- 18/06/2025
Les Vraies Voix responsables avec Olivier Robert, fondateur de la plateforme Sacrés Français ; Capucine Mulliez, fondatrice de Globe For You ; Michel Gad, chargé de mission accompagnement chez Le Poool x La French Tech Rennes St-Malo ; Nathalie Bovis et Melinda Briant, fondatrices de Les Bénéfiques ; Sophie Gaugain, vice-présidente de la région Normandie ; Quentin Delvigne, fondateur de Clear Drink ; Frédéric Barlot, directeur des pépinières d’entreprises innovantes de Pertuis et de l’hôtel technologique du Canet de Meyreuil.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##LES_VRAIES_VOIX_RESPONSABLES-2025-06-18##
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##LES_VRAIES_VOIX_RESPONSABLES-2025-06-18##
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France, 19h-20h, les vraies voix responsables.
00:05Les vraies voix responsables spéciale Made in France, vous connaissez bien cette formule maintenant avec Philippe David, on est ensemble jusqu'à 20h.
00:13Une émission consacrée aux forces vives du Made in France à travers des parcours singuliers des entreprises audacieuses et des initiatives de terrain.
00:19Nous allons donc explorer cet esprit d'entreprise, l'innovation locale et la relocalisation qui redessinent les cartes économiques de nos territoires.
00:29De la Bretagne à la Provence, de la cométique aux transports à la prévention, cette émission donne la parole à celles et ceux qui croient à un ancrage productif, durable, créatif et Made in France.
00:38Et qui prouve par l'exemple que le Made in France est une dynamique d'avenir grâce à Olivier Robert, fondateur de la plateforme Sacré Français.
00:45Petit éclairage sur ceux qui innovent.
00:47On vous souhaite la bienvenue, on est ensemble jusqu'à 20h.
00:50Les vraies voix Sud Radio.
00:52Et donc il est là Olivier Robert, fondateur de la plateforme Sacré Français.
00:55Bonsoir mon cher Olivier, on est ravis de vous accueillir.
01:01Petit re-tech peut-être de ce salon que vous aviez mis en place.
01:06En tout cas vous êtes le fondateur et l'organisateur de ce salon sur les rencontres du Made in France.
01:12Un retour peut-être ?
01:13C'était à Marseille.
01:14C'était à Marseille le 22 mai, les rencontres du Made in France.
01:17C'était un moment extraordinaire.
01:21Et plus on rencontre des gens qui ont participé à l'événement, plus on se dit que c'était extraordinaire.
01:25Donc évidemment plus on a envie de le faire l'année prochaine.
01:28On n'avait pas beaucoup de doutes, mais maintenant c'est sûr.
01:33Le principe est simple, c'est comment on fait rencontrer les gens.
01:35On en parlait tout à l'heure.
01:36Comment on fait en sorte que les gens travaillent ensemble.
01:39Moi je crois qu'il faut miser sur le collectif.
01:40et aujourd'hui, Sacré Français, on a décidé de miser sur le collectif
01:44et d'organiser ces rencontres, mais aussi d'organiser ce qui va se passer entre les rencontres
01:49sous la forme d'un club.
01:50On va voir exactement quelle forme ça prend.
01:53Mais on est en train de créer un mouvement.
01:57C'est-à-dire inciter les uns et les autres à travailler ensemble
02:00et peut-être créer une force vive ?
02:03Exactement.
02:03C'est ça ?
02:04Exactement.
02:05Et le Sacré Français, qui est au départ son ADN, c'est la communication.
02:09C'est comment on réussit et comment on aide les entreprises françaises à réussir.
02:13Et bien ça fait partie, parce que finalement, si on arrive à se rassembler,
02:15à faire les choses ensemble, je pense qu'on sera beaucoup plus forts.
02:18Il y a des histoires en plus à raconter de ce salon, des rencontres Made in France,
02:23de vieilles marques qu'on connaissait dans notre jeunesse
02:27et qui aujourd'hui retrouvent une nouvelle, qui était épuisée,
02:31mais en tout cas aujourd'hui elle retrouve de la vigueur.
02:34C'est-à-dire aux alentours de 1930 pour Cécile.
02:36Bien sûr.
02:36Voir même plus.
02:40Excusez-moi Philippe-David, est-ce que quelqu'un peut appeler la sécurité ?
02:44S'il vous plaît, tout de suite.
02:45Merci.
02:46C'est lui à évacuer.
02:48Et si vous avez une benne, elle sera trop petite.
02:51Oui, donc effectivement, il y a ce qui était intéressant,
02:55il y a des vieilles entreprises, Berger de France, qu'on a déjà reçues ici,
02:59une entreprise comme Duralex.
03:01Tout le monde s'en rappelle, on a testé même avec des jeunes aujourd'hui,
03:03tout le monde a regardé quel âge il avait dans son verre, et de relancer ça.
03:07C'est vrai.
03:07Qui est redevenu très à la mode en plus, ça qui est dingue.
03:10Clairement.
03:11Et puis, des entreprises familiales historiques comme Bic, qui étaient là, très inspirantes.
03:18Vous vous rendez compte que Bic a décidé de jamais délocaliser,
03:20parce qu'il voulait maîtriser toute la chaîne.
03:22C'est la raison pour laquelle aujourd'hui, Bic, ça marche.
03:25Ils ont tellement voulu maîtriser qu'ils ont même fabriqué les machines.
03:29Oui, c'est énorme.
03:30Et ça, c'est énorme.
03:31Mais c'est une vraie valeur du Made in France.
03:33Et puis, des entreprises qui se créent, et qui innovent,
03:37que ce soit des COP, des SCOP, que ce soit des entreprises,
03:41comme on va voir ce soir, avec des initiatives, des innovations.
03:45Et ça, c'est quelque chose qui m'a dit beaucoup.
03:45C'est quand même très courageux, c'est bien de le dire.
03:48Combien d'entreprises sont membres de Sacré-Français ?
03:50Aujourd'hui, il y a ceux qui sont des clients actifs de Sacré-Français,
03:55donc c'est une vingtaine de clients actifs.
03:58Et après, on a entre 60 et 80 entreprises avec lesquelles on a des échanges,
04:03on a du conseil, on passe du temps,
04:05et on essaie de trouver des solutions pour eux, pour qu'ils vendent plus,
04:08parce que c'est quand même le nerf de la guerre, il faut vendre.
04:10Et comment on fait pour vendre plus ? Il faut bien communiquer.
04:13Allez, vous restez avec nous dans un instant.
04:16Capucine Mulier sera avec nous, fondatrice de Globe for You,
04:19et Michel Gade, chargé de mission, qui accompagne qui ?
04:24Michel Gade a un empêchement, on n'aura que Capucine Mulier avec nous.
04:27D'accord, très bien. On dit Mulier ou Mulièze ?
04:31Ça dépend de la région.
04:32Dans le Nord, on dit Mulier, dans le Sud, on dit Mulièze.
04:35C'est ça, c'est bien.
04:36C'est ça. Ok, très bien. On en parle dans un instant, tout de suite.
04:39Sud Radio.
04:40Sud Radio.
04:40Parlons vrai.
04:41Parlons vrai.
04:41Sud Radio.
04:42Parlons vrai.
04:43Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France.
04:4619h-20h, les vraies voix responsables.
04:48Eh bien oui, les vraies voix responsables, ce soir avec Olivier Robert, qui est avec nous, un sacré français,
04:54qui régulièrement vient avec de très jolies entreprises qui nous font très plaisir.
05:00Et ce soir, Capucine Mulier est avec nous, fondatrice de Globe for You.
05:04Merci en tout cas d'avoir accepté cette invitation.
05:08Alors, on a envie de comprendre pas mal de choses avec vous.
05:11C'est toujours intéressant de se dire qu'une jeune fille devient entrepreneur.
05:15Enfin, je ne sais pas quel âge vous avez, mais en tout cas, c'est toujours bien de se dire
05:19qu'enfin, il y a des gens qui s'engagent et qui deviennent entrepreneurs.
05:23C'est une formule plutôt intéressante, puisque c'est une première, c'est une petite charrette,
05:28enfin moi je dis charrette, à vélo.
05:31D'où vient cette idée en fait ?
05:33Tout à fait. Alors nous, on fait des petites remorques pour vélo.
05:35Et en fait, l'idée vient d'un procédé technologique de mon associé qui a fait ses études dans les matériaux.
05:41Et en fait, son stage de fin d'études, c'était de travailler la fibre de lin.
05:44Et nous, on venait pas mal du monde du nautisme.
05:47Et on s'est dit, la fibre de carbone, c'est bien, mais on pourrait faire mieux.
05:50Et donc, on a mis au point tout un procédé technologique qui permet de tresser la fibre de lin
05:54et d'en faire des tubes ultra résistants, ultra légers aussi, très amortissants.
06:00Et donc, on a développé ce procédé-là.
06:01Et puis, au fur et à mesure du développement de tout ça, on nous a dit,
06:04mais c'est super, mais faites un produit qui se vend.
06:06Donc, on a réfléchi un petit peu à ce qui manquait, notamment dans le domaine de la mobilité.
