- 18/06/2025
Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 17/06/2025.
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00:00:00Musique
00:00:01C'est l'équipe du Saint Bon Soir, la disparition, on l'a appris il y a quelques heures de Bernard Lacombe, il avait 72 ans, il y a deux vies dans la carrière de Bernard Lacombe, la vie de footballeur, la vie de buteur.
00:00:29Il avait enchanté les soirées de Lyon, une saison à Saint-Etienne chez le rival, on vous expliquera pourquoi, et puis Bordeaux, évidemment l'équipe de France avec un titre et un Graal en 1984, à l'Euro, et puis une deuxième vie, une deuxième vie brillante de conseiller du président Aulas, les 7 titres de l'Olympique Honnête affilée entre 2002 et 2008, il n'y est pas étranger, on en parlera avec tous les copains de l'équipe du soir,
00:00:52et puis également des gens qui l'ont connu, qui vont s'habiter comme ça en direct pour partager le souvenir d'un homme extraordinaire.
00:01:00Le président ce soir, c'est Hervé Penaud, dans le ville-peuple il y a du Stéphanie, du Éric Blanc, du Philippe Sanfourche et du Benjamin Cuarez.
00:01:09Bonsoir messieurs.
00:01:10Bonsoir.
00:01:10La petite présentation c'était à la fois le buteur et à la fois le conseiller du président, on en parlera, il y a également Virginie Saint-Cili qui est là, vous êtes un peu lyonnaise,
00:01:21donc Bernard Lacombe ça vous dit quelque chose, et vous allez également recueillir énormément de témoignages de la famille du football français, il n'y a pas que des lyonnais, il y a tout le football français qui est là,
00:01:30est-ce que vous avez déjà préparé quelques petites choses comme ça ?
00:01:33Pour l'instant les hommages pleuvent, c'est ce qui est normal, j'ai évidemment la réaction de Jean-Michel Aulas, Bernard mon frère, quelle tristesse,
00:01:42j'étais avec toi hier après-midi entouré d'amis, je savais au fond de moi que tu allais rejoindre, toi qui es croyant, le paradis,
00:01:49tu nous as tant donné à l'OL, à l'équipe de France, mais aussi à tous ceux qui ont eu la chance de te connaître, c'est grâce à Klaus Baez, à Bordeaux, que ton retour à Lyon a pu se faire,
00:01:57je sais que tu reposes en paix, car au-delà d'être un immense footballeur, tu étais un homme profondément bon et drôle, un ami très cher,
00:02:06j'ai tout appris du football à tes côtés, et bien plus encore.
00:02:10Alain Gires, coquipier à Bordeaux en équipe de France, vous êtes en direct dans l'équipe du soir, bonsoir Alain.
00:02:17Alain, bonsoir, vous m'entendez ?
00:02:19Bonsoir Alain, pour nous Bernard Lacombe, on l'a présenté comme un grand nom du football français pour vous,
00:02:26c'était qui, c'était quoi ? Racontez-nous mon cher Alain, merci d'être en direct dans l'équipe du soir.
00:02:30Si je parle pour moi, c'était une partie de moi, très simplement, c'était un coéquipier fantastique,
00:02:37quelqu'un qui me permettait de même être en valeur en tant qu'un numéro 10, parce qu'il marquait des buts,
00:02:44mais il a fait des marquées aussi, c'était au-delà du joueur, une amitié familiale aussi,
00:02:50donc voilà, c'est tout, et puis des relations qui ont duré jusqu'à ces derniers jours.
00:02:58C'était un avançant, on va dire aussi à l'ancienne, pour expliquer aux jeunes générations
00:03:02qu'était le joueur Bernard Lacombe, c'était de surface, c'était quoi son secret pour sentir le but ?
00:03:09Parce qu'il avait ça, il aimantait, il a des records, c'est le deuxième meilleur buteur de l'histoire de la Ligue 1,
00:03:15derrière des Lyonis, c'était quoi son truc ?
00:03:18D'abord, alors, avançant à l'ancienne, effectivement, parce qu'il n'y a pas le gabarit qu'on souhaite maintenant à ce poste-là,
00:03:27mais écoutez, il n'y a pas de secret, quand vous êtes intelligent, quand vous sentez le football,
00:03:31et c'est quelque chose qu'on ne peut pas mal à l'attranger, même pas avec les ordinateurs qu'on a maintenant,
00:03:36même les plus performants, voilà, et c'est ce qui fait que c'était facile de le comprendre,
00:03:42et on le comprenait, et il nous comprenait, et c'est là toute la justice,
00:03:46des gens qui savent que le ballon, c'est au premier poteau qu'il faut être, au second, c'est dans l'espace qu'il faut le donner,
00:03:53voilà, difficile à décrire ça, si vous voulez, on n'a pas, le langage n'existe pas,
00:03:58c'est un langage qui n'existe pas, mais ce sont des relations qui existent quand on se retrouve sur un terrain.
00:04:05Il avait des expressions, alors en tout cas, moi, je lui donne cette expression-là,
00:04:09où on fait la paternité, ça peut peut-être nous aider, c'était premier poteau, premier servi,
00:04:15voilà, quand j'ai appris la disparition, il y a la formule comme ça,
00:04:18et je crois qu'il avait pas mal d'expressions comme ça pour éclairer, justement, pour donner du sens au jeu.
00:04:24Oui, oui, mais effectivement, ça c'est ce qui appartient à ces gens, à ces hommes de surface,
00:04:29évidemment, qui ont cette capacité, comme vous l'avez dit, de venir de sentir ce premier poteau,
00:04:34et en même temps, en même temps, quand on est celui qui va donner ballon,
00:04:39d'avoir, de regarder, d'attendre effectivement la position qu'ils vont prendre,
00:04:44parce qu'on sait que la position qu'ils vont prendre va être la bonne,
00:04:47et c'est là qu'il va falloir les chercher, les trouver, et ça, il servait parfaitement à le faire,
00:04:52parce que ça voulait dire qu'il avait complètement déstabilisé la défense et la défense adverse.
00:04:57– Alain, merci beaucoup d'être intervenu en direct, on vous sent extrêmement ému,
00:05:02vous nous avez expliqué pourquoi, merci de nous avoir fait un petit peu de place,
00:05:05et puis d'avoir évoqué les souvenirs d'un coéquipier, mais d'un homme qui vous était très cher.
00:05:10Merci beaucoup Alain, on vous transmet nos condamnances à vous,
00:05:14parce que vous êtes très touché, merci beaucoup Alain, merci.
00:05:16– Oui, merci, merci.
00:05:17– Un autre témoignage qui arrive, c'est Vicache Dorasso,
00:05:21alors Vicache Dorasso est arrivé en 1998 du côté de l'Olympique Lonnais,
00:05:25il arrive en provenance du Havre, Vicache, bonsoir, vous m'entendez ?
00:05:29– Bonsoir.
00:05:30– Bonsoir Vicache, Vicache, ah bah oui, là on vous voit Vicache,
00:05:35je crois que Bernard n'est pas étranger à votre venue à l'Olympique Lonnais,
00:05:39vous pouvez nous raconter cette histoire de recrutement entre le Havre et Lyon ?
00:05:44– À l'époque, il n'y avait pas de téléphone portable, c'est 96 peut-être,
00:05:49et puis il devait appeler chez moi, et je suis tombé sur son appel,
00:05:55et puis donc à l'époque, il était encore directeur sportif du club,
00:05:57puis après il est devenu entraîneur, la première année ça ne s'est pas fait,
00:06:01la deuxième année ça s'est fait, il était entre-temps devenu l'entraîneur de l'Olympique Lonnais,
00:06:05donc quand j'ai rejoint l'OL, c'est lui qui m'a fait venir,
00:06:09et c'est lui qui m'a coaché pendant les deux premières années,
00:06:13puis après il a repris sa place de directeur sportif, de conseiller,
00:06:17donc c'est quelqu'un que j'ai vu pendant tout mon passage à Lyon,
00:06:21et c'est lui qui finalement aussi, quand on y pense, m'a fait découvrir le très haut niveau,
00:06:27c'était un entraîneur qui était un ancien joueur, donc ça donne quelque chose de particulier,
00:06:32il n'avait pas appris dans les bouquins, il avait appris sur le terrain à devenir entraîneur,
00:06:37et ça se sentait beaucoup, et donc il était très proche des joueurs,
00:06:39de nous les joueurs offensifs, il essayait de nous apporter beaucoup de choses,
00:06:43donc c'est un grand souvenir, et je suis très content de pouvoir être là avec vous,
00:06:47pour parler de lui, et dire à quel point il a compté dans ma carrière.
00:06:53Il y a Alain Gires qui nous disait, c'était très simple finalement de jouer avec lui,
00:06:56parce qu'il avait des déplacements intelligents quand il était joueur,
00:06:58alors quand il était de l'autre côté, moi je me souviens de longues conversations
00:07:01qu'il a eues avec un personnage très important à l'OL, c'était Karim Benzema,
00:07:05les conseils du buteur, est-ce que vous en tant que milieu de terrain,
00:07:09peut-être qu'il vous a expliqué, je tente ma question,
00:07:12comment finalement joue un attaquant, la psychologie de l'attaquant,
00:07:15pour vous, passeur, et avant-dernier passeur ?
00:07:18Évidemment, c'est marrant, parce que Bernard, quand il parlait football avec un joueur,
00:07:23il mimait ce qui s'est passé, il faisait les gestes, il montrait les déplacements,
00:07:29et donc lui me montrait des passeurs dans l'attaquant,
00:07:31et ce que l'attaquant a demandé de tuer le dernier passeur,
00:07:37pour que les attaquants auront pu être Samuel Anderson,
00:07:40ou Kaveguia par exemple.
00:07:41Et puis c'est vrai qu'il m'a donné confiance aussi,
00:07:44à un moment où il m'a dit, maintenant, il faut aller chercher l'équipe de France, par exemple.
00:07:49Donc c'était, voilà, moi je ne pensais pas spécialement, à vrai dire,
00:07:53et c'est lui qui m'a dit, tiens, il faut y aller,
00:07:55c'est arrivé à un moment où on avait fait un grand résultat pour le réfectionner,
00:07:59c'est-à-dire le quart de finale de la Coupe d'Europe.
00:08:02Et puis il y a cet échec aussi, Paris-Port, c'est un échec qui nous est resté quand même,
00:08:09qui a été difficile à digérer, mais bon, c'est quand même des grands souvenirs avec eux.
00:08:14Vous avez connu Bernard Lacombe en tant qu'entraîneur lors de votre arrivée,
00:08:18comme conseiller du Président, un petit peu plus tard,
00:08:21juste après votre départ pour Milan en 2004.
00:08:24Le poids ou l'impact ou l'influence de Bernard Lacombe
00:08:27sur la réussite de l'Olympique Lyonnais,
00:08:28les grandes années de l'Olympique Lyonnais ce soir.
00:08:31Est-ce que vous, vous avez un sentiment,
00:08:33vous avez une expertise à nous apporter par rapport à ça ?
00:08:37Il était très écouté par le Président,
00:08:39il était très apprécié par le Président.
00:08:41En tout cas, il était très aimé des Lyonnais,
00:08:44c'était un vrai Lyonnais.
00:08:46On le sentait notamment au moment des derbys,
00:08:49il essaie de nous communiquer la détestation de Saint-Etienne
00:08:53et son amour pour l'Olympique Lyonnais.
00:08:55Et c'est vrai qu'il fallait compter sur lui.
00:08:58On pouvait compter sur lui aussi
00:08:59parce qu'il était prêt à beaucoup de choses
00:09:02pour les joueurs de l'Olympique Lyonnais.
00:09:04Et voilà, l'important, c'était que nous,
00:09:07on soit le plus efficace possible,
00:09:10prêt pour le match du week-end.
00:09:12Et pour ça, il était présent.
00:09:13Après, il était aussi notre directeur sportif.
00:09:15Et on pouvait aussi, mon entraîneur d'abord,
00:09:18puis après un directeur sportif et conseiller,
00:09:20donc on pouvait ne pas être d'accord avec lui.
00:09:22C'était lui qui faisait souvent le tampon aussi
00:09:25entre les joueurs et...
00:09:27Alors, ça a été Jacques Santini au début,
00:09:28puis après, ça a été lui.
00:09:30Le tampon entre les joueurs et le président.
00:09:32Et c'est lui qui faisait remonter pas mal d'informations, oui.
00:09:36Quand vous dites le tampon, c'est quoi ?
00:09:38Vos mécontentements ?
00:09:39Parce que j'ai remis un peu votre carrière
00:09:41avant de vous accueillir à Lyon.
00:09:43Ça n'a pas toujours été simple avec vous, les entraîneurs ?
00:09:44Ça peut arriver, c'est comme ça,
00:09:46avoir des bons désaccords.
00:09:47Le rôle de Bernard, c'était un pacificateur ?
00:09:52Ben évidemment, oui, oui.
00:09:54Alors, quand il était entraîneur,
00:09:56il pouvait parfois me mettre sur le côté,
00:09:57ça ne me plaisait pas beaucoup.
00:09:59Alors, on se fâchait un petit peu,
00:10:01puis après, tout rentrait dans l'ordre.
00:10:03Et puis, quand il est devenu directeur sportif,
00:10:06c'est à lui que j'allais me plaindre aussi
00:10:08des mêmes problèmes que j'avais avec Jacques Santini.
00:10:12Et puis, c'est lui qui a réglé le problème,
00:10:14qui discutait avec Jaco ou avec le président
00:10:17pour qu'on trouve la solution.
00:10:20Lui, il était toujours là dans l'intérêt du club.
00:10:21C'est normal, c'est un amoureux de l'Olympique Lyonnais.
00:10:25Et donc, il était là pour aider le club.
00:10:27Et on a senti cette connexion aussi
00:10:29entre le président Hollas et Bernard Lacombe.
00:10:33Et on a senti aussi qu'il était vraiment très aimé
00:10:37dans cette ville.
00:10:38C'était une connexion très forte
00:10:41entre lui et les Lyonnais.
00:10:43C'était un Lyonnais.
00:10:44Merci beaucoup, Vicache,
00:10:45d'avoir participé à l'équipe du soir.
00:10:48Nous avions partagé vos souvenirs
00:10:49de Bernard Lacombe qui nous a quittés aujourd'hui.
00:10:51Il avait 72 ans.
00:10:53Merci beaucoup, Vicache.
00:10:55On est également dans la case d'archives.
00:10:58Sébastien Tarrago avait rencontré Bernard Lacombe.
00:11:00C'était le 7 mars 2016.
00:11:02Il nous racontait Bernard Lacombe
00:11:03une anecdote sur Sidi Govoo,
00:11:06à moins qu'on ait trouvé même carrément du Sidi Govoo
00:11:08qui parle de Bernard Lacombe.
00:11:09On fait ça en direct.
00:11:10Voilà, c'est soit Bernard qui parle de Sidié,
00:11:12c'est Bernard qui parle de Sidié.
00:11:13On y va.
00:11:15On sent bien que vous avez beaucoup d'amour
00:11:17pour ces joueurs.
00:11:18Ah oui.
00:11:18Mais il y a des joueurs qui, à un moment,
00:11:20un petit peu abusés,
00:11:21vous ont causé beaucoup de soucis
00:11:22par leur goût de la fête,
00:11:24par je ne sais pas.
00:11:25Oui, il y a certains, oui.
00:11:29Il n'y a pas de nom.
00:11:30Non, je ne veux pas te dire les noms.
00:11:31Mais les gens,
00:11:34parce que ce qui se passe,
00:11:37ces garçons-là,
00:11:39ils aimaient cette chose-là.
00:11:41Et aujourd'hui, je le vois encore,
00:11:43c'est Sidié.
00:11:44Sidié, Sidié,
00:11:44j'ai sorti de certaines situations, oui.
00:11:48Oui.
00:11:49Oui, Sidié Govoo.
00:11:50Voilà.
00:11:51C'est une notoriété publique.
00:11:53Voilà.
00:11:53Mais il n'y avait rien de grave.
00:11:56Mais il était dans des endroits,
00:11:58tout ça.
00:11:58Et dans ces cas-là,
00:12:01on appelle Bernard Lacombe.
00:12:03Oui.
00:12:05Je les avais au téléphone.
00:12:07Parce que quand j'étais entraîneur,
00:12:09il me disait,
00:12:10Bernard, tiens,
00:12:10les gars,
00:12:11ils étaient à tel endroit,
00:12:12tel endroit, tel endroit.
00:12:13Alors le matin,
00:12:13quand je les voyais arriver,
00:12:15je savais.
00:12:16Je savais déjà tout.
00:12:18C'était Bernard Lacombe,
00:12:20donc il se confesse à Sébastien Tagol.
00:12:21Alors, c'est vrai,
00:12:22il est discret, hein.
00:12:23Il raconte,
00:12:24mais il faut que Sébastien
00:12:25ait un peu le chercher.
00:12:26Hervé,
00:12:27vous avez été,
00:12:28à un moment,
00:12:28vous avez couvert l'Olympique de l'Olympique.
00:12:29Dans ces années-là,
00:12:30justement,
00:12:31Bernard Lacombe était le conseiller du président.
00:12:33C'était un Lyonnais,
00:12:33mais qui connaissait,
00:12:34on va dire,
00:12:35toute la société lyonnaise,
00:12:37du voyou aux flics.
00:12:38Si vous voulez,
00:12:38vous parlez de Guirou à Auxerre.
00:12:40C'est pareil.
00:12:41C'est-à-dire,
00:12:41il connaissait absolument tout le monde.
00:12:43Donc,
00:12:44dès que Sydney,
00:12:45qui ne sortait pas tellement,
00:12:46mais ça lui arrivait,
00:12:46comme tout jeune joueur,
00:12:48quand il sortait,
00:12:49vous pouvez être sûr.
00:12:50Il savait absolument tout,
00:12:51à quelle heure,
00:12:52à quelle heure il était rentré,
00:12:53ce qu'il avait pu boire,
00:12:54du coca,
00:12:55etc.
00:12:56Donc,
00:12:56il savait tout.
00:12:58C'est un personnage à la Guirou,
00:13:00alors différent,
00:13:01évidemment,
00:13:01mais sur la connaissance de la ville,
00:13:03sur la connaissance,
00:13:04vous dites les voyous,
00:13:05les policiers,
00:13:05il connaissait absolument tous les policiers,
00:13:07évidemment.
00:13:07Donc,
00:13:07il savait absolument tout ce qui se passait
00:13:08dans la ville.
00:13:09C'est un personnage hors norme,
00:13:10avec une mémoire incroyable.
00:13:12Il se souvenait absolument de tout,
00:13:15de tout,
00:13:15de tout.
00:13:16La première action,
00:13:17la huitième minute de tel match,
00:13:19c'était quelque chose de fantastique.
00:13:21Et quand Vicache raconte l'anecdote,
00:13:23par exemple,
00:13:24avec lui,
00:13:24il l'a appelé,
00:13:25etc.
00:13:25Quelqu'un qui savait un peu
00:13:26comment gérer ses relations humaines
00:13:28et vous attirer,
00:13:29je vais vous donner une petite,
00:13:30ce n'est pas une confidence,
00:13:31j'avais déjà écrit,
00:13:32mais avec Didier Drogba,
00:13:33par exemple,
00:13:34quand il y a eu le combat
00:13:34entre Marseille et Lyon
00:13:36pour récupérer Didier Drogba.
00:13:37On est en 2003,
00:13:37en 2003.
00:13:38Donc Drogba,
00:13:39il a penché pour Marseille.
00:13:43Et Bernard Lacombe,
00:13:44c'était un match qualificatif
00:13:45de Coupe du Monde,
00:13:46de Coupe d'Afrique des Nations,
00:13:47de Coupe d'Afrique des Nations,
00:13:48je pense.
00:13:48Il va en juin,
00:13:49donc il suit l'équipe de Côte d'Ivoire,
00:13:51il va en Côte d'Ivoire
00:13:52et il va voir Didier Drogba
00:13:55dans sa chambre d'hôtel,
00:13:55il lui offre un maillot
00:13:56avec Drogba
00:13:57et il lui parle,
00:13:58il lui explique,
00:13:59en t'attaquant.
00:14:01Et Drogba,
00:14:02franchement,
00:14:02il a été plus que charmé.
