Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • il y a 6 jours
Avec Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes

Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr

##L_INVITE_POLITIQUE-2025-06-25##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
00:07Bien, Marine Tondelier, notre invitée ce matin, présidente des écologistes, bonjour.
00:12Bonjour Monsieur Bourdin, secrétaire nationale des écologistes.
00:17Et un petit message de service, c'est peut-être notre dernière interview ensemble dans ce studio,
00:21parce que j'ai appris à vous arrêter bientôt, et je dois vous dire que j'aborde cette interview avec une certaine émotion.
00:25Je suis sûre que vous aussi, Monsieur Prondheim.
00:27Oui, mais moi aussi, ça me fait plaisir Marine Tondelier, effectivement avec vous c'est la dernière,
00:31puisque j'arrête le 4, le 4 juillet.
00:34Bien, Marine Tondelier, regardons, soyons très sérieux, là regardons la situation internationale,
00:40entre Israël et l'Iran, bon apparemment il y a une trêve fragile.
00:44Aujourd'hui, c'est le feu décrété par Donald Trump qui apparemment fonctionne ?
00:49Vous applaudissez ? Vous dites bravo Monsieur Trump ?
00:52Alors, premièrement, je me méfie de l'actualité, parce que vous voyez, hier j'étais sur une télé concurrente à Sud Radio,
00:58et quand je suis partie du siège national des Verts, on m'a dit, on change tout, il va falloir réagir au cessez-le-feu,
01:03et le temps que j'arrive à l'émission, il n'y avait plus de cessez-le-feu.
01:06Tout ça est quand même très précaire, mais dès que j'entends le mot cessez-le-feu, je me dis toujours que c'est une bonne nouvelle.
01:13La mauvaise nouvelle, par contre, c'est que, on va être assez clair, moi je ne défends ni le régime iranien,
01:18ni l'impunité du gouvernement israélien, ni l'unilatéralisme américain.
01:23Je défends une chose très simple, le droit international,
01:26et le droit international ne sort pas franchement grandit de cette affaire.
01:29Il y a bien longtemps que le droit international est foulé au pied par tout le monde.
01:33Oui, mais ça devrait nous inquiéter tous.
01:34La Russie en Ukraine, et tellement d'autres conflits dans le monde.
01:38Sauf que sur la Russie en Ukraine, il y a quand même un consensus international,
01:42quasiment, pour dire que ce n'est pas ok, il y a une mobilisation très grande pour faire cesser les choses.
01:46Là, j'ai l'impression que dans le cas du conflit israélo-palestinien, et maintenant israélo-iranien,
01:52tout le monde est complètement pris de court, les gens ne savent plus se positionner.
01:55Moi, j'ai quand même lu hier le tweet de Donald Trump, la diplomatie en 2025,
01:59c'est quand même quelque chose.
02:00Il écrit en majuscule, on ne comprend même pas la ponctuation,
02:03on dirait qu'il crie en disant, stop, je l'ai noté,
02:06« Israel do not drop these bombs. If you do this, this is a major violation,
02:12bring your pilot home now. It's Donald Trump, President of the United States »,
02:17comme si on ne s'en rappelait pas, en tout ça en majuscule.
02:20Franchement, c'est désespérant.
02:23Et là, ce matin, le nouvel épisode, c'est quand même qu'il nous dit,
02:27les Israéliens disent, c'est bon, on a détruit les installations nucléaires iraniennes,
02:31ce dont on doute, parce qu'il y a quand même un site qui avait commencé en 2007
02:34à 140 mètres de profondeur, dont même les missiles américains les plus puissants
02:37ne peuvent pas l'atteindre à cette profondeur-là.
02:39Et on sait qu'ils ont eu le temps de déménager beaucoup d'installations des centrifugeuses.
02:42Mais finalement, les renseignements américains disent,
02:45« Pas du tout, on a vérifié, ce n'est pas vrai. »
02:46Et ça sort dans le New York Times, qui est quand même un des médias sérieux.
02:49Et là, Mme Trump, il y a deux heures, dit,
02:52« Alors, je conteste les agences de renseignement américaines,
02:54moi, je dis que ce n'est pas vrai. »
02:56Donc, on ne sait même plus qui y croit dans cette affaire.
02:58Mais vous avez raison.
02:59C'est très insécurisant et très déstabilisant.
03:01Vous avez raison. Confusion générale.
03:02Finalement, vous rejoignez Emmanuel Macron qui dit,
03:05« Est-ce que le risque de dissimulation d'enrichissement d'uranium par les rangs
03:08a été renforcé par les bombardements américains et israéliens ? »
03:12C'est la question qu'il pose.
03:13Vous posez, si j'ai bien compris, la même question.
03:15Oui, alors après, Emmanuel Macron, il n'a pas réagi tout de suite, quand même,
03:19sur cette affaire.
03:20On l'a senti timoré.
03:22Moi, je pense que la France serait honorée à dire tout de suite,
03:24« On alerte sur le fait que quand on bafoue le droit international,
03:28quand un homme seul dans son bureau, c'est quand même ce qu'a fait Netanyahou,
03:31décide d'aller comme ça bombarder un peuple,
03:33ça ne peut pas exister et ça ne peut pas rester impuni.
