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00:00Cette phrase de Donald Trump qui nous a tous stupéfiés à propos d'Emmanuel Macron
00:03et je vois que l'œil de Franz-Olivier Gisberg évidemment tout de suite brille
00:06parce que ce qu'a dit le président américain est fort discours-toi pour notre président français.
00:10Écoutez-le, c'était dans l'avion de retour qu'il amenait du Canada aux Etats-Unis cette nuit.
00:16On ne cherche pas un cessez-le-feu. Je n'ai pas dit qu'on cherchait un cessez-le-feu.
00:20Ça c'était Emmanuel, un gars sympa. Mais il n'a pas souvent raison.
00:24En vérité, on cherche plus qu'un cessez-le-feu.
00:30Souvenez-vous, l'Iran ne peut pas avoir l'arme nucléaire. C'est très simple.
00:33Je ne veux pas m'étendre, mais ils ne peuvent pas l'avoir.
00:37Qu'attendez-vous ici ?
00:40Une fin. Une vraie fin. Pas un cessez-le-feu.
00:43Ou un abandon total. Ce serait bon aussi.
00:47Alors on va évoquer évidemment dans un instant le fond de l'intervention de Donald Trump,
00:51c'est-à-dire qu'il veut la fin du régime en réalité et pas seulement un cessez-le-feu.
00:54Mais il y a cette phrase contre Emmanuel Macron, Franz.
00:56Emmanuel, il est sympa, un gars sympa, mais il a souvent tort.
01:02Ce n'est pas très sympathique, on va dire.
01:05Oui, mais enfin, il l'a cherché.
01:06C'est-à-dire, vous l'avez d'ailleurs dit dans votre éditorial, Lance,
01:09c'est quand l'économie va mal.
01:11L'économie française, il est quand même au pouvoir.
01:13Il voudrait faire oublier ça, mais depuis huit ans.
01:17La désindustrialisation, c'est vrai qu'il a essayé de la combattre,
01:20mais on ne peut pas dire que ce soit un grand succès parce qu'en fait, c'est quelqu'un qui...
01:25Bon, il a peur, il ne s'engage pas, il ne prend pas les décisions qu'il faut prendre,
01:31il laisse tout filer.
01:31Vous parliez, oui, il laisse filer l'immigration, mais il laisse aussi filer la dette.
01:34Il laisse tout filer.
01:36Et au fond, c'est comme ça qu'on est méprisé au bout d'un certain temps par ses pairs.
01:40Et c'est ce qui se passe un peu aujourd'hui.
01:42En fait, il récolte ce qu'il a semé.
01:44Il a semé un peu, en France, il faut bien dire, le désordre, le déclin, etc.
01:49Et aujourd'hui, c'est sûr que, par exemple, quand Georgia Melloni parle,
01:54parce qu'elle a des résultats, le problème de Macron,
01:56c'est que ça fait quand même huit ans qu'il n'a pas de résultats
01:58et qu'à chaque fois qu'il passe à la télé, il passe tout le temps à la télé.
02:00Et il fait la leçon.
02:02D'abord, il fait la leçon aux autres.
02:03Et ensuite, c'est formidable ce qui se passe.
02:06Je suis désolé, quand on regarde les chiffres, quand on travaille un peu,
02:09on voit bien que ce n'est pas le cas.
02:10Donc, c'est normal.
02:12Et je vais vous dire, ça ne va pas s'arranger.
02:13Ça ne va pas s'arranger parce qu'on est au-devant de grandes difficultés.
02:17On a un gouvernement qui fait ce qu'il peut, mais qui n'a pas de majorité.
02:21Donc, comment voulez-vous qu'il fasse quoi que ce soit ?
02:23C'est très compliqué.
02:25Alors qu'il faudrait prendre, dès aujourd'hui, un certain nombre de mesures.
02:28Là, on va avoir une sorte de budget d'attente.
02:31Et le monde entier nous regarde comme un mouton noir.
02:35Gautier Lebrecht.
02:37Donald Trump fait un affront.
02:38Il y a le bilan interne.
02:40Et puis, en fait, il y a ce qu'il dit sur l'Iran.
02:43C'est-à-dire que c'est comme toujours absolument pas clair.
02:46On ne sait rien.
02:46De toute façon, on n'écoute plus.
