- 18/06/2025
A la une de cette édition, Donald Trump à la croisée des chemins. Le président des Etats-Unis va devoir choisir entre le rêve néocon et israélien d’attaquer Téhéran et l’isolationnisme dont il a fait profession pendant sa campagne.
Retour en Europe ensuite avec la Commission européenne qui entend interdire d’importer le gaz russe aux Etats membres d’ici la fin de l’année 2027.
Et enfin en France, l’Education nationale continue sa dégringolade avec de nouveaux rapports inquiétants pour le futur du pays.
Retour en Europe ensuite avec la Commission européenne qui entend interdire d’importer le gaz russe aux Etats membres d’ici la fin de l’année 2027.
Et enfin en France, l’Education nationale continue sa dégringolade avec de nouveaux rapports inquiétants pour le futur du pays.
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00:00Ils nous attaquent et en vérité mettent directement en jeu notre existence.
00:05Mais nous ne cèderons pas.
00:07La riposte commence maintenant.
00:09Chaque don est une bruit de sauvetage.
00:11Chaque signature de la pétition que nous avons lancée est une balle contre la censure.
00:16TVL pourrait mourir.
00:18Pour le plus grand plaisir de la Macronie et de l'extrême centre.
00:20Pour le plus grand plaisir de la caste médiatique.
00:23TVL peut renaître plus forte.
00:25C'est vous seul.
00:26C'est vous seul qui décidez.
00:27Avant de vous laisser retrouver vos programmes, je veux encore vous dire à titre d'exemple que si 1% des téléspectateurs qui ont regardé nos émissions de fin de semaine donnaient chacun 120 euros, nous serions sauvés, totalement libérés.
00:42Oui, TVL peut renaître plus forte.
00:44C'est vous seul qui décidez.
00:46Alors mobilisez-vous et mobilisez vos amis vite.
00:57Monsieur, bonsoir à la une de cette édition.
01:16Donald Trump à la croisée des chemins.
01:18Le président des États-Unis va devoir choisir entre le rêve néo-con et israélien d'attaquer Téhéran et l'isolationnisme dont il a fait profession pendant sa campagne.
01:27Retour en Europe ensuite avec la Commission européenne qui entend interdire d'importer le gaz russe aux États membres d'ici la fin de l'année 2027.
01:36Et enfin, en France, l'éducation nationale continue sa dégringolade avec de nouveaux rapports inquiétants pour le futur du pays.
01:42Les États-Unis vont-ils intervenir en Iran ?
01:49Les déclarations guerrières de Donald Trump laissent entendre qu'un tel scénario est désormais possible et romperait avec l'isolationnisme prôné par Donald Trump lors de sa campagne présidentielle.
01:59Six jours et six nuits consécutifs de guerre entre l'Iran et Israël après l'agression de Tel Aviv contre Téhéran.
02:05Les dernières frappes israéliennes menées par plus de 50 avions ont ciblé des sites de production de centrifugeuses à Téhéran et des usines d'armement détruisant notamment deux bâtiments à Karaj, à 30 km à l'ouest de la capitale, selon l'AIEA, l'Agence internationale de l'énergie atomique.
02:20En riposte, l'Iran a tiré des missiles hypersoniques FATA-1 revendiquant un contrôle total du ciel israélien.
02:26Une affirmation démentie par Saal qui a intercepté trois drones iraniens et rapporte la perte d'un de ses propres drones abattus en Iran.
02:33Aucun bilan humain précis n'a été communiqué pour cette nuit, mais l'intensité des échanges alimente les craintes d'une escalade régionale.
02:40Au cœur de cette crise, Donald Trump se trouve face à un dilemme stratégique.
02:45Ses récents messages sur son réseau social True Social exigent une capitulation sans condition de Téhéran et revendiquent un contrôle total de l'espace aérien iranien, laissant planer la menace d'une intervention américaine.
02:57Pourtant, cette posture belliqueuse tranche avec la doctrine America First qu'il apprenait lors de sa campagne,
03:04rejetant l'interventionnisme mené aux conservateurs des guerres en Irak et en Afghanistan.
