Sud Radio en direct des Halles Paul Bocuse de Lyon

Sud Radio

L'équipe Sud Radio Rugby est en direct des Halles Paul Bocuse à Lyon pour une délocalisation exceptionnelle à l'occasion des demi-finales de Top 14. François Trillo, Daniel Herrero et Philippe Spanghero sont présents pour présenter la rencontre du soir.   --- Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry   ———————————————————————  ▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru  🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ———————————————————————  🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴  ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel  ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/  ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr  ———————————————————————  ##AU_COEUR_DE_LA_MELEE-2025-06-21##

Transcript

00:00:00Bonjour à tous, en direct de Lyon, émission spéciale, demi-finale du Top 14.

00:00:06On a commencé hier depuis le nouveau tel Lyon-Bron.

00:00:09On est aujourd'hui au Halle Paul Bocuse à Lyon, avec toute l'équipe Sud Radio, avec des invités, bien sûr, notre partenaire Point S qui est là.

00:00:19Et puis, bien émulement, vous au 0826 300 300 pour revenir sur la qualification de Toulouse pour la finale, la cinquième finale des Toulousains en six saisons.

00:00:28Et puis, bien sûr, sur la deuxième demi-finale qui va se dérouler ce soir.

00:00:34Ce sera toujours au Groupama Stadium avec l'Union Bordeaux-Bègles qui va affronter le RC Toulon.

00:00:42On est avec Daniel Herrero. Bonjour Daniel.

00:00:44Amis du jour, bonjour. Amis de Sud Radio. Salut amical et fraternel.

00:00:47Avec Yoann Huger. Salut Yoann.

00:00:49Salut à tous. Bonjour messieurs.

00:00:50Et Philippe Spanguero. Bien sûr, la team Sud Radio est là.

00:00:54L'équipe est constituée. Le groupe vit bien.

00:00:56Le groupe vit bien. Le groupe vit plutôt dans une certaine chaleur.

00:01:00Une chaleur humaine aussi.

00:01:02Et nos invités vont défiler, bien sûr, bien évidemment.

00:01:04Salut Quentin. Quentin Cabanich qui est avec nous, bien sûr, dans le studio.

00:01:09Il fait plus frais ici, sachez-le.

00:01:11Oui, bien sûr. Mais en tout cas, Quentin, toujours le bienvenu à l'antenne.

00:01:14Tout comme vous, au 0826 300 300.

00:01:16Daniel, Toulouse qualifié, on le disait.

00:01:19Voilà, il n'y a pas eu d'éclat.

00:01:20Mais il y a Toulouse encore en finale.

00:01:22C'est vrai qu'hier, on a vécu un match un petit peu particulier.

00:01:2624 heures après, ou en tout cas 36 heures après.

00:01:28Qu'est-ce que... Non, 18 heures après.

00:01:30Enfin bref, quelques heures après.

00:01:33Qu'est-ce que tu retiens de cette qualification des Toulousains ?

00:01:36Bon, le résultat clair et net atteste que Toulouse a mérité sa place en finale.

00:01:41Les Toulousains vont retrouver le Stade de France.

00:01:46Là, nous parlons effectivement des temps plus anciens.

00:01:48Mais le Stade de France, c'est qu'il les attend avec une impatience.

00:01:51Et voilà, ils l'ont mérité.

00:01:53Le match a été de petits niveaux.

00:01:54Les Toulousains ont été de calibre moyen.

00:01:57Ils ont sans doute, j'ai montré une application et une volonté.

00:02:01Mais on sent qu'ils n'ont pas retrouvé le grand rythme qui était le leur au cours de la saison écoulée.

00:02:06Il reste qu'ils ont mérité leur place en finale.

00:02:09Ce n'était pas un match exceptionnel.

00:02:10Les Bayonais ont été dans la générosité, dans la vaillance et même avec quelque chose d'enthousiasme.

00:02:15Mais d'un talent incontestablement un peu en dessous.

00:02:17Qui fait que Toulouse est en finale.

00:02:19C'est bien pour eux.

00:02:19Maintenant, on sent aussi que cette équipe de Toulouse pourra aller conquérir ce titre dont elle rêve tant.

00:02:25A plus forte raison qu'un hypothétique ou Toulon ou Bordeaux.

00:02:29Les Toulousains devront changer sans doute de calibre pour l'obtention du bouclier.

00:02:36Ou Bordeaux ou Toulon.

00:02:37Ça dépend comment on voit les choses.

00:02:39En tout cas, 24e Brennus convoité par Toulouse.

00:02:43J'ai eu à Nugé.

00:02:44Est-ce qu'on est rassuré sur ce Toulouse-là qu'on a vu hier ?

00:02:4732-25.

00:02:48Deux essais inscrits en deuxième minute.

00:02:50On a eu l'impression qu'il y a eu, on va dire, quelques fulgurances.

00:02:52Quelques fulgurances du déchet technique aussi, notamment sur leur conquête.

00:03:01On pense à ces touches galvaudées qui ne sont pas accoutumées du fait des Toulousains.

00:03:07Approximatifs aussi dans leur jeu.

00:03:08Beaucoup de ballons tombés.

00:03:09Mais le point le plus positif de cette rencontre et sur lequel il va falloir qu'ils s'appuient, c'est leur défense.

00:03:16Ils ont été généreux en défense.

00:03:17Ils se sont accrochés tout le long de la partie.

00:03:20Je sais que c'était un gros point qu'ils devaient améliorer parce qu'ils prenaient beaucoup de points, beaucoup d'essais, même s'ils gagnaient des matchs.

00:03:26Mais sur les matchs qui comptent, pour gagner des matchs à haut niveau, il faut passer moins de 20 points.

00:03:31Jusqu'à la 80e, ils étaient à 32-18.

00:03:34Donc le contrat pour eux est rempli, même si je sais qu'ils vont s'appuyer sur ce dernier essai pris pour continuer de travailler.

00:03:40Maintenant, je n'ai jamais vu un Toulousain brillant en demi-finale.

00:03:44J'ai essayé d'en parler avec des gens autour de moi.

00:03:46Je ne me souviens pas d'un Toulousain réussir parfaitement leur finale.

00:03:50Je me souviens quand on bat la Rochelle en 2019.

00:03:54Il y a Thomas Ramos qui loupe quelques points au pied.

00:03:56On se dit qu'il faut le changer, qu'il ne faut pas le mettre.

00:03:58Et puis il réussit sa finale, il est grandiose.

00:04:00La saison dernière, face à la Rochelle, pareil, on se dit que les Rochers devaient gagner.

00:04:06Mais bon, ils ont été indisciplinés, ils ont été fatigués physiquement.

00:04:10Le rouge de Wardy en fait deux jeux qui bascule le match.

00:04:13Voilà aussi.

00:04:14Mais ils en mettent 60 le week-end après.

00:04:17Donc ces Toulousains-là en demi-finale, ils sont difficilement jugeables sur leur performance.

00:04:22Je pense que pour eux, ils se sont qualifiés et c'est le plus important.

00:04:24Voilà, qualification pour la finale.

00:04:27J'ai l'impression que Daniel veut réagir.

00:04:28Je fais juste comme tourner la parole avec Philippe.

00:04:30Sur ce point, on revient sur ce que...

00:04:33Philippe, toi, ton point de vue quand même sur ce Toulouse-là.

00:04:37Encore, on va dire, en chantier.

00:04:41Mais enfin souvent quand même, souvent en finale.

00:04:44Encore en chantier, souvent en finale.

00:04:46Et c'est tout le paradoxe toulousain.

00:04:49L'écart qu'il y a entre malgré tout la saison sur le papier et le discours du Gomola hier après le match.

00:04:54Qui dit que le stade toulousain a vécu une saison en enfer.

00:04:57Les mots sont durs quand même.

00:04:58On parle d'une équipe qui est demi-finaliste de Champions Cup.

00:05:01Qui se qualifie directement en demi-finale très en avance dans la saison.

00:05:0590 points au classement.

00:05:07record d'essai en phase régulière depuis l'existence du top 14.

00:05:12Donc il y a des écarts quand même de vision.

00:05:16En tous les cas, je pense que l'essentiel est là.

00:05:18Ils ne se sont pas rassurés.

00:05:19Ils ne se sont pas rassurés les Toulousains sur leurs fondamentaux, sur leurs forces.

00:05:23Il y a eu un discours fort de Ramos à la mi-temps d'ailleurs.

00:05:25Pour ceux qui l'ont entendu.

00:05:27Qui expliquait qu'ils avaient dans le contrat de mettre le doute à ses baillonnés dans les 20 premières minutes.

00:05:33et forcés de constater qu'ils ont eu du mal à le faire tout au long de la partie.

00:05:37Et il leur reste une semaine pour refaire le plein de confiance.

00:05:41Daniel, qui voulait rebondir sur les propos de Johan et sans doute de Philippe.

00:05:46Oui, non, simplement, on ressent toute analyse, je dirais, de Toulouse en général.

00:05:54Et du match de la demi-finale hier en particulier.

00:05:57Qu'il y a incontestablement un problème moral dans le cœur des hommes de Toulouse.

00:06:01Il y a quelque chose de cet ordre-là.

00:06:03Ce problème, il est peut-être au niveau de la confiance.

00:06:07Il est la sévérité relationnelle autour du coach qui met une pression sans doute un peu élevée à l'heure actuelle sur les hommes.

00:06:13À la sortie, ils ne sont pas dans l'aisance, ils ne sont pas dans le fluide, ils ne sont pas dans la relation.

00:06:17Ça se voit de façon un peu trop criarde dans deux ou trois secteurs.

00:06:21En l'occurrence, par exemple, la conquête.

00:06:22Hier, la touche est piteuse pour ce niveau-là, pour une équipe comme Toulouse.

00:06:25Il y a quatre spécialistes à l'entraînement de la touche.

00:06:28Et qui, à la sortie, nous produit...

00:06:30Bon, ça me paraît des épiphénomènes.

00:06:32Mais ça me paraît à comprendre dans la période.

00:06:34Toulouse, depuis maintenant un mois, est agitée par cette tension-là ou cette difficulté-là.

00:06:41À une semaine de la finale, on peut se dire qu'ils ont quand même encore un assez gros chantier.

00:06:45Et le gros chantier, il est à l'évidence d'ordre moral.

00:06:49Il est d'ordre moral, effectivement.

00:06:51On est toujours au Halle-Paul Bocuse à Lyon pour ce week-end de demi-finale de Top 14, avec Yohann Huger, avec Daniel Herrero, avec Philippe Spanguero, bien sûr,

00:07:00pour débriefer, bien sûr, de la première demi-finale.

00:07:03Toulouse-Bayonne, qualification des Toulousains, 32-25, bien évidemment.

00:07:07Mais quand même, c'est vrai que ces Bayonnais ont été valeureux.

00:07:12Est-ce qu'ils ont des regrets ce matin, selon toi, Yohann ?

00:07:15Ils peuvent avoir ce petit regret, parce que malgré tout, ils ne sont pas rentrés beaucoup dans le camp toulousain.

00:07:21Ils ont été maintenus hors de l'eau par la botte de Joris Second, qui a été impériale hier soir, 6 sur 6.

00:07:27Le seul regret, c'est quand Camille Lopez prend ce carton jaune.

00:07:30Il se retrouve dans les 22 mètres à une pénalité.

00:07:33Il décide de partir en touche.

00:07:35Et à ce moment-là, je trouve que les cadres doivent prendre la responsabilité.

00:07:39Et je ne sais pas qui peut buter à ce moment-là.

00:07:40Peut-être Max Machneau, peut-être d'autres joueurs, je ne sais pas, les buteurs qui restaient sur cette équipe.

00:07:46Mais il faut prendre les points.

00:07:47Max, Max, Max.

00:07:47Il faut prendre les points.

00:07:48Malgré tout, 22 mètres en face, les poteaux, à la 60ème, 18-26.

00:07:52Évident.

00:07:53Il faut les prendre.

00:07:54Et je pense que ce petit regret, ils vont l'avoir pendant longtemps.

00:07:57Tu es d'accord, Daniel ?

00:07:58Oui, sur la stratégie, comme ça, dans la course au score, dans l'engranger des points.

00:08:03À l'évidence, c'est ce moment-clé, ce petit momentum dans le score.

00:08:07Quand Bayonne, effectivement, qui n'est pas rentré souvent, qui a quand même beaucoup bataillé par les pieds, un peu à peine par les mains pour s'approcher.

00:08:14Et quelques fois, vous y sont rentrés, ils n'ont pas été très performants.

00:08:17Mais l'événement de la 61 minute, ils ont une pénalité, elle est bien placée.

00:08:22Elle peut apporter 3 points.

00:08:23Ça revient à ce moment-là à 5 points.

00:08:25C'est encore dans les cordes d'un essai.

00:08:26Ça maintient une espèce d'hypothèse de construction potentielle vers la fin du match.

