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Regardez Le journal RTL avec Mathilde Wessels du 20 juin 2025.

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00:00RTL Midi, le 12-30, Céline Landreau et Vincent Parizeau.
00:08Et Mathilde Vessels pour le journal. Bonjour Mathilde.
00:11Bonjour Céline, bonjour Vincent, bonjour à tous.
00:13Dans l'actualité ce midi, cette enquête qui avance dans l'Aisne concernant ces mystérieuses intoxications alimentaires.
00:19Plusieurs enfants ont développé les mêmes symptômes.
00:21Une enfant de 11 ans est décédée lundi.
00:23Deux boucheries ont été fermées préventivement.
00:25Nous ferons le point dans un instant.
00:27En Israël, la guerre continue. Emmanuel Macron a rappelé la menace que représente l'Iran.
00:31Si le pays se dote de l'arme nucléaire, des Français sont encore bloqués.
00:35Aujourd'hui en Israël, c'est le cas de cette jeune femme de 19 ans qui est à Netanyah, dans le nord de Tel Aviv,
00:40pour assister à un mariage. Son père témoigne au micro d'RTL.
00:44Et puis un ras-le-bol fiscal de retour en France avec ce slogan devenu viral.
00:48C'est Nicolas qui paye.
00:49L'exécutif est en pleine préparation du budget 2026 et cherche à réaliser 40 milliards d'euros d'économies.
00:55De nombreux Français craignent que leurs économies soient prises pour cible.
00:59130 Français tirés au sort qui vont se réunir plusieurs jours pour discuter des temps de l'enfant
01:07et notamment de la durée des vacances.
01:09Cette convention citoyenne initiée par Emmanuel Macron va débuter.
01:14On y reviendra longuement dans ce journal avec Hortense Crépin.
01:16Mais déjà, ça vous fait réagir au 3210.
01:18Nicolas nous a laissé ce message.
01:19Réformer les rythmes scolaires, oui.
01:21Faire du preuve bashing, non.
01:23Parce qu'on sait qu'on fait tourner l'économie touristique de ce pays par nos congés, nos vacances.
01:27Et surtout, ce sont des périodes qui sont très importantes pour nous pour préparer nos cours.
01:31Mais par contre, je suis totalement ouvert à une réflexion sur la réorganisation des vacances.
01:34Pourquoi pas faire arrêter le jeûne à 15h pour que le temps de 15 à 17 soit consacré
01:39à des temps d'activité sportive, à des activités artistiques.
01:42Il n'y a pas de problème.
01:43Voilà donc pour l'avis de Nicolas au 3210.
01:46On attend le vôtre, les vôtres, sur la durée des vacances scolaires pour alléger les journées de travail.
01:52Faut-il réduire les petites vacances à la Toussaint en février à Pâques ?
01:56Réduire les vacances d'été ?
01:57Ou faut-il revenir par exemple sur la semaine de 4 jours ?
02:00Vous êtes parent, vous êtes enseignant.
02:02On vous attend au 3210.
02:03On va parler des chiens au travail.
02:06Réagissez, c'était notre dossier juste avant le début de ce journal.
02:10Allez au boulot avec son chien pour ou contre.
02:13Et puis la chaleur, ça c'est le gros dossier du jour.
02:16Alors clim ou pas clim ?
02:17Est-ce que les raisons écologiques et environnementales l'emportent sur le bien-être ?
02:21Faut-il culpabiliser d'avoir ou de faire installer la clim ?
02:25Êtes-vous anti-clim ?
02:26Et pourquoi ?
02:273210.
02:28Et vous l'avez dit Vincent, effectivement, la France connaît à partir d'aujourd'hui de fortes chaleurs.
02:33Avec un pic attendu demain, 16 départements placés en vigilance orange canicule.
02:37Des parents d'élèves haussent le ton, notamment à Villeurbanne, où il fait 30 degrés dans les classes.
02:42Un point météo avec l'air de l'or.
02:46Claire, à quoi faut-il s'attendre pour cet après-midi d'un mot ?
02:50Eh bien, tout simplement un grand soleil, mais oui, de très fortes températures.
02:53Comme on l'a dit, une vigilance orange canicule est mise en place principalement sur les départements du centre-ouest et en Auvergne-Rhône-Alpes.
03:00Des températures pouvant friser jusqu'à 37 degrés dans le sud-ouest.
