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Sébastien Chenu, député du Nord et vice-président du Rassemblement national, était l'invité du Grand entretien de la matinale de France Inter, mercredi 25 juin.
Retrouvez « L'invité de 8h20 » sur France Inter et sur : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien
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00:00France Inter, Léa Salamé, Nicolas Demorand, le 7-10
00:06Et avec Léa Salamé, nous recevons ce matin le député RN du Nord, vice-président du Rassemblement National.
00:13Question réaction au 01 45 24 7000 et sur l'application de Radio France.
00:19Sébastien Chenu, bonjour.
00:21Bonjour monsieur, bonjour madame.
00:22Et bienvenue sur Inter.
00:24On voulait vous entendre au lendemain de l'échec du conclave sur les retraites.
00:28Quelles conséquences politiques donner à cet échec ?
00:32Vous allez nous le dire dans un instant.
00:34Mais d'abord, après 4 mois de discussion, 18 journées de négociations, c'est la fumée noire.
00:40Et les partenaires sociaux qui ne parviennent pas à un accord.
00:44De quoi cet échec du conclave est-il le nom à vos yeux ?
00:48De l'absence de culture du compromis en France ?
00:52Ou du caractère définitivement clivé du sujet des retraites ?
00:57Un peu tout ça. C'est l'échec d'abord d'une méthode.
01:00La méthode de François Béroux, dont personne n'est dupe, qui est celle de gagner du temps.
01:05En fait, de créer des artifices et des réunions là où les enjeux finalement sont minimes.
01:13Parce qu'on avait bien compris dès le début, avec le départ en particulier d'un certain nombre de partenaires sociaux,
01:18que l'enjeu n'était pas l'abrogation de la réforme des retraites d'Emmanuel Macron,
01:23mais était simplement quelques rafistolages ou quelques modifications à la marche.
01:28Même ça, ça n'a pas fonctionné en réalité.
01:31Donc c'est un échec parce que le but était finalement à minima probablement,
01:37et parce que derrière ça, il n'y avait pas de volonté de changer les choses.
01:40C'est un échec de François Béroux, dites-vous.
01:42Quelles conséquences vous tirez de cette phrase-là ?
01:46C'est un échec de François Béroux et les conséquences, nous allons les mesurer au moment du budget.
01:51Parce que le vrai rendez-vous, y compris d'ailleurs en ce qui concerne le poids des retraites,
01:57en ce qui concerne la politique sociale, c'est à l'automne qu'il sera jugé.
02:02Le rendez-vous budgétaire, c'est le grand rendez-vous politique de la rentrée
02:06qui décidera de l'avenir de notre pays.
02:08Donc vous ne censurerez pas François Béroux aujourd'hui.
02:11Vous ne voterez pas la motion de censure déposée par les socialistes.
02:14Le rendez-vous de la censure, c'est à l'automne.
02:16C'est au moment du budget.
02:18François Béroux, son tour viendra.
02:19Pourquoi ?
02:20Je vais vous expliquer.
02:22Son tour viendra ?
02:23Oui, son tour viendra.
02:24C'est quoi ?
02:25Vous allez le censurer quoi qu'il arrive ?
02:27Pas quoi qu'il arrive.
02:28On n'a rien d'automatique.
02:29Je crois qu'on a déjà démontré que nous n'avions pas la censure pavlovienne.
02:33C'est-à-dire que nous sommes capables de regarder.
02:35C'est-à-dire l'explication.
02:37La censure, qu'est-ce que c'est ?
02:38Ce n'est pas une fin en soi.
02:39Nous, la question que nous nous posons, c'est qu'est-ce que ça apporte aux Français ?
02:43La dernière fois, lorsqu'on a censuré Michel Barnier, on l'a fait dans un esprit vraiment responsable
02:49parce qu'on s'est dit que ça apporte aux Français des choses dans leur vie quotidienne.
02:52C'est-à-dire qu'on a empêché la désindexation des retraites.
02:55On a empêché la hausse du gasoil non routier, qui est le gasoil utilisé par les agriculteurs.
03:02Donc on est revenu en censurant Michel Barnier avec des choses dans le panier pour les Français.
03:07La dernière fois, c'est passé un chenu, vous aviez dit qu'on ne censurera pas Michel Barnier.
03:12Vous l'avez fait finalement.
03:13Pourquoi on devrait vous croire cette fois-ci ?
03:15Ah oui, vous nous jugerez sur nos engagements, mais parce qu'une censure aujourd'hui, ça n'abrogerait pas la réforme des retraites.
03:24C'est ça le problème, c'est que si nous censurons dans les jours qui viennent François Béroux, la réforme des retraites, elle demeure.
03:30Et qu'en fait, c'est, j'allais dire, un coup pour rien.
03:33Et nous, je vous le redis, on se pose la question, quel est le gain pour les Français ?
03:38Accessoirement aussi, le gain politique, que nous avons de tout ça au sens noble du terme.
