- 22/06/2025
Avec Christine Caldeira, Secrétaire Générale de l’ANDRH (Association Nationale des DRH)
Retrouvez Muriel Reus, tous les dimanches à 8h10 pour sa chronique "La force de l'engagement" sur Sud Radio.
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##LA_FORCE_DE_L_ENGAGEMENT-2025-06-22##
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NewsTranscription
00:01AGP, Association d'assurés, engagés et responsables, présente
00:04Sud Radio, le grand matin week-end, la force de l'engagement, Muriel Reus.
00:10Bonjour à toutes et à tous et merci d'être avec nous pour la force de l'engagement,
00:14l'émission qui donne la parole à celles et ceux qui font bouger la société.
00:18Aujourd'hui, nous allons parler d'un engagement concret, celui des DRH,
00:21avec Christine Caldera, secrétaire générale de l'ANDRH,
00:25autour d'un guide inédit pour protéger les salariés victimes de violences conjugales.
00:30Mais avant cela, comme chaque semaine, un édito.
00:32Et ce matin, je vous propose de nous engager pour faire de l'entreprise un acteur de protection.
00:38Il fut un temps où l'on disait « ce qui se passe chez soi ne regarde pas l'entreprise »,
00:42un temps où la sphère privée était sacrée et les violences conjugales taboues.
00:46Ce temps est révolu et il faut s'en féliciter, mais il faut aussi aller plus loin.
00:50271 000 personnes ont été victimes de violences conjugales en 2023,
00:54une hausse de 10%. 85% de ces victimes sont des femmes, 62% d'entre elles sont salariées.
01:00Le lieu du travail est aussi, comme les foyers, traversé parfois par des histoires de peur, de contrôle, d'effacement.
01:07Des récits tues, des histoires que trop peu osent regarder en face.
01:10Pourtant, quand une collaboratrice glisse à demi-mot que c'est compliqué à la maison,
01:15quand un collègue change soudain de comportement, arrive en retard, évite les regards, s'isole,
01:20quand une salariée demande à modifier ses horaires à partir plus tôt ou à ne pas rentrer chez elle ce soir,
01:25ce ne sont pas de simples ajustements d'agenda, ce sont des signaux, faibles les premiers.
01:31Puis viennent les signaux préoccupants, un changement d'apparence, une fatigue extrême,
01:34un repli, des absences répétées ou au contraire une surprésence,
01:38un téléphone toujours en mode silencieux ou des réceptions constantes de SMS.
01:41Et puis un jour, surgit la tentative de dire sans dire.
01:45C'est compliqué en ce moment, je n'ai pas trop envie d'en parler, ce n'est rien, ça va passer.
01:49On effleure le sujet, on le dépose à moitié, on regarde si l'autre saisit.
01:53Et s'il écoutait là, si l'espace est sûr, alors arrive le premier mot vrai.
01:57Ce moment fragile, où la victime dit juste assez pour être entendue,
02:01mais pas encore assez pour demander de l'aide.
02:04Et c'est ici que tout se joue.
02:06Alors oui, l'entreprise doit agir.
02:08Peut-être parce qu'elle est le seul espace structuré où une réponse est encore possible,
02:13le seul endroit où il est encore temps.
02:15Bien sûr, ce n'est pas le rôle des employeurs de devenir psychologues ou magistrats,
02:18mais c'est leur rôle d'aménager un planning, de faciliter un départ sécurisé,
02:22de proposer un hébergement temporaire en cas d'urgence,
02:24d'autoriser une absence pendant les heures de travail pour aller porter plainte ou consulter un avocat,
02:28d'accorder une aide financière ponctuelle pour une nuit d'hôtel, un transport, des soins médicaux,
02:32de signaler aux autorités compétentes un danger grave et imminent,
02:36ou simplement de poser la bonne question au bon moment,
02:39comment puis-je vous aider ?
02:40Certains diront, mais si la victime ne parle pas, on ne peut rien faire, c'est faux.
02:44On peut proposer un entretien informel, poser une question, orienter discrètement.
02:48D'autres diront, mais si on agit mal, on peut aggraver la situation.
02:51C'est vrai.
02:52D'où la nécessité d'être formé, d'avoir des procédures claires,
02:55des relais internes et extérieurs identifiés, une culture d'écoute installée.
02:58Le silence, l'attentisme, la peur de mal faire ne peuvent plus justifier l'inaction.
03:04Les violences conjugales ne sont plus un fait privé.
03:06Elles sont une atteinte au droit, à la santé, à la dignité.