00:14:04Et franchement,
00:14:05je me souviens après,
00:14:05j'en ai discuté quand même
00:14:06avec Didier,
00:14:08c'était un moment
00:14:08où il aurait pu basculer
00:14:10grâce à Bernard Lacombe.
00:14:12Et s'il était allé à Lyon,
00:14:13et peut-être qu'à ce moment-là,
00:14:14Lyon aurait été champion d'Europe,
00:14:16attention,
00:14:16c'est peut-être un moment clé aussi,
00:14:18ça aurait été grâce
00:14:19à Bernard Lacombe.
00:14:20Alors après,
00:14:21au dernier moment,
00:14:21il a penché pour Marseille,
00:14:23et après on connaît l'histoire,
00:14:24mais Bernard Lacombe,
00:14:25il avait cette capacité humainement
00:14:27à vous retourner quelqu'un,
00:14:29et puis parce qu'il lui parlait
00:14:29en attaquant,
00:14:31parce qu'il avait toujours
00:14:31ces petites phrases,
00:14:32il faut que tu fasses ça,
00:14:33j'ai vu comment tu jouais,
00:14:34il va falloir qu'on te passe la balle,
00:14:35et puis tu auras un machin
00:14:36qui va te faire ci,
00:14:36qui va te faire ça.
00:14:37Et au bout d'un moment,
00:14:38un Drogba,
00:14:39qui était un jeune joueur,
00:14:39qui avait peu d'années de Ligue 1,
00:14:41il venait de Guingamp,
00:14:42il entendait Bernard Lacombe,
00:14:43puis il avait un respect incroyable,
00:14:44c'est Bernard Lacombe quand même.
00:14:46Vous connaissez son histoire,
00:14:47et vous savez quel personnage il est.
00:14:53Il était drôle,
00:14:54il pouvait être piquant,
00:14:55il pouvait être cassant,
00:14:57il pouvait être dur
00:14:58avec certains joueurs.
00:15:00Justement,
00:15:01parce que Bernard Lacombe
00:15:02a eu des relations,
00:15:02on va dire,
00:15:03tumultueuses,
00:15:04avec l'un des hommes forts
00:15:05également de ces périodes-là,
00:15:07c'est Gérard Rouillet.
00:15:08Et vous allez voir,
00:15:09autre archive,
00:15:10Sébastien Tarrago,
00:15:11interview de Bernard Lacombe,
00:15:12le 7 mars 2016,
00:15:14il nous raconte finalement
00:15:15comment Gérard Rouillet
00:15:15se servait de ses propres commentaires,
00:15:18puisque le conseiller du président
00:15:19est également speaker.
00:15:21Eh oui,
00:15:21c'était lui qui commentait les matchs,
00:15:22il faisait son Stéphane Guy,
00:15:23sur l'OLTV.
00:15:25Et parfois,
00:15:25ça pouvait servir également Gérard Rouillet.
00:15:27Récit, on y va.
00:15:28Entre 2005 et 2007,
00:15:30vous commentiez les matchs
00:15:31pour OLTV.
00:15:32Oui.
00:15:33Et parfois,
00:15:34vous pouviez,
00:15:35vous rigolez,
00:15:37vous pouviez dire des choses
00:15:38terribles sur vos propres joueurs.
00:15:40Non,
00:15:41c'était des choses vraies.
00:15:43Le fameux,
00:15:44il a oublié d'enlever
00:15:45la boîte à chaussures.
00:15:47Oui.
00:15:48Oui,
00:15:48c'est parce que techniquement,
00:15:49il a fait une faute.
00:15:50Bon,
00:15:50ça peut arriver,
00:15:51mais non,
00:15:52j'en ai dit quelques-unes,
00:15:53mais la preuve,
00:15:54il y a plein de gens,
00:15:55ils me disent,
00:15:55quand on vous écoutait,
00:15:57c'était quelque chose quand même.
00:15:58Je ne me rendais même pas compte.
00:16:00Puis j'en ai mis
00:16:00quelques coups aux arbitres aussi.
00:16:03Il a fallu arrêter un moment.
00:16:04Oui.
00:16:05Le club a dit stop.
00:16:06Non,
00:16:07non,
00:16:07non,
00:16:07non,
00:16:07non,
00:16:07non,
00:16:07non,
00:16:07non,
00:16:08non,
00:16:08moi,
00:16:08j'ai dit,
00:16:09non,
00:16:09j'ai arrêté,
00:16:09j'ai arrêté.
00:16:10Il y a quand même certains joueurs
00:16:11qui vous en ont parlé de vos commentaires.
00:16:13Ils n'osaient pas non plus.
00:16:15Ils ne les écoutaient peut-être même pas.
00:16:16Ou là,
00:16:17ils le savaient quand même.
00:16:18Non,
00:16:18il y a Gérard Rouillet,
00:16:19je crois.
00:16:20C'est Gérard Rouillet qui m'a dit un jour,
00:16:21mais tu sais,
00:16:23Bernard,
00:16:24ce que je fais maintenant,
00:16:25je leur passe le match,
00:16:26puis je mets tes commentaires,
00:16:27comme ça,
00:16:27au moins,
00:16:27ils savent.
00:16:28Voilà,
00:16:29c'était un petit pic du côté de Bernard Lacombe.
00:16:32C'était mythique,
00:16:33les commentaires de Bernard Lacombe sur l'OLTV.
00:16:35Moi,
00:16:35c'est les seuls matchs de ma vie
00:16:36que j'ai écouté en différé.
00:16:37Parce que ce n'était pas en direct,
00:16:38ils n'avaient pas le droit de diffuser les matchs en direct,
00:16:40donc ils passaient en différé.
00:16:41Mais les commentaires de...
00:16:42Pour les bons mots,
00:16:42quoi.
00:16:43C'est incroyable.
00:16:44Je n'ai jamais entendu quelqu'un
00:16:45être aussi cash,
00:16:47aussi sincère dans ses commentaires,
00:16:49sur ses propres partenaires,
00:16:52équipiers,
00:16:53quoi.
00:16:53C'est surtout le canal officiel.
00:16:55C'est tout,
00:16:56c'était du off,
00:16:57mais du off,
00:16:58on.
00:16:58Donc c'était extraordinaire à écouter.
00:17:01On lui a demandé d'arrêter ou pas ?
00:17:03Parce qu'il dit non,
00:17:03non.
00:17:03Oui,
00:17:04disons qu'on le...
00:17:04Non,
00:17:05mais vous savez,
00:17:05de manière intelligente,
00:17:07quoi.
00:17:07Parce que quand Gérard Roulier vous dit ça,
00:17:09vous comprenez aussi,
00:17:10et puis surtout au club,
00:17:11on sent qu'il faudrait peut-être faire attention.
00:17:12Quand Florent Malouda,
00:17:13une fois,
00:17:13je crois qu'on l'avait appelé.
00:17:14Gérard Roulier,
00:17:14j'ai l'impression qu'à l'époque,
00:17:15Gérard Roulier,
00:17:16il commentait déjà plus sur...
00:17:17Oui,
00:17:17c'est ça,
00:17:18je suis un peu surpris,
00:17:19il me semble qu'il n'était pas sur...
00:17:20Mais bon,
00:17:21il avait des expressions comme ça
00:17:22pour les joueurs.
00:17:23Mais Hervé racontait,
00:17:25ce qui est extraordinaire,
00:17:26c'est qu'il pouvait vous raconter,
00:17:28c'était un compteur.
00:17:29Oui,
00:17:30il a une particularité,
00:17:31c'est que c'est un homme club,
00:17:32comme Gérard Roux,
00:17:33voilà,
00:17:33un homme club.
00:17:34Nicolas,
00:17:35Gérard Roux,
00:17:35c'est des grands,
00:17:36grands personnages du foot français.
00:17:37Il faut quand même aller le chercher
00:17:38pour qu'il raconte,
00:17:39pour qu'il se livre.
00:17:40Le meilleur de la combe,
00:17:42c'est dans les cours cifres de Gerland
00:17:44à l'époque,
00:17:44ou au bord de la...
00:17:46On ne va pas tout raconter,
00:17:49c'est des moments succulents avec lui.
00:17:50C'était drôle.
00:17:51Il avait effectivement cette mémoire
00:17:52et ses propres matchs.
00:17:54C'est-à-dire qu'il a dû jouer
00:17:55500 matchs,
00:17:56600 matchs en pro.
00:17:57Il se rappelait du moindre match
00:17:59de l'adversaire,
00:17:59de la minute,
00:18:00et j'ai fait si...
00:18:01C'était prodigieux.
00:18:02C'est prodigieux.
00:18:04Quelques anecdotes comme ça
00:18:05que j'ai appris sur Bernard.
00:18:06Lui, le lyonnais,
00:18:07il a joué quand même une saison
00:18:08à Saint-Étienne
00:18:09entre 78 et 79.
00:18:11Il avait accepté le transfert
00:18:12car Loël,
00:18:13son club de cœur,
00:18:14avait des problèmes financiers.
00:18:15Alors,
00:18:15il a joué à Saint-Étienne
00:18:19Lyon.
00:18:19Il se faisait ramener
00:18:20par Jacques Santini.
00:18:21C'est ce que j'ai appris
00:18:21en préparant cette émission.
00:18:23Et quand vous imaginez
00:18:24en plus que c'était pour lui
00:18:25Saint-Étienne,
00:18:26Vregaune,
00:18:27c'est quand il est allé à Bordeaux
00:18:28après qu'il a re-respiré.
00:18:30Lors d'Oël Saint-Étienne
00:18:32alors que Bernard Lacombe
00:18:33joue avec les Verts,
00:18:34il arrive à Gerland
00:18:35et se trompe de vestiaire.
00:18:36Il va dans son ancien vestiaire
00:18:38de la petite lyonnais.
00:18:39Comme quoi,
00:18:40il n'est pas toujours à la mémoire.
00:18:41Alors,
00:18:41on a eu la main de Titi Henry
00:18:43sous Raymond Domenech.
00:18:44Vous vous souvenez
00:18:44ce match contre les Renauds ?
00:18:45En 73,
00:18:46finale de Coupe de France,
00:18:47c'est Lyon-Nantes.
00:18:49Bernard Lacombe
00:18:49marque un but
00:18:50mais avait précédemment
00:18:51contrôlé le ballon
00:18:52de la main,
00:18:53ce qu'avait causé.
00:18:54Donc,
00:18:54évidemment,
00:18:55quelques commentaires.
00:18:57L'équipe du soir
00:18:57n'existait pas encore
00:18:58en 1973.
00:19:00Et puis,
00:19:01dans son rôle de conseiller également,
00:19:02ce que j'ai appris,
00:19:03c'est qu'il est joueur de Bordeaux
00:19:04et va solliciter
00:19:06un entretien
00:19:06avec Claude Baez
00:19:07pour dire
00:19:07« Tu devrais prendre
00:19:08un entraîneur de renom
00:19:09qu'il avait croisé à Lyon. »
00:19:11Et cet entraîneur
00:19:11se fut aimé,
00:19:12Jaquet,
00:19:13en 1980.
00:19:14Donc,
00:19:14il était déjà joueur.
00:19:15Et déjà,
00:19:16il avait l'âme
00:19:17d'un conseiller.
00:19:18Et puis,
00:19:18Bernard Lacombe,
00:19:19c'est Coupe du Monde 78.
00:19:20Ça a été
00:19:20le buteur
00:19:22le plus rapide
00:19:23lors d'un match
00:19:24de Coupe du Monde.
00:19:2538 secondes de jeu
00:19:26contre l'Italie.
00:19:30Contre l'Italie.
00:19:31Contre l'Italie.
00:19:32Et puis,
00:19:32son record sera battu
00:19:33quatre ans plus tard
00:19:33par Robson
00:19:34à Bilbao
00:19:35contre...
00:19:36Avec un centre de Didier Six.
00:19:38Mais petit,
00:19:39on a fait des choses comme ça.
00:19:40Je vous ai laissé un peu
00:19:41puisqu'on a eu
00:19:41Alain Gires.
00:19:42On a eu
00:19:42Vicage Dorasso
00:19:43qui sont venus.
00:19:44Puis,
00:19:44on a récupéré aussi
00:19:45quelques archives.
00:19:46Bernard Lacombe,
00:19:47comme ça,
00:19:47est-ce que vous avez
00:19:48un mot,
00:19:49une expression,
00:19:50une anecdote
00:19:50à nous raconter,
00:19:52mes amis ?
00:19:53Philippe,
00:19:53vous avez un petit truc
00:19:54à nous raconter ?
00:19:54Moi,
00:19:55ce que je retiens
00:19:56surtout de cet homme,
00:19:56c'est la transmission
00:19:58et l'amour
00:19:59des joueurs
00:19:59et du foot.
00:20:00Et de son poste
00:20:01et de ses joueurs
00:20:02offensifs.
00:20:03On a quand même
00:20:04de nombreux exemples
00:20:05à travers les générations
00:20:06de grands joueurs
00:20:08et notamment
00:20:08les grands buteurs
00:20:09qui sont par essence
00:20:11un peu égoïstes.
00:20:13Ça fait partie
00:20:14de leur construction.
00:20:14Ce n'est pas des passeurs.
00:20:15Et qui ne sont pas
00:20:16toujours dans la transmission
00:20:17avec les générations
00:20:18suivantes
00:20:19ou qui sont très jugeants.
00:20:20Là encore,
00:20:21on ne va pas citer de noms
00:20:21mais il y en a certains
00:20:22qui nous viennent
00:20:22rapidement en tête.
00:20:23Lui,
00:20:26il a vraiment prouvé
00:20:27et avec des générations
00:20:28différentes
00:20:29qu'il était...
00:20:31Hervé parlait
00:20:31du fait d'avoir été
00:20:33à deux doigts
00:20:34de faire basculer
00:20:34Didier Drogba.
00:20:36Sonny Anderson
00:20:37qui vient à Lyon,
00:20:38c'est lui.
00:20:38C'est-à-dire qu'il l'avait
00:20:39au téléphone tous les jours.
00:20:40Il était à Barcelone.
00:20:42Il sortait d'une saison
00:20:43un peu difficile
00:20:44parce qu'il a eu des blessures
00:20:45mais c'était quand même
00:20:45un immense attaquant de pointe,
00:20:47un des meilleurs au monde.
00:20:48Le Barça fait signer
00:20:49Kluivert.
00:20:50Ils savent que ça va être
00:20:51difficile de faire cohabiter
00:20:52les deux.
00:20:52Il y avait la moitié
00:20:54des clubs européens
00:20:55qui étaient sur Sonny Anderson
00:20:56et au-delà du fait
00:20:57que Lyon a été capable
00:20:58de débourser à l'époque
00:20:59100 millions de francs,
00:21:01ce qui était énorme à l'époque,
00:21:0215 millions d'euros
00:21:03depuis maintenant
00:21:04et à l'époque,
00:21:05c'était une somme monumentale.
00:21:06Grâce à l'apport
00:21:07de Jérôme Cédoux ?
00:21:08Oui.
00:21:08Exactement.
00:21:09Mais voilà,
00:21:10il fallait déjà quand même
00:21:11convaincre le joueur
00:21:12de faire Barcelone-Lyon.
00:21:13Il avait un amour.
00:21:14Il avait aussi un amour
00:21:15particulier pour ses attaquants
00:21:16de pointe.
00:21:17Regardez le rapport
00:21:18qu'il avait eu
00:21:18avec Baff et Gomis.
00:21:19Mais Baff et Gomis,
00:21:20ils allaient à Fourvière ensemble
00:21:21parce qu'il est très religieux
00:21:22et aussi Baff et lui
00:21:23était très très religieux.
00:21:25Bernard Lacombe,
00:21:26il allait à l'église
00:21:26et il l'amenait là-bas
00:21:28et il parlait
00:21:29très superstitieux aussi
00:21:30et il lui parlait
00:21:32du football,
00:21:32comment se déplacer,
00:21:33comment faire des choses.
00:21:34Et il avait avec les attaquants
00:21:35un rapport particulier,
00:21:36vous savez,
00:21:37comme les seuls
00:21:37les attaquants ont
00:21:38en quelque sorte.
00:21:39C'est-à-dire que c'est
00:21:39une sorte de pour eux,
00:21:40c'est la caste,
00:21:41c'est la famille.
00:21:43Et il a toujours eu ça,
00:21:44c'est vrai,
00:21:45avec lui,
00:21:46avec Anderson,
00:21:47avec tous ces joueurs
00:21:48qui sont venus,
00:21:48il avait envie
00:21:49de leur expliquer quelque chose,
00:21:50leur donner un petit conseil
00:21:51et c'est vrai que c'est
00:21:51plutôt rare
00:21:52parce que les attaquants
00:21:52sont plutôt quand même
00:21:53des gens qui gardent
00:21:54leurs secrets pour eux
00:21:55et lui,
00:21:55il avait au contraire
00:21:56la volonté d'offrir aux autres.
00:21:58Il y a ça
00:21:58et puis il y a évidemment
00:22:00le côté profondément lyonnais
00:22:02et quelque part,
00:22:03ça nous réconcilie
00:22:05avec une idée du foot
00:22:06où ce n'est pas factice,
00:22:07c'est-à-dire que
00:22:08ce n'est plus un attachement,
00:22:10c'est viscéral en fait.
00:22:11Et c'est vrai qu'à Lyon,
00:22:13il y a ce fameux mur
00:22:14des Lyonnais
00:22:14où il y a toutes les figures.
00:22:16Bocuse.
00:22:16Il y a Bocuse,
00:22:17il y a les frères Lumière,
00:22:18il y a des personnages
00:22:20éminents de l'histoire
00:22:21au sens large.
00:22:24Et le seul,
00:22:25je crois que le seul sportif
00:22:26qui est sur ce mur,
00:22:28c'est Bernard Lacombe.
00:22:29Il est Lyon quoi.
00:22:30Ce soir,
00:22:31je pense que tous les Lyonnais
00:22:32sont tristes
00:22:33au-delà des amateurs
00:22:34de foot.
00:22:36Personnage respecté
00:22:37à l'Olympique Lé,
00:22:38personnage aussi parfois
00:22:40redouté.
00:22:41Troisième extrait,
00:22:42Sébastien Tarrago,
00:22:437 parts.
00:22:432016,
00:22:44Bernard Lacombe
00:22:45essaie d'ouvrir
00:22:46un petit peu
00:22:47par rapport à ça,
00:22:48par rapport à cette crainte
00:22:49qu'il a inspirée.
00:22:50On y va.
00:22:52Il y a quelque chose
00:22:52qui s'est passé,
00:22:54je le dis parce que
00:22:54j'en étais surpris.
00:22:56Nous sommes allés
00:22:57l'année dernière
00:22:58en fin de saison,
00:22:58après une saison magnifique.
00:23:00On est allés à Saint-Tropez
00:23:01trois, quatre jours.
00:23:02On est resté.
00:23:04C'est le président
00:23:04qui avait tout organisé,
00:23:05tout ça.
00:23:06Et un soir,
00:23:08quand on a bu
00:23:09un petit peu plus,
00:23:10des fois,
00:23:11les gens vous disent
00:23:12des choses.
00:23:13Et puis,
00:23:14il y a une personne
00:23:15du staff
00:23:15qui m'a dit,
00:23:17c'est un ancien d'ici,
00:23:19je ne dirai pas le nom.
00:23:20Il m'a dit,
00:23:20tu sais,
00:23:21alors quand on a bu,
00:23:23c'est vrai qu'on dit
00:23:24plus de choses.
00:23:25Il me dit,
00:23:25tu sais,
00:23:26je n'ai pas port de toi.
00:23:27Je dis,
00:23:28pourquoi tu n'aurais pas ?
00:23:29Non,
00:23:29parce qu'ici,
00:23:29ils ont tous port de toi.
00:23:32Voilà,
00:23:32je dis,
00:23:33alors c'est une chose
00:23:34que je découvre
00:23:35parce que je ne savais
00:23:36vraiment pas.
00:23:37Voilà ce qu'il m'a dit.