03:42Or, à part mettre le bazar avant l'été, il n'y a pas de gain.
03:47Alors qu'au moment du budget, à l'automne, nous allons pouvoir demander à François Béroux de bouger des lignes,
03:53que ce soit sur l'énergie, par exemple, ou que ce soit sur la politique migratoire.
03:56Citation, on va voir si le RN décide de sauver une fois de plus le système Macron.
04:01On peut le penser, car ce parti n'a plus de ligne.
04:04Sinon, attendre les décisions de justice et se faire accepter par la droite traditionnelle.
04:09Ça, c'est signé Jean-Luc Mélenchon sur X.
04:14Vous allez donc sauver une nouvelle fois François Béroux.
04:17Venant de Jean-Luc Mélenchon, dont les candidats se sont désistés,
04:20dont les appels à voter au moment des législatives pour la Macronie ont été si nombreux
04:23pour faire barrage au RN,
04:26dit bien que Jean-Luc Mélenchon n'a qu'une vision, finalement, politicienne des enjeux de notre pays.
04:31Nous, on regarde quel est l'intérêt du pays.
04:33L'intérêt, c'est de faire bouger les lignes au moment du budget.
04:35C'est d'obtenir des choses.
04:36C'est de faire en sorte que le budget qui est en construction soit au bénéfice des Français
04:40et, accessoirement, suive des demandes, c'est-à-dire suive nos lignes rouges.
04:44Mais de fait, vos électeurs qui écoutent ce matin doivent se dire
04:47« Mais il sauve encore François Béroux ! »
04:49Vous auriez pu le censurer aujourd'hui
04:51et provoquer soit une dissolution et une nouvelle élection,
04:55et peut-être, si vous arrivez au pouvoir, abroger la réforme des retraites,
04:58parce que c'est ce que vous souhaitez,
04:59soit une présidentielle anticipée.
05:01Et là, vous décidez du statu quo.
05:03Vous décidez de sauver et de garder François Béroux à Matignon.
05:08Vous dites que c'est un échec.
05:10Elle est où votre cohérence, en fait ?
05:11La cohérence, ça permet de se donner rendez-vous au moment du budget,
05:14c'est-à-dire de dire à François Béroux,
05:15qui va nous dévoiler à partir du 15 juillet ses pistes budgétaires,
05:19ce en quoi nous sommes d'accord, pas d'accord sur l'avenir de la France.
05:22Et, comme je vous l'ai dit, son tour viendra.
05:24Si nous considérons que le budget fait l'impasse sur les grands chantiers
05:27qui sont les nôtres, fait les poches des Français,
05:30eh bien, il n'échappera pas à la censure.
05:33Vous savez, on n'a pas peur, on ne redoute rien.
05:36On a déjà voté une censure proposée par la gauche et l'extrême-gauche.
05:40On n'a aucun problème avec ça.
05:41Mais encore une fois, qu'est-ce que ça rapporte pour les Français ?
05:44Est-ce qu'aujourd'hui, Pertombé-Béroux, aujourd'hui où nous nous parlons ce mercredi matin,
05:49permettrait d'abroger la réforme des retraites ?
05:52Non. Est-ce que ça permettrait une nouvelle politique énergétique
05:55de faire baisser, par exemple, les tarifs de l'énergie ?
05:57Ils vont comprendre les électeurs, vous pensez ?
05:59Vos électeurs sur les marchés ne vont pas vous dire
06:02« Ben voilà, vous protégez le système en fait ».
06:03Non, que pour les trois mois d'été,
06:05oui, les Français comprennent sans aucun problème.
06:09D'ailleurs, je ne suis pas persuadé que tout le monde ait envie de se ruer
06:11dans des campagnes électorales éventuelles en plein cœur de l'été.
06:14C'est pour prendre des vacances, en fait, c'est ce que vous dites.
06:15Non, pas vraiment, parce que, je vous l'ai dit,
06:17il y a une construction de budget à partir du 15 juillet.
06:20Et là, ça va être très intéressant, parce que c'est quand même le sort de la France.
06:23L'idée, ce n'est pas sans arrêt de faire des allers-retours
06:24et de changer de Premier ministre.
06:26L'idée, c'est de savoir quel gain politique on a pour les Français.
06:30Aujourd'hui, des gains politiques, il n'y en a pas avec cette censure.
06:32On n'est pas dupes non plus, c'est un peu les manœuvres du Parti Socialiste
06:35qui cherchent à se réaligner.
06:36Je vous rappelle qu'il y a quelques mois,
06:37le Parti Socialiste n'a pas voté la censure,
06:39permettant à François Bayrou de dérouler son programme.
06:43Donc, nous, on compte sur nos forces, on compte sur nos logiques,
06:47on compte sur nos propositions pour faire bouger les lignes à la rentrée.
06:50Et François Bayrou devrait prendre cela, en fait,
06:52cette non-censure, comme un véritable avertissement.
06:55Sébastien Chenu, revenons au fond.