03:08A Washington, ce virage potentiel fracture le camp Trumpiste.
03:12Des figures comme Tucker Carlson et Charlie Kirk, influents dans la base MAGA, mettent en garde contre un schisme
03:19et plaident pour la prudence, invoquant l'échec des aventures militaires passées.
03:23A l'inverse, des faucons républicains tels que le sénateur Lindsey Graham ou les animateurs de Fox News poussent pour un engagement décisif,
03:31voyant dans ce conflit une opportunité de renverser le régime politique iranien.
03:35Le président américain pourrait être d'autant plus tenté de se jeter dans la bataille qu'une victoire pourrait être possible,
03:41alors que pour l'heure son mandat n'a pas été couronné de succès.
03:43En Ukraine, sa résolution du conflit en 24 heures se fait toujours attendre,
03:48et ses mesures comme l'augmentation des droits de douane ou les coupes dans les budgets de l'USAID
03:52pourraient mettre du temps avant de porter des fruits palpables pour des électeurs
03:55qui seront appelés aux urnes pour les élections de mi-mandat en novembre 2026.
03:59Si Donald Trump renonce à mener directement une guerre contre l'Iran,
04:03il devrait dans tous les cas apporter son aide à Israël, à qui il témoigne un soutien jusqu'à présent inébranlable.
04:09Tel Aviv, qui semble aujourd'hui en position de force, dépend crucialement du soutien américain,
04:14La pénurie annoncée de missiles Haro essentiels pour intercepter les projectiles balistiques iraniens
04:19et l'incapacité de Tsaal à détruire seul le site nucléaire fortifié de Fordo,
04:24nécessitant la bombe GBU-57 exclusivement détenue par les Etats-Unis,
04:28souligne cette dépendance.
04:30Benjamin Netanyahou, dont les objectifs incluent l'élimination du programme nucléaire et balistique iranien,
04:35ainsi que l'affaiblissement de l'axe de la résistance,
04:38cherche à entraîner Washington dans une guerre qu'il ne peut pas remporter seul.
04:43Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Rahménaï, a déclaré mercredi que son pays s'oppose fermement à une guerre imposée,
04:50tout comme elle s'opposera fermement à une paix imposée,
04:52expliquant que toute intervention militaire américaine entraînera des dégâts irréparables.
04:58L'Iran, isolé sur la scène internationale, dispose de peu d'alliés.
05:02Le Hezbollah est affaibli par les pertes subies en 2024 et adopte une posture défensive,
05:06tandis que les Houthis yéménites et les milices irakiennes restent en retrait.
05:11La Russie et la Chine condamnent les frappes israéliennes,
05:14mais leur soutien se limite à des déclarations diplomatiques,
05:17Pékin ayant déjà évacué près de 800 ressortissants d'Iran.
05:20Pour Moscou, une chute de Téhéran serait un mauvais signal envoyé après le sort funeste de ses anciens alliés à Damas et Erevan.
05:28L'ambassadeur iranien à l'ONU, Ali Bahreini, a qualifié les attaques israéliennes de « guerre contre l'humanité »,
05:35promettant une réponse très sérieuse et ferme.
05:37Mais la capacité de Téhéran à riposter sa menuise avec un arsenal balistique
05:41estimé entre 1500 et 2000 missiles, contre 3000 initialement.
05:45En France, Emmanuel Macron, de retour du G7, présidait un conseil de défense ce 18 juin
05:50pour évaluer la sécurité des ressortissants français et les implications régionales du conflit.
05:55En partant du G7, il a fait preuve d'une étonnante lucidité sur un hypothétique changement de régime politique en Iran.
06:02Nous ne voulons pas un Iran qui se dote de l'arme nucléaire ou qui ait ses capacités balistiques.
06:07Mais je pense que la plus grande des erreurs aujourd'hui, c'est de chercher, par la voie militaire,
06:11à faire un changement de régime en Iran. Parce que ce sera là le chaos.
06:16Les exemples passés en Afghanistan, en Irak et en Libye ont montré les limites de l'intervention militaire occidentale.