03:37Parce que quand on commence à permettre ça et à rien dire,
03:39alors les états suivants ne peuvent être inquiétantes.
03:41Et surtout, je le dis, aller comme ça tuer des responsables politiques dans un pays,
03:46quoi qu'on pense de ce pays et de ces responsables politiques,
03:49en fait, ça déstabilise complètement les pays.
03:52Et les exemples précédents dans l'histoire géopolitique récente
03:54doivent nous inciter à beaucoup de prudence.
03:56Oui, mais alors j'ai vu une question à vous poser,
03:58parce qu'Israël possède l'arme atomique.
04:01Personne n'en parle, tout le monde est discret là-dessus.
04:03Maintenant, on commence à l'évoquer.
04:05Est-il logique qu'Israël soit le seul à posséder l'arme atomique au Moyen-Orient, selon vous ?
04:15Si on suit votre raisonnement, il faut que chaque pays du monde ait l'arme atomique.
04:20Mais c'est exactement le problème avec l'arme atomique.
04:21Et vous connaissez l'engagement des écologistes et de mon parti en particulier,
04:25depuis sa naissance, pour le désarmement nucléaire.
04:28Mais est-ce que ce n'est pas l'arme atomique, l'arme nucléaire qui assure la sécurité du monde aujourd'hui ?
04:34Je vous pose franchement la question.
04:35C'est pour ça que nous, sur le cas de l'arme atomique française aujourd'hui,
04:40dans le cadre notamment de la guerre en Russie et en Ukraine,
04:43on ne dit pas, la France, si on arrive au pouvoir des écologistes en 2027,
04:47on rend l'arme atomique, on désactive tout, on n'en a plus.
04:49Ce n'est pas ça qu'on dit.
04:50Nous, on milite au niveau international avec les maires mondiaux depuis le départ
04:53pour un désarmement, tout le monde, ensemble.
04:57Pas, je fais d'abord, puis je vois si les autres l'enlèvent.
05:00Nous ne sommes pas des naïfs, nous sommes des pacifistes,
05:02nous sommes loin d'être des naïfs.
05:04Bien.
05:05Donc, si Israël possède l'arme atomique, l'Iran doit pouvoir posséder l'arme atomique ?
05:11Nous, nous sommes pour la non-prolifération des armes atomiques.
05:14Si vous pensez que la solution, c'est que comme lui-là, il faut que lui-là,
05:17et puis comme lui-là, il faut que l'autre l'ait aussi,
05:19et que du coup, il faudrait un droit de tous les pays du monde d'avoir l'arme atomique,
05:22si vous pensez que c'est ça la solution pour qu'on soit plus en sécurité, je m'inquiète.
05:25Vous comprenez la réaction israélienne, ce bombardement ?
05:28Non, vous la condamnez ?
05:30Moi, ça fait longtemps que je ne comprends pas,
05:33parce que je pense qu'on comprend tous trop bien.
05:36Vous condamnez ?
05:36Mais bien sûr, je condamne tout ce qui ne va pas dans le droit international.
05:40Pour vous, c'est une agression israélienne sur l'Iran ?
05:42Tout ce qui ne va pas dans le sens du droit international doit être condamné,
05:46c'est aussi simple que ça, et qu'on se pose encore ces questions,
05:48on dit quand même long sur là où on en est arrivé dans la géopolitique mondiale.
05:50Imaginons que l'Algérie possède de l'arme nucléaire, que ferions-nous ?
05:54Et qu'elle nous menace ?
05:55Vous êtes dans la politique fiction, là.
05:57On va écrire un roman sur tout ce qui pourrait se passer terrible,
05:59et ça va nous prendre beaucoup de pages.
06:01Bon, Cécile Collère et Jacques Paris sont toujours détenus en Iran.
06:05Tout notre soutien à eux, à leur famille.
06:06Je suis la première chaque année à la date anniversaire,
06:09et très régulièrement à apporter de notre soutien à leurs proches.
06:12Je le rappelle à chaque fois, j'ai posé la question à l'ambassadeur d'Iran,
06:15qui était bien en peine de répondre, d'ailleurs, lundi matin,
06:18et qui nous disait qu'ils allaient être libérés.
06:21Eh bien, merci de l'avoir posé la question.
06:22Oui, mais pour l'instant, ils ne sont pas libérés.
06:25Un autre qui n'est pas libéré, c'est Boilem.
06:27Mais je ne pense pas que c'est en bombardant l'Iran qu'on va les libérer plus vite.
06:30Oui, Boilem Sansa lui aussi est en prison.
06:33Il a 80 ans.
06:34Mais c'est un énorme problème.
06:35J'ai vu 10 ans de prison requis en appel par la justice algérienne.
06:39C'est comme une condamnation à mort, si jamais c'est confirmé.
06:42Parce qu'il est très malade, ça n'est pas le seul d'ailleurs dans les prisons algériennes à être très malade.
06:47Et donc, sur Boilem Sansa, les choses sont faites.
06:49Est-ce que vous appelez à manifester pour le sauver, là ?
