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00:00Musique
00:00Mesdames et messieurs, ravis de vous accueillir dans un nouvel épisode dans le peloton,
00:18un épisode plus que particulier en ce mardi 17 juin, c'est l'anniversaire du cannibale,
00:23c'est l'anniversaire du plus grand cycliste de tous les temps.
00:25Eddy Merckx fête ses 80 bougies aujourd'hui, on a un super plateau pour pouvoir en parler,
00:31on va parler évidemment aussi de l'actualité du cyclisme,
00:33on ne peut pas passer à côté de l'anniversaire du plus grand champion belge.
00:37Tout sport confondu, on peut le dire aussi, on est présent avec Philippe Gilbert notamment,
00:41bonjour Philippe.
00:42Bonjour.
00:42Ça va la forme Philippe ?
00:43Très bien.
00:44Frédéric Amorizon aussi avec la petite veste, c'est normal de mettre les choses en place
00:48pour l'anniversaire d'Eddy.
00:49Oui, salut Gordon, bonjour à tous.
00:51Et puis Stéphane Thirion qui connaît particulièrement bien Eddy,
00:55qui va pouvoir nous en parler aussi.
00:56Oui, merci.
00:57Ça va la forme ?
00:58Oui, ça va, très très bien, merci.
00:59Le petit sommaire d'abord, dans un premier temps,
01:02pour connaître un petit peu quels seront les différents sujets aujourd'hui,
01:05donc avec l'anniversaire d'Eddy Merckx.
01:07Bien sûr, on va pouvoir en parler avec une interview exclusive notamment
01:11qui a été réalisée par Philippe Gilbert et toute l'équipe RTL Sport
01:14pour les colloques du journal Le Soir aussi et Sud Info.
01:17Dans un deuxième temps, on ira bien évidemment du côté du Dauphiné
01:21et du côté de Schrevedal aussi, pour savoir un petit peu ce qu'il en est
01:24pour Remco Evenepoel après cette semaine remplie d'enseignements.
01:30Et dans un troisième temps, on préfacera les dernières journées du Tour de Suisse,
01:34bien sûr, qui sont en train d'être vécues à pleine allure en ce moment sur RTL Sport
01:40avec déjà deux belles étapes derrière nous.
01:43On y va donc avec le prologue, c'est parti, c'est tout de suite.
01:51Et des prologues, il en a remporté trois,
01:53trois à l'occasion de ses 34 victoires sur le Tour de France.
01:57Trois prologues sur le Tour de France, c'est Eddy Merckx évidemment
01:59qui fête son anniversaire aujourd'hui, trois titres de champion du monde,
02:04onze notamment grands tours, cinq tours de France,
02:07cinq tours d'Italie, une vuelta, plus de 500 victoires.
02:10On parle bien évidemment du nombre qu'on connaît tous très très bien, 525.
02:15Un bon anniversaire pour Eddy Merckx, bien sûr.
02:18On va faire un petit tour de table, bien sûr.
02:20Et on commence par Philippe Gilbert.
02:22Eddy Merckx, le cannibale, ça représente quoi, Philippe ?
02:25C'est un monument en lui-même.
02:28Je pense que c'est un des meilleurs représentants de la Belgique également.
02:32Une grande personne que j'ai eu le plaisir de connaître grâce à Axel, son fils avec qui j'ai couru.
02:39Donc oui, c'est quelqu'un de très important.
02:43On a vu d'ailleurs à plusieurs reprises que vous étiez proche avec Eddy,
02:47une petite photo notamment qu'on peut ressortir.
02:50On se souvient notamment aussi avant, pour ne pas faire Radha, d'une conférence avec lui.
02:54On vous voyait sourire sur la scène.
02:55Ici, c'était à l'occasion de votre dernière sortie, votre dernière course, entre guillemets.
03:01C'était le petit critérium à Valkenburg.
03:02C'était magnifique, ça aussi, Philippe.
03:04Oui, bien sûr.
03:05Le fait qu'Eddy soit venu, ça voulait dire beaucoup pour moi.
03:08C'était important.
03:10Et puis, il n'était pas bien physiquement à ce moment-là de sa vie.
03:14Et puis, il a fait quand même le sacrifice de venir.
03:17Donc, voilà, c'est la preuve que c'est quelqu'un qui a vraiment la main sur le cœur.
03:22Peut-être qu'il dit trop facilement oui, d'ailleurs.
03:25C'est ce que son entourage lui reproche.
03:27Mais Eddy est un grand passionné.
03:29Et je peux vous dire qu'il ne loupe pas une course.
03:32Il regarde constamment les courses à la télévision.
03:34Il est vraiment passionné.
03:35Fred, après toutes ces années, le cannibale, on ne l'a pas oublié.
03:38On ne peut pas l'oublier.
03:38Il fait partie de l'histoire, l'histoire du cyclisme, mais pas que.
03:41L'histoire du sport, d'une manière générale.
03:42Oui, on doit même oublier le côté cyclisme.
03:45C'est tout simplement une légende.
03:48Depuis 50 ans, quand vous parlez à toute personne qui suit une actualité sportive,
03:53quand on sort des grands noms, quelqu'un qui a apprécié le football, on va parler de Pelé.
03:58Ça parle encore aujourd'hui à tout le monde.
04:00Et bien, quand on parle d'Étimer, ça parle à tout le monde.
04:02C'était, et ça reste aujourd'hui, le phénomène que la Belgique a eu la chance d'avoir,
04:08puisqu'il a mis la Belgique sur la carte du monde.
04:10Oui, c'est un très, très, très grand monsieur.
04:12Et on a énormément de plaisir de voir qu'il est toujours apte à nous accompagner.
04:19Et la chance que Philippe et Stéphane ont eu de pouvoir faire cette interview
04:22pour fêter dignement les 80 ans de cet immense champion.
04:26On va pouvoir d'ailleurs en écouter quelques petits extraits.
04:29Je vous propose d'abord la petite photo.
04:31Une petite photo que je voulais sortir.
04:33Stéphane Thirion, tout jeune aussi, à ce moment-là, avec un Edimer.
04:37Vous êtes toujours très beau, Stéphane.
04:38Il n'y a aucun souci là-dessus.
04:39Belle petite photo ici lors de nombreux livres que vous avez écrits pour Eddy Merckx.
04:45Vous avez entretenu une belle relation avec le champion.
04:48Oula, ça, ça remonte en effet.
04:50Quelle année ? 2005, je pense ?
04:522005, oui.
04:532005-2006.
04:54Ce titre est devenu par la suite, on m'appelait le cannibale qui était réédité en 2019
04:59à l'occasion des 50 ans de première victoire au Tour.
05:01Et du Tour de France à Bruxelles, si vous vous souvenez.
05:04Ce grand départ qui avait été une grande fête.
05:07Mais Eddy Merckx, pour moi, c'est le belge.
05:08Enfin, pour moi, pour tout le monde.
05:10C'est le belge le plus connu à l'étranger.
05:12C'est mondialement connu.
05:13Il y a d'ailleurs une anecdote que raconte souvent Jacques X, qui était également connu.
05:17À cette époque-là, il venait de rapporter un rempris de Formule 1.
05:20C'est quand même pas n'importe quoi.
05:22Il se présente à l'aéroport de, je crois que c'est Sydney ou Brisbane, je ne sais pas où, en Australie.
05:28Il montre son passeport.
05:28Le gars lui dit, ah oui, vous êtes du même pays qu'Eddy Merckx.
05:31Il n'est pas reconnu Jacques X.
05:33C'est extraordinaire.
05:34C'est pour vous dire, avec Tintin, qui est un personnage de fiction, comme on l'a dit dans l'émission que vous verrez,
05:41il fait partie du patrimoine vivant de notre pays.
05:46On l'appelle le roi, ce n'est pas pour rien, parce que je pense qu'il est plus connu que le roi le vrai.