06:57Je me demande si, dès les premiers jours, les organisations patronales
07:00ont voulu un accord, a commenté la négociatrice pour la CFTC.
07:05Selon vous, le MEDEF n'y est-il pas allé avec des semelles de plomb
07:09à ce conclave, en espérant qu'il n'y aura pas d'accord
07:13et que, du coup, la réforme borne s'appliquera ?
07:16Probablement.
07:16Les propos, d'ailleurs, particulièrement délirants du MEDEF
07:19à la sortie de ce conclave, demandant la retraite à 67 ans,
07:23nous font penser que tout ça était un jeu de dupe.
07:24Mais enfin, la CFDT n'a pas non plus vraiment de leçons à donner.
07:28Elle est arrivée en disant qu'elle acceptait la réforme des retraites
07:31telle qu'Emmanuel Macron l'envisageait.
07:33Donc, si vous voulez, qu'est-ce qu'il restait à négocier ?
07:34Non, elle n'a pas dit ça.
07:35Elle a accepté sur l'âge.
07:36Voilà, sur l'âge.
07:38Elle a fait une erreur de dire ça, de dire,
07:40de notre côté, on obtient des choses pour la pénibilité,
07:43pour les femmes, pour les carrières hachées,
07:44et on lâche sur les 64 ans.
07:47Ben oui, mais il n'y a rien.
07:48Résultat, il n'y a rien.
07:49C'est-à-dire que les mesures...
07:50C'est la CGT qui avait raison de claquer la porte ?
07:52Non, mais il y avait la CGT, il y avait FO, il y avait U2P,
07:54il y avait plusieurs organisations sénégales.
07:55C'est eux qui avaient raison.
07:56Tous ceux qui, effectivement, considéraient
07:58qu'il fallait abroger la réforme des retraites à 64 ans ont raison.
08:02On ne peut pas continuer à demander aux Français autant d'efforts
08:05et surtout avec une réforme si injuste et si coûteuse aujourd'hui.
08:08Donc, la CFDT y est allée en plombant aussi le match,
08:11tout comme le MEDEF.
08:12Mais je crois qu'en fait, tous ces gens-là sont des hypocrites.
08:15Ils savaient d'emblée que rien ne bougerait.
08:17Ils jouaient des rôles.
08:18Mais vous alors, pardon de vous poser la question,
08:21parce qu'on avait Jean-Philippe Tanguy sur l'antenne à Question Politique dimanche
08:24qui annonçait que le programme du RN pour la présidentielle de 2027
08:28ne sera pas le même que celui de 2022,
08:31notamment sur la question des retraites.
08:33On ne s'interdit pas de demander à des gens
08:35qui ont des carrières plus faciles de faire des efforts.
08:37Qu'est-ce que ça veut dire ?
08:39On rappelle qu'en 2027, en 2022, pardon,
08:45je mélange, qu'en 2022, vous disiez
08:48« On reviendra avec nous, on revient aux 62 ans et aux 60 ans
08:51pour ceux qui commencent à travailler avant 20 ans ».
08:54Est-ce que cette phrase-là sera réécrite dans le programme de 2027 ?
08:56Ça ne va pas bouger, ça ne va pas bouger.
08:5740 annuités, vous avez commencé à travailler avant 20 ans,
09:00vous avez vos 40 annuités, vous pouvez partir à 60 ans.
09:03Et ensuite, on avait dit qu'on le faisait évoluer de façon progressive
09:06jusqu'à l'âge de 62 ans avec 42 annuités.
09:09Et ça déjà, ça fait gagner des années par rapport au système actuel.
09:13Donc ça, ça ne va pas bouger.
09:15Mais il y a d'autres choses qui peuvent bouger dans le programme.
09:17Quand Jean-Philippe Tanguy dit que le programme de 2027
09:19ne sera pas exactement le même que 2022,
09:21Heureusement, le monde a bougé.
09:23Mais sur les retraites, c'est un marqueur.
09:25Vous demanderez à des gens qui ont des carrières faciles
09:28de faire plus d'efforts, de travailler plus longtemps ?
09:30À partir du moment où vous avez entré, par exemple,
09:34à 25 ans sur le marché du travail,
09:35vous pouvez en sortir à 67 ans après 42 années de cotisation.
09:39À 25 ans, c'est qu'en général, vous ne faites pas des travaux manuels,
09:42des travaux difficiles, etc.
09:44Je suis désolé, vous et moi, faire deux ans de plus,
09:47quand on est rentré, ce qui était un peu mon cas,
09:49je ne sais pas pour vous, mais à 25 ans sur le marché du travail,
09:52on peut évidemment aller plus loin.
09:54Mais ça, ça ne change pas.
09:55Mais quelle est votre ligne économique, Sébastien Chenu ?
09:59Est-ce que vous êtes un libéral ?
10:02Non, pas vraiment.
10:04Vous savez, c'est ça qui, je pense,
10:06embête, angoisse ou fait fantasmer,
10:08c'est que nous ne sommes ni des libéraux, ni des marxistes.
