Yattaya-Fossidet: des habitants du quartier toujours en colère

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Yattaya-Fossidet: des habitants du quartier toujours en colère contre la vente de leur maison des jeunes.  Vous êtes témoin d'un fait ou vous avez un événement à couvrir,  contactez-nous au 00224 628 86 22 08 ou au 224 622 32 82 84!

Transcript

00:00Le terrain là n'a jamais été vendu.

00:02Bien sûr je viens d'arriver, mais je me suis aussi référé des anciens.

00:06Le terrain n'a jamais été vendu.

00:08Nous, en tant qu'autorité locale, nous ne voulons pas de la violence.

00:13On se réserve toujours.

00:15Depuis le premier jour, quand moi ils m'ont appelé à 5h du matin,

00:21quand je suis venu, j'ai trouvé une pick-up de la gendarmerie

00:24et un groupe de jeunes qui étaient là à démolir l'autre maison des jeunes.

00:28Du coup, je me suis référé directement, je suis parti voir les gendarmes.

00:32J'ai demandé aux gendarmes, est-ce que vous avez une réquisition pour ça ?

00:36Les gendarmes m'ont dit carrément d'aller voir leur chef, colonel Tala,

00:40escadone mobile numéro 15 à Kobaya.

00:42Je me suis déplacé, je suis parti voir le colonel.

00:44Le colonel m'a dit carrément qu'il y a une réquisition.

00:47Mais je l'ai dit directement, j'ai dit, mon colonel,

00:50s'il y a une réquisition, est-ce qu'ils ont passé par le quartier pour une signature ?

00:55Ils m'ont dit non, le chef du quartier est au courant.

00:57Oh, moi j'ai appelé mon chef, mon chef lui a dit carrément,

01:00il n'a rien signé pour la démolition d'ici.

01:03Donc du coup, je suis revenu, il y a un usier qui était arrêté.

01:06Lui aussi, il m'a remis les papiers, soit disant que la dame a gagné le procès.

01:11J'ai lu le papier, j'ai vu la grosse du jugement 405, le numéro 405.

01:17Je me suis dit directement, l'affaire là, ce n'est pas clair.

01:22Parce que quand j'ai lu, j'ai vu qu'il n'y avait même pas le nom de Yataya Foside.

01:26Il n'y avait que Kobaya.

01:27Je me suis dit, est-ce qu'un usier peut travailler comme ça ?

01:29Monter un dossier, même le nom de notre président du quartier,

01:33ils ont mis là-bas, Mohamed Mangata, le président de la délégation.

01:38Et pourtant, Mohamed Mangata n'est pas le président de la délégation spéciale.

01:41Il est simple chef du quartier, il est président du conseil du quartier.

01:45Donc, ils ont monté le dossier pour venir démolir notre maison de gêne.

01:49Vous avez parlé d'une dame, de ce pays qui s'adultit.

01:52Yaline Traoré, c'est elle qui se réclame ici comme la propriétaire du terrain.

01:57Qui a démoli maintenant ?

01:58Yaline Traoré, parce que sur le papier du dossier, c'est Yaline Traoré qui a écrit.

02:04La personne qui réside dans votre quartier ?

02:06La personne qui réside dans notre quartier, quand ils ont fait la démolition,

02:09le lendemain, il a directement envoyé les travailleurs.

02:13C'est entre-temps, moi, la presse Évasion m'a appelé qu'ils veulent faire une interview.

02:17Je suis venu, j'ai fait l'interview.

02:19Maintenant, en bougeant, j'ai vu les jeunes venir.

02:22Ils ont saccagé et tout.

02:24Les ouvriers se sont retirés.

02:25Maintenant, le lendemain, le monsieur en question s'est déplacé, partir au bureau.

02:29Il dit que lui, il a fait un marché avec Yaline Traoré.

02:33J'ai dit, le terrain c'est pour Yaline Traoré ou bien M. Mori ?

02:37Parce que lui, il nous dit qu'il est un auteur.

02:40Il est très connu en Guinée aussi.

02:42On lui a demandé, le terrain c'est pour Yaline Traoré ou bien M. Mori ?

02:45M. Mori nous a dit carrément, ils sont en train de faire le marché,

02:50mais ils attendaient que la démolition se passe d'abord pour verser le reste de l'argent.

02:56Maintenant, lui-même, il nous a dit carrément, en tant que jeunes, on n'a qu'à se concerter.

03:01On est parti voir les personnes de bonne volonté dans le quartier.

03:05Eux aussi, ils nous ont donné conseil.

03:07Comme c'est qu'on avait proposé pour Yaline Traoré, pour ne pas qu'il y ait la pagaille ici.

03:11Sinon, quand on vérifie très bien, le terrain là n'a jamais été vendu.

03:16Bien sûr, je viens d'arriver, mais je me suis aussi référé des anciens.

03:19Le terrain n'a jamais été vendu.

03:20Surtout le coutumier a parlé.

03:22Oui, surtout le coutumier lui aussi, il a fini de parler.

03:25Donc du coup, le monsieur s'est retourné.

03:28On lui a donné deux jours.

03:29Le mardi, on s'est vus au quartier.

03:32Le monsieur nous a fait savoir qu'il ne veut pas quitter ici.

03:35Malgré tout ce qu'on a fait, il a décidé maintenant que lui, il va construire ici.

03:39Même si les jeunes viendront casser, mais il va construire ici.

03:42En tant qu'un jeune du quartier.

03:44Parce que ce n'est pas un vieux, lui aussi, c'est un jeune.

03:47Il dit carrément qu'il va démolir, qu'il va continuer à construire.

03:50Parti de quoi ? Parce qu'il est noteur ?

03:52Parce qu'il est noteur.

03:53Et le papier qui nous a montré, ça ne prouve pas qu'il y a tailleur faussée dans ça.

03:57C'est Kobaya qui a écrit.

03:58Même l'issueur, moi, ma personne, j'ai appelé.

04:01Le papier est avec moi.

04:03C'est au bureau.

04:05Le papier est au bureau.

04:06Maintenant, qu'est-ce que vous sollicitez aujourd'hui ?

04:10Puisque nous sommes dans un état de droit, on ne va jamais se réculer comme ça.

04:16On va suivre aussi la loi.

04:17Personne n'est au-dessous.

04:18Nous sommes tous au-dessous de la loi.

04:20Est-ce que vous comprenez ?

04:21Nous, nous lançons toujours un appel personnel envers les autorités.

04:25Surtout le président général, Mamadi Doumbouya, de nous venir en aide.

04:28Merci.

04:29Merci.

04:30Merci.

04:31Merci.

04:32Merci.

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