- 16/06/2025
L’agenda mondialiste occidental accélère ! Deux périls mortels menacent la France : la guerre militaire en Europe et la servitude du peuple par le chaos. Alors que les provocations et sanctions anti-russes se multiplient depuis Bruxelles, le risque de banqueroute financière plane sur le pays et la zone euro. Face à l'aggravation du déficit anticipé par le FMI en avril dernier, le premier ministre François Bayrou est bien à la peine pour trouver les milliards d'euros d'économies pour 2026...
- Comment le premier ministre va-t-il arbitrer entre hausse des impôts et baisse des dépenses publique ?
- Est-on vraiment au bord d'un krach obligataire ?
Bernard Monot, économiste politique, vice-président du Cercle national des économistes (CNE - https://x.com/CercleNatEco), et ancien député au Parlement européen, redoute le pire : un krach obligataire qui provoquerait un effondrement monétaire systémique. Face à cette situation, le CNE appelle le Parlement à organiser un audit des 2 436 tonnes d'or français dont 90% sont entreposés à la Banque de France (plus 10% à la FED) et à lancer un programme d'achat d'or pour récupérer les 590 tonnes vendues par Nicolas Sarkozy.
- Quelle est la valeur de la réserve nationale d'or ?
- Pourquoi l'or peut-il servir d'assurance et d'extincteur à dette ?
- A quoi servirait un audit des stocks d'or français ?
A moins de deux ans de la prochaine élection présidentielle, Bernard Monot révèlera aussi les deux personnalités, l'une de gauche, l'autre de droite, susceptibles de sauver la France.
A la suite de "Politique & Eco", retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée :"Du pouvoir à l’or : Castaner et les portes dorées du privé".
Philippe Béchade est rédacteur en chef de La Chronique Agora et La Lettre des Affranchis aux @Publications Agora.
Téléchargez gratuitement le dernier rapport de Philippe Béchade ici : https://bit.ly/45Jhlnd
- Comment le premier ministre va-t-il arbitrer entre hausse des impôts et baisse des dépenses publique ?
- Est-on vraiment au bord d'un krach obligataire ?
Bernard Monot, économiste politique, vice-président du Cercle national des économistes (CNE - https://x.com/CercleNatEco), et ancien député au Parlement européen, redoute le pire : un krach obligataire qui provoquerait un effondrement monétaire systémique. Face à cette situation, le CNE appelle le Parlement à organiser un audit des 2 436 tonnes d'or français dont 90% sont entreposés à la Banque de France (plus 10% à la FED) et à lancer un programme d'achat d'or pour récupérer les 590 tonnes vendues par Nicolas Sarkozy.
- Quelle est la valeur de la réserve nationale d'or ?
- Pourquoi l'or peut-il servir d'assurance et d'extincteur à dette ?
- A quoi servirait un audit des stocks d'or français ?
A moins de deux ans de la prochaine élection présidentielle, Bernard Monot révèlera aussi les deux personnalités, l'une de gauche, l'autre de droite, susceptibles de sauver la France.
A la suite de "Politique & Eco", retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée :"Du pouvoir à l’or : Castaner et les portes dorées du privé".
Philippe Béchade est rédacteur en chef de La Chronique Agora et La Lettre des Affranchis aux @Publications Agora.
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NewsTranscription
00:00Sans plus tarder, au nom de toutes les équipes de TVL, un formidable merci.
00:06Au moment où je vous parle, nous n'avons pas totalement bouclé notre budget,
00:10mais le plus dur est dorénavant derrière nous.
00:13Cependant, au cours de ce mois, nous avons pris toute une série de mesures
00:17visant à une plus stricte maîtrise des dépenses.
00:20Se serrer la ceinture sans toucher à l'essentiel,
00:23le développement des programmes de TV Liberté
00:25et la politique d'investissement dans cet outil devenu
00:29et c'est un exemple parmi d'autres, une formidable école de journalisme professionnel en action.
00:36Ceci étant dit, votre mobilisation est remarquable.
00:40D'autant plus que la situation économique des Français se dégrade encore.
00:43Nous payons, nous payons.
00:45Retraite, nous payons.
00:47Conflits en Ukraine, nous payons.
00:50Aimeux de barbares, nous payons.
00:52J'arrête là la trop longue liste.
00:54Je profite aussi de ces remerciements pour répondre rapidement à une question qui revient souvent.
01:00Pourquoi faire ces appels aux dons qui peuvent lasser certains téléspectateurs
01:04et qui donnent aussi des sueurs froides aux journalistes et techniciens de TVL dans l'attente des résultats ?
01:10La réponse, elle est toute simple.
01:12Le financement participatif est le gage de notre indépendance.
01:16Le don direct de nos téléspectateurs nous protège.
01:20Des banques et des lobbies.
01:22D'un propriétaire milliardaire qui fait pression sur les rédactions, on en connaît.
01:26De l'argent de l'État qui sert à sauvegarder les intérêts de l'extrême-centre
01:30et imposer l'idéologie de l'extrême-gauche.
01:33Ces deux-là s'entendent comme la ronde en foire.
01:36Nos campagnes de dons permettent aussi de proposer les programmes de TVL gratuitement
01:41et sans passer sous les fourches codines des annonceurs et de leur publicité woke.
01:47Le don des téléspectateurs constitue donc un système vertueux qui garantit la liberté.
01:53C'est ce système qui permet à TVL de devenir votre chaîne généraliste de proximité,
01:58menant un travail, un engagement de service public contre les mensonges politiques
02:03et les hystéries de la caste médiatique.
02:06TVL prouve chaque jour que le combat contre ces entités n'est pas une mission impossible.
02:13Merci, merci à vous, à notre communauté de donateurs que je vous invite évidemment à rejoindre.
02:20Bon été sur TV Liberté.
02:22Bonjour à tous.
02:52A tous et ravis de vous retrouver pour notre émission Politique et Éco cette semaine.
02:57Nous sommes avec Bernard Monod.
02:59Bonjour, monsieur.
03:00Bonjour, monsieur.
03:01Bernard Monod, vous êtes économiste politique, vice-président du Cercle National des Économistes,
03:07également ancien député européen.
03:09Et vous travaillez depuis 2008 pour une grande institution financière française.
03:14Votre dernier ouvrage à retrouver toujours sur la boutique de TV Liberté,
03:18l'Eurovision pour les peuples, le patriotisme ou la banqueroute, chez Muller Édition.
03:25Commençons tout de suite avec vous, Bernard Monod.
03:28Vous expliquez que l'agenda mondialiste accélère de plus en plus
03:32et qu'il existe aujourd'hui deux périls mortels pour la France.
03:37C'est la guerre en Europe et la servitude du peuple par le chaos, cette guerre.
03:44Comment vous la voyez arriver aujourd'hui ?
03:48Alors, de deux formes.
03:49On va parler de la guerre et puis de la servitude.
03:52Donc, les deux périls.
03:54La première, moi, ce qui m'inquiète, c'est la guerre militaire contre les peuples.
04:00Tout est fait aujourd'hui pour faire de la provocation.
04:03Ça a déjà commencé depuis 2014 avec le coup d'État de Maïdan en Ukraine.
04:08Et puis, on voit cette pression permanente de l'OTAN, des États-Unis, de l'Union européenne
04:13pour essayer de déclencher par tous les moyens une réaction de la Russie,
04:18ce qui a fini par se faire en 2022.
04:21Mais la guerre a réellement commencé, la guerre militaire a réellement commencé en 2014.
04:27Et donc, tout est fait pour réveiller l'ours russe.