06:12Et on s'est rendu compte qu'en fait, la plupart des trajets de courte et moyenne distance
06:15étaient faits en voiture, notamment parce qu'il fallait transporter des choses,
06:18transporter des courses.
06:19Nous, à Saint-Malo, c'est pas mal les planches de surf, tout ça.
06:23Et du coup, on s'est dit, il serait bien d'avoir une petite remorque qui soit pratique,
06:25qui permette de tout faire à vélo.
06:27Ce qui est extraordinaire, c'est quand on regarde les performances,
06:31moi je suis tombé de l'armoire, Cécile,
06:33poids 5,5 kg, charge maximale 30 kg, j'ai fait le ratio,
06:38c'est comme si je pouvais porter 500 kg.
06:40C'est quand même extraordinaire, non ?
06:41Ça, c'est la magie de la fibre de lin.
06:43Et bien, je serais médaille d'or de Delderophi, 500 kg.
06:46Alors, entre le moment, parce que je pose toujours cette question,
06:48et je la poserai à tout le monde,
06:49entre le moment où vous décidez de...
06:51où l'idée née, et le moment où finalement,
06:54ça rentre en industrie, si je puis dire, c'est combien de temps ?
06:57Alors, c'est assez long.
06:58D'abord, il y a une grosse phase de R&D,
07:01où nous, ça fait un peu écho avec ce que vous disiez tout à l'heure,
07:04on a aussi fabriqué les machines, parce que ça n'existe pas sur le marché.
07:07Donc, on a un de nos associés, Gilles, qui est lui plus âgé,
07:11et a fait toute une carrière de recherche, notamment au CEA.
07:14On a fabriqué...
07:15Commissariat à l'hydergie atomique.
07:16Voilà, pardon, oui.
07:17Et donc, on a fabriqué la machine qui permet d'enrouler la fibre de lin.
07:20Et puis après, il fallait fabriquer la presse
07:22qui permet d'injecter de la résine dedans avec les moules, etc.
07:25Donc d'abord, il y a toute cette phase-là pour avoir un résultat
07:27qui soit vraiment très qualitatif,
07:29avec les caractéristiques qu'on recherchait, et les propriétés.
07:33Donc ça, cette phase de R&D, avant d'arriver à un tube qui soit parfait,
07:37nous a pris environ deux ans.
07:39Deux ans, oui.
07:40Deux ans, donc...
07:40De la norme, des dossiers à remplir,
07:43quand on parle de mobilité, par exemple ?
07:45Alors, aujourd'hui, on est sur du transport de matériel,
07:47donc non.
07:48On se penche sur la remorque pour enfants,
07:50et là, c'est un autre sujet.
07:54Donc là, effectivement, beaucoup d'homologations,
07:56beaucoup de tests,
07:57et c'est beaucoup plus chronophage.
08:00Mais ce qui est extraordinaire, c'est que le lin,
08:01c'est la France, il faut le rappeler,
08:02le premier producteur mondial de lin,
08:04parce qu'il faut un climat très typique,
08:06avec un taux d'hygrométrie X,
08:08un taux d'ensoleillement Y,
08:10donc c'est du local.
08:11Et on fait une poussette,
08:14elle s'appelle la Maina, c'est ça ?
08:15Oui.
08:16À 500 grammes de lin,
08:18on fait une poussette qui pèse 5,5 kilos.
08:21Évidemment, il y a les roues en plus, etc.
08:22Comment est-ce qu'on arrive à un tel prodige technique ?
08:25C'est ce que je me suis posé comme question.
08:27Et enfin, du lin transformé chez nous.
08:29C'est ça qui est important.
08:30Oui, alors ça, c'est vraiment l'idée de relocaliser toute la production.
08:34Aujourd'hui, le lin, ça a été beaucoup utilisé dans le textile.
08:36On produit beaucoup de lin en France,
08:38on l'exporte souvent pour ensuite réimporter des t-shirts.
08:41L'idée, c'était vraiment de faire,
08:43sur notre site de production à Saint-Malo,
08:44toute la phase de transformation.
08:46Et ensuite, pour la question du poids,
08:48c'est les roues qui pèsent assez lourd aujourd'hui.
08:51Et toutes les petites pièces d'interface,
08:53on fixe les roues avec ce qu'on appelle des pattes de fourche en aluminium,
08:55donc c'est un petit peu plus lourd.
08:57Et puis, il y a le système de repliage,
08:58parce que la petite remorque se replie.
09:00Et donc ça, voilà, c'est toutes des pièces d'interface
09:02qu'on fait aussi sur nos types de production,
09:05qui sont, elles, en plastique.
09:06Et donc là, on ne peut pas avoir les mêmes propriétés
09:08avec le plastique et avec les matériaux composites.
09:10Et ce n'est pas les mêmes machines non plus.
09:11Et ce n'est pas les mêmes machines non plus.
09:12Donc c'est tout un éventail de savoir-faire technologique qui est intéressant.
09:18Ça veut dire que vous en sortez combien par jour ?
09:19Enfin, je ne sais pas comment vous sortez les quantités.
09:22Alors, aujourd'hui, on en sort une vingtaine par semaine.
09:25Quand tout va bien.
09:26D'accord.
09:26Combien ça coûte ?
09:29Elle coûte 500 euros.
09:30D'accord.
09:30Pour l'instant, on travaille sur l'industrialisation,
09:33sur la maîtrise de nos coûts, etc.
09:34Mais elle coûte 500 euros pour la remorque dans son intégralité.
09:37Et pourquoi vous êtes installée en Bretagne ?
09:39Parce qu'en général, on dit plutôt l'un,
09:40c'est plutôt la Normandie,
09:41parce qu'on a des Normandes avec nous.
09:43Pourquoi être allée en Bretagne ?
09:44C'est les effluves du Quignamane ?
09:46Quelque chose comme ça ?
09:47Et du cidre ?
09:49Oui, mais il y en a en Normandie aussi.
09:50Il y en a en Normandie aussi, effectivement.
09:52Non, c'est parce que je suis...
09:53Cécile connaît bien la Normandie.
09:56Non, parce qu'on est quatre associés,
09:59dont deux qui sont bretons,
10:01et c'est au fur et à mesure des opportunités.
10:03On a eu l'opportunité de s'installer
10:04sur un site de production dans Saint-Malo.
10:07Et donc, on a décidé de s'implanter là,
10:10pour notamment cette raison.
10:12Olivier Robert ?
10:12Oui, moi j'ai une question.
10:13Je voulais savoir,
10:14quels sont les retours des consommateurs ?
10:16Qu'est-ce qu'ils y trouvent ?
10:17Ils ont certainement déjà dû tester des remorques
10:21ou tester des solutions.
10:22C'est quoi les retours ?
10:23Alors, il faut savoir qu'il existe
10:25beaucoup de remorques de vélos.
10:26Enfin, il existe beaucoup.
10:27Il existe des remorques de vélos sur le marché,
10:29peu pour le transport de matériel.
10:30Aujourd'hui, c'est beaucoup
10:31pour le transport des enfants.
10:33Et nous, on a voulu prendre le parti
10:34de faire une remorque
10:36où il ne faut pas sortir un outil
10:38pour pouvoir l'utiliser.
10:39C'est-à-dire que le système de fixation,
10:41c'est deux velcros,
10:42et donc ça s'accroche sur tous les vélos,
10:43et c'est hyper simple.
10:45Le système de repliage,
10:46c'est un loquet qu'on ouvre
10:47et qu'on referme.
10:48Et qu'on referme, voilà.
10:49Et en fait, c'est un système de cônes dentelées
10:51qui permet d'indexer et de serrer.
10:52Donc, on n'a pas de vis,
10:54on n'a pas d'écrou, il n'y a rien.
10:56Et elle est également extrêmement légère.
10:59Et donc, il y a beaucoup de monde
10:59qui nous ont dit, en fait,
11:01nous, on a des remorques
11:01qui sont super lourdes.
11:02Donc, quand déjà,
11:03elle pèse 10 kg à vide,
11:04on ne la sort jamais.
11:05Ou alors, il faut un vélo électrique
11:07avec une grosse autonomie.
11:08Mais c'est déjà trop lourd
11:09et puis trop compliqué
11:10à fixer sur le moyeu, tout ça.
11:12Donc, nous, on a pris le parti
11:13de la simplicité
11:14qui est très compliqué à mettre en oeuvre.
11:15mais avoir un produit hyper simple
11:17qui ne prend pas trop de place,
11:18qui soit extrêmement léger
11:19pour satisfaire tout le monde
11:20et surtout pour qu'on s'en serve.
11:22On démarre avec quoi ?
11:24Parce qu'aujourd'hui,
11:25vous avez fait une levée de fonds, non ?
11:27Vous avez fait une levée de fonds, c'est ça ?
11:28Oui, c'est ça.
11:30Pourquoi ?
11:30Pour la production ?
11:32Pour rentrer, effectivement,
11:33peut-être dans des circuits particuliers ?
11:37C'est quoi aujourd'hui ?
11:38Ça va vous servir à quoi ?
11:39Alors, nous, on a commencé sur Fondsprop.
