«Balades en France» : William Leymergie est l'invité de Culture médias

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00:00Sur Europe 1, 9h30, 11h avec Thomas Hill et votre invité ce matin Thomas.

00:04Oui, oui, dans la grande famille Europe 1, je demande le tonton William Lémergie

00:08à la tête d'une émission, une émission qui fait du bien,

00:11diffusée chaque dimanche à 11h sur Europe 1, ça s'appelle Badz en France

00:15où vous proposez avec toute votre équipe des escapades dans des lieux où on ne pense pas forcément aller,

00:20comme la dimanche dernier, Varangéville, Passavant-La Rochère.

00:24C'est vrai, on ne pense pas forcément aller là-bas en vacances.

00:27Et vous, c'est votre idée de nous faire découvrir tous ces coins-là ?

00:29Oui, c'est de découvrir des choses qui sont hors des circuits touristiques traditionnels.

00:35C'est-à-dire, soit on les a oubliés, soit le rédacteur du guide en question,

00:40je lui dis, bon, ça va, on connaît, ce qui n'est pas complètement faux.

00:43Franchement, est-ce qu'on a besoin d'Europe 1, ou de moi en particulier,

00:47pour parler de Chambord ou d'Azel Rideau ?

00:50Non, ça va, si vous avez envie de visiter les châteaux de la Loire, etc.

00:53Mais par contre, il y en a d'autres à côté, moins connus et tout aussi intéressants.

00:57Et c'est un peu ça l'idée, mais dans toutes sortes de régions.

01:02Ce n'est pas limité, effectivement, aux régions touristiques traditionnelles.

01:06Par exemple, le tourisme industriel, c'est quelque chose qu'on ne connaît pas.

01:09Le tourisme industriel ?

01:10Oui, par exemple, aller visiter les usines Airbus.

01:13Ah oui !

01:14Non, ça ne va pas, non, les idées Airbus ont l'air malins.

01:16Mais non, vous avez tort.

01:17Parce que c'est somptueux, par la taille, et par ce que vous allez voir,

01:22vous n'imaginez pas comment on fabrique un avion.

01:25Et vous vous placez avec vos camarades, touristes comme vous, dans des petites voitures,

01:29et puis on vous balade comme ça, ça dure deux heures, et vous êtes guidé.

01:33Et avec des enfants, c'est génial.

01:34Moi, j'avais fait ça, enfant, dans les îles Lus, par exemple.

01:37Incroyable, c'est génial.

01:37Je peux vous dire que j'en garde des sacrés souvenirs.

01:39C'est vrai, c'est génial.

01:41Et alors, j'ai appris, William, que vous serez tous les jours cet été sur Europe 1.

01:45Mais vous avez la bonne information.

01:47C'est incroyable, ça.

01:48J'ai mes sources à Europe 1.

01:49Ah oui, c'est vrai.

01:50Ah, vous travaillez au repos.

01:52Oui, oui, c'est 16h-18h.

01:5516h-18h.

01:55Pendant l'été, effectivement.

01:58Ce ne sera pas on marche sur la tête, on marche sur nos pieds, du coup.

02:01On marche sur nos pieds, on marche avec nos pieds,

02:03et on marche tout droit.

02:05Et on marche tout droit.

02:05Et on fait des petites balades comme ça en France.

02:07Donc, ce sera tout l'été, ça.

02:09Et il se passera quoi, vous, cet été, pour vous ?

02:12Ah, pardon, en ce qui me concerne.

02:13Oui, vous serez dans quel coin, vous ?

02:15Ah, je vais peut-être me balader.

02:19J'irai chez moi, dans mon village en Normandie.

02:22Et il n'est pas impossible que je retrouve des enfants quelque part au bord d'une plage.

02:28Les grands enfants et les petits.

02:29Toujours un peu de paddle, évidemment.

02:31Alors, le paddle, c'est mon instrument favori.

02:33Oui, vous savez, je suis bientôt professeur diplômé.

02:37Ah, oui.

02:37Donc, vous pourrez nous donner des cours.

02:39On peut espérer ça.

02:40Oui, vous êtes brune, ça va.

02:42Mais sinon, c'est blond.

02:43Oui, j'ai vu que c'était très blond, en général.

02:45Non, il faut être précis, puisque j'ai vu que tout à l'heure, ça vous intéressait.

02:48Bien sûr, bien sûr.

