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Eva Kruyver s'est amusée à fouiller dans les dossiers de Daphné Bürki : ses bêtises au collège, son talent de chanteuse ou encore ses tatouages, découvrez les improbables en vidéo.
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00:0011h30, 12h30, on refait la télé sur FTL.
00:05Les improbables d'Eva Cruyver.
00:07Daphne Burkijou, présente Eva Cruyver, la queen des infos improbables.
00:11Salut Eva !
00:11Bonjour Eva !
00:13Bonjour Daphne !
00:13On sait que vous adorez Drag Race.
00:15Oui, moi j'adore. Surtout les costumes des reines, mais aussi les vôtres, vos tenues.
00:19Ah ouais, c'est hyper gentil. C'est vrai que c'est un petit casse-tête chaque année.
00:22Et vous les gardez après l'émission ou c'est juste le temps du tournage ?
00:25Ah non, alors il y a un peu de tout.
00:28Non, non, j'emprunte, je fabrique, il y a des choses qui sont des vêtements à moi,
00:32que j'ai depuis des années, il y a vraiment de tout.
00:34Mais à chaque fois j'essaie de raconter une histoire.
00:36Et cette année je rends hommage aux plus grands clubs du monde.
00:41Les plus grandes discothèques ?
00:42Ouais.
00:42Pas les clubs de foot.
00:43Ah pardon, oui. J'avais envie de rendre hommage au monde de la nuit.
00:47Est-ce que les queens, PSG, OM ?
00:49Pourquoi que ?
00:51Ça peut.
00:52Mais je vous avoue que j'ai quand même un petit regret.
00:55J'aurais aimé vous voir en Barbie Daphne.
00:56Comme lorsque vous aviez animé une émission télé-shopping pour un concept store parisien.
01:01Vous étiez transformé en magnifique Barbie Burpee pour célébrer les 50 ans de la vie.
01:05Ah, c'est allé loin.
01:06Et c'est mon birthday qui commence avec mon gâteau, mes invités, mes VIP, mes amis, mes femmes quoi.
01:14Oh, can you say for me, just a word for Barbie ?
01:17Barbie c'est quand même le symbole d'une espèce de kitsch idéalisé qui fait rêver les gamins.
01:22C'était vraiment Karl Lagerfeld ?
01:23Mais c'est quand même bien d'avoir les mêmes looks à 50 ans que...
01:25Ah oui, je me t'habille en Barbie, j'avais l'air folle.
01:27Tu vois, j'étais très curieuse.
01:28Vous aviez l'air folle, oui, vous confirmez.
01:31Vous aviez réussi assez dur quand même, Karl Lagerfeld, déguisé en Barbie, bravo.
01:35Alors, qui dit 20 ans de quotidienne, dit tous les jours.
01:38On fait donc le direct pendant deux heures et tous les jours, on part en tournage.
01:41Donc tous les jours, il faut avoir une idée de chronique.
01:43Et il y avait une exposition.
01:44Et quand j'y pense, sur les Barbies, je m'étais entièrement...
01:46Je ne fais jamais les choses à moitié.
01:48Donc je m'étais entièrement habillée en Barbie et j'étais restée dans le rôle.
01:51Mais vraiment deux heures.
01:53Est-ce que vous déguisiez aussi parfois en Barbie lorsque vous animiez des goûters d'enfants, Daphné Burkier ?
01:58Alors non, parce que comme je suis très grande, j'avais souvent le rôle dit masculin.
02:02C'est-à-dire que j'étais le cosmonaute, beaucoup.
02:04Le costume était trop petit pour moi, mais ça me valait les bons pour boire des papas.
02:07La combinaison argentée-Star Wars, c'est un peu papillote, là, c'est ça ?
02:10Bien près du corps.
02:12Mon corps s'en souviendra toujours.
02:13Donc oui, c'était mon boulot d'étudiante.
02:18Je partais animer des goûters d'enfants.
02:20J'avais mes bouteilles d'hélium.
02:22Je fais des grappes et des dégradés de ballons exceptionnels.
02:25Pendant que je faisais mes études, ça me permettait de me payer tout simplement mes déj's, mon matos.
02:30Parce que je faisais des études d'art et ça coûte très cher.
