- 20/06/2025
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00:00:00Le cœur du sujet, effectivement, c'est bien Camille et l'Eustréa.
00:00:11Simplement, là, je suis là pour illustrer les aléas climatiques
00:00:15et ensuite, il parlera de la gestion de ces aléas.
00:00:21Donc, on a eu ces dernières années, alors, le changement climatique
00:00:33impacte de plus en plus, enfin, crée de plus en plus d'accidents climatiques
00:00:39et ces accidents climatiques ont des impacts sur les rendements
00:00:42et je vais les illustrer avec quelques exemples.
00:00:45Alors, ce sont des exemples avec une moyenne régionale.
00:00:48Ça veut dire que, forcément, statistiquement, on touche les plus gros accidents climatiques.
00:00:54Je vais illustrer les plus importants.
00:01:00Excusez-moi, j'entends, il y a des gens qui veulent intervenir, peut-être ?
00:01:04J'entends des bruits de fond.
00:01:08Non.
00:01:11Donc, ça sera les plus gros accidents climatiques,
00:01:13sachant que, on l'a vu encore très récemment sur la vallée de l'Ador,
00:01:24il y a trois semaines,
00:01:27un énorme orage de grêle avec des grêlons de 10-12 cm de diamètre
00:01:32qui ont tout ravagé,
00:01:36mais sur une zone très localisée,
00:01:40ce maxi orage, ce super orage,
00:01:44ne ressortira pas dans les statistiques de l'année 2025.
00:01:48En revanche, localement, il a fait vraiment beaucoup, beaucoup de dégâts.
00:01:52Alors, pour commencer, un petit exemple pour illustrer les évolutions de température,
00:02:05un graphique.
00:02:06Depuis 1930 jusqu'à, alors, on s'arrête à 2022,
00:02:10si on rajoutait 2023, 2024, on aurait de nouveaux records.
00:02:15On voit clairement une évolution des températures moyennes.
00:02:25Alors, c'est la température moyenne en France annuelle
00:02:29qui, par rapport, ramenée à la normale 1961-1990,
00:02:38les normales actuelles en 2025 sont basées sur la moyenne 91-2020
00:02:44et le détail d'écart de température entre 61-90,
00:02:51la normale 61-90 et la 71-2000, c'est-à-dire la suivante,
00:02:55on est à un écart de plus 0,42 degrés.
00:03:00Le suivant, 71-2000, 81-2010 plus 0,39
00:03:04et 81-2010 et la dernière, 91-2020 plus 0,42.
00:03:08Donc, en fait, on a une augmentation des températures
00:03:12de normale en normale qui n'est pas exponentielle,
00:03:16mais qui est linéaire.
00:03:19Mais malgré tout, voilà, on le voit là, je reviens en arrière.
00:03:23Malgré tout, on se retrouve, je peux, j'ai ma souris là, ouais.
00:03:28Voilà, on a le détail ici,
00:03:31entre la normale qu'on a fixée à 0 pour ce graphique
00:03:36et celle est la suivante.
00:03:39Et puis ensuite, la 80-2010 et la 91-2020,
00:03:42on voit une augmentation linéaire tous les 10 ans.
00:03:49Alors, pour faire rapide et simple,
00:03:54les conséquences du changement climatique dans notre région,
00:03:57ce que l'on constate, c'est que les hivers sont plus doux
00:04:01et la conséquence, c'est que les plantes sortent de dormance
00:04:06plus rapidement en fin d'hiver.
00:04:10Et on parle, alors, simplement,
00:04:13on parle de plus en plus de gel tardif.
00:04:15Il ne s'agit pas de gelées de plus en plus tardives,
00:04:19il s'agit en fait de gelées qui interviennent toujours
00:04:22de la même manière en avril ou courant avril
00:04:27ou tout début mai.
00:04:29Simplement, elles impactent des plantes
00:04:31qui sont sorties de dormance beaucoup plus tôt dans la saison.
00:04:35Et du coup, elles impactent des plantes en fleurs,
00:04:39par exemple des arbres fruitiers en fleurs,
00:04:42et non plus des arbres qui sont à peine
00:04:45en train de sortir de dormance.
00:04:48Et l'exemple, c'est que les jours,
00:04:53les hivers plus doux sont illustrés par des jours de gel à Lyon
00:04:57qui passent de 52 jours à 42 jours par an
00:05:01entre les deux dernières normales.
00:05:04Donc quand même, on perd 10 jours
00:05:08entre la normale 81-2010 et la normale 91-2020.
00:05:15Par ailleurs, les extrêmes climatiques,
00:05:18c'est-à-dire des sécheresses, des pluies extrêmes,
00:05:26des orages, de la grêle, sont plus fréquents
00:05:29et leur importance est plus forte,
00:05:35ils sont plus violents.
00:05:37Un autre exemple, toujours à Lyon,
00:05:40entre les deux dernières normales,
00:05:41on passe de 24 jours de température estivale maximale,
00:05:48extrême, à 31 jours.
00:05:51Du coup, les brûlures sur les plantes,
00:05:54le manque d'eau dans les sols,
00:05:56dans les nappes phréatiques ou dans les sols superficiels,
00:05:59les inondations, les ravages dus à la grêle,
00:06:03sont plus importants et sont plus fréquents.
00:06:06Alors maintenant, je vais vous présenter quelques exemples
00:06:13de l'impact du changement climatique sur les rendements.
00:06:20Je vais parler de la sécheresse de 2019.
00:06:23L'automne 2018 a déjà été sec.
00:06:25L'année 2019 a été très sèche,
00:06:30en particulier dans l'ouest de la région,
00:06:32la partie Auvergnate.
00:06:33Et on l'a particulièrement vu sur les prairies permanentes.
00:06:40On l'a vu un petit peu sur le blé tendre d'hiver,
00:06:43sur le maïs, sur le tournesol.
00:06:45Et on ne l'a quasiment pas vu,
00:06:48en tout cas sur la moyenne régionale,
00:06:50sur les autres cultures.
00:06:53Le déficit pluviométrique sur les neuf premiers mois
00:06:57de l'année 2019 atteint quand même 37%
00:06:59quand on fait la somme des trois départements
00:07:02alliés Cantal et Puy-de-Dôme.
00:07:06Et sur le graphique que je présente,
00:07:10on voit le rendement des surfaces toujours en herbe
00:07:14pour l'ensemble, le rendement moyen pondéré
00:07:17pour l'ensemble des trois départements
00:07:19alliés Cantal-Puy-de-Dôme,
00:07:21qui est à moins de 40 quintaux par hectare,
00:07:25alors qu'en moyenne, on est autour de 60.
00:07:27Alors, on va passer à un autre exemple,
00:07:39les fameuses gelées des 7 et 8 avril en 2021.
00:07:47Donc là, je vous présente deux cartes.
00:07:51La carte de la nuit du 7 au 8 avril à gauche
00:07:56et la carte de la nuit du 8 au...
00:08:00Non, ça doit être le matin.
00:08:04Donc du 6 au 7 et du 7 au 8.
00:08:06Bon, ça n'a pas d'importance,
00:08:07c'est deux jours successifs.
00:08:10On voit sur la première nuit
00:08:14des gelées en Valais-du-Rhône
00:08:16entre moins 2 et moins 4.
00:08:17En avril 2021,
00:08:22les fleurs avaient déjà,
00:08:24les fleurs des arbres flutiers,
00:08:26des variétés précoces,
00:08:28étaient déjà complètement épanouies,
00:08:30complètement ouvertes.
00:08:33Moins 2 à moins 4 degrés,
00:08:35ça a tout ravagé.
00:08:37Et sur la partie auvergnate,
00:08:42on est descendu à des températures
00:08:44en dessous de moins 8.
00:08:46Et la nuit suivante,
00:08:48la vallée du Rhône a été encore plus impactée.
00:08:52On est descendu à moins 5,
00:08:55environ moins 5 degrés,
00:08:56moins 4, moins 6 par endroit.
00:08:59Et la partie auvergnate a été encore,
00:09:04une deuxième nuit, très touchée.
00:09:05Voilà les conséquences sur l'arboriculture dans la région.
00:09:18On a perdu 78% de la production en abricots.
00:09:24Par rapport à la moyenne,
00:09:26alors j'ai pris la moyenne,
00:09:28j'ai pris la moyenne,
00:09:29non c'est pas la production,
00:09:30c'est les rendements.
00:09:31Le rendement a chuté de 78%.
00:09:33Et j'ai pris la moyenne décennale
00:09:35pour lisser,
00:09:36j'ai perdu,
00:09:37pour lisser un petit peu,
00:09:40pour avoir une sorte de normale.
00:09:45On a perdu 71% de rendement en prunes,
00:09:48on a perdu 65% en cerises,
00:09:5161% en pêché nectarine,
00:09:5358% en poires,
00:09:5438% en pommes.
00:09:56Et en fait,
00:09:57les fleurs,
00:09:59une majorité d'arbres fruitiers
00:10:00étaient en fleurs
00:10:01et les fleurs ont été détruites par le gel.
00:10:04On voit ici sur la cerise
00:10:05le rendement 2021
00:10:09qui chute à une quinzaine de quintaux par hectare
00:10:12alors qu'on est aux alentours de 40 habituellement.
00:10:16Et sur l'abricot,
00:10:17c'est encore plus flagrant,
00:10:19on chute à plus de 20 quintaux par hectare
00:10:22alors qu'on est autour de 100-120 quintaux.
00:10:28Donc là, vraiment,
00:10:29ça a été une année très, très noire
00:10:30pour les arboriculteurs.
00:10:32Toujours sur le gel tardif
00:10:36des 7 et 8 avril 2021,
00:10:39en viticulture,
00:10:41ça a été,
00:10:43il y a eu,
00:10:43il y a eu des,
00:10:44un émoi conséquent
00:10:48pour l'arboriculture,
00:10:50mais aussi pour la viticulture,
00:10:51juste après les jours qui ont suivi.
00:10:54Et les premiers constats
00:10:55montraient que les cèpes
00:10:57qui avaient déjà débourré
00:10:58ont été brûlées par le gel
00:11:00et tout le monde craignait
00:11:03une récolte,
00:11:04comme en arboriculture,
00:11:05une récolte réduite à néant.
00:11:08Et en fait,
00:11:09je vous ai entouré,
00:11:10le rendement 2021,
00:11:11il n'est pas si faible que ça.
00:11:14Tout simplement
00:11:15parce que les cèpes ont débourré,
00:11:18mais aucune afflorescence,
00:11:19aucune fleur n'était sortie.
00:11:21Et en fait,
00:11:21le gel a détruit les premières feuilles
00:11:23et les contre-bourgeons
00:11:25ont repoussé
00:11:26et ont permis aux cèpes
00:11:28de refaire des fleurs
00:11:32et de faire ensuite
00:11:33les inflorescences.
00:11:36Et puis,
00:11:37pour anticiper les questions,
00:11:38ici,
00:11:39on a,
00:11:40en viticulture,
00:11:41on a un rendement 2017
00:11:43qui est particulièrement faible.