03:03Merci beaucoup, Claire. Point complet à la fin de ce journal.
03:10Et direction l'Aisne maintenant où deux boucheries ont donc été fermées préventivement après l'intoxication alimentaire qui a coûté la vie à une fillette de 11 ans.
03:19Sept autres enfants sont actuellement suivis pour cette intoxication.
03:22Un mystère qui demeure depuis maintenant plusieurs jours.
03:25Plusieurs enfants vivants à 51 ont développé les mêmes symptômes.
03:29La préfecture de l'Aisne a déclaré que les enfants atteints n'avaient pas pris de repas en commun.
03:34Franck Hanson, bonjour. Vous êtes sur place pour RTL.
03:37L'inquiétude monte chez les clients de ces deux boucheries, notamment, qui sont fermées par mesure de précaution.
03:43Oui, ce sont les investigations des autorités sanitaires qui ont permis de cibler ces deux boucheries de détails.
03:48Où se fournissaient notamment les familles de six enfants intoxiqués.
03:52Des prélèvements ont été effectués pour rechercher la bactérie en cause.
03:55En attendant les résultats d'analyse, le rideau est donc fermé.
03:59Ce qui étonne cette cliente régulière.
04:01Je suis encore venue mardi chercher de la viande.
04:04On n'a pas été malade, les enfants non plus.
04:06Et franchement, ouais, ça m'étonne.
04:08Maintenant que c'est fermé, on a toujours un petit doute, on va dire.
04:11Je ne comprends pas.
04:12Par précaution, les professionnels incriminés doivent procéder à un rappel des marchandises vendues depuis le 1er juin.
04:18Cette maman est venue spécialement dans l'une des boutiques pour se renseigner.
04:22J'ai acheté du coup des merguez et de la viande d'agneau, des cotes d'agneau.
04:27Donc ouais, beaucoup d'inquiétudes étant donné que je suis maman de quatre enfants.
04:30Est-ce qu'on va être malade ? Est-ce que la viande est vraiment contaminée ?
04:33Par précaution, je pense qu'on va jeter ce qu'on avait conservé au congélateur.
04:37Le plus sûr, c'est de savoir d'où ça vient.
04:39Parce que la priorité, c'est vraiment la santé des enfants.
04:41Donc qu'il y ait des fermetures, c'est ce qu'il faut de toute façon.
04:44A l'hôpital Axoné, il n'y a pas eu de nouveaux cas signalés cette nuit.
04:47Mais l'émotion reste intense avant notamment les obsèques de la petite Élise, jeune espoir de la gymnastique, qui seront célébrés demain à la basilique de Saint-Quentin.
04:55Franck Hanson, correspondant RTL, dans les Hauts-de-France.
04:57Au huitième jour de la guerre entre l'Iran et Israël, Emmanuel Macron met la priorité sur un retour à la négociation.
05:07Le chef de l'État est arrivé ce midi au Salon du Bourget.
05:10Il souhaite que le gouvernement puisse ouvrir un débat au Parlement au sujet du conflit et promet de réunir les chefs des partis politiques.
05:18En parallèle à Genève, le chef de la diplomatie iranienne rencontre aujourd'hui plusieurs de ses homologues européens dans le but de trouver un accord diplomatique.
05:26Et justement, en Israël comme en Iran, des Français sont toujours bloqués.
05:30Oui, c'est le cas d'une jeune femme de 19 ans qui était venue en Israël pour un mariage.
05:33Elle est bloquée à Netanyah, au nord de Tel Aviv.
05:36Son père est très inquiet, elle s'est exprimée au micro d'RTL.
05:39Elle est partie pour assister à un mariage d'une copine.
05:43Et c'est ce qu'on appelle être au mauvais moment, au mauvais endroit.
05:45Elle est tombée en pleine guerre, donc son retour était prévu dimanche dernier.
05:49L'aéroport Ben Goynone est fermé.
05:50Elle a 19 ans et elle est sous les missiles la nuit, 3h, 5h.
05:53On a très peu d'infos de la part du Quai d'Orsay.
05:56Et aujourd'hui, on nous propose d'aller à la frontière.
05:59Je ne sais pas si vous vous rendez compte, une jeune fille de 19 ans qui doit aller dans une frontière,
06:03en Jordanie, en Égypte, seule, ne parlant pas la langue.
06:06Nous, on essaye de rester éveillée avec notre fille de 19 ans.