00:08:31Ils choisissent de s'approcher, ils perdent la touche.

00:08:33En fait, là, c'est un peu piteux.

00:08:35Moi, l'idée autour de Bayonne, c'est que grande flatterie à leur générosité.

00:08:41Et puis, malgré tout, la fondamentale conviction que Bayonne, malgré tout, est une équipe qui attaque,

00:08:47qui a du goût pour le jeu, qui a du goût pour le mouvement,

00:08:49qui, quelles que soient les intensités d'opposition, gardera ce goût-là, tu vois,

00:08:53derrière la volonté, derrière l'agressivité et la vaillance sacralisées, on dira.

00:08:58Mais hier, honnêtement, Bayonne, peu, peu, très peu de passes vers les extérieurs,

00:09:04très peu de construction vers les extérieurs,

00:09:06très peu de variations entre le très près et le large, et même le milieu, très très peu.

00:09:10Bayonne a joué, de fait, avec ce qu'on pourrait appeler un vieil esprit supposé Bayonnet

00:09:15dans les cinq dernières minutes, quand, quand, bien sûr, le glas a sonné.

00:09:20Quand il y avait 14 points de record.

00:09:21Oui, le glas a sonné.

00:09:23Et c'est un peu dommage.

00:09:24Pour moi, le regret, il est là.

00:09:25Après, d'avoir, il y a des secteurs, ils peuvent quand même se glorifier.

00:09:30Ils ont été honnêtes dans le combat de la mêlée fermée.

00:09:32Ils ont été presque conquérants sur une équipe de Toulouse en touche.

00:09:35Tu vois, ils n'ont pas trop souffert dans le sol, dans le débliage, dans le ruck.

00:09:39Il n'y a pas eu énormément de molles, mais ils n'ont pas été piteux et loin de là, même dans ce secteur-là.

00:09:43Vous êtes très indisciplinés, quand même, pour l'affaire.

00:09:47Dans les deux équipes, oui, dans les deux équipes.

00:09:49Sur les moments qui comptent, ils ont été indisciplinés.

00:09:52Ils prennent une pénalité plus de 10 mètres.

00:09:56Le regret de Bayon, de fond, c'est qu'ils n'en ont pas assez fait.

00:10:01Ils doivent se rendre compte que cet adversaire-là est potentiellement de leur niveau.

00:10:05Ce jour-là, cet instant T, ils n'en ont pas assez fait.

00:10:08Ils ne se sont pas donné les moyens, par la construction de leur jeu, de mettre cette équipe.

00:10:11Est-ce qu'ils avaient les moyens physiques de le faire ? Je ne suis pas sûr, parce qu'hier, les conditions étaient vraiment très compliquées à jouer.

00:10:16Oui, mais on pensait, par exemple, que le banc toulousain, à la 61 minutes, ferait la différence.

00:10:23Il nous est arrivé une armée de gros dodus, fatigués, las, qui ont abaissé le niveau de Toulouse dans les années quarts d'un.

00:10:31Et de fait, le petit banc des 3 ou 4 collègues de Bayon, il a été un peu tonifiant, à la limite.

00:10:37Maintenant, il a été un peu imprécis.

00:10:39Effectivement, à la fin, quand tu cours un peu après le score, que la générosité devienne devant, l'indiscipliné.

00:10:44Non, Bayon, le cœur sera assez long à guérir autour du fait que ce jour-là, dans ces conditions-là, dans ce contexte-là, avec cet adversaire-là, on aurait dû en faire un peu plus.

00:10:56Oui, on aurait dû en faire un peu plus. On va bien sûr continuer à en parler avec vous.

00:11:00Tiens, si vous êtes au Halle Paul Bocuse, on est au Garçon Boucher, restaurant de viande bien connu, où on s'est bien régalé.

00:11:07Oui, il fait bon, il fait très très bon aujourd'hui.

00:11:09Faut de l'air un peu moins.

00:11:10Mais bon, en tout cas, c'est ça, c'est chaud, c'est l'ambiance des demi-finales, bien évidemment.

00:11:15C'est le top 14, c'est la fin de saison.

00:11:17Et bien sûr, on continue d'en parler avec vous, bien sûr.

00:11:20Vous nous appelez au 0826 300 300. A tout de suite sur Sud Radio.

00:11:23Au cœur de la mêlée, émission spéciale en direct des Halles Paul Bocuse à Lyon, Lyon Théâtre des demi-finales du top 14.

00:11:31On est avec Daniel Herreau, avec Yohann UG, avec Yohann Spanguero, avec nos amis, nos partenaires.

00:11:36Point S, au restaurant Les Garçons Boucher de cette Halle, bien sûr.

00:11:41On est ensemble, vous entendez l'ambiance, c'est ça Sud Radio.

00:11:44C'est vivre l'événement au plus près, bien sûr.

00:11:47Et c'est chaud, c'est chaud dans tous les sens du terme, bien évidemment.

00:11:50Les invités qui vont se succéder, en plus, bien sûr, de notre équipe Sud Radio.

00:11:55On parlait de cette équipe de Toulouse, qui a souffert, 32-25, face à Bayonne, avec Daniel, avec Yohann et Philippe.

00:12:03Cette équipe de Toulouse, quand même.

00:12:05Revenons encore quelques minutes sur, on va dire, le débrief, Yohann.

00:12:08Comment on t'explique ces fautes, on va dire, assez basiques, dès le début du match ?

00:12:12Est-ce que c'est uniquement la chaleur ? Daniel ne partageait pas du tout ce point de vue pendant le match.

00:12:18C'est qu'on ne pouvait pas attribuer uniquement les erreurs, les errements techniques de Toulouse, dès le début du match.

00:12:24Dès le premier ballon, coup de pied repris devant, pénalité, trois points.

00:12:29Dès la première minute, ça a commencé par des couacs, comme ça.

00:12:32Comment tu expliques ?

00:12:34Non, bien sûr, c'était totalement par, peut-être, le petit Georges Brennan qui était un peu sous pression,

00:12:40première demi-finale, titulaire, un surplus d'énergie, un surplus de motivation,

00:12:47et des défautes inhabituelles.

00:12:50Je pense à celle de François Croce, qui n'a rien à faire là, celle de Rouman qui tape le ballon.

00:12:54Et je pense que c'est une ambiance collective, où chacun fait un peu sa petite faute.

00:12:59Il se dit que ce n'est pas très grave, il n'en a fait qu'une.

00:13:02Mais une fois 15, ça fait 15 votes au final, et à ce niveau-là, ce n'est pas possible.

00:13:09Philippe, toi, tu l'attribues à quoi ?

00:13:11C'est ce petit doute qui est inoculé dans les têtes toulousaines

00:13:14depuis la demi-finale perdue de Champions Cup à Bordeaux ?

00:13:18Très certainement.

00:13:19On a du mal à l'attribuer à un autre facteur qui a de la fébrilité.

00:13:24Et encore une fois, je reviens au discours de Ramos à la mi-temps.

00:13:26Ce n'est plus de motivation aussi, Philippe.

00:13:28Oui, mais alors la motivation, je me dis quand même, il y avait cette semaine toulousaine

00:13:33dans leur bulle où on a vu des joueurs et le staff à l'hôtel, notamment hier, extrêmement

00:13:39concernés.

00:13:40Donc le niveau de motivation, est-ce qu'il a été bien digéré ? Je ne sais pas.

00:13:44Il me paraissait y être, en tous les cas, l'attention, l'orgueil piqué au vif.

00:13:48On a senti dans les mots de Didier, d'Hugo, hier, qu'ils avaient envie d'être au rendez-vous.

00:13:54Donc il y a forcément de la fébrilité.

00:13:56Il y a des joueurs aussi qui ont du mal à retrouver un certain niveau.

00:14:00On parlait tout à l'heure hors antenne de Romain Tamac qui alterne les périodes au

00:14:04frigo pour se remettre de son genou, les retours de match.

00:14:07Est-ce que c'est stratégique de la part du staff ? Est-ce que c'est bien choisi de

00:14:11remettre Romain comme ça sur ce type de rendez-vous ? Il l'a dit encore aujourd'hui

00:14:14qu'il lui restait une semaine à serrer les dents.

00:14:17Il n'est pas à 100% qu'on connaît l'importance de la charnière.

00:14:20On a senti qu'elle avait moins pesé hier sur ce match qu'à l'accoutumé.

00:14:24Donc il y a tout un tas de facteurs qui expliquent ça.

00:14:26La méforme de Rouma dont on parlait hier qui a été mis un peu sur le banc.

00:14:30De Meafou également.

00:14:32Donc il y a aussi des leaders de jeu, des leaders de combat du côté toulousain

00:14:35qui ne montrent pas la voie comme il l'a montré il y a quelques semaines.

00:14:39Je ne suis pas sûr pour revenir sur toi Philippe que Meafou, Pitaki ou Roumat

00:14:44ce sont des joueurs de remplaçant ou impact player.

00:14:48Ce sont des joueurs qui ont besoin de monter en régime au fur et à mesure du match.

00:14:52Et c'est dur pour ces joueurs-là qui n'ont connu que la titularisation dans un club

00:14:55de passer maintenant impact player et à se préparer à ce statut-là.

00:15:02Ah non, je ne pense pas qu'ils soient impact player ceux-là.

00:15:04Ceux-là, ils sont au frigo.

00:15:05Et ceux-là, ils ne sont pas titulaires.

00:15:07Depuis un moment, ils sont frigo player.

00:15:09Ouais, non, ils sont care players.

00:15:12Non, care players, tu vois, affectueux de fait.

00:15:14Ils ne rentrent pas avec l'idée qu'ils peuvent fracasser, détruire, perturber, agresser la défense à terre.

00:15:21Non, ils rentrent sur un talent qu'ils sont supposés avoir.

00:15:24Mais ils rentrent tôt quand même.

00:15:25Ouais, ils rentrent à mon sens un peu trop tôt parce qu'ils sont usés.

00:15:28Et ça se voit vite qu'ils sont usés.

00:15:30Dans leur comportement, dans leur déplacement, dans leur appui au sol,

00:15:33tu vois, dans leur manipulation de la balle, aucun n'est bon.

00:15:36Et ça m'amène sur une petite réflexion que moi je trouve d'un autre niveau,

00:15:40c'est que Toulouse n'est pas dans le fluide.

00:15:41Le fluide, c'est la synchronisation de la passe, c'est le rythme ensemble.

00:15:45Quand tu arrives dans un collectif, tu te dis là, ça le fait, tu vois ça ?

00:15:49C'est essentiellement autour du rythme, plus qu'autour de la gestuelle.

00:15:52Et cette équipe de Toulouse, elle n'y est pas là.

00:15:54Et analyser le pourquoi du non-fluide, c'est dur.

00:15:57C'est dur.

00:15:58C'est deux essais quand même, Daniel.

00:16:00Et alors, quand tu n'arrives pas à être fluide ensemble, en général, tu t'appuies sur tes combinaisons.

00:16:05C'est-à-dire que tu travailles comme une bête tous les jours à l'entraînement

00:16:07et qui n'a pas besoin d'être une improvisation.

00:16:10Effectivement, le deuxième essai, il est un mouvement collectif, improvisé quasiment,

00:16:14alors que le premier, il est le fruit d'une combinaison, d'un travail.

00:16:17Mais qui m'inquiète un petit peu plus, c'est l'absence de fluide, souvent,

00:16:21qui est le rythme collectif de l'équipe qui fait du bien.

00:16:25Il joue en équipe, plus ou moins bien, mais il joue en équipe.

00:16:27Ça, on le sentait un peu moins, et pour moi, il y a quand même une carence complexe.

00:16:31C'est la carence du mimétisme qui montre.

00:16:35Là, nous avons une cascade de dégradation du talent, ou tout au moins,

00:16:40de la qualité du rugby, de nos cadres toulousains.

00:16:42Aucun cadre toulousain hier ne fait un bon match.

00:16:44Aucun.

00:16:45Y compris Thomas, qui par les pieds sauve le match de façon considérable,

00:16:48ce que tu disais, buteur à 100%.

00:16:51Mais si tu regardes dans le jeu, Thomas, il est impensable qu'il n'ait pas une relance dans le match.

00:16:56Bon, il fait l'action sur l'essai, mais qu'il n'ait pas un appétit.

00:17:00Tu le vois en tout début de match, il s'en joue deux fois rapidement des touches,

00:17:03mais derrière, il fait vite à la chandelle.

00:17:04Tu vois, c'est un signe.

00:17:05Et ça, comme tout, je ne dis pas, il n'y a pas un avant perforant du match de Toulouse.

00:17:09Pas un avant, si tu regardes Jean-Antoni, si tu regardes François Croix,

00:17:14des mecs qu'on adore, si tu regardes Julien Marchand,

00:17:16qui sont des trous d'aspiration, bon, tu vois, presque aucun.

