- 19/06/2025
Avec Ali Akbar, crieur de journaux
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, le supplément média.
00:03Le supplément média aujourd'hui avec un personnage, on peut dire que vous êtes un personnage, Ali Akbar, bonjour.
00:10Bonjour, bonjour.
00:11Vous êtes une personnalité en tout cas de Saint-Germain-des-Prés, vous êtes le dernier crieur de journaux.
00:17Alors racontez-nous un petit peu, quand vous rentrez dans un restaurant, vous avez votre pile de journaux, Le Monde, La Tribune, et comment vous dites ?
00:24Oui, c'est ça, j'arrive des fois, j'essaye de caricaturer les titres de journal, comme là, depuis quelques jours, on a beaucoup parlé de la médaille, la décoration, mon décoration, parce que j'ai reçu un courrier de Macron.
00:38Oui, c'est pour ça qu'on vous reçoit, parce que, entre autres, d'abord, pour vous mettre en valeur, moi je vous connais depuis de nombreuses années, je vous avais reçu pour votre livre,
00:45et vous allez être décoré par Emmanuel Macron, vous allez recevoir l'ordre national du mérite pour vos 50 ans de métier, on peut le dire, aujourd'hui vous avez 73 ans.
00:54Je continue à courir comme avant, c'est pour garder la forme d'ailleurs, parce que si j'arrête, j'essaie que je pourrais tomber malade.
01:02Mais vous ne reviviez que de ça ?
01:04Oui, j'ai une petite retraite aussi, 2000 euros à peu près.
01:07Oui, mais avant la retraite, vous arriviez à vivre de la vente de vos journaux, c'est incroyable.
01:11Mais ce n'est pas uniquement, je vis pour moi, mais j'ai aussi fait vivre les autres, j'ai élevé beaucoup d'enfants, parce que c'est vrai que je me privais de beaucoup de choses,
01:21c'est-à-dire, quelqu'un d'économe, vous savez, moi je dépense le moins possible, et moi j'économise, j'essaye d'économiser les pièces,
01:29et puis je donne, avant c'était ma mère, et maintenant c'est ma femme, j'ai 5 fils aussi, et je les fais grandir comme ça,
01:34j'ai élevé 5 fils en France tout seul, ma femme n'a jamais travaillé, j'ai travaillé tout seul.
01:39Alors racontez-nous un petit peu, vous rentrez dans un restaurant, vous avez vos journaux, votre pile de journaux, ça se faisait avant,
01:45il existait les crieurs de journaux qui brandissaient le monde, l'humanité, la libération, et donc...
01:51Oui, malheureusement, je suis tout seul maintenant, depuis plusieurs années, d'ailleurs, depuis l'internet,
01:56avant on était nombreux, on était au moins une quarantaine, hein, et puis on procurait les journaux...
02:02Mais ce qui a fait votre succès, c'est votre personnalité, c'est-à-dire cet humour que vous avez pour inventer des titres qui interpellent.
02:09Donc vous disiez, en ce moment on parle beaucoup de la Légion d'honneur de Nicolas Sarkozy,
02:12donc vous dites quoi quand vous rentrez dans le restaurant ?
02:15Ça y est, j'ai volé la médaille de Sarkozy, ça y est, parce qu'ils étaient déjà au courant.
02:20Et je dis, Ali, t'as eu ton médaille ?
02:21J'ai dit, oui, oui, ça y est, j'ai volé la médaille de Sarkozy, ça y est, je vais te découvrir.
02:26Et est-ce que les gens sont généreux, c'est-à-dire est-ce qu'ils vous donnent plus d'argent que le prix du journal ?
02:31C'est vrai, d'ailleurs, c'est vrai, il y a quand même quelques personnes, pas tout le monde,
02:37même si 4-5 personnes qui me laissent un pièce de plus, ça me fait plaisir,
02:42mais j'aime pas ça, mais quand même, je suis content en même temps,
02:45parce que comme les journaux, ils se vendent pas beaucoup.
02:47C'est pas la presse qui m'aide, c'est pas, moi je gagne pas grand-chose sur le monde,
02:51mais c'est les gens qui m'aident, c'est vrai.
02:53Oui, il y a une auditrice qui me dit, je n'achète le monde que quand c'est Ali qui le vend.
02:58Oui, c'est ça.
02:58C'est ce qu'on a fait, on s'est trouvé dans un restaurant l'autre jour.
03:01Oui, oui, c'est vrai, c'est vrai.
03:02Tout le monde a acheté le monde.