06:51Déjà, on appelle à sa libération immédiate des prisons algériennes,
06:55ainsi que à la libération des centaines de prisonniers d'opinion de ce pays.
07:00Mais ce n'est pas en multipliant les propos provocateurs contre l'Algérie,
07:03comme le fait notre ministre de l'Intérieur, qui manifestement n'est pas ministre de la diplomatie,
07:07qu'on sert la cause.
07:08Il faut laisser les diplomates faire leur travail.
07:10Et je peux vous dire que j'échange avec beaucoup de diplomates sur le sujet.
07:13Tous sont unanimes sur le fait que les déclarations de Bruno Retaille,
07:15on n'a absolument pas aidé.
07:17Donc, libérer Boilem Sansa, oui, on ne peut pas aujourd'hui,
07:19ni en Algérie, ni nulle part dans le monde, être en prison pour ses idées,
07:22et pour ce que l'on a dit.
07:23Voilà, ce n'est pas possible.
07:24Pourquoi vous n'organisez ?
07:25Il faudrait participer, organiser des manifestations,
07:28pour le soutenir, pour le sauver, je ne sais pas.
07:30Il n'y a pas de problème, M. Boudin, nous organisons des manifestations
07:32à peu près tous les jours dans ce pays, sur plein de sujets.
07:34On pourrait marcher quatre fois par jour.
07:37Les sujets d'indignation, de manifestation, malheureusement, ne manquent pas.
07:41Voilà, être à votre micro aujourd'hui,
07:43et prendre une position forte sur le sujet,
07:45parfois, sert autant qu'une manifestation,
07:47mais ça ne m'empêche pas de continuer à manifester,
07:49aussi souvent qu'on me demande de le faire.
07:50Alors, sur les retraites, justement.
07:53Ah !
07:53Parlons des retraites.
07:55Pas de la vôtre !
07:56Alors, attendez, non, pas de la mienne.
07:58Les retraites.
07:59Le conclave, bon, est terminé,
08:01mais pas tout à fait terminé.
08:03Et ce matin, j'étais avec le représentant de la CPME
08:07qui me disait qu'il y a un texte sur la table
08:09et qu'il était possible, peut-être,
08:11peut-être, mais encore une petite chance
08:13pour qu'un accord soit trouvé entre syndicat et patronat.
08:17Bien.
08:19Déjà, les socialistes, eux,
08:20on dit, on dépose une motion de censure.
08:23Vous aussi, d'ailleurs.
08:24Oui.
08:25Vous déposez une motion de censure.
08:26On dépose une motion...
08:27Non, non.
08:28Vous vous joignez aux socialistes, non ?
08:29Non, on dépose une motion de censure
08:30parce que les insoumis ont dit, on dépose une motion de censure.
08:33Oui.
08:33Ils ont raison de vouloir déposer une motion de censure,
08:35sauf qu'ils en ont déposé tellement.
08:36Vous savez, il y a une limite par parlementaire
08:38de motion de censure qu'on peut signer
08:39et il faut un certain nombre de parlementaires.
08:40Donc, ils n'ont pas assez tout seuls.
08:42Les socialistes ont dit, on en dépose une autre.
08:44Et donc, nous, le groupe écologiste à l'Assemblée
08:46avec le groupe communiste et ultramarins
08:48ont décidé d'en proposer une commune
08:51qui permettrait aux quatre groupes de signer la même
08:53parce qu'on en a marre de se donner en spectacle
08:55et que si tous nos fronts populaires
08:56pouvaient signer la même motion de censure
08:58et donc la voter ensemble,
09:00ce serait peut-être mieux que 12 qui votent celle-ci,
09:0124 qui votent celle-là.
09:02Est-ce que ça va être le cas ?
09:03Il y aura une seule motion de censure commune ?
09:05Le groupe écologiste s'y emploie
09:06et je trouve qu'ils ont raison
09:07de mettre un peu d'énergie à cet endroit-là.
09:09Non, mais pourquoi déposer une motion de censure ?
09:12C'est quoi ? C'est pour exister ?
09:13C'est quoi ?
09:14C'est pour...
09:15C'est pas notre genre, monsieur Goudin.
09:16Vous nous prêtez de mauvaise intention.
09:19Marine Tandelier,
09:20laissez les partenaires sociaux
09:22encore discuter
09:23et vous verrez après.
09:25Mais pourquoi ?
09:26C'est pour marquer le coup ?
09:27C'est pour exister ?
09:28C'est pourquoi ?
09:29Je pense qu'on n'existe pas forcément
09:31avec des motions de censure
09:32et...
09:33Enfin, on a d'autres manières d'exister dans ce pays.
09:35C'est pour chasser, François Bayrou ?
09:36Nous avons dit dès le départ
09:38que la présence de Bruno Retailleau,
09:40déjà, dans ce gouvernement,
09:41au ministre de l'Intérieur,
09:42au poste de l'Intérieur,
09:44était une raison de censure à lui tout seul.
09:45Vous ne l'aimez pas ?
09:46Ça, ça a commencé comme ça.
09:47Bon, il est à ce poste.