00:17:21Et même ceux qui sont des suiveurs un peu devant, je pense par exemple à Flamand,

00:17:25tu vois, qui ne partent son activité de temps en temps et devant,

00:17:28de temps en temps et dans la troupe, quoi.

00:17:30Hier, je me dis, mais où est l'emblème, l'emblématique, tu vois, de l'appel vers l'avant, quoi ?

00:17:38Eh bien, il n'y est pas. Et en même temps, juste pour finir,

00:17:41on voit dans les cartes quand même Thomas, il est nerveux et presque agressif,

00:17:46et on voit Romain qui est sur le fauteuil roulant.

00:17:51Tu vois, qui est sur l'attitude de, je ne fais pas grand-chose,

00:17:55ce n'est pas que je me protège, ce n'est pas que je m'économise,

00:17:57mais je ne peux plus faire beaucoup.

00:17:59Et ça donne quand même une allure bien moyenne.

00:18:03Juste pour rebondir, la question de la fluidité toulousaine,

00:18:06on l'a posée avant ce match.

00:18:08Et on avait pensé y répondre en disant, il y a trop eu de turnover sur la fin de la phase régulière,

00:18:13ils se sont qualifiés tôt, donc ça manque de fluidité parce qu'il n'y a pas l'équipe type.

00:18:17Et on attendait des réponses hier, là-dessus, du côté toulousain.

00:18:20Et on ne les a pas trouvées.

00:18:24Johan, sur ce que dit Daniel, ce manque de fluidité parfois,

00:18:27on a du mal à l'expliquer, l'entraîneur même, il se pose plein de questions.

00:18:30Les joueurs, ils sont là, ils se sont qualifiés pour la finale,

00:18:33ils ont donné le maximum, si parfois, ils n'ont pas pu faire mieux que ce qu'ils ont fait là.

00:18:37Mais est-ce que l'entraîneur, si tu étais entraîneur dans ce groupe que tu connais bien,

00:18:42est-ce que tu changerais des choses pour la finale ?

00:18:45Est-ce que là, normalement, souvent, on reconduit l'équipe...

00:18:47C'est difficile, François, de changer quelque chose quand une équipe a gagné malgré tout.

00:18:51Il y a quand même 32-18 si on occulte cet essai à la fin.

00:18:54Qu'est-ce qu'on dit à une équipe qui gagne 32-18 en demi-finale face à...

00:18:59Oui, mais là, j'entends que quand même...

00:19:00Donc oui, ils ne sont pas bien, mais ça fait...

00:19:03Ils sont en finale, 5 fois sur 6.

00:19:07Ils ont gagné l'année dernière, ils sortent d'un doublé.

00:19:09C'est difficile d'aller chercher un levier de sanction, de motivation.

00:19:14À ce moment-là de la saison, comme dit Philippe, une saison d'enfer quand tu es en finale du top 14,

00:19:19c'est difficilement avouable.

00:19:21Et en demi de Champions Cup.

00:19:23Aujourd'hui, pour la finale, c'est les joueurs qui doivent prendre leurs responsabilités.

00:19:27Ils avaient une grosse épée d'amoclès.

00:19:29C'est-à-dire que quand on te dit toute la semaine, tu es sûr d'aller en finale, ça va passer, ça va le faire.

00:19:34Au bout d'un moment, les joueurs se disent, ok, ça va le faire.

00:19:38Mais ils n'arrivent pas à mettre les choses à l'endroit.

00:19:40Ils s'agacent et c'est ce qui s'est passé.

00:19:42Mais ne vous inquiétez pas, la semaine prochaine, ils seront au rendez-vous.

00:19:45Ils seront au rendez-vous.

00:19:46Daniel, toi qui as été entraîneur, toi qui as connu les épopées, les finales,

00:19:5187, 89 en tant qu'entraîneur qui a connu ça,

00:19:56on doit changer quelque chose ou on ne change pas l'équipe qui gagne ?

00:19:59Par exemple, là, Romain Tamac, tu le changes ?

00:20:01Ah, mais moi je dis, chaque fois que tu dis, on ne change pas une équipe qui gagne,

00:20:06tu n'es habité que par l'idée que tu vas reproduire ce que tu viens de faire pour gagner.

00:20:10Et si tu reproduis absolument ce que tu viens de faire pour gagner,

00:20:12tu n'inventes plus rien, tu ne proposes plus rien de nouveau

00:20:14et tu crées une hypothétique fossilisation.

00:20:17Ce qui veut dire, en d'autres termes, on ne bouge pas, on continue à faire comme ça.

00:20:20Parfois, ça marche sur des périodes.

00:20:21Là, en l'occurrence, à l'évidence, Toulouse doit changer quelque chose.

00:20:25À l'évidence, ils doivent trouver à un moment quelque chose qui ne soit pas une sanction,

00:20:31mais qui soit une évidence stratégique, technique ou de santé.

00:20:35Stratégique, je suis d'accord, mais pas changer un joueur, c'est difficile.

00:20:38Parce qu'il faut changer de deux, ce n'est pas bien grave.

00:20:39Le courage pourrait être de ne pas mettre Romain Tamac sans question de sanction,

00:20:46mais encore une fois, ça fait des semaines et des mois qu'on sent que,

00:20:50physiquement, il n'est pas au mieux.

00:20:51Il l'a dit lui-même, qu'il lui restait un match pour serrer les dents.

00:20:54On a vu que Toulouse avait su gagner des grands matchs avec Thomas Ramos à l'ouverture.

00:20:58Malia a mené beaucoup de solutions à l'arrière,

00:21:01sans faire offense à ce que Romain Tamac est capable d'offrir.

00:21:05Mais celle-là, d'hypothèse, je ne sais pas, je ne me permets pas de juger avec précision le collectif toulousaine,

00:21:12mais de sûr, Grammont, hier, quand il rentre, il est nettement au-dessus de Julien Marchand en ce moment.

00:21:19C'est une évidence.

00:21:20Tu vas me dire, tu vois le rayonnement de Julien Marchand, tu vois l'histoire de Julien Marchand,

00:21:23tu vois le cœur de Julien Marchand, si tu dis en finalité au frigo.

00:21:25Ah oui, mais il s'est gêné pour tirer le gros Méafou et mettre Joshua.

00:21:32Est-ce que le pari est réussi ?

00:21:34Je ne suis pas sûr que le pari de mettre Joshua Vrenand hier ait été réussi comparé à Méafou.

00:21:38Mais il n'est sûrement pas échoué quand même non plus.

00:21:41Au vu de la performance de Josh.

00:21:43Oui, mais il reste sans doute l'avant qui se déplace le plus,

00:21:47qui est rentré dans la zone de défense et qui a gagné, lui, 3 mètres,

00:21:51alors que les autres en ont gagné 1 ou 1,5,

00:21:53ce qui est quand même relativement peu à ce niveau de la compétition.

00:21:56Non, en d'autres termes, il est du niveau, quoi, voilà.

00:21:58Non, je veux dire qu'il peut arriver que tu te gênes quand tu es coach, tu vois,

00:22:02parce qu'il y a des rayonnements, il y a des hauteurs de vue, il y a des qualités morales,

00:22:06tu vois, il y a des charismes qui font que tu peux avoir plus de précautions.

00:22:09Mais là, à ce niveau-là, d'autant qu'il a l'évidence que par exemple, en l'occurrence,

00:22:15il y en a 3 ou 4 qui sont fatigués et ils sont sur la couenne, tu vois,

00:22:18et ils sont sur la couenne, les collègues, il va falloir faire attention.

00:22:20Là, ce n'est pas le physique qui va parler la semaine prochaine, c'est la tête.

00:22:23Non, la tête, quand tu as le dur en 80 minutes, ça ne t'aime pas, collègue.

00:22:26La tête, tu rentres en général assez bien prêt psychologiquement.

00:22:29Quel est le mec de Bayonne et de Toulouse, d'ailleurs, qui n'est pas rentré psychologiquement à fond de la caisse ?

00:22:33Il n'y en a pas un seul, la semaine prochaine, ça sera pareil.

00:22:36La motivation ne le flutue pas énormément.

00:22:38Là, si tu es supporté par ta caisse, si tu es poussé par ta gaillardise,

00:22:41si tu es supporté par l'élan collectif de ton équipe, tu vois, voilà, ce qui n'est pas le cas de Toulouse à l'heure actuelle.

00:22:46Bon, lui, ça fait trois fois que je fais les tables sur l'épaule, mais lui, c'est quand même le piller de Bayonne, et c'est un rude.

00:22:50Et on est content de l'avoir avec nous.

00:22:52C'est Swan Cormenier qui nous a rejoint ici, de Lyon, au lendemain de l'élimination des Bayonnés.

00:22:57Mais quel parcours, quelle épopée, on va en reparler, bien sûr.

00:23:00Bonjour, Swan.

00:23:01Bonjour à tous.

00:23:01On fait une première petite pause, bien sûr, pour ensuite que tu nous expliques que toi, tu as ressenti cette première demi-finale

00:23:08disputée avec l'aviron Bayonnais, avec Daniel, tu as vu, avec Johan, on n'est pas toujours d'accord,

00:23:12mais en tout cas, on essaie de débattre chaudement ici, au Halles.

00:23:17À coup d'argument, à coup d'argument.

00:23:18Avec, bien sûr, les Halles Paul Bocuse, les Garçons Boucher, et notre partenaire .S.

00:23:23A tout de suite sur Sud Radio.

00:23:25Au cœur de la mêlée, en direct des Halles Paul Bocuse à Lyon, pour cette émission exceptionnelle

00:23:30week-end de demi-finale du Top 14, avec, bien sûr, notre équipe, Daniel Herrero,

00:23:36Johan Uge, Philippe Soanguero, et notre invité, Swan Cormenier, qu'on est très content de retrouver,

00:23:42pilier de l'aviron Bayonnais, pilier demi-finaliste, pilier battu hier soir.

00:23:48Bonjour Swan, re-bonjour, quel sentiment prédomine, là, au lendemain de la défaite ?

00:23:55Eh bien, on a un sentiment, quand même, d'une demi-finale, enfin, c'est quelque chose

00:23:59d'inouï pour nous, c'est magique, quoi, voilà, on a du mal un petit peu, enfin, moi du

00:24:03moins, j'ai du mal à comprendre un petit peu la saison, à me dire qu'hier, j'ai joué

00:24:09une demi-finale de Top 14, face à la grande équipe du Stade Toulousain, donc que c'est

00:24:15un sentiment de fierté, déjà, d'avoir rendu fier tout le peuple basque, d'avoir

00:24:21aussi, eh bien, récompensé notre saison en tant que joueur, où on a vraiment travaillé

00:24:28dur pour atteindre cela, voilà, ça passe déjà par un barrage à domicile gagné face

00:24:33à Clermont, et là, hier, voilà, on a perdu, mais avec les honneurs et les armes à la main

00:24:39face à cette équipe du Stade Toulousain, donc c'était une grande première pour beaucoup

00:24:44de joueurs, pour moi aussi, d'arriver dans un stade comme ça, dans une atmosphère

00:24:49aussi particulière, donc c'était très, très, très agréable.

00:24:52Voilà, donc c'est, on va dire, le positif qui domine au lendemain, ça c'est tout à ton

00:24:57honneur.

00:24:58Johan, peut-être une première question avec Swan, pour qu'on essaye aussi de revenir

00:25:02sur ce match, on va dire, vu de l'intérieur, avec Swan Cormenier, qui malheureusement

00:25:06est sorti à la mi-temps, blessé la cheville, ça va ce matin ?

00:25:10Ça va, ça va, ça très bien, je vais passer quand même des examens lundi pour voir,

00:25:14mais ça va, ça tient bon.

00:25:16Bon, Johan, déjà, félicitations pour votre saison, vous avez fait vibrer, la seule équipe

00:25:22qui a vécu top 14, on l'oublie un peu, mais vous avez fait à la maison, bien sûr,

00:25:26donc félicitations déjà pour ce parcours, quand on sait le championnat et la prôté du

00:25:31championnat, toutes les équipes sont tombées, sauf vous.

00:25:33J'avais deux questions, comment déjà as-tu ressenti le temps, la température sur le

00:25:41terrain à 21h, est-ce que tu peux me dire que c'était une vraie souffrance, ou nous

00:25:46on avait chaud déjà en tribune, donc on voulait juste savoir votre ressenti, et la deuxième,

00:25:51la plus intéressante pour moi, mais est-ce que vous avez senti que vous pouviez gagner

00:25:55ce match à un moment donné ?

00:25:57Alors, pour répondre à la première question, oui, c'était la chaleur, la chaleur a eu

00:26:01comme son importance, parce que, parce que, bah voilà, on n'est pas insensible à ça,

00:26:08on savait que ça allait être très dur, ça l'a été, les 20 premières minutes, il

00:26:13y a eu pas mal de rythmes, le Stade Ousain nous ont imposé un petit peu leur rythme,

00:26:16donc ça n'a pas été évident.