11:41L'entreprise a été créée en 2022.
11:42Ah oui, d'accord, ok.
11:43Et on a commencé à commercialiser en ligne
11:45sur notre site en janvier 2024.
11:47Et en fait, on s'est vite rendu compte
11:48qu'on était très saturés
11:51en capacité de production
11:52dès que c'était la saison.
11:53Donc, l'année dernière,
11:54on en produisait
11:55quand tout allait bien,
11:55trois par jour.
11:56Et on s'est retrouvés
11:57avec des délais de fabrication
11:58et de livraison
11:58qui ont pris un mois.
12:00Et donc, à l'arrivée de l'été,
12:01c'était assez compliqué
12:02parce qu'on avait une ligne de production
12:03et qu'investir dans les machines,
12:05c'est très cher.
12:06C'est très cher
12:07et il faut beaucoup,
12:08beaucoup de capitaux pour ça.
12:09Et donc, quand on a vu
12:10qu'il y avait un créneau,
12:12on s'est dit cet hiver
12:12qu'on allait lever des fonds,
12:14notamment suite à
12:15l'appel à projet
12:16industrie du vélo
12:17proposé par l'ADEME
12:18dans le cadre de France 2030,
12:20du programme France 2030.
12:22Donc, on a répondu
12:22à cet appel à projet-là
12:23et donc, il fallait qu'on trouve
12:25que c'était un euro financé
12:26pour un euro apporté en equity.
12:29Donc, on a fait une levée de fonds
12:29cet hiver,
12:30notamment pour augmenter drastiquement
12:32nos capacités de production
12:33et permettre de répondre
12:34à la demande
12:34qui est toujours d'ailleurs
12:36très conséquente.
12:37Et donc, les canaux de distribution,
12:39c'est que vous, par Internet ?
12:40Alors, aujourd'hui,
12:41principalement nous,
12:42par Internet,
12:42on commence à développer
12:43le B2B
12:44et l'international,
12:46l'Europe,
12:46on commence à être vendu
12:47en Suisse, en Belgique,
12:48en Allemagne
12:49et on a des demandes.
12:50C'est des distributeurs là-bas
12:51où vous mettez des agents,
12:52des importateurs ?
12:53Comment ça se passe ?
12:54Alors, aujourd'hui,
12:55on travaille directement
12:55avec les magasins.
12:56Oui.
12:57Voilà, c'est le début
12:58de l'international.
12:59Quel type de clients,
13:00par exemple ?
13:01Des magasins de vélos
13:02qui la proposent,
13:03eux qui la revendent.
13:05Nous, le sujet avec Internet,
13:07c'est que les gens
13:08ne peuvent pas la tester.
13:08Donc, de temps en temps,
13:09ils veulent pouvoir voir
13:10la maniabilité,
13:11comment on peut tourner,
13:12qu'est-ce qu'on peut mettre dedans.
13:13Souvent, ils transportent
13:13leur chien,
13:14comme Caputine là.
13:16Ils voudraient voir
13:17si le chien
13:18peut rentrer dedans,
13:21enfin voilà,
13:22cesser sauter,
13:22être à l'aise, etc.
13:24Donc voilà,
13:24il manque ce volet test
13:25sur Internet.
13:26Donc, on la propose
13:27à des magasins de vélos
13:28pour eux
13:29qui la proposent aux clients.
13:31Alors, il y a une chose
13:32où vous vous internationalisez,
13:34mais il y a aussi
13:34une chose qui est quand même importante.
13:35Vous faites même de l'OEM maintenant,
13:37c'est ça ?
13:37C'est-à-dire que vous fabriquiez
13:38pour d'autres marques
13:39avec un excellent anglais
13:40Order of Equipment Manufacturing.
13:43Exactement.
13:44On dirait du bilgère
13:45en anglais quand même.
13:46C'est faux, c'est faux.
13:47Yes, my dear,
13:47c'est Phil.
13:50Oui, on développe,
13:51enfin, on commence
13:52à développer la partie OEM.
13:53En fait, on est,
13:54du coup, nous,
13:55la valeur,
13:57enfin, notre cœur de métier,
13:58c'est vraiment
13:58le tressage
13:59de la fibre.
13:59Et l'industrialisation.
14:01Voilà.
14:01Ça veut dire que vous allez
14:02pouvoir faire autre chose aussi.
14:03Vous allez dire
14:03qu'elle est d'autre après.
14:04Nous, en fait,
14:04ce sont les tubes
14:07qui sont en fibre de lin.
14:08Et donc,
14:08on a été pas mal sollicité
14:09par l'industrie
14:10du luxe,
14:12de l'aéronautique,
14:14pas mal de secteurs différents
14:15pour faire des tubes
14:17en fibre de lin
14:18pour les propriétés
14:19que je vous ai citées
14:19tout à l'heure,
14:20à savoir la légèreté,
14:21la résistance,
14:22l'amortissement,
14:23le rendu esthétique aussi
14:25qui est assez naturel
14:27et joli.
14:28Et du coup,
14:29on commence à faire
14:29des pièces tubulaires,
14:32droites ou arquées
14:33pour d'autres.
14:34Donc, ça veut dire
14:34que vous avez ouvert
14:35l'entreprise à l'emploi,
14:36ce qui est quand même
14:37très bien.
14:38Tout à fait.
14:39On est en phase,
14:40alors suite à la levée,
14:40on est en phase de croissance
14:41et donc de recrutement
14:43pour tout type de poste
14:44pour pouvoir faire avancer tout ça.
14:46Vous faites travailler
14:47combien de personnes aujourd'hui
14:48et quel est l'objectif
14:49à un an, deux ans, trois ans ?
14:51Aujourd'hui,
14:52on est douze.
14:53C'est déjà bien, oui.
14:54À produire sur la partie remorque
14:56et là, on est avec les OEM,
14:58etc.
14:58À trois ans,
14:59on vise une trentaine.
15:01Ah oui, c'est bien.
15:02C'est bien.
15:02C'est bien.
15:02En tout cas,
15:04ça s'appelle,
15:04j'aime beaucoup,
15:07ça s'appelle
15:07Globe for You.
15:09Vous pouvez aller voir
15:10sur Internet.
15:11On peut commander
15:11sur Internet.
15:12On peut commander
15:12sur Internet.
15:13À ce moment,
15:13les délais sont un petit peu longs
15:15parce qu'il y a beaucoup
15:15de demandes
15:16et on fabrique.
15:17On a des auditeurs
15:17qui sont patients,
15:18vous savez.
15:18Et vous avez des distributeurs
15:19un peu partout en France
15:20en tant que boutique de vélo
15:21à Paris, Toulouse, Bordeaux, Nice.
15:23Oui, oui.
15:26Vente partout en France.
15:27Ah oui, c'est pas mal.
15:28C'est bien.
15:28Ça démarre bien.
15:29Et sur votre site web,
15:30on peut trouver son distributeur local,
15:32par exemple.
15:32Tout à fait.
15:32Il y a une petite carte onglet
15:34Nous Trouver.
15:35Voilà.
15:35Et donc, si ça vous intéresse,
15:37vous allez sur le site Internet,
15:38que vous soyez revendeur
15:39ou en tout cas consommateur.
15:42Vous y allez.
15:43Ça s'appelle Globe for You.
15:45Merci beaucoup, Capucine Mulier.
15:46Cécile, vous disiez,
15:47notre excellent réalisateur,
15:48Maxime,
15:49a dit une chose
15:49dans le casque fabuleux
15:50quand j'ai posé la question
15:52à Capucine Mulier
15:53s'il faisait de l'OEM.
15:54Il me dit dans le casque
15:56« Si tu as parlé de l'OEM,
15:57il faut bien en parler du PSG. »
15:59J'ai trouvé qu'elle était excellente
16:01et je tenais à lui rendre hommage
16:02parce que rendons à Maxime
16:04ce qui est à Maxime.
16:05Voilà, c'est ça.
16:06On n'est pas obligés.
16:06Non, on n'est pas obligés.
16:08Vous voyez,
16:09comme moi je suis le 20,
16:09il fait point, point, point.
16:10Allez, vous restez avec nous.
16:12Vous restez avec nous.
16:13Dans un instant,
16:13on reviendra sur deux fondatrices aussi,
16:17Nathalie Bovy et Mélinda Briand.
16:19Ça s'appelle Les Bénéfiques.
16:21Et vous allez voir aussi
16:21que c'est une très belle innovation
16:23et une très belle entreprise.
16:24A tout de suite.
16:25Sud Radio,
16:26c'est vous qui donnez le ton.
16:27Bravo pour votre score d'audience.
16:29Ça devient impressionnant.
16:31Faites attention,
16:31vous allez avoir beaucoup d'ennemis.
16:33Sud Radio,
16:34parlons vrai.
16:35Sud Radio,
16:36les vraies voix qui font bouger la France.
16:3819h-20h,
16:39les vraies voix responsables.
16:41Les vraies voix responsables
16:42avec Sacré Français
16:43et Olivier Robert
16:44qui est avec nous.
16:46Ça va Olivier ?