04:31Et ils y sont parvenus.
04:32Encore que, je trouve que le président russe, M. Poutine, a beaucoup de sang-froid.
04:37Parce qu'encore, dernièrement, vous avez vu les provocations militaires
04:41avec des missiles longue portée pour frapper l'intérieur de la Russie.
04:47Donc, on sent bien que, depuis très longtemps d'ailleurs,
04:50ça fait un siècle que les États-Unis redoutent effectivement
04:53que l'Europe de l'Ouest fasse alliance avec la Russie,
04:56ce qui ferait un continent invulnérable par tous les moyens.
05:00Et donc, voilà où nous en sommes.
05:03Parallèlement, en 2023, la loi de programmation militaire
05:07a autorisé le président de la République et le Premier ministre,
05:09par simple décret, de mobiliser, de réquisitionner des personnes et leurs biens.
05:16Donc, ils arguent d'une menace potentielle stratégique contre la France.
05:25Donc, tout est bon.
05:26Ça existait déjà avec l'article 16, l'état de siège,
05:29évidemment, dans la Constitution française.
05:32Mais là, aujourd'hui, il y a une aggravation.
05:34Et les gens, les Français ne sont pas au courant, bien entendu.
05:37Ces choses-là, on n'en parle pas au journal de 20h ni dans la presse.
05:41– Pour revenir sur cette décision d'une potentielle réquisition
05:46des individus et des biens, comment ça s'organiserait à l'heure
05:50où les Français n'ont plus le service militaire, ne savent pas manier une arme ?
05:56Qu'est-ce que des Français réquisitionnés iraient faire sur un front
06:00avec une arme lourde dans les mains ?
06:03– En 1914-1918, ça n'a pas gêné le gouvernement de l'époque.
06:07– Tout le monde avait fait son service militaire.
06:09– C'est vrai.
06:10Mais voilà, ils mobilisent, ils lancent un décret avec une classe d'âge,
06:15mettons, de 18 à 30 ans.
06:17Et puis, vous mobilisez 300 000 hommes au total.
06:21La même chose au Royaume-Uni, parce qu'il n'y a pas que la France,
06:24il y a aussi le Royaume-Uni avec le Premier ministre Tarmer.
06:28Il y a également le nouveau chancelier en Allemagne, M. Mers.
06:31Et puis, avec l'excité d'Ursula von der Leyen,
06:34qui ne rêve que d'une guerre contre la Russie.
06:36– Qui vient de réactiver des sanctions, une vague de sanctions contre la Russie.
06:40– Oui, la 17ème, la 17ème sanction, qui ne donne strictement rien,
06:42parce que la Russie a été classée par le FMI,
06:45numéro 1 de l'économie en Europe.
06:49Enfin, ils considèrent même la Russie en Europe, c'est le FMI qui le dit.
06:52Numéro 1, le numéro 2, c'est la Biélorussie.
06:55Et la France n'arrive qu'en 11ème position.
06:57Vous voyez, donc, ils sont à plus de 4% de croissance économique en 2024.
07:01Donc, la fameuse déclaration de M. Bruno Le Maire,
07:06qui consistait à mettre l'économie russe à genoux,
07:10je pense que là aussi, il a échoué.
07:12– C'est Jacques Sapir qui nous expliquait qu'en parité de pouvoir d'achat,
07:15la Russie était même aujourd'hui au-dessus de l'Allemagne.
07:17– Absolument, oui.
07:18Sans compter qu'on ne parle même pas des stocks des matières premières.
07:21Ils en ont pour mille ans de toutes les matières premières possibles.
07:24Donc, ils n'ont aucun souci.
07:26Le seul souci de la Russie, c'est le problème de démographie,
07:30qui peut leur poser problème à terme.
07:32Mais bon.
07:33Donc, voilà.
07:34– D'autres périls, Bernard Monod, c'est la servitude du peuple par le chaos.
07:38C'est ce que vous expliquez dans vos travaux.
07:40– À l'étude, je voudrais parler également de la guerre sanitaire contre les Français.
07:45Vous voyez bien que la loi sur l'euthanasie est en train de passer.
07:48C'est au Sénat à l'actuel, ça va revenir.
07:50Il y a également le risque de guerre.
07:54Donc, tout ça joue sur la dépopulation.
07:57– Le nouveau traité sur les pandémies de l'OMS,
07:59qui donnerait des pouvoirs totalement exorbitants à l'OMS.
08:04– Pour vacciner de force et cette sur-vaccination toxique.
08:08On voit bien, on commence à avoir les effets secondaires
08:10des vaccinations du Covid aujourd'hui.
08:13Et puis, ne parlons même pas de l'avortement il y a 50 ans.
08:17Moi, j'avais fait un petit calcul rapide.
08:18On est arrivé à plus de 10 millions de petits Français
08:20qui n'étaient pas nés depuis 50 ans.
08:23Donc, tout ça joue en faveur de la dépopulation,
08:27de la baisse de la démographie,
08:29pour justement après avoir des arguments pour parler de la retraite,
08:32de l'allongement de la durée de vie.
08:34Mais enfin, il y a une volonté, je dirais, diabolique derrière
08:38de jouer sur la dépopulation mondiale.
08:41D'ailleurs, ils ne s'en cachent même plus.
08:43Vous avez Bill Gates qui, le même, veut vacciner le monde entier
08:46et puis qui, en même temps, rêve de faire baisser la population
08:51de 8 milliards à 1 milliard ou 500 millions de personnes.
08:57Voilà, enfin, on est en plein de délires.
08:59Pour moi, c'est diabolique.
09:00Et il faut franchement que les Français soient conscients
09:04du risque majeur auquel ils font face.
09:08Vous parliez de la servitude.
09:09Oui, la servitude, elle passe effectivement par le chaos.
09:13Tout le chaos que l'on voit, en particulier depuis les deux mandats de Macron.
09:19Quoi qu'il touche, ça se transforme en problème,
09:22en scandale, en chaos, que ce soit social, économique, financier, etc.
09:27Moral ?
09:28Moral, bien sûr.
09:30Oui, moral, vous avez raison de le dire.
09:31Parce que moi, j'ose prononcer le terme d'antéchrist.
09:36Quand on voit l'ouverture des Jeux Olympiques,
09:41les blasphèmes et les profanations contre l'Église catholique
09:45qui n'avaient rien à faire dans la fête qui constitue l'ouverture des Jeux,
09:51la clôture aussi, avec le recours au Camille de l'Apocalypse,
09:55Marie-Antoinette avec…
09:57– Le fameux banquier païen.
09:59– C'est ça, oui.
10:00– Qui faisait référence à la Seine.
10:01– Voilà, à la Seine.
10:03Donc, on est dans ce délire qui devient collectif,
10:07parce que maintenant, les gens ne s'en aperçoivent même pas,
10:10qui n'ont pas les repères.
10:12Donc, oui…
10:13– On voit quand même un recul, depuis l'élection de Donald Trump,
10:18de cet état d'esprit qui, maintenant, est aux manettes
10:23de ce que l'on peut appeler le mouvement mondialiste,
10:26si on considère que Donald Trump n'en fait pas partie.
10:30– Ah ben, Donald Trump, je ne sais pas,
10:33je ne veux pas me prononcer sur Donald Trump.
10:35En tout cas, lui, il roule pour son pays,
10:38et il a bien raison en tant que chef d'État, à sa manière,
10:40mais en tout cas, il défend, il fait du patriotisme économique,
10:44ça, c'est le moins qu'on puisse dire.