03:09Elles impactent l'entreprise, son climat, sa cohésion, ses équipes, ses valeurs.
03:13Alors, engageons-nous.
03:16Bonjour Christine Caldera.
03:17Bonjour.
03:18Merci d'être avec nous ce matin dans la force de l'engagement.
03:21Vous êtes secrétaire générale de la NDRH, première communauté de professionnels RH en France.
03:25Vous venez de publier un guide très concret pour accompagner les collaborateurs,
03:30les collaboratrices victimes de violences conjugales.
03:32Et ce guide, que j'ai lu très attentivement, marque une nouvelle étape.
03:36Parce qu'il ne s'agit plus simplement de sensibiliser, mais vous donner les moyens d'agir.
03:40Alors, ma première question est toute simple.
03:42Pourquoi la NDRH s'est-elle saisie de cette problématique des violences conjugales dans le monde du travail ?
03:47Alors, tout d'abord déjà les chiffres.
03:49Chaque année, on est quand même à plus de 240 000 plaintes pour violences intrafamiliales
03:54qui sont déposées en France.
03:56Et puis, on sait que finalement, ça concerne toutes les CSP,
04:00toutes les catégories socio-professionnelles,
04:02toutes les cultures et sur tout le territoire.
04:05Vous l'avez dit tout à l'heure dans votre édito,
04:06il y a 62% des victimes ayant porté plainte sont des salariés.
04:10C'est-à-dire que les entreprises sont concernées.
04:14Donc, on a forcément, en fait, des personnes concernées dans nos entreprises.
04:18L'immense majorité de ces victimes est donc dans l'entreprise
04:22où elles passent les deux tiers du temps,
04:24mais surtout où elles ne sont pas surveillées par leurs agresseurs.
04:29Donc, on a commencé, en fait, à se poser la question fin 2022
04:32sur la responsabilité, finalement, de l'employeur sur ce sujet.
04:36Et cela nous a permis, en fait, d'éditer un premier guide sur le sujet
04:42et que nous avions co-écrit, d'ailleurs, avec l'ONU Femmes France.
04:46Et finalement, en échangeant avec nos adhérents,
04:49on s'est aperçus qu'il fallait qu'on aille plus loin
04:51et qu'on s'empare du sujet, qu'on aille sur un guide plus pratico-pratique
04:56pour, justement, accompagner les DRH à être prêts
04:59le jour où ils seraient sollicités, malheureusement, par un ou une salariée.
05:04Donc, ces violences, on le sait, sont souvent invisibles au sein des organisations,
05:10mais leurs conséquences, elles sont bien réelles.
05:12On peut avoir de mauvaises interprétations par l'entreprise
05:15et pour autant, en fait, on a des signaux d'alerte
05:19qui sont mal interprétés et qui peuvent, justement,
05:22conduire à des réactions inadaptées, voire à des sanctions injustes.
05:26Alors, 62% des personnes ayant porté plainte pour violences conjugales sont salariées.
05:32C'est un chiffre qui ne laisse aucune place au doute sur l'ampleur du phénomène.
05:36Est-ce que vous, là où vous êtes, poste que vous vous occupez,
05:39vous avez l'impression ou le sentiment que ça reste encore un sujet périphérique
05:43pour beaucoup d'entreprises ?
05:44Alors, moi, ce que je peux vous partager, c'est que l'entreprise,
05:48le monde de l'entreprise a bougé énormément sur le sujet.
05:52Le premier REX de notre premier guide,
05:55lorsque nous avons partagé auprès de notre collectif,
05:58était finalement de se dire que les entreprises faisaient des choses,
06:01mais on traitait le sujet très souvent en chambre,
06:05et donc, on ne communiquait pas.
06:07Et d'ailleurs, c'était un tort.
06:11Je me souviens d'ailleurs du témoignage d'une personne,
06:14Guillaume Richard, de Wicker,
06:15qui, justement, évoquait la mise en place d'un fonds,
06:18un fonds dédié vraiment pour accompagner les personnes qui seraient concernées.
06:23Et à partir du moment où il a communiqué auprès de ses effectifs,
06:26de ses salariés,
06:28il a été fortement étonné par le nombre de mains qui s'est levées,
06:32et finalement, aussi par le nombre, par les catégories, les CSP.
06:39Et finalement, personne n'est épargné.
06:41Non, c'est en deux années structurelles, c'est partout.
06:44Exactement.
06:44Et donc, c'est pour ça qu'on s'est dit, il y a une obligation,
06:48c'est que les entreprises, aujourd'hui, doivent communiquer et faire savoir.