10:11Hier, Jordan Bardella a dit clairement, face caméra,
10:15oui, je suis libéral.
10:16Mais sur un certain nombre de questions,
10:18c'est-à-dire qu'on est pour la liberté,
10:20la liberté d'entreprendre, la capacité.
10:21Il l'a dit devant les chefs d'entreprise,
10:23il a dit, oui, je suis libéral.
10:24Et la question interroge, pardon,
10:26parce que vraiment, on se demande où est votre ligne.
10:28C'est-à-dire, d'un côté, vous avez Jordan Bardella qui dit,
10:30je suis libéral, et de l'autre, Marine Le Pen,
10:32qui, il y a 15 jours, dénonçait l'Union Européenne,
10:35marchande et ultra-libérale.
10:36Vous êtes où ?
10:37Des pragmatiques.
10:38Voilà ce que nous sommes.
10:39C'est-à-dire que lorsque nous considérons
10:40qu'une mesure peut avoir du sens,
10:41peut être dans l'intérêt général des Français,
10:44on l'apprendra.
10:45Et cette mesure, effectivement, c'est le fait de pouvoir...
10:47Là, on vous parle de philosophie.
10:48Quelle est la ligne politique du RN ?
10:50Non, mais vous voulez nous enfermer dans une cage ?
10:51Non, je ne vous enferme pas, c'est Nicolas.
10:52C'est une colonne vertébrale, là.
10:53C'est une colonne vertébrale.
10:54Mais le pragmatisme, c'est une colonne vertébrale.
10:56C'est-à-dire, trouver, effectivement,
10:58les solutions qui permettent à notre économie
11:00de créer des emplois,
11:01qui permettent à ceux qui la font vivre
11:03de le faire sans contrainte.
11:05Et de l'autre côté,
11:06l'État régulateur, protecteur,
11:08qui vient corriger les insécurités, finalement,
11:11que les Français pourraient rencontrer.
11:12Nicolas Dupont-Aignan disait lui-même,
11:14on a entendu Jordan Bardella,
11:16hier, il le dit,
11:17il le dit, à force de faire des zigzags,
11:19on ne sait plus où habite le Rassemblement National.
11:21Moi, je crois que les Français,
11:23et en tous les cas, lorsqu'ils votent,
11:24savent très bien ce qu'ils achètent
11:26en votant Rassemblement National.
11:28C'est-à-dire qu'il n'y a pas de surprise avec nous.
11:30Nous, on est pour un État protecteur,
11:31un État stratège, un État qui régule,
11:34mais on est pour la liberté.
11:35C'est-à-dire qu'on n'est pas pour l'État
11:36qui vient emmerder les créateurs d'entreprises,
11:39qui vient emmerder les Français
11:40et qui vient leur faire les poches accessoirement.
11:42Jordan Bardella, question de ligne, là encore,
11:45semble défendre une union des droites en 2027,
11:49au diapason avec Éric Ciotti.
11:51Marine Le Pen n'en veut pas.
11:52Et vous, vous, vous êtes où ?
11:54Moi, je pense que l'union des droites,
11:56c'est trop restrictif.
11:57Ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas commencer par là,
11:59parce qu'il faut bien commencer par un bout.
12:00Or, visiblement, on a plus de chances
12:01de pouvoir unir les patriotes
12:04en commençant par la droite.
12:05Mais il n'y a pas que des patriotes à droite.
12:07Moi, je suis élu d'un département
12:09et d'une circonscription
12:10où toutes les communes sont gérées par la gauche.
12:12Et pourtant, le Rassemblement National,
12:15ma candidature, celle de Marine Le Pen,
12:17celle de Jordan Bardella aux européennes,
12:18rassemblent une majorité dès le premier tour.
12:20Il y a des patriotes à gauche,
12:21il faut leur tendre la main.
12:23Je vais vers celui qui me contredit,
12:24écrivait Montaigne.
12:25C'est ça, en fait, l'union des patriotes.
12:27Allez vers les Français,
12:28qui peuvent douter,
12:28mais qui se rassemblent sur une chose.
12:31La France ne peut pas s'effacer.
12:32Là aussi, il y a deux lignes.
12:34Reconnaissez qu'il y a deux lignes.
12:35Que Marine Le Pen,
12:36elle dit ni droite ni de gauche.
12:38Elle dit patriote ni droite ni de gauche.
12:40Et vous avez un Jordan Bardella
12:41qui de plus en plus vante l'union des droites.
12:43Elle dit au-delà de la droite et de la gauche.
12:45Oui, mais vous avez un président de votre parti
12:47qui ne dit pas ça.
12:48Qui dit les victoires futures.
12:50Je lis son livre.
12:51Les victoires futures passeront par l'unité du camp patriote
12:53et par une capacité à agréger
12:55les orphelins de la droite orléaniste.
12:56C'est exactement ce que je viens de vous dire.
12:58Il faut bien commencer par quelque chose
13:01pour unir les patriotes.