00:11:47Et en fait,
00:11:48là,
00:11:49j'en parle
00:11:51parce que c'est un exemple intéressant.
00:11:53Il n'y a pas eu
00:11:55une seule cause
00:11:56en 2017
00:11:57pour expliquer
00:11:58ce rendement
00:11:59particulièrement faible.
00:12:01On a eu effectivement
00:12:02quelques gelés tardives
00:12:03qui ont touché
00:12:04certains territoires viticoles,
00:12:07mais on a eu aussi
00:12:08des orages de grêle
00:12:09et on a eu
00:12:09une sécheresse estivale.
00:12:11Et tout ça,
00:12:11conjugué,
00:12:12explique un rendement
00:12:13particulièrement faible.
00:12:17Toujours pareil,
00:12:17on est bien sur la moyenne
00:12:18de l'ensemble de la région.
00:12:20Si je rentrais
00:12:21dans le détail
00:12:21de chaque département,
00:12:22on aurait des écarts
00:12:23beaucoup plus grands
00:12:24et là,
00:12:26des gros orages
00:12:28de grêle localisés
00:12:30ou des sécheresses
00:12:32sur certains territoires
00:12:33ou des gelées
00:12:35plus marquées
00:12:36par endroits
00:12:36ressortiraient
00:12:38de façon
00:12:38plus claire.
00:12:40plus claire.
00:12:50Donc ça,
00:12:50pour illustrer
00:12:51le fait que
00:12:53les gelées tardives
00:12:58de 2021,
00:13:00quand elles sont apparues,
00:13:02on a craint
00:13:03qu'énormément
00:13:05qu'énormément
00:13:06de cultures végétales
00:13:07soient touchées,
00:13:10y compris d'ailleurs
00:13:11les cultures
00:13:13diverses,
00:13:15les cultures diverses,
00:13:16blés diverses,
00:13:17orges,
00:13:18colza.
00:13:20Et en fait,
00:13:20non,
00:13:23les semaines
00:13:26qui ont suivi
00:13:27ont montré
00:13:28que certaines
00:13:30plantes
00:13:32avaient très bien,
00:13:34certaines cultures
00:13:35avaient très bien
00:13:36résisté.
00:13:37les accidents
00:13:42climatiques
00:13:43ne vont pas
00:13:44toucher
00:13:45de la même
00:13:46manière
00:13:47et les gelées
00:13:49tardives
00:13:49de 2021
00:13:50sont un bon exemple
00:13:51parce qu'elles sont
00:13:51vraiment,
00:13:52c'est le cas
00:13:53d'école,
00:13:53les accidents
00:13:55climatiques
00:13:55ne vont pas
00:13:56toucher
00:13:56de la même
00:13:57manière
00:13:57toutes les cultures.
00:14:02Un autre exemple,
00:14:04l'année 2024.
00:14:05Aucun événement
00:14:07climatique
00:14:07particulier
00:14:08n'a fait
00:14:10la une
00:14:10des journaux.
00:14:12L'année
00:14:13a été
00:14:13humide,
00:14:15on a eu
00:14:16un excédent
00:14:16pluviométrique
00:14:17de 17%,
00:14:18elle a été
00:14:18assez peu
00:14:19ensoleillée,
00:14:20mais bon,
00:14:20moins 8%,
00:14:21ce n'est pas
00:14:21catastrophique.
00:14:23Elle a été
00:14:23globalement douce,
00:14:24il n'y a pas eu
00:14:25de vraie
00:14:26canicule durable
00:14:27trop importante.
00:14:30Malgré tout,
00:14:30on a eu
00:14:31un excédent
00:14:32par rapport
00:14:34normal,
00:14:35une hausse
00:14:35des températures
00:14:36de plus de
00:14:3720 degrés.
00:14:40Et pourtant,
00:14:41le blé tendre
00:14:42affiche son deuxième
00:14:43plus mauvais rendement
00:14:44depuis 2010.
00:14:46La production
00:14:47d'abricots
00:14:48est 30%
00:14:49en dessous
00:14:49de sa moyenne
00:14:49quinquennale.
00:14:51Et en fait,
00:14:52c'est simplement
00:14:52que l'humidité
00:14:53trop fréquente
00:14:54et excessive
00:14:55du printemps,
00:14:56il a vraiment
00:14:57plus souvent,
00:14:58pas forcément
00:14:58des très grosses
00:14:59pluies,
00:15:00mais il a plus
00:15:00très souvent,
00:15:01l'humidité
00:15:01est restée
00:15:02longtemps.
00:15:02pour l'abricot,
00:15:08par exemple,
00:15:08on fait couler
00:15:09les fleurs.
00:15:11Pour le blé,
00:15:13alors,
00:15:13mon collègue
00:15:15Philippe est là,
00:15:16il pourrait
00:15:17le préciser
00:15:18un petit peu mieux,
00:15:19mais pour le blé,
00:15:23il y a eu
00:15:24plusieurs facteurs
00:15:26différents,
00:15:27dont l'humidité
00:15:30et le manque
00:15:32des conditions
00:15:35climatiques
00:15:36défavorables
00:15:37au blé,
00:15:38mais pas forcément
00:15:39du fait
00:15:40d'un accident
00:15:42climatique
00:15:42fort.
00:15:46Pour le fourrage,
00:15:47en 2024,
00:15:49la pousse
00:15:50a été très dynamique,
00:15:52mais la récolte
00:15:52a été compliquée.
00:15:54la mise en pâturage
00:15:57des animaux
00:15:59a été compliquée
00:16:00aussi,
00:16:00parce que
00:16:01les sols
00:16:02étaient gorgés
00:16:02d'eau,
00:16:03l'importance
00:16:04était très faible
00:16:05et les agriculteurs
00:16:06n'ont pu rentrer
00:16:07dans les prés
00:16:08pour faire les fourrages
00:16:09ou même
00:16:09pour faire pâturer
00:16:10les bêtes
00:16:11que tardivement,
00:16:12de façon ponctuelle,
00:16:14quand il s'arrêtait
00:16:16de pleuvoir
00:16:16et la qualité
00:16:18a été très médiocre.
00:16:20Une qualité
00:16:21de fourrage
00:16:21médiocre
00:16:22induit
00:16:22derrière
00:16:23des productions
00:16:26de lait,
00:16:29des productions
00:16:30de viande,
00:16:31des conditions
00:16:32de nourrissage
00:16:33des animaux
00:16:33en hiver
00:16:34qui sont
00:16:35moins bons.
00:16:38Et
00:16:38pour l'année
00:16:402024,
00:16:41les apiculteurs
00:16:42n'ont
00:16:42quasiment
00:16:43récolté
00:16:44aucun miel
00:16:45au printemps
00:16:47parce que
00:16:47l'humidité
00:16:48a fortement
00:16:49limité
00:16:50les floraisons
00:16:51de toutes
00:16:52les plantes
00:16:53et le miel
00:16:55de printemps
00:16:55représente
00:16:56dans notre région
00:16:57environ 45%
00:16:59de la récolte annuelle.
00:17:01Donc,
00:17:01tout ça
00:17:02pour dire
00:17:02une année
00:17:032024
00:17:04qui n'a pas
00:17:06présenté
00:17:07d'accident
00:17:07climatique
00:17:08majeur,
00:17:09en tout cas
00:17:09on n'a pas
00:17:09retenu
00:17:10de dégâts
00:17:12ponctuels
00:17:13ou
00:17:14généralisé
00:17:15majeur
00:17:15sur un
00:17:17temps donné
00:17:17mais malgré
00:17:19tout
00:17:19on a eu
00:17:20une production
00:17:21agricole
00:17:22qui a été
00:17:23plutôt médiocre.
00:17:26Et en viticulture,
00:17:28on peut reprendre
00:17:29ici,
00:17:30on peut comparer
00:17:31que l'année 2021
00:17:32où on avait
00:17:33des énormes craintes
00:17:35au lendemain
00:17:36des gels
00:17:37des 7 et 8 avril
00:17:382021,
00:17:39et bien finalement
00:17:40la récolte
00:17:41j'ai perdu
00:17:42ma souris,
00:17:43finalement la récolte
00:17:442024
00:17:45a été
00:17:46plus mauvaise
00:17:49que la récolte
00:17:512021.
00:17:58En fait,
00:17:58il y a eu
00:17:59alors en 2024,
00:18:01il y a eu aussi
00:18:01quelques gelées tardives
00:18:03du 18 au 23 avril,
00:18:05elles ont été
00:18:05beaucoup moins fortes
00:18:06qu'en 2021,
00:18:07elles sont un peu
00:18:09plus passées
00:18:09inaperçues
00:18:10en tout cas
00:18:11dans le collectif
00:18:14et dans les médias.
00:18:16Le problème,
00:18:17c'est qu'elles ont
00:18:17brûlé des inflorescences
00:18:19et là par contre,
00:18:21une fois que les fleurs,
00:18:22comme pour les arbres
00:18:23fruitiers,
00:18:23une fois que les fleurs
00:18:24des cèpes de vignes
00:18:25sont collées,
00:18:27elles ne repoussent pas.
00:18:28Et il y a
00:18:29ce potentiel
00:18:30de production
00:18:33brûlé
00:18:34fin avril
00:18:35qui a
00:18:37du coup
00:18:37limité,
00:18:38ces inflorescences
00:18:39qui ont limité
00:18:40le potentiel
00:18:41de production
00:18:41de l'année.
00:18:45Et en 2024,
00:18:47il y a un autre facteur
00:18:48sur la vigne,
00:18:49c'est les conditions sanitaires
00:18:50qui étaient mauvaises,
00:18:52beaucoup de maladies
00:18:53du fait
00:18:54d'un excès
00:18:56d'humidité
00:18:56tout au long
00:18:58de l'année,
00:18:58notamment dans la période
00:18:59estivale
00:19:00où on a besoin
00:19:00d'un peu
00:19:01de sécheresse
00:19:02pour limiter
00:19:04les risques
00:19:04de mildiou,
00:19:05haïdium,
00:19:06black rot,
00:19:06toutes les maladies
00:19:07souvent liées
00:19:09à l'humidité.
00:19:15L'apiculture,
00:19:20là pareil,
00:19:21les abeilles
00:19:22sont butines
00:19:24sur les fleurs
00:19:24et
00:19:25finalement,
00:19:30là aussi,
00:19:31l'année 2024
00:19:32est la plus mauvaise
00:19:33année depuis plus
00:19:34de dix ans,
00:19:36alors que
00:19:37on n'a pas
00:19:40d'accident climatique
00:19:44extrême,
00:19:45simplement parce que
00:19:47les fleurs
00:19:48ont été très peu
00:19:49nombreuses.
00:19:49Et juste pour
00:19:53information,
00:19:55les années
00:19:552019
00:19:56et 2021
00:19:57ont été,
00:19:59les productions
00:19:59de miel
00:20:00ont été
00:20:00faibles,
00:20:01mais pour
00:20:02différentes raisons,
00:20:02pas pour une
00:20:03raison unique.