06:22Au rayon diplomatique, 21 pays arabes et musulmans réclament une zone dénucléarisée au Moyen-Orient,
06:28entrave de faiblesse et désert de paix.
06:30En Iran, la balle semble aujourd'hui être essentiellement dans le camp américain.
06:34Un nouveau passage en force de la Commission européenne.
06:42Ursula von der Leyen veut imposer l'interdiction d'importer le gaz russe aux Etats membres.
06:47Une mesure économiquement suicidaire.
06:49Explication Edouard Cheneau.
06:51C'est une folie absolue selon le chef de la diplomatie hongroise, Peter Sijarto.
06:55La Commission européenne a en effet proposé hier, 17 juin, d'éliminer toutes les importations restantes de gaz russe vers l'UE d'ici fin 2027.
07:05A la manœuvre Ursula von der Leyen et le commissaire à l'énergie, le Danois Dan Jorgensen,
07:10qui veulent absolument mettre un terme à une exception, puisqu'aucune sanction ne frappe pour l'heure le gaz russe,
07:16contrairement au pétrole et au charbon.
07:19Il s'agit d'une interdiction effective qui restera en vigueur indépendamment du conflit en Ukraine.
07:25Elle diffère des sanctions.
07:28Nous pouvons l'adopter même en l'absence d'unanimité.
07:34Un ou deux pays ne pourront pas la bloquer.
07:38Et, bien sûr, c'est un instrument très puissant et décisif.
07:47L'Union n'a jamais agi de la sorte.
07:50Nous ne pouvons plus nous laisser faire par Poutine, qui instrumentalise l'énergie.
08:00La Hongrie et la Slovaquie s'opposent à une telle mesure, mais aussi l'Autriche et apparemment l'Italie.
08:06Mais les dirigeants européens ont trouvé une ficelle pour se passer des voix contestataires,
08:10en faisant passer cette mesure pour une législation commerciale,
08:14et non comme une sanction qui relève de la sécurité commune.
08:16Elle ne nécessitera donc que l'approbation de 15 des 27 pays membres de l'UE,
08:22représentant au moins 65% de la population de l'Union.
08:25Autre conséquence, que la paix soit conclue ou non, cette interdiction restera en vigueur.
08:30Un nouveau stratagème, donc, que condamne l'économiste Philippe Murer,
08:34cofondateur du mouvement politique citoyen.
08:36L'UE utilise de plus en plus de ficelles juridiques pour que les pays victimes des politiques décidées par Bruxelles ne puissent plus y échapper.
08:44Ainsi, en matière d'accords commerciaux internationaux, comme le fameux traité Mercosur,
08:49les contrats sont coupés en deux parties, dont l'une purement commerciale, pour que les pays votent à la majorité.
08:56Les pays n'ont plus de droit de veto et ne peuvent plus échapper à des politiques néfastes pour eux.
09:01Pour cette interdiction d'acheter du gaz russe, les pays voteront à la majorité qualifiée à cause de cette ficelle juridique.
09:09Les bureaucrates de Bruxelles volent de plus en plus de pouvoir aux gouvernements internationaux
09:13et exercent sur eux une tutelle de plus en plus forte.
09:17Les gouvernements des pays sont ensuite chargés de faire passer la pilule amère à leur population.
09:21Avant la guerre d'Ukraine, la Russie fournissait 45% du gaz européen et désormais 19%.
09:27La chute des livraisons par gazoduc, divisée par 3 entre 2021 et 2023,
09:32à la suite des sabotages du Nord Stream et de la fermeture du Yamal,
09:35n'est pas totalement compensée par celle sous forme liquide par navire métanier.
09:39Néanmoins, 10 États membres continuent d'acheter du gaz naturel liquéfirus.
09:44Il y a trois semaines, Politico révélait que les Français et Belges souhaitaient obtenir davantage de garanties
09:48avant la mise en œuvre d'une fin progressive des achats de GNL à la Russie.
09:52L'Hexagone est en effet en première ligne, puisque le gaz russe représente près de 20% de notre consommation gazière.
09:58Entre 2023 et 2024, la France a même versé 2,7 milliards d'euros à la Russie.
