Conakry : revenu fraîchement de la Mecque, l’avocat maître Mohamed TRAORÉ enlevé à son domicile à Sonfonia la veille de son sacrifice ( Suivez le film de la scène avec son épouse sur Guineesouverain.com ) Contacts Guineesouverain.com / 00224 628 86 22 08 ou au 00224 622 32 82 84
00:00On a entendu beaucoup de bruit, toquant la porte, donc tout de suite moi je me suis réveillée en disant c'est qui.
00:08Puis on vient vers la porte, on regarde, on voit que c'est des personnes qu'on ne connaissait pas.
00:13Et là on a compris que c'était des bandits ou en tout cas c'était des personnes infiltrées et donc du coup on est rentré encore dans la chambre.
00:20Quelque temps après ils ont forcé la situation pour ouvrir la porte et ils n'ont pas pu.
00:24Ils ont essayé d'entraver un tout petit peu la porte, ils ont ouvert un peu la porte et puis ils sont rentrés par la porte.
00:31Il y a une seule personne qui est rentrée et puis elle est allée par derrière pour les autres.
00:35Ils rentrent, tout de suite ils me commencent à demander, il y a un monsieur qu'il te.
00:39Ils ont beaucoup insisté sur le monsieur qu'il te.
00:41On a dit qu'il n'y a pas un monsieur qu'il te. C'est seulement une famille traurique là.
00:46Après ils ont regardé dans leur téléphone, il y avait une photo.
00:50Ils ont montré la photo.
00:51Maître a voulu regarder la photo.
00:53Maître ne voyait pas bien maintenant parce qu'il était un peu troublé.
00:56Et puis il a demandé ses lunettes, ils ont dit non, qu'on ne lui donnait pas les lunettes.
01:00Et puis ils ont regardé, il y avait une autre photo à côté.
01:04Ils ont comparé les deux photos, ils ont dit non, c'est lui, c'est lui, on veut l'amener, c'est lui.
01:08Donc suivez-nous.
01:09Mais avant, lorsqu'il a insisté, surtout sur le nommer monsieur qu'il te, ils ont dit que si on ne sortait pas le monsieur qu'il te, qu'il allait tirer sur quelqu'un d'un homme.
01:18Mais après ils ont constaté, il y en a, ils ont fait, comment on appelle le truc, les deux photos.
01:23Ils ont comparé les deux photos, ils ont vu que c'était lui, mais ils ont dit non, c'est lui.
01:27Et puis ils ont pu mettre au revoir, ils l'ont sorti.
01:29Est-ce que vous avez réussi à identifier ce que c'était, ils portaient des pneus militaires ?
01:35Non, non, non.
01:36Ils ont caboulé.
01:38Des hommes caboulés, mais ils n'ont pas fait du mal à quelqu'un, c'est vrai.
01:43Est-ce que ces derniers temps, maître vous a signifié peut-être qu'il se sentait menacé, ou il recevait des menaces, ou il était suivi ?
01:51Il ne me l'a pas dit, il ne me l'a pas dit.
01:55Il ne me l'a jamais dit.
01:56Alors aujourd'hui, comment est-ce que vous vous sentez ?
01:59Je me sens très mal, très très mal, parce que c'est mon niveau de perdre mes enfants, donc je me sens vraiment très mal, très mal, très mal.
02:11Surtout de la manière avec laquelle on nous est arrivés, c'est vraiment très choquant.
02:18Et sachant qu'on n'est pas dans un autre pays, on est ce soir, c'est vraiment ça fait mal.
02:23Alors qu'est-ce qu'il faut faire maintenant ? Est-ce qu'une plainte est prévue du PJ ou qu'est-ce que vous êtes en train de faire maintenant ?
02:31Moi, tout ce que j'ai pu faire, en instant, dès qu'ils sont partis, j'ai essayé d'appeler les avocats, certains avocats, dont j'avais les numéros, je les ai appelés, et ce sont eux qui sont en train de faire le travail.
02:42Ils ont informé quand même tout le barreau, la nuit la même, ils ont informé, ils ont mis sur leur plateforme, ils ont essayé, beaucoup de gens m'ont appelé, donc ils sont en train de faire le mieux.
02:51La famille est traumatisée, d'accord ?
02:54Oui, la famille est traumatisée, parce que tous mes enfants se sont réveillés, même la petite, celle qui a 9 ans, elle était réveillée, tout le monde, parce qu'ils faisaient un grand bébé, parce qu'ils demandaient à un certain kit avec un grand bébé, donc ça ne pouvait pas rester comme ça, ça nous a tous réveillés.
03:09On sait qu'ils reviennent de la mer, qu'est-ce que le sacrifice a aidé ?
03:13Non, le sacrifice n'a pas aidé, normalement le sacrifice est demain, on était sur le point de préparer le sacrifice.