00:20:05Et
00:20:05juste pour
00:20:07info,
00:20:08la production
00:20:09de miel
00:20:10en 2014,
00:20:11puisqu'on voit
00:20:11un creux
00:20:12ici,
00:20:14on voit un creux
00:20:15en 2014,
00:20:16une production
00:20:17qui a été
00:20:17plutôt mauvaise.
00:20:19Là aussi,
00:20:20c'est dû
00:20:20à des pluies
00:20:21très fréquentes
00:20:22et une année
00:20:23plutôt fraîche.
00:20:28Et bien,
00:20:28voilà,
00:20:29j'ai terminé.
00:20:30Il y a un commentaire,
00:20:36question dans
00:20:37le chat.
00:20:39Alors,
00:20:40François,
00:20:41c'est-à-dire
00:20:41c'est-à-dire
00:20:42le montage.
00:20:46Oui,
00:20:47alors,
00:20:49il est figé,
00:20:50j'arrive pas à remonter.
00:20:51C'est un peu
00:20:51osé comme commentaire,
00:20:53mais c'est que je prends
00:20:54beaucoup de recul,
00:20:54quoi.
00:20:55On voit une augmentation
00:20:56linéaire des températures
00:20:58et j'ai l'impression
00:21:00que chez nous,
00:21:01pays occidentaux,
00:21:03on nous parle
00:21:03des conséquences
00:21:04de l'émission
00:21:05des gaz
00:21:06à effet de serre
00:21:07et on ne regarde pas
00:21:08chez les voisins,
00:21:09quoi.
00:21:10Enfin,
00:21:10c'est un peu…
00:21:13Est-ce qu'il n'y aurait
00:21:13pas un moyen
00:21:14d'adapter
00:21:17la production,
00:21:19la production alimentaire
00:21:21dans le monde,
00:21:22elle a toujours été adaptée
00:21:23aux alléas climatiques
00:21:24de façon exponentielle,
00:21:27pas exponentielle,
00:21:28linéaire.
00:21:31Et donc,
00:21:31c'est ce fossé
00:21:33entre une progression
00:21:34linéaire,
00:21:36totalement linéaire,
00:21:37des températures
00:21:38et des conséquences
00:21:41des gaz à effet de serre
00:21:42qui sont tout d'un coup
00:21:45dans nos pays,
00:21:46en tout cas en Europe,
00:21:48devenues insupportables,
00:21:50mais je n'arrive pas
00:21:52à comprendre.
00:21:52Voilà.
00:21:56Je n'ai pas de réponse claire,
00:21:59François.
00:22:00Ce qui est sûr,
00:22:01c'est que quand on regarde
00:22:02au niveau mondial,
00:22:03quasiment chaque année,
00:22:05on bat des records,
00:22:06souvent des records
00:22:07de température extrême
00:22:08ou de moyenne.
00:22:11Et on a effectivement…
00:22:12Moi aussi,
00:22:13ça me donne l'impression
00:22:14qu'au niveau mondial,
00:22:15ce n'est pas une augmentation
00:22:17linéaire,
00:22:18mais plutôt quelque chose
00:22:20qui s'emballe.
00:22:21ça donne cette impression-là.
00:22:24Toujours est-il
00:22:24qu'au niveau français…
00:22:25Moi aussi,
00:22:26mais on n'est pas responsable.
00:22:28Nous, pays occidentaux,
00:22:30au guillemets,
00:22:30tu vois.
00:22:34Toujours est-il
00:22:35qu'au niveau français,
00:22:37les chiffres sont là,
00:22:40les différences
00:22:41entre les normales successives,
00:22:44pour l'instant,
00:22:46on semble linéaire.
00:22:51Peut-être apporter un complément,
00:22:52je ne sais pas si vous m'entendez.
00:22:54Oui, oui.
00:22:54Oui, on touche à un sujet
00:22:58qu'on ne maîtrise pas du tout,
00:22:59c'est la donnée météo
00:23:01sur les évolutions
00:23:02des données météorologiques.
00:23:05Et donc, voilà,
00:23:06on est en dehors
00:23:06de notre champ de compétences.
00:23:08Donc, il faut être très prudent
00:23:09dans ce qu'on interprète.
00:23:12Simplement dire
00:23:12qu'effectivement,
00:23:13les échos qu'on a partout
00:23:15au niveau de la météorologie,
00:23:16c'est qu'il y a un effet
00:23:16d'emballement,
00:23:18donc une augmentation
00:23:19exponentielle de température.
00:23:21Les chiffres que tu montres,
00:23:22David,
00:23:22montrent bien plutôt
00:23:23quelque chose de linéaire.
00:23:24Je pense qu'il faut être prudent,
00:23:25peut-être,
00:23:26parce que les évolutions
00:23:28que tu montres là,
00:23:28ce sont sur des bases
00:23:30sur 30 ans,
00:23:31des séries sur 30 ans.
00:23:33Donc, il y a un effet lissage
00:23:35très important,
00:23:36en particulier à la fin
00:23:36des années 80.
00:23:37Il y a eu
00:23:38dans un contexte global
00:23:41d'augmentation de température,
00:23:42il y a eu en France
00:23:43des températures
00:23:44qui étaient plus faibles
00:23:45que les années précédentes.
00:23:47Et donc,
00:23:47cet effet faible
00:23:49de la fin des années 80
00:23:50se ressent
00:23:51dans les normales
00:23:53sur 30 ans,
00:23:54y compris
00:23:54assez tardivement.
00:23:57Donc, je pense
00:23:57que c'est peut-être
00:23:58cet effet lissage
00:24:00qui fait qu'on observe là,
00:24:02dans les normales,
00:24:03qu'une augmentation
00:24:04qui semble linéaire.
00:24:05Mais ce n'est pas
00:24:05avec trois
00:24:06données
00:24:08qu'on peut dire
00:24:09que l'augmentation
00:24:11est linéaire.
00:24:12C'est plutôt
00:24:12une impression
00:24:13que l'on a.
00:24:14Voilà,
00:24:14donc j'inviterai
00:24:15la prudence.
00:24:16Par contre,
00:24:16ce qui est sûr,
00:24:17c'est que l'augmentation,
00:24:17elle est notable.
00:24:19Donc,
00:24:19on n'est plus
00:24:20dans une adaptation
00:24:21simplement linéaire,
00:24:23comme si on avait
00:24:24une augmentation linéaire,
00:24:25de dire,
00:24:26il y a une adaptation linéaire
00:24:27des agriculteurs
00:24:28à ce changement.
00:24:29on est vraiment
00:24:30sur des augmentations
00:24:31de températures
00:24:32qui sont vraiment
00:24:32considérables.
00:24:34C'est en moyenne France,
00:24:35c'est 0,42 degré
00:24:39sur 10 ans,
00:24:40c'est absolument
00:24:41considérable.
00:24:42Et surtout,
00:24:43et c'est ce que tu as
00:24:44très, très bien illustré,
00:24:45David,
00:24:46c'est le sujet,
00:24:47ce n'est pas tellement
00:24:47l'augmentation globale
00:24:49des températures,
00:24:50c'est l'aspect
00:24:51des règlements
00:24:52et des à-coups.
00:24:53important,
00:24:54là,
00:24:54on présente des moyennes
00:24:55sur l'ensemble
00:24:56de la France,
00:24:56sur l'ensemble
00:24:57de l'année,
00:24:58mais ce que tu as montré,
00:25:00c'est les aspects
00:25:02d'à-coups
00:25:02et surtout
00:25:03de variations
00:25:04au sein
00:25:05de l'année,
00:25:06à la fois en hiver,
00:25:07des températures douces
00:25:08qui font que
00:25:09la végétation
00:25:10peut démarrer
00:25:11très, très tôt,
00:25:12beaucoup plus tôt
00:25:12que ce qu'on connaissait
00:25:13avant,
00:25:14et des à-coups
00:25:15climatiques,
00:25:16des gelés tardifs
00:25:17qui sont présents,
00:25:17même si elles sont
00:25:18moins présentes qu'avant,
00:25:19mais du coup,
00:25:19qui peuvent intervenir
00:25:20sur des
00:25:22végétations
00:25:26qui sont
00:25:26beaucoup plus sensibles.
00:25:28Voilà,
00:25:28tout ce que tu as présenté,
00:25:30en fait,
00:25:30c'est bien,
00:25:31il faut faire attention
00:25:33à ce graphique
00:25:35qui est très édifiant,
00:25:36mais qui,
00:25:38encore une fois,
00:25:38il ne présente
00:25:41que des moyennes
00:25:41sur des très grandes périodes.
00:25:44On prend peut-être
00:25:44quelque part
00:25:45trop de recul
00:25:45par rapport
00:25:46à la situation chaotique
00:25:47que l'on rencontre
00:25:48au quotidien.
00:25:50Juste
00:25:51un petit complément
00:25:52pour l'année 2024
00:25:54en viticulture,
00:25:55enfin,
00:25:55je parle beaucoup
00:25:57de la viticulture
00:25:57parce que
00:25:59c'est un bon,
00:26:01on a,
00:26:02les chercheurs
00:26:02ont l'habitude
00:26:03de dire
00:26:03que la viticulture
00:26:04est un bon,
00:26:05comment on dit,
00:26:09est un bon moyen
00:26:10d'illustrer,
00:26:12d'une bonne illustration
00:26:13du changement climatique.
00:26:16Et
00:26:16l'année,
00:26:18juste pour info,
00:26:19l'année 2024
00:26:20en Ardèche,
00:26:23il y a
00:26:23850 hectares
00:26:24de vignes
00:26:25qui ont été détruites
00:26:26en partie,
00:26:27en grande partie,
00:26:28avec un
00:26:30orage,
00:26:31un énorme
00:26:31orage de grêle.
00:26:34Donc,
00:26:35la moyenne régionale
00:26:36est déjà relativement
00:26:37basse,
00:26:37mais si on prenait
00:26:39département,
00:26:40si je vous montrais
00:26:41département par département,
00:26:43les rendements
00:26:43viticoles 2024,
00:26:45on aurait pour l'Ardèche
00:26:46un rendement
00:26:47encore un peu plus bas
00:26:49qu'une chute
00:26:52plus importante
00:26:53par rapport aux années
00:26:54précédentes
00:26:55que le rendement
00:26:56régional.
00:26:56apparemment,
00:27:17il n'y a pas
00:27:18d'autres questions.
00:27:19Je n'envoie pas
00:27:21dans le chat,
00:27:22non ?
00:27:23Ouais.
00:27:24Est-ce que je prends
00:27:26le relais,
00:27:26du coup ?
00:27:27Bah,
00:27:28si tu veux,
00:27:28ouais.
00:27:28comment on fait
00:27:32pour le partage ?
00:27:33Parce que moi,
00:27:34je n'arrivais pas
00:27:34à lancer le diaporama
00:27:35et partager.