00:23:39Voilà,
00:23:39Bernard Lacombe
00:23:40inspirait donc le respect,
00:23:41mais également la crainte,
00:23:43évidemment,
00:23:44donc nous ne sommes pas
00:23:44en édition spéciale,
00:23:46mais dans quelques minutes,
00:23:47nous aurons Vincent Delis
00:23:50qui va nous raconter
00:23:51un petit peu son Bernard Lacombe
00:23:52un peu plus tard.
00:23:53Oui,
00:23:54Eric,
00:23:54pardonne-moi.
00:23:55Juste un,
00:23:55parce que moi,
00:23:55je n'ai aucune légitimité
00:23:57de parler de Bernard Lacombe.
00:23:58Non,
00:23:58mais vous pouvez.
00:23:59Mais petit,
00:24:00ce que je me souviens,
00:24:01il y a deux noms
00:24:02qui m'ont accompagné,
00:24:03et lui,
00:24:03à Lyon,
00:24:04même si j'étais
00:24:05à l'époque pro-M,
00:24:07c'est Floridinalo
00:24:08et Kiesa.
00:24:08Et c'était indissociable
00:24:11de ces trois joueurs.
00:24:12Après,
00:24:12il est parti,
00:24:13mais c'était vraiment
00:24:15un trident incroyable.
00:24:17Mais quand il arrive
00:24:17en 1969
00:24:18à l'Olympique Lyonnais,
00:24:19c'est un fan
00:24:19de l'Olympique Lyonnais
00:24:20et ses joueurs,
00:24:21on va dire,
00:24:22mythiques,
00:24:23c'est Kiesa
00:24:23et Kiesa.
00:24:23Et c'est Dinalo,
00:24:24il arrive dans le vestiaire
00:24:25où il se dit,
00:24:26je joue avec mes idoles.
00:24:27Il se voyait tout le temps,
00:24:28il mangeait ensemble
00:24:29avec Floridinalo
00:24:30et Alain Gérez.
00:24:31C'est Alain Gérez
00:24:32quand il venait de Bordeaux
00:24:33ou de Toulouse
00:24:33et il venait à Lyon.
00:24:35Et moi,
00:24:35je me souviens
00:24:35avoir mangé
00:24:36au début des années 2000
00:24:37avec Alain,
00:24:38avec Bernard,
00:24:39dans la brasserie
00:24:41qui avait juste à côté
00:24:41de Gerland,
00:24:42juste à côté du stade.
00:24:44Et c'est des moments forts.
00:24:45Magnifique.
00:24:45Virginie,
00:24:46quelques autres réactions
00:24:47du monde du football ?
00:24:48Peut-être plus là.
00:24:49De Diguer Deschamps.
00:24:49Oui,
00:24:50le sélectionneur.
00:24:50C'est exprimé
00:24:51avec la disparition
00:24:52de Bernard Lacombe.
00:24:53Le football français
00:24:54perd un de ses plus
00:24:55illustres serviteurs.
00:24:56En équipe de France,
00:24:57il a fait partie
00:24:57de ceux qui ont ouvert
00:24:58la voie du succès
00:25:00en remportant l'Euro 84.
00:25:02Lui,
00:25:02comme ses coéquipiers,
00:25:04a inspiré
00:25:04la génération 98.
00:25:06Bernard n'a pas seulement
00:25:07été un immense buteur,
00:25:08il fut également
00:25:09un grand dirigeant.
00:25:10À ce titre,
00:25:11il a joué un rôle essentiel
00:25:12dans la montée en puissance
00:25:13et la réussite
00:25:14sur le plan national
00:25:15et sur le plan européen
00:25:17de son club de cœur,
00:25:18l'Olympique lyonnais.
00:25:19J'adresse ma sympathie
00:25:20et mon soutien
00:25:21à sa famille,
00:25:22ses proches,
00:25:23mais aussi à tous ceux
00:25:24qui l'ont côtoyé
00:25:24et l'apprécié.
00:25:25Philippe Gallopris,
00:25:26dans la fédération
00:25:27qui promet
00:25:28que la fédération
00:25:29saura lui rendre hommage.
00:25:30Vous prenez peut-être
00:25:31en cours le programme
00:25:32L'Équipe du Soir
00:25:33marqué par la disparition.
00:25:34Aujourd'hui,
00:25:34on l'a appris
00:25:35en début de soirée
00:25:35de Bernard Lacombe.
00:25:36Pour les jeunes oligués,
00:25:38il était le numéro 9
00:25:39des Bleus
00:25:39à l'Euro 84,
00:25:40le premier trophée
00:25:41qui fait allusion
00:25:43d'Idy Deschamps,
00:25:43le premier trophée
00:25:44gagné par l'Équipe de France.
00:25:46Donc le vrai buteur
00:25:47était un numéro 10.
00:25:48Je suis en train d'y forcer
00:25:49parce que je me dis
00:25:49qu'avant Guy Varche,
00:25:50on a donc eu un numéro 9
00:25:51qui a traversé
00:25:52une grande compétition
00:25:53gagnée sans marquer à eux
00:25:53parce que je ne crois pas
00:25:55de mémoire
00:25:55qu'il a marqué de but
00:25:56à l'Euro 84.
00:25:57Il essaie Michel le faire.
00:26:00C'était la grande tradition
00:26:02française
00:26:03de Lacombe à Giroud
00:26:04en passant par Guy Varche.
00:26:06Et justement,
00:26:07on va parler dans l'actualité
00:26:07des Bleuets à présent
00:26:09qui se sont imposés
00:26:104 buzins
00:26:11contre l'Apollo.
00:26:12Les Bleus sont qualifiés
00:26:13pour les quarts de finale
00:26:13de l'Euro Espoir.
00:26:14Quelques images avec vous,
00:26:16Virginie,
00:26:16de ce succès 4 buzins.
00:26:17C'est eux qui ont ouvert
00:26:18la marque.
00:26:19Les Bleuets,
00:26:20ils marquent à la 18ème
00:26:21sur une frappe de loin
00:26:22de Lucien Agoumé.
00:26:23Le gardien se rate complètement.
00:26:24Nathan Zezé
00:26:25reprend bien derrière.
00:26:27Deuxième joueur
00:26:27le plus jeune
00:26:28à marquer avec les espoirs.
00:26:29Après, il y a Ryan Cherki.
00:26:30Il fête ses 20 ans
00:26:31ce mercredi.
00:26:32Le but du break
00:26:32dans la foulée.
00:26:33On a calculé.
00:26:34Il marque en 1 minute 22
00:26:36après l'ouverture du score.
00:26:38Contre-attaque
00:26:38puis frappe magnifique.
00:26:39C'est signé Jaoui Sissé.
00:26:41C'est lui aussi
00:26:41qui met le 3-0
00:26:42trouvé dans l'axe
00:26:43à la 29ème.
00:26:44Encore une belle inspiration
00:26:45du milieu de terrain rennais.
00:26:47Mathis Abline
00:26:48a participé au festival
00:26:49sur un corner
00:26:49bien frappé par Adjouma.
00:26:51Petite tête décroisée.
00:26:52Victoire 4-1.
00:26:53Donc les bleus
00:26:54en quart de finale
00:26:55sont sortis des poules.
00:26:57La semaine dernière
00:26:58on a glosé
00:26:58puisque Gérald Baltic
00:26:59n'a pas pu convoquer
00:27:01tous les joueurs
00:27:01qu'il désirait.
00:27:02Fameuse date FIFA
00:27:03avec des joueurs
00:27:04qui sont retenus
00:27:04par leur club.
00:27:05Alors peut-on considérer
00:27:06que les bleuets
00:27:06ont déjà réussi leur euro
00:27:08en sortant des poules ?
00:27:10À cette question
00:27:114 chroniqueurs
00:27:12ne sont pas d'accord.
00:27:13Super de l'enquête du soir.
00:27:14Junior, on y va.
00:27:17Merci.
00:27:19Oui, pour Philou
00:27:21et Stéphane
00:27:23qui commencent
00:27:24chez les
00:27:24Sans-Fourges Guy.
00:27:26Philippe.
00:27:27Alors, chacun se fait.
00:27:28Bon, c'est Philippe
00:27:29promet le cordet.
00:27:30Voilà, c'est comme ça.
00:27:32Non, on ne peut pas considérer
00:27:33que les bleus
00:27:33au long, c'est encore trop tôt.
00:27:35Benjamin et Eric
00:27:35qui commencent.
00:27:37Benjamin ou Eric ?
00:27:38Où tu veux Eric ?
00:27:39Démarre, démarre.
00:27:39Allez, démarre.
00:27:40OK, démarre.
00:27:41Et ouais, on peut considérer
00:27:42que les bleus ont déjà réussi.
00:27:43Ouais, c'est Philippe.
00:27:44Soyons positifs.
00:27:45Oui, parce que j'ai le souvenir
00:27:47dans l'équipe, il y a quelques jours,
00:27:49il y avait le fameux schéma
00:27:50de l'équipe qui aurait pu débuter
00:27:52l'Euroespoir
00:27:54avec quasiment tous les joueurs
00:27:55de l'équipe de France
00:27:56de Désiré-Doué,
00:27:57à Cherki, machin.
00:27:58Donc, tu repars d'une feuille blanche
00:27:59quasiment.
00:28:00Et puis, il y a quand même
00:28:01un passif qui est hallucinant
00:28:03avec cette équipe de France Espoir.
00:28:05C'est-à-dire qu'on a vécu
00:28:06non pas des décessions
00:28:07mais des naufrages absolus.
00:28:09Donc, déjà, quand tu passes
00:28:10en fait, en passant quatre buts
00:28:12comme ça, moi, je trouve
00:28:13qu'il faut trouver
00:28:15que c'est positif
00:28:15et puis aller de l'avant.
00:28:17C'est plutôt positif.
00:28:18Un homme qui a de l'appétit,
00:28:19c'est Benjamin Cores
00:28:20qui ne se contente pas de ça.
00:28:22Benjamin.
00:28:22Oui, parce que pour autant,
00:28:23je trouve ça positif
00:28:24et je n'ai pas envie
00:28:24que ça se termine.
00:28:25J'ai bien aimé d'ailleurs
00:28:26la titraille de Hugo Guimet,
00:28:27notre frère de l'équipe
00:28:28qui a parlé des fous,
00:28:29qui a rappelé cette histoire
00:28:29avec l'équipe de Thierry
00:28:30lors des Jeux Olympiques
00:28:31l'été dernier.
00:28:32J'ai l'impression de revivre ça.
00:28:33Ils sont passés tout près
00:28:34de la déroute
00:28:35il y a quelques jours
00:28:35contre Géorgie.
00:28:37Et puis, il s'est passé
00:28:37un truc un peu mystique.
00:28:38Là, ils jouent contre la Pologne.
00:28:39C'est la plus faible équipe du groupe.
00:28:41Ils ont perdu 5-0
00:28:41contre le Portugal
00:28:42il y a quelques jours.
00:28:43Et ils font le match qu'il faut
00:28:44avec une équipe B,
00:28:45neuf remplaçants,
00:28:46Djaboui Sissé
00:28:46qui se révèle aujourd'hui.
00:28:48Donc, je ne sais pas,
00:28:48j'ai l'impression
00:28:48qu'il se passe un truc
00:28:49et que ce n'est pas encore terminé.
00:28:59Il y a effectivement
00:29:00les questions du départ,
00:29:02cette espèce d'équipe
00:29:03qui est avancée dans l'inconnu
00:29:04et qui, match après match,
00:29:05nous convainc.
00:29:06Camille en échec le Portugal
00:29:07qui n'a pas pris de but
00:29:08contre le Portugal.
00:29:08Alors que le Portugal
00:29:09cartonne tout le monde.
00:29:10Il y a visiblement
00:29:10une grosse équipe
00:29:12qui monte en puissance
00:29:13tour après tour.
00:29:14Alors, on ne sait pas
00:29:15où ils vont aller
00:29:16mais déjà, ils nous ont régalé.
00:29:17Ils ont fait honneur
00:29:17à leur maillot.
00:29:18Ok.
00:29:19Eric, vous en voulez plus ?
00:29:21Non, mais Batik,
00:29:22l'entraîneur,
00:29:23d'abord, il a des super joueurs
00:29:24qui viennent des centres de formation.
00:29:26Il y en a plein
00:29:26qui jouent en équipe première
00:29:28en Ligue 1.
00:29:29Alors, bien sûr,
00:29:30ils ont perdu beaucoup de joueurs
00:29:31mais il y a un tiers
00:29:32qui reste quand même
00:29:33des Jeux Olympiques.
00:29:36Après, lui,
00:29:36il voit le niveau.
00:29:37Moi, je ne sais pas
00:29:37si les autres équipes
00:29:38ont un super niveau.
00:29:40Aujourd'hui,
00:29:40il faut arrêter
00:29:41d'être pessimiste.
00:29:42Il faut prendre
00:29:42ses responsabilités.
00:29:43Cette équipe,
00:29:44ce n'est pas parce qu'elle est entamée
00:29:45qu'elle doit absolument
00:29:47se satisfaire d'un quart de finale.
00:29:49Pour moi, c'est le minimum.
00:29:50Tu bats la Géorgie,
00:29:51tu bats la Pologne,
00:29:52tu fais match nul devant Portugal.
00:29:53Il faut arrêter de dire
00:29:54que les Français sont nuls.
00:29:55Le quart de finale,
00:29:56c'est le camp de base
00:29:57pour l'exigeant,
00:29:58l'intransigeant Éric Blanc.
00:30:004 secondes,
00:30:007 dixièmes.
00:30:01Stéphane ou Philo,
00:30:02qu'avez-vous à répondre
00:30:03au procureur blanc ?
00:30:05Rien du tout personnel,
00:30:06merci.
00:30:07Moi, je suis positif,
00:30:07mais le reste,
00:30:08je ne veux pas grand-chose
00:30:10à pour répondre
00:30:11sur le procureur.
00:30:12Conte Twitter,
00:30:13contre X
00:30:13de l'équipe du soir.
00:30:14J'avais dit que je n'étais nul.
00:30:15Il n'a pas été un miracle non plus.
00:30:17Le président a demandé
00:30:18est-ce que les Bleus
00:30:19ont déjà réussi,
00:30:21est-ce qu'on peut considérer
00:30:22que les Bleus
00:30:22ont déjà réussi leur tournoi ?
00:30:25Stéphane,
00:30:25si ils avaient gagné un match,
00:30:26ils ont réussi le tournoi ou pas ?
00:30:28Heureusement que non,
00:30:29ils n'ont pas réussi
00:30:29parce qu'ils se sont qualifiés
00:30:30pour l'écart
00:30:31en battant la Géorgie
00:30:31et la Pologne.
00:30:33Non, mais vous êtes
00:30:33quand même l'équipe de France.
00:30:34Alors, bien sûr
00:30:35qu'il y a eu plein de problèmes.
00:30:36L'équipe de France,
00:30:36c'est la troisième équipe de France.
00:30:39Batik a eu des difficultés
00:30:41à composer son équipe,
00:30:41mais déjà,
00:30:42vous ne savez pas
00:30:42si les autres
00:30:42ont pas eu des soucis non plus.
00:30:43Déjà, il faudrait peut-être
00:30:44savoir ce que la Pologne,
00:30:45il paraît que le coach polonais
00:30:46est comme un dingue,
00:30:47qu'il a perdu ses trois meilleurs joueurs.
00:30:48Non, non, mais il faut être sérieux.
00:30:49C'est-à-dire qu'il y a quand même
00:30:50des bons joueurs dans cette équipe.
00:30:51Quart de finale,
00:30:52c'est très bien
00:30:52avec son encart,
00:30:53mais réussir,
00:30:54réussir,
00:30:55Neuro,
00:30:56c'est aller au minimum en demi
00:30:57et puis,
00:30:58si vous pouvez la gagner,
00:30:59c'est vraiment une vraie réussite.
00:31:00Donc, je trouve quand même
00:31:01qu'à un moment,
00:31:02il faut avoir de l'ambition
00:31:03pour cette équipe de France.
00:31:03Elle est composée quand même
00:31:04de bons joueurs
00:31:05et d'un bon sélectionneur.
00:31:07Alors, président,
00:31:08moi aussi,
00:31:08j'ai eu ce réflexe
00:31:09de regarder, on va dire,
00:31:10le palmarès,
00:31:11le parcours de l'équipe de France
00:31:13des Bleuets
00:31:14à l'Euroespoir.
00:31:15Alors, les deux dernières éditions,
00:31:17tiens,
00:31:18quart de finale.
00:31:18Donc, on se dit
00:31:19que c'est le camp de base,
00:31:20mais sur les dix dernières éditions,
00:31:22six fois,
00:31:23les Bleuets
00:31:23n'étaient pas qualifiés.
00:31:25Chose impensable,
00:31:26évidemment,
00:31:27avec l'EA.
00:31:28Donc, considérez
00:31:29les quart de finale
00:31:29peut-être comme un camp de base.
00:31:31Si vous n'avez aucune ambition,
00:31:32il n'y a pas de souci.
00:31:32Je n'ai pas d'ambition.
00:31:34Je m'appuie
00:31:35sur l'historique des Bleuets.
00:31:37Les deux dernières
00:31:38quart de finale
00:31:38à l'Euroespoir.
00:31:39Moi, j'étais, pour le coup,
00:31:40en Roumanie l'année dernière.
00:31:41C'était un échec.
00:31:43Quand on est sorti
00:31:43de cet Euroespoir,
00:31:45les remarques derrière
00:31:45étaient un échec.
00:31:47Et d'ailleurs,
00:31:47Sylvain Rippold,
00:31:48qui était le sélectionneur
00:31:48à l'époque,
00:31:49avait été, justement,
00:31:52face à de nombreuses critiques.
00:31:53Mais il y a un truc
00:31:54qu'on n'a pas abordé.
00:31:54C'est quand même,
00:31:55il faut jouer un peu
00:31:56aux cartes sur table.
00:31:57C'est qu'aujourd'hui,
00:31:59les gamins qui sont en âge
00:32:00d'aller,
00:32:01ils ne veulent pas y aller.
00:32:02Ils ne veulent pas y aller.
00:32:03Si, ils veulent y aller.
00:32:03On voit bien
00:32:06quelle est la moyenne d'âge
00:32:07des joueurs
00:32:07qui rentrent
00:32:08en équipe de France
00:32:09par la grande porte
00:32:10directement à 18, 19, 20 ans.
00:32:13Ils veulent tous faire
00:32:14comme Warrens et Rémery.
00:32:15Ils ne veulent pas
00:32:16passer par la case
00:32:17des espoirs.
00:32:17Non, non, moi,
00:32:18je ne crois pas à ça.
00:32:19Enfin, moi,
00:32:19je ne connais pas tous les joueurs.
00:32:20Je ne connais pas
00:32:21des joueurs qui ne sont pas
00:32:22les derrière.
00:32:23Ceux qu'on voit,
00:32:23Philippe, là, à l'Euro,
00:32:24ils ont envie.
00:32:25Moi, j'ai vu les trois matchs.
00:32:27Je vois une équipe
00:32:27qui a envie,
00:32:28notamment contre la Géorgie,
00:32:29qui a été secouée.
00:32:29Ils ont une réaction
00:32:30par ceux qui sont
00:32:31à l'étage au-dessus.
00:32:32A Cliouche,
00:32:33Ekitiquet,
00:32:34Boadie,
00:32:35Calimouando,
00:32:35je pense que Boadie
00:32:36à Cliouche-là,
00:32:37ils auraient été très contents
00:32:37d'être là.
00:32:38Mais Boadie aurait été
00:32:39très, très heureux.
00:32:40Au contraire,
00:32:40ils voulaient absolument y aller.
00:32:41Bon, après,
00:32:42il y a la décision de Lille
00:32:43de ne pas laisser les joueurs
00:32:43parce que c'est
00:32:44une décision de Lille.
00:32:45Scandaleuse décision de Lille.
00:32:45Voilà.
00:32:46A Cliouche,
00:32:46de la même manière,
00:32:47c'est des joueurs
00:32:48qui auraient aimé y être
00:32:49parce que c'est une aventure commune,
00:32:50c'est des potes.
00:33:00Il n'y a pas un
00:33:01qui veut y aller,
00:33:02généralement.
00:33:03On le sait, ça.
00:33:04Non, non, non.
00:33:05Là, je trouve...