09:49Toutes les semaines,
09:50je dirais même récemment tous les jours,
09:51nous avons eu de nouvelles raisons
09:53à commencer par le discours
09:54de politique générale de François Bayrou
09:56qui était inadmissible à bien des égards
09:58et notamment sur l'écologie
09:59en lâchant en pâture,
10:00en livrant en pâture
10:01des fonctionnaires de ce pays,
10:03la police de l'environnement.
10:04Vous imaginez s'il faisait ça
10:05avec les policiers pas de l'environnement ?
10:06On voit bien que quand c'est l'environnement,
10:07tout le monde s'en fout.
10:08Mais c'est quand même un sujet de dire
10:09alors eux, oui, je ne le soutiens plus.
10:11Voilà, je suis Premier ministre.
10:12C'était Trumpiste.
10:13Et puis tous les jours,
10:14toutes les semaines, ça a continué.
10:15Sur les retraites,
10:16nous n'avons jamais été naïfs.
10:18Nous avons dit depuis le départ
10:19que ce conclave ne mènerait à rien.
10:21Alors là, non seulement
10:22il n'y a pas eu de fumée blanche,
10:23mais le conclave lui-même
10:24est parti en fumée.
10:25Il y a des...
10:25Je ne sais pas si c'est des arrêts de jeu
10:27ou des tirs au but
10:28là en ce moment
10:28où il essaye de rattraper
10:29entre les gens un par un dans son bureau.
10:31C'est bien, tirs au but.
10:31Si ça marche, tant mieux.
10:33Si ça marche, tant mieux.
10:34Mais permettez-moi d'en douter.
10:36Ce qui m'a beaucoup troublée hier,
10:37parce que je me suis,
10:38comme tout le monde,
10:39j'étais déjà réveillée,
10:40mais je me suis forcée
10:41à écouter M. Bayrou à 7h du matin
10:43et faire lever la France entière.
10:45Je ne sais pas si tout le monde s'est levé,
10:46mais à 7h pour dire rien,
10:47c'est quand même compliqué.
10:48Et la France qui travaille
10:49est levée à 7h.
10:50Moi, j'étais levée à 5h.
10:51Vous inquiétez pas.
10:52Et ce matin, pour cette matinée,
10:53à la 4h, de mieux en mieux.
10:54Mais quand il dit...
10:56Alors déjà, j'ai quand même
10:57une bonne nouvelle,
10:58c'est que tout le monde
10:59était d'accord sur l'âge.
11:01C'est complètement manipulatoire.
11:03Les syndicats qui défendent
11:04les droits des salariés,
11:05s'ils ont dit que peut-être
11:06ils pourraient tolérer
11:07la mesure d'âge,
11:08c'était en échange
11:10de mesures très importantes
11:12sur la pénibilité.
11:13Parce qu'il y a 4 millions de travailleurs.
11:14Il y a 4 millions de travailleurs,
11:16les carreleurs,
11:17je ne vais pas faire tout le métier,
11:18mais dont la vie pourrait changer
11:19parce qu'on reconnaîtrait enfin
11:20de la pénibilité de leur métier.
11:22Mais là, il n'y a ni l'un ni l'autre.
11:24Donc ils ne prétendent pas
11:25que tout le monde est d'accord sur l'âge.
11:26C'est faux, tout le monde le sait.
11:27Même l'Assemblée nationale
11:28a voté le 5 juin encore
11:29qu'on refusait cette mesure
11:31et a fait une résolution
11:32pour demander de revenir
11:34sur cette mesure d'âge.
11:34Vous demandez le départ
11:35de François Bayrou,
11:36oui, mais pour faire quoi derrière ?
11:39Ah bah ça, c'est le problème
11:40d'Emmanuel Macron, excusez-moi.
11:41Nous avions une solution proposée
11:43après les législatives du 7 juillet.
11:45Il a fait tout bon gaulois réfractaire
11:47qu'il ait de l'oppression
11:49tout l'été
11:49parce qu'il voulait protéger le système,
11:52sa politique
11:52et celles et ceux
11:53que sa politique protègent,
11:54c'est-à-dire pas moi, pas vous
11:56et pas ceux qui nous écoutent.
11:57Et donc, il a voulu à chaque fois
11:59vraiment que son empire perdure.
12:00Donc il a tout fait
12:01pour qu'il n'y ait pas d'alternance
12:02alors qu'une grande majorité
12:03des Français de ce pays,
12:05pas juste ceux qui ont voté pour nous d'ailleurs,
12:06il y en a qui n'ont pas voté pour nous
12:08et il y en a qui n'ont pas voté du tout.
12:1070% des Français
12:11voulaient un changement de cap politique.
12:12Vous avez l'impression
12:12qu'il a changé le cap ?
12:13Moi j'ai l'impression que c'est durci.
12:14Mais Marine Tondelier,
12:15un an après,
12:16votre solution,
12:17elle tombe un peu à l'eau
12:18parce que vous avez une réunion
12:20le 2 juillet,
12:21un rassemblement à gauche
12:22pour discuter d'une candidature commune
12:24de la gauche à l'élection présidentielle.
12:26Ah mais mais léangez pas tout,
12:26c'est pas pareil.