05:51C'est un personnage, au-delà du palmarès, quelqu'un surtout, qui est resté simple malgré tout ce qu'il a gagné,
06:02qui a ensuite connu une reconversion extraordinaire en prenant le risque d'ouvrir une usine de cycle,
06:09d'y engager ses anciens équipiers qui n'avaient pas de travail,
06:12parce qu'à l'époque, le salaire d'un cycliste, même celui d'Eddy Merckx, n'était pas suffisant
06:17pour pouvoir se dire, tiens, je vais placer mon argent et prendre ma jeune retraite à 35 ans,
06:22ça n'était pas possible, et il a réussi aussi sa reconversion,
06:25il a aussi organisé des épreuves, c'est lui qui a fait découvrir le cyclisme au Moyen-Orient,
06:30avec le Tour du Catat, le Tour de Mande, donc vous voyez, il n'a pas chômé après sa retraite,
06:36il était coach national, champion du monde avec Yohan Museux à Lugano,
06:39où son fils Axel avait eu un rôle prépondérant dans la victoire de Yohan,
06:43donc en fait, on ne peut pas s'arrêter, on peut faire une émission entière,
06:48il ne faudrait pas, il ne faudrait plus de 24 heures pour pouvoir parler d'Eddy, ça c'est très clair.
06:52Justement, une belle interview pour pouvoir découvrir aussi la personne,
06:55avec Philippe Gilbert, une interview en tête à tête avec Eddy Merckx,
07:00on a senti d'ailleurs un petit stress, c'est normal, c'est normal face à ce grand champion, Philippe.
07:07Oui, bien sûr, c'est normal, et puis pour moi c'était une première quand même,
07:10de gérer une interview comme ça, face à face, j'en ai fait moi, en répondant à des dizaines.
07:16Et pour une première avec Eddy Merckx quand même, c'est tout de suite rentré dans le grand bas.
07:21Exactement, et puis on n'a pas dit non plus, mais Eddy a quand même été élu sportif du siècle dernier,
07:26c'est pas rien, devant notamment, comme le disait Fred, des noms comme Pelé,
07:30d'autres athlètes reconnus mondialement, donc ça donne la dimension d'Eddy Merckx,
07:36qui est vraiment au-dessus de tous les sports, qui est reconnue par tous ses pairs,
07:41par tous les champions de tous les horizons, donc oui, ça m'a intimidé.
07:47Un bon moment.
07:47Oui, ça reste un bon moment, mais c'était stressant.
07:52Oui, stressant, stressant. On vous propose d'ailleurs un petit extrait.
07:55On lui a demandé comment il allait, Eddy, puisque ces dernières semaines, ces derniers mois,
07:58il était notamment tombé. La première question, bien sûr, de Philippe Gilbert,
08:01c'est comment va Eddy Merckx à 80 ans ?
08:03Bon, Eddy, bon anniversaire, tout d'abord.
08:07Merci, merci Philippe.
08:0780 ans, et merci de nous recevoir ici à Meïs.
08:10Pour commencer, je voulais voir comment allait votre santé,
08:13parce qu'on sait que vous êtes tombé il n'y a pas longtemps.
08:16Ça s'améliore, je dirais, c'est pas encore ce qu'il devrait être,
08:20mais bon, quand même, petit à petit, ça va quand même mieux.
08:26Donc ça, c'est évidemment quelque chose d'important, de savoir qu'Eddy est bien, se sent bien.
08:33Fred, vous le connaissez aussi, vous l'avez suivi, c'est un garçon qui est aussi très, très proche de sa famille,
08:39comme le disait Philippe, comme le disait Stéphane, avec notamment plusieurs médailles.
08:42Le sport, finalement, fait partie intégrante de cette famille,
08:47et quand on voit Eddy, Stéphane nous parlait de son après-carrière avec ses différentes fonctions,
08:53mais c'est quelqu'un qui a continué à pratiquer le vélo en permanence,
08:57et le plus difficile à vivre pour lui, avec cette chute,
09:00c'était de ne plus pouvoir justement rouler comme ça pendant de longues semaines ou de longs mois,
09:05parce qu'il y a toujours cette flamme, cette passion de devoir monter sur le vélo
09:09pour se sentir bien physiquement et mentalement,
09:12et ça, c'est quand même quelque chose d'assez fantastique.
09:15Souvent, on se dit qu'après autant d'années,
09:17et quand on connaît l'entraînement qui était fait pendant ces années de coureurs par Eddy Merckx,
09:21on peut avoir un dégoût, ce qui n'a pas du tout été le cas de Eddy,
09:25qui a continué de cette manière-là, et qui a certainement motivé.
09:29Ce n'était pas facile pour Axel, moi aussi, j'ai été son coéquipier pendant quelques années,
09:34de porter un tel nom, c'est quelque chose d'inimaginable,
09:37mais il a fait ça aussi de la plus belle des manières, avec les conseils,
09:41et on voyait tout le plaisir, et je crois que les Jeux Olympiques,
09:44avec cette médaille de bronze, ça a été un moment aussi, je crois,
09:48comme une victoire pour Eddy d'avoir le fiston,
09:51qui allait sur un événement aussi planétaire,
09:54de monter sur le podium des Jeux Olympiques.
09:57Stéphane, évidemment, vous avez connu le coureur lorsqu'il était en train de courir,
10:01et puis vous avez appris à connaître l'homme aussi.
10:04Quelles sont les plus belles anecdotes que vous avez avec lui ?
10:07J'ai appris à connaître l'homme, en particulier, justement, dans les courses au Moyen-Orient,
10:11parce qu'on avait le temps de discuter.
10:13Moi, j'étais en fait très proche de son frère, Michel, qui est malheureusement décédé,
10:17qui m'a beaucoup aidé pour la biographie que nous avons faite pratiquement ensemble,
10:22parce que son frère m'a fait rencontrer sa maman,
10:24qui vivait toujours, sa soeur jumelle évidemment, plein d'amis,
10:27et donc forcément, ça nous a rapprochés, Eddy et moi,
10:30puisque j'ai multiplié les entretiens avec lui,
10:33et il ne regardait pas sa maman pour dire, dans une de mieux, c'est fini.
10:38Et donc, voilà, les anecdotes, j'en ai trop pour les énumérer ici,
10:42mais je répète et je confirme que c'est quelqu'un de simple, de loyal et de fidèle.
10:47Par contre, il ne faut pas le trahir.
10:48Alors là, c'est parce que là, si vous le trahissez, je veux dire, il a la dent dure,
10:54et à juste titre d'ailleurs, il n'aime pas être trompé,
10:58parce qu'il est tellement généreux lui-même envers l'autre,
11:01que l'inverse, lui, il va très mal.
11:05Oui, tout à fait.
11:06Une belle personne qui lui a aussi permis de pouvoir acquérir cette notoriété.
11:10Une notoriété notamment dont Justine Hénin,
11:13que vous avez réussi à aller chercher pour avoir un petit mot,
11:15c'est le cas notamment avec plusieurs sportifs belges à découvrir dans cette longue interview
11:19de 15 minutes avec Philippe Gilbert sur le site RTL Sport,
11:23ainsi que sur l'application RTL Info.
11:26On écoute d'ailleurs Justine Hénin qui parle de cette notoriété pour Eddy Merckx.
11:31J'ai choisi quelque chose de plus humoristique et un souvenir incroyable.
11:36Pour moi, j'avais eu la chance de pouvoir passer une journée sur le Tour de France à tes côtés.
11:40C'est il y a quelques années maintenant.
11:42Alors, ça avait été incroyable parce que j'avais pu,
11:44alors j'en doutais pas, mais j'avais pu être témoin,
11:47je l'ai vécu, de voir à quel point ta popularité n'avait pas faibli.
11:50On pouvait pas faire deux mètres sans que des personnes aient envie de te rencontrer.