00:33:06Non, parce que
00:33:07t'enlèves,
00:33:08j'ai l'impression,
00:33:08de ces matchs-là
00:33:09ce côté un peu aventure humaine
00:33:10qui est important
00:33:11pour des jeunes
00:33:11qui ont 18, 19, 20, 21 ans
00:33:13et qui ont l'impression
00:33:14de vivre aussi
00:33:15leur coup de compte.
00:33:16Non, mais pour le coup,
00:33:16tu as eu un tabou
00:33:16de Castello-Lukeba
00:33:17dans l'équipe
00:33:17au moment de l'ouverture
00:33:18qui disait vraiment le contraire
00:33:20alors que c'est un joueur
00:33:21à un moment donné,
00:33:22c'est peut-être moins vrai aujourd'hui,
00:33:23mais qui pouvait peut-être
00:33:24justement être dans l'idée
00:33:25de zapper ce genre
00:33:26de tournoi.
00:33:27Non, vous êtes en train
00:33:27de lui dire poliment
00:33:28qu'il se trompe, Philippe ?
00:33:29Non, non.
00:33:30Il y a eu des fausses informations
00:33:31de manière très élégante.
00:33:33Vous êtes écovite.
00:33:34Mais pourquoi je ne leur donne
00:33:35pas mon point ?
00:33:36Il y avait déjà une fissure
00:33:38dans ce duo.
00:33:39Vous vous souvenez
00:33:39de 1980...
00:33:41Ah, pardon, Éric,
00:33:41oui, allez-y.
00:33:42Le jeu, quand même.
00:33:42Moi, j'ai vu que le dernier match
00:33:44devant la Pologne,
00:33:45d'ailleurs, ça peut faire 6 à 2
00:33:46parce que le gardien
00:33:48s'est troué polonais.
00:33:50Il y a eu frappe sur la barre.
00:33:51Tu n'es pas dans un grand soir.
00:33:53Moi, ce que j'ai aimé,
00:33:54moi, ce que j'ai aimé,
00:33:56c'est qu'ils attaquent.
00:33:57Ils sont nombreux
00:33:57dans la surface.
00:33:58Ils ont un football
00:33:59avec un pressing.
00:34:01Ça court de partout.
00:34:03Je ne connais pas
00:34:03le niveau des bleuets
00:34:04en Europe.
00:34:05Je ne peux pas te dire
00:34:06aujourd'hui,
00:34:06les Pays-Bas sont favoris.
00:34:08Ils n'ont aucune chance
00:34:08devant le Danemark, etc.
00:34:10Angleterre, Espagne,
00:34:11ce sont, on va dire,
00:34:12les favoris.
00:34:12Non, mais ce sont des noms
00:34:14avec toujours une vedette
00:34:15qui joue.
00:34:16Mais on a beaucoup de joueurs
00:34:17qui jouent en Ligue 1,
00:34:18quand même.
00:34:19Et ça a permis
00:34:20à des jeunes joueurs
00:34:21de prendre.
00:34:22Batik l'est fait tourner.
00:34:24Il avait fait neuf changements.
00:34:25Je n'ai pas vu, moi,
00:34:26le 3-2 devant la géorgie.
00:34:28Bon, mais c'est une équipe
00:34:30quand même
00:34:30qui s'est jouée au ballon.
00:34:32Mais Barry, par exemple,
00:34:33il est intéressant en Espagne.
00:34:34Ablin, il a fait
00:34:35une très belle saison
00:34:36avec eux.
00:34:36À Nantes.
00:34:37Donc, c'est des joueurs
00:34:38quand même de bon niveau.
00:34:39On a une formation
00:34:40qui est exceptionnelle.
00:34:41Oui, bien sûr.
00:34:41Pourquoi elle serait meilleure
00:34:43dans les autres pays
00:34:44où on ne les connaît pas ?
00:34:44Parce que là,
00:34:45on est quand même
00:34:46avec un peu d'humilité.
00:34:48On ne sait pas,
00:34:49ou peut-être vous
00:34:50qui suivez les bruits
00:34:51depuis 5 ans, 7 ans.
00:34:52Je ne connais pas le niveau.
00:34:54Oui, mais ils n'ont pas
00:34:54un match commun.
00:34:55Moi, avant le tour d'oie,
00:34:57ils ont eu un naufrage.
00:34:58C'est quart de finale.
00:34:58Ils se seraient fait sortir.
00:34:59Ils se seraient fait
00:35:00battre par le Portugal.
00:35:01Et puis, après, accrocher,
00:35:03ça ne m'aurait pas forcément
00:35:04dévasté.
00:35:05Parce que c'est une équipe
00:35:05qui n'a aucun vécu commun,
00:35:07qui a été constituée
00:35:07à la dernière minute que ça.
00:35:08Oui, mais la DTN,
00:35:09elle fonctionne très bien.
00:35:10Elle forme bien.
00:35:11Moi, je le vois en rugby.
00:35:13C'est les clubs qui forment.
00:35:14Il n'y a pas que des joueurs
00:35:14de temps en temps
00:35:15chez les U20.
00:35:16On dit, hop, il y a 4-5 mecs.
00:35:17Et en même temps,
00:35:18on a gagné le droit de tourner.
00:35:18Derrière, il y a du monde.
00:35:19Et ça monte, et ça monte.
00:35:21Mais nous, on est loin de tout ça.
00:35:23Eux, ils n'ont pas paniqué.
00:35:24Batik, ils paniquent pas.
00:35:25Ce qu'il allait dire,
00:35:25on pouvait être en avant
00:35:25aussi le travail de Batik,
00:35:27de Gaël Tichy, son adjoint,
00:35:28qui avait déjà été
00:35:28de l'aventure au JO,
00:35:30qui ont ce truc en eux aussi
00:35:31pour monter une équipe,
00:35:32un groupe sur quelque chose.
00:35:33Stéphane, vous êtes
00:35:34d'une rare élégance.
00:35:35parce que vous vous souvenez,
00:35:36jeudi dernier,
00:35:37lors de...
00:35:37C'était jeudi...
00:35:38Non, c'était mercredi
00:35:39lors du premier match
00:35:41contre le Portugal.
00:35:42Moi, j'avais été déçu.
00:35:43J'avais vu très peu de jeux.
00:35:46Et aujourd'hui,
00:35:47trois matchs plus tard,
00:35:48il semble quand même
00:35:49que cette équipe se rôde
00:35:50et s'améliore.
00:35:52Nous n'étions pas d'accord
00:35:52la semaine passée.
00:35:53Non, non, non.
00:35:54Mais vous m'aviez gentiment
00:35:56pris par la main
00:35:56pour m'expliquer
00:35:57que Gérald Batik
00:35:58venait simplement
00:35:59de créer un peu son équipe,
00:36:01que les dates FIFA
00:36:02lui avaient été imposées.
00:36:03Mais c'est une bonne surprise.
00:36:06Donc, vous en voulez plus aussi.
00:36:07Lorsque Benjamin dit
00:36:08finalement, moi,
00:36:09je sens que ça mord
00:36:09et je sens qu'il y a quelque chose
00:36:11et je ne vais pas
00:36:12me contenter d'un quart de finale.
00:36:14Vous êtes un peu d'accord.
00:36:14C'est vous qui basculiez
00:36:15plutôt du côté de Benjamin.
00:36:16Je pense que maintenant,
00:36:17je pense que chaque match,
00:36:18il y a un palier
00:36:19qui est franchi
00:36:19par cette équipe-là.
00:36:20Si tu avais, par exemple,
00:36:21les joueurs,
00:36:21si toi, tu dirigeais
00:36:22cette équipe-là,
00:36:23tu leur dirais déjà...
00:36:24Ils ne se seraient pas
00:36:24en quart de finale.
00:36:26C'est possible.
00:36:27Et puis peut-être
00:36:27qu'ils ne voudraient pas venir.
00:36:28Mais tu seras en quart de finale.
00:36:31Est-ce que tu leur dirais ?
00:36:31Les gars, on a déjà réussi
00:36:32notre tournoi.
00:36:33Non, tu leur dirais.
00:36:33Le tournoi n'est pas réussi.
00:36:34Non, mais pardon.
00:36:35Mais là, il y a les commentateurs
00:36:37et il y a les acteurs.
00:36:39C'est bien.
00:36:40Non, non, mais je trouve
00:36:40que dans le contexte actuel
00:36:42de cet euro très particulier
00:36:44qui est coincé par tout le monde,
00:36:46je trouve que c'est une bonne perf déjà.
00:36:47Et en plus, dans le même temps,
00:36:49je rappelle que l'équipe de France
00:36:49a gagné le tournoi de Toulon
00:36:50qui est pratiquement
00:36:51la même génération
00:36:52ce week-end avec,
00:36:53je ne sais pas pour le coup,
00:36:54quelle équipe.
00:36:55Non, mais la question est
00:36:58c'est le prochain adversaire.
00:37:00Non, d'accord.
00:37:00Ils ont gagné deux premiers.
00:37:02Ils sont deux.
00:37:02Ils sont premiers à la France.
00:37:04Bon.
00:37:04Qu'est-ce que ça vaut le Danemark ?
00:37:05Ils avaient une poulée
00:37:08très homogène avec le Pays-Bas.
00:37:08C'est pour ça qu'il faut te dire
00:37:09que je ne sais pas.
00:37:10Ils étaient dans l'analyse.
00:37:11Parce que la question,
00:37:12c'est que ça vaut
00:37:12si on a une vraie chance
00:37:13ou est-ce qu'ils nous sont
00:37:14largement supérieurs.
00:37:15Oui, mais tu vois,
00:37:16j'ai regardé les Anglais jouer
00:37:17et se prendre des pieds
00:37:19dans le tapis hier
00:37:19face à la Slovénie.
00:37:21Contre la Géorgie,
00:37:22il y a une domination
00:37:23assez écrasante des Bleus,
00:37:25etc.
00:37:25Puis tu es dans le pétrin,
00:37:26tu en prends deux,
00:37:26tu es mené.
00:37:29Ils ont les ressources,
00:37:30ils repartent.
00:37:30C'est un match
00:37:31qui est tout à leur honneur.
00:37:32On va découvrir le résultat
00:37:34si vous le voulez bien.
00:37:35Est-ce que finalement,
00:37:35on peut considérer
00:37:36que les Bleus
00:37:36qui sont sortis des Poules
00:37:38ont déjà réussi leur euro ?
00:37:40Ils n'ont pas réussi leur duel.
00:37:41C'est un non à 71%.
00:37:45Eric qui découvre
00:37:46un peu les espoirs.
00:37:48Plus vous découvrez,
00:37:49plus vous êtes performant.
00:37:50C'est rarement vu aussi fort.
00:37:53Il faut être optimiste,
00:37:55il faut faire confiance
00:37:56à la DTN,
00:37:57au mec qui travaille
00:37:58sur 5-6 ans
00:37:59avec les mêmes joueurs.
00:38:01Oui,
00:38:01il y a le lieu d'Almessi
00:38:02qui vient de débouler
00:38:03sur le plateau
00:38:03de l'équipe du soir
00:38:04associé à notre fouille.
00:38:05Benjamin Corrèze,
00:38:06dans quelques minutes,
00:38:07la suite de l'équipe du soir.
00:38:08A tout de suite.
00:38:23Vous êtes bien revenu
00:38:25sur le plateau
00:38:26de l'équipe du soir.
00:38:27On est en direct
00:38:27jusqu'à minuit 45
00:38:28en compagnie de Stéphane Guy,
00:38:30d'Eric Blanc,
00:38:31du danseur,
00:38:32le biker,
00:38:33Philippe Sanfourche,
00:38:33Benjamin Corrèze,
00:38:34le président,
00:38:35c'est Hervé Penaud.
00:38:36Le vrai danseur.
00:38:37Parce que là,
00:38:37j'ai dit le danseur,
00:38:39on a l'impression
00:38:39qu'il était avec son cuir.
00:38:41La dernière fois
00:38:41que je vous ai vu danser,
00:38:43Hervé,
00:38:43vous êtes cassé le bras.
00:38:44Paris Saint-Germain
00:38:49dans le rouge,
00:38:50Paris soumis
00:38:50à un calendrier infernal,
00:38:52mais pour l'instant,
00:38:53sa condition physique
00:38:54impressionne.
00:38:55C'était le cas donc.
00:38:56Dimanche,
00:38:57contre l'Atletico Madrid
00:38:58au Mondial des Clubs,
00:38:59son 59ème match
00:39:02de la saison.
00:39:03Mais jouer une saison
00:39:04à l'ange,
00:39:04ce n'est pas,
00:39:05on va dire,
00:39:05sans conséquence.
00:39:06Lui,
00:39:06dans l'équipe du jour,
00:39:07le diagnostic du docteur
00:39:09Fabrice Briand,
00:39:11ex-médecin des Bleus.
00:39:12À un moment donné,
00:39:13il va falloir payer
00:39:14l'addition.
00:39:15C'est inévitable.
00:39:16Après,
00:39:17ça peut être mi-août
00:39:18quand ils reprendront,
00:39:19courant septembre
00:39:20ou au début de l'hiver.
00:39:21On considère trop souvent
00:39:22que,
00:39:23comme la saison s'arrête
00:39:24fin juin,
00:39:25on repart sur de nouvelles bases
00:39:27pour la suivante,
00:39:27mais le corps,
00:39:28lui,
00:39:29ne fait pas reset
00:39:30en fin de saison.
00:39:31Le PSG,
00:39:32donc,
00:39:32joue la Coupe du Monde
00:39:33des Clubs à fond.
00:39:34Faut-il déjà s'inquiéter
00:39:35pour la saison prochaine ?
00:39:36Là encore,
00:39:37quatre chroniqueurs
00:39:38sont en désaccord total.
00:39:39Jingle,
00:39:40super duel,
00:39:40on y va.
00:39:43Alors,
00:39:43on change les équipes
00:39:44c'est un super duel royal.
00:39:46Il y a le clan des Ouïs
00:39:47qui est à ma gauche,
00:39:48Philippe et Benjamin
00:39:50qui commencent.
00:39:52La fouine ou le biker ?
00:39:53C'est la petite fouineuse.
00:39:54D'accord.
00:39:56Non,
00:39:57Eric et Stéphane
00:39:58qui commencent.
00:39:59Vous allez être porté
00:40:00par l'élan d'Eric Blanc
00:40:01avec quelqu'un qui est
00:40:0271%.
00:40:03Faut-il...
00:40:03Je me mets dans la roue.
00:40:04Mais je ne sais pas
00:40:05si j'ai été bon
00:40:05ou toi très mort.
00:40:06À l'abri du monde.
00:40:08Moi, je sais.
00:40:09Moi, je sais.
00:40:10Et qui vous voulez.
00:40:11En tout cas,
00:40:11vous avez fait son 18%.
00:40:13Faut-il déjà
00:40:15s'inquiéter
00:40:15pour la saison prochaine ?
00:40:16J'avais fait son 11%.
00:40:17La France a peur,
00:40:19la France est inquiète.
00:40:20Benjamin Coarez,
00:40:21journaliste du Parisien,
00:40:22je te rappelle.
00:40:22Vous commencez.
00:40:24Oui, je suis inquiet
00:40:24parce que j'écoute
00:40:25les acteurs
00:40:25et que ça fait déjà
00:40:26un certain temps
00:40:27que les acteurs nous disent
00:40:27qu'il y a beaucoup
00:40:28trop de matchs.
00:40:28Donc là,
00:40:29il n'y a pas vraiment
00:40:29de plage de repos.
00:40:30On a inventé
00:40:30des pseudo-vacances
00:40:31pendant cette Coupe du Monde
00:40:32des clubs
00:40:32avec des entraînements
00:40:34le matin
00:40:34pour les joueurs parisiens
00:40:35et une séance
00:40:36l'après-midi tranquille
00:40:36où ils peuvent se promener
00:40:37dans les rues de Los Angeles
00:40:38et dormir avec leur famille.
00:40:39Mais ça ne suffit pas.
00:40:40Aujourd'hui,
00:40:41ils vont reprendre
00:40:41en août l'entraînement.
00:40:43La Ligue des Champions
00:40:43va reprendre mi-septembre.
00:40:44Donc, il y aura
00:40:45une page de récupération
00:40:46de 15 jours en gros
00:40:47avant de reprendre l'entraînement.
00:40:48Et ce n'est pas suffisant
00:40:48pour ces joueurs
00:40:49qui tirent
00:40:50à la fois physiquement
00:40:50et psychologiquement
00:40:51où ils n'auront finalement
00:40:52jamais le temps
00:40:53réellement de se régénérer
00:40:54le cerveau.
00:40:55Faut-il déjà
00:40:55s'inquiéter
00:40:56pour la saison prochaine ?
00:40:57Non, Eric Blanc ?
00:40:58Non, mais il ne faut pas avoir peur.
00:40:59C'est vrai que c'est
00:41:00un calendrier surchargé
00:41:02mais il y a des entraîneurs,
00:41:03un staff qui manage
00:41:04très bien le temps de jeu
00:41:05de cette équipe.
00:41:07Elle est sur la continuité.
00:41:09Elle laissera peut-être
00:41:09un peu de gaz
00:41:10des deux gommes
00:41:11par la suite
00:41:11mais c'est une équipe jeune
00:41:13qui court.
00:41:14Moi, j'ai vu
00:41:14certaines équipes
00:41:15comme l'Atletico.
00:41:16Je n'ai plus peur pour eux
00:41:17vu le rendu
00:41:19et la chaleur, etc.
00:41:20Donc, moi,
00:41:21j'ai confiance en eux.
00:41:22Bien sûr, il y aura
00:41:22quelques couacs
00:41:23mais moi, je n'ai pas peur pour eux.
00:41:25Faites confiance
00:41:26aux professionnels
00:41:27de la profession.
00:41:28C'est le message d'Eric.
00:41:29Philippe s'enfourche.
00:41:30Les couacs,
00:41:30on les voit déjà.
00:41:31Ça a été un miracle
00:41:32qu'ils arrivent
00:41:33jusqu'à la finale sans pépins.
00:41:35On a vu avec la séquence
00:41:36internationale
00:41:36que Dembélé et Barcola
00:41:38sont revenus un peu touchés.
00:41:39Dembélé, on savait déjà
00:41:40depuis un mois auparavant
00:41:41qu'il fallait vraiment
00:41:42le préserver.
00:41:45Le ballon d'or,
00:41:46l'année passée,
00:41:47c'est Rodri,
00:41:47il fait 59 matchs
00:41:48et on ne l'a pas vu
00:41:49la saison suivante.
00:41:51Dembélé en était déjà
00:41:51à 56 avant d'arriver.
00:41:53Il va peut-être jouer
00:41:54sur la fin
00:41:54pour aller assurer
00:41:55le ballon d'or.
00:41:56C'est aussi mentalement,
00:41:57on parle beaucoup
00:41:58de santé mentale
00:41:58ces derniers temps.
00:41:59Cette pression récurrente
00:42:00tous les trois jours
00:42:01pendant dix mois,
00:42:02ça se paye à un moment.
00:42:03Ok, 33 secondes,
00:42:054 dixièmes pour le général.
00:42:07Si le débat,
00:42:08c'est est-ce qu'il joue trop,
00:42:08la réponse est évidente
00:42:09et il faut absolument
00:42:10revoir ces affaires
00:42:11de calendrier.
00:42:12Dans le cas spécifique
00:42:13du Paris Saint-Germain,
00:42:14Eric a insisté sur la...
00:42:16On a alloué le staff du PSG
00:42:18seulement pour sa capacité
00:42:19à gérer les temps de jeu
00:42:21des uns et des autres.
00:42:22Donc, donnons-leur.
00:42:23Moi, je leur accorde
00:42:23dans tous les cas
00:42:24ce crédit-là.
00:42:25On a aussi compris
00:42:26à travers la saison
00:42:27qu'on vient de vivre
00:42:27que la saison maintenant
00:42:29démarre plus tard
00:42:30pour les équipes
00:42:30et peut-être plus en janvier
00:42:32qu'en septembre.
00:42:33Donc, ils pourront faire
00:42:34la partie saison prochaine
00:42:35en faisant beaucoup
00:42:36de temps des effectifs
00:42:36et sans être moins attendus.
00:42:38Ils auront un peu de répit.