06:52Et c'était vraiment le ROI de notre premier guide,
06:54c'est de dire communiquer.
06:57Et le deuxième guide, dont maintenant, s'appelle Safe Place.
07:00Alors, ça veut dire quoi, une entreprise Safe Place ?
07:04Comment est-ce qu'on fait en sorte que ça ne reste pas un problème d'affichage ?
07:07Qu'est-ce qui, concrètement, transforme cette promesse en réalité pour les victimes ?
07:11Alors, déjà, une Safe Place, ça désigne, quand on regarde concrètement,
07:16pour tout ça, au niveau de la définition,
07:18ça signifie un lieu où on se sent en sécurité,
07:22sans crainte de jugement, de discrimination, de harcèlement ou d'agression.
07:27Donc, l'entreprise, finalement, lorsqu'on regarde,
07:29elle peut devenir une Safe Place.
07:31C'est un lieu ressource où la victime, justement,
07:34peut se sentir en sécurité et soutenue,
07:36et surtout, loin de son agresseur.
07:38Donc, elle a un rôle essentiel à jouer,
07:40prévenir, repérer, protéger et accompagner.
07:44Mais, cependant, l'entreprise ne peut pas agir seule,
07:46mais elle a une responsabilité et une capacité d'action concrètes.
07:51Alors, oui, comment on fait pour, aussi,
07:54que cela ne reste pas seulement qu'un affichage ?
07:57C'est tout simplement en s'impliquant,
08:00et cela commence par de la prévention auprès de tous.
08:03Les femmes, les hommes,
08:04qui ne doivent surtout pas être exclus de la réflexion ni des dispositifs.
08:10N'oublions pas que nous avons les victimes dans nos effectifs,
08:13mais aussi les potentiels agresseurs.
08:15Investir dans la prévention, c'est donc former les équipes
08:17à reconnaître et signaler les violences,
08:20et enfin, offrir, par exemple, un accompagnement adapté aux victimes
08:23et sensibiliser.
08:24Donc, faire de l'entreprise une safe place,
08:26c'est refuser de détourner le regard,
08:28c'est protéger, c'est accompagner
08:31et prendre ses responsabilités.
08:33Alors, on le rappelait tout à l'heure,
08:35à la fois dans l'édito et dans vos propos,
08:37l'entreprise, elle ne peut pas tout faire,
08:38elle ne peut pas se substituer à la justice,
08:40ni aux thérapeutes.
08:42Donc, c'est vrai que la ligne, parfois, est un peu étroite,
08:45et que les RH, pour tenir cette juste posture,
08:48d'être ni juge, ni thérapeute,
08:50mais présente quand même, ça ne s'improvise pas.
08:53On le sait, moi, je fais moi-même beaucoup de formations
08:55d'entreprise, donc je sais très, très bien
08:56que cette posture n'est pas facile à mettre en place.
08:58Est-ce que la NDRH a prévu d'accompagner concrètement
09:02les entreprises sur ce sujet-là ?
09:04Est-ce que vous allez proposer des formations
09:06au-delà de la sensibilisation ?
09:09Ou est-ce que ce n'est pas votre rôle ?
09:10Déjà, premier point,
09:12on n'est pas organisme de formation.
09:14Nous, on est là vraiment pour accompagner
09:16nos adhérents sur les sujets qui sont clés, stratégiques,
09:22et sur lesquels il nous semble important
09:23qu'ils s'investissent.
09:25Donc, pour ce faire,
09:27on a pour habitude, dans tous les cas,
09:28de mettre des guides,
09:29on fait des petits déjeuners,
09:31on fait beaucoup de,
09:32ce que j'appelle des dîners-débats,
09:34pour justement libérer la parole,
09:36répondre spontanément aussi,
09:38et partager finalement sur les problématiques
09:40de nos adhérents.
09:42Il ne faut pas oublier que la NDRH, avant tout,
09:44c'est 50% de PME.
09:47Nos DRH travaillent en majorité pour des PME.
09:5038% de TI ensuite.
09:52Donc, on a besoin de les accompagner.
09:54Ce sont souvent des DRH
09:56qui n'ont pas forcément de conseils
09:57et qui sont seuls.
10:00Oui, d'ailleurs, ce guide,
10:00il n'est pas fait que pour les grandes entreprises,
10:02il n'est pas fait que pour le CAC 40,
10:04il est fait pour toutes les...
10:05D'ailleurs, vous avez combien d'adhérents ?
10:066 250.
10:08Waouh !
10:08Donc, 6 250 DRH ?
10:106 250, en tous les cas, acteurs des ressources humaines,
10:15avec 80% d'entreprises du monde privé
10:18et 20% dans le secteur public.