00:26:18On savait qu'il allait faire très chaud, donc je pense que ça a aussi un peu pesé

00:26:24sur notre jeu, sur notre intensité, et on n'a pas pu forcément mettre le rythme

00:26:28que l'on décidait, et ensuite, par rapport à la deuxième question, que je ne me souviens

00:26:36plus, c'était...

00:26:38Non, c'est les avances, ça, tu le sais.

00:26:40C'était, ouais, mais nous on ne peut pas...

00:26:42Est-ce que vous avez senti à un moment donné que vous pouviez prendre l'ascendance sur

00:26:46le Stade Ousain, et vous avez senti que vous pouviez remporter cette rencontre, parce

00:26:49que, juste, nous, on ne vous a pas senti, à part quelques fulgurances, mais ça a été

00:26:54difficile.

00:26:55Ça a été difficile, notamment au premier mi-temps, je pense qu'on n'a pas su non plus

00:27:00mettre en danger le Stade sur nos attaques, ça a été quand même assez fébrile, on s'est

00:27:05contenté de marquer des points sur les pénalités que le Stade Ousain nous offrait, voilà,

00:27:12on a Joris Second qui a encaissé les points, donc on a senti qu'on n'a pas forcément

00:27:19mis en danger le Stade, et par contre, en deuxième mi-temps, je sens qu'on a tenu un peu plus

00:27:23ce ballon, on a essayé de faire des actions un peu plus autour des rucks, de les mettre

00:27:29à mal, mais on est tombé sur une défense du Stade Ousain vraiment très âpre, et peut-être

00:27:36qu'à la soixantième sur un départ de Carreras et une action avec les trois quarts, où Julien

00:27:43Marchand se met à la faute et prend ce carton jaune, peut-être que là, ça peut être le

00:27:46tournant du match, malheureusement, on ne score pas, on ne prend pas forcément la touche

00:27:52ou les points, donc c'est un peu compliqué là-dessus, mais peut-être qu'à un moment

00:28:00donné, on aurait pu recoller un peu plus au score, et peut-être que ça aurait changé

00:28:04la physionomie du match, mais bon, c'est facile de refaire le match une fois qu'il a été

00:28:10joué.

00:28:10C'est vrai qu'il y a cette action-là, où il y a deux contre un, et Carreras revient

00:28:14vers l'intérieur ?

00:28:16C'était assez paradoxal de le revoir repiquer, alors que s'il prend le poteau, comme on va

00:28:22dire, tout est lié quand on nous apprend, je suis sûr qu'il y a un essai imparable.

00:28:26En deuxième mi-temps, il y a un ou deux momentum pour Bayonne, qui ne convertissent pas,

00:28:29il y a cette pénalité, où il reste encore 15 minutes et tu peux recoller à une marque

00:28:35en convertissant un temps fort important, il y a cette action-là.

00:28:39Mais moi j'ai une question plutôt dans la projection, alors il est trop tôt sans doute

00:28:42pour vous, pour y penser, mais...

00:28:45Il se projette bien là, il se projette bien.

00:28:46L'aviron a changé quelque part de statut par ce parcours cette saison, vous avez avancé

00:28:53un peu plus masqué, est-ce que vous vous sentez en mesure d'assumer cette pression,

00:28:59ce nouveau statut et ses attentes, parce que quelque part c'est toujours un peu plus

00:29:02compliqué ?

00:29:03Je pense que oui, il va falloir qu'on a changé de statut, c'est obligatoire, on finit

00:29:08quatrième au classement cette saison, demi-finaliste, je pense que notre statut a évolué, les infrastructures,

00:29:14le budget du club, l'attraction des joueurs de renom aussi a évolué à l'aviron, je pense

00:29:20que maintenant on va être une équipe qui ne va pas être attendue, on ne va pas nous

00:29:26sous-estimer, je pense, après les saisons de top 14 s'enchaînent mais ne se ressemblent

00:29:32pas forcément, on prend là aussi un petit peu l'expérience, on voit Montauban en pro

00:29:37des deux par exemple, la saison dernière il jouait le maintien, cette année ils sont

00:29:40champions, ils sont en top 14, donc voilà, mais en tout cas le club se met,

00:29:44mais tout ce qu'il faut pour changer de statut et je pense qu'il faut franchir un palier

00:29:49et ces matchs-là, notamment la demi-finale ainsi que le barrage aussi à domicile fait

00:29:53partie des grands matchs qui vont nous faire grandir, voilà on est une équipe encore jeune

00:30:00et aussi qui découvre un petit peu ces matchs de face finale et donc ça va nous servir

00:30:05pour la suite et on espère sur les saisons suivantes jouer le haut niveau et le haut tableau

00:30:13pardon et pas jouer le maintien en top 14.

00:30:16et pas suivre l'exemple du stade français qui était en demi-finale l'an dernier et qui a joué

00:30:21le maintien jusqu'à la dernière journée. Daniel Herrero est avec nous, on est avec

00:30:26Swan Cormonier qui nous fait l'amitié d'être avec nous, OAL, bien sûr Paul Bocuse à Lyon,

00:30:32week-end de demi-finale. Daniel, que t'inspires justement la réaction de Swan qui a une belle

00:30:37histoire personnelle, on y reviendra et qui a en plus une belle saison, mais j'imagine

00:30:42que ça te fait forcément réagir.

00:30:44Oui, fatalement, lui il est le prototype du joueur qui se trouve dans une aventure,

00:30:50je veux dire même dans un projet, mais dans l'aventure de ce club de Bayonne qui s'est

00:30:55construit par le respect d'un certain nombre de valeurs, il a la robustesse pour ça et pour

00:31:00appliquer d'être un homme généreux, constant dans l'effort, pugnace, coriace et ça ils l'ont,

00:31:05qu'ils aient retrouvé en demi-finale, ce qui génère une espèce de bonheur, même

00:31:09une gloire de cœur sans prétention et qui fait dire même, je trouve ça plutôt beau,

00:31:13il fait dire mais non seulement on s'est régalé, on se l'épellé, mais en même temps

00:31:17on a l'ambition et le club dans son ensemble, peut-être même la région, pourquoi pas au

00:31:20pays de France, tu vois, l'ambition de continuer, c'est-à-dire le projet de la curiosité

00:31:26du futur, il vous anime, on veut sans doute encore grandir, peut-être de nouveaux joueurs

00:31:31vont venir, nous-mêmes nous allons progresser, ça c'est la loi base le mec, qu'il en arrive

00:31:35un ou deux de l'extérieur, qui nous apporte peut-être, mais qu'il va falloir faire progresser

00:31:38les grands joueurs de ta maison, ça sera sans doute aussi un élément base, Toulouse

00:31:42ne grandit plus depuis quelque temps parce que ces grands joueurs ne grandissent plus,

00:31:45tu vois, mais les joueurs moyens de Toulouse continuent à grandir, les joueurs bas de

00:31:48Toulouse continuent à grandir, mais les grands joueurs de Toulouse ne grandissent plus,

00:31:52c'est un paramètre bloquant de leur évolution.

00:31:54Bon, il me semble que, alors moi la question que j'aurais presque voulu te poser c'est, est-ce

00:31:58que t'as pas senti un moment, toi qui joues à la pile, tu vois, c'est-à-dire la rudesse,

00:32:03la robustesse, les bases morales du jeu de rugby sont dans ton secteur petit frère,

00:32:07tu vois, là, est-ce que t'as senti par exemple, toi, dans les mêlées, dans les molles, dans

00:32:11les rucs, dans l'activité défensive, dans les nettoyages, dans tous les secteurs

00:32:14de base de ton jeu à toi, ce qui fait que tu as ce numéro dans le dos, est-ce que t'as

00:32:17senti un moment, mais ils sont prenables, mais ils nous tirent pas les oreilles, mais non seulement

00:32:23ils sont prenables, mais on va leur faire la misère, tu vois, et si tu te l'es pas

00:32:27dit, c'est pour ça que t'as perdu, tu vois, si tu te l'es pas dit, c'est pour ça que

00:32:32t'as perdu, non mais, mais peut-être que tu te l'es dit, ce qui fait que par exemple

00:32:36nous à l'extérieur, on a dit, mais putain, surtout le secteur de la conquête, ils ont

00:32:40été aussi bons.

00:32:41Alors moi qui étais devant ma télé, Pata leur a dit à la mi-temps, je sais pas si tu veux

00:32:44en dire un mot, mais on a senti dans le discours de Greg Pata, une vraie croyance en ça,

00:32:49et c'était pas de la com', parce que physiquement, vu de notre prisme à nous,

00:32:53vous étiez pas pris ?

00:32:54Non, bien sûr, à un moment donné, on l'a senti, Greg nous l'a dit aussi à la mi-temps,

00:33:00mais le problème c'est qu'à ce niveau, sur une demi-finale face au stade Toulousain,

00:33:03il faut pouvoir l'exécuter de la première à la 80ème, et ça, ça a été le problème

00:33:09je pense sur le match, c'est qu'à un moment donné, on n'a pas su garder ce niveau d'exigence

00:33:14et de qualité face au stade, et ils nous l'ont rappelé, parce que sur certaines séquences

00:33:20où on a voulu jouer au rat, on a subi des plaquages qui nous ont aussi soit fait reculer

00:33:26ou soit fait perdre le ballon, et donc du coup, redonner des mêlées à leur avantage,

00:33:30donc on se l'est dit, mais le niveau technique, l'exigence technique n'a pas été forcément

00:33:36au rendez-vous pour pouvoir bousculer cette machine.

00:33:39Ils sont durs, ils sont durs ces Toulousains, il y a tout un travail un peu, entre guillemets,

00:33:44de l'ombre, et notamment le travail défensif, ce que tu disais, autour des rucks,

00:33:48qui fait que c'est vrai que ça marque l'adversaire, ça explique selon toi, on va dire,

00:33:52les problèmes en conquête qu'on a vus en deuxième mi-temps, il y a eu des touches importantes

00:33:55qui ont été perdues, il y a eu ce manque de lucidité sur des moments importants

00:33:58qui peuvent faire basculer le match entre la cinquantième, la contre-attaque Carreras

00:34:03et Herbin Artegaray, qui reprend vers l'intérieur, et ensuite le choix de la pénalité,

00:34:09le choix de la pénalité, toi tu étais sur la touche, ça a discuté dans les vestiaires après ?

00:34:13Non, non, sur les vestiaires on n'en discutait pas de ça, on était plus sur l'émotion,

00:34:17sur la fin de saison, sur le beau parcours, on n'a pas refait un peu le bilan,

00:34:21les choix ou quoi que ce soit de la demi-finale, donc non, non, il n'y a aucun regret là-dessus

00:34:24sur les choix qui ont été faits, sur la touche, les points ou quoi que ce soit,

00:34:28non, non, après, voilà, comme je dis...

00:34:30A eux-mêmes, en barrage, ils prennent beaucoup de touches également sur des pénales-touches,

00:34:35donc on a quand même subi une certaine pression, notamment sur les phases de rock

00:34:40de la part des Toulsains, en termes de touches aussi, ils nous ont mis une certaine pression,

00:34:46ils ont aussi mis de la vitesse, ça n'a pas été facile, dans chaque rock on a été chacaillé,

00:34:54chaque môle, pareil, il y avait tout le temps quelqu'un qui venait mettre les mains ou quelque chose,

00:34:57donc non, non, c'est juste sur la qualité technique, on n'a pas forcément été au même niveau que le stade

00:35:03et ça leur a profité à eux, ça c'est sûr.

00:35:06Après, chaque fois que Bayonne a marqué en première mi-temps, derrière, Toulouse a remarqué,

00:35:10donc ils n'ont pas pu revenir et se dire, à un moment donné, on va essayer de passer devant,

00:35:15à chaque fois qu'ils ont eu une pénalité à entre 40 et 50 mètres pour jouer ce second,

00:35:20derrière, coup d'envoi, Malia qui montait, deux rock, pénalité pour Toulouse,

00:35:23et ça, psychologiquement, c'est assez difficile.

00:35:27Oui, ça a été un peu notre problème toute la saison,

00:35:31c'est-à-dire qu'on a eu du mal de s'y repartir sur la deuxième mi-temps,

00:35:35là, c'était complètement ça contre le Stade Ouzin,

00:35:37c'est-à-dire qu'on marquait trois points et derrière,

00:35:38une mauvaise sortie de camp, soit quelqu'un venait gratter,

00:35:41soit on se faisait chacailler dans les rock,

00:35:43donc ça, ça a été vraiment le point noir,

00:35:45et en demi-finale de championnat, c'est impardonnable,

00:35:48et on l'a vu ce week-end,

00:35:49c'est des petits détails qui font que ça ne passe pas,

00:35:53et voilà, on n'a pas été assez précis, je pense, sur cette demi-finite.