11:56Et donc, c'était vraiment incroyable de pouvoir partager ça avec toi
12:00et de voir là sur place à quel point tu continuais à marquer les gens.
12:04Merci Eddy pour ces bons moments de passer ensemble.
12:06Je t'embrasse très, très fort.
12:07Et quand on voit notamment la déclaration ici de Justine,
12:13celle qu'il y a aussi, notamment avec Aide et Nazar,
12:16qui a parlé, Jean-Michel Sèvres, on a pas mal de personnalités.
12:19Il a fait l'unanimité dans toute sa carrière.
12:21Bien sûr, il y a l'international aussi, Jean-Claude Killy.
12:24C'est un nom qui dira moins aux plus jeunes, mais c'était,
12:27au moins aux plus jeunes, oui.
12:28C'était peut-être le plus grand skieur, lui, de tous les temps,
12:32qui dit, Eddy Merckx n'était pas le meilleur cycliste de tous les temps,
12:35mais le plus grand sportif de tous les temps.
12:37Donc, il a plus de 80 ans aussi, Jean-Claude Killy,
12:40et il a toujours été fasciné par Eddy Merckx.
12:44Ils ont souvent comparé les descentes à ski et les descentes de col.
12:48Vous savez qu'Eddy est un très, très grand descendeux,
12:51peut-être le plus grand aussi.
12:52Maintenant, bon, c'est difficile de comparer avec le matériel d'aujourd'hui,
12:55mais à son époque, il prenait beaucoup dans les descentes sur ses adversaires.
13:00On va d'ailleurs continuer à parler d'Eddy Merckx via Pogacar, bien sûr,
13:03avec qui on le compare, via Remco et Van Le Poul.
13:05Dans la suite de cette émission, cette interview est à retrouver
13:09dans les colonnes du journal Le Soir et Sud Info.
13:12Une très belle double page aujourd'hui,
13:15notamment dans les colonnes Le Soir,
13:17ainsi que sur RTL Info, les applications, le site internet
13:19et sur tous les réseaux RTL Sport.
13:23On en profite notamment d'être avec ce beau plateau aujourd'hui
13:27pour pouvoir continuer à parler du cyclisme,
13:29parler du Dauphiné, notamment avec la minute Remco.
13:33C'est parti.
13:38Remco Evenepoel a rassuré
13:40ou a peut-être laissé quelques pions aussi
13:43du côté du Dauphiné libéré.
13:44On en discutera, on verra bien évidemment
13:47quel est l'avis de nos différents consultants.
13:49Frédéric, un Dauphiné où on a retrouvé un Pogacar
13:52au-dessus du lot et un Remco Evenepoel
13:54qui aborde les dernières semaines de préparation confiante.
13:58Oui, un Pogacar peut-être plus fort qu'il n'imaginait
14:00face à la concurrence.
14:02C'était une incroyable démonstration.
14:06Un petit coup de moins bien sur l'épreuve chronométrique.
14:08Mais derrière, il a joué réellement avec la concurrence.
14:12Donc ça peut faire peur aux principaux adversaires
14:15en vue du Tour de France.
14:16Quant à Remco Evenepoel,
14:18personnellement, je trouve que c'était du très bon Remco
14:21qui a écrasé le contre-la-monde sur 17 kilomètres.
14:25Il y aura le plus de double quasiment.
14:27On est avec 33-34 kilomètres lors du Tour de France.
14:32Et j'ai envie de comparer à l'an dernier
14:34où il est réellement en avance.
14:37Si vous regardez le Dauphiné de l'année dernière,
14:39il était bien plus en difficulté.
14:41Ici, certains spectateurs
14:44ou gars qui sont un petit peu anti-Remco
14:46diront que c'est moins bien qu'on imagine.
14:49Qu'est-ce qu'il peut espérer sur le Tour de France ?
14:51De toute façon, ce sera au mieux une place de Troyes.
14:53J'ai envie de dire qu'aller de nouveau
14:55avec l'ambition de faire une place de Troyes
14:57quand on voit les deux gars
14:59et en l'occurrence Pogacar devant.
15:00Ce sera personnellement
15:02une très très grande performance de Remco.
15:04Donc, il ne faut pas changer cette stratégie.
15:06Certains disent
15:07qu'il faut peut-être faire un choix différent,
15:08viser des étapes.
15:09Non, avec son ambition
15:10de continuer à grandir dans la hiérarchie.
15:13Il est pour moi sur la bonne route,
15:16continuer dans cette optique.
15:17Et puis, le giroi a démontré
15:19qu'il peut se passer plein de choses.
15:21Donc, non, un Dauphiné très très positif
15:23de Remco-Venepoel.
15:24On peut regarder ensemble d'ailleurs
15:26le classement général avec les timings.
15:28Les timings qui ont été tout de même
15:29très très importants, bien sûr,
15:31avec cette fameuse victoire
15:32de Tadej Pogacar.
15:34Un classement général
15:34donc avec 59 secondes d'avance
15:36sur Jonas Vingegaard.
15:372 minutes 38
15:38pour le très bon
15:38Florian Lipovic.
15:40Et puis, à la quatrième place,
15:41Remco-Venepoel.
15:42Donc, à 4 minutes 21.
15:43Philippe Gilbert,
15:45forcément, on aime bien
15:46avoir votre avis là-dessus.
15:47Comment on peut qualifier
15:49ce Dauphiné pour Remco-Venepoel ?
15:52Alors, c'est un Dauphiné
15:53très montagneux quand même.
15:55Donc, ça, il faut le souligner.
15:56On sait que Remco-Venepoel
15:58a quand même des lacunes
15:59face aux meilleurs grimpeurs
16:00qui sont
16:01Pogacar et Vingegaard.
16:04Donc, j'ai envie de dire
16:05dans ses étapes clés,
16:07il était à sa place.
16:08Après, il a parlé lui-même
16:10d'allergie.
16:11Il a souffert d'allergie.
16:12Il a souffert de différentes choses.
16:14Il a dit que
16:15c'était quand même pas idéal
16:17au niveau de sa condition physique.
16:18Donc, bon,
16:19si on en croit tout ça,
16:21quatrième,
16:22c'est quand même pas trop mal.
16:24Après, il y a l'écart.
16:25Il a 4 minutes 21.
16:26C'est énorme.
16:27Si on reporte ça
16:28sur trois semaines,
16:30ça peut le mettre très loin.
16:32Donc, oui,
16:33espérer qu'il fasse un podium,
16:35ce serait magnifique.
16:36Mais mieux,
16:38ça va être difficile
16:38face aux deux
16:39qui sont vraiment
16:40au-dessus du lot.
16:42Intrinsèquement,
16:43on l'a vu en tout cas
16:43très, très à l'aise
16:44sur le chrono.
16:46Oui, il a presque écrasé
16:48cette concurrence
16:49à l'occasion
16:49de son exercice favori,
16:51Remco-Venepoel,
16:52au niveau de ce contre-la-monte,
16:55dont on voit d'ailleurs
16:56les classements.
16:58Alors, voilà,
16:58c'est quand même
16:59des sacrés écarts,
17:00notamment sur Jonas Vingegaard,
17:01sur Matteo Jorgensen.
17:02On a vu un tas
17:03d'Adei Pogacar
17:04un petit peu fébrile.
17:05Ce jour-là,
17:05on avait vu
17:06un Remco-Venepoel
17:07très souriant.
17:07Ça a continué à l'être.
17:09Vous, Stéphane,
17:10qui était présent
17:10aux côtés du grand champion
17:12belge actuel,
17:13on parlait d'Eddie Merckx,
17:14on parle ici
17:15de Remco-Venepoel.
17:16Il était bien sur place ?
17:17Il était très serein,
17:18en tout cas.