00:42:39Donc, je pense qu'ils peuvent
00:42:40gérer ça.
00:42:41Mais c'est vrai que c'est
00:42:41un casse-tête.
00:42:43Ok.
00:42:45Alors, mes amis,
00:42:46est-ce qu'il faut
00:42:47déjà s'inquiéter
00:42:49pour la saison prochaine ?
00:42:50Cadence infernale,
00:42:51peu de temps de récupération.
00:42:52Ils auront donc
00:42:5318 jours de repos.
00:42:55C'est dans la charte.
00:42:55Les Parisiens,
00:42:57quel que soit leur parcours
00:42:58au Mondial des clubs,
00:42:5918 jours de repos,
00:43:00c'est la charte.
00:43:01Et voilà.
00:43:01J'aurais bien aimé
00:43:03qu'on définisse
00:43:04qu'est-ce que l'inquiétude
00:43:05pour la saison prochaine.
00:43:06Des blessures en cascade.
00:43:07Voilà.
00:43:07Non, mais est-ce que
00:43:08c'était les résultats ?
00:43:09Parce que, bon,
00:43:09les résultats,
00:43:10les blessures.
00:43:11Alors là, si on m'a dit
00:43:12les blessures,
00:43:13on n'a pas de certitude
00:43:14parce que c'est la première fois
00:43:15qu'on vit quelque chose comme ça.
00:43:16Et c'est vrai que
00:43:16l'année post-Coupe du Monde
00:43:17avait été compliquée
00:43:18pour certains joueurs.
00:43:19Il n'y a pas mal
00:43:25l'inquiétude.
00:43:27Bon, je vais venir
00:43:28sur les résultats aussi
00:43:29parce que le championnat de France,
00:43:30même s'ils auront peut-être
00:43:31un peu plus de difficultés
00:43:32l'année prochaine,
00:43:33il n'y aura pas trop de soucis.
00:43:33Ah bon ?
00:43:34C'est ce qu'avait dit
00:43:34Louis-Henriquet, oui.
00:43:35Et la Coupe d'Europe.
00:43:36Et la Coupe d'Europe.
00:43:37Le problème,
00:43:38c'est que vos adversaires,
00:43:39ils font le même programme que vous.
00:43:41Donc, ils auront les mêmes problèmes
00:43:43que vous pourriez avoir.
00:43:44Et effectivement,
00:43:45le fait que les saisons
00:43:45commencent plus tard,
00:43:46si vous gérez assez bien
00:43:47le début de saison
00:43:48en leur permettant
00:43:49d'avoir un peu
00:43:49des plages de repos,
00:43:50ce qui a été très très bien fait
00:43:51par le staff d'Henriquet.
00:43:52Même, rappelons-nous,
00:43:53après Arsenal,
00:43:54certains sont partis en vacances,
00:43:55il y a des gens
00:43:55qui se posaient des questions.
00:43:56Même l'histoire aujourd'hui
00:43:58de la gestion,
00:43:58avec l'après-midi,
00:43:59aller voir les familles,
00:44:00vous pouvez même dormir
00:44:01à l'extérieur de l'hôtel
00:44:02et revenir au petit déjeuner
00:44:03à 8h30.
00:44:04Je trouve que c'est une manière
00:44:05de faire qui est intelligente.
00:44:06Je veux bien la gestion,
00:44:07mais si tu regardes
00:44:08tous les matchs importants
00:44:09depuis six mois,
00:44:09c'est les mêmes joueurs
00:44:10qui jouent.
00:44:11Donc, il y a tous les matchs
00:44:12qui demandent beaucoup
00:44:13d'intensité,
00:44:14à la fois physiquement
00:44:15et ce sera plutôt
00:44:17à partir de janvier.
00:44:18Peut-être à partir de janvier,
00:44:19tu peux estimer
00:44:20qu'à partir de janvier,
00:44:21il y a certains
00:44:21que tu vas te tenter
00:44:22de reposer.
00:44:22Il y a des risques,
00:44:23on sait qu'il y aura des risques.
00:44:24La saison prochaine,
00:44:25la saison prochaine,
00:44:26premier rendez-vous,
00:44:27c'est un match important,
00:44:28c'est la Super Coupe d'Europe.
00:44:30Paris,
00:44:30on ne dispute pas
00:44:30toutes les saisons
00:44:32des Super Coupes d'Europe.
00:44:32Ce sera le 13 août prochain.
00:44:35Et puis,
00:44:35il y aura la Coupe intercontinentale
00:44:36en décembre.
00:44:37Et puis,
00:44:37pour Hakimi,
00:44:38je pense un petit peu
00:44:39à Achraf,
00:44:44Coupe du Monde
00:44:44en fin de saison
00:44:45et puis évidemment,
00:44:46le championnat,
00:44:48la Coupe de France,
00:44:50la Ligue des Champions.
00:44:50Attendez,
00:44:51Virginie,
00:44:52vous avez contacté
00:44:52le club du Paris Saint-Germain.
00:44:54Alors,
00:44:54est-ce qu'ils sont inquiets ?
00:44:55Quelles sont les informations
00:44:57que vous avez recueillies ?
00:44:57En gros,
00:44:58le message,
00:44:58c'est que ce travail
00:44:59autour de la santé physique
00:45:01et mentale des joueurs
00:45:02a été anticipé
00:45:02sur toute l'année.
00:45:03C'est d'ailleurs pour ça
00:45:04qu'ils ont très peu de blessés.
00:45:05Ils ont laissé une semaine
00:45:06de repos au cadre
00:45:07avant la finale
00:45:07de la Ligue des Champions.
00:45:08Ça a payé.
00:45:09Les charges de travail
00:45:10sont adaptées
00:45:10en fonction des ressentis
00:45:12des joueurs.
00:45:13Et là,
00:45:13en ce moment,
00:45:13ils ont beaucoup de temps
00:45:14libres aux Etats-Unis
00:45:15pour pouvoir s'aérer l'esprit.
00:45:17Ils ne restent pas
00:45:18de longues heures
00:45:18enfermés dans leur chambre.
00:45:20Leurs familles sont présentes,
00:45:21ce qui leur permet
00:45:21de profiter,
00:45:22même si ce ne sont pas
00:45:23des vacances.
00:45:24L'idée,
00:45:24c'est de reproduire
00:45:25leur quotidien,
00:45:26ce qu'ils font au campus
00:45:26pendant l'année,
00:45:27petit déjeuner collectif
00:45:28le matin,
00:45:29entraînement et soins
00:45:30et après,
00:45:30c'est quartier libre
00:45:31jusqu'au lendemain.
00:45:32Donc,
00:45:32ils essayent vraiment
00:45:33de préserver ça.
00:45:34Voilà,
00:45:34c'était la réponse
00:45:35du Paris Saint-Germain
00:45:36dans notre débat.
00:45:37On les remercie.
00:45:37Attendez,
00:45:38mes amis,
00:45:38parce que je dois assurer
00:45:39quand même.
00:45:39Dans quelques minutes,
00:45:41l'écran publicitaire,
00:45:42mais j'aimerais voir
00:45:43le résultat.
00:45:44Est-ce que c'est
00:45:45Tonton Rico qui commence ?
00:45:46Eh non !
00:45:47Eric,
00:45:47vous êtes battu
00:45:48à 42%.
00:45:49La France a peur.
00:45:51La France est inquiète,
00:45:52mon cher Eric.
00:45:53En tout cas,
00:45:53ils ne peuvent pas
00:45:54faire plus mal
00:45:55en litre des champons
00:45:55que l'année qui vient
00:45:56de s'écouler
00:45:57pour démarrer.
00:45:58Dans quelques minutes,
00:45:59le milieu info
00:46:00de Virginie Saint-Signy.
00:46:01On reviendra
00:46:01sur l'actualité du soir,
00:46:05qui avait 72 ans,
00:46:06grand serviteur
00:46:07du football français,
00:46:07grand serviteur
00:46:08de l'Olympique Lyonnais.
00:46:09On évoquera
00:46:10sa mémoire
00:46:11avec Vincent Deluc,
00:46:12qui l'a bien connu.
00:46:13A tout de suite.
00:46:27Retour sur le plateau
00:46:28de l'équipe du soir.
00:46:29Le milieu info
00:46:30est activé avec vous,
00:46:31Virginie Saint-Signy.
00:46:31On a appris ce soir
00:46:32la disparition
00:46:33d'une grande figure
00:46:34du football français,
00:46:35un grand personnage
00:46:36de l'Olympique Lyonnais.
00:46:37C'est la disparition
00:46:37de Bernard Lacombe.
00:46:38Il avait 72 ans.
00:46:40Oui,
00:46:40les gens de Lyonnais,
00:46:41champion d'Europe
00:46:41en 1984 avec les Bleus.
00:46:43Il était hospitalisé
00:46:44depuis le mois de janvier.
00:46:46Il s'est éteint ce mardi
00:46:47à l'âge de 72 ans.
00:46:48Sa disparition
00:46:49tourne la page
00:46:50d'un demi-siècle
00:46:51d'histoire du football
00:46:53avec un parcours
00:46:54exceptionnel
00:46:54étiré sur trois décennies
00:46:56entre Lyon,
00:46:57Bordeaux
00:46:58et Saint-Étienne.
00:46:59Joueur,
00:47:00directeur sportif,
00:47:01entraîneur,
00:47:02conseiller historique
00:47:03du président de l'OL,
00:47:05Jean-Michel Aulas.
00:47:06Les hommages pleuvent,
00:47:07évidemment,
00:47:08depuis l'annonce
00:47:08de son décès.
00:47:10Vincent Duluc,
00:47:11bonsoir Vincent.
00:47:13Vous êtes connecté,
00:47:14on vous a mis
00:47:15un petit texto.
00:47:16Vous avez accepté,
00:47:16évidemment,
00:47:17de participer
00:47:17et d'évoquer
00:47:18la mémoire
00:47:18de Bernard Lacombe.
00:47:19Bernard Lacombe
00:47:21et le conseiller
00:47:21du président
00:47:22Jean-Michel Aulas.
00:47:23Quelle est sa part,
00:47:24finalement,
00:47:25dans ces sept glorieux,
00:47:26ces sept titres d'affilée ?
00:47:27Quel a été le rôle
00:47:28et l'influence
00:47:29de Bernard Lacombe
00:47:30sur ce succès inédit
00:47:32pour le football français ?
00:47:34Vincent,
00:47:34bonsoir.
00:47:36Bonsoir.
00:47:37Son rôle a été
00:47:38extrêmement important
00:47:40et au-delà
00:47:41de sa période
00:47:41de sept ans,
00:47:42en fait,
00:47:43c'est un triumvirat
00:47:44qui a régné
00:47:45sur Lyon
00:47:46pendant 25 ans,
00:47:47qui a fait remonter
00:47:48l'OL en D1.
00:47:49parce que ça s'appelait
00:47:50la D1 à l'époque,
00:47:51qui a permis à l'OL
00:47:52de dominer le foot français
00:47:53au début des années 2000.
00:47:55Ce triumvirat,
00:47:55c'était le président
00:47:56Jean-Michel Aulas,
00:47:57c'était Bernard Lacombe
00:47:58et c'était l'entraîneur,
00:47:59quel que soit l'entraîneur.
00:48:00Parce que ce qu'il faut
00:48:01quand même souligner,
00:48:02c'est que Lyon
00:48:02a été champion
00:48:03sept fois de suite
00:48:03avec quatre entraîneurs différents.
00:48:05Ce qui ne voulait pas dire
00:48:06que l'entraîneur ne comptait pas.
00:48:07Ça voulait d'abord dire
00:48:08que l'OL ne se trompait
00:48:09pas trop d'entraîneur.
00:48:10Mais la figure
00:48:12de Bernard Lacombe
00:48:13était essentielle
00:48:13parce qu'il était proche
00:48:14du vestiaire,
00:48:15parce qu'il mettait
00:48:16une pression permanente
00:48:17dans les moments
00:48:18où les types
00:48:19se relâchaient un peu.
00:48:21Il allait balancer
00:48:22un peu dans les journaux
00:48:23sur les joueurs.
00:48:24Il pouvait faire
00:48:24perfouettard
00:48:25de temps en temps.
00:48:26Et surtout,
00:48:27il avait une connaissance
00:48:28extrême du jeu
00:48:30et une crédibilité
00:48:32qui lui permettait
00:48:33de parler comme ça
00:48:35aux joueurs sans arrêt.
00:48:36Moi, je dois dire,
00:48:37à titre personnel,
00:48:38je suis ému,
00:48:39mais Hervé
00:48:40a bien connu Bernard aussi.
00:48:43Hugo l'a peut-être
00:48:43connu un peu moins
00:48:44sur la fin.
00:48:46Mais moi,
00:48:46c'est 40 ans
00:48:47de ma carrière.
00:48:49Et si j'ai dû faire...
00:48:53Si on estime
00:48:53que j'ai fait
00:48:54une université du foot,
00:48:55je l'ai fait avec Bernard.
00:48:57Moi, mes cinq premières années
00:48:58dans le métier
00:48:59avec lui dans le vestiaire
00:49:00tous les jours,
00:49:01c'est vraiment
00:49:01ce qui m'a appris le foot.
00:49:02Alors, nos auditeurs
00:49:03ou nos lecteurs
00:49:04ont trouvé que je ne l'ai pas
00:49:04assez bien appris.
00:49:05Mais je l'ai vraiment appris
00:49:07grâce à lui beaucoup.
00:49:08Quand vous dites Hugo,
00:49:09c'est évidemment,
00:49:10Hugo Guimet,
00:49:10qui suit l'Olympique le nez
00:49:11pour le journal L'Équipe.
00:49:15Vincent,
00:49:16moi, ce que j'ai lu
00:49:17de trois petites choses
00:49:17comme ça,
00:49:18ces talents de recruteur,
00:49:19ce pif pour recruter des joueurs,
00:49:21j'ai appris qu'il était
00:49:22à l'origine de l'arrivée
00:49:231 de Juninho,
00:49:252 de Essien,
00:49:263 de Diara.
00:49:27Pour moi,
00:49:29voilà,
00:49:29qui est,
00:49:29on va dire,
00:49:30eu ou découvert
00:49:32l'Olympique le nez
00:49:32dans son histoire
00:49:34la plus récente
00:49:36et la plus dominante,
00:49:37c'est un pif incroyable,
00:49:38ça.
00:49:38Oui,
00:49:41c'est étonnant
00:49:41d'avoir un pif comme ça
00:49:42et puis de l'avoir eu
00:49:44aussi aplati
00:49:44par les combats
00:49:45dans la vraie vie
00:49:47et par le jeu de tête.
00:49:49Mais c'est un pif incroyable
00:49:50parce qu'effectivement,
00:49:52sur Juninho,
00:49:52l'histoire est connue.
00:49:54Il reçoit
00:49:54une cassette
00:49:55VHS et avec la cassette
00:49:58VHS,
00:49:59il décide
00:49:59qu'il faut recruter
00:50:00Juninho.
00:50:01J'exagère à peine,
00:50:02mais c'est vraiment
00:50:02cette cassette
00:50:03qu'il a décidée.
00:50:05En fait,
00:50:06avant que le scouting
00:50:08devienne une entreprise
00:50:10à long terme,
00:50:12la manière
00:50:12dont Lyon recrutait,
00:50:13dont Bernard Lacombe
00:50:14recrutait,
00:50:14c'était à l'œil.
00:50:16Il se déplaçait
00:50:16sur la canne,
00:50:17il se déplaçait au Brésil,
00:50:18il regardait des joueurs,
00:50:19il disait
00:50:19Lui, oui,
00:50:20Lui, non,
00:50:21Lui, oui.
00:50:22Je ne dis pas
00:50:22qu'il ne se trompait jamais,
00:50:23mais franchement,
00:50:24il ne se trompait pas souvent
00:50:25et il a fait
00:50:25quelques très grands coups.
00:50:27On a eu Alain Gires,
00:50:28son coéquipement
00:50:29de l'équipe de France
00:50:30également à Bordeaux.
00:50:31C'était également
00:50:32un homme de mots
00:50:33avec des expressions
00:50:34qui n'appartenaient qu'à lui.
00:50:36Premier poteau,
00:50:38premier servi.
00:50:39Je vois que ça vous parle.
00:50:41Il y a d'autres choses,
00:50:42des petites anecdotes
00:50:43dans vos échanges
00:50:45où vous pouvez,
00:50:45voilà,
00:50:46on peut arriver,
00:50:47vous pouvez nous déployer
00:50:48le dictionnaire
00:50:49de Bernard Lacombe,
00:50:50illustré.
00:50:52Mais oui,
00:50:53parce que j'ai suivi
00:50:53ce club pendant 30 ans
00:50:54et Réveille a dû le suivre
00:50:56pendant une dizaine
00:50:57d'années au total
00:50:57et en fait,
00:50:59quand on est suivant
00:50:59de l'OL,
00:51:00on fait un peu la liste
00:51:01de temps en temps
00:51:01où on révise
00:51:02les aphorismes de Nanard.
00:51:04Et dans les aphorismes
00:51:06de Nanard,
00:51:06il y a des trucs
00:51:07qui sont assez fantastiques.
00:51:10Alors, parfois,
00:51:11ça pouvait être
00:51:12un peu vache.
00:51:12Tout à l'heure,
00:51:13vous aviez Vicache à l'antenne
00:51:14et Vicache,
00:51:15il l'appelait
00:51:15Jean-Bouin Jean Jaurès
00:51:16parce qu'il trouvait
00:51:17qu'il jouait trop latéralement
00:51:18entre les deux tribunes.
00:51:20Mais il avait toujours
00:51:20comme ça un peu
00:51:21des choses.
00:51:22Il disait que...
00:51:24D'un entraîneur
00:51:25qu'on avait du mal
00:51:25à trouver,
00:51:26il disait que pour le trouver,
00:51:27il fallait bosser à la NASA.
00:51:28Voilà.
00:51:29Ou que certains joueurs
00:51:32peu techniques
00:51:33avaient oublié
00:51:33d'enlever les boîtes.
00:51:35Mais il avait
00:51:37toute une panoplie
00:51:37comme ça
00:51:38de bons mots
00:51:38qui était extrêmement
00:51:41drôlatique
00:51:41et qui...
00:51:42C'était un raconteur
00:51:43d'histoires
00:51:44assez fantastique.
00:51:46Pour évoquer son souvenir,
00:51:49j'ai récolté
00:51:49quelques anecdotes.
00:51:51J'ai partagé
00:51:51aux téléspectateurs
00:51:52il y a quelques minutes
00:51:52de cela.
00:51:53Lors de O.L. Saint-Etienne,
00:51:54alors qu'il joue
00:51:55pour les Verts
00:51:56en 18-79,
00:51:57il va à Gerland
00:51:58se trompe de vestiaire.
00:52:01Aussi en 1973,
00:52:02lors de la finale,
00:52:03il est joueur,
00:52:04il marque un but
00:52:05mais juste avant,
00:52:06il cède
00:52:06de la main
00:52:07du contrôle.
00:52:08Est-ce que vous avez
00:52:09aussi des trois
00:52:10petites choses
00:52:11qui vous reviennent
00:52:11des souvenirs
00:52:12que vous pouvez
00:52:13narrer aux téléspectateurs
00:52:14des anecdotes
00:52:15comme on dit ?
00:52:16Ce qui est étrange
00:52:18c'est que vous citiez
00:52:18effectivement ce but
00:52:19où il s'est aidé
00:52:20de la main
00:52:20en finale.
00:52:22C'était le 17 juin
00:52:231973
00:52:24et il est donc
00:52:25décédé le 17 juin
00:52:272025.
00:52:29Mais les anecdotes
00:52:29avec Bernard,
00:52:30c'était tout le temps,
00:52:31tout le temps...
00:52:33C'est difficile
00:52:35d'en extraire
00:52:36deux ou trois
00:52:36mais en fait,
00:52:39quand on suivait Lyon,
00:52:40c'était un compagnonnage
00:52:42un peu permanent
00:52:43avec Bernard.
