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Court métrageTranscription
00:00Juste avant tout ce cinéma, voici le top 3 des films sortis la semaine dernière,
00:06qui sont les plus appréciés par les spectateurs sur Hallouciné.
00:09Le nouveau Pixar, Elio, prend la troisième place avec 3,8 étoiles sur 5.
00:15En deuxième position, Baptiste Lecaplin dans la comédie Avignon obtient 3,9 étoiles.
00:23Enfin, le drame norvégien Lovable est premier avec un score de 4 étoiles.
00:28Passons à présent aux nouveautés de ce mercredi.
00:41Tous au cinéma passe en revue la totalité des films en salles cette semaine.
00:46C'est très beau, mais est-ce que ça marche ?
00:48Sous-titrage Société Radio-Canada
01:18Lewis Hamilton m'a lancé un vrai défi.
01:21Il m'a dit « Je n'ai jamais vu un film capable de montrer ce que l'on ressent dans une Formule 1. Est-ce que tu peux le faire ? »
01:27Je me suis lancé dans ce challenge et j'ai entraîné toutes mes équipes dedans.
01:31Les outils nécessaires à la réalisation de ce film n'existaient pas.
01:35Nous avons dû les inventer pour le faire.
01:37On a donc créé un système de caméras de qualité IMAX, mais tout petit, pour que ça puisse rentrer dans ces voitures de course.
01:48C'est une expérience que je n'ai jamais vécue ailleurs.
02:03Ce que ces voitures peuvent faire ressentir dans les virages à grande vitesse, dans les zones de freinage, c'est tout simplement… Je le ressens encore.
02:18Je suis encore étonné qu'ils nous aient donné un accès aussi illimité.
02:32Ils nous ont vraiment donné les clés du royaume et donc un grand merci à toutes les équipes et à tous les pilotes.
02:38Ils nous ont ouvert les portes et ils ont joué un grand rôle dans le film.
02:41Le premier week-end de tournage, je dois dire que c'était un peu intimidant d'ailleurs.
02:44Tous les comédiens devaient être au top de leur forme pour ce tournage.
03:01Parfois, nous n'avions qu'une ou deux prises et il fallait qu'elles soient excellentes.
03:05Mais quand on est des acteurs aussi bons, ça n'est pas difficile de réussir cet exploit.
03:10C'est quelque chose de très spéciale.
03:14Je vous offre un petit sot de la première fois en la 1ère.
03:18Le seul place que vous pouvez dire, si vous venez, vous êtes le meilleur absoluant dans le monde.
03:27Vingt ans après, les talibans font leur retour au pouvoir.
03:45Les gens qui sont dehors, je sais ce qu'ils vivent.
03:50C'est l'enfer.
03:51Autant je connaissais les images qu'on a pu tous voir en août 2021 sur ce peuple qui court sur les pistes de décollage des gros avions qu'ils sont en train de manœuvrer pour décoller,
04:03et ce peuple qui de manière désespérée s'accroche aux ailes des aillons, c'était des images hallucinantes.
04:08Autant je ne connaissais pas bien l'histoire même de l'ambassade de France, cette opération impagante,
04:12qui raconte à quel point la France a décidé d'ouvrir ses portes pour accueillir tous ces gens menacés par le retour des talibans au pouvoir.
04:21Faites 300 personnes tassées devant la grille. Il faut ouvrir.
04:24Ouvrez les portes !
04:26Respecter les gens, ça fait partie de notre métier, mais c'est aussi un choix de ne pas les respecter.
04:30Quand je me suis rendu compte que tous ces événements-là étaient 100% réels,
04:35on se dit qu'un, qu'il y a une matière de cinéma qui est déjà surpuissante,
04:39et deux, que la forme filmique doit simplement mettre de manière sobre tout ça à l'écran.
04:48Pas besoin d'en rajouter pour créer de l'attention.
04:50Vous êtes en sécurité ici.
04:52Je vais l'attendre là-bas, on va vous mettre avec les réfugiés qu'on pourra identifier.
04:54D'accord.
04:55Merci.
04:57Quand on a la chance d'avoir des acteurs de ce calibre-là, de cette qualité-là, comme Rojdelina,
05:02et quand ils vont en phase de négociation avec les talibans,
05:05et que nous, on a décidé au son de tout couper, pas de musique, rien,
05:09et qu'eux-mêmes se regardent par des gestes, par des regards des non-dits qui en disent long.