06:09Papa, il y a une alerte, donc ne t'inquiète pas, ma fille, je suis là.
06:12Tu es dans une chambre forte, oui.
06:14On entend la sirène.
06:15L'être humain n'est pas paramétré pour ça.
06:17Nous, on est en France complètement impuissant.
06:19Propos recueillis par Valentin Boisset pour RTL.
06:21Retour en France maintenant, alors que le gouvernement cherche toujours 40 milliards d'euros d'économies
06:26pour boucler son budget.
06:28Bercy se penche sur les projets ferroviaires et notamment les lignes à grande vitesse du projet Sud-Ouest.
06:34L'inquiétude monte en Occitanie après la révélation d'une note de Bercy par nos confrères de l'Humanité
06:40qui préconise de revoir le projet de la ligne à grande vitesse qui doit relier Toulouse-Bordeaux.
06:45Margot Bongrand.
06:46Oui, cette ligne qui doit relier Toulouse à Bordeaux en une heure contre 2h20 actuellement.
06:51Un projet indispensable au désenclavement du Sud-Ouest selon la région Occitanie
06:56qui, comme les élus locaux, a réagi à cette note de Bercy.
06:59Elle évoque un non-sens de stopper maintenant des travaux engagés depuis plus d'un an
07:04mais surtout un manquement grave à la parole de l'État.
07:07L'État s'est engagé à financer la moitié des investissements nécessaires à cette nouvelle ligne SNCF,
07:13soit l'équivalent de 7 milliards d'euros.
07:15Dans sa note, le ministère de l'Économie fait un pas en arrière.
07:18Il estime envisageable de réexaminer ce projet ferroviaire annoncé.
07:22Une proposition annotée et validée par la ministre des Comptes publics,
07:26de quoi raviver les espoirs des opposants à la LGV qui en réclament l'abandon depuis plusieurs années.
07:32Margot Bongrand pour RTL.
07:33C'est un slogan que vous avez déjà peut-être vu passer sur les réseaux sociaux tant il est devenu viral.
07:39Son nom, c'est Nicolas qui paye et il illustre le ras-le-bol fiscal dans le pays.
07:45Personnage fictif, un symbole du ras-le-bol fiscal.
07:49Exécutif est en pleine préparation pour le budget 2026.
07:5240 milliards d'euros d'économie prévus, un chiffre impressionnant.
07:55Alors officiellement, il n'est pas question d'augmenter les impôts
07:57mais de plus en plus de Français redoutent que l'on aille piocher directement dans leurs économies.
08:02Ils le font entendre avec ce slogan, c'est Nicolas qui paye.
08:05Un mouvement d'ailleurs très repris à droite, Thomas Becker.
08:07Oui, Nicolas, 30 ans, il travaille, il paye ses impôts et finance les croisières des retraités
08:12et les allocations chômage ou familiales.
08:15Dernier exemple, sous un poste de l'Union Européenne
08:17qui se félicite d'un partenariat pour développer la mobilité au Cameroun.
08:21Des dizaines de commentaires que l'on peut résumer ainsi.
08:24C'est pas grave, c'est Nicolas qui paye.
08:26Sous-entendu, le contribuable français.
08:28Cette tendance, elle est très politisée sur les réseaux sociaux.
08:32C'est ce que remarque Frédéric Michaud, directeur général adjoint de l'Institut Opinion Way.
08:36Pour lui, le sujet de la fiscalité en France ne s'appuie que trop rarement sur les faits.
08:40Par exemple, seulement 46% des Français connaissent son taux moyen d'imposition.
08:44Déjà une méconnaissance des différents types d'impôts,
08:48de leur fonctionnement, de leur mode de collecte
08:50et de leur évolution et aussi de leur utilisation.
08:54Sur les réseaux, la thématique est relayée par des comptes de droite et d'extrême droite.
08:58Nicolas, c'est le poujadisme des années 50, revigoré par les Etats-Unis.
09:02Tendance Elon Musk, les libertariens hostiles à l'intervention de l'Etat, notamment sur la fiscalité.
09:08Cette tendance, en tout cas en France, enflamme déjà les débats budgétaires pour la rentrée.
09:13Thomas Becker du service politique RTL.
09:15Vous l'avez peut-être vu sur les réseaux sociaux, ce slogan, c'est Nicolas qui paye.
09:19Ça vous fait peut-être réagir.