10:45Et puis, la fameuse banqueroute,
10:48dont j'ai théorisé depuis très longtemps,
10:51et j'en ai même fait mon livre en 2019,
10:53que vous avez cité, effectivement, la banqueroute financière,
10:56le krach obligataire, qui emmènera, en fait, le pays
11:01à être d'abord ruiné, puis en faillite,
11:04et enfin, c'est terminé par la banqueroute,
11:06les trois phases de l'effondrement financier.
11:09Pour moi, nous sommes dans la phase de la ruine,
11:11entre ruine et quasi-faillite,
11:14puisque, aujourd'hui, le bilan de l'État français
11:17est en perte de 3 000 milliards,
11:19c'est-à-dire que nous avons un actif de 4 500 milliards
11:22au bilan de l'État,
11:25et nous avons un passif de 7 500 milliards,
11:27le différentiel, c'est moins de 3 000 milliards,
11:303 000 milliards, effectivement.
11:32Donc, nous sommes ruinés,
11:34les marchés financiers commencent à nous mettre la pression,
11:38– Dégradation de la NAD de la France,
11:41– Voilà, enfin, ils ne le connaissent pas,
11:42mais techniquement, c'est déjà fait.
11:46Et puis, les pressions, depuis un an, maintenant, du FMI,
11:50mais aussi de la Commission européenne,
11:52avec la procédure de déficit excessif
11:54qui nous a été infligée l'année dernière,
11:57alors qu'on est le deuxième contributeur
11:58au budget de l'Union européenne,
12:00c'est quand même un paradoxe.
12:04Et donc, voilà, on est dans ce contexte-là.
12:06– C'est ce qui vous a poussé, Bernard Monod,
12:08avec le Cercle national des économistes,
12:11à adresser une lettre ouverte
12:13aux deux présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale,
12:18ainsi qu'aux commissions des finances de ces deux chambres,
12:22pour les mettre en garde
12:23contre un effondrement monétaire systémique
12:26et les appeler à une réaction institutionnelle transpartisane.
12:31Un effondrement que vous anticipez d'abord
12:33à cause de l'endettement public,
12:35vous le disiez tout à l'heure,
12:377500 milliards, c'est l'endettement de la France
12:40en comptant le hors-bilan,
12:42un endettement privé et public
12:45de la plupart des pays occidentaux.
12:47Nous ne sommes pas les seuls,
12:48les Américains sont surendettés,
12:50en tout cas tous les pays de G7.
12:53Leçon, comment est-ce qu'on peut expliquer un tel dérapage généralisé ?
12:59La prise de pouvoir par les banquiers et les financiers,
13:03depuis, on va dire maintenant, le début des années 70,
13:06en particulier en France,
13:07ce qui m'amène à dire que tous les présidents français,
13:10Pau ou Prou, sont des employés de banque.
13:13Pompidou était un ancien directeur général de la banque Rothschild.
13:16Macron, aujourd'hui, était un conseiller junior de la banque Rothschild.
13:22Enfin, là, c'est avéré, ce sont des banquiers,
13:24mais tous les autres ont servi, de près ou de loin,
13:28les intérêts de la dette.
13:30Le péché originel, ça a été en 1973,
13:33avec la fin du financement de l'État français par la Banque de France.
13:39Et évidemment, se sont substitués le système bancaire national,
13:43d'abord public, puis privé,
13:45parce qu'après, ça va avec la privatisation, la mondialisation, etc.
13:48Et puis, les marchés internationaux se sont emparés du financement.
13:52Alors, autant au Japon, la dette appartient aux Japonais,
13:56le problème, c'est qu'en France,
13:58la dette appartient plutôt à des créanciers style BlackRock,
14:02style Vanguard, les pays du Golfe, le Qatar notamment.
14:07– Oui, Bruno Le Maire avait eu beaucoup de mal à déclarer
14:10qui détenait à l'étranger la dette française.
14:14– Et forcément, parce qu'en plus de ça,
14:15ça change par définition tous les jours,
14:18puisqu'il y a des passages de main entre les détenteurs.
14:22Mais le problème, c'est ça,
14:23c'est que nous sommes assujettis, en fait, à nos créanciers
14:27qui nous mettent la pression et qui veulent du sang et de la sueur.
14:32Voilà, c'est pour qu'on paye la rente financière aux banquiers,
14:36aux investisseurs, eh bien, ils nous demandent de faire des sacrifices.
14:41C'est pour ça que je rapporte ça aussi à la notion morale,
14:44voire spirituelle, c'est-à-dire que dans les trois religions monothéistes du livre,
14:50que ce soit le christianisme, le judaïsme ou l'islam,
14:54l'intérêt sur la dette est interdit.
14:57Voilà.
14:59Donc, ben, eux, ils se font fi de cette question-là.
15:03Et donc, ils ont besoin, justement, de casser notre système de protection sociale
15:07qui a été bâti en 1945 par le Conseil national de la résistance
15:10et qui est l'ennemi numéro un, je dirais, de nos loups de Wall Street et de la City.
15:16– Vous pointez avec le cercle national des économistes une entrée en récession durable
15:22des pays du G7, dont les États-Unis pourraient être l'épicente.
15:27Est-ce que la nouvelle politique de Donald Trump serait en mesure d'inverser cette tendance ?
15:33– Écoutez, non, je ne le pense pas.
15:37Lui, encore une fois, roule pour les États-Unis.
15:40Il va se retirer, bien entendu, parce que leur problématique,
15:44c'est à force de financer l'OTAN, de financer l'ONU, de financer un petit peu tout.
15:49Ils ont une envolée faramineuse de leur dette.
15:54Ils sont en surendettement.
15:56Même avec le privilège exorbitant du dollar, ils n'y arrivent plus.
16:00Et ce qui les inquiète, c'est que de l'autre côté,
16:03il y a un bloc qui monte en puissance, qui est les BRICS.
16:06Brésil, Russie, Inde, enfin, les gens maintenant connaissent.
16:10Qui, comme je vous l'ai dit, la Russie est en bonne santé économique.
16:16La Chine, un peu moins actuellement.
16:18Mais enfin, en tout cas, ils se portent beaucoup mieux que l'Occident, surendettés.
16:21Et nous payons, en fait, 50 ans de surendettement.
16:25Depuis la fin de la convertibilité du dollar en or,
16:28c'est ce qu'on appelle le choc Nixon.
16:29– 71.
16:30– Entre le dollar et l'or, en 15 août 1971,
16:33qui était en fait la fin du désaccord d'après-guerre avec le Bretton Woods.
16:40– Le jour de la Sainte-Marie, je ne sais pas si c'est un hasard.
16:42– Absolument, mais rien n'est un hasard.
16:44Tout ce qui arrive n'est pas fortuit, tout ce qui arrive est voulu.
16:48Je voulais parler aussi, dans ce cadre-là,
16:52de ce qui s'est passé en France depuis 50 ans.
16:55Les déficits budgétaires sont voulus,
16:58notamment avec les prétextes qu'utilise Macron depuis ses mandats.
17:04C'est-à-dire le Covid, c'est-à-dire le climat,
17:07et puis, alors qui est mondial, mais en fait, c'est un relais pour la France.
17:11L'Ukraine, en fait, tout est bon pour faire des déficits,
17:14des dettes supplémentaires.
17:17Et donc, voilà où nous en sommes.
17:18Donc, si rien n'est fait pour enrayer, en fait,
17:21cette politique de mondialisation économique,
17:25à tout craint, parce qu'ils veulent, en fait,
17:27bâtir un ordre mondial sans les nations,
17:31et de préférence sans les peuples aussi,
17:33parce que c'est culturel.