12:28C'est bien l'objectif.
12:28Comment c'est pas pareil ?
12:29C'est pas pareil.
12:30Vous rigolez ou quoi ?
12:31LFI ne viendra pas ?
12:33LFI ne viendra pas ?
12:34Ça me fait pas rire non plus.
12:35Bah oui mais bon.
12:36Non mais il y a deux choses.
12:37Le Parti communiste,
12:39on sait même pas
12:39si le Parti communiste viendra.
12:41J'ai rendez-vous au téléphone
12:42avec Fabien Roussel
12:43dans les heures qui viennent.
12:44Non mais sachez-le.
12:45Glucksmann viendra ou pas ?
12:47Mais vous voulez tout savoir,
12:48on n'est pas dans une mission
12:48de télé-réalité, vous verrez.
12:49Non mais c'est pas...
12:50Oui je veux tout savoir
12:52parce que les Français
12:52veulent savoir Marine Tondelier.
12:54Si Emmanuel Macron
12:55décidait de nommer
12:57un ou une première ministre
12:58de gauche ou écologiste,
13:00il va de soi.
13:01que nous nous mettrions
13:02tous autour de la table
13:03pour trouver une solution
13:04et que celles et ceux
13:04qui ne viendraient pas à la table
13:05seraient jugés sévèrement.
13:07Ce qu'on ne peut pas dire
13:08non mais moi je ne suis pas
13:09exactement d'accord avec lui
13:10donc du coup
13:11on n'y va pas du tout.
13:12Ça serait incompréhensible.
13:13Ça c'est le premier truc.
13:14Si ça arrive,
13:15je fais confiance
13:16à l'intelligence collective
13:17même s'il voudra aller
13:18la chercher loin
13:18et ramer un petit peu,
13:20on y arrivera.
13:21Je vais vous dire
13:21quand je vois ce qui se passe
13:22dans la majorité présidentielle,
13:24il n'y a pas de leçon
13:24de crédibilité
13:25ou de cohésion à donner.
13:26Aucune.
13:27Ça c'est pour
13:27s'il y a un changement
13:28de gouvernement.
13:29Pour ce qui est de 2027,
13:31moi,
13:32les choses sont très très claires
13:34et d'ailleurs
13:34ça a été voté
13:34ultra majoritairement
13:35par notre mouvement
13:36au dernier congrès.
13:37Nous voulons l'union
13:38la plus large possible.
13:39Pourquoi ?
13:40Parce qu'il y a un an
13:41au moment du nouveau
13:42Front populaire,
13:43on a été capable
13:43d'un seul homme,
13:45d'une seule femme,
13:46nous et nos électeurs,
13:47nos sympathisants,
13:48de nous mobiliser
13:48parce qu'on pensait
13:49que l'extrême droite
13:50pouvait arriver à Matignon.
13:52Expliquez-moi pourquoi
13:53un an plus tard
13:53on n'en serait pas capable
13:54parce que l'extrême droite
13:56est capable d'arriver
13:57à l'Elysée.
13:58Ce serait incompréhensible.
13:59Vous n'en êtes pas capable
14:00aujourd'hui.
14:02Je pense que
14:02certains n'ont pas envie.
14:05Je ne pense pas
14:06que les gens
14:06n'en soient pas capables.
14:07Ils l'ont déjà dit d'ailleurs.
14:08Je ne pense pas
14:09qu'ils en soient capables.
14:10Je pense que
14:10vous savez,
14:11l'antifascisme,
14:12j'entends tout le monde
14:13en parler à gauche,
14:13ça a l'air évident
14:14pour tout le monde,
14:15ce n'est pas de la rhétorique.
14:16C'est des actes.
14:17Il faut être cohérent.
14:18Si on dit
14:19je pense que l'extrême droite
14:20est un énorme sujet
14:20pour le monde,
14:21de l'Europe
14:21et pour la France,
14:22la suite logique c'est
14:24et du coup,
14:25je vais adopter
14:26la seule stratégie possible
14:27pour les battre en France.
14:28Est-ce que ça veut dire
14:30tout concéder,
14:31etc. ?
14:31Non,
14:32il y a des discussions
14:32qui seront peut-être dures.
14:33Mais menons-les.
14:34Gouverner c'est dur.
14:35Mais par contre,
14:36je le dis,
14:37ce serait incompréhensible
14:38et juger très durement
14:39que les gens,
14:40au nom du bal des égaux
14:41ou de je ne sais pas quoi,
14:42disent
14:42non,
14:42mais moi je reste tout seul,
14:43moi je reste tout seul
14:44et puis
14:44qu'il y a un truc
14:45au milieu
14:46que nous on va construire
14:46de toute manière
14:47et j'appelle
14:48tout le monde
14:49et spécifiquement
14:50de la France publique
14:50et de la France publique
14:51à venir.
14:52Glucksmann,
14:53Raphaël Glucksmann,
14:54je lis ce qu'il a écrit,
14:56je lis ce qu'il a écrit,
14:58pardon,
14:58je vous dis
14:59ce qu'il a dit,
15:01nous ne ferons pas
15:02d'offre politique commune,
15:04d'accord de gouvernement
15:05ou de campagne présidentielle
15:06avec LFI.