09:20Si c'est le cas, vous faites le 30 de 10.
09:23Dans un instant, on vous dit tout sur la convention citoyenne consacrée au temps de l'enfant
09:28et notamment sur la question des rythmes scolaires.
09:31A tout de suite.
09:32Céline Landreau et Vincent Parizeau.
09:34RTL Midi.
09:35Les auditeurs ont la parole.
09:38Céline Landreau et Vincent Parizeau.
09:40RTL Midi.
09:41Les auditeurs ont la parole.
09:43C'était Emmanuel Macron qui l'a voulu.
09:46Elle est là.
09:47La convention citoyenne sur les temps de l'enfant débute aujourd'hui.
09:50à Paris.
09:50Après celle sur le climat et la fin de vie, c'est la troisième convention de ce type.
09:54Bonjour Hortense Crépin.
09:55Bonjour.
09:56130 Français tirés au sort de tous âges de toute la France vont donc débattre de ce sujet de société.
10:01Absolument.
10:02Alors sur la forme déjà, une convention citoyenne, c'est un mélange de conclave au Vatican et de jury d'assises.
10:07Je vous explique.
10:08Ces 130 citoyens ont été tirés au sort à partir des listes téléphoniques et ils ont donné leur accord pour participer.
10:14Ils pouvaient donc refuser s'ils le souhaitaient.
10:16Ils sont censés représenter, vous le dire, la diversité de la société française.
10:20C'est-à-dire qu'ils ont entre 19 et 83 ans.
10:24Viennent de tout le pays, y compris d'Outre-mer.
10:26Certains ont des enfants, d'autres pas.
10:28Et ils ont des activités très variées.
10:30Ouvriers agricoles, danseurs, couturières, principales de collège et même préparateurs de sauces en restauration.
10:36Jusqu'à fin novembre, tout ce petit monde va se réunir à 7 reprises pour des week-ends de travail de 3 jours au cœur de Paris, au siège du Conseil économique, social et environnemental.
10:47Les 130 citoyens vont être nourris, logés dans les mêmes hôtels.
10:51Et ils touchent aussi une indemnité pour leur journée de travail perdue.
10:54Voilà donc pour le casting et l'organisation.
10:57Allez, venons-en au fond du dossier maintenant.
10:59Ces 130 Français, ils vont parler de quoi ?
11:02Eh bien, leur lettre de mission est très claire.
11:04Ils doivent réfléchir aux manières de mieux structurer les temps de la vie quotidienne des enfants
11:09pour qu'ils soient plus favorables à leurs apprentissages, leur développement et leur santé.
11:14Ce qui veut dire qu'ils vont pouvoir aborder la question du temps passé devant les écrans,
11:18celle des horaires de début et de fin de cours, ou encore les durées de trajet pour se rendre aux activités extrascolaires.
11:25Pour mener ces réflexions, les citoyens vont interroger des élus, des experts, des médecins
11:29et évidemment les principaux concernés, des enfants.
11:3220 jeunes de 11 à 17 ans vont être entendus à la rentrée.
11:35La convention rendra ses propositions au gouvernement fin novembre.
11:38Et l'un des sujets les plus clivants sur la table, Hortense, c'est évidemment la durée des vacances.
11:42Oui, c'est un serpent de mer.
11:43La France a 16 semaines de vacances par an.
11:46La moyenne européenne, c'est 14.
11:48Et contrairement à une idée reçue, ce ne sont pas nos 8 semaines de grandes vacances
11:51qui nous placent dans le haut du classement, mais nos 8 semaines de petites vacances.
11:55La Toussaint, Noël, Pâques, beaucoup de congés, mais aussi beaucoup d'heures de classe.
12:00En primaire, les enfants en ont 864 par an, plus que la moyenne des pays de l'OCDE.
12:05Résultat, les journées sont longues et denses.
12:08Se pose donc la question de raccourcir nos congés.
12:11Sauf qu'il faut notamment convaincre le secteur du tourisme,
12:14qui sera lui aussi auditionné par la convention.
12:16Merci beaucoup Hortense Crépin, spécialiste éducation ici à RTL.
12:20Et évidemment, on en parle avec vous, au 3210, le débat est ouvert.
12:23Faut-il réduire les petites vacances, comme on les appelle,
12:27celles de la Toussaint, de février, de Pâques ?
12:29Ou alors réduire peut-être un peu les vacances d'été ?
