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Transcription
00:00Bonsoir Marion. Bonsoir David, bonsoir à tous.
00:03Ramenei réapparaît donc aujourd'hui.
00:05Et oui, le voici. Et la première chose qui attire l'attention, c'est qu'il est impossible de dire où se trouve Ramenei.
00:12Le cadre de l'allocution, ce rideau ou encore ce portrait sont les mêmes que la semaine dernière lorsqu'il se trouvait dans son bunker.
00:21Clairement, il s'agit d'une volonté délibérée de façon à ce qu'on ne puisse pas le repérer.
00:25Mais pour le reste, même allocution, même ton monocorde, même s'il semble encore plus fatigué.
00:32Et même Rodeau Montade, l'Iran, a gagné la guerre. Écoutez.
00:36Oui, tout à fait. Il s'abstient de toute déclaration belliqueuse.
00:40Il s'abstient de toute déclaration sur le programme nucléaire.
00:44Il s'abstient aussi de toute déclaration sur la reprise des négociations.
00:48Pourquoi s'interroge-t-on sur sa possible mise à l'écart ?
00:51Eh bien, le New York Times publie cette enquête sur les rapports de force au sommet du pouvoir.
00:57Il a eu accès à quatre hauts responsables iraniens.
01:01Tous déclarent qu'en l'absence d'Ali Ramenei, les responsables politiques et les commandants militaires
01:06formaient des alliances et se disputent le pouvoir.
01:10Ils affirment aussi qu'un homme tire son épingle du jeu.
01:13Il s'agit du président iranien Massoud Pézech-Kian, 70 ans, élu l'année passée.
01:19Une image n'échappe à personne.
01:20Pézech-Kian s'offrait il y a quelques jours un bain de foule à Téhéran,
01:24alors que les bombardements étaient toujours en cours et que Ramenei se cachait.
01:29Pézech-Kian est de fait un réformateur qui ne remet pas en cause, bien sûr, le régime des Mollahs,
01:35mais qui n'est pas un artisan de l'affrontement avec l'Occident.
01:38Selon ces mêmes sources, sa faction, qui semble avoir le dessus actuellement,
01:42prône la modération et la diplomatie.
01:45Il a publiquement manifesté sa volonté de revenir à la table des négociations avec les Etats-Unis,
01:51même après le bombardement des installations nucléaires iraniennes par Donald Trump.
01:56Face à lui, la faction conservatrice.
01:59Une lutte d'influence est engagée.
02:01Pézech-Kian est critiqué publiquement, notamment par cet homme,
02:05Saïd Jalili, 59 ans, partisan de la ligne dure de Ramenei,
02:09qui détient la majorité au Parlement.
02:12Il a même remis en cause ce qu'il se qualifie de cesser le feu surprise.
02:17Il condamne aussi tout retour aux négociations nucléaires avec les Etats-Unis.
02:22Merci Marion.
02:23Rime, je me tourne vers vous d'abord.
02:25Merci.
02:26Merci.
02:27Merci.

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