13:03Or, il est plus facile aujourd'hui
13:04dans l'échiquier politique
13:05d'unir des patriotes venant de la droite
13:07que ceux venant de la gauche.
13:08Mais ça se fait dans les urnes.
13:09Alors, une question rapide sur les violences
13:11durant la fête de la musique ce samedi,
13:13parce que c'est une question importante,
13:14est la question des piqûres.
13:16Il y a 150 personnes qui ont été piquées.
13:18C'est un nouveau fléau, ces piqûres.
13:21Comment on fait pour lutter contre ces mômes
13:24qui vont profiter de la fête de la musique
13:27et qui se font piquer ?
13:28On ne sait toujours pas ce qu'ils leur injectent.
13:30Oui, alors ce n'est pas les piqûres en tant que telles
13:33qu'ils sont à mettre en question.
13:36C'est l'insécurité, les actes d'insécurité.
13:38Aujourd'hui, c'est les piqûres.
13:39C'est aussi en parallèle les coups de couteau, etc.
13:41Il y aura toujours des façons d'exprimer une violence.
13:44Ce qu'il faut, c'est évidemment la sanction et la prévention.
13:46Les deux leviers.
13:47Or, aucun des deux n'y est.
13:49Je vois qu'il n'y a d'ailleurs pas d'effet retaillot
13:50en matière d'insécurité dans notre pays.
13:52Ça continue à se dégrader.
13:54Faites de la musique, manifestations sportives.
13:58Le résultat est toujours le même.
13:59Bruno Rotaillot peut chaque semaine ouvrir un dossier,
14:01faire des moulinets du bras.
14:02Ça continue à se détériorer.
14:04Tant qu'on n'arrivera pas à ouvrir le dossier
14:05de la justice des mineurs,
14:07avec les difficultés.
14:09Je ne dis pas que tout ça est facile.
14:11Mais la justice des mineurs,
14:12la responsabilité des parents,
14:14vous ne ferez pas le chemin.
14:17L'insécurité, les insécurités,
14:19elles sont multiformes.
14:21On le voit bien, vous parlez des piqûres,
14:23mais on voit bien que ce sont les homicides,
14:25ce sont les homejackings,
14:25ce sont la hausse des agressions
14:27sous différentes formes.
14:29Il y a donc la nécessaire réponse pénale,
14:31la responsabilisation des parents,
14:33j'en parle.
14:33Et puis, évidemment,
14:34dans l'insécurité sont mis en cause
14:36les mineurs et les étrangers
14:38dans des proportions excessivement importantes.
14:40Tant que vous ne soulevez pas,
14:41que vous ne traitez pas ces deux questions,
14:43celle des mineurs,
14:44celle des étrangers,
14:44vous n'y arrivez pas.
14:45Avant de passer à l'international,
14:48on passe au standard.
14:49Bonjour, Maurice.
14:50Bonjour.
14:51On vous écoute.
14:52Je voulais poser une question
14:54à votre invité,
14:55savoir si c'était la taxe Zuckman
14:57qui était juste
14:58et qui a été justement refusée par le Sénat.
15:01Et là, c'était une mesure sociale
15:03qui justement ne pénalisait pas les Français.
15:05La taxe Zuckman.
15:08Merci, Maurice,
15:09pour cette question.
15:11Taxe sur les très, très, très riches.
15:15Retoqué.
15:16Sébastien Genu.
15:17Nous, on a un modèle de fiscalité
15:20qui demande effectivement
15:21la mise à contribution,
15:23notamment des entreprises
15:24qui font des super profits,
15:26notamment une taxe sur les rachats d'actions.
15:28On ne s'aligne pas
15:29sur les propositions des autres.
15:31L'idée, sincèrement,
15:32c'est aussi d'empêcher
15:34les gens fortunés
15:35de quitter le pays
15:36parce que ce ne sera pas un gain.
15:38Évidemment, s'ils s'en vont,
15:39ils ne paieront pas davantage d'impôts.
15:41Donc, la taxe Zuckman,
15:42en cela,
15:42elle n'est pas pertinente.
15:45Mais mettre à contribution des gens,
15:46notamment sur des taxes
15:47qui ne soient pas forcément pérennes.
15:49La taxe sur la contribution
15:51qu'on demande aux entreprises
15:52lorsqu'ils font des super profits,
15:53elle n'est pas pérenne.
15:54Elle est sur un moment, justement,
15:56identifié pour les empêcher
15:57de délocaliser.
15:58Donc, en fait, je pense que c'est là aussi
15:59où on retrouve notre logique pragmatique.
16:01Une question sur l'international,
16:02c'est le cessez-le-feu depuis quelques heures
16:05après 12 jours d'une guerre
16:06lancée par l'armée israélienne
16:07avec les Américains
16:08visant les installations nucléaires iraniennes.
16:11Le cessez-le-feu, donc,
16:13est-ce que vous le regrettez ?
16:14Vous auriez espéré qu'ils continuent,
16:15qu'ils obtiennent la chute du régime iranien ?