00:35:56Soin Cormenier, Daniel ?

00:35:57Oui, tout le monde se pose la question,

00:35:59et vous et nous autour de cette table,

00:36:00est-ce qu'ils auraient pu gagner, finalement ?

00:36:02Eh bien oui, pour la simple bonne raison qu'ils n'ont jamais été décollés,

00:36:05ils n'ont jamais été devant,

00:36:06mais ils n'ont jamais été loin derrière,

00:36:08et cet espace-là,

00:36:09cinq points, cinq points longtemps,

00:36:10trois points pendant longtemps,

00:36:11cinq points ensuite,

00:36:12une fois huit points,

00:36:13à dix minutes de la fin,

00:36:15c'est une minute de la fin,

00:36:15honte,

00:36:15mais après, c'est revenu à huit,

00:36:17tu vois, ils sont toujours là,

00:36:19il y a toujours dans leur cœur l'idée,

00:36:21quand même,

00:36:21quand on s'est transformé,

00:36:22tu les fais marrons,

00:36:22d'où l'idée, quand même,

00:36:23que sur cette pénalité,

00:36:25avec ce choix d'aller en touche,

00:36:26il y a quand même une grande équivoque,

00:36:28mais le fait qu'ils n'aient jamais été derrière,

00:36:29ça donne à la sensation,

00:36:30malgré tout,

00:36:31qu'ils auraient toujours pu gagner.

00:36:32Oui,

00:36:33pourquoi cette pénalité n'a pas été prise,

00:36:35avec le recul,

00:36:36c'est parce que Max Machneau ne la sentait pas,

00:36:37c'était quoi la raison ?

00:36:39On balance sur Max,

00:36:40honnêtement,

00:36:41non,

00:36:41je n'en sais rien,

00:36:42j'en sais vraiment rien.

00:36:43Toi, tu l'aurais prise, toi ?

00:36:45Moi ?

00:36:45Vu ma qualité technique au pied,

00:36:47je ne pense pas,

00:36:48et honnêtement,

00:36:49là, non,

00:36:51je ne sais pas du tout,

00:36:52on était,

00:36:52nous,

00:36:53j'étais sur le bord,

00:36:54avec les remplaçants.

00:36:55Vous avez un point de vue personnel,

00:36:55est-ce que toi,

00:36:57si tu avais été sur le terrain,

00:36:58tu aurais dit à ton capitaine,

00:36:59on l'apprend à ce moment-là ?

00:37:00On s'est interrogé un petit peu,

00:37:02avec certains joueurs sur le côté,

00:37:03et je pense que,

00:37:05oui,

00:37:05on aurait voulu prendre les points,

00:37:06pour continuer,

00:37:07comme dit Daniel,

00:37:08à être vraiment au cul,

00:37:11au cul du Statouza,

00:37:12vraiment racolé au score.

00:37:16Le fait qu'il manque Camille,

00:37:17peut-être,

00:37:17à désorganiser un peu ce moment-là,

00:37:19parce que Camille aurait peut-être

00:37:20choisi directement les points,

00:37:22et que là,

00:37:22il manquait vraiment un buteur.

00:37:23Peut-être,

00:37:24c'est ça,

00:37:24parce que,

00:37:24voilà,

00:37:25il y avait Max,

00:37:26il y avait Tom Spring,

00:37:27éventuellement,

00:37:27mais après,

00:37:27c'est vrai qu'en choix de buteur,

00:37:28c'était un peu compliqué,

00:37:30parce que,

00:37:30voilà,

00:37:30on a Cherty Berguin,

00:37:31qui n'a pas pris part à cette finale,

00:37:33et qui a aussi buteur,

00:37:34et c'est vrai que,

00:37:36oui,

00:37:36peut-être,

00:37:37cette question s'est posée,

00:37:38après,

00:37:38aussi,

00:37:39voilà,

00:37:39moi,

00:37:39je n'étais pas sur le terrain,

00:37:40mais peut-être qu'il y avait aussi,

00:37:41les joueurs sur le terrain,

00:37:43se sentient peut-être forts en touche,

00:37:45sur le môle porté,

00:37:46sauf que,

00:37:46voilà,

00:37:47on a vu encore...

00:37:48Sur la séquence,

00:37:48vous perdez 20 mètres,

00:37:49voilà,

00:37:49on a vu...

00:37:50Vous perdez le ballon,

00:37:50même si vous marquez là,

00:37:52il y a un point.

00:37:54On perd le ballon,

00:37:55c'est ça,

00:37:55c'est sur la touche,

00:37:56sur la touche,

00:37:57on n'est pas fort.

00:37:58Mais c'est la grosse différence

00:37:59des demi-temps,

00:38:00de la physionomie de votre côté.

00:38:02Vous avez l'ultra réalisme

00:38:03de la première mi-temps

00:38:04où vous convertissez

00:38:05tous vos temps forts,

00:38:07et en deuxième mi-temps,

00:38:08il y a deux ou trois grosses séquences

00:38:09où vous n'arrivez pas à marquer.

00:38:11C'est vrai.

00:38:12Et la différence,

00:38:12mentalement,

00:38:13elle se fait là.

00:38:14Bien sûr.

00:38:15Ah, tu vois.

00:38:16Oui,

00:38:16effectivement,

00:38:17on va faire une petite pause,

00:38:18Swan,

00:38:18est-ce que tu peux encore rester

00:38:19quelqu'une de nous ?

00:38:19Il fait très bon,

00:38:20quand même,

00:38:20ici.

00:38:21Ça va,

00:38:21on se régale,

00:38:22on se régale,

00:38:22c'est génial.

00:38:23En plus,

00:38:23on te donne à boire,

00:38:24un verre d'eau,

00:38:25c'est ça aussi.

00:38:26Tu me régales.

00:38:27C'est ça.

00:38:28Je me régale.

00:38:28Je ne vais même pas avoir besoin

00:38:29de faire des prépas

00:38:30à l'intersaison,

00:38:31je pense.

00:38:32Oui,

00:38:32tu vois,

00:38:33tu vas être fit.

00:38:34Mais je vous vois tous

00:38:34autour de la table

00:38:35et franchement,

00:38:36je comprends mieux.

00:38:37Je comprends mieux.

00:38:37Tu parles pour eux,

00:38:38là,

00:38:38ouais.

00:38:39Allez,

00:38:39on va se retrouver

00:38:40dans un instant.

00:38:41Swan Cormenier,

00:38:42pilier de l'Aviron Bayonnet,

00:38:43qui était là,

00:38:43tranquille,

00:38:44avec des copains au Hall,

00:38:45Paul Bocuse,

00:38:46et qui finalement,

00:38:47est avec nous

00:38:48pour débriefer.

00:38:49C'est ça aussi,

00:38:50l'esprit rugby,

00:38:50l'esprit Sud Radio,

00:38:52la radio du rugby.

00:38:52A tout de suite

00:38:53sur Sud Radio.

00:38:54Avec vous,

00:38:55les supporters

00:38:56de toutes les équipes du rugby,

00:38:57les amateurs de rugby

00:38:58au cœur de la mêlée

00:38:59depuis Lyon,

00:39:00depuis les Halles,

00:39:01Paul Bocuse,

00:39:02émission spéciale,

00:39:04spéciale demi-finale,

00:39:05bien sûr,

00:39:05Daniel Herrero,

00:39:06Yohann Huger,

00:39:06Phélix Manguero,

00:39:07et notre invité,

00:39:08qui était là,

00:39:09tranquille,

00:39:09en famille,

00:39:09avec ses copains

00:39:10pour savourer la saison.

00:39:11Et on le fait travailler,

00:39:13c'est Swan Cormenier,

00:39:14pilier gauche

00:39:15de l'Aviron Bayonnet,

00:39:17qui a vécu

00:39:17sa première demi-finale,

00:39:18malheureusement perdu 32-25,

00:39:21mais on va dire

00:39:21le positif est là.

00:39:23En tout cas,

00:39:24tu connais bien

00:39:25l'un des entraîneurs

00:39:26de la deuxième demi-finale,

00:39:27c'est Yannick Brue,

00:39:28qui a été important

00:39:29dans ton parcours,

00:39:30puisque tu l'as connu

00:39:32dans tes débuts à Bayonne,

00:39:33toi qui étais formé à Cognac,

00:39:35qui est passé par Brive,

00:39:36puis Albi,

00:39:37et donc Bayonne.

00:39:39Que penses-tu

00:39:39du travail effectué

00:39:41par Yannick

00:39:42du côté de l'Union Bordeaux-Bègle,

00:39:44et donc des chances de l'UBB

00:39:45ce soir face à Toulon ?

00:39:47Yannick Brue,

00:39:48il n'y a plus à le présenter,

00:39:51en tant que joueur déjà,

00:39:52et en tant qu'entraîneur,

00:39:53je pense qu'il a accompli

00:39:54de grandes choses,

00:39:55et il va être amené

00:39:56à accomplir encore

00:39:57de belles choses.

00:39:58Moi, ce que je retiens

00:39:59d'Yannick,

00:40:00déjà, premièrement,

00:40:01c'est lui qui m'a fait venir

00:40:02à Bayonne.

00:40:04J'ai beaucoup,

00:40:05beaucoup appris avec lui,

00:40:05avec l'exigence du haut niveau,

00:40:07s'entraîner fort.

00:40:10À ce moment-là,

00:40:10tu étais à Albi.

00:40:11J'étais à Albi,

00:40:11et quand je suis arrivé

00:40:12à Bayonne,

00:40:13il m'a montré un peu

00:40:15ce que c'était

00:40:15l'exigence du haut niveau,

00:40:17de travailler,

00:40:19de jamais,

00:40:20toujours se remettre

00:40:20en question,

00:40:22et ça n'a pas été facile

00:40:23au début,

00:40:23ça c'est sûr,

00:40:24mais Yannick est une personne

00:40:26de confiance

00:40:27avec qui,

00:40:28avec qui,

00:40:28voilà,

00:40:28on peut s'engager

00:40:29à 100%,

00:40:30il s'engage à 100%

00:40:31avec toi,

00:40:32donc il faut lui rendre

00:40:33l'appareil.

00:40:34Des fois,

00:40:34il peut être très dur

00:40:36avec le joueur,

00:40:37mais c'est toujours

00:40:38dans le bon sens,

00:40:41c'est vraiment pour t'apporter

00:40:42au plus haut niveau.

00:40:43Donc voilà,

00:40:44je pense que Yannick

00:40:46a fait du très bon travail

00:40:47à Bayonne,

00:40:49et il fait actuellement

00:40:50du très bon travail

00:40:50à Bordeaux,

00:40:51et je lui souhaite

00:40:52de pouvoir,

00:40:54cette saison,

00:40:55faire le doublé.

00:40:57Je lui souhaite

00:40:58de faire le doublé

00:40:59cette saison,

00:40:59parce que voilà,

00:41:00c'est quelqu'un...

00:41:01Tu m'as fait la peine,

00:41:01tu m'as fait la peine.

00:41:02C'est quelqu'un

00:41:03qui travaille dur,

00:41:05et je pense qu'il fédère

00:41:07quand même aussi

00:41:07autour de lui,

00:41:09et Bordeaux,

00:41:10c'est un très bon groupe,

00:41:11très belle équipe,

00:41:12champion d'Europe en titre,

00:41:14donc voilà,

00:41:14il leur reste deux matchs

00:41:16pour prétendre

00:41:17à soulever le bouclier

00:41:19cette année

00:41:19pour éventuellement

00:41:20faire le doublé.

00:41:20Après,

00:41:21il s'accorde

00:41:22à un gros morceau

00:41:24quand même en demi-finale

00:41:24ce soir face à Toulon.

00:41:26C'est une équipe

00:41:27très rugueuse

00:41:27que j'ai jouée

00:41:28il y a moins de deux semaines,

00:41:30donc voilà,

00:41:31je ne sais pas

00:41:32ce qu'il en sera,

00:41:33mais je sais

00:41:34qu'on risque de voir

00:41:35quand même

00:41:35des étincelles

00:41:37ce soir

00:41:37en termes de jeu.

00:41:38Et toi,

00:41:38sur ce que tu as vécu

00:41:40en tant que pilier

00:41:42face à l'UBB

00:41:43et face à Toulon,

00:41:44on va dire

00:41:44ta préférence

00:41:46vers qui ?

00:41:47En tout cas,

00:41:48tu penses que Toulon

00:41:48peut faire le coup

00:41:49aujourd'hui face à l'UBB

00:41:50qui est sorti numéro 2

00:41:52de la phase régulière ?

00:41:52Mais Toulon a vraiment

00:41:53un très gros pack

00:41:54avec des joueurs

00:41:56vraiment très engagés,

00:41:57très rudes sur l'homme,

00:41:59sur l'impact physique.