17:35– Quand vous dites « ils », est-ce que vous pouvez nommer, en fait…
17:37– Alors oui, oui, enfin, c'est ce que je vous disais,
17:39c'est les loups financiers de Wall Street, de la City,
17:44les multinationales, notamment américaines,
17:47les GAFAM, Google, Amazon, Facebook, Apple, etc.,
17:51qui, ce qu'ils veulent, en fait, c'est mettre un ordre mondial en place
17:56pour garder la suprématie en Occident contre les pays du G7.
18:01– Le gouvernement mondial ne serait plus politique, mais économique ?
18:05– Oui, bien sûr, mais il l'est depuis un siècle.
18:07– Ils ont des relais politiques, comme Mertz, Macron, Wanderleian ?
18:11– Mais bien sûr, ce ne sont que des relais,
18:12ce sont des employés de banque, comme je vous ai dit tout à l'heure.
18:14Pour moi, Macron est un fonctionnaire de Bruxelles,
18:18et Ursula Wanderleian est un relais de la politique américaine,
18:22et notamment de l'oligarchie financière,
18:25qui a le pouvoir depuis un siècle, ce n'est pas nouveau.
18:27Ils ont bâti la Fed, la Réserve fédérale américaine,
18:30ils ont fait des guerres pour s'emparer du pouvoir,
18:34notamment économique, ils se sont emparés des stocks d'or,
18:37en Première et Deuxième Guerre mondiale,
18:39notamment avec les remboursements de l'Allemagne aux pays attaqués.
18:48Donc si vous voulez, c'est une philosophie macroéconomique
18:51de s'emparer du pouvoir par la finance,
18:55et ils y sont arrivés depuis un siècle après.
18:57Regardez la situation dans laquelle nous sommes,
18:58ça s'est aggravé depuis les 50 dernières années.
19:01Et puis après, il y a toute la grande braderie
19:03qui a été commise depuis maintenant plus de près de 20 ans.
19:07Je vous donne rapidement les noms,
19:10avec les trahisons et la complicité des dirigeants
19:15que sont Sarkozy, Hollande et Macron.
19:19Donc en 20 ans, on a perdu Arcelor, Péchiné, Alstom, Technip,
19:23Lafarge, Alcatel, Essilor,
19:25le démantèlement d'EDF à la demande de l'Allemagne et de l'Union européenne,
19:29et bien entendu, la cohorte de PME qui tombe en cascade.
19:34– C'est Arnaud Montebourg lors de certaines commissions
19:37d'enquête parlementaire qui dénonçaient ses grands chefs d'entreprise
19:41et qui vendaient leur entreprise à des intérêts étrangers
19:45en disant que ce n'est pas cher de trahir la France.
19:48Un tel a touché 13 millions, un tel 14 millions, un tel 15 millions.
19:51– Il a tout à fait raison, il a trop eu de le faire.
19:53– Ça ne coûte pas cher de trahir la France.
19:54– Et d'ailleurs, j'en parle dans mon livre, je fais son éloge
19:57parce qu'il a été très courageux et honnête.
19:59– Vous parliez tout à l'heure, Bernard Monod, des banques centrales.
20:03Vous affirmez qu'en tout cas, en Occident, elles perdent totalement le contrôle.
20:07C'est le cas notamment de la Banque centrale européenne
20:09qui a enregistré des pertes financières depuis deux ans,
20:13dont près de 8 milliards rien que pour l'année 2024.
20:18Qu'est-ce qu'on peut comprendre par perte financière
20:20quand on parle d'une banque centrale ?
20:21– Alors, ils sont pris à leur propre piège, en fait,
20:24pour maintenir le système à flot au niveau des finances publiques
20:28et du surendettement et de l'excès de déficit des États.
20:32Eh bien, ils ont baissé les taux, on va dire, les dix dernières années.
20:36J'en avais parlé dans mon livre, en 2019.
20:37Et après, il a fallu quand même remonter parce que l'inflation commençait à gagner.
20:43Il fallait faire des taux d'intérêt supérieurs au montant de l'inflation.
20:47Donc, ils ont été obligés de remonter, passant de zéro à l'heure actuelle.
20:51L'OAT dix ans est à 3,20% à peu près.
20:54Eh bien, ces trois points-là, ils l'ont pris dans leur bilan,
20:57en perte, en moins-value latente,
20:59de toutes les dettes qu'ils ont acquises depuis la crise de 2008.
21:04Mais surtout, à partir de 2015, avec Draghi,
21:07quand il était président de la BCE,
21:09il a lâché les vannes et ils ont racheté dans toute la zone euro
21:13les dettes que faisaient les États pour compenser la récession économique.
21:18Donc, en fait, on paye le prix aujourd'hui
21:20et eux-mêmes ont engrangé des pertes,
21:22ce qui est quand même ahurissant de la part d'une banque centrale.
21:25C'est la première fois de l'histoire que ça se voit.
21:272023-2024, la BCE a fait des pertes.
21:292024, je crois que c'est près de 8 milliards d'euros.
21:317,9, exactement.
21:33Et la Réserve fédérale américaine, pareil,
21:35alors qu'ils ont encore une fois le privilège du dollar.
21:38Donc, on voit bien que tout l'Occident est un château de cartes
21:41en train de s'effondrer.
21:43La banqueroute a déjà commencé pour moi depuis 2021-2022
21:47et elle s'accélère.
21:49Je voudrais donner juste un chiffre
21:51pour que vos auditeurs aient bien ça en tête.
21:54Leur euro, depuis trois ans, a perdu près de 60% de valeur
21:58par rapport à l'or.
21:59– Leur euro, ils sont prêts à le mettre en danger, quoi.
22:03C'est leur créature.
22:04– Mais en fait, les utilisateurs, les Français, n'en ont pas conscience
22:08parce que rien ne leur est dit là-dessus.
22:10Je suis l'un des rares à dire ce que je vous dis.
22:12Donc, moins 60% de valeur de l'euro par rapport à l'or depuis trois ans
22:17et depuis sa création, donc 99-2000, ça va faire 25 ans,
22:21c'est quasi 90% de pertes.
22:24Et ce que je voudrais bien faire comprendre aux personnes,
22:29ce mécanisme, ce n'est pas l'or qui se valorise,
22:32c'est l'euro qui se déprécise.
22:33C'est ce que j'appelle, moi, un débasement monétaire.
22:35– Le débasement monétaire, oui.
22:36– Il n'y a pas que l'euro, il y a le dollar qui subit la même chose,
22:39la livre sterling, toutes les devises occidentales,
22:44ce qui n'est pas le cas du rouble, entre parenthèses, ou du yuan,
22:47puisqu'ils commencent à baquer leur monnaie sur des réserves d'or.
22:51Ils ont bien compris ce qu'il faut faire pour maintenir la stabilité financière.
22:56– L'origine de ce débasement monétaire, c'est bien la planche à billets ?
22:59– Oui.
23:00– Renforcée par la dédollarisation accompagnée par les BRICS ?
23:04– C'est ce qu'a fait Draghi en 2015, avec, comme je vous ai dit,
23:09l'achat sans limite de toutes les dettes qui étaient faites.
23:13Sinon, c'était déjà l'écroulement et la banqueroute, déjà en 2015.
23:17– Cette banqueroute, Bernard Monod, vous expliquez dans vos travaux
23:20qu'elle est d'abord progressive, puis soudaine.
23:24Est-ce qu'un matin, les Français vont voir que leur État est en état de banqueroute ?