02:32Et donc, j'étais animatrice de goûters d'anniversaire.
02:34Vous voulez que je vous anime ?
02:36Et c'était turbulent, les gamins ou pas ?
02:37Bien sûr, évidemment.
02:39Mais franchement, pas trop avec moi.
02:41Parce qu'en fait, il fallait dégainer un nouveau jeu toutes les 5 minutes.
02:45Mais j'ai bien aimé ce moment-là.
02:47C'était assez drôle.
02:48Eva, Daphné Burki, enfant, elle était comment ?
02:51Vous avez des enfants ?
02:53Oui, j'ai des enfants.
02:54J'ai même pas de photos ou de vidéos de moi.
02:56Ma mère n'en prenait pas.
02:57Oui, c'est vrai.
02:58Mais je peux quand même vous dire qu'elle adorait regarder à la télé ce dessin animé diffusé dans le Club Dorothée.
03:02Un collège foufou, foufou, où tout le monde les font.
03:06Un collège foufou, foufou, c'est rien que pour nous.
03:09Un collège foufou, foufou.
03:11Vous aimez le collège foufou et un jour, vous avez d'ailleurs transformé...
03:14Non, n'oubliez pas un foufoufou, c'est très important.
03:16Chaque fou compte.
03:18Vous avez transformé, Daphné, votre propre collège en établissement complètement.
03:23J'ai retrouvé les photos.
03:24C'est vrai ?
03:25Oui.
03:25Il va falloir nous expliquer de quoi on parle d'abord.
03:27Je peux vous les montrer ? J'ai retrouvé les photos l'autre jour.
03:28Daphné a eu une subite envie de neige en plein été et donc vous aviez décidé d'en faire tomber.
03:34De la fausse neige, en l'occurrence, de la farine depuis le toit du collège.
03:40Mais pas juste un petit sachet de farine, des quarantaines de sachets lancés par des élèves.
03:45La direction du collège avait apprécié ce petit happening pré-olympique ?
03:48Non, du tout, mais surtout c'est la solidarité.
03:50Les enfants étaient vraiment très sympas, les collégiens.
03:54Puisqu'il y avait des cours cibles dans cette cour de récréation.
03:57Donc on a été acheté joyeusement avec Marion, que j'embrasse au passage.
04:02Nous avions cette idée maléfique.
04:04Donc nous avons acheté ces sacs de farine.
04:06Tout le monde a explosé son sac de farine.
04:08Et c'est très long à retomber.
04:10C'est très très long.
04:11Donc si long qu'évidemment tout le monde s'était barré.
04:13Sauf moi en bas.
04:15Voilà, la neige tombe au Sahara.
04:18Et puis il y avait notre directrice qui s'appelait.
04:22Elle ne s'appelait pas Dussar, mais c'était presque ça.
04:24Désolée, moi je suis pas rien.
04:24C'était presque ça, ça va me revenir.
04:26Et donc l'approviseur m'a pris par l'épaule et m'a virée.
04:30Mais en me demandant pendant trois jours de nettoyer la cour.
04:33Donc j'ai retrouvé les photos, je suis allongée dans la farine.
04:35Vous avez passé combien de temps à nettoyer la cour ?
04:37J'ai passé trois jours.
04:38Sympa.
04:38Mais j'étais pas peu fière.
04:40Mon père était désespéré.
04:41Je me souviens, il m'a dit mais comment on va te retrouver un bahut ?
04:43C'est pas possible.
04:44Et voilà.
04:45Et quelques années plus tard, vous avez pu dire, c'est la créativité, on regarde les Jeux Olympiques.
04:48Et bah voilà.
04:49C'est une préfiguration.
04:51Mais vous avez raison.
04:52Je pense que, voilà, je me suis jamais empêchée d'imaginer des choses, de laisser l'imaginaire s'exprimer.
04:59Et je pense qu'on est en meilleure santé comme ça.
05:01Donc voilà.
05:02Est-ce que vos deux filles vous ont fait...
05:03Bravo Daphne à l'époque.
05:04C'est souvent dans les émissions.
05:05Parlez à l'enfant que vous étiez.
05:06Bravo Madem.
05:07Je suis contente.