17:18Il a souvent répété
17:20à raison,
17:21l'année passée,
17:22je fais septième,
17:23cette année-ci,
17:23je fais quatrième,
17:24mais l'année passée,
17:25il n'y avait ni Vingegaard
17:26ni Pogacar,
17:27donc sa performance,
17:29elle reste intéressante.
17:31Remco,
17:32c'est le premier
17:32que lorsqu'on fera
17:33un tour pour lui,
17:35ça s'est déjà fait
17:36par le passé,
17:37où il y avait
17:3760, parfois 70 kilomètres
17:39de chrono rassemblés,
17:41il pourra jouer avec,
17:42comme on dit,
17:43pour la victoire.
17:44Cette année-ci,
17:45il y a un chrono
17:46de 34 kilomètres
17:47à Caen
17:47et il a dit,
17:48il y en a à Péragune
17:49aussi de 10 kilomètres,
17:50il a dit,
17:51ça, ce n'est pas un chrono,
17:51c'est une course de côte
17:52et il a entièrement raison.
17:53Donc, lui,
17:54il ne mise que sur
17:55le chrono de Caen,
17:56il le sait,
17:57il veut prendre
17:57le maillot jaune
17:58ce jour-là.
17:58Il y a Ghana,
17:59évidemment,
17:59comme adversaire numéro 1
18:01dans un chrono tout plat,
18:03donc là, forcément,
18:04mais il sait y faire aussi,
18:06on l'a vu ici
18:07dans ce Dauphiné,
18:08il est vraiment
18:08proche de la perfection,
18:10je trouve,
18:10au niveau du Conte-la-Monde.
18:11Donc, pour lui,
18:12comme pour son équipe
18:13qui vise le premier
18:14maillot jaune
18:14avec Tim Merlin,
18:15il y a de quoi faire
18:16jusqu'au Mont Doré,
18:17ou au Mont d'Or,
18:18pardon,
18:19et puis après,
18:20bon, ben voilà,
18:20il sait qu'en montagne,
18:23même s'il a une équipe
18:24entre guillemets
18:25affaiblie
18:26par rapport à la concurrente,
18:27qu'est-ce qu'il devra faire ?
18:28Il devra répéter
18:29simplement ce qu'il a fait
18:29l'année dernière,
18:31suivre les deux meilleurs
18:32jusqu'au moment
18:32où il peut les suivre.
18:34Donc, forcément,
18:34ses meilleurs équipiers
18:35à lui,
18:36Remco Venepoos,
18:37seront les équipiers
18:39de Thayde Pogacar
18:40et Pogacar lui-même
18:41et les équipiers
18:42de Jonas Wingergaard
18:43et voilà.
18:44parce que quand on dit
18:46oui,
18:47Soudal,
18:48ça va être faible,
18:49Saint-Vervak,
18:49Landais,
18:50compagnie,
18:50je veux bien l'entendre,
18:51mais ça,
18:52on ne sait rien y faire,
18:53son équipe ne sait rien y faire,
18:54elle va peut-être récupérer
18:55Van Winger
18:56et peut-être le jeune le sert,
18:57ça dépend de leur performance
18:58en Suisse,
18:59mais par ailleurs,
19:01maintenant,
19:02avec l'expérience qu'il a,
19:03ce sera son deuxième tour,
19:04Remco Venepoos sait
19:05ce qu'il doit faire,
19:06sait où sont ses limites
19:07et tant que ces deux-là
19:09seront là
19:10dans des tours
19:11très montagneux
19:12et ils le sont
19:12plus en plus,
19:13malheureusement,
19:14que ce soit Giro Tour
19:15ou Vuelta,
19:15ce sera compliqué.
19:17Finalement,
19:17son équipe sera peut-être
19:18plus importante pour lui
19:20dans la première semaine
19:21pour éviter
19:22tous les pièges
19:23qui sont liés
19:23autour de France
19:24avec le départ
19:25dans le Nord,
19:26de perdre le moins
19:27de temps possible
19:28et essayer de se faufiler
19:30entre les nombreuses chutes
19:31parce qu'on sait déjà
19:31qu'il y aura énormément
19:32de nombreuses chutes
19:33pour arriver
19:34sur le premier
19:35contre la monde
19:36dans la meilleure
19:37des positions possibles.
19:39Donc,
19:39son équipe,
19:40c'est sur ce rôle-là
19:40surtout qu'il y aura
19:41certes l'importance
19:42de Team Merlire
19:44à Lille,
19:44mais c'est de protéger
19:45quand on va arriver
19:46et on l'a vu aussi
19:46sur ce Dauphiné
19:47dans la haute montagne,
19:49ce sera,
19:49comme on dit,
19:50tirer sur les bretelles,
19:51s'accrocher
19:52et aller le plus loin possible.
19:53Un fil,
19:54d'accord avec ça ?
19:55Oui,
19:55puis Remco est un excellent rouleur
19:57donc je pense
19:58qu'il peut même
19:58se permettre
19:59d'emmener Merlire,
20:00ça va mettre Merlire
20:02dans une bonne position
20:02et lui,
20:03ça le mettra
20:04à l'avant
20:05des problèmes
20:06parce qu'on sait
20:06que ça tombe souvent
20:07on va dire
20:08entre la 20ème
20:09et la 50ème place
20:10dans le ventre mou
20:11du peloton
20:12donc si Remco
20:13veut se mettre
20:15au service de Merlire,
20:16je pense que ça lui servirait
20:17également.
20:17On se rapproche vraiment
20:18de ce Tour de France,
20:20on parlait de Remco,
20:22forcément,
20:22c'est un petit peu difficile
20:23de le placer
20:24dans cette lutte
20:25pour le maillot jaune
20:26avec un Tadej Pocacar,
20:27avec un Jonas Vingegaard,
20:29justement,
20:29entre les deux,
20:30il y a aussi une différence
20:31qui s'est créée
20:31sur ce Dauphiné,
20:32on avait vu un très bon
20:33Vingegaard
20:33dans un premier temps,
20:35on sent que Poggi
20:36a encore pris l'ascendance
20:37sur Vingegaard.
20:39Oui,
20:39de très très belle manière,
20:40bien plus qu'imaginer,
20:42je vous dis,
20:43hormis le coup de moins bien
20:44à cette surprise
20:45de perdre
20:46auprès de 50 secondes
20:47sur le contre-la-montre,
20:49mais derrière,
20:50et c'était peut-être
20:50même un peu
20:51la manière
20:52dont il a pu peut-être
20:53célébrer
20:54ou faire ses victoires
20:55exagérées,
20:56en tout cas,
20:57il a montré
20:57que cette formation
20:58lorsqu'elle est
21:00avec Tadej Pogacar,
21:01on est dans une situation
21:02complètement différente
21:03où des gars
21:04comme Tim Whelan
21:05se mettent à la planche,
21:06tout le monde est en fil
21:07et on a pu voir
21:08que même avant
21:09la première accélération
21:10de Tadej Pogacar,
21:12tout le monde est déjà
21:13à la limite
21:14de l'explosion,
21:15donc oui,
21:15on est vraiment
21:16avec un écart énorme
21:18entre le champion du monde
21:20et les principaux adversaires.
21:21Et tout cela
21:22sans Almeida
21:23et Adam Yates
21:23qui vont arriver
21:24dans le groupe ?
21:25Oui,
21:25On en parlera d'ailleurs
21:27sur le tour de Suisse
21:28quand Pogacar n'est pas là
21:30c'est un peu compliqué
21:31chez UAE.
21:32Stéphane,
21:33vous étiez présent sur place
21:34on a notamment lu
21:35dans certaines colonnes,
21:37dans certains articles,
21:38via certaines presses
21:39que Pogacar était
21:41un petit peu différent
21:42dans son comportement,
21:43on l'a ressenti ça,
21:44c'est vrai ?
21:44Oui,
21:45oui,
21:45tout à fait,
21:45pas certaines presses,
21:46d'ailleurs la mienne,
21:47j'assume.