10:04Alors pour Philippe Murer, pas de doute, les conséquences d'une coupure du gaz russe seront désastreuses.
10:09A priori, l'Union Européenne sera capable d'acheter du gaz liquéfié de l'extérieur,
10:14d'autres pays, en quantité suffisante pour éviter la pénurie.
10:18Mais le prix ne sera pas le même.
10:20Le prix du gaz liquéfié est par exemple trois fois plus élevé que le prix du gaz transporté par pipeline.
10:27Les prix du gaz en Europe et en France vont donc encore augmenter et d'un facteur très important.
10:33Les conséquences seront toujours les mêmes.
10:36Les ménages vont payer des factures de chauffage toujours plus élevées,
10:39ce qui les mettra en difficulté financière.
10:41La consommation des autres produits et l'activité économique sera donc affaiblie.
10:46Les entreprises qui utilisent beaucoup de gaz dans l'industrie, la fabrication d'engrais,
10:51seront poussées à partir d'Europe à délocaliser leur activité pour échapper à ces hausses de prix.
10:57S'ils vont aux Etats-Unis ou en Chine, le gaz sera trois fois moins cher pour nos industriels.
11:03On peut donc s'attendre à la poursuite de la paupérisation des ménages européens
11:07et à la poursuite de la désindustrialisation de l'Europe.
11:10Les prix de l'électricité, les prix agricoles et industriels auront tendance à monter
11:15et la croissance continuera à diminuer.
11:18Cette stratégie est évidemment suicidaire.
11:20Les intérêts financiers des fleurons français sont aussi menacés.
11:24Total Energy continue de s'approvisionner via gazoduc,
11:26détenant encore 20% du champ gazier sibérien de Yamal-LNG,
11:30en conformité avec les décisions de l'UE de maintenir à ce stade l'approvisionnement en gaz russe.
11:35L'entreprise rappelle toutefois qu'elle ne pourra dénouer les contrats de long terme
11:39signés avec des sociétés russes sans subir de très lourdes pénalités financières.
11:44Mais pour Bruxelles, peu importe si les mesures économiques visant la Russie
11:46continuent de causer plus de torts aux économies des pays européens qu'à Moscou,
11:50la Commission, visiblement, ne craint pas de persévérer dans l'erreur.
11:57L'éducation nationale continue sa dégringolade
12:00et de nouveaux rapports constatent une absence totale de vision sur le long terme.
12:04Renaud de Bourleuf.
12:06Pendant que les terminales passent leur baccalauréat,
12:07l'éducation nationale est elle aussi évaluée.
12:09Et les notes sont mauvaises.
12:11Mardi, un rapport sur la mise en place des groupes de besoins en français en mathématiques
12:14a été remis au ministre de l'Éducation, Elisabeth Borne.
12:17L'Inspection générale de l'Éducation, du Sport et de la Recherche, l'IGESR,
12:20s'est penchée sur la réforme initiée par Gabriel Attal
12:22et mise en place en septembre 2024.
12:24Rappelons que cette mesure remettait en question le collège unique,
12:27avec une répartition des élèves de 6e et 5e dans trois groupes,
12:30selon leur niveau en français en mathématiques.
12:32La répartition a été faite à partir des résultats des évaluations nationales de 6e.
12:36Les groupes de niveau étaient le pilier du choc des savoirs promu par Gabriel Attal.
12:39Mais une fois la réforme annoncée,
12:41le ministre quittait la rue de Grenelle pour Matignon en déclarant
12:43« J'emporte avec moi la cause de l'école »,
12:45mais innommé à l'Éducation nationale Nicole Belloubet,
12:47qui a très vite détricoté sa réforme.
12:49En mars 2024, elle annonçait la mise en place de « groupes de besoins »
12:53et plus de « groupes de niveau »
12:54et rendait possible le retour en classe de référence jusqu'à 10 semaines par année.
12:58Avec ces déclarations contradictoires,
12:59les différents établissements scolaires ont mis en place ces groupes
13:01avec beaucoup de souplesse.
13:03La plupart des collèges ayant constitué ces groupes
13:05ont opté pour les « groupes de niveau ».