00:27:37Est-ce que tu veux
00:27:37bien relancer
00:27:38le partage,
00:27:39David,
00:27:39et je te dis
00:27:40comment changer
00:27:40les diapos ?
00:27:42Si tu veux bien.
00:27:47Merci.
00:27:47Ouais,
00:27:47donc on va rester là
00:27:48pour le moment.
00:27:50Et moi,
00:27:50je vais présenter
00:27:51toute la partie
00:27:53gestion des aléas
00:27:53climatiques
00:27:54avec,
00:27:56pour commencer,
00:27:57une petite approche
00:27:58historique.
00:27:59Et je vais commencer
00:27:59par une petite question
00:28:01d'après vous.
00:28:04Quand sont apparues
00:28:05les premières mutuelles
00:28:06et premières assurances
00:28:07aux agriculteurs ?
00:28:10Donc,
00:28:10vous pouvez répondre
00:28:11dans le chat
00:28:11ce qui vous vient.
00:28:211990,
00:28:2276,
00:28:2470,
00:28:26ok.
00:28:2830,
00:28:2830,
00:28:2930,
00:28:2930.
00:28:31Bon,
00:28:31donc les réponses,
00:28:33on est beaucoup sur...
00:28:35Ah,
00:28:35quelqu'un aurait dit
00:28:36avant.
00:28:37Oui,
00:28:37mais avant quand ?
00:28:38Beaucoup quand même
00:28:39sur deuxième moitié
00:28:41du 20e siècle.
00:28:43Diapo suivant,
00:28:44s'il te plaît,
00:28:44David.
00:28:49Donc,
00:28:49eh bien,
00:28:50c'est bien plus vieux
00:28:51que ça,
00:28:51en fait,
00:28:52puisqu'on retrouve...
00:28:55Ah,
00:28:55système de tontines,
00:28:56bien vu.
00:28:58On retrouve la première trace écrite
00:29:00de l'existence
00:29:01d'une mutuelle agricole
00:29:02à la fin du 16e siècle
00:29:04dans les Hautes-Pyrénées.
00:29:07Bon,
00:29:07cette première trace écrite,
00:29:08ça ne veut pas dire
00:29:09qu'il n'en existait pas
00:29:10avant, bien sûr.
00:29:11et ça se développe beaucoup
00:29:13au cours du 19e siècle,
00:29:16alors à la fois
00:29:17des systèmes
00:29:18d'assurance privée,
00:29:20mais aussi
00:29:20d'un développement
00:29:21de mutuelle
00:29:22locale,
00:29:24en fait,
00:29:25par les agriculteurs,
00:29:26donc bien souvent
00:29:27au niveau
00:29:27de la commune,
00:29:28voire du canton,
00:29:30et puis
00:29:31on en dénombre
00:29:32jusqu'à 557
00:29:34en 1889.
00:29:35Mais l'intervention
00:29:38de l'État
00:29:39intervient
00:29:40assez tardivement,
00:29:42finalement,
00:29:43donc on a une petite allocation,
00:29:44voilà,
00:29:45en 1880,
00:29:46qui est limitée
00:29:47à 5% des pertes,
00:29:49et au niveau de la loi,
00:29:50c'est vraiment assez tardif,
00:29:51puisqu'il faut attendre
00:29:521900
00:29:53pour avoir un cadre juridique
00:29:54sur ces mutuelles
00:29:57qui garantissent
00:29:58contre les risques.
00:29:59Et en 1964,
00:30:02donc deux ans
00:30:03après la politique
00:30:04agricole commune,
00:30:06pour la création
00:30:08d'un fonds national,
00:30:09donc c'est le Fonds
00:30:10National de Garantie
00:30:11contre les calamités
00:30:12agricoles,
00:30:13et cette loi définit
00:30:14pour la première fois
00:30:15ce qu'est
00:30:16une calamité
00:30:18agricole.
00:30:20Donc ce fonds public,
00:30:22il définit
00:30:23les pertes
00:30:24subies
00:30:24par les agriculteurs
00:30:25à la suite
00:30:26d'événements
00:30:26météorologiques
00:30:27exceptionnels,
00:30:28donc c'est ça
00:30:28la calamité
00:30:29agricole,
00:30:30et donc apparaît
00:30:32à ce moment-là
00:30:32le régime
00:30:33des calamités
00:30:33agricoles,
00:30:35avec aussi
00:30:36l'introduction
00:30:36d'une subvention
00:30:37à la prime
00:30:38d'assurance
00:30:38sur les contrats
00:30:39grêles,
00:30:40c'est-à-dire
00:30:40que sont indemnisées
00:30:41les pertes
00:30:42sur les aléas
00:30:43climatiques,
00:30:44sauf sur la grêle
00:30:45puisqu'il y a
00:30:46une incitation
00:30:46à travers une prime
00:30:48à l'assurance
00:30:50pour les contrats grêles.
00:30:52Donc ce régime,
00:30:53il vit sa vie
00:30:55jusqu'au début
00:30:55des années 2000,
00:30:57avec quelques
00:30:58modifications
00:30:59par-ci par-là,
00:31:01mais finalement
00:31:01assez peu
00:31:02jusqu'au début
00:31:03des années 2000.
00:31:04Ce qui se passe
00:31:05au niveau européen
00:31:06et au niveau mondial,
00:31:07c'est que,
00:31:08eh bien,
00:31:08on a les accords
00:31:09de Marrakech
00:31:09en 1994,
00:31:10la création
00:31:12et puis la création
00:31:13de l'OMC
00:31:14qui suit,
00:31:14les accords
00:31:15sur l'agriculture
00:31:15aussi,
00:31:16au niveau de l'OMC.
00:31:18Donc des réflexions
00:31:19sur les soutiens
00:31:21à l'agriculture
00:31:22et une tendance
00:31:23de plus en plus forte
00:31:24sur le développement
00:31:25de l'assurance
00:31:27agricole,
00:31:28notamment aux États-Unis
00:31:29parce qu'aux États-Unis,
00:31:30en fait,
00:31:30le soutien
00:31:31au secteur agricole
00:31:32passe surtout
00:31:33par un soutien
00:31:35très fort
00:31:35à l'assurance.
00:31:38Et au début
00:31:39des années 2000,
00:31:40donc ce régime
00:31:41des calamités
00:31:43agricoles
00:31:43est modifié
00:31:45avec notamment
00:31:47l'apparition
00:31:49d'un contrat
00:31:49multirisque
00:31:50unique
00:31:51qui est désormais
00:31:52le seul
00:31:53à ouvrir le droit
00:31:54à une subvention étatique
00:31:55et c'est le contrat
00:31:56multirisque climatique
00:31:57sur récolte
00:31:58en 2005
00:32:00qui permet
00:32:01d'indemniser
00:32:02des pertes économiques
00:32:03dues à des pertes
00:32:04de récolte
00:32:04provoquées par
00:32:05un ou plusieurs
00:32:06aléas climatiques.
00:32:08C'est un contrat
00:32:09qui est entièrement
00:32:10défini
00:32:10et délimité
00:32:11par l'État
00:32:11et qui est proposé
00:32:13par des assureurs
00:32:14privés.
00:32:15Et puis,
00:32:16en 2010,
00:32:17donc avec la réforme
00:32:18de la PAC,
00:32:20il est possible
00:32:21de transférer
00:32:22une partie
00:32:22de l'enveloppe
00:32:23des aides directes
00:32:24pour subventionner
00:32:25des primes
00:32:25de contrat d'assurance
00:32:26et c'est ce que
00:32:28met en œuvre
00:32:29la France
00:32:29et le FNGCA
00:32:31devient
00:32:33le FNGRA
00:32:34fonds
00:32:35national
00:32:36de gestion
00:32:37des risques
00:32:37en agriculture.
00:32:39Mais on reste
00:32:40toujours sur un régime
00:32:41des calamités
00:32:42agricoles
00:32:42jusqu'en 2023
00:32:44où là,
00:32:46on a une réforme
00:32:46de l'assurance
00:32:47récolte
00:32:47qui,
00:32:50sur les pertes
00:32:50de récolte,
00:32:51eh bien,
00:32:51on n'est plus
00:32:51sur un régime
00:32:52des calamités
00:32:53agricoles
00:32:53et je vais vous expliquer
00:32:54pourquoi.
00:32:55Diapo suivant,
00:32:55s'il te plaît.
00:32:56qu'est-ce qui a amené
00:32:58en fait
00:32:59à cette réforme ?
00:33:00Eh bien,
00:33:00le système
00:33:01a rencontré
00:33:02certaines limites.
00:33:04Déjà,
00:33:05il y a
00:33:05une répétition
00:33:06de sinistres
00:33:07comme a montré
00:33:09David
00:33:09qui a beaucoup
00:33:11pesé
00:33:11sur le coût
00:33:13des contrats
00:33:13d'assurance
00:33:13récolte
00:33:14pour les agriculteurs
00:33:15mais aussi
00:33:16sur la rentabilité
00:33:17globale du secteur
00:33:18pour les entreprises
00:33:18d'assurance
00:33:19puisque les assureurs
00:33:20étaient déficitaires
00:33:22sur ces contrats
00:33:22multiesques
00:33:23climatiques
00:33:24et aussi
00:33:25parce que
00:33:26l'assurance
00:33:27récolte
00:33:28finalement
00:33:29n'était pas
00:33:29assez diffusée
00:33:31au sein du monde
00:33:32agricole
00:33:33alors qu'en fait
00:33:33la réforme
00:33:34de 2005-2006
00:33:36visait à justement
00:33:38inciter
00:33:38une diffusion
00:33:39plus large
00:33:40mais n'a pas
00:33:41cette réforme
00:33:42n'a pas
00:33:42rencontré
00:33:43cet objectif
00:33:44escompté.
00:33:45Et puis
00:33:46on était aussi
00:33:47basé sur des procédures
00:33:48de reconnaissance
00:33:49et d'estimation
00:33:50d'hommage
00:33:50assez lourde
00:33:52assez complexe
00:33:53et aussi
00:33:54peu compréhensible
00:33:55pour les agriculteurs
00:33:57et enfin
00:33:59il y a des filières
00:33:59qui étaient exclues
00:34:00de ce régime
00:34:01des calamités
00:34:02les grandes cultures
00:34:03et la viticulture
00:34:04alors que ce sont
00:34:05même des cultures
00:34:06qui sont
00:34:07très impactées
00:34:08par les aléas
00:34:10climatiques
00:34:11comme en témoignent
00:34:12les orages de grêle
00:34:14récemment
00:34:15dans le puits d'homme
00:34:16qui ont ravagé
00:34:17entièrement
00:34:18certaines parcelles.
00:34:19Donc
00:34:19face à ce constat
00:34:22il a paru nécessaire
00:34:23de repenser
00:34:24ce dispositif
00:34:25d'accompagnement
00:34:25pour améliorer
00:34:26la résilience
00:34:27du secteur
00:34:27face aux conséquences
00:34:28du changement
00:34:29climatique.
00:34:30Diapo suivante.