12:31Et puis, pourquoi pas revenir sur la semaine de 4 jours ?
12:343210, on vous attend, on ouvre le débat, en même temps que la convention citoyenne.
12:39RTL, il est à 12h46, la suite du journal de Mathilde Wessels.
12:43La canicule, 16 départements, en alerte orange, on l'a dit, et notamment dans l'ouest du pays.
12:48Une chaleur qui se fait ressentir, notamment dans les salles de classe.
12:52En particulier, celles qui ne sont pas équipées pour faire face à des températures aussi élevées.
12:56C'est le cas dans cette école maternelle de Villeurbanne.
12:59Raphaël Vantard, vous êtes sur place pour RTL.
13:01Les élèves doivent travailler sans store, sans ventilateur.
13:04Une situation inacceptable pour les parents d'élèves.
13:06Oui, 27 degrés à l'arrivée des premiers enseignants ce matin.
13:09Très vite, le mercure dépasse les 30 au cours de la matinée dans cette école maternelle.
13:13Pour essayer de garder le frais, les professeurs se passent les ventilateurs,
13:16essayent de barricader les fenêtres pour lesquelles les stores sont cassés.
13:19Pour ces jeunes enfants, c'est très dur de rester en classe.
13:22Malika est maman d'une petite fille en grande section.
13:25Quand je récupère ma fille, elle joue toute rouge.
13:27Comme si elle avait fait un marathon.
13:29Des enfants exposés en pleine chaleur comme ça, plus de 30 degrés dans la classe.
13:33C'est assez chaud quand on est en 2025.
13:35On ne demande pas la clim, mais au moins un ventilateur.
13:36Les parents d'élèves ont alerté de multiples fois depuis deux ans sur la non-préparation de l'école aux fortes chaleurs.
13:42En vain, certains ont décidé, un peu contre la loi, d'amener leur propre ventilateur en classe.
13:47Lucie est la représentante des parents d'élèves FCPE.
13:50Il y a des normes pour faire rentrer du matériel dans les écoles.
13:53Et donc ce matériel n'est pas forcément approuvé.
13:56On n'a aucune garantie que...
13:58Mais c'est quand même moins pire que de suffoquer et de faire sceller des nés des enfants de 3 ans.
14:03La mairie de Villeurbanne répond à RTL qu'elle a doté l'ensemble de l'établissement en primaire et maternelle de 13 ventilateurs
14:08que d'autres systèmes de refroidissement devraient équiper l'établissement dans les mois qui viennent.
14:13En attendant, pour les avoir vus, les petits écoliers ont chaud.
14:17Très chaud.
14:18Merci Raphaël Vantard.
14:19Oui, c'est difficile pour RTL.
14:21Évidemment, un mot de sport pour terminer avec ce soir les demi-finales de top 14 du rugby.
14:26L'aviron Bayonnev face au stade Toulousain, ce sera ce soir à partir de 21h05.
14:31Et puis demain, ce sera Bordeaux-Bègles qui fera face à Toulon.
14:34Merci beaucoup Mathilde Vessels.
14:37La météo claire de l'Orme pour cet après-midi.
14:40Bon, j'allais dire, on le dit, on le répète, mais je pense que tous ceux qui ont mis le nez dehors s'en sont déjà rendus tout avant même de nous entendre.
14:46Il fait chaud.
14:46Il fait très chaud.
14:47Il fait chaud.
14:48Armez-vous de brumisateurs, ventilateurs et ventailles.
14:52Oui, en effet, il va faire chaud.
14:53Et ce n'est que le début puisque le pic de cette vague de chaleur sera pour demain.
14:56En attendant pour cet après-midi, prévoyez des pointes à plus de 37 degrés, surtout dans le sud-ouest de la vallée de la Garonne.
15:03Et également du côté de Nîmes.
15:05Bon, partout ailleurs, oui, la barre des 30 degrés sera allègrement dépassée.
15:09Là où ça sera un petit peu plus tempéré, ça sera le long de la Manche avec 29 degrés à Brest ou encore à Cherbourg.
15:14Le tout sous un franc et généreux soleil, à l'exception peut-être en fin de journée des Alpes du Sud ou même des Alpes en général où on n'est pas à l'abri d'une petite averse due à l'évolution du entard.
15:28Avec la chaleur, ce n'est pas facile de trouver les mots.
15:31Oui, voilà, c'est ça.