13:07Selon l'IGESR, les premiers résultats sont mitigés.
13:09Les enseignants notent que le dispositif
13:11permet une meilleure visibilité des élèves en difficulté
13:13avec une meilleure compréhension de leurs besoins.
13:15Selon eux, ces groupes permettraient de redonner confiance,
13:17redonner envie et remobiliser les élèves.
13:20L'IGESR considère cependant
13:21que les professeurs ont des difficultés à adapter véritablement
13:23et de manière efficace leur pratique professionnelle
13:25au public accueilli,
13:26notamment lorsqu'il s'agit des élèves les plus fragiles.
13:28Le rapport avance aussi que ce dispositif
13:30pourrait augmenter les écarts de réussite
13:32entre groupes d'un même établissement.
13:33Mais sur ces derniers points,
13:34c'est plutôt la méthode en elle-même des professeurs
13:36qui est à remettre en cause.
13:37L'IGESR souligne aussi des difficultés
13:39dans la mise en œuvre de ces groupes,
13:40la construction des emplois du temps,
13:41des locaux insuffisants,
13:43ainsi que la faible disponibilité des enseignants.
13:45En effet, Gabriel Attal a eu cette idée
13:47alors que le problème de la pénurie de professeurs
13:49n'est toujours pas réglé.
13:50C'est précisément le sujet d'une note
13:51du Haut-Commissariat à la stratégie et au plan
13:53intitulée
13:54« Enseigner, une vocation à reconstruire,
13:56un équilibre à restaurer ».
13:57Dans ce document remis ce mercredi
13:59par Clément Beaune
14:00au ministre de l'Éducation Elisabeth Borne,
14:02des constats sont une nouvelle fois posés.
14:04À la rentrée 2024,
14:053200 enseignants manquaient à l'appel
14:07dans les écoles, collèges et lycées.
14:09De plus, le nombre de départs volontaires
14:10augmente régulièrement depuis 2013,
14:12et les rémunérations trop faibles
14:13ne rendent pas le métier attractif.
14:15Clément Beaune évite soigneusement
14:17des certains sujets,
14:17tels que la perte d'autorité,
14:19voire de sécurité,
14:20dont souffrent de nombreux professeurs,
14:21ainsi que l'absence de lisibilité
14:22dans les trop nombreuses réformes
14:24de leur métier.
14:24Une autre note a été remise
14:25le même jour par le Haut-Commissariat.
14:27Niveau scolaire, faut-il s'inquiéter ?
14:29Dans ce document de 16 pages,
14:31Clément Beaune pose des constats
14:32qui ont été faits depuis longtemps.
14:33Le rapport s'intéresse
14:34à la dégringolade des élèves
14:35en français en mathématiques,
14:37comme le dernier classement PISA
14:38de 2023 l'a montré.
14:40L'idée du Haut-Commissariat
14:41de faire une synthèse
14:42des dernières études,
14:43permettant à Clément Beaune
14:44de déclarer qu'un enfant de cadre
14:45en 2017
14:46a de moins bons résultats en calcul
14:48qu'un enfant d'ouvrier en 1987.
14:51La formation des enseignants
14:51est une piste à étudier.
14:52Mais pour les recommandations
14:53du Haut-Commissariat,
14:54il faudra attendre janvier 2026.
15:00Passons à présent à l'actualité,
15:01en bref, en France.
15:05Nouvel échec du conclave des retraites.
15:07Mardi soir, les discussions syndicales
15:08sur la réforme borne
15:09se sont terminées sans accord.
15:11Une ultime réunion a été annoncée
15:12pour le 23 juin.
15:14Un énième report,
15:15alors que ces consultations
15:16décidées par François Béroud
15:17devaient s'achever le 28 mai.
15:19D'autre part, la nouvelle réunion
15:20reste floue tant sur le contenu
15:22que sur les participants.
15:23Le MEDEF et la CFTC
15:25ont fait part de leurs hésitations
15:26à y participer.
15:28Pour la réunion ratée de mardi,
15:30un point a mis d'accord
15:31les représentants syndicaux.
