Jean-Michel Moutama aux Etats généraux de la Canne

Transcript

00:00Déjà la volonté, je pense que ce ne sera pas suffisant, c'est sûr,

00:03mais ce qui est important c'est qu'on a tous les acteurs politiques qui sont présents,

00:08les acteurs économiques qui sont présents,

00:10donc je veux dire la volonté de tous est là.

00:13Donc après il faut mettre en musique toutes ces belles paroles-là,

00:19et donc nous ce qu'on souhaite c'est qu'on arrive sur quelque chose de concret très très rapidement,

00:25mais je sais aussi qu'en fin de cette journée, il n'y aura pas la solution pour faire bouger les lignes,

00:33mais je pense que la volonté elle est là, et donc il n'y a pas de raison que ça ne se fasse pas.

00:40Donc moi quand même, j'ai connu le début du plan de modernisation de l'économie sucrière en début 80,

00:49j'ai connu le plan de consolidation de l'économie sucrière,

00:51donc j'ai connu quand même pas mal de plans, et donc la canne est toujours là,

00:55donc il n'y a pas de raison que la canne sera absente encore dans les prochaines années.

00:59La rémunération, la formule de paiement de la canne aujourd'hui n'est plus adaptée au contexte local,

01:04par le passé on avait plus de 5-6 usines, même plus sur le département,

01:09la technologie dans ces usines n'est plus la même,

01:12aujourd'hui l'extraction du sucre n'est plus la même,

01:15je ne pense pas que quand on brûle de la bagasse aujourd'hui chez Albioma,

01:18il y a encore du sucre dedans, donc la totalité du sucre a été extraite de cette bagasse,

01:22par le passé on pouvait en douter, et tous ces éléments-là font que je dis,

01:27c'est pour ça qu'on nous dit qu'il faut vraiment que les services de l'État puissent faire une audite

01:31chez chaque acteur pour vraiment déterminer ce qui reste dans,

01:38pour faire évoluer notre mode de paiement.

01:40Les petites exploitations 5-6 hectares, ils n'ont pas le choix aujourd'hui,

01:44il faut absolument faire une diversification, nous ce qu'on milite là-dessus,

01:48les 5-6 hectares, on ne peut plus vivre dans le contexte actuel de 5 ou 6 hectares de cannes,

01:53si il y a des, bon, généralement c'est des personnes qui arrivent proches de l'âge de la retraite,

01:58je l'ai souligné, il y a énormément de personnes qui arrivent à l'âge de la retraite,

02:03la relève qui arrive, on fait des formations,

02:06et donc ils seront amenés à diversifier soit en animal ou en végétal,

02:11l'animal c'est un peu compliqué vu le contexte comme je l'ai expliqué,

02:14mais on est obligé, cette tranche d'exploitation va être obligée de diversifier.