05:08Vraiment, je suis fière de toi.
05:10Est-ce que vos deux filles, quand elles étaient plus petites, vous ont fait des coups pareils à l'école ?
05:13Pas assez.
05:13Pas assez.
05:14Ça vous a déçu un peu ?
05:16Alors moi, je...
05:16Vous êtes trop soft, mes filles.
05:17C'est-à-dire qu'une fois, ma fille a fait un dessin sous la table, contre un mur.
05:20J'ai dit, écoute, c'est un peu petit quand même.
05:23Et elle s'en souvient.
05:23Regarde ce que maman a fait.
05:24C'est un peu petit, cette bêtise.
05:26Non, elle a jamais fait de bêtises.
05:28Et elle se marre, parce qu'on en parle souvent.
05:29Je dis, mais il va falloir...
05:30Sors, ne rentre pas, tu vois.
05:33Non, je suis bien avec toi.
05:35Donc, je n'ai pas du tout ce problème-là.
05:36La Daphné Burki petite était un peu turbulente.
05:39Oui, mais la Daphné Burki adulte est heureusement plus calme, encore que...
05:44Il n'est pas rare que le démon de la chanson s'empare de vous, Daphné.
05:47Vous adorez chanter.
05:48On se souvient tous de vos vidéos karaoké sur les réseaux sociaux pendant le confinement.
05:52Est-ce que vous êtes un petit peu calmée depuis ou pas ?
05:55Non.
05:56Qu'en disent vos voisins.
05:58Ça ne les dérange pas.
05:59Ce micro avait été créé à la base.
06:03C'est un micro que j'ai créé avec Ernadette.
06:05C'était un micro karaoké.
06:06Et ça m'a permis de reverser beaucoup d'argent au secours populaire, en fait.
06:10Donc, c'est pour ça...
06:10Oui, le micro karaoké avec lequel on voyait.
06:12C'est qu'en fait, tous les bénéfices étaient reversés au secours.
06:14Bon, ça vous donnait un bon alibi pour chanter.
06:17Oui, ça me donnait une très bonne expérience.
06:19Mais je n'ai pas été invitée aux enfants.
06:22Je m'avais proposé de chanter le bras.
06:24L'appel est lancé.
06:25J'aimerais bien.
06:26Qui sait ?
06:27J'aimerais vraiment bien.
06:28Je postule jamais.
06:30Jamais je me permets.
06:31Mais là...
06:32S'ils nous écoutent ce matin, vous pouvez appeler Daphné Burki.
06:34Elle viendra avec son micro argenté pour le secours populaire.
06:37Il y a une chanson sur laquelle vous aviez particulièrement brillé à la télé cette fois.
06:41C'était dans C'est à vous.
06:42Tu m'oublieras de Larousse.
06:43Oh là là, le piège !
06:45Avec cool !
06:47Oh l'enfer !
06:51Attends, il faut que j'explique.
06:53On écoute d'abord.
06:54Oh non, t'es pas sympa.
06:58T'es monté sur la table.
07:00T'es au bout du rouleau.
07:01Tu ne sais plus quoi dire, qu'il faut simplement souffrir.
07:10Détrompez-vous Daphné, ça on n'est pas prêts de l'oublier.
07:12Écoute, le problème, c'est que je me suis beaucoup filmée sur les réseaux sociaux en train de faire du karaoké.
07:18Et bien qu'est-ce qu'ils font à C'est à vous ?
07:19On vient parler d'un truc qui n'a rien à voir et ils se disent
07:21Allez, chantez !
07:23Au milieu de la guerre et la guerre.
07:26Et toi, tu dois chanter, t'es très mal à l'aise.
07:28Et on te regarde pour que tu passes le show et que tu tournes sur ta chaise.
07:32Et donc tu te sens obligé de le faire.
07:33C'était horrible.
07:35Vous allez chanter ce soir pour la fête de la musique ou pas ?
07:37Mais bien sûr que non.
07:37Nous, on aimerait bien Larousse, tu m'oublieras.
07:39C'est un peu une prothèse song aussi.
07:40Tu aimerais bien.
07:43Elle vient de vous mettre à un vent, là.
07:45Puissance.
07:46Vous avez vu ?