15:32La proposition de François Béroud
15:34d'une prime pour inciter
15:35les salariés seniors
15:36à retarder leur départ à la retraite
15:37a été rejetée.
15:38Vous pouvez continuer à faire vos courses
15:41avec vos titres restaurants.
15:42Mardi, le ministre du Commerce
15:43et des PME, Véronique Louvagie,
15:45a annoncé la pérennisation
15:47au 1er janvier 2027
15:48de l'utilisation des titres restaurants
15:50en supermarché,
15:51y compris pour les produits
15:52non directement consommables.
15:54Le ministre a aussi annoncé
15:55la dématérialisation de ces titres,
15:57mais enfin à l'utilisation
15:58des tickets.
16:00Un pédophile aux méthodes simples,
16:02mais redoutables.
16:02Lundi, à Bordeaux,
16:03un individu de 60 ans
16:04a été condamné à 83 mois
16:06de prison ferme
16:06pour corruption de mineurs
16:08et agression sexuelle sur mineurs.
16:10Sa méthode,
16:11se placer dans le rayon de confiserie
16:12d'un supermarché
16:13pour aborder les adolescents
16:14et les suivre.
16:15Il aurait ainsi régulièrement abordé
16:166 mineurs âgés de 12 à 13 ans.
16:18Deux d'entre eux
16:18ont rapporté des attouchements.
16:20Sorti de prison en janvier,
16:21il était de nouveau passé à l'acte
16:22deux mois après sa remise en liberté.
16:25Disparition d'un ancien champion de football.
16:27Mardi, Bernard Lacombe
16:28est mort à l'âge de 72 ans.
16:30Né à Villefranche-sur-Saône
16:31dans le Rhône,
16:31il a commencé sa carrière en 1969
16:33à l'Olympique lyonnais.
16:34Une carrière poursuivie brièvement
16:36à l'AS Saint-Etienne,
16:37puis dans les années 80
16:38chez les Girondins de Bordeaux.
16:40Triple champion de France
16:41avec le club bordelais,
16:42il remporte également
16:42avec l'équipe de France
16:43le championnat d'Europe 1984.
16:46Un peu de lecture pour l'été.
16:48Anne Brassier vous invite
16:49à son salon du livre à Paris
16:50le mardi 24 juin,
16:52rue Monsieur,
16:52dans le 7e arrondissement.
16:54Au programme,
16:54la présence de l'académicien
16:56André Mackin,
16:57de Philippe Hemsen,
16:58premier biographe de Jean Raspail,
17:00ou encore de Christine Sourgin.
17:01Les visiteurs pourront t'acheter
17:02et faire dédicacer leurs ouvrages.
17:04L'entrée est libre
17:04et l'événement se déroulera
17:06de 17h à 22h.
17:11L'actualité internationale en bref.
17:16L'Empire du Soleil Levant
17:17veut revenir à la table
17:18des producteurs d'armes.
17:19Le Japon, longtemps pacifiste,
17:21opère un virage stratégique
17:23en assouplissant ses restrictions
17:24sur les exportations d'armes,
17:25abandonnant ces trois principes
17:27de 1967.
17:28Le ministre de la Défense,
17:30Gen Nakatani,
17:30et le Premier ministre
17:32Shingiru Ishiba,
17:33soutiennent cette relance
17:34pour renforcer
17:35l'industrie de défense nippone
17:37affaiblie par des décennies
17:38de restrictions.
17:40En 2024,
17:40le Japon ne représentait
17:42que 0,1%
17:43des ventes mondiales d'armes,
17:44selon le Cypri,
17:45contre 3,9%
17:46pour la Chine.
17:47Cette contribution proactive
17:49à la paix initiée
17:50par Shinzo Abe
17:50vise l'interopérabilité
17:53avec les alliés.
17:55Face à l'incertitude
17:55des relations avec les États-Unis,
17:57Tokyo cherche à réduire
17:58sa dépendance
17:59et à relancer son industrie,
18:00suivant l'exemple
18:01de l'Allemagne
18:02et de l'UE
18:02qui dope leurs dépenses militaires.
18:05Lula a du lait,
18:06mais Lula pas plus écolo
18:07que Bolsonaro.