00:42:00Après Bordeaux,

00:42:03j'ai beaucoup pensé

00:42:05qu'ils n'arriveraient

00:42:06peut-être pas forcément

00:42:07à s'imposer

00:42:08par rapport

00:42:08à leur groupe d'avance,

00:42:10sauf qu'ils m'ont fait

00:42:11complètement douter

00:42:12sur la finale

00:42:14de Coupe d'Europe

00:42:15et même la demi-finale.

00:42:17Donc je pense

00:42:17qu'il va y avoir

00:42:19vraiment un très gros duel

00:42:20ce soir

00:42:21face à ces deux gros packs

00:42:23parce que c'est vraiment

00:42:24deux packs

00:42:25peut-être différents,

00:42:26mais qui en termes d'opposition

00:42:32risquent de nous surprendre

00:42:35ce soir.

00:42:35Je vois qui ce soir ?

00:42:37Ce soir je vois qui ?

00:42:38Le problème c'est que moi

00:42:39j'ai pas mal d'amis

00:42:40du côté bordelais

00:42:41donc moi je vois

00:42:42potentiellement Bordeaux passer

00:42:45même si ça va quand même

00:42:46être dur face à Toulon.

00:42:48Je ne dis pas le contraire.

00:42:50Daniel, tout le monde le dit.

00:42:52Mais je vois Bordeaux passer

00:42:55et si Bordeaux passe

00:42:56après la finale

00:42:58ça reste une finale

00:43:00mais je trouverais ça

00:43:02très joli

00:43:03si Bordeaux arrive

00:43:04à faire le doublé.

00:43:06Et bien voilà,

00:43:07tu vois Daniel,

00:43:07ça serait joli.

00:43:08Même un adversaire

00:43:08des Bordelais le dit.

00:43:10En toute neutralité visiblement.

00:43:12C'est parce qu'il a perdu hier

00:43:13ça c'est pour ça

00:43:14il se met du côté de Bordeaux

00:43:15c'est normal.

00:43:16Lui il se met

00:43:16en toute gentillesse

00:43:17et en toute intelligence.

00:43:19Donc après

00:43:19ce n'est pas forcément

00:43:19le cas des autres

00:43:20mais je l'avais senti

00:43:22dans cet esprit là.

00:43:23Après voilà

00:43:23je me suis arrêté

00:43:24en demi-finale cette saison

00:43:26donc après chacun

00:43:27chacun fait ce qu'il peut.

00:43:29Peut-être qu'il va signer

00:43:30à Bordeaux.

00:43:30Non, non, non.

00:43:31Peut-être qu'il va signer

00:43:32à Bordeaux

00:43:32non, je suis sous contrat

00:43:33encore jusqu'en 2027

00:43:34à l'Aviron

00:43:35donc désolé.

00:43:36Apparemment on peut

00:43:36tout dégocier même.

00:43:37Ouais mais j'ai encore

00:43:38des belles années

00:43:38à faire à l'Aviron

00:43:39voilà pour moi

00:43:40il faut rééditer

00:43:42cette saison mémorable

00:43:43si on peut la rééditer

00:43:44la semaine prochaine

00:43:45on verra plus tard après.

00:43:46Bon en tout cas

00:43:46merci Swan d'avoir été avec.

00:43:48Merci Swan.

00:43:48Merci à vous.

00:43:49Et bien sûr

00:43:50on va suivre cette demi-finale

00:43:51on va en parler même

00:43:52dans l'heure.

00:43:52Daniel peut-être...

00:43:53On t'envoie la facture

00:43:53pour le petit sonat gratuit

00:43:54là dans les 30 minutes.

00:43:56Quel enfer.

00:43:57Non, je ne sais pas

00:43:58pourquoi tu dis ça.

00:43:59Ouais bah maintenant

00:43:59ouais.

00:44:00Maintenant que c'est fini.

00:44:01Daniel, c'est fini.

00:44:02C'est génial.

00:44:03Un petit mot pour conclure

00:44:04cette première heure

00:44:05quand même

00:44:05avant de nous diriger

00:44:07vers cette demi-finale

00:44:07qu'on commentera tout à l'heure

00:44:08en direct

00:44:09en intégralité

00:44:09sur Sud Radio.