16:17La chute du régime iranien,
16:19elle appartient aux Iraniens.
16:20Le monde va mieux, d'ailleurs,
16:22ira mieux demain
16:22sans ce régime de Taré,
16:24sans ce régime de Molla.
16:26Ce qu'il faut saluer,
16:28c'est effectivement
16:28la fin d'hostilité
16:30qui pouvait permettre à des gens
16:32de perdre la vie.
16:33Ce qu'il faut saluer,
16:34c'est l'affaiblissement
16:35du régime iranien
16:37et son incapacité demain
16:38à menacer de façon nucléaire
16:40les équilibres d'Israël
16:41et du monde.
16:43Et ça, il faut s'en féliciter.
16:44Le monde va mieux aujourd'hui
16:45qu'il allait il y a 12 jours.
16:47Le monde va mieux.
16:47Grâce à Benjamin Netanyahou
16:49et à Donald Trump ?
16:50Aussi, bien entendu.
16:51Ils ont fait le sale boulot.
16:53Ils ont fait le boulot
16:53que personne ne voulait faire
16:55depuis des années
16:55et se débarrasser,
16:57en tous les cas,
16:57de la menace nucléaire iranienne.
17:01Et je crois une bonne chose.
17:02Maintenant, il y a le régime.
17:03Demain, ça ne veut pas dire
17:03que l'affaire est finie.
17:04Il y a le régime iranien.
17:05Je pense sincèrement
17:06qu'il en a pris un bon coup dans l'aile,
17:08qu'il aura du mal à se maintenir.
17:10Et il faut soutenir le peuple iranien
17:11pour venir à bout de ce régime.
17:13Mais c'est au peuple iranien
17:14de décider de son avenir.
17:17Qui déconcerte une nouvelle fois
17:19ses alliés de l'OTAN
17:20en restant évasif
17:21sur son engagement à les défendre
17:24s'ils étaient attaqués.
17:25Il répète que pour lui,
17:27il faut que chaque pays de l'OTAN
17:28alloue 5% de son PIB
17:31aux dépenses militaires.
17:32On en est très loin.
17:34Mais selon vous,
17:35on n'y échappera pas à ce 5%.
17:38Il faut lui promettre
17:42de viser cet objectif
17:45ou c'est du chantage ?
17:47Non mais je pense que la seule promesse
17:48qu'on doit avoir,
17:49c'est nous un réarmement national.
17:51C'est-à-dire un budget de la défense
17:53qui soit conséquent.
17:54Ça, c'est la seule promesse
17:54qu'on peut se faire à nous-mêmes.
17:56On n'a pas de compte
17:56à rendre à Donald Trump.
17:58Non mais notre défense militaire
18:00nécessite largement
18:02d'aller au-delà
18:02de 5 milliards d'investissements.
18:04Mais ce n'est pas à Donald Trump
18:06de fixer nos objectifs,
18:07y compris dans l'OTAN.
18:09Là, c'est ce qu'il fait.
18:10D'accord.
18:10Et si vous étiez au pouvoir aujourd'hui,
18:12vous demanderez 5%.
18:13Comme à tous les membres de l'OTAN.
18:15Non mais d'accord,
18:16on n'est pas obligé
18:17de répondre aux doigts
18:18et à l'œil à Donald Trump.
18:19Donc vous lui dites non.
18:19Oui, on dit d'abord
18:20qu'on doit se réarmer nous-mêmes
18:22nationalement en matière de défense.
18:24Dominique de Villepin
18:24était à notre micro
18:26à votre place hier.
18:27Il a annoncé
18:28le lancement de son parti
18:29La France Humaniste
18:30se positionne pour 2027.
18:32Il affirme revenir
18:32sur le devant de la scène
18:33pour que les Français
18:34ne soient pas prisonniers
18:34d'un clivage
18:35entre la radicalité
18:36de la France Insoumise
18:37et la radicalité du RN.
18:39Est-il un candidat sérieux
18:40pour 2027 ?
18:41Il peut attirer vos électeurs.
18:42Il est patriote, non ?
18:43Non.
18:44Ah non,
18:45ça ne nécessite pas
18:46de développement, si.
18:47Non, je pense que personne
18:48n'attend Dominique de Villepin.
18:49Enfin, Dominique de Villepin
18:50fantasme sur l'idée
18:52qu'on l'attend.
18:53Ça fait 20 ans
18:53qu'il n'a pas participé
18:54au débat public,
18:55qu'il n'a rien à dire.
18:56Aujourd'hui,
18:56il a trouvé un petit créneau.
18:57Sincèrement,
18:58il n'y a pas un Français
18:59que je croise
19:00qui me dit vivement
19:00Dominique de Villepin.
19:01Personne ne se réveille le matin.
19:02Dans les sondages de popularité,
19:03il est en tête.
19:03Oui, parce qu'en fait,
19:11qui rend populaire
19:11des gens qui, à un moment,
19:13nous ont peut-être
19:14un peu fait espérer
19:15ou fait rêver.