15:07Bon,
15:07déjà,
15:08là c'est clair.
15:09Il devrait être content
15:09que Jean-Luc Mélenchon
15:10ne vienne pas alors,
15:11donc il n'a plus d'excuses.
15:12Jean-Luc Mélenchon
15:13a dit qu'il ne viendrait pas
15:13Est-ce que d'abord
15:14vous dites la même chose
15:15que Glucksmann ?
15:16Non.
15:17Non,
15:17parce que moi,
15:18je ne vais pas...
15:18Vous êtes prête
15:19à la présidentielle
15:21à vous allier
15:23avec LFI.
15:24Je ne vais pas vous faire
15:24une thèse aujourd'hui
15:25sur ce que je pense
15:26ou pas de Jean-Luc Mélenchon,
15:26je pense que tout le monde
15:27l'a bien compris.
15:28Ah non,
15:29non,
15:29non,
15:29mais je pense qu'on ne peut pas
15:30réduire...
15:30Qu'est-ce que vous pensez de lui ?
15:32Moi,
15:32j'ai été très fâchée
15:33contre lui
15:34à de multiples reprises
15:34et d'ailleurs,
15:35à chaque fois que je l'ai émis
15:36à votre antenne ou à une autre,
15:37ça m'a valu une volée de bois vert
15:38et je m'en fiche.
15:39Quand les gens déconnent,
15:41quand on n'est pas d'accord,
15:41on a quand même le droit
15:42de se le dire dans ce pays.
15:43On ne met pas la poussière
15:44sous le tapis,
15:44après on n'a pas besoin
15:46de passer ses journées
15:46à réserver...
15:47Qu'est-ce que vous lui reprochez ?
15:48On n'a pas besoin
15:48de passer ses journées
15:49à réserver ses pires attaques
15:51aux gens de son camp,
15:53j'en vois autour de moi
15:54qu'ils sont plus occupés
15:55à tacler la gauche tous les jours
15:56qu'à aller s'occuper
15:57de l'extrême droite
15:57et ça,
15:58j'ai aussi un problème avec.
15:59Donc voyez-vous,
15:59je dose mon effort.
16:00Ça veut dire que Jean-Luc Mélenchon
16:01n'attaque pas l'extrême droite ?
16:03C'est un allié objectif ?
16:05Je ne parle pas que de lui.
16:07Vous faites une obsession sur lui.
16:08Il y a des gens à gauche
16:08qui passent plus de temps
16:09à taper sur d'autres gens à gauche
16:10que à taper sur l'extrême droite.
16:12Ce n'est pas mon cas.
16:13Ça ne m'empêche pas
16:13d'être heurté,
16:14choqué,
16:15triste et désespéré
16:16parfois par certaines choses
16:17que j'entends.
16:18Ensuite,
16:19la France insoumise,
16:19il y a quand même 22%
16:20de personnes qui ont voté
16:21pour elle au dernier présidentiel.
16:23Et ces personnes-là,
16:24peut-être parfois aussi
16:25sont choquées,
16:25heurtées,
16:26déçues.
16:26Ça se voit dans les sondages d'opinion.
16:28Et donc,
16:29quand j'entends,
16:30par exemple,
16:30certains dire
16:31les électeurs IFI,
16:31les électeurs IFI,
16:33par exemple,
16:33ils ont été au rendez-vous
16:34du Fonds républicain
16:35en juillet dernier,
16:36bien plus que ceux
16:37du centre ou de la droite.
16:39Ça dépend des endroits.
16:40Oui,
16:40mais l'effort a été fait.
16:43Et moi,
16:43je me rappelle de ça.
16:44À un moment,
16:44vous savez,
16:44dans les moments basculants
16:45de l'histoire,
16:46il y a des choses qui comptent
16:46et d'autres qui comptent un peu moins.
16:47Et ça, ça compte.
16:48Donc, moi,
16:49je ne suis pas d'accord
16:51avec Jean-Luc Mélenchon
16:52sur beaucoup de choses.
16:53Mais, je le dis,
16:54le combat qu'on a mené
16:55pour empêcher
16:57l'arrivée de l'extrême droite
16:57au pouvoir
16:58doit dépasser tout.
17:00Donc, vous êtes prête ?
17:00Ça veut dire d'être très ferme
17:01sur les valeurs,
17:03ça veut dire d'être très exigeant
17:03envers nous-mêmes
17:04et d'arrêter les provocations inutiles.
17:06On n'a pas le temps
17:06et pas d'énergie à perdre avec ça
17:07et se mettre au travail.
17:08C'est-à-dire que vous êtes prête
17:08à une candidature commune
17:10à la présidentielle
17:11avec l'EFI ?
17:12Je pense que le 2 juillet,
17:14il devrait venir à la réunion.
17:16Moi, si je devais voter
17:21pas au deuxième tour.
17:22Et moi, ma priorité,
17:23c'est de battre l'extrême droite
17:24au deuxième tour
17:25parce qu'on veut gagner vraiment
17:27et mettre en place nos politiques.
17:28Je répète ma question.