02:48Au début, on parlait d'Emmanuel Macron.
02:49Emmanuel Macron.
02:50Au début, on soutient les frappes israéliennes sur les infrastructures militaires, nucléaires,
02:55l'état-major iranien.
02:57Et puis, on parle en coulisses, lors de ce sommet, d'un potentiel cessez-le-feu déjà.
03:04Alors qu'on est en plein conflit et que l'Iran est toujours en passe d'avoir la bombe nucléaire.
03:10Je rappelle que les infrastructures nucléaires iraniennes sont tellement profondément sous terre
03:15qu'il faut des missiles très précis que seuls possèdent les Américains pour atteindre cet objectif-là.
03:20Et encore, il en faut des centaines de ces missiles.
03:22Absolument.
03:23Il en faut des centaines.
03:24Objectif partagé par Donald Trump.
03:27On verra s'il va jusqu'à fournir ces missiles-là aux Israéliens.
03:32Ce n'est pas fait.
03:33Donc, c'est en ne comprenant rien à la position française...
03:36Non, il ne peut pas les fournir, ce serait ses avions à lui qui les...
03:38Oui, donc fournir cette aide.
03:40On ne comprend pas si c'est l'Emmanuel Macron qui soutient les frappes israéliennes sur l'Iran
03:48ou si c'est celui qui demande un cessez-le-feu 48 heures plus tard.
03:52Le tout entre les deux interventions du président de la République,
03:56avec ce qui se passe au Bourget,
03:58où vous cachez les armes dites offensives israéliennes.
04:01Une arme, c'est en fonction de l'usage que vous en faites,
04:04si elle est offensive ou défensive.
04:07Pas évidemment...
04:08Musique, mitrailleur, oui.
04:09Et quand vous êtes au salon de l'armement, vous risquez de tomber sur des armes.
04:12Quand vous êtes au salon de l'agriculture, vous risquez de tomber sur des vaches.
04:15C'est un bon principe.
04:15Oui, je pense que Macron exaspère Donald Trump.
04:22Que Macron, c'est tout ce qui agace Donald Trump.
04:26Les positions de Macron sur l'Ukraine exaspèrent Donald Trump.
04:30Sa façon de donner des leçons à tout le monde l'exaspère encore plus.
04:34En plus, Donald Trump, il apprête, il est au courant de ce qui se passe.
04:37Donc, il voit l'état du pays.
04:39Comme dit France, en effet, on ne peut pas dire qu'en 8 ans,
04:41on est assisté à des accomplissements qui forcent à l'admiration.
04:45Et puis, on sait ce qu'a dit Macron, à un moment donné,
04:47en effet, de Serge Méloni.
04:48On sait ce qu'il a dit, parce qu'il a la dent dure.
04:50Alors, en plus, cerise sur le gâteau,
04:52il sera obligé de s'arrêter au Groenland
04:54après avoir fait son petit tour touristique à Monaco, etc.
04:57Parce qu'on a l'impression maintenant qu'il n'a plus que ça à faire,
04:59le tourisme présidentiel.
05:01Et il va au Groenland pour dire au Groenlandais,
05:03ne vous inquiétez pas, je vous protégerai contre Trump.
05:06Oui, c'est bien qu'il fasse entendre une petite voix quand même différente
05:09de celle de Trump qui, quand même, franchement, on ne peut pas soutenir.
05:14Non, mais je ne dis pas qu'il faut soutenir Trump sur le Groenland.
05:16Ce que je veux dire, c'est que stratégiquement,
05:18juste avant le G7, faire cette escale au Groenland
05:21pour lui faire bisque-bisque rage,
05:23par les temps qui courent, franchement, c'est parce que...
05:27Non, mais c'était s'exposer au camouflet
05:29que lui a infligé Trump, Eric Revelle.
05:31Oui, alors bon, moi, je vais avoir une analyse,
05:33un petit chouïa différente.
05:34J'aime bien faire un peu de côté.
05:36Si vous voulez, moi, ce qui me gêne avec Trump, quand même,
05:38ce qui me gêne un peu, quand même, avec Trump,
05:42c'est qu'il est capable d'avoir aussi des grandes envolées.
05:44Si vous voulez, vous vous souvenez de la guerre en Ukraine,
05:46il y en aurait pour deux jours.
05:47Et ça, c'était avant.
