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L'œuvre géante de la place Bellecour à Lyon continue de faire polémique et débat. Ses créateurs défendent et expliquent leur démarche.

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Transcription
00:00Le concept, il est essentiellement dans l'ADN de la ville, l'ADN de cette place.
00:11Pour nous, ce qui était très important avec Romain, c'était de puiser dans le patrimoine,
00:15on en a parlé tout à l'heure, patrimoine matériel, avec cette place qui est classée
00:18et patrimoine immatériel, avec la culture des canuts, avec du coup, en fait, toute la
00:23météo qui existe aussi, le ciel, les problématiques d'îlot de chaleur sur lesquelles, en fait,
00:28on essaye de travailler et de lutter. Les critiques, alors là, c'est une vaste question,
00:34mais les critiques, en fait, pour moi, ne sont pas un terme négatif, c'est un terme qui
00:38est, en fait, constructif. Il y a des critiques qui peuvent être positives, des critiques
00:41peuvent être du coup problématiques, mais à chaque fois, nous, on les a pris en compte
00:45et moi, je trouve ça sain. Je trouve que le débat démocratique, il s'exprime aussi à
00:48travers aussi des critiques et on les a prises en compte dans le développement de l'œuvre
00:52et aujourd'hui, en fait, on est vraiment sur un travail en commun, main dans la main
00:57avec, du coup, les différents acteurs, que ce soit de la ville, de la préfecture,
01:02les acteurs, du coup, aussi techniques qui nous ont aidés sur ce projet.
01:07On parle d'un geste artistique sur cette place, un geste avec des grandes lignes. On est dans
01:14un travail qu'on pourrait qualifier d'abstrait. L'abstraction, c'est quelque chose de très
01:22particulier, puisque finalement, on est dans le ressenti. Le ressenti, c'est quelque chose
01:27de différent chez tout le monde. Pourquoi ? Parce qu'on est tous différents les uns
01:31des autres. Mais ce qui est très important, c'est que c'est avant tout une installation
01:35qui va questionner le lien. Comment nous sommes tous connectés les uns aux autres, puisque
01:38le lien est bien réel. On est tous connectés à la Terre, on est tous connectés les uns
01:42aux autres, mais c'est un lien qui n'est pas toujours visible. Et nous, on a voulu questionner
01:46ce lien et le renforcer, en fait. Oui, les Lyonnaises et les Lyonnais, ce sont des personnes
01:50qui sont connectés les uns aux autres, les unes aux autres. Et donc, appuyer tout ça
01:56avec ce geste artistique était quelque chose pour nous de très important. Ensuite, il
02:00y a la perception des choses. Comment on se réapproprie les choses ? Et avec Tristan,
02:05on aime à penser que cette œuvre nous appartient le temps de la création. Mais qu'une fois
02:09que cette création est terminée, dans quelques jours, quelques semaines, et ce pendant
02:14cinq ans, cette œuvre va appartenir à tout le monde. Et les gens vont avoir la possibilité
02:19de se l'approprier, de vivre avec, de l'aimer ou de ne pas l'aimer.

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