15:32Et ça continue, Claire, on attend de pouvoir respirer un peu mieux peut-être à partir de dimanche.
15:37Oui, alors là, pour l'instant, il y a encore une petite hésitation par Météo France.
15:42Les modèles vont nous le confirmer dans les prochaines heures, mais c'est plutôt une vague de chaleur qui prendrait fin à partir de lundi, voire mardi.
15:49Ce qui est sûr, c'est que le pic est pour demain avec des pointes à plus de 39 degrés, encore une fois sur le centre-ouest et en direction de la basse et moyenne vallée du Rhône.
15:57Et à partir de dimanche, oui, ça pourrait un tout petit peu baisser vers la façade ouest, mais ça restera très, très chaud à l'est.
16:03Donc d'ici là, on affinera ça dans les prochains buts.
16:05Merci beaucoup, Claire Delorme, à tout à l'heure.
16:08Il y a aussi pour ce qu'on...
16:09Céline Landreau et Vincent Parizeau, le grand invité d'RTN Midi.
16:13On parle effectivement électricité et environnement.
16:18L'écologiste Sandrine Rousseau dénonce un suicide collectif après le vote hier d'un amendement mettant en place un moratoire sur les projets éoliens et photovoltaïques.
16:27Un amendement déposé par la droite, adopté avec les voix du Rassemblement National, alors que les bancs de la gauche et du Bloc Central étaient très clairsemés à l'Assemblée.
16:37Bonjour Sébastien Humbert.
16:40Bonjour.
16:41Vous êtes député Rassemblement National des Vosges, conseiller régional du parti dans le Grand Est.
16:45Vous assumez ce coup d'arrêt au développement des filières renouvelables ?
16:47Oui, écoutez, ce n'est pas nouveau.
16:51C'était dans le programme présidentiel de Marine Le Pen.
16:54Et puis, c'était aussi une attente dans nos territoires de la part des habitants, des populations qui sont confrontées localement à ces projets qui se multiplient et qui viennent finalement dégrader leur cadre de vie.
17:10Vous avez derrière, en conséquence, des paysages qui sont massacrés.
17:14Moi, je suis dans un département où, dans ma circonscription, on concentre 75% des éoliennes du département des Vosges, alors qu'on a des atouts, qu'on a des villes thermales, qu'on a effectivement une économie autour du tourisme.
17:27Et ça fait vraiment fuir les gens qui viendraient dans les termes ?
17:30Sébastien Humbert, ça fait vraiment fuir les gens qui viendraient dans les termes ?
17:34Comment vous pouvez défendre la destination Vosges, où derrière, on a effectivement toute la partie nature qui est mise régulièrement en avant, si vous arrivez dans un paysage industrialisé avec des éoliennes de 150 mètres de haut partout,
17:51et puis des continuités paysagères qui sont massacrées pour, au final, une énergie dont on n'a pas besoin ?
17:59C'est ça aussi qui est le plus révoltant.
18:01Vous savez, quand vous êtes propriétaire dans un territoire et que votre bien immobilier perd 30% de sa valeur parce qu'on y a installé des éoliennes,
18:11je pense que ce n'est pas acceptable.
18:12Et puis, l'impact pour la biodiversité est aussi très négatif.
18:17Sébastien Humbert, on peut entendre le raisonnement sur les éoliennes.
18:23Sur le photovoltaïque, c'est un peu plus gênant parce que finalement, ça choque personne.
18:32Ah si, vous savez, maintenant on a un nouveau phénomène qui est en train de se mettre en place,
18:38qui s'appelle l'agrivoltaïsme, qui est une agriculture à Libye où vous avez des promoteurs,
18:44bien souvent détenus par des fonds étrangers, qui viennent s'accaparer des terres agricoles.
18:49On a des projets, moi j'ai des projets dans ma circonscription de plus de 60 hectares
18:53qu'il faut bloquer pour finalement ne pas mettre en concurrence la production alimentaire
18:58avec la production d'énergie et puis on a un enjeu de souveraineté alimentaire.
19:02Je pense que ce ne sont pas les projets individuels qui posent problème aujourd'hui en France.
19:08C'est vraiment tous ces grands projets de parcs photovoltaïques au sol
19:12qui finalement en plus ont un impact aussi sur nos paysages
19:18et en même temps dont on n'a pas besoin.