16:47Vous n'aviez pas le micro, pardon.
16:50Ah, mais ça va très bien.
16:51Ça va très bien.
16:52Vous êtes toujours en forme,
16:53Olivier Robert ?
16:53Oui, comme vous,
16:55il est toujours content.
16:55Oui, moi comme vous aussi d'ailleurs.
16:57Moi, je suis toujours contente aussi.
16:59En plus, aujourd'hui,
16:59on rit bien.
17:00Oui, oui.
17:02Ça va, ça va.
17:03Particulièrement.
17:03On rit bien toute la journée,
17:05mais bon, particulièrement.
17:06En tout cas,
17:07une nouvelle entreprise
17:08qu'on aime beaucoup,
17:08ça s'appelle
17:09Les Bénéfiques
17:09avec nous.
17:11Nathalie Bovy.
17:12Bonsoir Nathalie.
17:12Bienvenue.
17:13Bonsoir.
17:14Et Méline Dabriand
17:15qui est avec nous.
17:16Bonsoir.
17:16Merci d'avoir accepté cette invitation.
17:18Vous êtes confondatrice
17:19de cette belle entreprise.
17:21Avec nous aussi,
17:22Sophie Gauguin,
17:23vice-présidente de la région Normandie.
17:24Bonsoir,
17:25la chère Sophie.
17:25Bonsoir.
17:26Nous sommes ravis de vous accueillir.
17:28Bonsoir, les vraies voix.
17:29Comment ça va ?
17:30Oui, mais très bien.
17:31Bon, on est très contents
17:32de vous avoir.
17:33Alors, moi,
17:34j'ai envie de vous dire
17:34un même combat
17:35qu'avec Capucine Mullier tout à l'heure.
17:38L'origine, finalement,
17:40parce qu'on va parler
17:40de pas mal de choses avec vous
17:41sur le fait que ce soit open source
17:43et tout.
17:44Comment, aujourd'hui,
17:45on ose, pardon,
17:46entre guillemets,
17:47de se dire
17:47que dans un secteur d'activité
17:49qui est quand même
17:50très, très, très concurrentiel,
17:51on a le courage, finalement,
17:52de se lancer
17:53dans une marque
17:55de cosmétiques.
17:56Alors, on commence par vous,
17:57peut-être, Nathalie
17:58ou Mélinda.
18:00Allez-y.
18:00Oui, mais du coup,
18:01je commence.
18:02Alors, du coup,
18:02je pense que...
18:03Donc, c'est Mélinda
18:04qui commence, c'est ça.
18:05Exactement.
18:06Du coup, en fait,
18:06je pense que, justement,
18:07c'est ce mot osé
18:10et un peu central
18:11dans notre démarche.
18:12Le fait d'arriver
18:13avec ce concept d'open source,
18:14d'ouvrir nos recettes
18:15au gramme prêt,
18:16d'être les premières
18:16à faire ça en cosmétique,
18:18c'était justement
18:18tout l'intérêt de notre démarche.
18:19En fait, on voulait se lancer
18:20et avoir, justement,
18:21énormément d'impact
18:22sur un secteur
18:23qu'on connaissait très bien.
18:24Mais qu'est-ce qui vous manquait
18:24pour monter ça ?
18:25Pourquoi ?
18:26L'idée ?
18:26Je pense que c'est aussi
18:27une rencontre.
18:28En fait, Nathalie et moi,
18:29elle est d'ancienne collègue,
18:30donc je pense que les choses
18:31se sont faites assez naturellement.
18:33Dans le secteur ?
18:34Exactement.
18:34Dans le secteur.
18:35Moi, j'ai travaillé 10 ans
18:36dans le développement cosmétique
18:37et plutôt axé dans le naturel
18:38et on s'est rencontrés
18:39dans notre ancienne entreprise
18:40et l'objectif,
18:41c'était vraiment d'entreprendre
18:43pour essayer de bouger
18:44les choses en cosmétique.
18:45Un secteur qui est malheureusement
18:46encore très opaque,
18:48même en 2025,
18:49qui manque cruellement
18:50de transparence
18:51et je pense que c'est vraiment
18:51notre lettre motive
18:52avec les bénéfiques.
18:53Et vous aviez eu,
18:54pardon, excusez-moi,
18:55vous aviez eu toutes les deux
18:57une espèce de mal-être
18:58avant dans le travail
19:00et c'est ce qui vous a poussé
19:01en vous disant
19:01tiens, on va faire quelque chose
19:02ensemble, c'est ça ?
19:03Alors, c'est presque ça.
19:04En fait, on a vécu ensemble,
19:06c'est vrai,
19:06une rupture de confiance.
19:07Par contre, pour une,
19:08c'était pro
19:08et pour l'autre, c'était perso.
19:10Alors, je vais commencer
19:10puis après, je passerai la balle
19:12à Mélinda.
19:12C'est-à-dire qu'on s'est rencontrés
19:14en 2019,
19:15on était collègues
19:15et en 2020,
19:17pour moi, tout bascule
19:18parce qu'en fait,
19:19je suis diagnostiquée
19:20d'un cancer du sein
19:21et bon,
19:23il y a opération,
19:24tous les traitements
19:24et notamment
19:25pour nos manières
19:25de radiothérapie,
19:27en fait, les médecins me disent
19:28bon, attendez,
19:28là, il y a un truc qui ne va pas,
19:29ça ne se passait pas très bien
19:30et en fait, du jour au lendemain,
19:32on me demande
19:32d'arrêter d'utiliser
19:33shampoing, gel douche,
19:35déodorant
19:35parce que ça vient perturber
19:36les traitements.
19:37Donc, pour moi,
19:38c'était une vraie prise de conscience
19:39de me dire
19:39mais même des produits
19:40d'hygiène,
19:41voilà,
19:42exactement,
19:42des clics,
19:43se dire ça peut venir
19:44impacter en fait la santé
19:46et donc à ce moment-là,
19:47j'étais à Curie,
19:48je leur ai demandé
19:49ce que je pouvais utiliser
19:50comme produit de remplacement
19:51et en fait,
19:51on m'a dit,
19:52attendez,
19:52on ne recommande plus,
19:53ça change tout le temps
19:54les ingrédients,
19:55cherchez par vous-même
19:55et là,
19:56vous regarderez chez vous,
19:58vous verrez que vous allez
19:58prendre votre shampoing,
19:59vous ne le regarderez plus
20:00de la même façon,
20:00il y a 50 ingrédients,
20:02tout est écrit en latin,
20:03on ne comprend rien
20:03et quand on googlise
20:04chaque ingrédient
20:06pour savoir ce qu'il y a dedans,
20:07on se rend compte
20:08qu'effectivement,
20:09il y a vraiment des choses
20:10qui ne devraient pas
20:11forcément être là
20:11et donc la conclusion,
20:14c'était qu'on soit malade ou pas,
20:15ça,
20:16ce n'est vraiment pas normal
20:17et puis Mélinda,
20:18en même temps ?
20:18C'est ce que j'expliquais,
20:19moi,
20:20c'était mon métier,
20:20au moment où Nathalie
20:21a vécu cette rupture de confiance,
20:23j'arrivais au bout de mon métier
20:24où je connaissais
20:25tout l'envers du décor
20:26donc je savais ce qui se passait
20:27derrière le rideau
20:29et malheureusement,
20:30c'est ce que j'expliquais,
20:33c'était très compliqué
20:34de savoir ce qu'on se met
20:35sur le corps tous les jours
20:36et en fait,
20:36moi,
20:37au bout d'un moment,
20:38dans mon métier,
20:38c'était moi qui par exemple
20:39mettais sur le devant des étiquettes
20:40une belle allégation
20:41d'un produit
20:42qui était censé réaliser
20:43des miracles grâce
20:44à tel ingrédient,
20:45tel ingrédient
20:46alors que cet ingrédient,
20:47on ne le retrouvait même pas
20:471% dans la formule
20:48et en fait,
20:49il y a un moment donné...
20:49C'est comme le shampoing aux oeufs,
20:50il faut 40 shampoings par jour
20:52pendant 30 ans
20:53pour avoir un oeuf complet
20:54et j'ai une certaine expertise
20:57en shampoing,
20:58peut-être trop,
21:00d'ailleurs.
21:01C'est trop.
21:04Maintenant,
21:04c'est comme un oeuf.
21:07Allez,
21:08on y va,
21:08pardon.
21:09Non,
21:09et du coup,
21:09c'est vraiment de ce constat-là,
21:10donc à la fois de cette rupture
21:11de confiance personnelle
21:13et professionnelle,
21:13on s'est dit,
21:14en fait,
21:14osons ouvrir ces fameuses recettes,
21:16ouvrons les secrets
21:17et donnons en fait
21:18la connaissance
21:19aux consommateurs
21:20de ce qui s'applique
21:21tous les jours sur le corps
21:22et c'est de là où est née l'idée.
21:23Ça veut dire que,
21:23parce qu'on est un peu
21:25dans le scientifique quand même
21:26sur ces produits-là,
21:27ça veut dire qu'on s'appuie
21:28sur des gens,
21:29on fait comment ?