23:31– Oui, oui, ça s'est passé.
23:32Alors, je fais toujours des parallèles avec l'histoire.
23:35– Est-ce que ça peut être du jour au lendemain ?
23:36Est-ce que ça peut être aussi soudain ?
23:38– Oui, on peut se réveiller un matin et voir que les marchés ailleurs qu'en Europe
23:46ont commencé à mettre une prime de risque sur la dette française,
23:50qui est, entre parenthèses, aujourd'hui, le pays maillon faible de la zone euro.
23:56Et puis, on peut se retrouver, là, aujourd'hui, on est à 3,20%.
23:59On peut passer à 3,80%, 4,40%, 4,50%, de manière très rapide.
24:04Et après, on va atteindre un point de rupture que nous, nous estimons,
24:07on a calculé au CNE, à 5,17%.
24:11– Quand les taux auront atteint 5,17%.
24:15– Voilà, un peu ou prou.
24:17Mais nous estimons, voilà, cette zone de grand danger où, effectivement,
24:23là, il y aura un défaut de paiement de la France.
24:26Et je vous garantis que là, on verra défiler immédiatement la Commission européenne,
24:30le FMI, la Banque centrale européenne, et qu'on sera prêt à se placer sous tutelle
24:34de la tri, ce que j'appelle moi la triade.
24:36Et puis, au plus haut niveau, la Banque des Règlements internationaux, la BRI,
24:41qui se feront un plaisir de venir faire des coupes sombres,
24:45comme ils ont fait en Grèce.
24:46On va avoir le sort, si rien ne change radicalement
24:50dans le modèle économique français et de l'Union européenne,
24:55eh bien, on va tout droit vers le traitement qu'a subi la Grèce et les Grecs.
25:00C'est-à-dire une stagflation avec moins 35% de récession,
25:06pendant des années, et puis les retraites divisées par deux,
25:11les fonctionnaires réduits radicalement, etc.
25:16La vente de biens nationaux, etc.
25:19– Cette bulle des emprunts obligataires d'État, on la voit encore augmenter.
25:25Vous dites avec le cercle national des économistes qu'elle pourrait exploser,
25:30donc, si on atteignait le taux de 5,17%.
25:33Qu'est-ce qui l'a fait enfler cette bulle sans arrêt ?
25:37– Écoutez, c'est la quantité de déficits supplémentaires
25:40qui s'ajoutent année après année, qui forment, bien entendu, les dettes.
25:45Là, on est déjà, à l'heure où je vous parle, à 3 400 milliards de dettes.
25:49Il n'y a pas si longtemps, on avait déjà 100 ou 200 milliards de moins.
25:53C'est exponentiel.
25:56Et donc, c'est la boule de neige que l'on pousse devant soi,
25:59qui grossit en permanence, avec les intérêts composés.
26:02C'est pour ça que je vous parlais d'aspects de morale.
26:05C'est-à-dire que, en fait, les intérêts de la dette
26:10sont la servitude que l'on cherche à nous imposer
26:14en faisant exploser tout notre système de protection sociale,
26:18le système de retraite, où on nous parle en permanence,
26:20de faire encore des efforts, l'assurance chômage,
26:23la sécurité sociale, la santé publique, la politique familiale.
26:27C'est toujours au même endroit qu'ils frappent.
26:29Ils ne frappent jamais au niveau où ça fait mal,
26:33c'est-à-dire la réforme de l'État,
26:36réduire les dépenses de fonctionnement
26:38qui ont bondi de quasi 100 milliards en l'espace de 4 ans.
26:42C'est-à-dire qu'on a pléthore de fonctionnaires,
26:44de hauts fonctionnaires, de fonctionnaires,
26:46à la fois au niveau de l'État et au niveau des collectivités territoriales.
26:49C'est trop, on en a beaucoup trop, beaucoup trop.
26:53Et cela pour un rendement du service public qui est en décroissance.
26:58– Alors au milieu de ce malstrôme, évidemment,
27:01nous avons François Bayreau qui est aux manettes,
27:06au ministère, il est Premier ministre,
27:08j'allais dire au ministère de l'Intérieur.
27:10– Le FMI a quand même anticipé en avril dernier
27:13une aggravation du déficit budgétaire français à 6,1% du PIB
27:19et une dette de 4 000 milliards en 2028.
27:23On le sait, en ce moment, le Premier ministre cherche
27:25entre 40 milliards et 50 milliards d'économies à faire dès 2026.
27:31Comment compte-t-il, si vous le savez,
27:34arbitrer entre baisse des dépenses publiques et augmentation,
27:38si c'est possible encore, si les Français le peuvent, des impôts ?
27:42– Alors le FMI a raison sur ces chiffres,
27:46nous avons à peu près le même chiffrage.
27:49– En fait, il faut savoir que dans le déficit, il y a deux choses.
27:54Il y a le déficit primaire qui pèse à peu près 100 milliards d'euros
27:59et il y a le déficit qui sert les intérêts de la dette.
28:04Donc on va dire 50 milliards au jour d'aujourd'hui,
28:06mais c'est en train de déraper.
28:08On devrait être probablement à 100 milliards,
28:10selon le nouveau ministre de l'Économie, Éric Lombard.
28:13D'ici 2028, on devrait être à 100 milliards de services de la dette,
28:16donc un doublement.
28:18Donc ce que va faire le FMI s'il débarque ?
28:23Dans les trois ans qui viennent,
28:25ils vont faire une politique d'austérité à la grecque
28:27et ils vont frapper pour réduire les dépenses de fonctionnement,
28:33les dépenses publiques,
28:34mais ils vont taper en particulier sur tout le système
28:37de protection sociale français.
28:38Donc encore une fois, nos retraites,
28:40vous voyez qu'on glisse tout doucement vers les 65 ans,
28:45bientôt 67, bientôt 70,
28:47et c'est le rêve de tous nos créanciers.
28:52– Cette classe politique, ces gouvernements successifs,
28:56les uns après les autres depuis 1974,
28:58n'ont aucune responsabilité juridique sur l'État de la France aujourd'hui ?
29:06– Ils ont la responsabilité technique, mais plus juridique.
29:10– Responsables mais pas coupables.
29:11– Voilà, oui, absolument, c'est bien résumé.
29:14Oui, non, techniquement, ils sont responsables et coupables,
29:18mais simplement, il ne vous a pas échappé que depuis 1994,
29:22le crime de haute trahison a été supprimé du Code pénal,
29:28et puis confirmé dans la révision par Sarkozy,
29:31la révision de la Constitution en 2007,
29:32pour être bien sûr qu'il ne soit pas poursuivi,
29:35en tout cas pour crime de haute trahison,
29:36voire de l'intelligence avec l'ennemi,
29:41l'ennemi étant toutes les multinationales
29:43qui cherchent à nous piller nos richesses,
29:46et puis le système bancaire et financier
29:49qui cherche à s'attribuer, comment dire,
29:53les intérêts de la dette de la France,
29:55ce qui est la richesse nationale.
29:56– Alors, on a un bouclier contre tout ça,
30:02contre ces épées-là, c'est l'or.
30:06C'est pour ça que dans la lettre que nous avons écrite au CNE,
30:10eh bien, nous avons fait valoir le devoir du Parlement,
30:15parce que nous avions déjà écrit il y a deux ans
30:18au gouverneur de la Banque de France,
30:19M. Villeroy de Gallo,
30:20qui nous avait courtoisement répondu,
30:22mais pour ne rien faire, pour ne rien changer.