00:52:44Bernard aimait
00:52:44beaucoup les journalistes
00:52:45mais jamais pour s'en servir,
00:52:48en tout cas,
00:52:49jamais pour lui
00:52:49mais juste parce qu'il aimait
00:52:52parler de foot,
00:52:52il aimait raconter
00:52:53ses histoires,
00:52:54il aimait parler
00:52:56de la composition
00:52:57d'équipe
00:52:58des cadets
00:52:58de Ronalp
00:52:59qui s'appellent
00:53:00les cadets du Lyonnais
00:53:01en 1966
00:53:02ou alors
00:53:03d'un Noël
00:53:05Angers
00:53:06en 1974
00:53:07et puis
00:53:07il mimait
00:53:08l'organisation
00:53:09avec ses doigts
00:53:10et ses phalanges
00:53:11en disant
00:53:11tu vois la chose là...
00:53:13Enfin voilà,
00:53:13il avait des tâches...
00:53:14Il avait tout un...
00:53:16toutes...
00:53:17des expressions
00:53:18qui n'appartenaient
00:53:19qu'à lui
00:53:21et au-delà
00:53:21du foot français,
00:53:24ce qui est important
00:53:24à dire aussi,
00:53:25c'est que la ville
00:53:25de Lyon
00:53:26perd un de ses personnages
00:53:27les plus importants,
00:53:28un personnage historique
00:53:29au même titre
00:53:31que Paul Bocuse,
00:53:32que Bertrand Tavernier,
00:53:34que des personnages
00:53:35qui ont marqué
00:53:35l'histoire de la ville.
00:53:37Bernard,
00:53:37la comte,
00:53:38c'était un personnage
00:53:39immense dans la ville.
00:53:40D'ailleurs,
00:53:41sur le mur des Lyonnais
00:53:43qui représentait
00:53:44les grandes figures
00:53:45de la ville,
00:53:46le seul sportif,
00:53:48c'était Bernard.
00:53:49Merci Vincent.
00:53:50On souhaite une bonne soirée,
00:53:51une bonne journée
00:53:52puisque vous êtes
00:53:52de l'autre côté de l'Atlantique
00:53:53pour assurer ce direct.
00:53:55On vous lit évidemment
00:53:55toujours avec attention,
00:53:56avec passion,
00:53:57demain dans les colonnes
00:53:58du Journale d'Équipe
00:53:58et directement également
00:53:59sur le site l'Équipe.
00:54:01Merci beaucoup Vincent.
00:54:02Très bonne soirée malgré tout
00:54:04et je vous présente aussi
00:54:04mes condolences
00:54:05parce que je sais
00:54:06que votre émotion
00:54:07n'était pas feinte.
00:54:07Merci beaucoup Vincent.
00:54:10Voilà.
00:54:11A bientôt.
00:54:11A bientôt.
00:54:12L'Euroespoir,
00:54:13la France est qualifiée
00:54:14pour les quarts de finale
00:54:15donc ce sera contre le Danemark.
00:54:17Ce sera vendredi auparavant
00:54:18donc ils se sont débarrassés
00:54:19des Polonais
00:54:20qui étaient déjà éliminés
00:54:20avant cette dernière journée
00:54:21du groupe C.
00:54:22Ce sont les Bleus
00:54:23et qui ont ouvert la marque
00:54:24à la 18ème minute
00:54:24sur une frappe de loin
00:54:25de Lucien Goumet.
00:54:27Le gardien sera complètement
00:54:28Nathan Zezé va reprendre
00:54:30dernière.
00:54:30Les images arrivent.
00:54:31Ne vous inquiétez pas.
00:54:33Ou pas.
00:54:35Nathan Zezé
00:54:35qui fête ses 20 ans
00:54:36ce mercredi.
00:54:37Joyeux anniversaire à lui.
00:54:38C'est le deuxième joueur
00:54:39le plus jeune
00:54:40à marquer avec les espoirs
00:54:41après Ryan Cherki.
00:54:43But du break dans la foulée
00:54:44on a calculé.
00:54:44Il marque en 1 minute
00:54:45et 22 secondes
00:54:46après l'ouverture du score.
00:54:48Contre-attaque
00:54:48puis frappe magnifique
00:54:49signé Jaoui Sissé.
00:54:50C'est lui aussi
00:54:51qui met le 3-0
00:54:52trouvé dans l'axe
00:54:52à la 29ème.
00:54:54Encore une belle inspiration
00:54:55du milieu de terrain.
00:54:56René.
00:54:57Mathis Abline a participé
00:54:58au festival
00:54:58sur un corner
00:54:59bien frappé par Adjouma.
00:55:01Petite tête décroisée
00:55:024-1 pour les Français.
00:55:04Premier poteau
00:55:04premier cerveau.
00:55:05Un bel hommage.
00:55:07Le Portugal
00:55:07finit premier
00:55:09du groupe C
00:55:10et également qualifié.
00:55:11Succès
00:55:124-0
00:55:12contre la Georgie.
00:55:13Oui une petite balade.
00:55:14Il conclut tranquillement
00:55:15cette phase de poule
00:55:16par une victoire
00:55:174-0.
00:55:18Un match nul
00:55:19aurait suffi
00:55:19pour les qualifier
00:55:20mais ça ne les intéressait pas.
00:55:22Objectif atteint
00:55:23la première place
00:55:25sécurisée
00:55:26et puis le ticket direct
00:55:27pour les quarts de finale
00:55:28valide.
00:55:30Toujours l'aigu.
00:55:33On passe au basket
00:55:34avec la finale
00:55:34du championnat de France.
00:55:35Deuxième match
00:55:36deuxième victoire
00:55:36pour le Paris Basketball
00:55:38contre Monaco.
00:55:38On n'appelle plus
00:55:39ça une victoire
00:55:40mais Paris a corrigé
00:55:42Monaco.
00:55:42Une nouvelle démonstration
00:55:44deux jours
00:55:45après le match d'ouverture
00:55:46remporté 94-82.
00:55:48Ce soir
00:55:49c'est une gifle
00:55:50victoire 92-67
00:55:53devant plus de 8000
00:55:54spectateurs
00:55:55à l'Adidas Arena.
00:55:56La Roca Team
00:55:57KO debout
00:55:58dès la pause.
00:55:59Les hommes de Thiago Splitter
00:56:00ont explosé
00:56:01au retour des vestiaires.
00:56:02Ils ne sont plus
00:56:02qu'à un succès
00:56:03de leur tout premier titre
00:56:04de champion de France.
00:56:05Ils peuvent être sacrés
00:56:06dès vendredi
00:56:07sur le rocher.
00:56:08C'est l'effet Omar Sy.
00:56:09Oui peut-être.
00:56:10Le nouveau patron
00:56:11enfin l'un des nouveaux actionnaires.
00:56:13L'américain fait le show
00:56:14aujourd'hui
00:56:14sur le Tour de Suisse
00:56:15troisième étape.
00:56:16L'américain
00:56:17Queen Simmons
00:56:18oui sacré numéro
00:56:19où il part
00:56:19dans une échappée
00:56:20dès le kilomètre zéro.
00:56:22Il piège tout le monde
00:56:23à 20 bornes
00:56:24de l'arrivée
00:56:25avec un petit matelas
00:56:26d'une trentaine de secondes
00:56:27sur le reste du peloton.
00:56:29Personne n'a vraiment
00:56:30pris au sérieux
00:56:30sa résistance
00:56:31et c'est sûrement
00:56:32ce qui lui a permis
00:56:33de faire la différence.
00:56:34Romain Grégoire
00:56:35termine quatrième.
00:56:36Lui il garde la tête
00:56:37au général.
00:56:41Un sourire
00:56:41et un sourire également
00:56:42pour Carlos Alcara.
00:56:43C'est un retour gagnant
00:56:44à Londres
00:56:45au tournoi du Queens.
00:56:46L'Espagnol enchaîne
00:56:47après son sacre
00:56:48à Roland-Garros.
00:56:49Il élimine l'Australien
00:56:50Adam Walton
00:56:50pour son entrée en lice.
00:56:52Il a dû batailler quand même.
00:56:53D'abord pour faire le break
00:56:54dans le premier set
00:56:55qu'il gagne 6-4.
00:56:57Il est tout près
00:56:58de perdre la deuxième manche
00:56:59ensuite.
00:57:00Il sauve deux balles
00:57:01avant d'aller s'imposer
00:57:02au tie-break.
00:57:03Il retrouve son compatriote
00:57:04Job Mouniard
00:57:05au prochain tour.
00:57:06Deux Français
00:57:07ont performé
00:57:07toujours au Queens.
00:57:08Exploit de Corentin Moutet
00:57:10d'abord incroyable
00:57:11pour sa première victoire
00:57:12contre un top 5.
00:57:14Il élimine l'Américain
00:57:15Tyler Fritz
00:57:16numéro 4 mondial.
00:57:17Duel de haut niveau
00:57:18aucun break
00:57:19concédé des deux côtés
00:57:20dans les deux premières manches.
00:57:22Fritz gagne le premier tie-break.
00:57:23Moutet sauve
00:57:24une balle de match
00:57:24puis prend le deuxième.
00:57:26Il va aussi chercher
00:57:27le troisième
00:57:27au bout du suspense.
00:57:29Prochain tour
00:57:29face à l'Australien
00:57:30Jacob Fierne-Lé.
00:57:31Arthur Rinderknech
00:57:33lui
00:57:33s'est offert en top 10.
00:57:35L'Américain Ben Shelton
00:57:36tête de saison
00:57:37numéro 6 du tournoi.
00:57:38Victoire en deux manches
00:57:39sur deux tie-break
00:57:40remportés avec autorité.
00:57:42Prochain tour
00:57:42face à Réhi Opelka.
00:57:44De quoi faire oublier
00:57:45les éliminations
00:57:45d'entrée de Gaël Monfils
00:57:47et de Giovanni Mpeci Perica.
00:57:49Ils sont vengés
00:57:50c'est ça
00:57:50le 15 de France
00:57:51prépare sa tournée
00:57:52au mois de juin
00:57:53en Nouvelle-Zélande.
00:57:54Ils vont s'envoler
00:57:54dans une semaine.
00:57:55Avant cela
00:57:56ils affrontent d'abord
00:57:57l'Angleterre samedi.
00:57:58L'occasion pour le sélectionneur
00:58:00Fabien Galtier
00:58:00de faire des tests
00:58:01avec les forces en présence
00:58:03puisque
00:58:03beaucoup de joueurs
00:58:04sont abs.
00:58:05On l'écoute.
00:58:06Nous on n'a pas le choix
00:58:08que de prendre des joueurs
00:58:09qui ont terminé leur saison.
00:58:11C'est une opportunité
00:58:12pour nous de travailler
00:58:13avec les meilleurs joueurs
00:58:15disponibles
00:58:17parce que là aussi
00:58:17il y a un arbitrage
00:58:19en fin de saison
00:58:20sur la fraîcheur
00:58:21et la disponibilité
00:58:22des joueurs.
00:58:23A La Rochelle
00:58:24Paul Boudéan
00:58:25est un exemple
00:58:26avait besoin
00:58:28de récupérer
00:58:28de sa saison globale.
00:58:30Et puis il y a aussi
00:58:31les joueurs qui sont blessés.
00:58:32On a beaucoup de joueurs
00:58:33qui sont blessés
00:58:34ou des joueurs
00:58:35qui profitent
00:58:35de la fin de saison
00:58:36pour se faire opérer
00:58:38ou faire des soins
00:58:39plus appropriés.
00:58:40Nous ça nous permet
00:58:41de mieux sélectionner
00:58:42d'aller chercher
00:58:43des potentiels
00:58:44qu'on suit
00:58:45et de leur donner
00:58:46l'opportunité
00:58:46de travailler avec nous.
00:58:49Match à suivre
00:58:50chez nous
00:58:51ce samedi
00:58:52dès 17h45
00:58:53et puis justement
00:58:53en parlant d'infirmerie
00:58:54de blessés
00:58:55Louis-Biel Biarré
00:58:56est officiellement
00:58:57forfait
00:58:57pour la demi-finale
00:58:58de top 14
00:58:59contre Toulon.
00:59:00L'élié de l'UBB
00:59:01n'est toujours pas remis
00:59:02du coup à la tête
00:59:03reçu le 7 juin
00:59:04contre Vannes.
00:59:06C'était pendant
00:59:06la dernière journée
00:59:07de la saison régulière
00:59:08du championnat.
00:59:09On est à France-Angleterre
00:59:10en direct
00:59:11chez nous.
00:59:12Un crutch.
00:59:13Un crutch.
00:59:14Merci beaucoup Virginie.
00:59:16Neymar
00:59:16au Paris Saint-Germain
00:59:17égal C1.
00:59:18Bah oui
00:59:18Neymar senior
00:59:19le papa
00:59:19et l'agent
00:59:20à la ligne
00:59:20de l'équipe du jour
00:59:21dans l'entretien
00:59:22accordé au journaliste
00:59:23Eric Frozio
00:59:24le papa du joueur
00:59:25est amené à réagir
00:59:27sur la récente victoire
00:59:28du Paris Saint-Germain
00:59:29donc en Ligue des Champions
00:59:30et il se sert
00:59:31de cette occasion
00:59:31pour lier cette victoire
00:59:33ce sacre
00:59:33au passage
00:59:34de son fils
00:59:35au club du Paris Saint-Germain.
00:59:36Extrait.
00:59:37On a fait partie de ce projet.
00:59:39Nasser sait
00:59:39qu'on a escaladé
00:59:40la montagne ensemble.
00:59:41C'est là que vous voyez
00:59:42le temps que ça prend
00:59:43pour structurer un club
00:59:44et pour trouver
00:59:44la bonne formule.
00:59:46Personne ne peut effacer
00:59:47ce qu'on a fait
00:59:47pour le Paris Saint-Germain.
00:59:49La question est la suivante.
00:59:50Le papa de Neymar
00:59:51écrit-il un peu l'histoire
00:59:52à cette question ?
00:59:53Deux chroniqueurs
00:59:53ne sont pas d'accord ?
00:59:55Jingle ?
00:59:55C'est un simple duel.
00:59:56C'est décevant
00:59:57mais c'est comme ça.
00:59:57On y va.
01:00:02Le papa de Neymar
01:00:03écrit-il un peu l'histoire ?
01:00:04Oui, notre filou
01:00:05répond oui.
01:00:07Stéphane ?
01:00:08Vous répondez non.
01:00:10Voilà.
01:00:11Stéphane,
01:00:12je vous laisse
01:00:13finalement
01:00:13nous expliquer
01:00:16pourquoi il ne réécrit
01:00:16pas l'histoire
01:00:17notre Neymar.
01:00:18Seigneur.
01:00:19Il ne s'agit pas de dire
01:00:20que le PSG
01:00:21a gagné la Ligue des Champions
01:00:22grâce à Neymar.
01:00:23Il a été à un moment donné
01:00:24une partie importante
01:00:25du projet parisien.
01:00:26Il a permis de prendre
01:00:26assurément une dimension mondiale
01:00:29à ce projet parisien
01:00:29international.
01:00:30Ça prenait
01:00:30un grand star international
01:00:32à rejoindre Paris.
01:00:34Et puis surtout
01:00:35par défaut
01:00:35quelque part
01:00:36c'est comme ça
01:00:36que moi je lis
01:00:37l'interview du père Neymar.
01:00:39Ce n'est peut-être pas
01:00:39ce qu'il a voulu dire
01:00:39mais c'est comme ça
01:00:40que moi je le comprends.
01:00:41Par défaut
01:00:41c'est que Neymar
01:00:42a permis de faire comprendre
01:00:44au sujet parisien
01:00:44tout ce qu'il ne fallait
01:00:45pas faire
01:00:46pour aller au bout
01:00:46de leur quête.
01:00:48Et en ce sens
01:00:49le papa Neymar
01:00:50a été très profitable
01:00:51à Tokyo.
01:00:52Ce n'est pas beau
01:00:53de piquer les arguments
01:00:54de son petit camarade.
01:00:55Philippe s'enfourche.
01:00:56Ce n'est même pas une passe-dé
01:00:57c'est une offrande.
01:00:58C'est-à-dire qu'en fait
01:00:59il est l'incarnation
01:01:00de l'ancien projet.
01:01:01Et ce n'est pas pour ça
01:01:02qu'il n'était pas bien
01:01:03l'ancien projet
01:01:03mais c'était tout à fait
01:01:04autre chose.
01:01:05Il est d'ailleurs passé
01:01:05à pas grand-chose
01:01:06pendant le Final 8.
01:01:07Ça a été le long déterminant
01:01:08et le PSG va en finale.
01:01:10Mais la première décision
01:01:13importante de Luis Enrique
01:01:15avec Luis Campos
01:01:16pour le nouveau projet
01:01:17ça a été de se séparer
01:01:18de Neymar et Verratti
01:01:19qui étaient l'incarnation
01:01:21même de tout
01:01:21ce qu'il ne voulait plus.
01:01:23C'est-à-dire les passe-droits
01:01:23c'est-à-dire les mecs
01:01:24qui n'étaient pas
01:01:25à la même heure
01:01:25que les autres
01:01:25à l'entraînement.
01:01:26C'est-à-dire tout ce
01:01:27qui fait Neymar
01:01:27et qui n'est plus le PSG
01:01:28aujourd'hui.
01:01:29Le papa de Neymar
01:01:30a écrit-il l'histoire
01:01:31c'est plutôt un non
01:01:32un non de Stéphane.
01:01:37C'est un grand oui
01:01:37pour Philippe s'enfourche.
01:01:39Président ?
01:01:40Facile ou pas facile
01:01:41ce décision ?
01:01:42Bizarrement non
01:01:43c'est pas facile
01:01:44de trouver un vainqueur
01:01:45parce qu'au final
01:01:46je vais te pencher
01:01:46quand même
01:01:47du côté des arguments
01:01:47de Philippe
01:01:48mais je trouve que
01:01:49le développement
01:01:50de Stéphane
01:01:51est assez intelligent.
01:01:52Il est tortueux.
01:01:53Non c'est pas que tortueux
01:01:54parce que finalement
01:01:55l'histoire de ce
01:01:56Paris Saint-Germain
01:01:57c'est quoi ?
01:01:58C'est comme une fusée.
01:01:59Vous avez plusieurs étages
01:02:00et ce qu'il fallait d'abord
01:02:01c'était mettre le PSG
01:02:02en lumière.
01:02:03Et qui a mis le PSG
01:02:04en lumière ?
01:02:05C'est Ibrahimovic,
01:02:06c'est Neymar,
01:02:06c'est Messi,
01:02:07c'est Mbappé,
01:02:08c'est les méga-stars.
01:02:09Ah c'était prévu alors ?
01:02:10Non, c'est pas ça.
01:02:11C'est pas ça de réécrire
01:02:11l'histoire oui.
01:02:12Mais au final
01:02:14c'est quand même
01:02:14sans lui que ça s'est fait
01:02:15et ça a été aussi
01:02:17une manière de tourner
01:02:17l'histoire,
01:02:18de dire à un moment
01:02:18on n'a plus besoin
01:02:19de toutes ces stars-là
01:02:20quoique parce qu'on aurait
01:02:21voulu garder Mbappé
01:02:22il ne faut jamais l'oublier
01:02:22quand même.
01:02:23C'est parce qu'Mbappé
01:02:24a voulu partir
01:02:24qu'il est parti.
01:02:25Il ne faut pas réécrire
01:02:26non plus une deuxième
01:02:27fois l'histoire.
01:02:28Donc quand même
01:02:28je donnerai mon point
01:02:29à Philippe.
01:02:30Mais il n'empêche
01:02:31que je trouve que
01:02:31dans une histoire
01:02:32il ne faut pas oublier
01:02:32ceux qui l'ont précédé
01:02:33et ceux qui ont fait du PSG
01:02:34ce qu'il est aujourd'hui
01:02:35mondialement
01:02:36c'est d'ailleurs une marque.
01:02:37Nasser Al-Qalefi
01:02:38a accordé une interview
01:02:39début juin
01:02:40à la chaîne du Qatar
01:02:41Al-Qas
01:02:42je me découvre.
01:02:44Comme on travaille
01:02:44nous dit le président d'ACR
01:02:46Louis Campos
01:02:46doit présenter
01:02:47au coach le joueur.
01:02:48Le coach doit voir
01:02:49les joueurs
01:02:50leurs valeurs
01:02:51leurs prix
01:02:51et d'autres aspects.