05:15On n'a pas tenté de sortir par la force.
05:18On n'a pas d'autre choix que de traiter avec eux.
05:22On peut tirer dessus à tout moment, si.
05:24Vous pouvez résoudre le problème en aidant à nous évacuer.
05:27J'aime vraiment comment on prépare ces scènes-là.
05:29On désamorce beaucoup avant parce qu'on sait que c'est des moments de grande concentration
05:35qui vont nous demander d'être à 100%.
05:40Mais il se passe quelque chose au moment du tournage qu'on ne contrôle plus.
05:43C'est un film important, c'est un film important.
05:55C'est un film qui va déclencher, je l'espère, des échanges, des débats, des témoignages.
06:01Et c'est aussi le rôle du cinéma parfois d'être, par extension,
06:05une sorte de relais de l'information qui nous aurait échappé et qui est importante.
06:13Je suis désigné.
06:21On ne peut pas aller ici.
06:24On n'a pas le choix.
06:43Tu seras à la part.
06:49Quelqu'un veut nous piéger.
06:54Pour moi, Reflet dans un diamant mort, c'est un James Bond pop et psychédélique.
06:58Ce n'est pas du tout une parodie et ce n'est pas non plus dans une intention juste de fan.
07:11En fait, c'est vraiment notre point de départ.
07:14On utilise effectivement des codes que tout le monde connaît,
07:17parce que tout le monde connaît a priori les codes de James Bond,
07:20de l'espionnage, les gadgets, les courses-poursuites, le martini, voilà.
07:27Et on utilise simplement ces séquences ou alors ces petits codes
07:32pour en fait amener le spectateur complètement ailleurs
07:37et lui proposer vraiment, finalement, quelque chose de vraiment particulier, de singulier,
07:43une expérience, mais qui va être ludique.
07:45Ce qu'on aime, c'est mélanger justement à chaque fois le film de genre
07:53avec des éléments artistiques.
07:55Donc là, tu parles de Dali, Man Ray, il y a Magritte, le Caravage.
07:59Et c'est mélanger tout ça et que ce ne soit pas quelque chose d'élitiste,
08:05mais au contraire de ludique où on mélange l'art avec quelque chose de complètement fun.
08:15Le temps est venu, non pas d'écrire notre histoire, mais de la poursuivre.
08:28Nous croyons en vous.
08:29Quel est le but de tout ça ?
08:31Monter la première expédition spatiale africaine de l'histoire.
08:35La Black Star 9.
08:36Le grand déplacement, c'est vraiment ce que ça veut dire.
08:39C'est un petit taquet qu'on met au grand remplacement
08:43parce qu'aujourd'hui, la parole d'extrême droite, elle prend beaucoup de place.
08:47Arriver sur une planète comme ça et décréter que c'est la nôtre,
08:50c'est un peu ça la colonisation, non ?
08:52Du coup, ça représente beaucoup le film.
08:54Ça représente le côté blague, le côté politique.
08:57En fait, tout est mélangé dans ce titre-là.
08:59Si vous deviez écarter quelqu'un de cette équipe, ce serait qui ?
09:10Armand. Je le soupçonne d'être homosexuel.
09:13Et ça vous dérange ?
09:15C'est juste que, comme on voit sur une autre planète,
09:18j'aimerais pas qu'il croit qu'il y a un moyen alors que...
09:20Ça parle d'écologie, ça parle de l'avenir de l'humanité.
09:24Et je pense que c'est en ça que le film est extrêmement fort.
09:26C'est que ce n'est pas l'allure, l'apparence des personnes
09:31qui empêchent de raconter n'importe quelle forme d'histoire.
09:35S'il y a des êtres vivants là-bas, on va quand même leur prendre leur père.
09:37Alors effectivement, en cas de vie sur Nardal,
09:39le projet s'apparenterait à une sorte de petite Israël pour les Noirs.
09:42Ça renoue avec un mode de comédie aussi en France qu'on trouve assez peu.
09:46Ma référence, c'est un peu Rabbi Jacob de l'époque,
09:50où finalement, il n'y a pas de politiquement correct,
09:53il n'y a pas de frilosité à aborder les choses.