07:47C'est lui qui aimerait.
07:48Non, encore une fois, ce soir, on est vraiment...
07:50Vous n'allez presque pas nous voir.
07:52On est très discrétés.
07:52À la fin !
07:53C'est les artistes qui font la fête de la musique,
07:56qui vont se passer le relais
07:56et qui vont faire des chansons, en effet,
07:59avec beaucoup, beaucoup de sens.
08:01Nous, on sera...
08:01Écoutez, on a Valérie Dissot, France 2,
08:03la communication de France 2.
08:04Qui est assise en face de moi.
08:05Elle a opiné du chef lorsque j'ai dit
08:06« Ce serait bien que vous chantiez ».
08:07Donc, France 2 vous soutient.
08:08Chantez ce soir, Daphné.
08:10Est-ce qu'on chante, alors ?
08:11Tu m'oublieras.
08:12Tu m'oublieras.
08:12Pour vous faire.
08:13Ce n'est pas une protesto-song.
08:15Mais non seulement, vous chantez bien, Daphné,
08:17mais vous n'êtes...
08:17Non, mais elle est tellement bien.
08:18Elle s'est tellement forcée à lire sa feuille
08:20à ce moment-là,
08:21parce qu'elle n'est pas convaincue.
08:22Non, mais je n'ai pas fini.
08:24Surtout, j'ai pire que ça.
08:25Enfin, pire ou mieux, d'ailleurs.
08:27Vous êtes aussi capable de faire chanter
08:28à Mervelle des bols tibétains.
08:30Vous aviez bluffé André Manoukian.
08:32C'était dans « Je t'aime », etc.
08:34Le bol tibétain, le bol de vibration.
08:37Vous le frappez une seule fois.
08:41Et voilà, il ne s'arrête pas.
08:43Vous sentez cette vibration ?
08:45À vous, Daphné.
08:45Allez-y.
08:48Je crois que quelqu'un a sonné à la porte-entrée.
08:50Ça détend tout de suite beaucoup moins avec vous.
08:53Il est drôle.
08:54Votre découpage est drôle.
08:56Mais c'est vraiment bon.
08:57On n'a rien truqué.
08:58Non, mais bravo à la rigide.
09:00On refait la télé.
09:01Je avoue que c'est très drôle.
09:02Est-ce qu'on parle de la fois aussi ?
09:03Vous aviez joué de la flûte avec le nez sur Canal+.
09:06On a tellement d'extraits.
09:07On pourrait faire une spéciale de 2h.
09:09J'ai beaucoup d'admiration pour ceux qui savent faire ça.
09:12François Morel.
09:13C'est très bien le comédien, évidemment.
09:15C'est très bien joué.
09:17Mais avec les deux narines...
09:18C'est un club très fermé.
09:19Très fermé.
09:21Narine très ouverte, club très fermé.
09:22Deux narines, deux flûtuaux.
09:24Moi, je dis, la scène de Culture Box, c'est à vous.
09:28On va terminer avec une info que vous n'avez pas réussi à trouver.
09:32Oui, c'est votre nombre de tatouages.
09:33Vous en avez tellement.
09:35Mais est-ce que vous-même, vous savez combien vous en avez ?
09:37Moi, je sais juste qu'il faut que j'arrête.
09:38Parce que j'en ai un qui, regardez la tête de l'hirondelle, sort tout d'un coup.
09:43Il faut faire des retouches ?
09:44Non.
09:44C'est-à-dire qu'il paraît qu'au bout d'un moment, s'il y a trop d'encre dans le corps,
09:47le corps se met à rejeter.
09:49Donc, j'ai un doute sur...
09:50Vous allez devenir une espèce d'énorme buvard, avec plein d'encre.
09:54Daphné, c'est un signe, ça.
09:56Qu'est-ce que je sais ?
09:58C'est un signe.
10:00Je vais devenir...
10:01Oui, un espèce de poisson de fond de mer, un peu...
10:04On ne sait pas trop si...
10:04C'est lourd, un peu.
10:07Non, tu sais, ce qu'il y a des bulles partout.
10:09Bienvenue sur la...
10:10Non, je ne sais pas.
10:12Je ne sais pas combien j'en ai.