00:34:32Donc on a maintenant
00:34:33un nouveau système
00:34:35donc à trois étages
00:34:37qui paraît
00:34:38un petit peu complexe
00:34:39comme ça
00:34:41au premier abord
00:34:42mais ce qu'il faut
00:34:42retenir
00:34:43c'est que
00:34:44cette réforme
00:34:45de 2023
00:34:46opère une distinction
00:34:49très importante
00:34:50entre l'agriculteur
00:34:51assuré
00:34:52et l'agriculteur
00:34:53non assuré.
00:34:55On a un système
00:34:56à trois étages
00:34:57alors avec un premier étage
00:34:59pour les risques
00:35:00climatiques
00:35:01qu'on dit
00:35:02de faible intensité
00:35:03donc
00:35:04en deçà
00:35:05de 20%
00:35:06de pertes
00:35:07donc
00:35:08sur ce premier étage
00:35:11les pertes
00:35:13relèvent
00:35:14de l'agriculteur
00:35:15qu'il soit
00:35:16assuré
00:35:17ou non assuré
00:35:18toutefois
00:35:19il y a le soutien
00:35:20pour des mesures
00:35:24de prévention
00:35:25et de protection
00:35:26avec notamment
00:35:27une réduction
00:35:27d'impôt
00:35:28pour la déduction
00:35:29pour épargne
00:35:29de précaution
00:35:30des soutiens
00:35:31aux investissements
00:35:32de protection
00:35:32contre les alliats
00:35:34climatiques
00:35:34donc ça
00:35:36c'est le premier étage
00:35:37sur le deuxième étage
00:35:39on est sur des pertes
00:35:40d'intensité
00:35:40moyenne
00:35:41sur des risques
00:35:42climatiques
00:35:42d'intensité moyenne
00:35:44et donc là
00:35:45ce second étage
00:35:47il relève des contrats
00:35:48d'assurance
00:35:48de récoltes
00:35:49multi-risques
00:35:50climatiques
00:35:51donc
00:35:51pour les assureurs
00:35:53pour les agriculteurs
00:35:54assurés
00:35:55ceux qui ne sont pas
00:35:56assurés
00:35:57et bien
00:35:57ces pertes là
00:35:58ça reste à leur charge
00:36:00et ces contrats
00:36:02d'assurance
00:36:03multi-risques
00:36:04climatiques
00:36:04ils sont subventionnés
00:36:05dans le cadre
00:36:06de la PAC
00:36:07à hauteur
00:36:08de 70%
00:36:09jusqu'à 60
00:36:11alors que c'était
00:36:12à 60%
00:36:12avant la réforme
00:36:14et un seuil
00:36:16de déclenchement
00:36:16à partir de
00:36:1820%
00:36:19et ce seuil
00:36:20de déclenchement
00:36:21était de 30%
00:36:21avant la réforme
00:36:22de 2023
00:36:23et vraiment
00:36:26la nouveauté
00:36:26de cette réforme
00:36:27c'est ce troisième étage
00:36:29avec la conception
00:36:32de l'indemnité
00:36:33de solidarité nationale
00:36:34où là
00:36:36l'agriculteur
00:36:36assuré
00:36:38donc
00:36:40il est pris en charge
00:36:42à hauteur
00:36:42de
00:36:4390%
00:36:44de ses pertes
00:36:45par cette indemnité
00:36:46de solidarité nationale
00:36:47les 10% restants
00:36:49sont pris en charge
00:36:50par son assurance
00:36:51et celui
00:36:53qui n'est pas
00:36:53assuré
00:36:54et bien
00:36:55il est pris en charge
00:36:58à hauteur
00:36:58de 35%
00:36:59il était à hauteur
00:37:01de 45%
00:37:01en 2023
00:37:02mais cette prise en charge
00:37:03est dégressive
00:37:04au cours du temps
00:37:06avec un seuil
00:37:07d'intervention publique
00:37:08de pertes
00:37:10qui est de 50%
00:37:11pour les grandes cultures
00:37:13légumes
00:37:13et viticulture
00:37:14et 30% de pertes
00:37:15pour l'arboriculture
00:37:16prairie
00:37:17plantes à parfum
00:37:18horticulture
00:37:18pépinière
00:37:19apiculture
00:37:20diapo suivante
00:37:22au niveau de la gestion
00:37:29des aléas climatiques
00:37:31en tant que tel
00:37:31donc qu'est-ce qui se passe
00:37:32lorsqu'un aléa climatique
00:37:33survient
00:37:34et bien les DDT
00:37:36font un tour de plaine
00:37:37dans les jours
00:37:38ou les semaines
00:37:38qui suivent cet aléa
00:37:39pour faire des premiers
00:37:41constats
00:37:41sur les cultures
00:37:42et établir le lien
00:37:43entre les dégâts
00:37:44et l'aléa
00:37:45voir s'il y a vraiment
00:37:46un lien qui peut être fait
00:37:47il y a des missions
00:37:49d'expertise
00:37:49qui sont conduites
00:37:50ensuite
00:37:50sur un échantillon
00:37:52d'exploitation
00:37:52à l'approche des récoltes
00:37:54ou des vendanges
00:37:54pour constater
00:37:55et estimer
00:37:56l'ampleur finale
00:37:57des pertes
00:37:57causées
00:37:59par l'aléa climatique
00:38:01ensuite
00:38:02la DDT
00:38:03transmet un rapport
00:38:04à la DGPE
00:38:05par rapport
00:38:07à ce niveau
00:38:07des pertes
00:38:08afin que soient reconnues
00:38:09ces zones
00:38:10et cultures sinistrées
00:38:11et se réunit
00:38:14donc la CODAR
00:38:15la commission chargée
00:38:16de l'orientation
00:38:16et du développement
00:38:17des assurances
00:38:18qui prend ensuite
00:38:20ou non
00:38:20selon
00:38:21si elle estime
00:38:22que c'est justifié
00:38:24ou pas
00:38:25un arrêté de reconnaissance
00:38:26qui permet ensuite
00:38:28d'ouvrir
00:38:28cette gestion
00:38:31et le versement
00:38:32des indemnisations
00:38:33soit par les assurances
00:38:35si la culture est assurée
00:38:37ou par la DDT
00:38:38donc tout ça
00:38:40ce tour de plaine
00:38:41mission d'expertise
00:38:42transmission d'un rapport
00:38:43à la DGPE
00:38:44c'est pour les évaluateurs
00:38:46non assurés
00:38:46pour ceux qui sont assurés
00:38:48tout passe par l'assurance
00:38:50qui gère
00:38:51et qui verse
00:38:51l'indemnité
00:38:52de solidarité nationale
00:38:54et cette ISN
00:38:55elle est calculée
00:38:56sur la base
00:38:57de la perte réelle
00:38:58basée sur
00:38:59des pièces justificatives
00:39:00de production
00:39:00donc on est sur
00:39:01sur un historique
00:39:04de production
00:39:04on regarde
00:39:06la moyenne
00:39:07d'historique de production
00:39:08de l'agriculteur
00:39:08pour verser
00:39:10cette indemnité
00:39:11diapos suivante
00:39:14alors on a déjà
00:39:17quelques éléments
00:39:18de bilan
00:39:19au niveau
00:39:20des surfaces
00:39:21assurées
00:39:22puisque la réforme
00:39:22de 2023
00:39:24en fait son objectif
00:39:25c'est de favoriser
00:39:26le développement
00:39:27de l'assurance
00:39:28et vraiment inciter
00:39:29à s'assurer
00:39:31et donc vous voyez
00:39:33les trois dernières
00:39:34colonnes de droite
00:39:35le taux de diffusion
00:39:35de l'assurance récolte
00:39:36en 2022
00:39:382023
00:39:38et des chiffres
00:39:39encore provisoires
00:39:40pour 2024
00:39:41donc est-ce que
00:39:43ça a rencontré
00:39:44les objectifs
00:39:45attendus ?