19:22On est sur des énergies intermittentes qui entraînent des coûts supplémentaires
19:25à des coûts de congestion réseau.
19:27Sébastien, vers le ministre de l'Industrie, Marc Ferracci, parle d'un vote dévastateur, irresponsable.
19:32Il avance le chiffre de 80 000 emplois menacés, un chiffre tiré des études de France Renouvelable.
19:40On sait qu'ORN vous défendez l'emploi, ça ne vous inquiète pas ça ?
19:44Non mais écoutez, France Renouvelable, c'est un lobby en faveur des énergies intermittentes,
19:49les ENRI.
19:50Ces chiffres ne tiennent pas dans le sens où vous avez par exemple un certain nombre d'installateurs
19:56de panneaux photovoltaïques qui n'ont pas cette activité comme unique activité.
20:00Vous avez parmi ces métiers-là des plombiers, des personnes qui travaillent sur des panels plus larges de métiers
20:08et ce n'est pas parce que vous retirez la partie photovoltaïque que vous allez mettre au chômage
20:15la totalité de ces artisans.
20:17Je pense que là, c'est totalement efficace.
20:18Quand bien même on en mettrait au chômage que la moitié, ce ne serait pas un problème ?
20:23Écoutez, quand on prend la décision par exemple de fermer Fessenheim,
20:27où vous avez 2000 emplois, 2000 emplois directs et indirects qui dépendaient de cette centrale,
20:34ça ne pose problème à personne.
20:35Là, dès l'instant où on parle d'énergie dite renouvelable, d'énergie intermittente,
20:42là tout de suite, il y a une frénésie irrationnelle qui se déploie partout
20:46et tout le monde s'autoproclame spécialiste des énergies.
20:51Dans le mix énergétique de la France, pour les énergies qui n'émettent pas de CO2,
20:58il y a le nucléaire et les énergies renouvelables.
21:02Si vous supprimez les énergies renouvelables, ça veut dire que vous passez au tout nucléaire ?
21:08Non, vous savez, il n'y a pas seulement le nucléaire et les énergies renouvelables,
21:12il y a le nucléaire et un certain nombre d'énergies renouvelables non intermittentes
21:17qui nous permettent d'avoir un mix qui fonctionne.
21:20On pense bien souvent aussi à l'hydroélectrique,
21:23dont on sait qu'aujourd'hui, on a un potentiel d'augmentation de 20%
21:27qui pourrait avoir lieu sur l'ensemble du territoire français
21:31en remettant en service un certain nombre de turbines.
21:34Non, vous savez, il y a des seuils qui existent encore,
21:37mais qu'on ne peut pas remettre en service parce que vous avez les DDT
21:40et les services de l'État qui freinent ces remises en service.
21:44Mais on a un potentiel de 20%.
21:45Quand ça a été dit, j'avais été rapporteur sur le budget 2025,
21:51sur la partie notamment paysage, biodiversité, etc.
21:57Et on avait interrogé un certain nombre d'opérateurs d'État
22:00et on est arrivé sur ce chiffre de 20%.
22:03Et puis vous avez d'autres énergies,
22:07je pense par exemple à la géothermie, à l'aérothermie, à la biomasse.
22:13Pardon, je vous coupe parce qu'on est un poil pressé par le temps.
22:15Vous avez parlé de Fessenheim, vous avez cité cette centrale nucléaire.
22:19On rappelle que cette semaine déjà, vous avez fait adopter un amendement
22:22pour relancer Fessenheim.
22:23Au-delà de la posture politique, ça vous semble réaliste,
22:26vraiment aujourd'hui, de relancer cette centrale ?
22:30D'abord, moi je pense que ce vote, il vient surtout réparer
22:33une erreur stratégique et politique d'Emmanuel Macron.
22:37On se souvient que la fermeture était un calcul électoral
22:42qui permettait le ralliement d'une partie des écologistes.
22:47Donc on était vraiment sur le calcul politicien.
22:52Ce qui est sûr, c'est qu'aujourd'hui,
22:55c'est un petit peu embêtant pour le camp de la Macronie
23:00parce que c'est une décision qui a une portée politique,
23:04qui a une portée aussi symbolique
23:05et qui, au-delà de la possibilité de rouvrir ou non, dérange.
23:10Alors justement, vous parlez du clan de la Macronie.
23:14Est-ce qu'à force, avoir fait passer ces deux amendements,
23:16ça ne risque pas d'être...

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