10:14Pardon, je n'ai jamais calculé.
10:15Et puis, ça voudrait dire de me coûter encore une fois.
10:17Elle est à poil sur RTL.
10:19Dites-nous ce qu'il y avait, parce que c'est en train de se déformer.
10:22Mais à la base, c'était quoi ?
10:24Bon, il y a un oiseau coloré, une grande fleur, trois hirondelles, un coucher de soleil, des flèches
10:28ou encore le titre de votre chanson préférée, Don't Stop Me Now de Queen.
10:32Est-ce que vous avez encore de la place ?
10:34Mais bon.
10:34Mais on a passé une nuit ensemble.
10:36Oui, c'est l'accord.
10:37Vous ne vous en rappelez pas ?
10:38Comment c'est-t-elle tout ça ?
10:40Il n'y a pas que l'encre qui coule.
10:42Vos souvenirs aussi.
10:43C'est fou, ça.
10:44Mais oui, il y a un peu de tout ça.
10:45En fait, je ne les vois plus, mes tatouages.
10:47Je sais qu'on en parle beaucoup.
10:49Je sais que ça a été un sujet.
10:51C'est un sujet encore.
10:52Mais sincèrement, moi, c'est comme un petit vêtement de protection.
10:55Donc, je ne le vois plus.
10:57On en a beaucoup parlé aussi, parce qu'il y a un tatouage très symbolique que vous avez.
11:01C'est celui de Paris que vous avez fait, je précise, avant les attentats de 2015.
11:04Oui, c'était juste avant.
11:05On a tous encore en tête ce message bouleversant que vous aviez fait sur Canal+, trois jours seulement,
11:10après les attaques terroristes à Paris, qui vous avaient aussi touché.
11:13Vous aviez des amis dans la salle, au Bataclan.
11:16En novembre prochain, ça fera déjà dix ans, ces attaques.
11:19C'est tellement fou, ça.
11:20Vous vous y êtes retournée, au Bataclan, en 2021.
11:23J'y suis retournée, et puis on a fait des shows pour le Secours populaire, là-bas.
11:27Vous avez hésité avant de retourner là-bas, ou pas ?
11:29Non, non, du tout, du tout.
11:30Non, non, non, jamais.
11:32Il ne faut pas...
11:33Non, non, surtout pas.
11:35Il faut aller partout, il ne faut surtout pas s'empêcher.
11:37Il ne faut pas, tout d'un coup, imaginer que ce sont des endroits maudits.
11:42Il faut remettre de la vie partout où on peut mettre de la vie.
11:44Donc, non, non, absolument pas.
11:45Mais je n'arrive pas à croire que ça fasse déjà dix ans.
11:47Oui, oui, c'est un moment qui a frappé le pays et le monde.
11:51Donc, je ne me permettrai pas du tout de parler pour moi.
11:54Mais, en effet, on est beaucoup à avoir perdu des amis là-bas.
11:59Et puis, c'est un endroit particulier pour moi.
12:03Parce que c'est là où il y a du spectacle vivant.
12:05C'est là où il y a de la musique.
12:06C'est là où il n'y a que des choses, a priori, qui sont là pour vous faire du bien.
12:09Ou même pour vous sauver.
12:10Donc, pourquoi est-ce qu'on tue des gens dans un endroit qui sauve ?
12:14Ce n'est pas normal, en fait.
12:15Ce n'est pas entendable.
12:17Donc, non, non, il faut retourner dans ces lieux-là, bien sûr.
12:19La liberté doit triompher toutes les intolérantes.
12:21C'est aussi le message de Drag Race, finalement.
12:24Oui, tellement.
12:26C'est un lieu d'émancipation, encore une fois.
12:28Et puis, oui, mais en fait, on a l'impression qu'on a gagné, qu'on a fait un petit pas.
12:35Toujours dans la pédagogie et tout, à chaque fois, on a l'impression que les choses régressent.
12:39Il y a des jours où c'est épuisant, oui, bien sûr.
12:41Il y a des jours où je suis plus fatiguée que d'autres.
12:45Mais, comme tout le monde, quand on croit beaucoup à des valeurs hyper simples,
12:50en plus de fraternité, d'égalité, de liberté.
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