01:02:52Il doit y avoir
01:02:53un accord commun.
01:02:54Chanka a son rôle
01:02:56pour tout ce qui concerne
01:02:57le scouting.
01:02:57Louis Enrique
01:02:58et l'entraîneur doit
01:02:59approuver le joueur.
01:03:00Il doit être convaincu
01:03:01que le joueur s'intègre
01:03:02dans son projet futur.
01:03:04Ensuite
01:03:04nous la direction
01:03:05donnons aussi un accord.
01:03:07Benjamin Quarez
01:03:08vous êtes au Parisien
01:03:10ce fonctionnement-là
01:03:11existait déjà
01:03:12sous Neymar
01:03:13ou il est apparu
01:03:14avec Louis Enrique ?
01:03:16J'ai un peu l'idée
01:03:17de votre réponse.
01:03:18Oui il est clairement apparu
01:03:20avec Louis Enrique
01:03:21et Louis Campos
01:03:22du coup
01:03:22puisque effectivement
01:03:23ça faisait déjà
01:03:24un certain temps
01:03:25qu'on n'avait pas vu
01:03:25une paire
01:03:26qui fonctionnait aussi bien.
01:03:27Il faut bien l'admettre
01:03:28à un entraîneur
01:03:29un directeur sportif
01:03:30qui marche
01:03:30dans la main dans la main.
01:03:31Ça a fait un peu de mal
01:03:32à Louis Campos au début
01:03:33il faut bien le reconnaître
01:03:33parce qu'il n'avait pas
01:03:34forcément l'habitude
01:03:35de ne pas pouvoir faire
01:03:35ce qu'il voulait
01:03:36dans les clubs précédents.
01:03:38Mais c'est vrai
01:03:39que ça marche plutôt bien
01:03:39ce qu'ils ont mis en place
01:03:40avec Louis Enrique
01:03:41qui demande des profils.
01:03:43Il établit un profil type
01:03:44de joueur
01:03:45qu'il aimerait
01:03:45pour le mercato à venir.
01:03:47Louis Campos
01:03:47ensuite
01:03:48met en marche
01:03:50ses réseaux
01:03:50et il lui présente
01:03:52une liste de joueurs
01:03:54avec un profil A
01:03:55un profil B
01:03:56un profil C
01:03:57un profil D
01:03:57un profil E
01:03:58et Louis Enrique
01:04:00valide ou non
01:04:00les profils proposés.
01:04:02Mais ça n'existait pas
01:04:03avant ça ?
01:04:04Il y avait une concurrence
01:04:05entre...
01:04:06Pas avec autant
01:04:06de facilité.
01:04:08Il faut reconnaître
01:04:08que les deux
01:04:09ça fonctionne
01:04:10particulièrement bien.
01:04:11Nasser Al-Rafi
01:04:12aussi fait un pas
01:04:13en arrière
01:04:14en laissant travailler
01:04:15son directeur sportif
01:04:16sans mettre un pied
01:04:17dans la mécanique.
01:04:19Donc c'est aussi
01:04:21à mettre à son crédit.
01:04:23Lui s'est plutôt occupé
01:04:24de finir
01:04:25certains dossiers
01:04:25on peut penser
01:04:26d'ailleurs à des dossiers
01:04:27qui n'ont pas forcément
01:04:28bien fonctionné
01:04:29je pense à le Colomani
01:04:29qui n'a pas été
01:04:31une réussite.
01:04:31Il faut qu'il reste
01:04:32à la maison.
01:04:33Non mais c'est vrai
01:04:34que lui il fait marcher
01:04:35plutôt ses réseaux
01:04:36de dirigeants
01:04:36parce qu'il faut reconnaître
01:04:37aussi avec le CA
01:04:38qu'il a quand même
01:04:39des bons rapports
01:04:40avec certains puissants
01:04:41et que ça peut permettre
01:04:43de faciliter certains deals
01:04:43mais pour ce qui est
01:04:44du scouting
01:04:45et d'identifier les profils
01:04:46le Cénérique
01:04:47et Louis Campos
01:04:47ont trouvé
01:04:48réussi à former
01:04:50un binôme
01:04:50qui fonctionne bien.
01:04:51Mais avant de moquer
01:04:52quand même Neymar
01:04:53parce que je sais
01:04:53il y a de bons tons
01:04:54de moter
01:04:54ce que je peux comprendre
01:04:55les blessures à répétition
01:04:56mais rappelez-vous
01:04:57quand il est arrivé
01:04:58c'était à Guingamp
01:04:59son premier match ?
01:04:59Oui.
01:05:00Un truc incroyable
01:05:01toute la France
01:05:02attendait Neymar
01:05:03c'était incroyable
01:05:05mais il faut se rendre compte
01:05:07ce que c'était
01:05:07que Neymar
01:05:07quand il arrivait.
01:05:08Et puis il y a une fiale
01:05:09de Ligue des Champions
01:05:09quand même ?
01:05:09C'est lui en priorité
01:05:11personne ne part de départ.
01:05:12Bien sûr.
01:05:13Donc voilà
01:05:14tout n'était pas acheté
01:05:15mais beaucoup acheté
01:05:16sur la fin.
01:05:16Il était souvent
01:05:17même quasiment tout le temps
01:05:18au rendez-vous
01:05:19des grands matchs.
01:05:20Ça n'a pas toujours été le cas
01:05:21d'autres joueurs importants
01:05:24dans l'histoire du préjugé.
01:05:25Le père de Neymar
01:05:26a écrit-il l'histoire ?
01:05:28Eric, vous,
01:05:29vous avez découvert Neymar
01:05:30lors de son passage
01:05:31au Parça.
01:05:32Un phénomène.
01:05:32Il est arrivé
01:05:33et certains se posaient la question
01:05:35si la MSN
01:05:36était capable de jouer ensemble.
01:05:38Ça me faisait rire.
01:05:38Soares avait mordu
01:05:39Kéleni en Coupe du Monde
01:05:40vous vous rappelez ?
01:05:41Il a repris le 16 octobre.
01:05:42Il a bon appétit.
01:05:43Pendant trois mois et demi.
01:05:44Tout ça pour dire que le père
01:05:46ce qui me dérange
01:05:47c'est que son fils
01:05:49il le voit comme une machine afrique.
01:05:51Un produit.
01:05:52Un marché.
01:05:52Un peu.
01:05:53Il parle.
01:05:54Et moi ça m'a surpris
01:05:55c'est que Neymar
01:05:56et on a dit certaines choses
01:05:58sur ce plateau ou ailleurs
01:05:59que j'ai entendu
01:06:00or il ment, il ment pas.
01:06:02C'est que le père
01:06:04pensait qu'à l'argent
01:06:05mais moi ça m'a surpris
01:06:07il dit
01:06:08j'ai dit à mon fils
01:06:09de rester à Barcelone
01:06:09et pourtant il est venu.
01:06:12Donc avec le PSG
01:06:13c'est Neymar
01:06:14qui a choisi
01:06:15le côté
01:06:16s'émanciper ou pas
01:06:18de Messi
01:06:18on parle de ça
01:06:19mais bon
01:06:20avec le PSG
01:06:21marié au premier regard
01:06:22simplement
01:06:23c'est l'amour ouf
01:06:24et l'amour vache
01:06:24parce que t'as vu
01:06:25comment il finit Neymar
01:06:26parce que Neymar
01:06:27bon il s'est blessé
01:06:29mais c'est
01:06:29le joueur pour moi
01:06:30le plus fort que le PSG
01:06:32a eu.
01:06:34Malheureusement
01:06:34pas dans la constance
01:06:35mais je rejoins
01:06:36plus que Messi
01:06:37n'oublions pas 2020
01:06:38il porte cette équipe
01:06:40en Ligue des Champions
01:06:41après ça s'est mal terminé
01:06:43avec le public
01:06:44pour revenir
01:06:45il réécrit
01:06:45non Neymar
01:06:47il est indissociable
01:06:48de la vie du PSG
01:06:49mais pour revenir
01:06:50à Nasser
01:06:50c'est facile de dire
01:06:51qu'aujourd'hui
01:06:52il suit Luis Enrique
01:06:53il a changé complètement
01:06:54de logiciel
01:06:55au début
01:06:56c'est eux
01:06:57qui voulaient
01:06:58des joueurs de renom
01:06:58on a oublié
01:06:59Beckham
01:07:00Pastore
01:07:01Zlatan
01:07:02tous ceux qui sont venus
01:07:03et maintenant
01:07:05il a bien compris
01:07:05qu'il avait échoué
01:07:06donc il fallait
01:07:07qu'il change complètement
01:07:08mais il y a quand même
01:07:09un tandem
01:07:10qui a fonctionné
01:07:11peu
01:07:11mais bien
01:07:12je trouve
01:07:13c'est Leonardo
01:07:14Ancelotti
01:07:15jusqu'au coup d'épaule
01:07:16jusqu'à l'explosion
01:07:17son recul
01:07:19mais il ne faut pas dire
01:07:20qu'il n'y avait personne avant
01:07:21parce qu'il y a quand même
01:07:22eu des choses
01:07:23qui se sont faites
01:07:23et moi
01:07:24quand il y avait
01:07:25Thiago Motta
01:07:25Rabiot
01:07:26Matuili
01:07:27Verratti
01:07:27de la grande époque
01:07:28ils ont perdu en demi-finale
01:07:29avec un peu de réussite
01:07:31voire de l'arbitrage
01:07:32avec la remontada
01:07:33bon ben
01:07:34il pouvait aller au bout
01:07:35cette équipe
01:07:36il ne faut pas dire
01:07:38qu'il n'y avait rien
01:07:38ils n'ont pas fait
01:07:39de demi-finale
01:07:40non non
01:07:41mais là c'était
01:07:41la remontada
01:07:42c'est avant
01:07:43c'était en quart
01:07:44ou en quart
01:07:45c'est de mémoire
01:07:46ils ont failli
01:07:49la gagner
01:07:49ils auraient pu la gagner
01:07:51et on les critique
01:07:52et aujourd'hui
01:07:52on ne critique plus
01:07:53Luis Serenke
01:07:54parce qu'il a gagné
01:07:54mais qu'est-ce qu'il a ramassé avant
01:07:56de temps en temps
01:07:58non mais de temps en temps
01:07:58ça ne tient à rien
01:07:59ça ne tient à rien
01:08:01et l'histoire
01:08:01tu l'écris
01:08:02comme tu en as envie
01:08:03avec un poteau
01:08:04un corner
01:08:05une barre
01:08:05oui mais il y a eu
01:08:07quand même
01:08:07un changement
01:08:08de projet
01:08:09de club
01:08:10de sport
01:08:10radical
01:08:12autre extrait
01:08:15de Nasser Al-Qalifi
01:08:16donc mois de juin
01:08:17à la chaîne du Qatar
01:08:18Al-Qas
01:08:19le premier critère
01:08:19de recrutement
01:08:20de Luis Serenke
01:08:21c'est quoi ?
01:08:21c'est l'âge
01:08:22et Nasser Al-Qalifi
01:08:23en chaîne
01:08:24c'est le meilleur entraîneur
01:08:26pour développer
01:08:26les jeunes joueurs
01:08:27il aime les jeunes joueurs
01:08:28par exemple
01:08:29quelqu'un de 28 ans
01:08:30c'est-à-dire acheter
01:08:31un joueur de 28 ans
01:08:31ou de 27 ans
01:08:32pour lui non
01:08:33c'est impossible
01:08:34c'est interdit
01:08:35pour lui
01:08:36il ne veut pas
01:08:36il aime les joueurs
01:08:37de 21-22 ans
01:08:39tu as remarqué
01:08:39les derniers joueurs
01:08:40qu'on a recrutés
01:08:41le plus âgés
01:08:42à 23 ou 24 ans
01:08:43pas plus
01:08:44alors imagine-t-on
01:08:45Luis Serenke
01:08:46vouloir recruter
01:08:47Neymar aujourd'hui
01:08:48pour 222 millions d'euros
01:08:50de faire ce
01:08:52non mais il a
01:08:52un Al-Andes
01:08:53il pourrait le recruter
01:08:54s'il en avait
01:08:55Al-Andes on me dit
01:08:56il ne peut pas
01:08:57mais si demain
01:08:58il avait la capacité
01:08:59de sortir de City
01:09:00il le prendrait
01:09:01alors qu'il a 25 ou 26 ans
01:09:0224 ans
01:09:0324 ans Al-Andes
01:09:03il serait capable
01:09:04mais il ne prendrait
01:09:05qu'un joueur
01:09:06exceptionnel
01:09:07qui lui apporterait
01:09:09un plus
01:09:09entre guillemets
01:09:10dans son collectif
01:09:11mais ses principes
01:09:12de jeu
01:09:12il ne va jamais
01:09:14les renier
01:09:14il faudra courir
01:09:15il faudra
01:09:16la polyvalence
01:09:17Neymar à Paris
01:09:18il arrive il a 25 ans
01:09:19il n'arrive pas
01:09:19mais il était au sommet
01:09:21de sa fin
01:09:21c'est pour ça
01:09:22la question d'Olivier
01:09:22est-ce que
01:09:24Enrique prendrait Neymar
01:09:25aujourd'hui
01:09:25non il ne le prendra pas
01:09:27il ne veut pas s'emmerger
01:09:27pardon mais je reviens
01:09:29à l'époque
01:09:29il aurait pris
01:09:30je reviens
01:09:31Neymar de 25 ans
01:09:32il n'aurait peut-être
01:09:33pas craché dessus
01:09:34bon qu'est-ce qu'il allait
01:09:35d'apprendre il ne disait rien
01:09:36il y avait Rakitic
01:09:37qui avait pris la place
01:09:38de Xavi
01:09:38il y avait Bousquet
01:09:40et Iniesta
01:09:41qu'est-ce qu'il a fait
01:09:422009-2011
01:09:43il s'est assis
01:09:44il les a regardés
01:09:45et il s'adapte quand même
01:09:47à son vestiaire
01:09:47on parle non pas du Barça
01:09:49je sais que c'est votre
01:09:50inclinaison
01:09:51enfin voilà
01:09:51je reviens quand même
01:09:53sur ce que nous disait
01:09:54Nassar Alcalif
01:09:54son rapport avec
01:09:55Luis Campos
01:09:55le recrutement
01:09:56il en parle à Louis Sénrique
01:09:57et tout ça
01:09:57Louis Sénrique
01:09:58l'entraîneur
01:09:58doit approuver le joueur
01:10:00il doit être convaincu
01:10:01que le joueur s'intègre
01:10:01dans son futur projet
01:10:02Neymar il se serait renseigné
01:10:04enfin il le connaissait
01:10:06d'ailleurs
01:10:06son passage au Barça
01:10:07son côté fêtard
01:10:09son côté voilà
01:10:09son côté cabochard
01:10:11son côté
01:10:11on s'adapte aux entraînements
01:10:13c'est plus du tout
01:10:14on l'adapte
01:10:14avec le football
01:10:16que pro de Louis Sénrique
01:10:18non ?
01:10:19oui très clairement
01:10:20oui très clairement
01:10:21c'est tout l'inverse
01:10:22c'est pour ça
01:10:22je suis opposé
01:10:23au PSG
01:10:24et je suis pour le collectif
01:10:26ça a toujours été
01:10:28ma tasse de temps
01:10:29mais il y a un mais là
01:10:30oui je le dis
01:10:31c'est que
01:10:31moi je veux quand même
01:10:33pour moi dans cette équipe
01:10:34il manque une star
01:10:35une star mondiale
01:10:36des trucs que je ne vois pas faire
01:10:38et qui sont faits
01:10:39que par les 5-6 meilleurs joueurs du monde
01:10:41bon il y a mal
01:10:41mais il y a mal
01:10:42non non mais je ne veux pas
01:10:43les 5-6
01:10:44il se démarre à la grande époque
01:10:45moi il me manque
01:10:46pour moi j'aimerais avoir
01:10:48un joueur plus fort
01:10:50Varas qu'il y a
01:10:51non ?