30:25En fait, ce qu'on demande très concrètement,
30:27c'est de rehausser le stock d'or aujourd'hui de la France
30:30qui appartient à l'État, et donc aux Français.
30:32Que les Français soient bien conscients de ça.
30:35Et donc, de passer environ de 2436 tonnes,
30:39de revenir à 3100 tonnes,
30:41avant la trahison de Sarkozy en 2004,
30:44quand il avait fait vendre environ 620…
30:46– 645 tonnes.
30:47– 645 tonnes, vendues dans les années 2000,
30:49quand il est devenu de l'économie.
30:51– Ce qui est un crime, moi je le califie.
30:53– À un moment en plus où le prix de l'or était…
30:56– C'était au plus bas, aujourd'hui c'était à 400 dollars l'once,
31:00aujourd'hui on est à 3300,
31:02ça va probablement encore grimper vers les 4 ou 5 000 dollars l'once
31:06dans les années qui viennent.
31:08Et donc, c'est un crime économique, j'ose le dire.
31:11C'est pour ça que je parle de trahison de tous les présidents
31:15qui ont coopéré par connivence avec le système bancaire international
31:22et financier depuis Pompidou, ça fait 50 ans.
31:28– On vous parle beaucoup de l'or ces dernières semaines,
31:31ces derniers mois, Bernard Monod.
31:34Qu'est-ce qui se passe en fait ?
31:35Pourquoi on voit le prix de l'or exploser à ce point ?
31:39– C'est le canari dans la mine en fait, l'or.
31:42Ils ont essayé de le supprimer, donc ils ont réussi d'ailleurs,
31:44puisque l'étalon or international a sauté en 1914,
31:50ce qui d'ailleurs a permis de financer 4 ans de guerre 14-18,
31:54parce que sinon les banquiers n'auraient pas pu le faire,
31:56pour que les banquiers s'attribuent l'expansion illimitée du crédit,
32:00donc fournir, faire de la création monétaire et bancaire,
32:04donc aux États, aux entreprises, etc.,
32:06ce qui a donné l'expansion.
32:08– Mais moyennant quoi, ils ont détruit la valeur de la monnaie
32:11avec cette planche à billets considérable.
32:14Et donc, comme je vous ai dit, c'est le canari dans la mine,
32:18c'est bien pour ça que l'or était un étalon.
32:20Et donc, depuis, la monnaie s'est extrêmement dépréciée, dévalorisée,
32:25depuis un siècle, et en particulier, ça s'est accéléré
32:27depuis les dernières années, je vous ai parlé des chiffres sur l'euro.
32:32Et le pire, c'est que c'est un mal sourd, silencieux, dont on ne s'aperçoit pas.
32:39Si on le voit, quand on fait des courses dans l'inflation des prix à la consommation,
32:45même si, j'entendais M. Villeroy de Gallo ce matin rassurer,
32:49il est là toujours pour rassurer, pour nous…
32:51– Le gouverneur de la Banque de France ?
32:52– Oui, absolument, le gouverneur de la Banque de France,
32:53pour rassurer, en disant que la lutte contre l'inflation avait réussi.
32:57Il ne parle que de l'inflation à la consommation,
32:59mais il ne parle pas de l'inflation monétaire.
33:00L'inflation monétaire, c'est moi qui voulais donner,
33:02c'est moins 60% de l'euro par rapport à l'or, depuis 3 ans.
33:06Et ça, effectivement, ils sont là pour empêcher les gens d'en avoir conscience.
33:12Donc, le seul, je dirais, bouclier, à la fois pour l'État et pour les particuliers,
33:18c'est d'acquérir de l'or physique.
33:20– Explicitez bien, Bernard Monod, vous parlez bien de l'or
33:23comme d'une assurance et d'un extincteur à dette.
33:28– Absolument.
33:28– Explicitez ça, nous.
33:30– Pour la raison que je vous ai évoquée, c'est-à-dire le débasement monétaire,
33:33c'est-à-dire que l'or empêche…
33:35C'est une monnaie, d'abord, avant tout, voire même une monnaie divine, selon moi.
33:39Pourquoi ? Parce qu'en fait, elle résiste à toutes les crises séculaires depuis 5 000 ans.
33:44La valeur par l'or est détenue en permanence, alors que les billets, les monnaies, les devises, etc.,
33:54n'ont cessé de perdre la valeur, comme je vous le disais, depuis un siècle,
33:57avec une accélération depuis les dernières années.
34:01Donc, les gens se croient de manière illusoire riches en termes d'immobilier, etc.
34:08Sauf que si vous prenez, par exemple, un bien immobilier qui vaut 100 depuis 3 ans,
34:16ça a perdu 60 % de valeur par rapport à ce que c'est libellé en euros.
34:20C'est la même chose pour le dollar, la livre sterling et toutes les autres devises.
34:23Et puis là-dessus, vous rajoutez la baisse du marché immobilier de 15 %.
34:26Donc, un bien qui valait 100 il y a 3 ans, ou 4 ans, aujourd'hui, vaut en réel 25.
34:34– C'est la réalité, en fait, patrimoniale et de la valeur de l'argent.
34:40Donc, encore une fois, le seul moyen d'endiguer ça et d'enrayer cette destruction de valeur,
34:46c'est de posséder de l'or physique, parce que c'est une monnaie, c'est la seule monnaie au monde, d'ailleurs.
34:51Tout le reste, c'est du papier, des électrons, de la dette, du crédit.
34:56C'est valable pour les États comme pour les particuliers.
35:01– Alors, vous demandez également, avec le Cercle national des économistes,
35:05que l'État procède à un audit des réserves d'or physiques de l'État,
35:10dont 90 % se trouvent dans les sous-sols, à 40 mètres sous terre de la Banque de France,
35:1610 % restant étant, je ne sais pas pourquoi je ne l'ignore,
35:20dans les coffres de la réserve fédérale américaine.
35:24À quoi servirait cet audit, au juste, de se dire, on a bien telle quantité d'or ? Expliquez-nous.
35:29– Il faut démocratiser. Comme je vous l'ai dit, l'or de la France, c'est le trésor des Français,
35:35c'est-à-dire que ça appartient à l'État, et l'État, c'est le peuple.
35:39Donc, il faut bien que les Français aient conscience qu'ils sont propriétaires de ce trésor.
35:46Et donc, le Parlement n'a aucun regard sur la Banque de France, alors que ça appartient à l'État.
35:54Et moi, ce que je dis, c'est qu'il faut démocratiser, en fait,
35:57et on propose au Parlement, donc à l'Assemblée nationale, au Sénat, de s'emparer de ce sujet.
36:02C'est même leur devoir, je dirais, de transparence démocratique sur ce sujet majeur.
36:07C'est un enjeu même d'avenir de la France.
36:13Vous savez qu'en 1940, juste avant l'occupation allemande,
36:18la Banque de France et le ministre de l'Économie de l'époque
36:22avaient organisé l'évacuation de tout l'or de la France,
36:26c'est-à-dire 3100 tonnes, avant l'occupation.
36:29La première chose qu'ont fait les Allemands en rentrant à Paris,
36:32deux officiers de la Wehrmacht sont allés directement à la Banque de France
36:35pour demander l'ouverture des chambres fortes qui étaient vides.
36:38Donc il y avait des patriotes à l'époque qui avaient bien compris
36:40l'enjeu gigantesque que nous encourions.
36:44Et en 1945, c'est le général de Gaulle qui a fait rapatrier tout ce stock d'or
36:48qui nous a permis d'avoir des fondations, un socle solide
36:51pour l'expansion ensuite...
36:54– Ce rapatriement depuis les États-Unis ?