02:49Et alors, vous devez avoir besoin de vacances, quand même, William,

02:51parce que vous avez vécu une saison très particulière,

02:54on l'a dit, avec l'arrêt de C8,

02:56l'arrêt de votre émission, William, à midi.

02:58Est-ce que, quelques mois après, vous avez digéré cet arrêt en cours de saison,

03:03ou ça reste douloureux ?

03:04Non, non, non, douloureux, oui, injuste, oui.

03:08Et puis, surtout, j'ai fait un petit calcul,

03:11enfin, non, c'est un téléspectateur qui m'a envoyé ça,

03:16il m'a dit, je vous suis depuis quelques années,

03:19et ça fait 45 ans que vous faites du direct tous les jours.

03:23Ah oui.

03:23Moi, j'ai 50 ans de métier à la télévision,

03:27mais ce n'était pas toujours du direct.

03:28Mais là, ça fait parmi les 50 ans, 45 ans de direct.

03:31Et je me dis, ah bon ?

03:32Et vous imaginez donc que ça a été un vendredi,

03:36c'est très curieux.

03:38Quand le lundi suivant, vous dites,

03:40quelle heure est-il ?

03:41Qu'est-ce que je fais là ?

03:42En particulier, en cours de saison, effectivement.

03:45Ah bah, c'est évident.

03:45Ça s'est passé en fin février.

03:48Le 28 février.

03:49Le 28 février.

03:50Et donc, c'était, même si on savait que c'était dans les tuyaux,

03:55quand c'est arrivé vraiment, c'est toujours pareil.

03:58C'est quand vous avez un proche qui est très très très malade.

04:03Et on vous dit, vous savez, un jour, il mourra, ça va.

04:06Vous faites à cette idée.

04:08Nous, on s'était fait à l'idée qu'on allait nous faire disparaître.

04:13Et quand je dis nous, c'est 400 personnes.

04:16Et le jour où ça arrive, le jour où vous êtes mort,

04:19c'est-à-dire mort professionnellement, c'est terrible.

04:22Vous le ressentez comme ça, vraiment ?

04:23Ah oui, c'est une mort professionnelle.

04:26Oui, bien sûr.

04:27Mais je vous dis, 45 ans, je faisais direct tous les jours,

04:29tout d'un coup, je suis à 8h, 8h30 du matin,

04:33je ne suis plus à mon bureau avec mon crayon et un papier.

04:36Et je suis chez moi.

04:37Alors, je vais me prendre des, mais je n'ai pas envie.

04:41Vous avez envie de continuer, vous, évidemment.

04:43C'est vrai qu'il y a certaines émissions de C8

04:45qui ont retrouvé une place sur d'autres chaînes.

04:48Il en a été question pour vous aussi, à un moment,

04:51peut-être de vous trouver une place sur Canal+,

04:53ou sur C-Stars.

04:54Pourquoi ça ne s'est pas fait ?

04:55Ça, je ne sais pas.

04:56Je vais vous donner les noms des responsables qui sont compétents.

05:00Vous l'avez demandé, en tout cas.

05:01Oui, moi, je n'ai rien demandé.

05:02Non, mais c'était à cette époque-là.

05:05Effectivement, dans les tuyaux, ça l'est encore.

05:09Il y a des idées qui courent.

05:10Il y a d'anciens concurrents qui sont venus me voir,

05:16ou qui ont demandé à me voir.

05:18Mais il se trouve que là, le groupe a affaire à un plan social important au mois de juillet, je crois.

05:28Donc, ils ont d'autres idées en tête avant d'embaucher des gens,

05:31puisqu'ils vont devoir licencier, etc.

05:34Bon, je pense qu'ils ont une urgence, là.

05:37Donc, en ce qui me concerne, ce n'était pas si urgent que ça.

05:41Et donc, ce sera peut-être pour plus tard, il est possible que William Amidi revienne ?

05:44Ça sera peut-être pour plus tard, oui.

05:46Et alors, c'est difficile aussi, évidemment, pour vos équipes qui ont perdu du boulot,

05:50mais alors aussi, visiblement, un bon confident.

05:53Écoutez ce que m'a raconté l'une de vos chroniqueuses qu'on entendait tout à l'heure, Caroline Nysurbide.

05:57Oui, ça, c'est sûr que moi, j'ai perdu un très, très grand confident.

06:00William, c'était un peu mon super papa, mais celui à qui on peut raconter ses secrets,

06:05alors qu'en fait, son vrai papa, on ne peut pas du tout lui raconter tout ce qu'on a sur le cœur.