00:39:47Eh bien pour une partie
00:39:47on peut voir
00:39:48effectivement
00:39:49que le taux
00:39:50d'assurance
00:39:51a bien augmenté
00:39:53avec des taux
00:39:54qui sont à prendre
00:39:56bien sûr
00:39:56avec
00:39:56à voir
00:39:59selon le type
00:40:00de culture
00:40:00puisqu'en grande culture
00:40:01eh bien
00:40:03ils n'avaient pas droit
00:40:04en fait
00:40:04avant
00:40:06à des indemnités
00:40:07donc ils étaient
00:40:08déjà bien assurés
00:40:09enfin à hauteur
00:40:09de un peu plus
00:40:10de 30%
00:40:11en 2022
00:40:11ça continue d'augmenter
00:40:13pour atteindre
00:40:14à plus de 36%
00:40:15en 2024
00:40:16en arboriculture
00:40:18et en prairie
00:40:19les taux
00:40:19sont bien plus
00:40:20les taux d'évolution
00:40:21d'assurance
00:40:22sont bien plus importants
00:40:23on était à très
00:40:24très assurés
00:40:26en 2022
00:40:261,5
00:40:27en arboriculture
00:40:28on passe à
00:40:29près de 15%
00:40:30en 2024
00:40:32donc mais
00:40:33en fait
00:40:33la grosse évolution
00:40:34elle est surtout
00:40:34entre 2022
00:40:35et 2023
00:40:36si on regarde bien
00:40:37et on constate
00:40:39quand même
00:40:39une certaine stagnation
00:40:40en 2024
00:40:41donc à voir
00:40:42si c'est confirmé
00:40:43après en 2025
00:40:44et les années
00:40:46qui suivent
00:40:47à diapos suivante
00:40:48et donc là
00:40:54alors
00:40:54on voit pas très bien
00:40:56on voit pas très bien
00:40:57cette carte
00:40:58j'en suis navrée
00:40:59mais on voit
00:41:00donc le tout
00:41:01de diffusion
00:41:01des surfaces assurées
00:41:02donc ça c'est
00:41:03les différentes nuances
00:41:05de bleu
00:41:05et puis ensuite
00:41:06là les chiffres
00:41:07en fait
00:41:07c'est l'évolution
00:41:08du taux d'assurance
00:41:12récolte
00:41:13toutes cultures confondues
00:41:14donc le bleu
00:41:15très foncé
00:41:16en fait
00:41:16c'est là
00:41:18où on atteint
00:41:18un taux
00:41:19de diffusion
00:41:20au-delà de 50%
00:41:22et puis
00:41:23le bleu
00:41:24très clair
00:41:24on est entre 0
00:41:25et 5%
00:41:27donc
00:41:28voilà
00:41:29on voit
00:41:30une petite évolution
00:41:31mais avec
00:41:32quand même
00:41:32des grandes différences
00:41:33selon les régions
00:41:34et départements
00:41:35diapos
00:41:38suivante
00:41:39donc
00:41:41au niveau
00:41:42des dépenses
00:41:43donc le bilan
00:41:43il se fait aussi
00:41:44par rapport
00:41:45à ce que cela coûte
00:41:46et
00:41:47on peut voir
00:41:48que c'est un certain
00:41:49budget
00:41:50puisque
00:41:52en 2023
00:41:53donc
00:41:54ça a coûté
00:41:56le
00:41:56418,8 millions
00:41:59d'euros
00:41:59et donc là-dedans
00:42:01on a à la fois
00:42:02l'aide
00:42:02à l'assurance
00:42:03récolte
00:42:04donc les subventions
00:42:05à l'assurance
00:42:05dont je vous ai parlé
00:42:06et puis
00:42:07tout ce qui est
00:42:08indemnité
00:42:08à la solidarité nationale
00:42:10et pour 2024
00:42:12et bien
00:42:13ce montant
00:42:15va
00:42:15augmenter
00:42:17va être encore
00:42:17plus fort
00:42:19en lien
00:42:20avec une sinistralité
00:42:21un peu plus importante
00:42:22mais aussi
00:42:23en lien
00:42:24avec des taux
00:42:25d'assurance
00:42:25qui augmentent
00:42:26puisque
00:42:26si le taux
00:42:27d'assurance
00:42:28augmente
00:42:28les subventions
00:42:29à l'assurance
00:42:31augmentent aussi
00:42:31donc
00:42:34on attend
00:42:35un total
00:42:35de la dépense
00:42:36publique
00:42:36pour l'assurance
00:42:37récolte
00:42:37et l'ISN
00:42:38en 2024
00:42:39dans une fourchette
00:42:41entre 520
00:42:41et 550
00:42:43millions d'euros
00:42:44voilà
00:42:46c'est une perspective
00:42:46sachant que
00:42:47pour 2024
00:42:48l'indemnité
00:42:49l'ISN
00:42:50n'a pas encore
00:42:51été versée
00:42:52donc ça reste
00:42:52des chiffres
00:42:53provisoires
00:42:54diapo suivant
00:42:55s'il te plaît
00:42:56voilà
00:42:58ce qu'on peut
00:42:59tirer
00:43:00en termes
00:43:00d'indemnité
00:43:01versée
00:43:01au niveau
00:43:02de la région
00:43:03donc sur
00:43:04les pertes
00:43:04de récoltes
00:43:05la deuxième
00:43:06colonne
00:43:07de gauche
00:43:07on est
00:43:08un petit peu
00:43:09plus de 6 millions
00:43:10qui ont été versées
00:43:10pour les pertes
00:43:12de fonds
00:43:13les pertes
00:43:14de fonds
00:43:14en fait
00:43:14c'est tout ce qui
00:43:15est outils
00:43:15de production
00:43:16inertes
00:43:17donc ils n'ont
00:43:18pas été
00:43:18qui relèvent
00:43:19toujours du régime
00:43:20des calamités
00:43:20agricoles
00:43:21donc c'est tout
00:43:22ce qui est
00:43:23dommage aux bâtiments
00:43:24clôtures
00:43:25voilà
00:43:25plantations pérennes
00:43:26on est à un petit peu
00:43:28moins de 500 000 euros
00:43:29pour la campagne
00:43:312023
00:43:32diapo suivante
00:43:33donc voilà
00:43:37ça c'est une carte
00:43:38alors
00:43:39qui donne des chiffres
00:43:40un petit peu
00:43:42anciens
00:43:42puisqu'on est
00:43:43avant réforme
00:43:44mais je trouvais ça
00:43:45intéressant
00:43:46de voir
00:43:47qu'il n'y avait pas
00:43:49forcément une adéquation
00:43:50en fait
00:43:50entre le taux d'assurance
00:43:51et le risque
00:43:53de subir
00:43:54des aléas
00:43:54climatiques
00:43:55donc là
00:43:56les aléas
00:43:56c'est l'inondation
00:43:57et sécheresse
00:43:59donc en fait
00:43:59ça montre
00:44:00que
00:44:01s'assurent
00:44:02surtout ceux
00:44:03qui ont les moyens
00:44:04de s'assurer
00:44:04finalement
00:44:06et c'est
00:44:06finalement
00:44:08une des limites
00:44:08de ce modèle là
00:44:11dont je vais parler
00:44:13dans la diapo suivante
00:44:14où finalement
00:44:19même si
00:44:19le taux
00:44:20de taux d'assurance
00:44:22a augmenté
00:44:23on reste sur
00:44:25un taux de souscription
00:44:25qui est quand même
00:44:27faible
00:44:27voire très faible
00:44:29pour certains
00:44:29pour certains secteurs
00:44:31et certaines régions
00:44:33et qui stagne
00:44:34en 2024
00:44:35alors pourquoi
00:44:37ça stagne
00:44:37pourquoi ça stagne
00:44:38on a des professionnels
00:44:41qui nous disent
00:44:41que les
00:44:42les forfaits
00:44:43assurantiels
00:44:44ont explosé
00:44:45et que ça décourage
00:44:46complètement
00:44:47en fait
00:44:48la souscription
00:44:49d'assurance
00:44:50il y a ça
00:44:51il y a aussi le fait
00:44:52qu'on a des aléas
00:44:53climatiques
00:44:54de plus en plus fréquents
00:44:56et qui interroge
00:44:58la notion
00:44:59même
00:44:59d'année normale
00:45:00de production
00:45:01puisque je vous le disais
00:45:02en fait
00:45:02pour l'indemnité
00:45:04on se base
00:45:05sur un historique
00:45:05de production
00:45:06et cet historique
00:45:07de production
00:45:08c'est soit
00:45:08la moyenne triennale
00:45:09donc la moyenne
00:45:10des trois dernières années
00:45:11soit la moyenne olympique
00:45:12la moyenne olympique
00:45:13c'est la moyenne
00:45:13des cinq dernières années
00:45:14auxquelles on retranche
00:45:15les deux années
00:45:16les plus exceptionnelles
00:45:18mais finalement
00:45:18quand on subit des aléas
00:45:20d'année
00:45:21en année
00:45:22et bien ça interroge
00:45:24beaucoup
00:45:24ce qu'est une année
00:45:25normale de production
00:45:26et surtout
00:45:27ça fait plus
00:45:28beaucoup de sens
00:45:28et l'agriculteur
00:45:32n'est pas forcément
00:45:32gagnant en fait
00:45:35avec ce système là
00:45:36mais c'est un système
00:45:37qui n'est pas facile
00:45:39à changer
00:45:40parce qu'il relève
00:45:40d'une règle européenne
00:45:43qui relève elle-même
00:45:44de l'accord de l'OMC
00:45:45sur l'agriculture
00:45:46donc ça ne peut pas être
00:45:48changé aussi facilement
00:45:50que ça
00:45:50et puis c'est un système
00:45:52voilà comme je vous montrais
00:45:53qui a un certain coût
00:45:54pour l'état
00:45:54pour les agriculteurs
00:45:56pour les assurances aussi
00:45:57donc à l'avenir
00:45:59on imagine
00:46:00que la puissance publique
00:46:02sera toujours
00:46:02très présente
00:46:04dans ce système là
00:46:05parce que
00:46:06c'est un système
00:46:07qui coûte quand même
00:46:08assez cher
00:46:08et on ne peut pas trop
00:46:10imaginer un système
00:46:10où il n'y aurait que
00:46:11les assurances présentes
00:46:13donc une intervention
00:46:16de l'État
00:46:16semble
00:46:17à l'avenir
00:46:18quand même
00:46:19assez
00:46:19assez plausible
00:46:22mais qu'est-ce qu'on peut
00:46:24aussi imaginer
00:46:25et bien en développement
00:46:25des outils de protection
00:46:26des cultures
00:46:26qui existent déjà
00:46:27et qui sont
00:46:29subventionnés
00:46:29notamment
00:46:30à travers
00:46:30du FEADER
00:46:32donc voilà
00:46:32des agriculteurs
00:46:33de plus en plus
00:46:34protégés
00:46:35vis-à-vis
00:46:35de ces aléas
00:46:36mais aussi
00:46:38des données
00:46:38plus précises
00:46:39sur des prévisions
00:46:40météorologiques
00:46:41et climatiques
00:46:41qui peuvent permettre
00:46:42de mieux anticiper
00:46:43de mieux prévenir
00:46:44les aléas climatiques
00:46:46avec toujours
00:46:48une certaine limite
00:46:48certainement
00:46:49et puis
00:46:51peut-être
00:46:51des contrats
00:46:52qui vont mieux s'adapter
00:46:53en pratique agricole
00:46:54et peut-être aussi
00:46:55inciter
00:46:56à des pratiques
00:46:57agricoles
00:46:57plus résilientes
00:46:58face
00:46:59aux aléas
00:47:01mais voilà
00:47:02j'en ai fini
00:47:03pour ma part
00:47:05j'ai vu
00:47:06qu'il y avait
00:47:06des questions
00:47:07merci David
00:47:10pour le partage
00:47:11alors avec l'accroissement
00:47:15des aléas climatiques
00:47:16les assurances privées
00:47:17vont-elles continuer
00:47:17à proposer des assurances
00:47:18aux agriculteurs
00:47:19elles continuent
00:47:23en tout cas