36:56– Alors non, c'était au Sénégal, Dakar au Sénégal, Halifax au Canada
37:00et puis les anti-françaises, voilà.
37:023100 tonnes à peu près.
37:04– D'accord.
37:04– Nous, ce que nous demandons au CNE, c'est que le Parlement...
37:07– On est aujourd'hui à 2436 tonnes d'or en France.
37:10– Absolument, officiellement.
37:11– Oui.
37:11– D'après le bilan, d'après les commissaires aux comptes de la Banque de France.
37:15– C'est-à-dire officiellement, vous ne croyez pas à ce chiffre ?
37:21– Aux États-Unis, ça fait 45 ans qu'il n'y a pas eu d'audit non plus de Forknox.
37:25Pourquoi ?
37:26Pourquoi ? S'il n'y a pas de problème, il faut que ce soit transparent.
37:29Surtout que ça appartient au peuple, encore une fois.
37:31– Je crois que les Allemands qui avaient demandé le rapatriement
37:33d'une certaine quantité de leur or depuis la réserve fédérale
37:38ont vu arriver des lingots…
37:41– Qui n'étaient pas les leurs.
37:42– … d'or et qui n'étaient pas forcément d'ailleurs à 100% en or.
37:47– Oui, enfin bon, il y a un petit peu d'exagération là-dedans.
37:50Mais enfin, en tout cas, il y a déjà…
37:51Enfin, je veux dire, c'est une monnaie souveraine.
37:55Donc, elle doit figurer sur le territoire national.
37:59Et aujourd'hui, avoir 10% de ses réserves aux États-Unis,
38:04sans compter qu'on voit les sanctions avec le gel des dollars contre la Russie,
38:09ça peut très bien arriver à un département des États-Unis.
38:13Ils peuvent très bien infliger ça.
38:14– Vous imaginez Donald Trump, probablement, demain,
38:17voulant sanctionner la France, dire,
38:20ben voilà, les 10% d'or qu'on a dans nos coffres, vous ne les reverrez pas ?
38:24– Pas forcément lui, mais l'OTAN, la pression de l'OTAN, etc.
38:27On n'est pas alignés sur l'atlantisme,
38:30on n'est pas alignés sur l'Union européenne.
38:32Et donc, ils ne veulent pas d'États qui font qu'à manier seul.
38:38Donc, moi, ce que l'on essaie de faire au CNE,
38:41c'est de lancer ce sujet-là qui est crucial pour notre avenir, à tous.
38:46Nous, nos enfants, notre État, dans le débat public et dans le débat politique,
38:52malheureusement, aujourd'hui, c'est le silence total,
38:55ça fait un mois et demi que nous avons écrit,
38:57c'est le silence total du Parlement, l'Assemblée nationale,
39:00qui nous a accusé réception.
39:01– Alors, l'Assemblée nationale vous a répondu, Monsard ?
39:04– Alors, ils ont accusé réception, nous allons étudier…
39:06– Circuler, il n'y a rien à voir, etc.
39:07– Et les autres n'ont pas répondu.
39:10Alors que, je vais donner des noms,
39:11c'est quand même la présidente de l'Assemblée nationale, c'est Mme Bonne-Pivet,
39:14M. Larcher au Sénat, M. Coquerel pour le président
39:19de la commission des finances de l'Assemblée nationale,
39:22et M. Reynal, le président de la commission des finances du Sénat.
39:26Voilà.
39:27Pour l'instant, 3 sur 4 n'ont pas répondu.
39:31Ils sont peut-être préoccupés par la construction du budget du 1026,
39:35ils ont de quoi avoir du souci, effectivement,
39:37sachant que ça va se terminer par un crac obligataire.
39:40Donc, nous, nous le savons.
39:43Et donc, voilà la situation.
39:46Et moi, je dis aux Français, emparez-vous de ce sujet-là,
39:49réclamez à vos députés qu'ils s'occupent de cette question-là,
39:55qui est cruciale dans notre économie nationale.
39:58– Quand vous encouragez, Bernard Monod, l'État…
40:01– Et dernière chose, qu'ils écrivent à leurs députés
40:05et qu'ils leur demandent d'avoir un projet de loi sur ce sujet
40:08pour sanctuariser l'or de la France, peut-être même dans la Constitution.
40:13Et en tout cas, que le Parlement ait un droit de regard démocratique
40:17sur cette monnaie cruciale.
40:20– Quand vous encouragez, Bernard Monod, l'État à se lancer
40:23dans un programme de rachat d'or pour retrouver notre niveau d'avant 2004,
40:29à savoir environ 3 000 tonnes d'or,
40:31qu'est-ce que ce différentiel, ces 600 et quelques tonnes d'or,
40:35changerait exactement ?
40:37– Écoutez, à près de 100 000 euros, on va dire 95 000 euros,
40:42le lingot d'or, vous faites le calcul de 645 tonnes,
40:47voilà, ça fait à peu près 60 milliards au cours d'aujourd'hui,
40:5260 milliards, ça pourrait très bien être intégré d'ailleurs
40:55dans un élément du budget 2026, c'est-à-dire que les dépenses,
41:01enfin les économies sur les dépenses publiques
41:03pourraient être transformées en investissements pluriannuels,
41:07mettons sur 3 ans, achetés 20 milliards par an d'or
41:10qui appartiennent à l'État, à l'État qui le mettrait toujours en dépense.
41:14– Ils n'arrivent déjà pas à trouver 40 milliards d'euros d'économie,
41:18donc si c'est pour les réattribuer à quelque chose dont ils ne s'occupent pas…
41:21– Si s'attaquaient à la réforme de l'État, ils le trouveraient,
41:24comme je vous l'ai dit tout à l'heure, il y a eu un bond de 100 milliards en 4 ans
41:27de dépenses de fonctionnement de l'État, et donc de tous les hauts fonctionnaires,
41:33parce que là, moi, un des éléments principaux de la réforme de l'État,
41:37c'est de s'attaquer à la citadelle de Bercy,
41:39où vous avez environ 1 000 hauts fonctionnaires qui sont de l'Inspection Générale des Finances,
41:46qui sont notamment à Bercy, et puis les administrateurs d'État
41:51qui sont dans la plupart des grandes entreprises du CAC 40, etc.,
41:54qui pantouflent et qui se mettent plein les fouilles depuis des années,
41:58et qui vont toujours dans le sens voulu par Bruxelles, la Commission européenne,
42:03et voulu par nos créanciers banquiers et financiers internationaux.
42:07Donc on voit bien, en fait, ils sont tous de connivence,
42:10il y a une complicité, ils sont avides à l'argent,
42:13donc ces hauts fonctionnaires, pas tous, il y en a, justement,
42:17M. Montebeault en parlait, il y en a busqué un certain nombre,
42:20notamment un qui avait détourné 30 millions d'euros du budget de l'État,
42:25de l'argent public, donc ça relève du pénal.
42:29Donc voilà, il y a une purge à faire au niveau de la haute fonction publique en France,
42:36qui passe par la réforme de l'État, mais personne ne s'y attaque, personne.
42:40Moi, je n'entends pas un chef de parti en France aujourd'hui parler de ce que j'évoque avec vous.
42:45Donc il faut dégraisser le mammouth, coûte que coûte,
42:50et puis ne pas s'en prendre à la population qui a déjà un mal fou à maintenir son niveau de vie
42:59et puis à qui on demande de travailler plus pour avoir encore moins de pensions de retraite, etc.