17:29Vous êtes prête
17:30à passer un accord électoral
17:34à la présidentielle
17:35avec l'EFI ?
17:35Je l'ai fait au législatif
17:36il y a un an.
17:37Alors que maintenant
17:38le danger est plus grand,
17:39je ne devrais plus le faire.
17:40Non, mais je vous pose la question.
17:41Ne vous justifiez pas.
17:43Dites-moi si c'est oui ou non.
17:44Je vais être très claire.
17:45Je souhaite, oui,
17:46je l'ai déjà dit plusieurs fois
17:47que la France Insoumise
17:48soit présente,
17:50qu'ils soient invités
17:50à la réunion du 2 juillet.
17:52Je souhaite qu'ils s'inscrivent
17:53dans ce cadre commun.
17:54Je ne voterai pas,
17:55pour ma part,
17:56pour une candidature insoumise
17:57pour qu'elle soit
17:57notre représentante.
17:59Parce que je pense
18:00qu'elle peut arriver
18:01au deuxième tour
18:02mais qu'elle ne peut pas le gagner.
18:03Les sondages le montrent
18:03très très clairement
18:04quand Jean-Luc dit
18:04qu'il y aura une magie
18:05du deuxième tour.
18:06Ce n'est pas David Copperfield
18:07la présidentielle.
18:08Donc ça ne marchera pas.
18:09On voit que c'est la pire candidature
18:10possible pour le deuxième tour.
18:11Et donc je ne souhaite pas
18:12que ce soit eux.
18:13Mais peut-être que le destin
18:15en sidera autrement.
18:16Mais je pense qu'ils ont tort
18:17par principe de refuser ça
18:18parce que leurs électeurs
18:19sont très unitaires
18:20et ne comprennent pas.
18:21Voilà.
18:21Pour résumer votre position,
18:23primaire
18:24et ensuite le candidat soutient
18:26au candidat
18:27qui sortira de la primaire.
18:28Ou la candidate.
18:29Oui, pardon.
18:30Le candidat...
18:30Vous avez Clémentine Autain
18:31à votre antenne
18:32qui a dit qu'elle était
18:32la candidate.
18:33Si vous dites que
18:33elle croit que vous parlez
18:34pas d'elle.
18:34Je sais, je sais, je sais.
18:36Mais bon.
18:37Donc alliance électorale
18:38avec LFI.
18:39On est bien d'accord.
18:40Alliance électorale
18:40et surtout sur un programme
18:42Travailler Ensemble
18:43qui, sur certains sujets
18:45qui leur sont parfois
18:47et à juste titre reprochés,
18:48sera extrêmement clair,
18:50ferme et précis.
18:51Dites-moi,
18:51et à Paris,
18:52au municipal,
18:53il y aura alliance ?
18:54Alors, à Paris,
18:55j'étais au meeting
18:56de lancement
18:56de David Béliard.
18:58Pas spécifiquement.
18:59J'étais au meeting
19:00de David Béliard
19:00lundi soir.
19:01La ligne de David Béliard
19:02est à Paris
19:04exactement la même
19:04que moi au niveau national.
19:06Il dit
19:06ne croyez pas
19:07que nous sommes à Paris
19:08dans une ville protégée
19:09à gauche pour toujours.
19:10C'est faux.
19:10La droite punitive,
19:12parce que oui,
19:12Rachida Dati,
19:13les punitives
19:13est en embuscade
19:14et donc ils prennent
19:15l'union la plus large possible
19:17et ils se désespèrent
19:18du fait que certains
19:18ne soient pas capables
19:19de se mettre
19:19autour d'une même table
19:20pour discuter.
19:21Alors, peut-être
19:21que les tempéraments
19:22et les personnalités
19:23des uns ou des autres
19:24rendent plus difficile
19:25la discussion
19:26mais je pense que
19:27ce qui nous attend
19:28et ce qu'attendent
19:28de nous les Parisiens
19:29est plus grand.
19:30Vous avez aussi un homme
19:31qui commence à faire parler
19:34de lui,
19:35Dominique de Villepin.
19:36Ah, Dominique de Villepin.
19:37Ben oui,
19:38homme de gauche.
19:39Alors, homme de gauche
19:40jusqu'à ce qu'il nous parle
19:41de la retraite
19:42et de l'économie quand même.
19:43Précisons.
19:45Non, je dis ça comme ça.
19:46Je dis homme de gauche.
19:46Vous savez ce que je pense
19:47Dominique de Villepin ?
19:48Allez-y, dites-moi.
19:48Je l'ai rencontré
19:49et on a échangé
19:50avec beaucoup d'intérêt
19:51parce que j'ai vu
19:52à quel point il avait
19:52pris des risques
19:54en disant des choses
19:55qui sont courageuses
19:56mais qui ne devraient pas
19:57être courageuses,
19:57qui devraient être logiques
19:58genre le respect
19:58du droit international
19:59et donc ça m'intéressait
20:00de discuter avec lui.