00:44:11Oh bah juste pour dire

00:44:12que quand même

00:44:13hier

00:44:13quelle que soit

00:44:14la qualité du match

00:44:15sur lequel nous avons mis

00:44:16évidemment un peu

00:44:17d'anathème

00:44:18ou un peu de restrictions

00:44:19c'était malgré tout

00:44:21une demi-finale

00:44:21et en cela

00:44:22c'était très respectable

00:44:24c'était joli

00:44:24pour le rugby de France

00:44:25bien sûr

00:44:26il y a toujours

00:44:28des alliés techniques

00:44:28enfin l'allure générale

00:44:30y compris pour les deux équipes

00:44:31c'était malgré tout

00:44:32un bel événement

00:44:33je dirais

00:44:33presque festif

00:44:34il n'était pas

00:44:35de la fête

00:44:36que l'on pouvait espérer

00:44:37vu le talent

00:44:37et la nature

00:44:38de ces deux équipes

00:44:38et ce soir

00:44:40c'est à mon sens

00:44:42de la catégorie

00:44:43des grands matchs potentiels

00:44:45de la saison

00:44:452016

00:44:46sur la Terre de France

00:44:47c'est une demi-finale

00:44:48entre deux équipes

00:44:49elles sont très équipées

00:44:50elles sont en place

00:44:50elles sont en bout de saison

00:44:51avec quasiment

00:44:52l'intégralité de leurs moyens

00:44:54et de leurs capacités

00:44:55il y a bien sûr

00:44:56un ou deux petits bémols

00:44:56mais ce ne sont que

00:44:57des aléas classiques

00:44:58je veux dire

00:44:59l'absence d'un chez ici

00:45:00ou l'absence d'un autre

00:45:01je ne sais pas

00:45:01évidemment Olivon

00:45:02qui manque à Toulon

00:45:03c'est un peu gênant

00:45:04et Louis qui manque

00:45:05à Louis Bielbiaré

00:45:07qui manque à l'UBB

00:45:08évidemment c'est gênant

00:45:09mais quand même

00:45:09ces deux équipes

00:45:10elles sont au bout

00:45:11elles sont extrêmement gaillardes

00:45:12elles sont animées

00:45:13par des intentions de jeu

00:45:14qu'elles ont confirmées

00:45:15à travers le temps

00:45:15et en cette fin de saison

00:45:17elles sont quasiment

00:45:18au top de leur potentialité

00:45:20donc on y va

00:45:21on s'habille en dimanche

00:45:22on se lave même

00:45:23un peu les dents

00:45:23moi je ressors

00:45:24un vieux maillot

00:45:25je ressors un vieux maillot

00:45:27de l'ancien temps

00:45:27il aura probablement

00:45:29les couleurs rouge et noir

00:45:29mais enfin je ne suis pas formel

00:45:30bon respect pour l'UBB

00:45:32bien que dans ma mémoire

00:45:32j'ai quelques turbulences

00:45:33il a une histoire

00:45:34ce maillot

00:45:35le maillot de ce soir

00:45:36oui alors toi

00:45:36je te sais assez

00:45:37à l'écoute

00:45:37sur le thème des maillots

00:45:38effectivement les maillots

00:45:39portent l'histoire

00:45:40des gens

00:45:40qui les ont portés d'abord

00:45:42des lieux sur lesquels

00:45:43ils ont été portés

00:45:43moi je suis assez respectueux

00:45:44de ça

00:45:45le mien

00:45:46il a comme peu la transfération

00:45:47sans doute de mon père

00:45:48de mon grand-père

00:45:48et peut-être même

00:45:49de tous les joueurs de rugby

00:45:50qui m'ont précédé à tout long

00:45:51voilà

00:45:51bon ceci étant

00:45:52on est en joie

00:45:55on est en fête

00:45:56et même

00:45:56on est un peu goulayant

00:45:58parce qu'on pourrait

00:45:59assister à quelque chose

00:46:00pas de l'ordre du cataclysmique

00:46:02mais peut-être

00:46:05de l'ordre de l'historique

00:46:07oui non mais je voulais parler

00:46:08un peu de ce qu'on appellerait

00:46:09la rudesse de l'impact

00:46:11tu vois

00:46:11la grande rudesse de l'impact

00:46:13avec peut-être

00:46:13un bon niveau de jeu

00:46:14voilà

00:46:15on l'espère en tout cas

00:46:16merci Daniel

00:46:16on se retrouve ce soir

00:46:17merci Swan

00:46:18d'avoir été avec nous

00:46:19Johan Huger

00:46:20et Philippe Ponguero

00:46:21dans un instant

00:46:22on se retrouve

00:46:22pour la deuxième heure

00:46:23au Halle

00:46:24Paul Bocuse

00:46:25bien sûr

00:46:26avec notamment

00:46:27le restaurant

00:46:28Les Garçons Boucher

00:46:29et notre partenaire

00:46:30Point S

00:46:30à tout de suite

00:46:31sur Sud Radio

00:46:31au cœur de la mêlée

00:46:33en direct de Lyon

00:46:34des Halles

00:46:35Paul Bocuse

00:46:36où nous sommes accueillis

00:46:37depuis 15h maintenant

00:46:39c'est un week-end de fête

00:46:41un week-end de top 14

00:46:42un week-end de demi-finale

00:46:43hier on a vécu

00:46:44le succès des Toulousains

00:46:45qualifiés pour la finale

00:46:46du top 14

00:46:47au dépens de Bayonne

00:46:48ce soir

00:46:48nous vivrons

00:46:49sur notre antenne

00:46:50la deuxième demi-finale

00:46:52celle qui opposera

00:46:52l'Union Bordeaux-Bègle

00:46:53à Toulon

00:46:54émission spéciale

00:46:55je le disais

00:46:56depuis les Halles

00:46:56Paul Bocuse

00:46:57les invités

00:46:58se sont succédés

00:46:59on était tout à l'heure

00:47:00avec Swan Cormenier

00:47:01le pilier de l'aviron

00:47:03Bayonne

00:47:03place aussi quand même

00:47:05à ce lieu

00:47:07ce lieu

00:47:08qui concentre

00:47:09tous les supporters

00:47:10aujourd'hui

00:47:11à Lyon

00:47:12les Halles

00:47:12je le disais

00:47:13Paul Bocuse

00:47:13avec son président

00:47:15que j'ai l'honneur

00:47:16d'accueillir

00:47:17c'est bien sûr

00:47:20avec son président

00:47:22et Lionel Aberlé

00:47:23notre partenaire.es

00:47:24directeur marketing

00:47:25voilà

00:47:26j'ai bien sûr

00:47:27on est ensemble

00:47:28monsieur le président

00:47:29Claude Polidori

00:47:30voilà

00:47:31Claude j'avais un petit trou

00:47:32voilà

00:47:33mais on est très heureux

00:47:34d'être ici

00:47:34au Halles

00:47:35qui est vraiment

00:47:35le poumon

00:47:37on va dire

00:47:38de ce week-end

00:47:39de demi-finale

00:47:39de top 14

00:47:40là vous êtes vraiment

00:47:41dans le temple

00:47:42l'archi-temple

00:47:43de la gastronomie lyonnaise

00:47:44les Halles

00:47:46qui sont les plus grandes

00:47:47de France

00:47:48d'abord par leur taille

00:47:49et par leur nombre

00:47:50de commerçants

00:47:51de commerces alimentaires

00:47:52et de restauration

00:47:53on a 56 commerçants

00:47:55sur le même site

00:47:56500 personnes

00:47:57qui travaillent

00:47:58en termes de nombre

00:48:00on n'est pas égalé

00:48:01voilà

00:48:02en termes de fréquentation

00:48:04là non plus

00:48:05on n'a pas à se plaindre

00:48:06on fait partie

00:48:07des 5 premiers sites

00:48:08les plus vitais à Lyon

00:48:09voilà

00:48:09Léa le Paul Bocuse

00:48:10c'est un peu mythique

00:48:11on va y revenir

00:48:12Lionel

00:48:13vous êtes partie aussi

00:48:14avec votre équipe

00:48:17de points S

00:48:18vous faites partie aussi

00:48:19de ces gens

00:48:20qui viennent

00:48:20qui convergent

00:48:22vers les Halles

00:48:22pour communier

00:48:23un petit peu

00:48:24dans ce week-end de fête

00:48:25parce que c'est un week-end de fête

00:48:26à Lyon aujourd'hui

00:48:27clairement c'est un grand

00:48:28week-end de fête

00:48:29puis c'est

00:48:30les Halles

00:48:30Paul Bocuse

00:48:31honnêtement

00:48:32c'est le passage obligé

00:48:33si vous venez à Lyon

00:48:34sans venir

00:48:35au Halles Paul Bocuse

00:48:36et bien ne venez pas

00:48:37à Lyon

00:48:37pour être très clair

00:48:38et effectivement

00:48:39on a eu le plaisir

00:48:41d'accueillir

00:48:42un certain nombre

00:48:43d'adhérents

00:48:44qui viennent de toute la France

00:48:45alors soyons honnêtes

00:48:46ils viennent surtout

00:48:46des 4 villes

00:48:47qui étaient

00:48:48dans le cadre

00:48:49de ces demi-finales

00:48:51mais c'est des très bons enfants

00:48:53et ça c'est absolument génial

00:48:54et on a vu

00:48:55avec le président

00:48:56ici présent

00:48:57il y a une ambiance

00:48:58dans les Halles

00:48:58c'est absolument extraordinaire

00:49:00c'est bon enfant

00:49:01les gens sont heureux

00:49:02de se retrouver

00:49:02et c'est Lyon

00:49:03comme on l'aime

00:49:04Claude

00:49:05c'est vrai quand même

00:49:06qu'il y a une ambiance

00:49:07il y a un truc

00:49:08vous m'avez dit

00:49:09en antenne

00:49:09je ne suis pas trop rugby

00:49:10mais là quand même

00:49:10j'ai l'impression

00:49:11que les supporters de rugby

00:49:13retournent un peu

00:49:13les Halles Paul Bocuse

00:49:14non je ne suis peut-être

00:49:16pas très rugby

00:49:16mais en tous les cas

00:49:17ne serait-ce que

00:49:18notre équipe

00:49:19le loup

00:49:20ils sont très très très

00:49:21très présents dans les Halles

00:49:22on va extrêmement souvent

00:49:23ils adorent les Halles

00:49:24ils boivent

00:49:25ils mangent un peu

00:49:26quand ils viennent

00:49:26mais ils se régalent

00:49:27dans les Halles

00:49:28et là c'est vrai

00:49:28qu'on a vu

00:49:29vraiment un déferlement

00:49:31de supporters

00:49:32alors quand j'ai un déferlement

00:49:33le mot est faible

00:49:34il fallait jouer des coudes

00:49:36pour pouvoir

00:49:37ou grignoter

00:49:38ou boire un petit verre

00:49:39mais alors là

00:49:39je ne sais pas

00:49:40jusqu'à quelle heure

00:49:40ils vont rester

00:49:41mais alors là

00:49:41ils sont encore tous là

00:49:43vous vous attendiez

00:49:44à autant de monde

00:49:45voilà

00:49:45la ferveur

00:49:47j'imagine que vous êtes habitué

00:49:49les dimanches matin

00:49:50il doit se passer des choses ici

00:49:51mais quand même

00:49:51comme ça

00:49:52avec cette bonne ambiance

00:49:53les gens qui chantent

00:49:54là ça s'est un petit peu

00:49:55calmé juste à l'instant

00:49:57mais c'est vrai que depuis

00:49:58on est arrivé à 11h45 ici

00:50:00donc on a vu l'ambiance

00:50:02il y a quand même

00:50:03une ambiance incroyable

00:50:04avec les supporters

00:50:05de rugby

00:50:05on s'était préparé

00:50:07au moment de la coupe

00:50:07du monde de rugby

00:50:08là on avait

00:50:09chez nous

00:50:10à Lyon

00:50:11une équipe

00:50:12qui était installée

00:50:13à Lyon

00:50:13et tous les jours

00:50:14il y avait quelqu'un

00:50:15de leur équipe

00:50:15qui était présent

00:50:16ça veut dire

00:50:17tous les jours

00:50:17il y avait d'autres gens

00:50:19qui venaient les voir

00:50:19et là vraiment

00:50:20non mais là je crois

00:50:20que c'est un pôle

00:50:22en termes de pique

00:50:23je crois qu'on a atteint

00:50:24le maximum

00:50:24c'est sympa

00:50:26on peut goûter

00:50:27en plus toutes

00:50:28les différentes spécialités

00:50:30lyonnaises quand même

00:50:30au Hall Paul Bocuse

00:50:32je crois qu'ils se sont privés

00:50:32de rien

00:50:33c'est allé de la grenouille

00:50:34c'est allé de la grenouille

00:50:36à la charcuterie

00:50:37à la viande

00:50:38je ne les ai pas vu

00:50:40manger beaucoup de légumes

00:50:41mais bon

00:50:41ils ont tapé dans le dur

00:50:44le pâté en croûte lyonnais

00:50:46a bien fait son office

00:50:47j'ai l'impression

00:50:48Lionel Aberlé

00:50:49quand même

00:50:49que les valeurs

00:50:50que développe

00:50:51un groupe comme Le Vot

00:50:52qui est autour de l'automobile

00:50:53le groupe Point S

00:50:55et celle

00:50:57on va dire

00:50:58de la convivialité

00:50:59liée au rugby

00:50:59ça converge

00:51:00j'ai l'impression

00:51:01ça converge

00:51:02parce que Point S

00:51:02ce sont plus de 670 centres

00:51:05en France

00:51:05et ce sont 670 centres

00:51:07en France

00:51:08qui sont exploités

00:51:08par des chefs d'entreprises

00:51:09indépendants

00:51:09et on parle souvent

00:51:11chez nous de confréries

00:51:12et c'est vrai

00:51:13que c'est cette relation humaine

00:51:14et des moments

00:51:15comme ceux

00:51:15qu'on partage

00:51:16aujourd'hui

00:51:17ce sont des moments

00:51:18de convivialité

00:51:19bien évidemment

00:51:19et puis nous

00:51:20cet après-midi

00:51:20avec les adhérents

00:51:22ici présents

00:51:22puis un certain nombre

00:51:23aussi de professionnels

00:51:24d'autres domaines

00:51:25on a pu parler business

00:51:26dans la bonne humeur

00:51:27et puis j'ai remarqué

00:51:28un truc qui est assez étonnant

00:51:29et c'est pas lyonnais

00:51:29ça pour le coup

00:51:30c'est souvent

00:51:31quand on parle business à table

00:51:33souvent ça se concrétise

00:51:34par du vrai business

00:51:35derrière

00:51:35donc c'est plutôt

00:51:36c'est plutôt sympathique

00:51:37et puis

00:51:38ces valeurs

00:51:40elles sont aussi celles

00:51:41qui sont portées

00:51:42par le sport

00:51:42très concrètement

00:51:43l'esprit d'équipe

00:51:44et les albocus

00:51:46je pense pas que le président

00:51:47va me contredire

00:51:48c'est vrai que ce sont

00:51:49des dizaines de commerçants

00:51:50qui bossent ensemble

00:51:51les adhérents.es

00:51:52ce sont des centaines

00:51:54d'adhérents.es

00:51:54qui travaillent ensemble

00:51:55et même à l'international

00:51:57puisqu'aujourd'hui

00:51:58je parlais de nos 670 points

00:51:59de vente en France

00:52:00mais c'est près de 7000 points

00:52:01de vente dans le monde

00:52:02avec le drapeau.es

00:52:03ce beau drapeau français

00:52:04on va être un peu chauvin

00:52:06président

00:52:06ce beau drapeau lyonnais

00:52:08ce beau drapeau lyonnais

00:52:09quand même

00:52:09puisque .es est une entreprise

00:52:11lyonnaise

00:52:12et très clairement

00:52:14c'est ce partage

00:52:15c'est cette communion

00:52:16et puis je voyais

00:52:17dans les équipes

00:52:19qu'il y a ici

00:52:19au Albocus

00:52:20que je salue au passage

00:52:22c'est vraiment intergénérationnel

00:52:23on a des gens

00:52:24qui sont dans le métier

00:52:25depuis un bon nombre d'années

00:52:26on a aussi beaucoup de jeunes

00:52:27qui sont là

00:52:27qui apprennent le métier

00:52:28c'est toute cette transmission

00:52:30qui est importante

00:52:31et c'est vrai

00:52:32qu'un réseau de chefs

00:52:32d'entreprise indépendants

00:52:34c'est effectivement

00:52:35ce compagnonnage

00:52:35mais c'est aussi

00:52:36d'accompagner

00:52:37c'est un peu comme au foot

00:52:38où moi j'aime bien

00:52:39la métaphore

00:52:40que j'ai entendu hier

00:52:41dans le rugby

00:52:42pardon

00:52:42ou au rugby

00:52:43on envoie le ballon

00:52:45vers l'arrière

00:52:46et c'est un peu

00:52:47le synonyme

00:52:48de j'envoie mon expérience

00:52:49j'envoie mes connaissances

00:52:50j'envoie mon expertise

00:52:51mon expérience

00:52:52au suivant

00:52:53et ça c'est réellement très beau

00:52:54et puis ce que j'apprécie

00:52:55particulièrement

00:52:56alors les Albocus

00:52:57on ne va pas se mentir

00:52:58c'est the place to be

00:52:59je l'ai dit

00:53:00et ça se passe toujours

00:53:01super bien

00:53:02aux Albocus

00:53:02mais moi ce que j'adore

00:53:04et on l'a vu hier soir

00:53:05dans les rues de Lyon

00:53:07on le voit aujourd'hui

00:53:08dans les Albocus

00:53:09et bien c'est juste

00:53:10un bon moment

00:53:11les gens s'amusent

00:53:12les gens ne supportent pas

00:53:14les mêmes équipes

00:53:15mais en tous les cas

00:53:16tout le monde

00:53:16partage quelque chose

00:53:17tout le monde fraternise

00:53:18et c'est juste exceptionnel

00:53:19Président

00:53:20voilà

00:53:21au Albocus

00:53:21un jour de match de foot

00:53:23parce que quand même

00:53:24ici c'est une ville

00:53:24dominée par l'Olympique lyonnais

00:53:27dominée notamment

00:53:28depuis 20 ans

00:53:30ou 25 ans

00:53:31il y a eu

00:53:31une décennie

00:53:322000-2010

00:53:33qui a été absolument prodigieuse

00:53:34pour l'Olympique lyonnais

00:53:35est-ce que les jours de match

00:53:36de l'OL

00:53:37il y a cette ferveur ?