00:47:23à proposer
00:47:25des assurances
00:47:26après c'est une question
00:47:27d'offres
00:47:28et de demandes
00:47:30aussi
00:47:31donc
00:47:33si
00:47:34tant qu'il y aura
00:47:38des aléas
00:47:39il y aura
00:47:39des cultures
00:47:41à assurer
00:47:42donc oui
00:47:45je pense
00:47:46qu'elles continuent
00:47:47à proposer des assurances
00:47:48sauf si c'est trop cher
00:47:49et que les agriculteurs
00:47:50s'en détournent
00:47:51complètement
00:47:52ils sentent
00:47:54que le réchauffement
00:47:55climatique
00:47:55ne soit pas assurable
00:47:56à moyen terme
00:47:58en fait
00:48:00ce qui est assuré
00:48:01ce sont les pertes
00:48:02dues
00:48:03à des aléas
00:48:03climatiques
00:48:05effectivement
00:48:07en fait
00:48:08c'est une réponse
00:48:10enfin
00:48:11c'est plusieurs réponses
00:48:12à apporter
00:48:13c'est pas que l'assurance
00:48:14il y a l'adaptation
00:48:16donc c'est ce qu'on évoquait
00:48:18tout à l'heure
00:48:18des cultures
00:48:18mieux adaptées
00:48:20mais aussi mieux protégées
00:48:21il y avait d'autres questions
00:48:24en cas de calamité
00:48:25avec perte
00:48:27de 50%
00:48:28reste-t-il
00:48:29néanmoins
00:48:3020%
00:48:31à la charge
00:48:32de l'agriculteur
00:48:34assuré
00:48:34alors
00:48:35est-ce que
00:48:38on peut remettre
00:48:39la diapos
00:48:43ouais
00:48:44je le fais
00:48:46hop
00:48:47hop
00:48:47voilà
00:48:49et je remonte
00:48:51c'est du coup ici
00:48:54la diapos 15
00:48:55ouais
00:48:56le schéma
00:48:56donc en fait
00:49:02l'agriculteur
00:49:03qui a assuré
00:49:04sur le troisième étage
00:49:05donc c'est le
00:49:06l'unité de solidarité nationale
00:49:09qui intervient
00:49:10à hauteur de 90%
00:49:12des pertes
00:49:13et le 50%
00:49:15c'est pour les grandes cultures
00:49:17légumes
00:49:19et viticulture
00:49:20et puis
00:49:24et puis l'assurance
00:49:26intervient
00:49:27à hauteur
00:49:27de 10%
00:49:29j'arrête
00:49:33le partage
00:49:33oui
00:49:35l'évolution des taux
00:49:41sur le deuxième étage
00:49:42est rassurant
00:49:43mais est-ce que non
00:49:44par exemple
00:49:47à l'échelle européenne
00:49:48notamment
00:49:49pays du sud
00:49:50pays du nord
00:49:51alors les
00:49:57les états
00:49:58qui ont été présentés
00:50:02c'est du franco-français
00:50:03je pense
00:50:05ouais
00:50:06oui oui
00:50:06donc
00:50:07il y a déjà
00:50:09des types de production
00:50:10qui sont différents
00:50:11et puis des mentalités
00:50:12qui sont différentes
00:50:13par rapport
00:50:15à l'appropriation
00:50:16d'assurance
00:50:16je pense
00:50:17parce qu'on a une idée
00:50:18des répartitions
00:50:19entre pays du sud
00:50:20et du nord
00:50:21voilà
00:50:21en Europe
00:50:22alors en Italie
00:50:30je pense
00:50:30qu'ils ont un système
00:50:31plus ou moins
00:50:33similaire au nôtre
00:50:34après je connais pas
00:50:37très bien
00:50:37les différents systèmes
00:50:38dans les autres pays
00:50:39de l'Union Européenne
00:50:39je sais qu'en Espagne
00:50:42ils ont un taux
00:50:43de diffusion
00:50:43de la science
00:50:44qui est bien plus
00:50:45bien plus fort
00:50:47et que tout est géré
00:50:49en fait
00:50:49par une entité
00:50:50par une entité
00:50:52étatique
00:50:54à la fois
00:50:56la subvention
00:50:57à la science récolte
00:50:58et puis le versement
00:50:59des indemnités
00:50:59mais voilà
00:51:01je ne saurais pas
00:51:02je ne saurais pas
00:51:02en dire plus
00:51:03à ce stade
00:51:05lien réchauffement
00:51:07épisodie
00:51:08alors épisodie
00:51:12là on est plutôt
00:51:13sur des maladies animales
00:51:15donc là
00:51:16on est plutôt sur une partie
00:51:17sur les pertes de récolte
00:51:19donc là je ne saurais pas
00:51:20trop répondre
00:51:20entre réchauffement
00:51:21et épisodie
00:51:23par contre
00:51:24il y a bien
00:51:25un développement
00:51:26enfin il y a bien
00:51:27un lien
00:51:28entre les aléas climatiques
00:51:29et
00:51:30sur les plantes
00:51:35par exemple
00:51:36ben voilà
00:51:37il y a eu
00:51:37beaucoup d'humidité
00:51:39sur l'arboriculture
00:51:41ben on a
00:51:42la drosophie
00:51:43de la mouche
00:51:43de la cerise
00:51:43qui est apparue
00:51:45déjà assez tôt
00:51:47dans la saison
00:51:48enfin je ne sais pas
00:51:49si cette question
00:51:50c'était là-dessus
00:51:50ou à
00:51:53ou sur autre chose
00:51:55c'était
00:51:57clairement
00:51:59des évolutions climatiques
00:52:02induisent
00:52:03des nouveaux ravageurs
00:52:06qui
00:52:07certains
00:52:08qui
00:52:09enfin
00:52:10beaucoup d'évolutions
00:52:11dans ce domaine là
00:52:12et
00:52:14les rendements
00:52:16qui ont été présentés
00:52:17pardon
00:52:20tu veux intervenir
00:52:20benoît
00:52:21les rendements
00:52:26qui ont été présentés
00:52:27ah c'est qu'il y a un écho
00:52:30désolé
00:52:31les rendements
00:52:33qui ont été présentés
00:52:34tiennent compte
00:52:35de
00:52:36tiennent compte
00:52:37de
00:52:38tous les
00:52:39facteurs
00:52:40les facteurs
00:52:41je coupe le son
00:52:45quand je parle
00:52:46non mais on t'entend bien
00:52:48non mais on t'entend bien
00:52:49des facteurs
00:52:49y compris
00:52:51les
00:52:51des nouveaux ravageurs
00:52:52éventuels
00:52:53donc effectivement
00:52:54c'est pas
00:52:55quand on
00:52:56quand on a
00:52:58quand on
00:53:00quand on identifie
00:53:01un accident
00:53:02climatique
00:53:03majeur
00:53:04qui
00:53:05qui
00:53:05qui impacte
00:53:07les
00:53:07massivement
00:53:09les rendements
00:53:09sur l'année
00:53:11il y a aussi
00:53:13d'autres facteurs
00:53:14qui interviennent
00:53:15et quand on regarde
00:53:16des
00:53:17c'est plus complexe
00:53:18que ce que
00:53:20on peut dire là
00:53:21parce que quand on regarde
00:53:22des évolutions
00:53:23sur 20
00:53:2430
00:53:2450 ans
00:53:25il y a de nombreux
00:53:27facteurs qui interviennent
00:53:28par exemple
00:53:30les disponibilités
00:53:31en produits
00:53:32phytosanitaires
00:53:33en produits de protection
00:53:34des cultures
00:53:35les
00:53:36les itinéraires
00:53:38techniques
00:53:38la recherche
00:53:38variétale
00:53:39la
00:53:41la quantité
00:53:42enfin le
00:53:43le
00:53:43la part
00:53:44des
00:53:44cico
00:53:45dans la production
00:53:46globale
00:53:47je pense notamment au bio
00:53:48en grande culture
00:53:49si le bio
00:53:51en grande culture
00:53:52se développait
00:53:53massivement
00:53:54c'est pas encore le cas
00:53:55avec des rendements
00:53:57qui sont
00:53:5850 à 60
00:54:0140 à 50%
00:54:02inférieurs
00:54:03au rendement
00:54:04des cultures
00:54:06conventionnelles
00:54:07on aurait forcément
00:54:08une chute des rendements
00:54:09mais qui serait pas liée
00:54:11du tout liée
00:54:12au climat
00:54:13à des évolutions
00:54:14de climat
00:54:15mais qui serait liée
00:54:16à une part
00:54:17importante
00:54:17des cico
00:54:18du bio
00:54:19voilà
00:54:19il y a une multitude
00:54:21de facteurs
00:54:23qui peuvent intervenir
00:54:24dans les
00:54:24dans les rendements
00:54:25annuels
00:54:26de la culture
00:54:26culture
00:54:28est-ce que vous pourriez
00:54:39expliquer
00:54:39alors
00:54:39sauf erreur
00:54:40de ma part
00:54:41mais il y avait
00:54:42les agriculteurs
00:54:44suite à la mise en place
00:54:45de ce dispositif
00:54:45râler notamment
00:54:46par rapport à tout
00:54:47qui était revêt sur le terrain
00:54:50et la question des cartes
00:54:51non ?
00:54:51ouais je me trompe
00:54:52il y avait quelque chose
00:54:53à un moment où ils ont quand même
00:54:54pas mal râlé par rapport
00:54:55aux référentiels
00:54:56pour
00:54:57pour indemniser
00:54:59peut-être que c'est sur la pousse
00:55:03des prairies
00:55:04est-ce que c'est ça
00:55:05l'indice de pousse
00:55:07des prairies
00:55:07je pense que c'est ça
00:55:09qui pose la question
00:55:10par rapport
00:55:11à des relevés
00:55:13notamment
00:55:13des relevés
00:55:14c'est un indice
00:55:16satellitaire
00:55:18Airbus
00:55:19donc il y a eu un marché
00:55:20passé
00:55:21entre l'État
00:55:22et Airbus
00:55:22pour avoir
00:55:23pour avoir
00:55:25une pousse
00:55:26l'indice de pousse
00:55:28des prairies
00:55:28bon effectivement
00:55:30ça a posé question
00:55:32parce que
00:55:33ça permet pas de
00:55:34de voir l'impact
00:55:36de certains
00:55:37aléas
00:55:38surtout s'il y a eu
00:55:39des fortes pluies
00:55:40enfin
00:55:40ça permet de voir
00:55:41s'il y a eu
00:55:42des grosses sécheresses
00:55:43qui ont impacté
00:55:43la pousse des prairies
00:55:44mais pas forcément
00:55:45s'il y a eu
00:55:46des gros impacts
00:55:49dû à des grosses pluies
00:55:50après ce qui a été
00:55:51mis en place
00:55:52c'est des
00:55:52un réseau
00:55:53de fermes
00:55:54de référence
00:55:54sur cette pousse
00:55:56des prairies
00:55:57qui permet aussi
00:55:57de comparer
00:55:58cet indice
00:55:59par rapport
00:56:00à ces références
00:56:02de fermes
00:56:03François
00:56:17y a-t-il une chose
00:56:19pour laquelle
00:56:19ils ne râlent pas
00:56:20les agriculteurs
00:56:20moi je trouve
00:56:22quand même
00:56:22qui sont bien courageux
00:56:23face à tous
00:56:24les aléas
00:56:24de marché
00:56:25face aux aléas
00:56:26climatiques
00:56:27quand même
00:56:28est-ce que vous savez
00:56:43par rapport
00:56:44au précédent système
00:56:45si ça coûtait
00:56:46plus ou moins cher
00:56:48alors
00:56:53je sais pas si j'ai la comparaison
00:56:58là
00:56:58je crois pas que ça coûte
00:57:04moins cher
00:57:05non
00:57:07non non
00:57:09j'ai bien peur
00:57:11que ça coûte pas moins cher
00:57:12ça coûte pas moins cher
00:57:13après
00:57:17ça coûte pas moins cher
00:57:19ça coûte pas moins cher
00:57:21ça coûte pas moins cher
00:57:23des aléas climatiques