10:21Et avec beaucoup d'ETI et beaucoup de PME ?
10:24Voilà, c'est ce que je disais.
10:25Donc, 50% d'entreprises de PME,
10:2938% d'ETI,
10:30et ensuite, vous retrouvez évidemment
10:31les grands groupes du CAC et du SBF.
10:34Alors, qui eux ont davantage d'habitude,
10:35parce qu'on sait bien qu'ils ont déjà entrepris
10:37des accords très concrets.
10:39Les grandes entreprises ont déjà signé
10:41beaucoup de choses.
10:42Alors, moi, je vais revenir sur le guide,
10:44parce que le guide, il ne laisse quasiment rien au hasard.
10:46Procédure, scénario, protocole.
10:49Trois protocoles distincts, d'ailleurs.
10:51Demande d'aide, refus d'aide,
10:52simple suspicion.
10:54Alors, pourquoi c'était essentiel
10:55de ne pas traiter ces situations
10:57de la même manière ?
10:58Est-ce que vous avez le sentiment
10:59que vraiment sur ces points-là,
11:01les DRH ont besoin d'être accompagnés,
11:02notamment ceux dont vous avez parlé tout à l'heure ?
11:05Alors, il faut savoir déjà qu'on est sur un sujet
11:06personnel, très souvent.
11:10Donc, on est à la limite de la frontière.
11:13Et donc, on est face à des personnes
11:14qui ont le droit, en fait, de refuser.
11:18Et dans les cas que vous évoquiez,
11:20l'idée, c'était de surtout souligner
11:23l'importance de respecter la volonté
11:26de la personne que vous avez en face.
11:28D'où les trois cas.
11:29Et comment réagir ?
11:32Et ça, le guide le dit, le définit.
11:34Concrètement, oui.
11:35Concrètement, oui.
11:35Concrètement.
11:35Vous avez, en fait, en tant qu'ERH,
11:38quand vous décelez une personne
11:40dans cette situation,
11:42vous allez oser.
11:45Et c'est ce qu'on dit souvent, en fait,
11:46c'est oser poser la question.
11:48Es-tu sûr que tu te sens en sécurité ?
11:50Si la personne vous dit non,
11:54tout va bien,
11:55et ça ne te regarde pas.
11:57En tous les cas, ce qu'on voulait
11:58dans ce guide, c'était de se dire
12:00quelles autres alternatives
12:01pour être sûr qu'il avait tout fait
12:04pour, en fait, être vraiment tranquille,
12:08mais tranquille en ayant mis en place
12:11toutes les actions pour aider la personne.
12:15C'est ça, en fait, l'idée des trois cas
12:17que vous évoquiez.
12:17Les trois cas que vous évoquiez, oui.
12:19Puis alors, il y a quand même
12:20un contexte juridique aujourd'hui.
12:22Enfin, l'employeur n'a plus vraiment le choix.
12:24Il y a une obligation de dénonciation.
12:27L'article 434.1 du Code pénal
12:30et le risque de non-assistance
12:31à personne en danger.
12:33On sait que la loi engage désormais
12:35des entreprises.
12:36Elle l'engageait sur tous les sujets
12:37de harcèlement, de VHSL,
12:39c'est-à-dire de violences,
12:40de harcèlement dans les entreprises.
12:43Mais aujourd'hui, même les violences conjugales
12:46font partie des obligations des entreprises.
12:49Alors, dans ce contexte,
12:50est-ce que vous avez le sentiment
12:52que les DRH ont préassumé
12:54cette responsabilité ?
12:56Ou est-ce qu'il y a toujours
12:57un peu cette forme de crainte
12:58de se tromper en accompagnant les victimes,
13:00en les questionnant ?
13:02Comment vous voyez l'évolution ?
13:04Alors, vous l'avez dit, en fait,
13:06on a déjà...
13:06Le sujet arrive et est déjà très présent
13:09dans certaines entreprises.
13:10On l'avait déjà intégré
13:11dans certains accords,
13:14essentiellement dans les accords
13:15égalité hommes-femmes.
13:17Aujourd'hui, de plus en plus
13:19d'entreprises qui s'engagent,
13:22on le voit, donc,
13:24fait état d'affiches,
13:25communiquent vraiment clairement.
13:28Ils vont introduire également
13:29des questions dans l'entretien annuel.
13:33Ils vont aller former les managers.
13:36Ils vont également, aussi,
13:38évaluer le risque en entreprise.