09:55Beaucoup d'autodérision.
09:57Voilà, et ça, on peut dire que JP est quand même un maître dans cet art-là
10:01de ne pas avoir de verrou, ni dans sa parole, ni dans ses images.
10:05Non, mais moi, je me dis qu'on a l'occasion de créer un monde plus juste sur Nardal.
10:09C'est exactement ça.
10:10Après, si je peux leur faire découvrir un peu ma religion, c'est bien aussi.
10:13Dans Le Grand Déplacement, il y a des dingueries atomiques
10:16qui sont dites dans ce film.
10:18Il y a des dingueries atomiques que je dis.
10:20Mais comme on voit bien que je choisis le bon angle
10:23et que je choisis vraiment le bon endroit de la blague,
10:26du coup, t'es choqué deux secondes.
10:28Mais ça passe parce que je n'ai rien contre le sujet.
10:30C'est mon personnage qui prend tout.
10:32Avec une certaine lecture, c'est une manière aussi de dire
10:44qu'on a énormément de génie en Afrique,
10:46on a énormément de richesses, on a énormément de ressources.
10:50Et on arrivera, peut-être ou pas, en tout cas,
10:53on ne sait jamais à ce niveau-là,
10:54mais en tout cas, on a de quoi faire.
10:56En plus d'être une histoire africaine,
11:03c'est une histoire, c'est une odyssée,
11:04c'est une histoire de gens ensemble
11:06qui ont un projet commun.
11:08Et ça, finalement, je pense que tout le monde peut s'identifier à ça.
11:11Ce n'est pas extraordinaire de voir cette Afrique de nos yeux
11:13se prendre en main, conquérante.
11:16Cette panne n'a rien à voir avec l'Afrique.
11:18C'est un bus coréen.
11:19Quand j'ai découvert ce livre à 19 ans,
11:40j'étais subjugué par l'histoire.
11:42Cette petite fille qui se prend pour Dieu,
11:44cette histoire avec Nisho-san à travers le Japon,
11:48j'étais vraiment subjugué.
11:49Et effectivement, je n'ai rien compris
11:51à tout ce qui est termes philosophiques, etc.
11:53Mais l'humour d'Almino Tombe,
11:54je le sentais vraiment très bien déjà à ce moment-là.
12:00Et ensuite, bien sûr, j'ai eu le fantasme de l'adapter,
12:02déjà en animation.
12:05Quel était cet animal étrange au long coup ?
12:08Et quel était ce pouvoir qui remplaçait le quelque chose
12:12par le rien ?
12:15Autour de cette voie off,
12:16on a pu construire quelque chose
12:18autour de son regard.
12:20Il fallait vraiment...
12:20On a choisi d'avoir une grammaire cinématographique
12:24très proximale, à hauteur d'enfant,
12:26de pouvoir montrer ce qu'elle voit.
12:29On vit dans sa perception, en fait.
12:30Le film, c'est sa perception totale.
12:32Donc, voilà.
12:33Il fallait être capable de s'immerger à sa hauteur
12:36et de revenir à nos sentiments,
12:39à nos souvenirs les plus premiers.
12:41Enfin, archaïques,
12:42se remémorer tout ce qui a été
12:44nos petits cheminements de vie,
12:46d'aller d'une chose à une autre,
12:47voir une fleur,
12:48voir gambader un petit animal.
12:50Amé veut dire pluie en japonais.
12:56Ma chère Nishio-san, mon soleil.
13:01J'étais japonaise.
13:04Elle grandira et elle t'oubliera.
13:06Je l'aime, cette petite.
13:07Nishio-san !
13:09Cette voix off nous a permis
13:10de trouver l'équilibre
13:11pour avoir différents niveaux de lecture
13:13entre une image,
13:14une action un peu plus pour les enfants,
13:17mais aussi par rapport à cette voix off
13:18pour essayer au maximum
13:20de conserver cet humour,
13:22cette plume qu'a Amélie Nothomb
13:24dans ses romans
13:24pour leur donner un autre niveau de lecture
13:27qui est peut-être un peu plus adulte.
13:29Un décalage.
13:29Oui, un décalage.
13:32Je veux tout voir, tout sentir.
13:35Écrire passionnément
13:38chaque page de mon existence.