21:30Parce que,
21:30bien que vous travaillez
21:31dans de secteurs d'activité,
21:33après,
21:33c'est une compétence
21:34peut-être que vous n'aviez pas.
21:36Alors,
21:36moi,
21:36il se trouve que c'était mon métier.
21:37Moi,
21:37j'ai vraiment une formation
21:39vraiment en développement cosmétique,
21:40c'est vraiment le cœur
21:41de mon métier,
21:41c'est ce que j'ai fait
21:42pendant dix ans
21:43et justement,
21:44effectivement,
21:44avant de mettre un produit
21:45sur le marché,
21:45il y a énormément de réglementations
21:46qui rentrent en jeu
21:47en cosmétique
21:47et donc du coup,
21:48il faut vraiment s'assurer
21:49de l'inocuité du produit,
21:50c'est vraiment
21:50l'élément central
21:53quand on développe un produit.
21:56Et alors après,
21:56nous justement,
21:57l'open source,
21:58parce qu'on parle,
21:59nous,
21:59d'open source en cosmétique,
22:01le but de l'open source,
22:02c'est à la fois
22:02d'ouvrir ses recettes,
22:03de savoir exactement
22:04ce qu'on va se mettre
22:04sur le corps au gramme près,
22:05mais surtout aussi derrière,
22:07c'est de co-créer
22:07avec une communauté.
22:08Et en fait,
22:09nous,
22:09tous ces tests réglementaires,
22:10alors on a toute une partie
22:11qui est validée
22:11par des toxicologues,
22:12en laboratoire,
22:13ça,
22:13il n'y a aucun souci,
22:14mais par contre,
22:14en fait,
22:15on va faire des tests
22:15en conditions réelles
22:16d'efficacité de nos produits.
22:17Et ça,
22:17ça change vraiment
22:18la manière de penser
22:19à un produit
22:19vraiment à son origine.
22:21Et là,
22:21ça prend du temps,
22:22c'est cher.
22:23Oui.
22:24Mais alors,
22:24ce qui est fou,
22:25c'est quand on lit
22:26les comparatifs,
22:27sans open source,
22:2829 ingrédients,
22:29alors,
22:30on ne sait pas
22:30comme une origine naturelle,
22:31du cyclopentacyloxane,
22:34alors là déjà,
22:34c'est du chinois,
22:35trétrachloroïdex GLY,
22:38vous,
22:385 ingrédients,
22:39glycérine végétale,
22:41amidon de maïs bio,
22:42amidon de maïs bio,
22:44magnésie,
22:44vous vous rappelez,
22:44c'est ce qu'on mettait
22:45en gym avant de faire
22:46de la gym,
22:46hydraté,
22:47parfum de thé vert,
22:48actif,
22:49naturel.
22:50C'est tout parlé.
22:52Et ça lave,
22:52et ça lave bien.
22:53Oui,
22:53et même,
22:54ce qui est de plus surprenant
22:56dans la formule
22:56que vous citez,
22:57c'est le déodorant.
22:58Et ce qu'on a mis en face
22:59dans ce qu'on vous a donné
23:00et qu'on a sur nos brochures,
23:02en fait,
23:03c'est le déodorant
23:03le plus vendu aujourd'hui
23:04en France.
23:05Et quand vous regardez
23:06la composition,
23:07donc effectivement,
23:07il y a 29 ingrédients,
23:08mais le deuxième ingrédient,
23:09c'est de l'aluminium.
23:10Oui,
23:10ça peut être toxique.
23:12Qui est carrément toxique.
23:13Moi,
23:13j'ai eu un cancer du sang,
23:14pour le coup.
23:15Je veux dire,
23:16je n'achète que des déodorants
23:17sans aluminium.
23:18Et le problème,
23:19c'est que les 3-4
23:19premiers ingrédients...
23:20C'est une bonne nouvelle.
23:22Pourquoi vous n'en étiez pas
23:23rendu compte ?
23:24Non, mais c'est si,
23:24on est venu avec des petites choses
23:25pour...
23:26Merci.
23:27Et donc,
23:28une formule cosmétique,
23:29les 3-4 premiers ingrédients,
23:31ça fait minimum 80%
23:32d'un formule.
23:32Ça veut dire que cet aluminium
23:33dont on parlait,
23:34qui est en deuxième position,
23:35est présent au moins à 20%.
23:36Donc,
23:37quand vous savez les dommages
23:38que ça peut faire,
23:38c'est ça,
23:39ça bouche les pores de la peau,
23:40ça peut générer,
23:41en fait,
23:41des tumeurs.
23:42Moi,
23:42je ne sais pas d'où est venu,
23:43en fait,
23:43mon cancer.
23:44C'est vrai que là,
23:45ça vaut le coup de se remettre
23:46en question et de se dire,
23:47il faut changer les choses.
23:48Alors,
23:48je me tourne vers Sophie Gauguin,
23:50vice-présidente de la région Normandie,
23:53en plus,
23:54élue locale,
23:55puisque vous êtes maire.
23:57Je sais que vous êtes forcément
23:58très touchée par l'entrepreneuriat féminin,
24:02surtout porteuse,
24:03en tout cas,
24:03porteur de valeurs.
24:06Qu'est-ce qui vous a plu
24:06chez nos deux amis
24:09à côté de nous ?
24:10Bon,
24:10alors,
24:11d'abord,
24:11leur audace,
24:12parce qu'il en faut
24:13pour se lancer
24:14dans une aventure
24:15entrepreneuriale tout court.
24:17Et en plus,
24:18la leur est tout à fait spécifique.
24:21Et ce qui est très intéressant
24:22dans leur modèle
24:23qui fait écho aux valeurs
24:24qu'on porte
24:24d'économie circulaire
24:26en Normandie
24:26en s'appuyant
24:27sur les compétences,
24:29c'est qu'elles ont un parcours
24:31qui qualifie
24:31leur action,
24:33parce que souvent,
24:34sur l'économie circulaire,
24:35on peut trop l'associer
24:36à quelque chose
24:38d'un peu
24:38surfait
24:41ou tendance,
24:42sauf qu'en fait,
24:43elles y ont mis du fond,
24:44d'abord parce qu'elles viennent
24:45du milieu,
24:47ensuite,
24:47elles ont développé
24:48un écosystème circulaire
24:49depuis la matière première
24:52jusqu'à la transformation
24:53avec des acteurs locaux,
24:55et en plus,
24:56elles font
24:56une promotion
24:58intéressante.
24:59et elles s'attaquent
25:01à un marché
25:01qui est pour l'instant,
25:02je dirais encore
25:04un marché de niche
25:04sur la cosmétique,
25:06mais qui fait écho
25:06aux consommateurs.
25:07Donc,
25:08j'ai beaucoup aimé
25:08leur audace
25:09à tous les niveaux.
25:11C'est très normand.
25:12Comment la région
25:13les soutient,
25:14en fait,
25:14ces entrepreneuses ?
25:16Alors,
25:17les entrepreneurs,
25:18d'abord,
25:19Cécile,
25:19j'avais relevé un défi
25:20avec vous
25:21sur le plateau
25:22de Sud Radio.
25:22j'avais dit
25:23qu'on serait
25:23la première région
25:25de France
25:26sur l'entrepreneuriat
25:26féminin,
25:27et on l'est
25:28depuis le mois
25:29de mars 2025.
25:31On a dépassé
25:33les bretons,
25:35et aujourd'hui,
25:36oui...
25:36La concurrence
25:36est lancée,
25:37parce que là,
25:37il n'y a plus
25:38simulier
25:38qui est en train
25:39de sauter
25:39sur la chaise,
25:40ça met règlement
25:41de compte
25:41à Ok Coral.
25:42J'en ai deux.
25:44Mais on les accompagne
25:47sur toutes les phases
25:49de leurs projets,
25:51depuis la création,
25:52avec ou des incubateurs
25:54ou des entreprises
25:55en fonction
25:56de leur secteur d'activité
26:00ou de leur structure juridique.
26:02Là,
26:02on est sur l'économie circulaire,
26:04l'économie sociale
26:05et solidaire,
26:06donc on a des partenaires
26:07qui bossent avec nous.
26:08Et puis après,
26:09sur de l'ingénierie financière
26:10au cas par cas
26:12et qui progresse
26:15beaucoup en Normandie.
26:15Malgré le contexte
26:16économique difficile,
26:17la création d'entreprises
26:18ne faiblit pas.
26:19Et puis,
26:19le réseau féminin,
26:21et c'est comme ça aussi
26:21qu'on s'est rencontrés,
26:23puisqu'avec Femmes et Challenge,
26:25on a créé un réseau
26:26d'accélérateurs
26:28pour les femmes
26:30pour qu'elles puissent
26:31se lancer
26:31dans un environnement
26:32bienveillant
26:33sur la création d'entreprises.
26:34Il y a quelque chose
26:35d'assez révolutionnaire
26:36dans vos produits
26:37parce que j'ai regardé
26:38le dentifrice.
26:39J'en utilise,
26:40Cécile,
26:40comme le déodorant,
26:41nous en dépêchons.