19:16Dominique de Villepin,
19:17aujourd'hui,
19:17à part la France insoumise,
19:18il ne fait rêver personne.
19:19Souhaitez-vous,
19:20comme Jordan Bardella,
19:20une présidentielle anticipée ?
19:22Mais nous souhaitons
19:23nous débarrasser
19:24de la politique d'Emmanuel Macron
19:25et que nos idées
19:25arrivent au pouvoir.
19:26La première étape,
19:27c'est d'abord
19:27des législatives anticipées.
19:29Pourquoi il a dit ça ?
19:30Pardon,
19:31je vous demandais
19:32de faire l'exégèse
19:32de Jordan Bardella,
19:33mais il semble avoir
19:34une liberté ton de plus en plus
19:35et dire des choses
19:36qui ne sont pas
19:36dans la ligne du parti.
19:37Donc,
19:37on aimerait savoir
19:38quelle est la ligne du parti
19:39puisque vous êtes
19:40porte-parole et vice-président.
19:42Il a dit,
19:43le 16 juin,
19:43donc il y a 10 jours,
19:44sur RTL,
19:45en cas de chute de Bayrou,
19:47il est simé que seule
19:48une présidentielle anticipée
19:49permettrait de sortir
19:50de la crise.
19:51Il ne parle pas
19:52de dissolution de législative,
19:53il parle d'une présidentielle
19:54anticipée.
19:55Oui,
19:55mais il y a,
19:56parce qu'en fait,
19:56je pense qu'il dit
19:57ce que disent beaucoup de Français,
19:59vivement qu'Emmanuel Macron
20:00se casse.
20:01On n'en peut plus,
20:02vivement que ce président
20:02de la République
20:03qui abîme tant le pays
20:04s'en aille.
20:04Et c'est vrai que...
20:05Mais donc,
20:05vous souhaitez quoi ?
20:06Une présidentielle anticipée
20:07ou des législatives ?
20:08Nous,
20:08on souhaite une majorité
20:09pour arriver au pouvoir.
20:10La première des choses,
20:11d'abord,
20:11on souhaite gouverner.
20:12On souhaite gouverner
20:13et le plus tôt possible
20:14et le plus clairement possible.
20:16Donc,
20:16une présidentielle anticipée.
20:17La première étape,
20:18c'est d'abord
20:19des législatives anticipées.
20:20Ah,
20:20donc vous n'êtes pas d'accord
20:21avec lui ?
20:21La première étape,
20:22nous nous le disons,
20:23c'est une demande
20:23de législatives anticipées.
20:24Il faut vous mettre d'accord.
20:25Mais vous savez...
20:26C'est un chenu,
20:34ça veut dire quoi ?
20:34Ça veut dire Marine Le Pen
20:35ne peut pas se présenter.
20:38Est-ce que c'est pas
20:38un petit sale coup
20:39qui lui fait ?
20:39Quand je dis une législative anticipée,
20:41Marine Le Pen
20:41ne peut pas s'y présenter davantage.
20:43Donc,
20:43vous voyez bien
20:43que le sujet,
20:44c'est pas Marine Le Pen.
20:46Marine Le Pen n'espère pas députer,
20:46elle n'espère président de la République.
20:47Oui, d'accord,
20:47mais quand je vous dis
20:49une législative anticipée,
20:50je ne vise pas Marine Le Pen.
20:51Marine Le Pen
20:52ne regarde pas
20:53son intérêt personnel.
20:54Elle se demande
20:55comment le pays
20:55peut se redresser.
20:56Nous considérons
20:57que la première réponse,
20:58c'est la législative.
20:59Et puis,
21:00quand les choses se coincent,
21:01il faut demander
21:02à celui qui les a coincés
21:03de les décoincés.
21:04Emmanuel Macron
21:05a la clé pour décoincer tout ça.
21:06Et vous l'avez dit,
21:06Jordan Bardella ?
21:07Absolument.
21:08Un mot sur les propos
21:09controversés
21:10d'une de vos députées,
21:12Caroline Parmentier,
21:13élue députée
21:14du Pas-de-Calais
21:14depuis 2022,
21:16proche de Marine Le Pen.
21:18Elle était journaliste
21:19pour le quotidien
21:20catholique présent
21:21entre 1986 et 2017.
21:23Mediapart
21:24a exhumé
21:25plusieurs de ses articles
21:27dans lesquels
21:27elle avait entre autres
21:29comparé
21:29l'avortement
21:30à un génocide moral,
21:32idéologique
21:32et même physique,
21:34déplorant que le maréchal
21:35Pétain
21:36ait été sali
21:37et diabolisé
21:38ou assimilé
21:38le préservatif
21:39à une tromperie criminelle
21:41qui met en danger
21:42des vies humaines.
21:44Que vous inspirent
21:44ces propos ?
21:45Et là aussi,
21:46c'est la ligne du RN ?
21:47Non, pas du tout.