13:40L'ANACT, par exemple,
13:42permet aux entreprises
13:44d'évaluer le risque
13:45en matière de violence sexiste et sexuelle.
13:48Et donc, ça permet aux entreprises
13:49de se poser les bonnes questions
13:50et de se dire, peut-être,
13:52j'ai des actions de prévention
13:53à mettre en place, en amont.
13:56Voilà.
13:56Et vous allez l'intégrer,
13:57ce travail, dans la durée,
13:59sur la qualité de vie au travail,
14:01la santé, l'égalité.
14:02Ça fait partie aussi d'une intégration
14:03des violences intrafaminales
14:05sur ces sujets-là ?
14:06Alors, oui, mais ça va devenir
14:07d'autant plus...
14:08C'est un sujet d'autant plus d'actualité,
14:10puisqu'en ce moment même,
14:11il y a le projet de loi cadre
14:13contre les violences sexistes et sexuelles,
14:15où se pose,
14:16et fait le lien avec la ratification
14:18de la Convention 190 de l'OIT,
14:21qui dit que toute personne a le droit
14:25à un monde de travail
14:27exempté de violences et de harcèlement.
14:31Et donc là, on est dans le droit international,
14:33et c'est vrai que la ratification
14:35de la Convention 190
14:37amène en fait le sujet de négociations
14:40au niveau des entreprises.
14:42Donc ça va devenir,
14:44ça devrait en tous les cas,
14:45devenir un sujet d'entreprise obligatoire.
14:49Dans combien de temps ?
14:50On a une idée du timing ?
14:50C'est en cours de discussion.
14:51C'est en cours de discussion ?
14:53J'espère qu'on va vraiment discuter.
14:56Alors, vous dites que la NDRH,
14:58enfin, on le sait,
14:59d'ailleurs avec un nombre tel d'adhérents,
15:01c'est pratiquement une évidence,
15:02c'est un réseau de terrain,
15:04un réseau de territoire.
15:05Alors, est-ce qu'il y a une idée
15:08de se mobiliser partout en France ?
15:10Est-ce qu'en dehors des opérations
15:12que vous venez à Paris,
15:13qui sont les petits déjeuners
15:14dont vous avez parlé,
15:15les conférences et les débats,
15:17la NDRH déplace aussi localement ?
15:20Alors oui, on est présents
15:21sur l'ensemble du territoire.
15:22On a 63 groupes locaux,
15:25en fait,
15:25donc on est même présents dans les drômes.
15:28Tout comme ce qu'on a pu faire
15:30au niveau du guide,
15:31l'idée c'est également
15:32de repartir avec un peu
15:34notre bâton de pèlerin
15:34et d'aller débattre sur le terrain,
15:37sur ce guide,
15:38le faire connaître.
15:39Donc ça, c'est le premier point.
15:40Et puis évidemment,
15:41on se souhaite en 2026
15:44poursuivre le...
15:46avoir une V2 du mouvement Safe Place
15:48pour voir justement,
15:50regarder les pas
15:51que les entreprises...
15:53... auront accompli.
15:53Voilà, tout à fait.
15:54Vous êtes secrétaire générale
15:56de la NDRH depuis combien de temps ?
15:57Cinq ans.
15:58Et pourquoi vous avez choisi ce job ?
16:00Très bonne question.
16:02Très bonne question.
16:04J'étais anciennement adhérente
16:06et c'est vrai qu'on me l'a proposé
16:10et je me suis dit
16:11waouh, pourquoi pas ?
16:13Et la réalité,
16:14c'est que nous sommes
16:15un collectif incroyable.
16:19Je n'ai pas d'autres mots, en fait.
16:21Incroyable.
16:22Incroyable.
16:23Bon, alors on vous souhaite
16:23rester longtemps à la tête
16:24de ce collectif incroyable et humain.
16:27Merci Christine Caldera
16:28d'avoir accepté mon invitation.
16:29Alors, je vous invite tous
16:31à consulter ce précieux guide
16:33« Faire de l'entreprise
16:34d'une safe place ».
16:35J'imagine qu'il est disponible
16:36sur le site de la NDRH
16:38qui est le site
16:40andrh.fr.
16:41Tout simplement, voilà.
16:43Et puis je vous dis à tous,
16:45je vous souhaite à tous
16:45un excellent week-end
16:46et on se retrouve dimanche prochain
16:48pour une nouvelle émission
16:49de La Force de l'engagement.
16:50Sud Radio,
16:53le grand matin week-end,
16:55La Force de l'engagement,
16:57Muriel Reus.
16:58Avec AGP,
16:59Association d'assurés
17:00engagés et responsables.
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