00:57:24qui seront rencontrés
00:57:25et indemnisés
00:57:27mais non
00:57:29ça coûte pas moins cher
00:57:30ça coûte pas moins cher
00:57:33parce qu'en plus
00:57:37il y a une subvention
00:57:40à l'assurance
00:57:41qui est plus importante
00:57:42qu'avant
00:57:43et plus
00:57:45d'agriculteurs assurés
00:57:47donc au final
00:57:48c'est pas
00:57:49c'est pas un système
00:57:54qui a trouvé
00:57:55une grande rentabilité
00:57:57enfin en tout cas
00:57:58ça sera jamais rentable
00:57:59pour l'État
00:57:59ça c'est sûr
00:58:00et concrètement
00:58:04ils font comment
00:58:05ils cochent dans la PAC
00:58:06dans le dossier PAC
00:58:06comme quoi ils sont assurés
00:58:07comment ça se passe
00:58:08comment ils sont assurés
00:58:10oui oui
00:58:11oui oui c'est ça
00:58:12c'est dans la déclaration PAC
00:58:14ils indiquent
00:58:16ils indiquent
00:58:17qu'ils sont assurés
00:58:19et c'est des assureurs
00:58:25qui sont désignés
00:58:26à l'amont
00:58:27c'est des assureurs
00:58:28lambda
00:58:29ou alors c'est des choses
00:58:30enfin l'État
00:58:31entre guillemets
00:58:32et celui-lui
00:58:33oui il y a
00:58:35il y a un pôle
00:58:37il y a un pôle
00:58:37d'assureurs
00:58:39agréés en fait
00:58:41pour certains
00:58:42pour des cultures
00:58:44donc il y a des assureurs
00:58:47enfin les assurances
00:58:48sont très spécialisées
00:58:49on a Pacifica
00:58:50donc c'est le crédit agricole
00:58:51groupe AMA
00:58:52en fait eux
00:58:53c'est les deux principaux assureurs
00:58:55ils se prennent 90%
00:58:57des parts de marché
00:58:57et puis on a d'autres assurances
00:58:59un peu plus petites
00:59:00donc ça aussi
00:59:00ça pose question
00:59:01ce regroupement
00:59:03cet oligopole
00:59:05quasi oligopole
00:59:06des assureurs
00:59:07sur ce marché là
00:59:09durée moyenne
00:59:15de paiement
00:59:15de l'indemnité
00:59:16entre le moment
00:59:18entre l'aléa
00:59:19et la mise en paiement
00:59:20il peut s'assurer
00:59:22un certain délai
00:59:23effectivement
00:59:24puisque
00:59:25déjà il faut attendre
00:59:27en fait
00:59:28la période
00:59:29de récolte
00:59:30qui n'arrive pas
00:59:32tout de suite
00:59:32ensuite
00:59:34la remontée
00:59:36en
00:59:36en Codart
00:59:37la réalité de reconnaissance
00:59:39et une fois que la réalité de reconnaissance
00:59:40est publiée
00:59:44la DDT
00:59:45va ouvrir
00:59:46la procédure
00:59:47d'indemnisation
00:59:47donc ça peut prendre
00:59:49plusieurs mois
00:59:50là
00:59:50en fait
00:59:51en 2024
00:59:52les DDT
00:59:53sont en train
00:59:54d'instruire
00:59:56les demandes
00:59:57de paiement
00:59:58et de mise en paiement
00:59:59pour des alliés
01:00:01à climatique
01:00:012024
01:00:02et tout à l'heure
01:00:06tu disais
01:00:06qu'en fait
01:00:07on leur paye
01:00:08par rapport
01:00:08aux dégâts
01:00:09par rapport
01:00:09à la moyenne
01:00:10des trois dernières années
01:00:11alors on fait comment
01:00:12pour les jeunes
01:00:12qui prennent
01:00:14par rapport
01:00:14à des moyens
01:00:15de la région
01:00:16alors il y a
01:00:18ça peut être
01:00:19le rendement historique
01:00:20de l'exploitant
01:00:21sinon effectivement
01:00:24il y a des
01:00:25des
01:00:26comme des barèmes
01:00:29un peu
01:00:29des rendements moyens
01:00:32en fait
01:00:32effectivement
01:00:33par culture
01:00:35qui sont appliqués
01:00:38en fait
01:00:39dans ces cas là
01:00:39s'il n'y a pas
01:00:40de rendement historique
01:00:42précédent
01:00:43les exploitations
01:00:58en agriculture
01:00:58biologique
01:00:59c'est la même chose
01:01:01en fait
01:01:02ce sont les mêmes
01:01:04les mêmes critères
01:01:04qui s'appliquent
01:01:05observe-t-on
01:01:20suite à l'empilement
01:01:21des calamités
01:01:22c'est pas facile
01:01:25de répondre
01:01:25à cette question
01:01:26alors je vais la lire
01:01:27pour tout le monde
01:01:27observe-t-on
01:01:28suite à l'empilement
01:01:29des calamités
01:01:29des arboriculteurs
01:01:30qui changent
01:01:30de spécialisation
01:01:31à rachetage d'arbres
01:01:33c'est pas facile
01:01:36de répondre
01:01:37à cette question
01:01:37parce que
01:01:38alors effectivement
01:01:38on constate bien
01:01:39une perte de surface
01:01:43globalement
01:01:44au niveau de la région
01:01:45pour l'arboriculture
01:01:46après
01:01:48est-ce que c'est dû
01:01:49aux aléas climatiques
01:01:51ou pas
01:01:51ou à d'autres choses
01:01:52c'est difficile
01:01:54de faire
01:01:55ce lien là
01:01:56c'est pas évident
01:01:59un élément de réponse
01:02:02pour l'abricot
01:02:03où effectivement
01:02:05il y a quelques années
01:02:06quelques décennies
01:02:07une vingtaine d'années
01:02:09les arboriculteurs
01:02:11avaient eu tendance
01:02:12à installer
01:02:13des
01:02:14attendez
01:02:15je coupe le son
01:02:15j'ai
01:02:15les arboriculteurs
01:02:18avaient eu tendance
01:02:18à installer
01:02:19des variétés précoces
01:02:21pour concurrencer
01:02:24les premiers
01:02:25les premiers abricots
01:02:26qui a été mis
01:02:27sur le marché
01:02:28par les espagnols
01:02:29et puis très vite
01:02:30ils se sont rendus compte
01:02:31que les variétés précoces
01:02:32c'était peut-être
01:02:33intéressant
01:02:34économiquement
01:02:35mais que
01:02:36ça gèle
01:02:37d'autant plus facilement
01:02:39en vallée du Rhône
01:02:40notamment
01:02:41et ils reviennent
01:02:42en arrière désormais
01:02:43et ils partent plus
01:02:45sur des produits
01:02:47des variétés
01:02:48plus qualitatives
01:02:50moins précoces
01:02:51et plus adaptées
01:02:52du coup
01:02:53aux conditions
01:02:55de la vallée du Rhône
01:02:56il y a une question
01:03:15sur critères
01:03:16rendement conventionnel
01:03:18des avantages structurels
01:03:19oui oui mais en fait
01:03:26sur ce que je disais
01:03:28tout à l'heure
01:03:28c'est la même règle
01:03:29pour les cultures
01:03:30biologiques
01:03:31ou conventionnelles
01:03:33en fait
01:03:33c'est
01:03:34c'est les mêmes
01:03:35les mêmes critères
01:03:38le même régime
01:03:39en fait
01:03:40qui s'applique
01:03:40sont indemnisés
01:03:42selon les mêmes règles
01:03:43de base
01:03:43les mêmes règles
01:03:46mais pas forcément
01:03:47les mêmes
01:03:48rendements de référence
01:03:50le rendement de référence
01:03:54c'est en fait
01:03:54c'est celui
01:03:55celui de l'agriculteur
01:03:56en fait
01:04:01il est individualisé
01:04:02cette indemnisation
01:04:04elle est individualisée
01:04:05à l'agriculteur
01:04:06donc après
01:04:08effectivement
01:04:09il y a des rendements
01:04:10pas toujours
01:04:11mais il y a souvent
01:04:12des rendements
01:04:13plus faibles
01:04:13en agriculture biologique
01:04:14alors peut-être
01:04:22qu'effectivement
01:04:23ça peut entraîner
01:04:23des seuils
01:04:24d'indemnisation
01:04:24un peu plus difficiles
01:04:26à atteindre
01:04:27pour l'agriculture biologique
01:04:29oui
01:04:43bon
01:04:50on dirait qu'il n'y a plus
01:04:51de questions
01:04:51on a épuisé le sujet
01:04:53ou ils sont tous
01:04:54en train de réfléchir
01:04:55bon
01:04:57en tout cas
01:04:58n'hésitez pas
01:04:59vous pouvez nous envoyer un mail
01:05:01s'il y a des questions
01:05:02qui vous viennent après
01:05:03n'hésitez pas
01:05:06en tout cas
01:05:08un très grand merci
01:05:09parce que l'air de rien
01:05:10ça prend du temps
01:05:12ça prend du temps à présenter
01:05:13ça prend du temps
01:05:14à préparer
01:05:14et puis c'est jamais évident
01:05:16de présenter devant tout le monde
01:05:17voilà
01:05:18donc un grand merci à vous
01:05:19et à ceux qui font
01:05:20les matinales
01:05:21régulièrement
01:05:22il y en a qui deviennent adeptes
01:05:24parce que normalement
01:05:25en septembre
01:05:26c'est de nouveau
01:05:27David
01:05:28si tu as eu tes mails
01:05:30pendant ton absence
01:05:31ton chef a dit ok
01:05:32donc le 19 septembre
01:05:34David remet le couvert
01:05:36et il va présenter
01:05:39il devient adepte
01:05:41et il présentera donc
01:05:44l'étude
01:05:44la publication
01:05:46qu'ils ont fait
01:05:47il y a peu de temps
01:05:48qui est sur l'auto-approvisionnement
01:05:50donc ça
01:05:51ça sera normalement
01:05:52le 19 septembre
01:05:53si je ne me trompe pas
01:05:54dans les dates
01:05:55et le 17 octobre
01:05:57ça sera
01:05:58Juliette Bligny
01:06:00qui vous fera
01:06:00un exposé
01:06:01sur tout ce qui tourne
01:06:03autour du loup
01:06:04voilà
01:06:05et puis on essaiera
01:06:06d'en caler encore
01:06:07une ou deux
01:06:07avant la fin de l'année
01:06:08mais en tout cas
01:06:08là on va faire une pause
01:06:09juillet-août
01:06:10voilà
01:06:12un grand merci à vous
01:06:14alors
01:06:14normalement
01:06:16les deux acolytes
01:06:17vont m'envoyer la présentation
01:06:19que je vais mettre
01:06:20sur l'intranet
01:06:20et puis si tout a bien marché
01:06:23je mettrai l'enregistrement
01:06:24aussi sur l'intranet
01:06:25pour ceux qui n'ont pas
01:06:27pu y assister
01:06:27ou ceux qui veulent
01:06:29la revoir en boucle
01:06:30on ne sait jamais
01:06:31ok merci Laurence
01:06:34merci à vous en tout cas
01:06:37pour votre participation
01:06:38vous étiez assez nombreux
01:06:39et puis merci aux deux présentateurs
01:06:41parce que c'est pas évident
01:06:42en plus
01:06:42c'est pas toujours évident
01:06:43en plus en visio
01:06:44avec les petits aléas climatiques
01:06:46et l'écoute de stress
01:06:47qu'on suit notamment au départ
01:06:48merci beaucoup
01:06:50merci beaucoup
01:06:51bonne journée
01:06:52merci beaucoup
01:06:52bonne journée
01:06:53bonne journée à tous
01:06:55au revoir
01:06:56au revoir
01:06:57au revoir
01:07:09au revoir
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