05:48Alors, moi, je n'exclus pas, quand même,
05:50que Trump, dans le conclave secret des dirigeants du G7
05:55à Kananaskis, au Canada,
05:56ait dit, à un moment donné,
05:58attendez, je vais partir un peu d'eau,
05:59parce que là, je vais essayer d'obtenir ça.
06:01Donc, vous allez taper l'Iran.
06:03Le problème avec Macron, c'est que les autres ont compris
06:05qu'évidemment, ce que dit le président de l'Asse-Unis,
06:07autour d'une table à 7, ça ne se répète pas.
06:09Mais Macron, comme il veut faire le malin,
06:12en fait, lui, il dit,
06:13je sais pourquoi le président est parti américain.
06:15Il est parti, parce qu'il va essayer,
06:17voilà, et c'est là où il se prend les pieds à la peau.
06:18Alors, il a dit quoi ?
06:19Qu'est-ce qu'il a dit, Emmanuel Macron ?
06:20Expliquez-nous.
06:20Eh bien, il a dit, il a dit,
06:22le président américain passe par part d'urgence
06:24pour essayer de signer un cessez-le-feu
06:26entre l'Iran et l'Israël.
06:27Mais non, c'est pas ce qu'a dit Trump dans l'avion.
06:29Alors, bien sûr,
06:29mais moi, je n'explique pas que Trump ait pu dire ça.
06:33Il a pu le dire.
06:35Mais le problème de Macron,
06:36c'est que comme les jeunes adolescents,
06:40il veut faire l'intéressant.
06:41Et si pour les autres, c'était évident
06:43qu'il ne fallait pas la rappeler...
06:44Il veut attirer l'attention.
06:45Mais toujours.
06:46C'est le président marxiste.
06:47Il veut attirer l'attention.
06:48Et puis, bon, alors,
06:49le bilan financier-économique,
06:51c'est une catastrophe absolue.
06:52On n'en parle plus,
06:53parce que c'est pas très...
06:54Bon, 3 300 milliards de dettes,
06:56un service de la dette qui est expôte.
06:57Un peu plus,
06:57on va dire à 3 400.
06:58Bon, 3 400.
07:00Mais moi, je pense que là où il a le plus péché,
07:02où il a été le plus...
07:03Malheureusement,
07:04c'est notre président.
07:06C'est sur la politique étrangère.
07:08Moi, je n'oublierai jamais
07:09qu'il a fait campagne
07:10pour son premier mandat
07:11en expliquant que la colonisation
07:12et les guerres d'Algérie
07:13étaient un crime contre l'humanité.
07:15Et ensuite, il a dit,
07:17en regardant les potentats militaires algériens,
07:20vous vous servez de tout ça
07:21comme une rente mémorielle.
07:22Donc, c'est tout et son contraire.
07:24C'est tout et son contraire.
07:25Donc, pourquoi est-ce qu'il serait pris au sérieux,
07:27notamment par l'homme
07:28le plus puissant du monde ?
07:29Alors, Patrick Martin-Jeunier.
07:31Vous savez, on est quand même français,
07:32une certé nationale,
07:33et voir traîner et traiter son pays.
07:35Évidemment.
07:36Ce n'est pas ce que j'ai dit.
07:37Je n'aime pas qu'on traite la France de paillasson.
07:39Voilà.
07:39Comme un paillasson.
07:40Je trouve qu'on peut faire des critiques
07:41à Emmanuel Macron.
07:42C'est vrai.
07:43Il a peut-être changé de position.
07:44Il n'en donne pas.
07:45Pas moins que c'est quand même
07:45le président d'une grande puissance.
07:46Et moi, quand je vois Donald Trump
07:47parler de la France de cette façon,
07:49bon, ça m'attriste beaucoup.
07:50Maintenant, on peut relativiser
07:52parce qu'il fait exactement la même chose
07:53avec les autres chefs de gouvernement.
07:55Il n'aime pas particulièrement l'Allemagne.
07:57Rappelez-vous, lorsqu'il a reçu Merz à la Maison Blanche...
07:59Ça s'est plutôt bien passé, quand même.
08:01Oui, ça s'est bien passé.
08:01Mais le jour de la libération,
08:04vous ne deviez pas être content.
08:05Sous-entendu, il y a encore des nazis en Allemagne.