01:10:51non
01:10:52c'est un V12
01:10:55il est magique
01:10:56mais c'est un V12
01:10:57chaussette en bas
01:10:58le petit Marcel
01:10:58il est 3-8
01:10:59il pourrait bosser à New York
01:11:01mais après c'est un grand joueur
01:11:04ah non Eric
01:11:05et ben oui tu les as cités
01:11:07il y a mal
01:11:07il n'y a pas que lui
01:11:08moi j'aimais des joueurs
01:11:10Modric de la grande époque
01:11:12parce que même si vous me parlez
01:11:13je vous entends
01:11:14du milieu de terrain
01:11:15et ce n'est pas pour moi
01:11:16le meilleur du monde
01:11:17mais il est très fort
01:11:18mais des joueurs
01:11:20Iniesta
01:11:20un Modric
01:11:21quelque chose
01:11:23ça ne me manque pas
01:11:24un peu vieux peut-être
01:11:24de temps en temps
01:11:25moi c'est pas que je suis insatisfait
01:11:27je trouve que c'est une belle mécanique
01:11:28Louis-Henriquet est en haut de la pyramide
01:11:30là
01:11:31comme le mec
01:11:32qui fait la vie
01:11:32mais tu penses qu'il a envie
01:11:33non mais tu penses qu'il a envie
01:11:34de gueuler
01:11:34dedans
01:11:35il tient tout le monde
01:11:36mais
01:11:36il manque du génie
01:11:38il manque du génie
01:11:39c'est Eric qui parle
01:11:40c'est pas long
01:11:41non mais est-ce que tu penses
01:11:42qu'il y a un côté génie
01:11:43en devenir quand même
01:11:44non
01:11:45il n'y a pas un mec
01:11:46sur le terrain
01:11:47Doué
01:11:47non
01:11:48Ah Doué
01:11:49attendons
01:11:49il a 19 ans
01:11:52vous m'avez monté Cherki
01:11:53il était titulaire
01:11:55hop on l'a moins vu
01:11:56alors il faut savoir
01:11:57oui Philippe Sanfourche
01:11:59non Stéphane
01:12:00le papa de Neymar
01:12:01écrit-il l'histoire
01:12:02c'est un oui
01:12:02mais c'est dommage
01:12:04Stéphane c'est pas votre soir
01:12:05mais j'aurais bien voulu
01:12:06qu'il réponde à ça
01:12:07est-ce que vous répondez
01:12:09pourtant on est le 18 juin
01:12:10normalement j'aurais dû gagner la duel
01:12:12qu'est-ce que t'en penses
01:12:13une star
01:12:14non je t'en fous
01:12:17non je m'en fous
01:12:17d'accord
01:12:18toi tu t'en fous
01:12:19ou ça te manque un peu
01:12:20quand il va
01:12:21non je m'en fous pas
01:12:21parce que je suis
01:12:22qu'on s'entende bien
01:12:24moi ce que j'ai développé
01:12:25c'est le côté
01:12:25je ne vois pas en Neymar
01:12:28la genèse de ce qui est arrivé là
01:12:29ah non non mais
01:12:30Eric lui faisait basculer le débat
01:12:32c'est un autre débat
01:12:34et surtout je suis entièrement d'accord
01:12:36avec le fait que pour moi
01:12:37qui ai quand même parcouru
01:12:39un peu les générations
01:12:40du PSG au Parc des Princes
01:12:41en talent pur
01:12:42Neymar
01:12:44est très probablement
01:12:45je ne prends pas beaucoup de risques
01:12:46ce qui serait mieux
01:12:46le plus grand joueur
01:12:48qui ait porté le maillot
01:12:49du Paris Saint-Germain
01:12:50après Soussic quand même
01:12:51en termes de talent pur
01:12:53mais si peut-être non
01:12:55mais c'est pas pour autant
01:12:56mais si du Paris Saint-Germain
01:12:57ah mais non
01:12:58mais là on parle
01:12:58mais oui
01:12:59c'est d'accord
01:12:59mais là on parlait
01:13:00il parle dans l'absolu
01:13:02je préfère même pas en parler
01:13:04parce que pour moi
01:13:05ça a terni l'image
01:13:07c'est à dire que
01:13:07le bonhomme
01:13:09ce qu'il a fait sur le terrain
01:13:10je trouve que c'est un
01:13:11c'est un ratage à sous
01:13:12attention
01:13:13il y a Eric en face
01:13:14le Mercato X
01:13:15passe à débuter
01:13:16mes amis
01:13:17Malik Fofana
01:13:19affole
01:13:20la première ligue
01:13:21c'est une information
01:13:22l'équipe
01:13:22Chelsea, Liverpool
01:13:23Manchester United
01:13:24et Nottingham Forest
01:13:25sont sur Malik Fofana
01:13:27un transfert
01:13:28à 50 millions
01:13:29est évoqué
01:13:29c'est l'équipe
01:13:31qui vous l'annonce
01:13:32et c'est Stéphane
01:13:33qui voulait nous parler
01:13:33de Malik Fofana
01:13:35je vois que tous les clubs
01:13:37anglais en tous les cas
01:13:38s'affolent pour lui
01:13:38en effet
01:13:39donc l'OL va faire
01:13:41une très très grosse
01:13:42plus-value
01:13:42avec ce jeune joueur belge
01:13:44Rennes va toucher
01:13:46entre 2 et 5 millions
01:13:47d'euros
01:13:48pour le transfert
01:13:48de Mathistel
01:13:49Bayer Batotena
01:13:50un transfert autour
01:13:51de 40 millions
01:13:52c'est Quotidien Ouest France
01:13:54qui nous l'annonce
01:13:54Benjamin
01:13:55de Stade Rennais
01:13:572 à 5 millions
01:13:58de bonus
01:13:59oui
01:13:59à petite précision
01:14:01ce sera lissé dans le temps
01:14:02ce ne sera pas
01:14:022 à 5
01:14:032 à 5 millions
01:14:04sur cet été
01:14:04donc pas de faux espoirs
01:14:06pour les supporters
01:14:06Rennais
01:14:07la caisse va pas être
01:14:08remplie d'un coup sec
01:14:09mais oui effectivement
01:14:10ça avait été négocié
01:14:10au moment de son départ
01:14:11au Bayern Munich
01:14:12à l'époque
01:14:12transfert de 28,5 millions
01:14:14d'euros
01:14:14de citrofers sec
01:14:15et ensuite
01:14:16un pourcentage à la revente
01:14:17qui va donc permettre
01:14:18de Saint-Rennais
01:14:19d'avoir un peu plus
01:14:19de liquidités
01:14:20et c'est toujours
01:14:21une bonne nouvelle
01:14:21et c'est un club
01:14:22qui vont plutôt bien
01:14:22puisque dans le transfert
01:14:23de Désiré Douai
01:14:23sur Paris Saint-Germain
01:14:24avec les divers bonus
01:14:25ils vont avoir un transfert
01:14:27qui va passer de 50 millions
01:14:28d'euros
01:14:28à plus de 60
01:14:29nous sommes au mois de juin
01:14:31c'est le mois de la DNCG
01:14:32vous savez le gendarme financier
01:14:34le scot d'Angers
01:14:34a présenté ses comptes
01:14:35aujourd'hui
01:14:36et bien encadrement
01:14:37de la masse salariale
01:14:38et encadrement
01:14:39des transferts
01:14:41mais en revanche
01:14:41on a eu vent
01:14:42des auditions
01:14:43de Lorient
01:14:43de Lille
01:14:44de Nice
01:14:45de l'OM
01:14:45de Brest
01:14:46de Rennes
01:14:46de Lens
01:14:47de Strasbourg
01:14:47de Toulouse
01:14:48d'Ausser
01:14:48et bien eux
01:14:49ont passé cet examen
01:14:51sans encombre
01:14:52donc voilà
01:14:53c'est une forme de surprise
01:14:54qu'on avait
01:14:54anticipé sur le fait
01:14:56que beaucoup de lois français
01:14:57auraient des gros problèmes financiers
01:14:58pour l'instant
01:14:59ils ne se métérialisent pas
01:15:00en tout cas devant la DNCG
01:15:01Lyon c'est le 24 juin
01:15:03c'est mardi prochain
01:15:04bon courage à John Texter
01:15:06Moses Simon
01:15:07300 000 euros
01:15:09par mois de salaire
01:15:10proposé par le PFC
01:15:11c'est une information
01:15:12de Mohamed Toubachter
01:15:14Benjamin je crois
01:15:16que vous n'avez
01:15:17pas tout à fait
01:15:18ce tarif là
01:15:18vous avez appelé le PFC
01:15:20vous avez le banquier du PFC
01:15:22et voilà
01:15:23non c'est effectivement
01:15:24un salaire qui est hors norme
01:15:26pour le PFC
01:15:26il gagnait 120 000 à peu près à Nantes
01:15:28c'est du respect
01:15:29pour les formations
01:15:29des confrères
01:15:30mais non
01:15:32ce serait plutôt autour
01:15:32de 200 000 avec bonus
01:15:34donc on n'est pas sur ces tarifs là
01:15:36mais c'est déjà
01:15:36un effort considérable
01:15:38pour le PFC
01:15:38qui n'a jamais offert
01:15:39ce type de salaire
01:15:40pour un joueur
01:15:41donc on est sur
01:15:42effectivement une proposition
01:15:43conséquente
01:15:44puisqu'il ne touche pas
01:15:44ce salaire là
01:15:45en tout cas c'est un petit peu
01:15:46plus
01:15:46c'est assez
01:15:47plus un sac
01:15:48allez-y
01:15:49moi je trouve étonnant
01:15:50qu'il mette la caisse sur lui
01:15:51parce que
01:15:52quand un gros investisseur
01:15:53arrive comme ça
01:15:54dans un club
01:15:54on l'avait vu avec le Qatar
01:15:55et Pastore
01:15:56souvent ils allument
01:15:57comme ça sur un joueur
01:15:58pour vous dire
01:15:58ça y est
01:15:59on est là
01:15:59c'est nous
01:15:59etc
01:16:00faire de Moses Simon
01:16:03son étendard
01:16:04il y a un truc
01:16:06qui m'a échappé
01:16:06oh non mais c'est intéressant
01:16:07je trouve que c'est vraiment
01:16:08c'est en accord
01:16:09avec le discours
01:16:10justement
01:16:10et par rapport
01:16:12de manière pragmatique
01:16:14ils ont un besoin
01:16:15de plus de talent
01:16:16et d'expérience
01:16:16de la Ligue
01:16:17c'est ce qu'il a ce joueur
01:16:18ils n'ont jamais dit
01:16:19qu'ils allaient jouer
01:16:20la Ligue des Champions
01:16:22la première année
01:16:22c'est un garçon
01:16:25qui à mon avis
01:16:25rentre bien
01:16:26dans un cadre
01:16:28pour justement
01:16:28monter en puissance
01:16:29sur l'arrivée
01:16:30et en plus
01:16:31ils savent ce que c'est
01:16:31de jouer la descente
01:16:33parce qu'on ne sait pas
01:16:34l'effectif qu'ils vont avoir
01:16:34c'est quelqu'un
01:16:35qui a un bon état d'esprit
01:16:36je trouve que c'est
01:16:37une très bonne idée
01:16:38de leur un bon joueur
01:16:38l'OM est 15ème
01:16:41du centre de formation
01:16:42c'est le classement
01:16:43Ligue 1
01:16:44derrière Lens
01:16:44Brest et Angers
01:16:45cette saison
01:16:46aucun joueur
01:16:46du centre de formation
01:16:47n'a joué en équipe
01:16:48première
01:16:50vous ne me croyez pas
01:16:51regardez
01:16:52vous avez mis le classement
01:16:53Philippe
01:16:54vous vouliez parler
01:16:55sur l'Olympique de Marseille
01:16:57et son absence
01:16:57de centre de formation
01:16:58en tout cas
01:16:59je trouve que c'est
01:17:00assez désespérant
01:17:01et assez criant
01:17:02ça veut dire
01:17:03qu'aujourd'hui
01:17:04moi j'entends souvent
01:17:05parler
01:17:05de ces politiques
01:17:07avec l'OM
01:17:08qui a du nez
01:17:09qui va chercher
01:17:09mais c'est quand même
01:17:11un club mythique
01:17:12de l'histoire du foot français
01:17:14il y a un bassin de population
01:17:14il y a un bassin de population
01:17:16avec une passion dévorante
01:17:18qu'il n'y ait pas
01:17:19une tête de pont
01:17:20au moins d'un joueur
01:17:20sur une saison
01:17:22où on fait
01:17:22il y a tellement
01:17:23de transferts
01:17:24ils viennent de gagner
01:17:24la commande
01:17:25d'ailleurs
01:17:25ben oui d'accord
01:17:26mais à un moment donné
01:17:27ça se rétale
01:17:28en équipe première
01:17:29donc voilà
01:17:31on sait qu'il n'y a plus
01:17:33un français
01:17:34dans
01:17:35dans
01:17:35dans
01:17:37les centres de formation
01:17:38il n'y a plus
01:17:38un éducateur français
01:17:39quasiment
01:17:40c'est que des équipes
01:17:41je ne sais pas
01:17:43si le lien
01:17:44en fait
01:17:44il est bien fait
01:17:45à mon sens
01:17:46entre
01:17:47le bassin de population
01:17:48et l'équipe première
01:17:50en tout cas
01:17:50cette saison
01:17:50j'ai l'impression
01:17:51que le projet
01:17:51il n'est pas axé comme ça
01:17:52et que ce n'est pas prêt
01:17:53de changer
01:17:53en tout cas
01:17:54l'OM est 15ème
01:17:55centre de formation
01:17:55de Ligue 1
01:17:56des nouvelles
01:17:57du Barça
01:17:57Eric
01:17:58qui s'est mis
01:17:59d'accord
01:17:59avec
01:18:00Nico
01:18:00Williams
01:18:01c'est
01:18:02Foot Mercato
01:18:03qui nous l'annonce
01:18:046 ans de contrat
01:18:04proposé à l'attaquant
01:18:05de l'athlétique
01:18:06Bilbao
01:18:06de 22 ans
01:18:0712 millions
01:18:08d'euros par an
01:18:09de salaire
01:18:10pour Nico
01:18:10Williams
01:18:11alors le plus dur
01:18:12on se calme
01:18:13reste à faire
01:18:13parce que Bilbao
01:18:14souhaite 60 millions
01:18:16de transferts
01:18:17c'est le moment
01:18:18où Tonton Peña
01:18:19nous parle
01:18:19c'est un contrat
01:18:20jusqu'en 2031
01:18:21c'est le meilleur
01:18:22copain de Diamal
01:18:23il reconstitue
01:18:24l'attaque espagnole
01:18:25lui il avait envie
01:18:26de venir
01:18:26et moi ce que j'ai entendu
01:18:28en allant sur le Barça
01:18:29c'est que Firmin Lopez
01:18:31aujourd'hui
01:18:31contacté par
01:18:32Bayern de Munich
01:18:33qui en demanderait
01:18:34qui aurait proposé
01:18:3560 millions
01:18:36et Rafinha
01:18:37serait remplacé
01:18:37dans l'axe
01:18:38non mais
01:18:38c'est pour
01:18:39Nico
01:18:40Williams
01:18:40non mais
01:18:41Nico
01:18:41Williams
01:18:42à gauche
01:18:42mais Rafinha
01:18:43il peut remplacer
01:18:45quand il y a
01:18:45Mille Lamal
01:18:46il faut le faire souffler
01:18:47il a joué
01:18:47parfois un peu
01:18:48dans l'axe
01:18:49mais il y a
01:18:49Ferran Torres
01:18:50mais Fatih
01:18:50est parti
01:18:51donc numériquement
01:18:51ils ne peuvent pas
01:18:52repartir
01:18:53avec simplement
01:18:53deux joueurs
01:18:54sur les côtés
01:18:55ça veut dire
01:18:56donc lui
01:18:57c'est une opportunité
01:18:57de marché
01:18:58c'est Yvan de Fermin Lopez
01:18:59qui est contacté
01:19:01aussi par des clubs
01:19:02anglais
01:19:02mais a priori
01:19:03le Bayern
01:19:0360 millions
01:19:04une opportunité
01:19:05de marché
01:19:06à 60 millions
01:19:0712 millions
01:19:08de salaire
01:19:08c'est extraordinaire
01:19:09avec Wirt
01:19:10c'est le transfert
01:19:10de l'été
01:19:11de 150 à 60
01:19:13c'est la cour des miracles
01:19:14dans quelques minutes
01:19:16mes amis
01:19:16dans quelques minutes
01:19:18c'est le quiz
01:19:19de l'équipe du soir
01:19:20mes amis
01:19:20on fête les 80 ans
01:19:22d'Eddie Merckx
01:19:23juste un indice
01:19:24et puis le thème du quiz
01:19:25vous sera dévoilé juste après la pause
01:19:27à tout de suite
01:19:27la disparition ce soir
01:19:41de Bernard Lacombe
01:19:42il avait 72 ans
01:19:43la une de l'équipe
01:19:44lui est consacrée
01:19:45demain
01:19:45oui elle est magnifique
01:19:47le gone
01:19:47Bernard Lacombe
01:19:48gone qui veut aussi dire
01:19:50partie
01:19:50en anglais
01:19:51il s'est éteint
01:19:52ce mardi
01:19:53à l'âge de 72 ans
01:19:54merci Virginie
01:19:55c'est l'anniversaire
01:19:57donc d'Eddie Merckx
01:19:58qui fête aujourd'hui
01:19:59ses 80 ans
01:20:00le roi Eddy
01:20:01le thème est le suivant
01:20:02mon nom
01:20:03incarne le sport
01:20:04il n'y a pas que du football
01:20:06là-dedans
01:20:07mon nom
01:20:08incarne le sport
01:20:09d'accord
01:20:11d'accord
01:20:12je suis concentré
01:20:13allez
01:20:14premier personnage à trouver
01:20:16j'ai révolutionné physiquement
01:20:18mon sport
01:20:19Fosbury
01:20:20Fosbury
01:20:21non
01:20:21c'est pas lui
01:20:22deuxième indice
01:20:24j'ai popularisé
01:20:26le lift
01:20:27Borg
01:20:28et le reverra demain
01:20:30avant Nadal
01:20:31c'était moi
01:20:31la référence
01:20:32à Roland Garros
01:20:33Bjorn Borg
01:20:34bah oui
01:20:34il incarne le tennis
01:20:35je serais dit Villas
01:20:36parce que le lift
01:20:37non non mais c'est bon
01:20:38c'est bon
01:20:38c'est bon
01:20:3874
01:20:40première victoire de bord
01:20:41quand même
01:20:42il en va
01:20:42qui me parle de ça
01:20:4377
01:20:44mais non mais vous connaissez pas
01:20:46vos classiques
01:20:47on va tenter
01:20:49on va tenter
01:20:50un autre géant du sport
01:20:52je mesure 1m95
01:20:54ce qui est grand
01:20:55pour ma discipline
01:20:55plutôt grand
01:20:57pour sa discipline
01:20:57Bolt
01:20:57l'éclair et la foudre
01:20:59sont mes surnoms
01:21:009 secondes
01:21:0158 et 19
01:21:0219 sont mes chronos légendaires
01:21:04je continue
01:21:05c'est Usain Bolt
01:21:07Usain ça va ou pas ?
01:21:09ça va mais il fait un 94
01:21:10oui
01:21:10c'est le réalisme
01:21:13je pense que je vais l'avoir
01:21:14sur le port de bagage
01:21:15bon Rico
01:21:16ah
01:21:16Rico
01:21:18premier indice
01:21:19je suis Argentin
01:21:21Messi
01:21:21mais si mais non
01:21:22merci beaucoup
01:21:23Maradona
01:21:25Maradona
01:21:26c'est pas lui non plus
01:21:27Franjo
01:21:27Franjo
01:21:27mon nom est devenu
01:21:29un nom commun en français
01:21:30il désigne un as du volant
01:21:33je compte 5 titres mondiaux
01:21:35en formule 1
01:21:35Juan
01:21:36Manuel
01:21:36Franjo
01:21:37c'est pas mal
01:21:37quel Franjo
01:21:38oui au bout de la 3ème réponse
01:21:41c'est pas mal
01:21:41merci les copains
01:21:42j'ai explosé
01:21:44à la coupe du monde
01:21:451995
01:21:47le mot
01:21:48j'inscris cet essai
01:21:50en 5 matchs
01:21:51dont 4
01:21:51en mi-finale
01:21:52contre l'Angleterre
01:21:53je mesure 1m96
01:21:5495
01:21:5595
01:21:56taille considérable
01:21:58pour un ami
01:21:58on va pas s'engueuler
01:22:00pour un centime
01:22:01on va passer
01:22:02je l'ai vu jouer
01:22:03à 17
01:22:03non mais attends
01:22:04il y a un quiz
01:22:04non c'est bon
01:22:05j'ai dominé
01:22:06en l'enchaîne
01:22:07j'ai dominé ma discipline
01:22:08pendant 15 ans
01:22:09Jordan
01:22:11c'est pas lui
01:22:13mon record du monde
01:22:14a tenu pendant 20 ans
01:22:15Bubka
01:22:16Bubka
01:22:17il a été effacé
01:22:19par un français
01:22:20ce français c'est
01:22:20Renaud
01:22:21Lavilléni
01:22:21Sergei Bubka
01:22:226'14 à
01:22:24Sestrières
01:22:25en 94
01:22:266'16
01:22:26Donetsk
01:22:27pour Lavilléni
01:22:27en 2014
01:22:28tu vas pas dire 6'17
01:22:29attention mes amis
01:22:30ah encore une question
01:22:32de taille
01:22:32je vais voir Rico
01:22:33je mesure 1m98
01:22:34Jordan
01:22:37je suis une marque mondiale
01:22:39les jeunes m'associent
01:22:40à une paire de chaussures
01:22:41j'ai gagné 6 fois
01:22:42le titre NBA
01:22:42avec les Bulls
01:22:43de Chicago
01:22:44voilà
01:22:44Benjamin
01:22:45tout va bien au niveau du jury
01:22:47on va se réveiller
01:22:47bon
01:22:48Benjamin
01:22:49là je vous fais confiance
01:22:50j'ai joué aux Etats-Unis
01:22:52pour renflouer mes dates
01:22:53mais si
01:22:53mais si mais non
01:22:54pelé
01:22:55pelé
01:22:57pour Philippe Sanfourche
01:22:59en 1975
01:22:59je signe à New York
01:23:01et New York
01:23:01et en poche
01:23:024 millions d'euros
01:23:03j'ai gagné 3 coupes du monde
01:23:04mon surnom
01:23:05le roi
01:23:05le roi évidemment
01:23:06pelé
01:23:07allez
01:23:08encore des mensurations
01:23:10je mesure 2m04
01:23:14et je pèse 141 kilos
01:23:16Réna
01:23:17l'été dernier
01:23:18j'ai annoncé
01:23:19que je continuais ma carrière
01:23:20et pourtant
01:23:21j'ai déjà gagné
01:23:225 médailles d'eurolympiques
01:23:23au JO de Paris
01:23:24j'ai martyrisé
01:23:25un japonais
01:23:26de 171 kilos
01:23:27c'était Saito
01:23:28battu deux fois
01:23:29le dernier pour la route
01:23:30je suis considéré
01:23:32comme le goat
01:23:34de mon sport
01:23:35Joko
01:23:36Joko
01:23:37c'est pas lui
01:23:38et pourtant
01:23:39mes deux rivaux
01:23:40ont gagné plus que moi
01:23:40Federer
01:23:41j'ai des origines
01:23:43sud-africaines
01:23:43par sa maman
01:23:45mais je suis suisse
01:23:46c'est Roger Federer
01:23:47c'est Roger Federer
01:23:48Roger Federer
01:23:51un gagnant
01:23:52mais il n'est pas considéré
01:23:54comme le goat
01:23:55c'est nul vos questions
01:23:57sinon je l'aurais dit
01:23:58bon 18 juin à tous
01:24:00allez au monument de vos villes
01:24:02célébrer
01:24:03c'est normal
01:24:05on t'a laissé gagner aujourd'hui
01:24:06tu pourrais te dire merci
01:24:07on vous embrasse
01:24:08mes amis
01:24:09et on transmette
01:24:10toutes nos condolences
01:24:12à la famille de Bernard Lacan
01:24:13on vous embrasse
01:24:14et on sera là demain
01:24:14allez à demain
01:24:15Sous-titres par Jérémy Diaz
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