21:49Oui,
21:49oui,
21:49complètement,
21:50il m'a surpris
21:52parce qu'il n'est pas
21:52comme ça d'habitude,
21:54il était irrité,
21:55irritable,
21:56alors qu'il avait
21:57simplement
21:58des obligations protocolaires
22:00qui sont liées
22:01à un vainqueur d'étape
22:02ou à un maillot jaune
22:02et on l'a senti
22:05un peu distant
22:06par rapport
22:06en tout cas
22:07à nous,
22:07la presse,
22:08alors qu'il n'y avait
22:08rien de particulier
22:10qui avait été écrit
22:11de négatif
22:12et s'il aborde le tour
22:14dans cet état d'esprit-là,
22:16il va s'exposer
22:17à de gros soucis
22:18parce qu'au tour de France,
22:20c'est la grande vitrine
22:21mondiale du vélo
22:22où débarquent
22:23la moitié
22:24de représentants
22:25de la presse
22:25qui ne suivent jamais
22:26de course
22:27et qui viennent
22:28pour faire autre chose
22:29et qui posent souvent
22:30des questions
22:31qui fâchent,
22:32c'est chaque année
22:32la même chose
22:33autour de France,
22:34vous allez voir,
22:35je me mets ma main coupée
22:36dans quelques semaines,
22:36on va commencer
22:37à reparler
22:38qu'est-ce qui se passe,
22:39on a des doutes,
22:40il marche à quoi,
22:41etc.,
22:42donc voilà,
22:44c'est...
22:45dans sa communication,
22:46en tout cas,
22:46il devra revenir
22:47à ce qu'il faisait avant,
22:48c'est-à-dire
22:48ce qu'il fait très bien,
22:50c'est quelque chose
22:51d'essentiel pour lui,
22:53oui,
22:54par exemple,
22:54cette phrase-là,
22:55elle exprime
22:56une prétention
22:57extraordinaire
22:58puisqu'il y avait eu
22:59la première étape,
23:00en tout cas,
23:01lorsqu'il avait
23:01un petit peu été
23:03à l'avant,
23:04gagnant avec facilité,
23:06où il avait parlé
23:06d'Urska Zygert,
23:07notamment sur le tour de Suisse,
23:08en disant,
23:09j'ai hâte qu'on en termine,
23:11comme ça,
23:11je pourrais aller regarder
23:12l'étape,
23:13alors cette déclaration-là
23:14était très sympa,
23:15le lendemain,
23:15Philippe,
23:15c'est un peu moins chouette
23:16comme on a pu le dire.
23:17Ouais,
23:18voilà,
23:18la phrase qui vient
23:19d'être mise sur l'écran,
23:20ça dérange,
23:21c'est clair,
23:22il faut se mettre
23:22à la place des adversaires,
23:23on voit Wingergaard
23:24qui finit,
23:25qui s'allonge
23:26sur son guidon,
23:27qui n'en peut plus,
23:28qui n'arrive plus
23:28à retrouver son souffle,
23:30on a Lipovic
23:31qui arrive au bout
23:32de sa vie,
23:33on a Remco
23:34qui arrive à son tour,
23:35il n'en peut plus,
23:36ils sont en transpiration totale,
23:37et on ne parle
23:38que des meilleurs.
23:39Derrière,
23:40il y a des coureurs
23:40qui se battent
23:41pour rentrer dans les délais,
23:42et quand eux
23:43lisent une phrase pareille,
23:44ça choque,
23:45clairement,
23:46ça choque,
23:46et moi,
23:47ce que j'ai peur
23:47pour Wingergaard,
23:48c'est qu'il va commencer
23:50à énerver,
23:50il énerve déjà,
23:51parce qu'il écrase,
23:52il domine,
23:53il se permet,
23:54on va dire,
23:55d'aller battre
23:55les meilleurs
23:57sur les classiques,
23:58de battre
23:58les meilleurs coureurs
23:59sur les courses à étapes,
24:00évidemment,
24:01donc il commence
24:02à déranger dans le milieu,
24:04et ce que j'ai peur,
24:05c'est qu'il y ait
24:05une réaction négative,
24:09commence à moins l'apprécier,
24:12s'il continue comme ça,
24:13ça va être de plus en plus,
24:14ça peut être
24:15une spirale négative
24:15qui se déclenche,
24:17et moi,
24:17par exemple,
24:18lors de ma carrière,
24:19je l'ai connu
24:19avec Chris Froome,
24:21qui au début
24:21est arrivé
24:23de nulle part,
24:25il a commencé
24:25à gagner des courses,
24:26tout le monde était fan,
24:27tout le monde s'est dit,
24:27c'est bien,
24:29un mec qui a été élevé
24:31au Kenya,
24:32qui n'avait aucune culture
24:33de cyclisme,
24:34c'est magnifique,
24:34on va avoir
24:35une nouvelle ère
24:38qui varie dans le cyclisme,
24:39et puis du jour au lendemain,
24:41il s'est fait huer,
24:42il s'est pris de l'urine
24:44régulièrement
24:44sur l'école,
24:46il s'est fait
24:46limite pousser
24:49dans l'école,
24:50donc il a vécu
24:51quand même
24:51des expériences
24:53très très négatives,
24:54alors ça s'explique
24:55également
24:55par son comportement,
24:56on se rappelle
24:57son attaque
24:58dans le Mont Ventoux
24:59à 140 tours minutes,
25:01il met tout le monde
25:01à bloc,
25:05tout le monde loin,
25:06dans les écarts,
25:07et pareil,
25:10il réagissait
25:10comme si c'était normal,
25:12je veux dire,
25:12il ne faut jamais
25:13oublier de rester humble
25:16et de respecter
25:17ses adversaires,
25:18on peut comprendre
25:18qu'il y a des jours
25:19exceptionnels
25:20dans une carrière,
25:21Pogacar vit des années
25:23de très très haut niveau,
25:24il écrase la concurrence,
25:25pour lui ça devient
25:25peut-être normal,
25:27mais il ne faut pas,
25:28il ne faut jamais se dire
25:29que c'est normal.
25:30C'est caricatural
25:31ce que je vais dire,
25:32mais puisqu'on parlait
25:32des dimers
25:33au début d'émission,
25:35le public français,
25:37la caricature elle est là,
25:38le public français,
25:39s'il n'y a pas
25:39un coureur français
25:40qui domine
25:40et qui fait quelque chose,
25:42il va tout de suite
25:42se braquer
25:43sur l'élément dominant
25:44et il peut être,
25:46à force de journée
25:47au pastiche,
25:48au soleil,
25:49caricature deuxième,
25:50devenir méchant.