03:03Il y a plein de gens qui...
03:04Pas forcément, mais on l'achète pour vous.
03:05Même il y a trois fois, trois fois, il dit Ali, c'est un tarchant.
03:09Mais j'ai dit, attendez, moi ça fait des années que j'ai fait ça,
03:12c'est quand même, c'était un journal de référence.
03:14Il a dit, mais plus maintenant.
03:15Plus maintenant.
03:15Il faut que tu arrêtes.
03:16Alors pourquoi pas le Parisien, l'Humanité ou d'autres journaux ?
03:19Le Parisien, vous savez, c'est des journaux de matin.
03:21Et moi, j'ai...
03:22En plus, ils ont tous, au matin, ils ont bonnes.
03:24Mais la tribune vous soutient, on peut saluer.
03:27Ah, la tribune, oui, oui, oui.
03:28Je vous dis, oui, il a fait vraiment, c'est sympa.
03:31Il a même acheté un vélo électrique pour moi.
03:33Il a acheté, oui, il vous a acheté un vélo électrique.
03:35Oui, pour dimanche, il m'a acheté un vélo électrique.
03:38Mais bon, je n'aime pas l'éthique.
03:39Mais je marche quand même, à pied, beaucoup.
03:41Alors, moi j'ai vu un sujet dans cet avou qui vous a suivi.
03:46Et alors, j'étais assez touché par l'histoire, en fait,
03:50où souvent, vous vendiez un journal à François Mitterrand.
03:54Et François Mitterrand discutait avec vous.
03:56Quels souvenirs vous avez de François Mitterrand ?
03:58Ah, vous, c'est cette époque-là.
04:00Justement, c'était une belle époque, d'ailleurs.
04:02Moi, je suis arrivé, vous savez, à Paris.
04:04Tout ça, Valérie, elle est courante.
04:06J'avais écrit, j'ai déjà écrit dans un de mes livres,
04:10premier livre.
04:11Et je suis arrivé à Paris en janvier 1973.
04:14J'étais à Rouen.
04:15J'ai quitté mon bateau sur lequel j'avais travaillé comme serveur.
04:18Alors, j'arrive à Paris, et j'étais un peu pommier,
04:21vraiment, j'avais 20 ans,
04:23et puis, je ne comprenais pas quoi faire.
04:25Et puis, je suis tombé sur un jeune étudiant argentin
04:28qui était en train de vendre à l'Akili.
04:30Et sur la couverture, il y avait une photo un peu nudite,
04:33un peu noue.
04:35Nue, d'accord.
04:36Mais moi, je croyais que c'était un magazine porno.
04:39Sur la couverture, les fesses d'une femme.
04:43J'ai dit, mais c'est quoi ?
04:44Qu'est-ce qu'il fait ?
04:44Il vend des trucs porno comme ça dans la rue.
04:46Et je me suis rapproché de lui, je lui ai posé la question en anglais.
04:50Et puis, il a dit, non, ce n'est pas porno.
04:53J'ai dit, ce n'est pas porno, c'est bizarre.
04:55Mais parce qu'un magazine comme ça, comme Al-Akili,
04:58chez moi, au Pakistan, il paye ou flingue.
05:00Al-Akili.
05:00C'était sur la couverture d'Al-Akili.
05:02Oui, c'était très olé-olé, on va dire.
05:05Mais j'ai dit, écoute, moi, j'étais un peu...
05:10Il a dit, moi, je suis un étudiant, mais si tu veux,
05:14tu pourras gagner très bien ta vie en vendant ça.
05:17Si tu travailles plein temps, toute la journée, j'ai dit, ah bon ?
05:20Il m'a expliqué tout ça, il m'a expliqué le salaire à peu près, la commission.
05:25Il m'a l'amène aux roues des trois portes.
05:27Là où était le siège de professeur Choron, Charlie Hebdo, voilà.
05:32Il était là, le monsieur Choron, professeur,
05:35avec sa femme qui s'appelait Odile, madame Odile.
05:37La maman de Michel Bernier, oui.
05:40Voilà, la mère de Michel Bernier, qui est décédée d'ailleurs.
05:44La mère aussi, la pauvre, elle est décédée très jeune.
05:48Elle n'était pas encore...
05:49Et donc, Charlie Hebdo vous a adopté, en quelque sorte, et vous avez vendu...
05:53Madame Odile, elle était très humaine, elle était très gentille.
05:56Elle m'a avancé 50 exemplaires.
05:58Elle m'a avancé, mais je n'avais pas de l'argent pour en acheter.