26:43On nous a toujours dit
26:43dans une dentifrice,
26:44il faut du fluor
26:45ou du bicarbonate
26:46ou les deux.
26:47Vous,
26:47c'est sans fluor,
26:48sans bicarbonate.
26:49Vous le faites avec quoi ?
26:51Il y a effectivement
26:52énormément de débats
26:53sur le dentifrice.
26:55Nous,
26:55on est tout de suite
26:57avec l'open source,
26:58on s'est axé
26:58sur des formules
26:59qui sont minimalistes.
27:00On essaye d'utiliser
27:00le moins d'ingrédients possible
27:01pour avoir
27:02le plus d'efficacité.
27:03Le premier ingrédient
27:05de ce dentifrice,
27:05c'est du carbonate de calcium.
27:07Le carbonate de calcium,
27:08c'est moins connu,
27:08mais c'est le petit cousin
27:09du bicarbonate de soude.
27:10C'est beaucoup moins abrasif
27:11que le bicarbonate de soude
27:13et du coup,
27:13on peut vraiment
27:13en utiliser tous les jours.
27:14C'est vraiment mécanique,
27:15c'est minéral.
27:16Quand on va se brosser les dents,
27:18c'est très agréable.
27:18Après,
27:18on a les dents toutes lisses
27:19parce qu'on a vraiment
27:20cette fonction mécanique
27:21qui vient laver les dents.
27:22Pour le fluor,
27:23les solutions de fluor
27:24sont généralement recommandées
27:25pour les personnes
27:26qui vont être sensibles
27:27à l'apparition des caries.
27:28Il faut savoir
27:29qu'aujourd'hui,
27:30tous les dentifrices
27:31comportent du fluor,
27:32sauf que si on n'a pas
27:33de problématiques particulières
27:34avec des caries,
27:35on n'a pas forcément besoin
27:36d'avoir cette dose
27:36de fluor journalière.
27:37C'est ce qu'on essaye aussi
27:38d'expliquer.
27:39Ça dépend qui ?
27:40Et pendons les dents.
27:47Sur les canaux de distribution,
27:49aujourd'hui,
27:50vous en êtes où ?
27:52En distribution,
27:53évidemment,
27:54on a notre site internet
27:55que vous pouvez découvrir.
27:56On fait beaucoup de salons,
27:57dans le salon du Made in France,
27:58la foire de Paris
27:59et dans le village
27:59des créations françaises,
28:00notamment.
28:01Je rappelle le nom,
28:02les bénéfiques.fr,
28:03j'imagine ?
28:03.com.
28:04.com.
28:05Ça, ça s'attend.
28:07C'est .fr, .com.
28:08On a les deux.
28:09On a l'internationalisation.
28:11C'est un sujet.
28:12Et on est distribué
28:13en pharmacie
28:14et dans des concept stores
28:16éco-responsables.
28:17Olivier Robert veut réagir.
28:19Oui, tout à fait.
28:19Parce qu'il y a un sujet
28:20qui est très intéressant,
28:22c'est le courage
28:22d'être transparent.
28:24En fait,
28:25on l'a vu déjà
28:25dans l'agroalimentaire.
28:26On a reçu des entreprises
28:27Quintessence
28:28qui faisaient de l'huile bio
28:29avec justement
28:30ce souci de transparence.
28:32Ils avaient lancé
28:32le collectif en vérité d'ailleurs.
28:34Et je trouve ça très intéressant
28:35parce que c'est la bonne manière,
28:37je trouve,
28:37de prendre le contre-pied
28:39de tout ce qui se passe.
28:40C'est-à-dire de dire
28:40on est capable de faire
28:41des produits
28:42qui ne coûtent pas cher
28:42mais on ne dit pas
28:43ce qu'il y a dedans.
28:43Et il n'y a que de la merde
28:45parce qu'à mon avis,
28:46il n'y a que ça à dire.
28:47Et par contre là,
28:48on vient défendre en disant
28:49nous, on est tellement sûrs
28:50que c'est bon pour la santé
28:52qu'on vient mettre des produits
28:53et en plus, on le dit,
28:54on le montre
28:55et on le prouve.
28:56Donc bravo
28:56parce que vraiment,
28:57ça va tout à fait
28:58dans le sens
28:58de ce qu'il faut faire
28:58à mon avis.
28:59Merci.
29:00Nous, c'est ce qui nous driveait.
29:02En fait, le problème,
29:03c'est qu'on parle souvent
29:05du consommateur.
29:06On dit que c'est au consommateur
29:07de se renseigner,
29:08de monter en expertise.
29:09Et en fait,
29:10nous, on est parti
29:10justement de l'inverse
29:14totalement de cette pensée-là.
29:16En fait, pour nous,
29:16c'est aux marques
29:17de faire un pas
29:17vers le consommateur
29:18et de gagner en transparence.
29:19En fait, pour nous,
29:20l'open source,
29:20c'est un peu l'ultime étape
29:22de transparence aujourd'hui
29:23sur le marché
29:23et sur les produits
29:24de consommation
29:25de manière générale.
29:26Nous, on a commencé
29:26par les cosmétiques
29:27mais aujourd'hui,
29:27on peut imaginer l'open source
29:28sur tous les produits
29:29qu'on achète en lumière.
29:30Et en fait,
29:30l'objectif,
29:31c'est de donner l'information
29:32telle qu'elle est
29:33en toute transparence
29:33à un consommateur
29:34pour qu'il puisse faire
29:35ses achats en toute conscience.
29:36Et c'est exactement là
29:37où on se regroupe
29:38avec un collectif
29:39comme En Vérité.
29:39C'est ça en fait,
29:40c'est donner l'information
29:41pour nous permettre
29:42d'acheter en toute conscience
29:42nos produits du quotidien.
29:50des opportunités
29:51et ces belles entreprises
29:52fait qu'à un moment donné,
29:55vous êtes en tout cas
29:56de cette région
29:57de la dynamique
29:59des entrepreneuses.
30:00Mais il y a aussi,
30:01ça crée quelque chose
30:02sur l'attractivité.
30:04Mais oui,
30:05mais c'est formidable
30:05parce qu'en fait,
30:06on a bâti un collectif
30:08d'acteurs d'entreprises
30:09d'excellence
30:10sur une filière
30:12qui s'appelle l'Arsen.
30:14Et donc,
30:14l'idée,
30:14c'est que les Normands
30:16font travailler les Normands
30:17et travaillent en économie circulaire
30:19et le font savoir
30:20auprès des concitoyens.
30:21Et il y a un vrai écho
30:22auprès des consommateurs
30:23et un acte d'achat engagé
30:25qu'on voit particulièrement
30:26lorsqu'on fait le phéno
30:28et les bénéfiques
30:29qui y ont participé.
30:32On voit tout de suite
30:33que le consommateur
30:34est très attaché
30:34à une production
30:35fabriquée en France,
30:37encore plus
30:37quand c'est dans sa région.
30:39Et de pouvoir échanger
30:41directement avec le producteur
30:42et celles et ceux
30:43qui fabriquent,
30:43c'est un vrai élément
30:44d'attractivité économique
30:45et commerciale aussi.
30:48Merci beaucoup en tout cas.
30:49J'ai fait mettre
30:50une surprise de côté
30:52pour Sophie Gauguin,
30:53pour Nathalie Bovis
30:54et Mélinda Briand
30:55pour résumer
30:55la production de leurs produits.
30:56Vous permettez ?
30:57Oui, je vous en prie.
30:57On envoie ça, Maxime ?
30:59Les vaches rouses-blanchées
31:00Oh mon Dieu !
31:04Ah bah oui,
31:04Made in Normandie,
31:05c'est bien ça, non ?
31:06La Normandie résumée en une musique,
31:07c'est tout.
31:08Je ne sais pas si...
31:09On a Orelsan aussi.
31:11C'est ce que j'allais dire.
31:12Il y a Orelsan
31:13qui fait bien travailler
31:14sur les entreprises normandes.
31:15Je ne suis pas sûre
31:15de l'association
31:16Les Vaches de Normandie
31:17avec nous.
31:18Mais pas du tout.
31:19En plus, ça fait partie du terroir.
31:21Une entrecôte de Normandie,
31:22c'est fabuleux quand même.
31:23Allez-y, ramez, Philippe.
31:24Il va dire que je rame tellement
31:26que je peux déplacer
31:27le porte-avion Charles de Gaulle.
31:29Merci, en tout cas.
31:30Merci beaucoup.
31:33Pardon, je ne sais plus
31:34où j'habite Sophie Gauguin.
31:35Merci beaucoup,
31:36vice-présidente de la région Normandie.
31:37Merci, Sophie.
31:38Revenez quand vous voulez.
31:39Vous savez que vous êtes
31:39chez vous, ici.
31:41Merci, Bovi.
31:42Merci beaucoup,
31:42Mélinda Briand.
31:43Merci beaucoup.
31:44Merci beaucoup.
31:44Ça s'appelle Les Bénéfiques.
31:46Allez voir sur leur site internet.
31:48En plus, les produits sont très jolis
31:49et ils sont bons pour vous.
31:51Vous restez avec nous.