00:53:39c'est pas du tout

00:53:40la même chose

00:53:40les joueurs de l'Olympique lyonnais

00:53:42quand ils viennent ici

00:53:43ils sont encadrés

00:53:44il y a du monde autour d'eux

00:53:45il y a des gardes du corps

00:53:46ils sont

00:53:47ils sont un peu intouchables

00:53:49les gens du rugby

00:53:50il y a une espèce de bonhomie

00:53:51qui les entoure

00:53:52c'est de la gentillesse

00:53:54que de la gentillesse

00:53:55que des beaux regards

00:53:56on entend

00:53:57personne crier

00:53:58c'est pas pour dire

00:54:00que le foot est pas bien

00:54:01mais si on doit faire un parallèle

00:54:02c'est quand même beaucoup plus

00:54:03là

00:54:04depuis ce matin

00:54:05on voit que des sourires

00:54:06on voit que des sourires

00:54:07des gens joyeux

00:54:08qui sont contents d'être là

00:54:10comme tu disais

00:54:11qui sont contents d'être là

00:54:12qui font la fête

00:54:13et puis qui vont continuer ça

00:54:15d'ailleurs ils doivent être en route

00:54:16pour aller au stade

00:54:17parce qu'ils vont

00:54:18on l'espère

00:54:20mais les présidents

00:54:21on l'espère

00:54:22en transport collectif

00:54:24parce qu'effectivement

00:54:25j'ai l'impression

00:54:25qu'il a fait chaud aujourd'hui à Lyon

00:54:26ils n'ont rien bu

00:54:27non non

00:54:28je n'ai rien vu boire

00:54:29je n'ai pas vu une bouteille

00:54:30je ne suis pas sûr

00:54:31non mais en tout cas

00:54:33ici on est au restaurant

00:54:34des garçons bouchés

00:54:35parce que c'est la particularité

00:54:37aussi des à la Lyon

00:54:38on va dire

00:54:38on peut faire ses courses

00:54:39et aussi déguster

00:54:41déguster sur place

00:54:42déguster sur place

00:54:43voilà c'est pas dans toutes les àles

00:54:44on connait bien les àles à Biarritz

00:54:45par exemple

00:54:46ou à Bayonne

00:54:47hier d'ailleurs

00:54:47on avait un invité

00:54:48un ancien joueur de Bayonne

00:54:49qui allait regarder le match

00:54:51aux àles à Bayonne

00:54:52donc il y a quand même

00:54:52une culture des àles

00:54:54en France

00:54:54mais ici

00:54:55là on est au restaurant

00:54:57les garçons bouchés

00:54:57on peut s'asseoir

00:54:58on peut aussi

00:54:59venir déjeuner

00:55:01comme si on allait déjeuner en ville

00:55:02l'avantage des àles

00:55:05c'est qu'effectivement

00:55:06il y a les restaurants

00:55:07et tout un tome

00:55:08on prend les fromagers

00:55:09par exemple

00:55:10on prend les bouchés

00:55:10ils font de la dégustation sur place

00:55:12c'est à dire que les gens

00:55:13on les met dans un corner

00:55:13ils se prennent une grande pâte en croûte

00:55:15ils se prennent un Saint-Marcelin

00:55:16et ça

00:55:17encore une fois

00:55:18c'est la bonne mise

00:55:19c'est l'accueil

00:55:20qu'on peut offrir aux gens

00:55:21et les gens aiment ça

00:55:22les gens adorent

00:55:24pouvoir manger

00:55:25entourer

00:55:26mais c'est marrant

00:55:27de voir que les gens

00:55:28sont spécialement

00:55:29à être assis à table

00:55:30on fait des soirées

00:55:32aux àles

00:55:32qui sont des soirées privatives

00:55:33des soirées privatives

00:55:34c'est à dire

00:55:35tous les commerçants sont ouverts

00:55:36et

00:55:37chaque

00:55:38on a fait la soirée des notaires

00:55:40dernièrement

00:55:40il y avait 1000 personnes

00:55:41et bien ils metent une notaire

00:55:42ils mangent

00:55:43ils boivent chez tous les commerçants

00:55:44et ça c'est un buffet

00:55:45ce qu'on va appeler un buffet géant

00:55:46on connait les fêtes

00:55:47mais c'est un buffet géant

00:55:49et les gens adorent ça

00:55:50c'est beaucoup plus convivial

00:55:51qu'un repas à 4

00:55:52un repas à 6

00:55:53et ça c'est le privilège

00:55:55de pouvoir offrir

00:55:56cette diversité

00:55:57dans les produits

00:55:58et dans la qualité

00:56:00de ce qu'on donne aux gens

00:56:01il y avait une connexion

00:56:02quand même

00:56:02entre le rugby

00:56:03et la gastronomie

00:56:04Yves Campe de Borde

00:56:06Christian Etchebes

00:56:08Philippe Etchebes

00:56:09avec qui moi j'ai joué

00:56:10avec le Bordeaux

00:56:11donc vous voyez

00:56:12par exemple

00:56:13pour citer les plus jeunes

00:56:15est-ce que Paul Bocuse

00:56:16il avait un lien

00:56:17avec le rugby

00:56:18ou en tout cas

00:56:19une

00:56:19on va dire

00:56:20une appétence

00:56:21non

00:56:23non il n'a jamais été

00:56:24mais le rugby

00:56:25c'est frais à Lyon

00:56:26c'est frais

00:56:27il y a une quinzaine d'années

00:56:28que ça s'est vraiment développé

00:56:29avant

00:56:30je ne dirais pas

00:56:31que c'était secondaire

00:56:31mais on ne parlait

00:56:32que du foot

00:56:32et puis depuis

00:56:35une bonne quinzaine d'années

00:56:37ça a remonté

00:56:39remonté

00:56:40et on a de plus

00:56:41en plus de gens

00:56:42qui viennent

00:56:43pour le rugby

00:56:44et qui parlent rugby

00:56:45chez nous

00:56:46dans les Halles

00:56:46et ça

00:56:47je vois

00:56:48ma vice-présidente

00:56:49la responsable

00:56:51de ce restaurant

00:56:52les garçons bouchés

00:56:53les garçons bouchés

00:56:53elle est férue

00:56:54mais férue

00:56:55vous pouvez lui poser

00:56:57toutes les questions

00:56:57que vous ne pouvez pas poser à moi

00:56:58mais elle vous répondra

00:56:59elle vous répondra

00:57:00elle connait le nom

00:57:01de tous les joueurs

00:57:02elle connait tous les classements

00:57:03elle connait toutes les règles

00:57:05parce que quand on regarde

00:57:06un match de rugby

00:57:06il faut vraiment

00:57:07sortir en dictionnaire

00:57:08il y a plusieurs niveaux

00:57:10de lecture

00:57:10on peut effectivement

00:57:12le prendre comme ça

00:57:13est-ce que Point S

00:57:14qui est un grand groupe

00:57:16comme on l'a vu

00:57:17c'est un groupement

00:57:18d'entrepreneurs

00:57:19est-ce que justement

00:57:21vous le disiez

00:57:22l'état d'esprit

00:57:22il est proche du rugby

00:57:23est-ce que ça vous donne

00:57:24envie

00:57:24d'aller un peu plus loin

00:57:26dans la démarche

00:57:27autour

00:57:27soit d'une équipe

00:57:28ou voilà

00:57:29d'avoir une politique

00:57:31de partenariat

00:57:32entre guillemets

00:57:32plus engagée

00:57:33alors sur le partenariat

00:57:34moi la difficulté que j'ai

00:57:36c'est qu'avec

00:57:36670 points de vente

00:57:38en France

00:57:38s'il faut que je sponsorise

00:57:40près de 670

00:57:42équipes différentes

00:57:43ça va être compliqué

00:57:44et en fait je vais faire

00:57:45plus de malheureux

00:57:46que de gens heureux

00:57:46mais ce qui est important

00:57:48pour nous

00:57:49dans cette opération

00:57:50en particulier

00:57:51c'est s'inscrire

00:57:51au côté de Sud Radio

00:57:53justement

00:57:54c'est plus pour les valeurs

00:57:55en fait du rugby

00:57:56que pour un esprit

00:57:58de clocher

00:57:59et d'équipe

00:57:59on est

00:58:00hier on m'interrogeait

00:58:02quant à savoir

00:58:03Lionel

00:58:04qui entre Bayonne

00:58:06et Toulouse

00:58:07de vrai

00:58:07et j'ai dit

00:58:08je suis assez ennuyé

00:58:09il ne faudra pas me reposer

00:58:09la question aujourd'hui

00:58:10je suis assez ennuyé

00:58:11pour dire

00:58:12c'est pas bien

00:58:12c'est entre guillemets

00:58:15moi toutes les

00:58:16moi ce qui me fait plaisir

00:58:17sincèrement

00:58:17c'est que je retrouve

00:58:18dans le rugby

00:58:19ce que je retrouve

00:58:19dans le réseau

00:58:20Point S

00:58:21c'est des gens

00:58:22qui sont ensemble

00:58:23c'est des gens

00:58:23qui ont envie

00:58:24de réussir ensemble

00:58:24c'est des gens

00:58:25qui ont une exigence

00:58:26et une rigueur

00:58:26qui ont cette envie

00:58:27de cette fierté

00:58:29de montrer

00:58:30qu'ils arrivent

00:58:31des gens qui savent évoluer

00:58:33puisqu'effectivement

00:58:34on voit que le sport évolue

00:58:35nous par exemple

00:58:36dans notre métier

00:58:37chez Point S

00:58:38on crée en 1971

00:58:40à l'époque

00:58:41on faisait du pneu

00:58:42automobile

00:58:43et du pneu automobile

00:58:44aujourd'hui

00:58:45chez Point S

00:58:45vous allez retrouver

00:58:46tout l'entretien de la voiture

00:58:47mais vous allez aussi

00:58:47trouver l'entretien

00:58:49de ce qu'on appelle

00:58:50les véhicules industriels

00:58:51qui peuvent être

00:58:52du poids lourd

00:58:52de l'agraire

00:58:53du génie civil

00:58:54on fait aussi

00:58:55de la vente auto

00:58:56on commence à s'adresser

00:58:57par le biais

00:58:58de toutes les mobilités

00:58:59au vélo électrique

00:59:00à la trottinette électrique

00:59:02et en fait

00:59:03c'est réellement

00:59:04ce sont des

00:59:04ce sont des communautés

00:59:06qui évoluent

00:59:06et qui évoluent

00:59:07justement pour performer

00:59:08réussir

00:59:09et s'inscrire

00:59:10sur la durée

00:59:11ce qui nous paraît

00:59:12extrêmement important

00:59:15mais ce que j'aime bien

00:59:17c'est ce côté compétition

00:59:20mais compétition

00:59:21qui est extrêmement bienveillante

00:59:22c'est à dire que celui

00:59:23qui réussit

00:59:24va aller aider

00:59:25son collègue

00:59:26comme on dit

00:59:26dans le rugby

00:59:27à s'en sortir

00:59:28et c'est jamais

00:59:30une compétition

00:59:30entre individus

00:59:32c'est vraiment

00:59:33une compétition d'équipe

00:59:34et moi il y a le rugby

00:59:35ce qui me plaît

00:59:37dans le rugby

00:59:37c'est que c'est

00:59:38c'est un sport de combat

00:59:40mais c'est vrai

00:59:40que c'est un sport

00:59:40de combat collectif

00:59:41et ce combat collectif

00:59:44pour toujours être meilleur

00:59:45pour toujours

00:59:46nous les équipes de rugby

00:59:48elles font plaisir

00:59:49à leurs supporters

00:59:51en remportant

00:59:52des trophées

00:59:53nous points

00:59:55on fait plaisir

00:59:55à nos adhérents

00:59:56en étant plus visibles

00:59:57en ayant de meilleures

00:59:58conditions d'achat

00:59:59et nos adhérents

01:00:00font plaisir

01:00:00à la communauté locale

01:00:01auxquelles ils appartiennent

01:00:03en faisant en sorte

01:00:04qu'ils aient

01:00:04des véhicules

01:00:05qui soient bien entretenus

01:00:06qui leur permettent

01:00:07d'aller ce soir

01:00:08au match de rugby

01:00:10au groupe

01:00:10à Amas Stadium

01:00:11dans un véhicule

01:00:12qui est réparé

01:00:13qui est entretenu

01:00:13où on se pose pas de questions

01:00:14et tout ce qu'on se dit

01:00:15c'est qu'on va vivre

01:00:17un super beau moment

01:00:18et puis avec un peu

01:00:19un peu de manque

01:00:20d'humilité

01:00:20je vais dire

01:00:21on va vivre un bon moment

01:00:22parce que justement

01:00:23la voiture

01:00:23elle a été bien réparée

01:00:25bien entretenue

01:00:25chez Pouès

01:00:26et que j'ai bien mangé au Hall

01:00:27et tout ça sans stress en plus

01:00:28c'est vrai que j'ai bien mangé au Hall

01:00:30pour le coup

01:00:31voilà

01:00:32Paul Bocuse

01:00:33à Lyon

01:00:34allez quand même

01:00:35un prono

01:00:35Président

01:00:36vous dites

01:00:36avec tous les rugby

01:00:38que vous avez vus

01:00:39depuis deux jours

01:00:40je pense que maintenant

01:00:40vous connaissez bien

01:00:41répétez-moi bien

01:00:42c'est Toulon

01:00:43ce soir c'est Toulon

01:00:44UBB

01:00:45Toulon

01:00:46Toulon

01:00:47ok

01:00:47Lionel Aberlé

01:00:49Toulon

01:00:49ou Union Bordeaux-Bègle

01:00:50je rappelle que

01:00:51l'Union Bordeaux-Bègle

01:00:52est mon club

01:00:53de coeur

01:00:54et je rappelle

01:00:55que l'Union Bordeaux-Bègle

01:00:56est sur le club d'Europe

01:00:56depuis le 24 mai

01:00:58moi

01:00:58je rêve

01:01:00d'une grande équipe

01:01:01Toulon-Bordeaux-Bègle

01:01:03pour être très clair

01:01:04voilà

01:01:05on appelle ça comme ça

01:01:06non

01:01:06en fait

01:01:07c'est compliqué

01:01:10il n'y a pas beaucoup

01:01:11de pronostics

01:01:11personne ne veut réellement

01:01:12s'engager sur le sujet

01:01:15parce qu'on est des hommes

01:01:19et des femmes

01:01:20j'ai juste envie

01:01:21j'aimerais que ce soit Toulon

01:01:22parce que mon père était de là-bas

01:01:23et j'ai juste envie

01:01:24qu'on lui fasse un petit cadeau ce soir

01:01:25mais Toulon-Toulouse

01:01:26ça serait une belle affiche

01:01:27ça serait une belle finale

01:01:28oui mais il peut y en avoir

01:01:30des encore plus belles

01:01:31je vous promets

01:01:32allez Bordeaux-Bègle

01:01:33quand même

01:01:33bien sûr

01:01:34et surtout

01:01:34allez le rugby

01:01:36sur Sud Radio

01:01:37la radio du rugby

01:01:37allez on va se retrouver

01:01:38dans un instant

01:01:39toujours pour cette émission spéciale

01:01:41OAL

01:01:42Paul Bocuse à Lyon

01:01:43spéciale demi-finale

01:01:44on va bien sûr

01:01:45se projeter

01:01:46sur ce match

01:01:47entre Toulonais

01:01:48et Bordelais

01:01:49avec les supporters

01:01:51qui sont ici

01:01:52OAL

01:01:52à tout de suite

01:01:52sur Sud Radio

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