06:01Elle m'a avancé 50 exemplaires.
06:03Et puis, elle m'a marché un petit peu, elle m'a expliqué là-bas,
06:05oh, la fac de Jussieu, à l'entrée principale.
06:08Et c'est là que j'ai commencé à vendre à Charlie Hebdo.
06:11Et petit à petit, j'ai découvert...
06:13J'ai dit, bon, ce moment-ci, je ne vais pas le faire,
06:15parce que j'étais un peu gêné, timide,
06:17pour voir le truc des fesses d'une femme sur la couverture.
06:20Je ne voulais pas traîner.
06:21Et alors, François Mitterrand ?
06:23François Mitterrand, c'était...
06:25François Mitterrand, je le voyais, justement, dans les restaurants.
06:29Mais je ne connaissais pas du tout qui c'est, son monsieur.
06:32Je ne savais même pas qu'un jour, c'est ce monsieur
06:35qui deviendra le président de la France.
06:37Mais je le voyais avec une jeune fille,
06:40qui s'appelait, d'ailleurs, quelques années plus tard,
06:43Anne Pajot, qui habite toujours dans Rouges-Âcôme.
06:48Après, on était devenus amis, justement,
06:50avec sa fille, Mazarine,
06:52j'ai connu son mari, ex-mari,
06:53et puis, même M. Mitterrand.
06:58Mais par contre, il ne m'a acheté jamais Charledo.
07:00Il a dit, votre journal est très dangereux.
07:04Charon est dangereux.
07:05Ah, donc Mitterrand n'achetait pas Charledo.
07:07Oui, il est incroyable, j'arrive.
07:08Et qui, parmi les gens que vous avez rencontrés,
07:11vous a le plus marqué ?
07:12Il faut dire que Saint-Germain-des-Prés,
07:13c'est un concentré d'intellectuels,
07:16de journalistes,
07:17d'écrivains.
07:19Donc, est-ce qu'il y a des personnalités
07:20avec lesquelles vous avez noué des liens particuliers ?
07:24Malheureusement, c'est vrai.
07:26Avant, c'était un quartier des intellectuels.
07:27Oui, ça a changé.
07:28Maintenant, ça a beaucoup changé Saint-Germain.
07:30Oui.
07:31Saint-Germain est devenu un quartier des touilles, plutôt.
07:33Oui.
07:34Alors, moi, ce que je...
07:35Et donc, mais c'est juste sur les personnalités...
07:36Et là, quand même, il y a encore des gens...
07:38Justement, il y avait une fille,
07:40je ne sais pas de quelle...
07:41Mais j'étais avec Hubert Wiedrine,
07:46puis j'ai fait une radio,
07:48elle m'a fait un documentaire dans la rue.
07:51Il y a Hubert Wiedrine, François Barban,
07:53puis je le raconterai, il y a Cége aussi.
07:55Si, je vois encore quand même des gens
07:57qui viennent dans le quartier.
07:58Est-ce que c'est les catastrophes qui vendent le plus
08:01que les bonnes nouvelles ?
08:03Est-ce qu'il y a des titres
08:04où vous en avez beaucoup vendu ?
08:06dont vous vous souvenez,
08:07vous vous êtes dit,
08:08ah, c'est incroyable,
08:09comment j'ai vendu ce jour-là.
08:11Et est-ce que vous vous rappelez
08:12ce qui était à la une des journaux ?
08:15Oui, c'est vrai.
08:16Maintenant, à cause de digital,
08:19digital, on ne le vend pas beaucoup.
08:20Oui, c'est vrai.
08:21Numérique, maintenant, c'est numérique.
08:23Bien sûr.
08:23Et qu'est-ce qui fait que vous continuez ?
08:25Je continue à faire rire les gens,
08:28parce que comme les gens,
08:28ils apprécient ça,
08:29ils disent, au moins,
08:30il y a un blagueur qui vient nous faire rire.
08:32Il y a un comique.
08:33Donc, j'ai fait rire.
08:35Et je mets de l'ambiance dans l'autre.
08:36Et quand vous avez reçu la lettre
08:38pour la Légion d'honneur,
08:39enfin, pour l'ordre du mérite,
08:40vous étiez au courant ?
08:41Ou vous avez découvert ?
08:42Non, pas du tout.
08:43Moi, je croyais que c'est un tas de là.
08:44Mais je ne croyais même pas.
08:45J'ai dit, mais quelqu'un
08:45qui est en train de blaguer.