31:52On fait une petite pause.
31:52On revient dans quelques instants
31:54avec notre prochain invité.
31:57Ça s'appelle Clear Drink.
31:58Vous allez voir,
31:59non seulement c'est génial,
32:00mais en plus,
32:01c'est très important
32:02et vous verrez pourquoi.
32:02Les vrais voix responsables
32:18avec Olivier Robert
32:19qui est avec nous.
32:19Ça s'appelle,
32:20cette plateforme s'appelle
32:21Sacré Français.
32:23Pas mal,
32:24de plus en plus
32:25d'entreprises,
32:27de marques
32:27made in France
32:28viennent chez vous
32:29parce qu'on est dans la transparence
32:30absolue.
32:31Vous les aidez,
32:32vous les soutenez,
32:33vous leur donnez des bons contacts,
32:35vous créez une espèce d'émulation,
32:38un club qui fait que finalement
32:40tout le monde renforce tout le monde.
32:42La force du collectif.
32:43Moi, je suis convaincu
32:45que ce collectif,
32:46il peut fonctionner.
32:47Donc, nous,
32:49on pousse dans ce sens-là
32:50avec un objectif,
32:51c'est aider à réussir.
32:53Et chacun vient rajouter sa pierre.
32:55On vient de voir cet exemple-là
32:56qui est génial.
32:57Mais à un moment donné,
32:59c'est important que ça se sache,
33:00ça se voit.
33:01C'est pour ça que c'est important
33:01d'être là
33:02et de le mettre en avant.
33:04On va voir aussi
33:04avec notre prochain invité,
33:06avec des initiatives dingues
33:08qui vont rendre service.
33:09Et nous,
33:10on adore ça.
33:11Donc, forcément,
33:12on passe du temps avec eux.
33:13Et nous sommes en compagnie
33:15de Quentin Delvingne,
33:16de Clear Drink
33:17et de Frédéric Barleau,
33:18directeur des pépinières
33:19d'entreprise innovante
33:20de Pertuis,
33:20puisque vous êtes basé
33:21bonsoir à Pertuis.
33:23C'est juste à côté
33:23d'Aix-en-Provence.
33:25On parle d'un drame de société,
33:27notamment le GHB
33:28qu'on appelle
33:29la drogue du violeur.
33:30Et vous avez mis au point
33:31un produit
33:32pour se protéger de ça.
33:33Oui, complètement.
33:34En fait,
33:34avec Clear Drink,
33:35nous avons développé un test
33:36qui permet de détecter
33:38des drogues
33:38et des médicaments
33:39directement dans les boissons.
33:40Alors, c'est vrai
33:40qu'on parle beaucoup de GHB,
33:42mais finalement,
33:45il y a beaucoup d'autres substances
33:46qui sont utilisées
33:47et notamment des médicaments.
33:48Et donc,
33:49avec Clear Drink,
33:50nous avons développé ce test
33:51qui est le seul aujourd'hui
33:52sur le marché
33:52qui est capable
33:53de détecter des médicaments
33:54et notamment
33:55les benzodiazépines,
33:55tout ce qui est
33:56Xanax, Valium, Lexomil.
33:58En combien de temps ?
33:59C'est-à-dire que vous l'avez sur vous,
34:00vous sortez dans une soirée
34:02et vous avez un doute ?
34:05Vous avez un doute ?
34:05Allez-y, montrez-nous.
34:06Oui, tout à fait.
34:06Vous avez un doute
34:07parce que vous avez perdu de vue
34:08votre boisson,
34:09parce qu'on vous a offert un verre
34:10ou parce que vous avez
34:11une personne de votre entourage
34:12qui a commencé à boire,
34:13par exemple,
34:13qui commence à se sentir mal.
34:15Là, on sort le test,
34:15effectivement,
34:16son utilisation est simple,
34:18on en brise l'extrémité,
34:19on immerge directement
34:20dans la boisson
34:21pendant quelques secondes
34:21les extrémités des bandelettes,
34:23on retire le test,
34:24on n'a plus qu'à attendre
34:25que les résultats s'affichent.
34:27Et ça,
34:27ça se fait entre 90 secondes
34:28et 2 minutes.
34:29Pourquoi vous avez fait ça,
34:31Quentin,
34:32aujourd'hui ?
34:33Je trouve ça formidable
34:36en plus que ce soit un homme
34:37qui le fasse.
34:39Il y a forcément une histoire
34:40derrière ça ?
34:41Oui, il y a eu un événement.
34:42Il y a eu un événement.
34:43Fin 2021,
34:44ma belle-fille était étudiante
34:45et une de ses amies,
34:46lors d'une soirée,
34:47a été droguée.
34:48Et c'est ce qui a attiré
34:48notre attention à ma femme et moi
34:50sur ce type d'agression.
34:52On a cherché un moyen
34:53de protéger nos enfants,
34:54on n'a pas trouvé de solution
34:55qui nous convenait,
34:56qui nous rassurait suffisamment
34:57et donc on a cherché
34:58en savoir plus.
35:00On s'est renseigné
35:00sur ce qu'était
35:01la soumission chimique,
35:02on a rédigé un questionnaire
35:03également qu'on a envoyé
35:05sur les réseaux sociaux,
35:05qu'on a envoyé
35:06à des associations étudiantes
35:07un peu partout en France.
35:08930 personnes ont répondu.
35:11À quoi ?
35:11Quelle était la question ?
35:13Plusieurs questions
35:14sur les risques en soirée,
35:16sur est-ce qu'elles connaissaient
35:17quelqu'un justement
35:17qui avait été drogué.
35:19Et plus de la moitié
35:20de ces personnes
35:21ont déclaré connaître
35:22une victime de ce type d'agression.
35:23Et c'est à ce moment-là
35:24quand on s'est dit
35:25il n'y a plus d'un Français
35:26sur deux qui connaît une victime,
35:27il faut faire quelque chose.
35:28Il y a un problème,
35:29il n'y a rien qui est fait
35:29et il faut faire quelque chose.
35:30J'ai vu sur votre site
35:31que vous disiez
35:32que 67% des gens
35:35avaient peur
35:35justement dans ces soirées
35:37d'être touchés
35:38d'une manière ou d'une autre.
35:39C'est énorme, 67%.
35:40Et une personne,
35:42un Français sur deux
35:43connaît une victime
35:44de soumission chimique,
35:45c'est fou.
35:45Tout à fait.
35:46C'est un sujet
35:46en fait,
35:47on ne s'en rend pas compte.
35:48On ne l'imagine pas
35:49parce qu'on n'en parle pas.
35:51C'est un sujet
35:51dont on ne parle pas.
35:52Les victimes elles-mêmes
35:53ne savent pas forcément
35:54ce qui leur est arrivé.
35:55Donc,
35:56comme on n'en parle pas,
35:57on ne se rend pas compte
35:58de l'ampleur
35:58de ce phénomène-là.
35:59Il y a des études
36:00menées par des groupes
36:01d'étudiants
36:02qui indiqueraient
36:03que ce serait
36:03entre 5 et 10%
36:04de la population étudiante
36:05qui auraient déjà été victimes
36:06de ce type d'agression.
36:06Donc,
36:07c'est un phénomène
36:07qui est important.
36:09Et alors,
36:09vous détectez
36:10les benzodiazépines,
36:11le GHB,
36:13vous détectez quoi d'autre avec ?
36:15On vient détecter
36:16la kétamine,
36:17la cocaïne,
36:18l'extasie,
36:18la cocaïne,
36:19l'extasie, etc.
36:20Complètement.
36:21C'est-à-dire que
36:21vous avez développé,
36:22vous,
36:23chez vous,
36:24votre propre laboratoire
36:25pour pouvoir détecter ça ?
36:26Ce qu'on a fait
36:27quand on a commencé
36:28à travailler sur ce projet,
36:29on a commencé
36:30par faire travailler
36:30des étudiants et étudiantes
36:31d'une école d'ingénieurs
36:32sur Paris
36:32avec des professeurs-chercheurs.
36:35Ces étudiants ont fait
36:36les premières recherches bibliographiques,
36:37ils ont fait des premiers tests,
36:38ils ont fait des premiers essais.
36:39Ça a été la base
36:40de la suite du projet.
36:41Et après,
36:41on a travaillé
36:42avec des laboratoires
36:43et des entreprises françaises
36:44pour pousser le développement.
36:46Ça a duré un peu plus de deux ans
36:47pour arriver à obtenir
36:48ce produit-là.
36:49Aujourd'hui,
36:50c'est un produit
36:50qui fait l'objet
36:51d'un dépôt de brevets.
36:52Et donc,
36:52ce produit aujourd'hui,
36:53il est fabriqué.
36:55Nos fournisseurs
36:55sont principalement français.
36:56On a un seul fournisseur
36:57aujourd'hui qui est étranger
36:58parce qu'on n'a pas pu faire autrement.
36:59Mais tous nos autres fournisseurs
37:00sont français
37:01et le produit est assemblé
37:02dans nos locaux à Pertuis.
37:03D'accord.
37:04C'est en fait des réactifs
37:05que vous mettez
37:06et que vous adaptez.