13:40On prête souvent le passage
13:41à l'adolescence,
13:42à l'âge adulte,
13:43à la quarantaine, etc.,
13:44à la retraite.
13:45Mais effectivement,
13:46ce passage de la petite enfance
13:47à l'enfance
13:47où l'enfant pense qu'il est
13:48au centre du monde,
13:51qu'on prend petit à petit
13:52qu'il en fait juste partie.
13:54Et donc, c'est ce côté,
13:55cette désillusion,
13:56ce deuil
13:56que l'enfant doit aussi accepter.
13:58Elle perd quelque chose,
13:59mais c'est aussi pour gagner
14:00quelque chose de plus fort,
14:02un futur, des aventures, etc.
14:05Tu cherches quoi ?
14:33Le contretemps.
14:35Dans la musique gitane,
14:36le contretemps,
14:36c'est comme quelqu'un
14:37qui se lève
14:37quand tout le monde
14:38reste à genoux.
14:39Le personnage d'Arthur Ange,
14:41c'est un personnage
14:42qui aime les autres.
14:44C'est très, très important
14:45la notion d'aimer les autres.
14:47Et soi-même,
14:48c'est pas intéressant.
14:49Et c'est là
14:49où le cinéma est génial.
14:51Le cinéma est une trouvaille magnifique.
14:54C'est parce qu'il parle des autres.
14:55Tony, quand il m'a parlé d'Ange,
14:59il m'a beaucoup parlé des gitans.
15:01Il m'a beaucoup parlé
15:03de la philosophie des gitans.
15:05C'est-à-dire qu'il n'y a pas d'hier,
15:07il n'y a pas de demain.
15:08C'est quelqu'un qui a choisi
15:10d'être totalement présent
15:12au détriment de tout le reste.
15:15Y compris ses anciens amours,
15:18sa famille, tout ça.
15:19Ça n'existe pas pour lui.
15:21Il est juste sur la route
15:22comme un gitan,
15:23sauf qu'il n'est pas un gitan.
15:24Pourquoi tu planques ton fric ?
15:26C'est l'argent
15:26que je dois rendre à Marco.
15:31Mon amour.
15:32Ça compte quelqu'un
15:35qui veut conserver sa liberté
15:37dans ce monde-là.
15:38Donc il est obligé
15:39de couper tous les trucs normatifs.
15:41Il le fait naturellement.
15:43Mais il est obligé
15:43un peu de vivre
15:45un exil intérieur quand même.
15:48C'est douloureux.
15:49De l'heureux
15:49parce que c'est de la solitude.
15:51C'est beaucoup de solitude.
15:52Mais il faut assumer
15:53quand on veut être changé
15:55et vivre autrement.
15:56Il faut accepter la solitude.
15:57C'est un choix.
15:59Et c'est très beau aussi
16:00de choisir
16:03de refuser un monde
16:04qui ne lui va pas.
16:09Marco !
16:10Quand je vois un film de Tony
16:13et que je sors,
16:15j'ai plus envie de vivre.
16:16J'ai envie de vivre plus fort.
16:17J'ai envie de plus créer.
16:19J'ai envie de plus vibrer.
16:20Il me communique une énergie
16:22du feu, quoi.
16:25Il me communique du feu.
16:27Tu l'as bien connu, toi.
16:29Oh, je...
16:29Il est pudique.
16:31Il sait dire
16:31je t'aime en musique.
16:33C'est tout.
16:33Oh, je t'aime.
16:44C'est tout.
16:44C'est très bien.
16:45C'est parti, c'est parti.
17:15C'est parti !
17:45C'est parti !
18:15C'est parti !
18:16C'est parti !
18:47C'est parti !
18:48C'est parti !
18:49C'est parti !
18:50C'est parti !
18:51C'est parti !
18:52C'est parti !
18:53C'est parti !
18:54C'est parti !
18:55C'est parti !
18:56C'est parti !
18:57C'est parti !
18:58C'est parti !
18:59C'est parti !
19:00C'est parti !
19:01C'est parti !
19:02C'est parti !
19:03C'est parti !
19:04C'est parti !
19:05C'est parti !
19:06C'est parti !
19:07C'est parti !
19:08C'est parti !
19:09C'est parti !
19:10C'est parti !
19:11C'est parti !
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