08:07Vous voyez ce que je veux dire ?
08:08Donc, ça n'a pas été particulièrement très sympathique.
08:11Non, mais c'était maladroit.
08:12C'est pas pareil.
08:12Il y a une maladroit.
08:13Il y a une maladroit.
08:14C'est une maladroit.
08:14Ils le renvoyaient au nazisme, quand même.
08:16Ils le renvoyaient au nazisme.
08:16Non, non, ils le renvoyaient au nazisme.
08:18Donc, c'est extrêmement humiliant.
08:19En disant, je mettrai un terme
08:20à ce que vous vous réarmez.
08:22Voilà.
08:23En sous-entendant, on se souvient
08:24comment ça s'est passé la dernière fois.
08:25Voilà.
08:25Vous voulez devenir la première armée en Europe ?
08:28Faites attention, effectivement.
08:29Souvenez-vous de 40 ans.
08:31Je ne suis pas très sympathique non plus.
08:32Et en réalité, il est très proche
08:33des dirigeants qui sont pro-conservateurs.
08:35J'entends, Patrick.
08:36Voilà.
08:36Mais on ne peut plus prétendre
08:37qu'on est un grand pays.
08:38Ah non, non, tout à fait.
08:40C'est ça.
08:40Le problème, c'est la décrédibilisation.
08:42On devrait être un tout petit peu plus humble.
08:42On a aujourd'hui la parole du président
08:45qui est démodétisé, malheureusement,
08:47sur le plan international.
08:48Mais pas que la parole.
08:48Le pays lui-même est affaibli.
08:49Là où vous avez raison,
08:50c'est que lorsqu'on est fort à l'intérieur,
08:54on est fort et crédible.
08:55Et là, on est faible sur tous les plans.
08:56Et aujourd'hui, c'est ça.
08:57Vous pouvez donner une exemple très simple.
08:57D'ailleurs, regardez,
08:59il y a eu un moment extraordinaire
09:01dans l'histoire de France,
09:02toute récente,
09:03c'est au temps du général de Gaulle,
09:05la France était écoutée,
09:06elle était entendue loin.
09:08Parfois, de Gaulle pouvait faire
09:10des petits écarts.
09:11Enfin, tout ça n'était pas bien grave.
09:12Vivit le Québec libre.
09:14Pas qu'il ait dit ça,
09:15mais qu'il ait dit en mettant son képi,
09:18sa vareuse de militaire.
09:20Bon, c'était un peu bizarre.
09:21Mais, en fait, à l'arrivée,
09:24c'est un bilan extraordinaire.
09:25Pourquoi ?
09:26Parce qu'il a complètement redressé
09:27la France économiquement
09:28en quelques années,
09:29en même pas un an ou deux.
09:31En un an ou deux.
09:32Il a fait un plan de guerre
09:33extrêmement violent.
09:35Oui, mais il n'y a pas que ça.
09:36Il y avait aussi les chiffres.
09:38À l'époque, la France,
09:39c'était 5-6%.
09:41Mais on ne peut pas comparer.
09:43Les gens regardaient la France,
09:45ils disaient que ce sera bientôt
09:46le pays le plus riche par habitant du monde.
09:49Giorgia Méloni.
09:50Oui, exactement.
09:51On a considéré aujourd'hui
09:52un moment.
09:53Ah, mon Dieu,
09:53c'est la fille naturelle de Mussolini
09:55qu'on a traité avec beaucoup de mépris
09:58depuis Paris,
09:58depuis la France.
09:59Et maintenant,
10:00on se dit,
10:00elle est arrivée.
10:01Oui, alors,
10:02ce n'est pas le temps,
10:02il ne faut pas désespérer.
10:03Il faut souvenir l'exemple
10:04du général de Gaulle
10:05qui redressait le pays,
10:06la France,
10:07en deux ans.
10:08En deux ans.
10:08Donc,
10:09c'est pas foutu.
10:10Un contexte mondial
10:11qui n'est pas le même.
10:11Ça n'est pas foutu.
10:12Oui, oui, mais attendez.
10:13Tout n'est pas foutu.
10:13C'est de prendre des décisions économiques,
10:15d'avoir le courage
10:16de prendre des décisions difficiles.
10:18Et après,
10:18vous avez des...
10:19Chirac,
10:19Chirac.

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