25:52Et ce qui s'est passé,
25:53il dit,
25:53Merckx n'a pas fait le tour
25:54en 73,
25:55parce que celui de 72
25:56il s'était fait insulter
25:57partout,
25:58dans toutes les étapes,
26:01en plus c'était alimenté
26:02par des coureurs français
26:03comme Cyril Guimard,
26:05en 75,
26:06idem,
26:07il perd le tour
26:08pour sans doute
26:09et même certainement
26:10pour ce fameux coup de poing
26:11dans le Pouy de Dôme,
26:12donc il ne faudrait quand même pas
26:14qu'on en arrive là
26:15avec Pogacar,
26:16Aurédi n'était pas arrogant,
26:17il n'avait pas cette attitude
26:18un peu de suprématie
26:22et d'arrogance
26:23comme peut l'avoir Pogacar,
26:25donc je l'invite vraiment,
26:26enfin je ne pense pas
26:27qu'il va nous écouter,
26:28mais je l'invite vraiment
26:29à revenir en arrière,
26:30à revenir à ce qu'il est,
26:31c'est-à-dire quelqu'un
26:32de sain,
26:32d'abordable,
26:34on sait qu'il domine,
26:35il le sait,
26:35il n'a pas besoin
26:36de faire ce qu'il a fait
26:38pour dominer Wingergaard
26:40qui l'a littéralement,
26:42je trouve,
26:42humilié dans ce Dauphiné
26:43parce qu'on n'en parle pas assez
26:44mais Wingergaard,
26:45le grand perdant de ce Dauphiné,
26:47ce n'est pas Remco du tout,
26:48c'est Wingergaard
26:49qui n'est pas prêt,
26:51qui n'a pas couru
26:51depuis le 13 mars,
26:53c'était peut-être
26:53un mauvais choix
26:54parce qu'on dit
26:55ouais Pogacar,
26:56il a fait toutes les classiques,
26:56il est déjà là au Dauphiné,
27:01je pense que Wingergaard
27:02est prêt,
27:03franchement,
27:04quand on voit sa performance
27:05sur le contre-la-monde
27:06par rapport à Remco
27:07qui est la star
27:08du contre-la-monde
27:09ne prendre que 20 secondes
27:10et les écarts en montagne,
27:13c'est simplement
27:13que Wingergaard
27:14est excellent
27:15par rapport au reste du peloton
27:16mais il y a un gars
27:17qui aujourd'hui
27:18joue littéralement avec lui
27:20donc ouais,
27:21c'est plutôt inquiétant.
27:22Ce n'est pas pour rien
27:23qu'on le nomme
27:23comme étant le nouveau cannibale,
27:25Philippe,
27:26on a d'ailleurs
27:26pu apercevoir
27:27sur les réseaux sociaux
27:28une petite,
27:30non pas une pique
27:31mais en tout cas
27:31un petit avertissement
27:32en vert à Dave Pogacar
27:34qui a suscité
27:34quelques réactions.
27:36Alors Twitter,
27:36on sait,
27:37X est limité
27:38à 80 caractères
27:38donc ce n'est pas facile
27:40de pouvoir en dire plus.
27:41On sait évidemment
27:41que c'est hyper positif
27:43le message
27:43que vous essayez
27:44d'envoyer là.
27:45Oui, bien sûr,
27:46c'est vrai,
27:46le voilà,
27:47le message que j'avais écrit
27:48parce que c'est clairement
27:50pour moi
27:51de la maladresse
27:52de sa part
27:53parce qu'on le connaît,
27:55il est entier.
27:58Moi,
27:58les images que j'ai de lui,
27:59c'est quand il donne
28:00son maillot
28:01et ses lunettes
28:01à Pelizzari
28:02à l'arrivée du Giro,
28:04quand il fait des photos
28:05avec des gamins,
28:06quand il répond
28:07aux journalistes
28:08à l'arrivée
28:09d'Estrade Bianche,
28:10vous êtes le premier vainqueur
28:11champion du monde,
28:12il répond non,
28:13c'était l'autre Kopecky
28:14l'année avant.
28:15Je veux dire,
28:16ça,
28:16c'est Tadej Pogacar
28:18naturel.
28:18Il est spontané,
28:19il est jovial,
28:21il est souriant
28:22et ici,
28:23on a vraiment
28:24un changement
28:24de comportement brusque
28:26parce que sur les classiques,
28:27il n'était pas du tout
28:28comme ça.
28:29Ici,
28:29on le voit,
28:30peut-être qu'il y a
28:30des raisons familiales,
28:31je ne sais pas,
28:31je ne connais pas
28:32exactement les raisons,
28:33mais en tout cas,
28:33il y a un vrai changement
28:34de comportement
28:35chez lui,
28:37un changement
28:37de communication également
28:38et mon message,
28:40je sais qu'il va le lire,
28:42je sais qu'on va lui répéter,
28:44c'est plutôt
28:45un avertissement
28:47et peut-être
28:48un conseil
28:49parce que
28:52je n'ai pas envie,
28:53pour lui,
28:54je pense qu'il ne mérite pas
28:55justement de recevoir
28:56de l'urine
28:56comme l'a reçu
28:57Froome,
28:58Mathieu Van Der Poel
28:58régulièrement,
29:01je pense que
29:01Pogacar ne mérite pas ça
29:02et je pense qu'il pourrait
29:04se rattraper
29:05très facilement
29:06parce qu'il a
29:08une très bonne image
29:08et il pourrait rattraper
29:09le coup rapidement.
29:10Stéphane,
29:11on parlait notamment
29:12de Eddy Merckx
29:13à qui c'est arrivé,
29:14Mathieu Van Der Poel,
29:14il y en a eu plusieurs
29:15évidemment qui ont dû
29:16faire face à cela,
29:18on peut expliquer
29:19ça aussi par cet agacement
29:20qui peut tourner autour
29:21de nombreuses suspicions
29:22à son sujet,
29:23il commence à être
29:24peut-être agacé,
29:25Pogacar,
29:26ça peut être aussi
29:26une des conséquences ?
29:27Je pense qu'au niveau
29:28des suspicions,
29:29il n'a pas à se plaindre,
29:30c'est beaucoup moins
29:31évident qu'à l'époque
29:33de Festina,
29:36de Lance Armstrong,
29:37etc.
29:38Tout de même,
29:38sur la toile,
29:39on voit beaucoup
29:40de personnes
29:41qui n'y connaissent
29:41pas forcément.
29:42Quand un coureur domine
29:44systématiquement
29:45ceux qui ont un doute
29:46sur le dopage
29:49vont venir avec le sujet,
29:52ça n'existe qu'en sectisme.
29:53Quand le finaliste
29:54de Roland-Garros,
29:55Sineur,
29:55prend trois mois
29:56de suspension
29:56pour dopage
29:57dans un dispositif,
30:00ça fait beaucoup moins
30:01d'écho
30:02et dans la presse
30:03et sur les réseaux sociaux.
30:05Donc,
30:05c'est lié au vélo
30:06et il n'y a rien à faire.
30:08Le vélo traîne
30:08ces casseroles-là
30:09depuis l'affaire Festina,
30:12justement,
30:12c'est elle qui a déclenché
30:13toutes ces hostilités.
30:14Depuis,
30:15il y a une frange
30:16du public
30:17et on peut le comprendre
30:18qui n'est pas forcément
30:20d'accord
30:21avec ce qu'il voit.
30:22Pourquoi le regarde-t-il
30:23encore le cyclisme ?
30:24Ça,
30:25c'est une autre question.
30:25On peut imaginer
30:26que ça l'agace.
30:27On a notamment vu
30:28Remco Evenepoel
30:29partager sur Strava
30:30un petit titre
30:31sur sa dernière sortie
30:32par rapport à ses détracteurs
30:34qui ont critiqué
30:35ses performances.
30:36On sent quand même
30:37que ça titille
30:37les champions,
30:38Philippe.
30:39Tadej Pogacar,
30:40il a X.
30:41Il regarde ce qui se passe,
30:42il regarde les messages
30:42négatifs à son sujet.
30:44C'est humain.
30:45Il n'a que 26 ans aussi,
30:46on le rappelait.
30:47On parlait d'Arnaud Delis,
30:48de Remco Evenepoel.
30:49Ils apprennent aussi
30:49toujours en termes
30:50de communication.
30:51Oui,
30:51mais justement,
30:52c'est là qu'un athlète
30:53doit être fort,
30:54c'est qu'il doit faire
30:54la part des choses
30:55et transformer des fois
30:57des frustrations
30:58ou des colères
30:59en énergie positive.
31:02Donc,
31:03on parlait
31:03d'Eddie Merckx
31:04tout à l'heure.
31:05et dit qu'un coureur
31:07lui faisait quelque chose
31:08qu'il n'appréciait pas,
31:09il mettait le lendemain
31:10à cinq minutes.
31:11C'était ça sa réponse.