06:09Il m'a sorti de bien, bien, bien des histoires compliquées.

06:12Il m'a raconté des histoires de vie incroyables.

06:15Je pense qu'il a su, avant mon ex-mari, que j'allais me remarier avec un autre homme.

06:23Il m'a donné des conseils pendant sept ans.

06:26Donc ça, c'est vrai que c'est un manque énorme aujourd'hui dans ma vie.

06:28Ça, c'est incroyable. Vous faisiez aussi cabinet de psy ?

06:31Psy, tonton, prêtre.

06:35Quand j'étais à France 2, j'avais un bureau, une porte donnée sur Cetoprogramme,

06:42l'émission que présentait Sophie d'avant, et une porte sur Télématin.

06:47Elles étaient toutes les deux entre ouvertes, de façon à ce que qui que ce soit rende.

06:51En disant, je peux, bien sûr.

06:53Et ce n'était pas toujours pour me parler de boulot,

06:56et même assez souvent pour me parler d'autre chose.

06:59Donc, ils étaient là, et par exemple, je savais quand elles rentraient,

07:03et qu'elles étaient enceintes.

07:04Elles arrivaient, elles étaient souriantes, disant,

07:07je peux vous parler ? Oui, oui.

07:08Je peux fermer la porte ? Oui, bien sûr, je ferme la porte.

07:11Je lui dis, tu es enceinte ?

07:12Elles me disaient, oui.

07:12Ah, super, allez, on boit un coup.

07:14Et donc, c'était souvent ça, où je vais quitter mon mari,

07:19où j'ai des ennuis avec mon frère aîné, etc.

07:22Et c'est tout ça aussi qui vous manque, forcément ?

07:24On ne se rend pas forcément compte de ça à l'antenne,

07:27mais c'est toute cette vieilleure antenne qui est sympa aussi.

07:28C'était un peu de mon travail.

07:30Ce n'est pas le travail obligatoire d'un producteur.

07:34Non, mais ça met du lien, quoi.

07:35Et moi, je le faisais volontiers.

07:37Bien sûr.

07:37Et alors, de quoi vous avez envie, maintenant, en télé ?

07:41Une de mes sources dans les chaînes m'a dit que vous aimeriez bien,

07:45William Lémergie, présenter une émission en binôme avec Sophie Davant.

07:49Est-ce que c'est vrai, ça ?

07:49Alors, ce n'est pas impossible.

07:51C'est une idée qui nous a été suggérée.

07:56Ah.

07:56Comme on se connaît bien, on se connaît depuis à peu près,

08:01on ne se fait pas si longtemps que ça, une quarantaine d'années,

08:04et qu'on travaille ensemble.

08:06Je l'ai connue, elle avait 24 ans.

08:08Oui.

08:08J'en avais 40.

08:10Et elle travaille à la météo,

08:12et ensuite, je lui ai confié, avec la direction de France 2,

08:16une émission qui s'appelait C'était au programme.

08:18Et donc, ils nous ont dit,

08:18mais pourquoi vous ne travaillez pas ensemble,

08:20comme vous vous connaissez bien,

08:22et on passe notre temps à se charrier,

08:24et ils nous ont dit, vous devriez faire ça,

08:25mais d'une autre façon, un jour.

08:27Alors, j'ai dit, pourquoi pas ?

08:28Donc, oui, c'est vrai, c'est quelque chose qui circule.

08:31Moi, j'ai peut-être une idée pour vous.

08:32Il y a un endroit où ils cherchent un binôme à France Télé,

08:34où ils ont du mal à trouver un binôme stable,

08:36c'est Télématin.

08:37C'est le matin, oui.

08:37Je ne sais pas si vous connaissez cette question.

08:39Vous êtes tous les deux de grands connaisseurs de cette tranche-là.

08:43Ils cherchent du monde.

08:44Je vais vous dire, je crois qu'il y a peut-être d'autres gens

08:47qui pensent à ça,

08:48mais sûrement pas France 2.

08:50Sûrement pas France 2.

08:50Bon, merci beaucoup, William.

08:52L'hémergie qu'on retrouve dans Balades en France

08:54tous les dimanches, 11h sur Europe 1,

08:56et puis tous les jours, cet été, à 16h.

08:58Vous restez encore un petit peu avec nous,

08:59parce qu'il y a le Journal des médias.

09:00Oui, bien sûr, mais je suis un peu venu pour ça.

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