18:08A quelques mois
18:09de la COP30 à Belém,
18:11le président Lula da Silva,
18:12dont l'élection a été saluée
18:13par les partis écologistes
18:14occidentaux
18:15et par Emmanuel Macron,
18:17persiste dans son projet
18:18d'exploiter
18:18146 000 km²
18:20de terrain pétrolier,
18:21malgré une forte opposition.
18:23L'Instituto Climat Info
18:25estime que cela libérerait
18:2711 milliards de tonnes
18:28de CO2.
18:29L'Agence internationale
18:30de l'énergie
18:31juge ce plan incompatible
18:32avec la neutralité carbone
18:332050.
18:34Les communautés indigènes
18:35d'Amazonas
18:36craignent pour leur territoire,
18:38tandis que Petrobras,
18:39opposé à la vente
18:40aux étrangers,
18:41défend la souveraineté
18:42brésilienne.
18:43Lula argue de son côté
18:44que le pétrole
18:45financera la transition énergétique,
18:47mais ce pari économique
18:48menace la crédibilité
18:49du Brésil
18:50aux routes de la COP30
18:51et exacerbe les tensions
18:53avec les défenseurs
18:54de l'environnement.
18:56Le rêve américain
18:57s'effrite.
18:58La proposition
18:58de budget 2026
18:59de l'administration Trump
19:01pour la NASA,
19:02fixée à 18,8 milliards de dollars,
19:05entraîne une coupe
19:05de 24%
19:06qui menace gravement
19:08ses capacités.
19:09Cassette Dreyer
19:10de la Planetary Society
19:11alerte sur les conséquences
19:13de cet ajustement
19:14avec la réduction
19:15des effectifs
19:16dans les centres de recherche,
19:17l'affaiblissement
19:17des missions robotisées
19:19et aéronautiques
19:20et un pari risqué
19:21sur le privé
19:22pour les vols habités.
19:23Malgré les ambitions
19:24lunaires et martiennes,
19:26le budget limite
19:26les moyens
19:27de les réaliser.
19:28Si le Congrès
19:29pourrait rétablir des fonds,
19:30l'absence de consensus
19:31compromet
19:31la pérennité
19:32des programmes.
19:34La Pologne
19:35devient-elle
19:36la nouvelle rivière
19:37de l'Est ?
19:38A la faveur
19:38des températures élevées,
19:39le pays attire
19:40de plus en plus
19:40de touristes étrangers
19:41en quête
19:42de fraîcheur estivale.
19:44En 2023,
19:4419 millions de visiteurs
19:45ont découvert
19:46ces 770 kilomètres
19:48de littoral baltique
19:49où la brise
19:50et une eau
19:51à 16 degrés
19:51et probablement
19:52la population
19:53présente sur place
19:54séduisent face
19:55aux canicules
19:56méditerranéennes.
19:57Sopote
19:58et Gdansk
19:58affichent complet
20:00porté par des touristes
20:01allemands,
20:01tchèques et français.
20:03Cracovie,
20:03avec 2,3 millions
20:04de visiteurs,
20:05voit affluer
20:05des voyageurs du Golfe
20:06mais craint
20:07le surtourisme.
20:08Les 23 parcs nationaux
20:09et les massifs
20:10des Tatras
20:10attirent aussi
20:11tandis que
20:12des liaisons améliorées
20:13dopent
20:14l'afflux tchèque.
20:15Loin de la perspective
20:16d'un conflit ouvert
20:17très hypothétique
20:18avec la Russie,
20:19la Pologne
20:19est une des surprises
20:21des tendances touristiques
20:22européennes.
20:26Ce soir passé présent
20:28et demain
20:28dès 7h,
20:29notre Zoom
20:30Mathieu Lavagna
20:31présente son ouvrage
20:32L'euthanasie
20:32en débat
20:33peut-on donner
20:34la mort par compassion ?
20:35C'est la fin de cette édition.
20:36Merci de votre fidélité.
20:38A jeudi.
20:38Sous-titrage Société Radio-Canada
20:53Sous-titrage Société Radio-Canada
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