20:01Et je lui ai dit
20:02j'ai la sensation
20:02que vous,
20:03vous êtes exactement
20:04au même endroit
20:04que quand j'étais petite
20:05et que je vous entendais
20:06sur la guerre en Irak
20:08tenir des propos
20:08extrêmement courageux
20:09qui ont singularisé
20:10la France
20:10sur la scène internationale
20:11et qui ont vraiment
20:12été un moment de révélation
20:13sur la décision
20:14de Jacques Chirac.
20:15Un moment de révélation
20:16et de fierté.
20:17Et donc,
20:18vous dites aujourd'hui
20:18la même chose
20:19et vous vous faites accuser
20:20d'islamo-gauchisme
20:21je ne sais pas quoi.
20:22Et donc je dis
20:22c'est quand même la preuve
20:23que tout a glissé,
20:24que tout a vrillé
20:25parce que vous,
20:25vous êtes au même endroit.
20:27Mais comme il y a des gens
20:28de gauche qui sont arrivés
20:29à droite,
20:29il y a des gens de droite
20:30qui sont arrivés quand même
20:31très très très à droite
20:32voire à l'extrême droite.
20:33On a quand même
20:33le président du parti
20:34Les Républicains
20:35qui a rejoint
20:35l'extrême droite
20:37dans la législative.
20:38Et donc vous,
20:38vous n'avez pas bougé
20:39d'un iota
20:39mais vous êtes considéré
20:42comme à gauche.
20:42C'est quand même intéressant.
20:44Mais non,
20:45ces propositions économiques
20:46et sociales
20:47ne sont pas de gauche.
20:48J'ai vu qu'ils commençaient
20:49à parler un peu d'environnement.
20:50Je m'en félicite
20:51en disant d'ailleurs,
20:52ça m'a fait rire,
20:53les insoumis,
20:54les socialistes
20:54qui ne nous donnent pas
20:54des leçons d'écologie.
20:55Moi j'ai vu certains votes
20:56quand même dans les dernières semaines
20:58qui m'ont fait énormément tiquer
20:59sur la 69,
21:01sur les ZFE.
21:02Enfin franchement,
21:03je vous le dis,
21:03il y a quelques années,
21:04au même micro,
21:05vous m'auriez dit
21:06mais madame Tondelier,
21:07il n'y a pas besoin
21:07de parti écologiste.
21:08Tout le monde est écologiste
21:09ma bonne dame.
21:10Vous m'auriez dit ça.
21:10Je vous aurais dit
21:11oui, oui, bon on verra.
21:12Bon ben là, on a vu
21:13qu'on pouvait un moment
21:14pour défendre l'écologie
21:15compter à peu près
21:15que sur un seul parti
21:16les écologistes.
21:17Alors un dernier mot,
21:19je suis désolé de revenir
21:20à Jean-Luc Mélenchon
21:21mais comme il fait
21:21l'actualité sans cesse.
21:22Mais non,
21:23c'est pas que ça me fait plaisir.
21:24Qu'est-ce que vous voulez
21:24que je vous dise moi ?
21:25Vous allez me parler
21:25de la francophonie.
21:26Ben oui,
21:27il veut rebaptiser
21:28la langue française
21:29en langue créole.
21:30Je ne sais pas très bien.
21:31Enfin j'ai compris le fond
21:32mais en même temps,
21:33je ne comprends pas bien
21:34sa conclusion.
21:35Vous comprenez ?
21:35Il dit,
21:36si mes souvenirs sont bons,
21:37qu'il y a 27 pays.
21:38Oui.
21:39Moi je ne suis pas son avocate
21:40et je ne suis pas sa porte-parole.
21:41Non mais d'accord.
21:42Mais c'est vrai
21:42qu'il y a 27 pays
21:42qui parlent le français
21:43dans le monde
21:44et que dire
21:45c'est la langue française
21:46hors de la France.
21:47Ça peut paraître
21:48s'accaparer cette langue-là
21:50et puis l'héritage,
21:51pourquoi le français
21:53autant parler dans le monde
21:54c'est aussi un héritage
21:55de la colonisation
21:56et donc on ne peut pas faire
21:58comme si c'était juste
21:59une fierté
21:59et que c'était cool.
22:00Il y a quand même
22:00des choses derrière.
22:01Donc je pense que
22:02il y a ces messages-là derrière
22:03qui sont des questions
22:04qui existent.
22:06Alors peut-être
22:06qu'au moment de la guerre
22:07en Iran et tout
22:08on peut se dire
22:08est-ce que c'est le moment
22:09mais je ne pense pas
22:09qu'il fasse ça
22:10pour lancer une polémique.
22:11Il a invité un colloque
22:11qui est organisé
22:13depuis bien longtemps.
22:14Il donne son avis.
22:15Il en a encore le droit
22:16et donc Mélenchon
22:17je ne suis pas toujours
22:18d'accord avec lui
22:18mais je ne pense pas
22:19que ce qu'il a dit hier
22:20mérite la polémique de l'année.
22:21Bien, merci beaucoup
22:22Marine Dandelier.
22:23Merci d'être venue nous voir
22:25et merci encore.
22:26Et bel été à tous vos éditeurs.
22:27Merci beaucoup, merci.
22:28Buvez, hydratez-vous
22:29il va faire chaud aujourd'hui.
22:30Il est 8h56.

Recommandations