08:47Et qu'est-ce qu'il a demandé ?
08:48Est-ce que ça vient de Jean-Christophe Tortora
08:49ou pas ?
08:50Oui, c'est après que je me suis renseigné.
08:51Il a dit, oui, allez, c'est vrai.
08:52J'ai dit, ah bon ?
08:54Je vais être décoré.
08:55Et c'est bien que la tribune,
08:56et on salue Jean-Christophe Tortora.
08:58Vous avez donné ces journaux à vendre.
09:01Tortora, c'est un amour.
09:02C'est vrai, il est très gentil.
09:03Il m'a beaucoup aidé, c'est vrai.
09:04Alors, quand vous allez arrêter ?
09:05Jean-Christophe Tortora.
09:07C'est ça, absolument.
09:09Et Ali, quand vous allez arrêter, alors ?
09:12Tant qu'il y a des journaux,
09:15je continuerai à marcher.
09:17Vous ne voulez pas arrêter ?
09:18Vous ne voulez pas vous reposer ?
09:20Non, pas complètement.
09:20C'est votre passion.
09:21Qui va vouloir remettre,
09:22cette Légion de Neuf à cet ordre du mérite ?
09:24C'est ça, parce que comme je ne connais pas encore,
09:26je n'ai pas encore la date d'ailleurs,
09:28je vais recevoir la date, sûrement.
09:30Et il va falloir que quelqu'un vous la remette, oui.
09:32Oui, sûrement.
09:33Il y a même des gens, parfois des ministres,
09:36ils disent, moi aussi, je suis situé,
09:38je pourrais te remettre.
09:39Moi, j'ai eu...
09:40Oui, il faut quelqu'un qui l'a déjà,
09:42qui vous a le décor.
09:43Je peux te décorer aussi.
09:45J'ai dit, ah bon ?
09:46Vous savez, moi, je ne connais pas la précision.
09:49Pourquoi pas ?
09:49Il faut que ce soit Jean-Christophe Tantor.
09:51Si c'est lui qui l'a demandé et qui l'a,
09:53ça peut être...
09:53Pourquoi pas, peut-être.
09:55Vous êtes originaire du Pakistan.
09:56Est-ce que vous avez eu un petit mot
09:59de l'ambassade du Pakistan ?
10:01Mais oui, justement.
10:01Ah bah oui, je vous pose la question.
10:03L'ambassade du Pakistan.
10:04Mais au Pakistan, il y a la télé pakistanaise
10:06qui parle de moi.
10:07Ils ont le courant, déjà, j'étais étonné.
10:10Et puis, mes parents, j'ai reçu un vidéo.
10:12J'ai dit, mais c'est quoi ça ?
10:14On parle à la télé pakistanaise,
10:16ils parlent d'Ali Akbar,
10:17qu'il est devenu célèbre.
10:18Il va être médaillé,
10:20il va être décoré par le président Macron.
10:22C'est génial pour votre lier.
10:24On est fiers, on est contents.
10:26Si vous allez à Saint-Germain-des-Prés,
10:27achetez les journaux d'Ali,
10:29rencontrez-le, parlez-lui.
10:30Dernier crieur de journaux à Paris,
10:32vous allez être peut-être décoré par Emmanuel Macron.
10:35Pour être le président de la République,
10:36ce serait formidable.
10:38Pourquoi pas ?
10:38Parce que comme j'étais avec lui,
10:39quand j'étais étudiant,
10:40j'étais tout le temps...
10:42C'est un monsieur qui est, monsieur le président,
10:44Macron est très sympathique quand même.
10:46Il m'avait souvent,
10:48quelquefois,
10:48il m'a amené, vous savez,
10:49dans les bars,
10:50il m'offrait un verre,
10:50comme il aime bien,
10:51le bon verre rouge.
10:53Ah oui,
10:54donc il vous offrait un verre.
10:54Il m'en suit d'ailleurs.
10:56Eh ben voilà,
10:57c'est peut-être le président de la République
10:59qui vous remettra
10:59cet ordre du mérite.
11:01Merci Ali Akbar
11:02d'avoir été avec nous,
11:03figure emblématique
11:04de Saint-Germain-des-Prés.
11:05Bravo pour cette médaille du mérite
11:07tout à fait méritée.
11:09Et nous,
11:09on se retrouve pour les débats
11:10dans un instant.
11:12Sud Radio.
11:13Sud Radio.
11:13Parlons vrai.
11:14Parlons vrai.
11:14Sud Radio.
11:15Parlons vrai.
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