31:12Il n'avait pas l'insulté,
31:13il n'avait pas fait
31:13des articles
31:14par presse interposés
31:15et on a envie
31:17que Pogacar
31:18s'exprime plus
31:19comme il le fait
31:20depuis le début
31:21de sa carrière,
31:21c'est-à-dire
31:22en faisant des exploits
31:23et en étant
31:24toujours sympa
31:26comme il l'a été
31:27jusqu'à présent.
31:27Donc,
31:28on n'a pas envie
31:28de voir ce changement
31:29perdurer chez lui.
31:30Un coureur
31:31qui a toujours été sympa
31:32et qui a été reconnu
31:33à sa juste valeur
31:34notamment à la fin
31:35de ce Dauphiné.
31:36C'est notamment
31:36Romain Bardet,
31:37l'un des plus grands copains
31:38de Remco Evenepoel
31:40dans le peloton.
31:41Fred,
31:41ça c'est des images
31:42qu'on adore voir.
31:43Clairement,
31:43Romain Bardet
31:44mis à l'honneur
31:44ici avec Tadej Pogacar
31:46avec tous les champions.
31:47Belle carrière pour Romain.
31:48Oui,
31:49et avec surtout
31:49le gamin
31:50qui est là
31:51pour accompagner
31:52papa.
31:53Excellente carrière
31:54de quelqu'un
31:54qui a,
31:55et on va parler
31:56du côté sportif
31:56peut-être trop misé
31:58pendant des années
31:58sur un potentiel succès
32:00sur les routes
32:01de la Grande Boucle
32:02qui auraient pu aller chercher
32:04énormément de victoires
32:05et l'an dernier
32:06j'étais sur le tour
32:08et cette victoire
32:09lors de la première étape
32:11c'était quand même
32:11quelque chose d'exceptionnel
32:12qui a finalement
32:13plu à la majorité
32:16du peloton
32:16d'avoir Romain Bardet
32:17qui allait enfin
32:18chercher une victoire
32:19sur les routes
32:21de la Grande Boucle,
32:21ce maillot jaune
32:22qui était finalement
32:24le point d'orgue
32:25de ce qu'il avait attendu
32:26pendant très très longtemps
32:27et on voit ce peloton
32:28complet au Dauphiné
32:29de finir chez lui
32:30le papa qui était
32:32la veille sur le podium
32:32donc c'est finir
32:33par la grande porte
32:35et c'est quelqu'un
32:36qui a parlé à énormément
32:36de monde.
32:37Il y a une page
32:38qui se tourne aussi
32:39et le même week-end
32:40on vivait vraiment
32:41un week-end 100% français
32:42avec à la fois
32:43la victoire de Leni Martinez
32:44sur la dernière étape
32:45en Belgique
32:46les deux victoires
32:47de Manier
32:48qui explosent
32:49tout le monde actuellement
32:50et puis on a vécu
32:51notamment au niveau
32:52du Tour de Suisse
32:52un super début
32:53de Tour de Suisse
32:54avec la victoire
32:55de Romain Grégoire
32:56il y a la période
32:57Pinot Bardet
32:58qui est en train
32:59d'être tournée
33:00et désormais
33:01on est avec une autre génération
33:02qui est exceptionnelle.
33:03Oui c'est cyclique
33:04et c'est vrai
33:05qu'ils ont de la chance
33:06d'avoir beaucoup
33:06de jeunes talents
33:07on va voir si dans le temps
33:09ils vont perdurer
33:10parce que malheureusement
33:11on a beaucoup de français
33:12qui se perdent
33:13après quelques années
33:14professionnelles
33:15ça a été le cas
33:16pour beaucoup d'entre eux
33:17mais en tout cas
33:19pour le moment
33:19ils ont un beau potentiel
33:21avec des jeunes
33:22qui sont capables
33:23de s'illustrer
33:24sur des terrains
33:25très différents.
33:25C'était ici
33:26la première étape
33:27du Tour de Suisse
33:27donc avec la victoire
33:28de Romain Grégoire
33:29devant Kevin Vaucona
33:30et là aussi
33:31il y avait l'expérience
33:32avec Julien Alaphilippe
33:33qui était 4ème
33:33Oui et Romain Grégoire
33:35qui a vraiment
33:36le physique
33:37et le mental
33:38typique
33:39pour venir s'illustrer
33:41sur les courses
33:41ardennaises
33:42donc je suis sûr
33:44que dans les années à venir
33:45Romain Grégoire
33:46viendra signer
33:47des beaux résultats
33:47sur l'Ile-Bassenglèche
33:48et la Flèche Wallonne.
33:49Tous ces jeunes
33:50ils doivent beaucoup
33:50à Remco Yvonne-Poul
33:51pourquoi ?
33:53parce que Remco a commencé
33:54sa carrière pro à 19 ans
33:55et quand on a vu
33:57éclore des talents
33:58comme Martinez
33:59Sexas
34:00aujourd'hui
34:00qui a 18 ans
34:01vous imaginez
34:02et bien
34:02les équipes
34:04se sont dit
34:05mais pourquoi pas
34:05pourquoi attendre
34:07qu'on les forme
34:07qu'ils soient stagiaires
34:08etc.
34:09comme c'était le cas
34:09encore à votre époque
34:11et donc
34:13ben voilà
34:13depuis qu'Yvonne-Poul
34:14a démontré
34:15que quand on a le talent
34:16et l'encadrement
34:17nécessaire
34:18on peut être pro
34:19beaucoup plus jeune
34:20et performer
34:21peut-être
34:22moins vieux
34:23ça c'est sûr
34:24c'est pas des coureurs
34:24qui ont roulé
34:25jusqu'à 35 ou 36 ans
34:27et donc voilà
34:28je voulais simplement
34:29préciser ça
34:29parce que c'est important
34:30il y avait déjà eu
34:31des cas avec
34:32Pozzato
34:32qui n'avait pas fait
34:33Junior
34:34Cancelara également
34:36Sagan
34:36mais c'est vrai
34:38qu'à l'époque
34:38Cancelara-Pozato
34:39ils avaient pu
34:40évoluer dans
34:41l'équipe Mapei
34:43on va dire
34:44l'équivalent
34:45de Continental
34:46aujourd'hui
34:46donc ils montaient
34:48de temps en temps
34:48chez les pros
34:49c'était un bon
34:49système mis en place
34:50mais ils étaient
34:51passés également
34:52très jeunes
34:52Franck Vandenbrouck
34:54aussi
34:54très jeunes
34:55professionnels
34:56et c'est ce que
34:57l'auto fait
34:57Guernot Ouida
34:58aujourd'hui
34:58de temps en temps
34:59des courses pro
35:00de temps en temps
35:01des courses
35:01U23
35:03il y a de belles
35:04générations
35:05qui sont en train
35:05d'arriver
35:06c'est clair
35:06Guernot Ouida
35:06d'ailleurs
35:07qui est du côté
35:07du Baby Giro
35:09actuellement
35:10on a vécu
35:10la belle victoire
35:11de Jonathan
35:11Verven
35:12notamment en solitaire
35:14du côté
35:14de l'Italie
35:15il y a du talent
35:16qui vient aussi
35:17en Belgique
35:18on a parlé des français
35:19on parle donc
35:20de ce tour de Suisse
35:21notamment
35:22avec
35:22bien Philippe
35:23on a vu la victoire
35:24de Romain Grégoire
35:25certains
35:26favoris
35:28notamment
35:28Joao Almeida
35:29qui ont perdu
35:30beaucoup de temps
35:31les gagnants
35:32lors de la première étape
35:33et lors de cette
35:34première semaine
35:35on peut le dire comme ça
35:36puisqu'on peut regarder
35:36cette émission
35:37toute la semaine
35:37ça tiendra le coup
35:38c'est Romain Grégoire
35:39c'est Ben O'Connor
35:40les autres courants
35:42vont devoir se tourner
35:43vraiment
35:43et essayer de renverser
35:45la tendance
35:46essayer de se réinventer
35:47c'est clair que là
35:48Almeida
35:48il a perdu