21:48Et d'ailleurs,
21:48c'était la ligne de présent.
21:49Un journal qui nous combattait.
21:51Je rappelle que
21:51ce type de journaux
21:53d'extrême droite
21:53n'ont jamais pardonné
21:54à Marine Le Pen
21:55d'avoir fait évoluer
21:57largement,
21:58combattu une ligne,
21:59contester ce type
22:01de propos.
22:02Donc,
22:02ils nous ont fait la guerre.
22:03À l'époque,
22:03Caroline Parmentier
22:04a été dans cet organe
22:08et combattait
22:08le Rassemblement National.
22:09Mais on peut défendre
22:10le maréchal Pétain
22:11et rester député
22:12du RN ?
22:13Mais c'était bien avant.
22:15Elle a changé.
22:16Elle a rompu
22:16avec cette logique-là.
22:17Regardez,
22:18Edouard Plenel,
22:18lui,
22:18défendait bien
22:19Septembre Noir
22:20et l'assassinat
22:20d'athlète israélien.
22:22Je dis Edouard Plenel
22:23parce qu'il est à la tête
22:23de Mediapart.
22:24Non, mais il l'est toujours.
22:26Il n'a jamais regretté
22:26ses propos.
22:27Il n'est pas élu
22:27d'un parti.
22:29D'accord.
22:30C'est important.
22:30Il est à la tête
22:31d'un organe de presse
22:32qui donne des leçons
22:33et qui juge.
22:34Là aussi,
22:35c'est toujours la même question.
22:36C'est votre question de ligne.
22:37Caroline Parmentier
22:39a rompu avec cette ligne.
22:41Elle a rompu
22:41avec une ligne
22:42qui n'est pas la nôtre.
22:43Elle a écrit jusqu'en 2017.
22:46Elle n'était pas des nôtres
22:47jusqu'à ce moment-là.
22:49Et puis à un moment,
22:49elle a rompu
22:50et je pense que c'est toujours bien.
22:50Vous pensez qu'elle ne pense
22:51plus du tout ce qu'elle dit là ?
22:53Ah oui, je pense absolument
22:54qu'elle ne pense pas du tout ça.
22:55Et surtout,
22:56je pense que c'est notre rôle
22:57de faire revenir dans le champ républicain
22:59des gens qui se sont égarés
23:00dans des propos aussi
23:01d'ailleurs intolérables.
23:03Mais il y a beaucoup de gens
23:04qu'il faut faire revenir
23:04dans le champ républicain.
23:05Moi, quand j'entends
23:06des propos d'extrême-gauche
23:08antisémite,
23:09j'ai envie de leur dire
23:09écoutez,
23:10gardez la tête froide,
23:11revenez dans le champ de la République.
23:12C'est notre boulot aussi
23:13aux politiques,
23:14finalement,
23:14comme nous,
23:15responsables
23:16de faire revenir
23:17des gens dans le champ républicain.
23:18Caroline Parmentier
23:19a rompu avec tout ça
23:20il y a bien longtemps.
23:21Exhumer ce genre de propos,
23:23c'est quand même
23:24un peu déloyal.
23:26Il y a des propos
23:27qui ont 30 ans
23:29des années 90.
23:30Donc à un moment,
23:31revenons sur Terre,
23:32regardons ce que Caroline Parmentier
23:33a fait depuis qu'elle est députée
23:34Rassemblement National.
23:35Je pense qu'elle est assez irréprochable.
23:36Donc pas de sanctions,
23:37elle est bien dans vos rangs.
23:38Aucun problème.
23:39Le passé,
23:40c'est du passé.
23:41Sur Boilem,
23:42sans salle,
23:42dernière question.
23:44Le parquet
23:44du régime algérien
23:47a requis
23:4710 ans d'emprisonnement
23:48contre l'écrivain.
23:50Réaction ?
23:51Beaucoup d'émotion d'abord
23:52parce que moi,
23:54ça fait longtemps
23:54que je suis ce dossier-là
23:55et pas seulement moi
23:56au Rassemblement National,
23:57mais à quel moment
23:59est-ce qu'on utilise
24:00les leviers,
24:02la tonalité
24:03de la diplomatie française
24:04pour libérer
24:05un écrivain français
24:06qui n'a rien à se reprocher,
24:08qui n'a rien fait,
24:09qui a juste écrit,
24:11parlé, contesté ?
24:12Elle est où la réponse graduée
24:13de Bruno Retailleau
24:14sur l'Algérie ?
24:15Je pense que c'est surtout
24:16une réponse très dégradée
24:17aujourd'hui.
24:18Moi, je pense à Boilem sans salle
24:19et je demande,
24:20et nous demandons,
24:21comme l'a fait Marine Le Pen,
24:22la mobilisation du gouvernement
24:23pour libérer notre compatriote.
24:24Et on pense tous à lui.
24:26Merci.
24:26Sébastien Chenu.
24:28Merci, vice-président
24:29du Rassemblement National.
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