37:08Si par exemple,
37:08demain,
37:08vous apprenez
37:09qu'il y a une nouvelle molécule
37:11qui permet de...
37:12J'ai utilisé le terme
37:13d'agresser une personne,
37:16vous pouvez parfaitement
37:17modifier
37:18avec un réactif
37:19vos bandelettes
37:20pour l'adapter
37:21aux dernières armes
37:22des agresseurs.
37:23Complètement.
37:24En fait,
37:25on a conçu ce dispositif
37:26comme un dispositif évolutif.
37:28Demain,
37:29on a prévu
37:30de nouvelles phases
37:30de développement
37:31afin d'augmenter
37:31son spectre de détection.
37:33Donc,
37:33on va aller détecter
37:34de nouvelles substances.
37:35D'accord.
37:36C'est fantastique.
37:37Frédéric Barleau
37:38est avec nous
37:38au directeur
37:39des pipinières
37:39d'entreprises innovantes
37:40de Pertuis
37:41et de l'hôtel technologique
37:42du Canet de Meroil.
37:44Merci en tout cas
37:45d'avoir accepté
37:45notre invitation.
37:47C'est un vrai sujet
37:48de santé publique.
37:49en fait,
37:49finalement,
37:50cette entreprise.
37:52C'est un vrai sujet
37:53de santé publique.
37:54Alors,
37:54c'est vrai que l'actualité
37:55a fait que le vaut de plus
37:56a été aussi,
37:58j'allais dire,
37:59à l'honneur
37:59sur ces sujets-là.
38:02C'est aussi,
38:03en fait,
38:04un marché
38:06qui est national
38:06et par contre,
38:07ce qui est intéressant,
38:08c'est que cette start-up,
38:10elle a un réancrage
38:11ici,
38:13sur le territoire
38:14et pour nous,
38:14c'est important.
38:15Oui,
38:15c'est français.
38:16vous avez développé,
38:18aujourd'hui,
38:18on peut les acheter
38:19ou en pharmacie,
38:20je crois.
38:21Alors,
38:21aujourd'hui,
38:21on peut les acheter
38:22directement sur notre site internet,
38:23clear-tire-drink.com
38:24et on a un peu plus
38:26de 300 points de vente
38:26qui distribuent
38:28notre produit.
38:29Donc,
38:30on a des parapharmacies,
38:31on est présent
38:31chez certains buralistes,
38:32on est présent également
38:33dans certaines grandes surfaces.
38:35On noue des partenariats
38:36avec des associations étudiantes,
38:38des universités,
38:38des festivals.
38:40Le dernier partenariat
38:41qu'on a signé,
38:42c'était avec
38:42Mobiliance ESR,
38:43la filiale auto-école.
38:44Oui,
38:44de Mobiliance
38:45qu'on connaît bien.
38:46Donc,
38:46ils ont souhaité
38:47nous rejoindre
38:47dans la sensibilisation
38:48de ce phénomène.
38:49Et je crois qu'il y a
38:50peut-être un petit partenariat
38:52avec les pompiers.
38:54Il y a effectivement
38:55des discussions
38:57avec les pompiers.
38:58Ce qui serait
38:59tout à fait logique.
39:00Et aujourd'hui,
39:01on est complètement ouvert
39:02à nouer des relations
39:04et des partenariats
39:05que ce soit avec les pompiers
39:06ou avec d'autres institutions.
39:09Frédéric Barleau,
39:10c'est une fierté finalement
39:11ce type d'entreprise
39:12au sein de cette pépinière ?
39:15Oui,
39:15c'est une fierté
39:15parce que c'est un vrai sujet
39:17en effet de société
39:18et c'est un sujet
39:20qui est important.
39:21En pépinière innovante,
39:22on a toujours
39:23des projets
39:24où on a l'impression
39:25qu'on va sauver le monde
39:27ou qu'on va sauver la société.
39:28En tout cas,
39:28là,
39:28on a une belle pépite
39:29et une belle représentation
39:30de ce qu'on peut accueillir
39:32comme projet
39:32en pépinière.
39:34Alors,
39:35je le remontre,
39:36ça coûte combien
39:37quand on l'achète ?
39:39Ça,
39:39aujourd'hui,
39:39ce test est vendu
39:40par boîte de Troyes
39:41en parapharmacie,
39:42par exemple,
39:42à 9,90 euros.
39:44D'accord.
39:44D'accord.
39:45Donc,
39:45est-ce qu'il y a
39:47des faux positifs ?
39:48Est-ce que ça peut exister ?
39:50Ça peut arriver.
39:51Mais aujourd'hui,
39:52si vous voulez,
39:52pour vous donner un exemple
39:53de l'efficacité de ce test,
39:54c'est qu'il détecte
39:57un cachet de Xanax
39:58dans une boisson
39:58de 250 millilitres.
39:59Vous savez très bien
40:00qu'un cachet de Xanax,
40:01ça ne suffit pas.
40:01Il en faut au moins
40:033 ou 4,
40:03c'est ça ?
40:04Après,
40:05on n'ira pas plus loin
40:06dans la discussion.
40:07Et on peut le garder
40:07combien de temps ?
40:09Sans l'utiliser ?
40:10Un an.
40:10Un an ?
40:11Tout à fait.
40:11En tout cas,
40:13ne partons pas sans ça.
40:15Il y a une chose intéressante,
40:15je trouve que
40:16quand on a commencé
40:17à discuter avec Quentin
40:17et qu'il nous a expliqué,
40:18c'est que dans ma tête
40:19et comme un peu
40:19dans la tête de tout le monde,
40:22c'est souvent dans les boîtes de nuit.
40:23Et en fait,
40:24vraiment,
40:25c'est souvent dans le cercle privé,
40:28dans les soirées privées.
40:29Et ça,
40:30c'est assez impressionnant
40:30parce que du coup,
40:31ça fait prendre conscience
40:32que c'est finalement partout
40:33et que c'est extrêmement important
40:34d'avoir ce type de solution.
40:34Et malheureusement,
40:35même dans les familles,
40:36vous savez.
40:37C'est important de le dire.
40:39En tout cas,
40:40merci en tout cas,
40:41mille fois Quentin Delvinge,
40:42ça s'appelle Clear Drink.
40:45Je vous incite,
40:46bien entendu,
40:46comme tous nos invités ce soir
40:48à aller voir sur leur site internet.
40:50Et bien,
40:50vous prenez tout,
40:51en fait.
40:52Voilà.
40:52Vous ne choisissez pas,
40:54vous prenez tout
40:54parce que tout est passionnant
40:55et tout est intéressant.
40:56Vous transportez tout
40:58avec Globe for You,
40:59vous maquillez avec Les Bénéfiques
41:00et vous mettez Clear Drink
41:01pour vous protéger.
41:02Vous allez en boîte de nuit
41:02avec Globe for You,
41:03ensuite vous vous êtes maquillé,
41:05lavé avec Les Bénéfiques
41:07et puis voilà,
41:08vous partez avec Claire de Clear Drink.
41:10Et puis voilà,
41:11et puis quand vous croisez Olivier Robert,
41:12vous l'embrassez pour vous.
41:13On va vous l'amener en boîte de nuit,
41:14mais l'ambiance,
41:15je ne vous dis pas,
41:15c'est le roi du dance floor.
41:17En tout cas,
41:18on le redit.
41:19Merci beaucoup Olivier Robert,
41:20fondateur de Sacré Français.
41:21Merci beaucoup.
41:22Merci Capucine Mulier,
41:24fondatrice de Globe for You.
41:25Merci beaucoup Nathalie Bovy
41:27et Mélinda Briand,
41:28fondatrices des Bénéfiques.
41:30Vous allez voir aussi
41:31sur leur site internet.
41:32On remercie Sophie Gauguin,
41:33vice-présidente de la région Normandie.
41:35On remercie Quentin Delvinge,
41:36fondateur de Clear Drink.
41:39Et on remercie Frédéric Barleau
41:40qui était avec nous,
41:41directeur des pépinières
41:41d'entreprise innovante
41:42de Pertuis
41:43et de l'hôtel technologique
41:46du Canet de Mereuil.
41:48Merci mille fois
41:49d'avoir monté cette émission.
41:51On remercie,
41:52on est obligé de remercier
41:53notre équipe,
41:54c'est contractuel,
41:55sinon on ne le ferait pas.
41:55C'est sûr.
41:56Merci,
41:57on vous aime à la folie en tout cas,
41:58Maxime,
41:59Aude,
42:00Félix,
42:01Justine,
42:02Félix et Nelly.
42:03Et on ne vous retrouve pas,
42:04Philippe David,
42:05et on le retrouve lundi.
42:06Et moi,
42:06je vous retrouve demain
42:07à partir de 17h.
42:08Passez une très bonne soirée.
42:09Salut.
42:09Sous-titrage Société Radio-Canada
Recommandations
41:10
|
À suivre
1:37:54
41:48
1:28:57
1:28:31
44:20
1:23:12
42:40
1:20:38
1:19:17
1:18:20
40:48
1:22:11
43:38
38:14
1:27:12
1:17:34
1:18:50