35:49toutes ses chances
35:50de victoire finale
35:51maintenant il peut
35:52toujours gagner des étapes
35:54victoire partielle
35:55on va dire
35:56mais les grands vainqueurs
35:57de cette échappée
35:58lors de la première journée
35:59c'est
36:00Vauclin et O'Connor
36:01c'est les deux coureurs
36:02qui ont toutes les qualités
36:03pour essayer de se batailler
36:06ce maillot jaune
36:06parce qu'ils sont excellents
36:09en contre la montre
36:09on rappelle que le tour de Suisse
36:11se finit par contre la montre
36:12en montée de 10 kilomètres
36:13donc il y aura des différences
36:15mais Almeida je pense pas
36:17qu'il reviendra dans le jeu
36:18Fred hier
36:19une belle victoire
36:19pour un coureur
36:20qui n'avait pas gagné
36:21depuis un petit temps
36:22Vincenzo Albanese
36:23en World Tour
36:24une victoire pour Albanese
36:26c'est une attaque
36:27à 2 kilomètres 700
36:28pour un certain
36:29Yann Christen
36:30on en parlait tout à l'heure
36:31lorsque Tadej Pogacar
36:32n'est pas là
36:33c'est un petit peu
36:33la zizanie
36:34chez Uae
36:35vous allez voir
36:36juste après l'arrivée
36:37la citation notamment
36:39proposée par Mikkel Bjerg
36:41dans un premier temps
36:42on analyse en tout cas
36:43cette arrivée
36:44avec donc une très très
36:45belle victoire
36:45oui mais on essaie aussi
36:47de retourner un petit peu
36:48la situation
36:48chez Uae
36:49puisque avant ce tour de Suisse
36:50aussi bien Almeida
36:51que Yann Christen
36:52faisait partie des grands favoris
36:54pour la victoire finale
36:55malheureusement il a chuté
36:56lors de cette première étape
36:57donc il a tenté son coup
36:58sur cet arrivée difficile
37:00à 2 kilomètres de l'arrivée
37:01malheureusement il est repris
37:03mais derrière
37:03on peut constater
37:04qu'aucun coup
37:05à la formation Uae
37:06ne vient pour jouer la gagne
37:07donc au niveau stratégie
37:08c'est un coéquipier
37:09qui fait quelques déclarations
37:10je ne pense pas
37:11que ça va jouer
37:12sur la différence
37:14il va gagner
37:14le réfélicité
37:15en disant
37:15quel grand numéro
37:16et puis Albanese
37:17qui a la bonne présence d'esprit
37:19de bien refermer la porte
37:20au moment où
37:21le coup de chez Q36
37:23Chris c'est
37:24Fabio Christen
37:25le frère
37:26le frère
37:26qui veut passer
37:28donc Albanese
37:29qu'on avait quelque part
37:30oublié
37:31ce transfert d'intersaison
37:32venant de la formation
37:33Arkea
37:34et qui amène
37:34un nouveau succès
37:35à la formation
37:36de Jonathan Wolters
37:37donc une arrivée
37:38il n'y en a pas beaucoup
37:39comme ça
37:39pour des coureurs
37:41un petit peu plus véloces
37:43en tout cas
37:43ça a bien marché
37:44pour le coureur italien
37:46regardez la petite pique
37:47la petite pique
37:48quand même
37:48on va l'écouter
37:49on va la lire
37:51on va la lire
37:52qui nous explique
37:54qu'il a été très surpris
37:55c'est bien de voir
37:56qu'il a des bonnes jambes
37:57c'est un peu dommage
37:57qu'il ne sache pas
37:58comment nous aider
37:58mais c'est comme ça
37:59c'est clairement une pique
38:00Philippe
38:01oui après
38:02Christian
38:02il est très jeune
38:03c'est un Suisse
38:04il est à domicile
38:06il était tombé
38:06gravement la veille
38:07il avait perdu
38:08énormément de peau
38:09on se posait même la question
38:10à savoir s'il allait
38:11prendre le départ
38:12il était bien présent
38:13donc c'est clair
38:14qu'il a peut-être évolué
38:15de son côté
38:16dû à la chute
38:17je pense que les directeurs
38:17sportifs ont dû lui dire
38:18bon aujourd'hui
38:19le but pour toi
38:21c'est de te ménager
38:22récupérer ta chute
38:23de hier
38:24et puis bon
38:26l'étape
38:26elle a été
38:27assez limpide
38:28il y a eu une sélection
38:29par l'arrière
38:30il s'est retrouvé devant
38:31il avait des bonnes jambes
38:32il s'est dit
38:33bon ben on a pas vraiment
38:34de sprinter
38:34ils ont Morgado
38:35mais qui avait pas l'air au mieux
38:37donc il s'est dit
38:38bon ben il y a une opportunité
38:39je la saisis
38:40dans ces cas là
38:41il est clair
38:42qu'on peut pas prendre
38:43systématiquement
38:44le micro
38:45demander au directeur sportif
38:47est-ce que je peux attaquer
38:48aux équipiers
38:49qu'est-ce que vous en pensez
38:50je veux dire
38:50c'est des décisions
38:51qui se font
38:52sur l'instant
38:54voilà
38:54c'était une décision à l'instinct
38:56il est jeune
38:56il a failli gagner
38:57et je pense que
38:59Bjerg aurait réagi
38:59différemment
39:00s'il avait été au bout
39:01il aurait été super content
39:02il serait dit
39:03mais quelle classe ce mec
39:04il tombe
39:05aujourd'hui
39:06il nous gagne l'étape
39:07chapeau à lui
39:08donc voilà
39:08c'est le résultat
39:11qui a donné
39:13la tendance
39:14de la communication
39:15en interne
39:16mais
39:16une petite erreur
39:17de part et d'autre
39:18en tout cas
39:18ça nous laisse
39:21quand même pas mal
39:22de questions
39:23pour le reste
39:25de la semaine
39:25bien évidemment
39:26avec le rendez-vous
39:27à partir de 14h50
39:28tous les jours
39:29sur RTL Club
39:30et RTL Play
39:31il reste pas mal
39:32de belles étapes
39:33notamment avec notre cher
39:34Arnaud Delis
39:34que vous voyez ici à gauche
39:35qui va peut-être avoir sa chance
39:36à l'occasion d'une étape
39:37il est là pour prendre
39:38des kilomètres
39:39et il était pas mal
39:40d'ailleurs
39:40à l'occasion des deux premières étapes
39:42ça a été difficile dans la pluie
39:43c'était mieux
39:43hier
39:44on se retrouve
39:44donc tout de suite
39:46en fait
39:47pour ceux qui nous écoutent
39:48et puis forcément
39:50tous les jours
39:50sur RTL Club
39:51comme on l'a dit
39:52je vous propose de terminer
39:53messieurs en chanson
39:54alors on va pas chanter
39:56c'est pas normalement
39:57quand même pas mal
39:58de talent caché
40:00il vaut mieux
40:00mais voilà
40:01je vais pas vous proposer
40:02de pousser la chansonnette
40:02je vous dis au revoir
40:04on dit au revoir à tout le monde
40:05et on laisse
40:05Salvatore Adamo
40:07s'en charger
40:07et pendant de belles années
40:13ces exploits insensés
40:16nous ont rendu très fiers
40:20cinq fois sur les Champs-Élysées
40:25radieux il a défilé
40:28lui devant les autres derrière
40:32c'était dit
40:35tout est dit
40:38il n'y peut rien
40:41la vie l'a fait ainsi
40:44c'était dit
40:47c'est d'un homme bien
40:50un géant notre ami
40:53c'est un homme bien
40:55donc
40:56c'est un homme bien
40:58c'est ça
40:59c'est qu'à...
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