43:05– Ce programme d'achadeurs…
43:06– Quand j'ai commencé à travailler, moi, j'avais 37 ans et demi de durée de cotisation,
43:11on en est à 42-43 ans, et ça va encore, avec les années qui vont passer,
43:16ils vont encore rallonger pour passer à 65 ans, etc.
43:18C'est le crédo des mondialistes qui veulent que l'on passe à 70 ans.
43:25Et puis vous avez les discours également d'Atali qui souhaitent l'euthanasie à partir de 65 ans.
43:29Donc comme ça, ça règle tout le problème des retraites, au passage.
43:32– Ce programme d'achadeurs, vous le préconisez à l'État français,
43:36vous le préconisez aussi aux Français, en tout cas à ceux qui le peuvent.
43:40Comment on s'y prend pour acheter de l'or en France ou à l'étranger ?
43:44D'ailleurs, est-ce que ce n'est pas plus intéressant de l'acheter à l'étranger ?
43:47– Alors, intéressant, ce n'est pas le problème, c'est en tout cas le plus sûr.
43:53– À l'étranger.
43:54– Pourquoi ? Parce qu'il y a un arsenal légal qui a été mis en place,
43:56j'en parle dans mon livre, avec l'Union bancaire européenne
44:00lorsque les banques feront faillite, et les compagnies d'assurance-vie également,
44:05avec la loi Sapin 2, et donc tout l'arsenal existe en provenance de Bruxelles,
44:10les directives qui ont été ratifiées en France il y a déjà 10 ans.
44:15Et donc il suffira que le FMI exige du gouvernement français
44:20d'appliquer la spoliation sur les comptes.
44:24Que les gens ne rêvent pas les 100 000 euros, c'est un leurre total, c'est un mythe.
44:29Il n'y a pas l'argent pour payer les 100 000 euros à la majorité des clients dans les banques,
44:35donc ce n'est pas la peine de compter là-dessus.
44:37Voilà. Moi je vous dis la vérité, la réalité de la situation.
44:41Je connais très bien le fonds de garantie des dépôts pour les banques,
44:47et il n'y a pas l'argent pour couvrir l'ensemble du risque.
44:51Donc la situation est là en fait, c'est qu'il faut faire un acte patriotique,
44:56je dirais, dans la situation où on est.
44:58Vous voyez qu'en 1940, il y a eu une évacuation à l'étranger,
45:01dans la Banque de France, c'était un acte patriotique,
45:04et là c'est la même chose, les particuliers doivent se mettre à l'abri
45:07dans un pays démocratique hors de l'Union Européenne,
45:10et le plus près, évidemment, le plus simple étant la Suisse,
45:13et vous avez à Genève tout un tas d'officines ou de banques,
45:16ça dépend des patrimoines plus ou moins grands,
45:20pour acheter de l'or physique, sous forme de pièces, de lingots, etc.,
45:25et de le mettre à l'abri de cet arsenal légal
45:28pour nous spolier sur nos patrimoines.
45:32– L'élection présidentielle, Bernard Monod,
45:35arrivera dans moins de deux ans,
45:37d'où peut venir le salut de la France,
45:40si à l'intérieur des parties qu'on nous proposera,
45:44il y a une solution ?
45:45– Des Français, d'abord,
45:48qui aient une prise de conscience sur tout ce que je vous dis,
45:50tous ceux qui ne parlent pas des sujets que je viens,
45:52qui sont pour moi fondamentaux pour la survie de l'économie française,
45:56et même d'eux-mêmes,
45:58s'ils ne s'emparent pas de ce sujet,
45:59et qu'ils ne regardent pas le contenu des programmes,
46:03et puis ce que véhicule le candidat,
46:06ce n'est pas la peine qu'ils votent pour eux.
46:09Dans le paysage à l'heure actuelle,
46:12je vois, en tout cas de visible,
46:14je ne vois personne,
46:15qui ait la crédibilité,
46:18qui ait la compétence,
46:20l'expérience,
46:21– Il faudra s'en remettre à nous-mêmes.
46:22– Le courage.
46:23Alors, s'il y a quand même M. Montebourg,
46:26M. Asselineau,
46:28mais bon, il n'est pas visible,
46:30mais il pourrait être,
46:33de par ses compétences,
46:34son expérience et de l'exercice du pouvoir,
46:37M. Montebourg,
46:38ce sont deux personnes potentiellement qui pourraient…
46:41– Des souverainistes.
46:41– Des patriotes, voilà,
46:44qui défendent,
46:44mais qui ont le courage de s'attaquer,
46:46effectivement,
46:47comme je vous disais,
46:48à la réforme de l'État,
46:49et de tenir tête,
46:50effectivement,
46:51à nos créanciers internationaux,
46:53les financiers,
46:54les banquiers internationaux.
46:55Je vous donne des noms,
46:56parce qu'il faut aussi que les gens sachent,
46:59c'est Citigroup,
47:01c'est BlackRock,
47:03c'est Vanguard,
47:04c'est Goldman Sachs,
47:07Bank of America,
47:11JP Morgan,
47:12qui, entre parenthèses,
47:13est le loup dans la bergerie,
47:14puisqu'il figure comme partenaire
47:17de la Banque de France,
47:18et il s'occupe justement du marché de l'or en France,
47:20donc il y a de quoi avoir des inquiétudes,
47:22quand on sait qu'eux-mêmes,
47:23aux États-Unis,
47:24ont été condamnés par sa tutelle,
47:28pour manipulation de cours de l'or,
47:31donc oui,
47:31à qui on a affaire quand même.
47:34– Merci Bernard Meunot d'avoir accepté notre invitation,
47:36j'appelle à nos téléspectateurs le titre de votre dernier ouvrage,
47:40l'Eurovision pour les peuples,
47:41le patriotisme ou la banqueroute,
47:44le cercle national des économistes,
47:46est également visible sur les réseaux sociaux,
47:50notamment X.
47:51merci à vous.
47:54Merci beaucoup.
47:56Vous pouvez dès à présent retrouver la chronique économique et financière
48:00de notre ami Philippe Béchade,
48:04et quand on se retrouve la semaine prochaine,
48:05à bientôt, au revoir.
48:06Bonjour et bienvenue pour cette synthèse de l'actualité économique qui est géopolitique en mode affranchi.
48:32Je salue tous les abonnés de TV Liberté pour cet épisode que je vais intituler
48:38« Vous ne savez pas quoi faire en quittant le gouvernement ? »
48:42« Administrer un tunnel ».
48:45J'aurais pu aussi choisir un autre titre emprunté à la folie des grandeurs.
48:52Mais je ne sais rien faire, je suis ministre.
48:56Oui, c'est un petit peu l'esprit de ce que Macron expliquait
49:01lors d'un plateau TV animé par Hugo Clément,
49:07dont je salue le courage,
49:08et qui a interpellé le président sur le fait que M. Castaner est aujourd'hui conseiller
49:16de la grande structure chinoise de Schein,
49:24qui submerge l'Europe de ses produits bon marché,
49:28mais qu'il est également en parallèle administrateur du tunnel du Mont-Blanc.
49:34Bon, on va dire que c'est le chemin quasiment obligatoire en quittant le gouvernement.
49:40M. Balladur l'avait été également en son temps.
49:43Ensuite, il a été également nommé administrateur du tunnel Prado-Carénage à Marseille
49:52et puis administrateur du port.
49:55Bref, M. Castaner n'a pas eu besoin de traverser ni la rue,
50:01ni le port de Marseille, ni le tunnel du Mont-Blanc.
50:04Il s'est retrouvé bombardé à des postes extrêmement bien rémunérés,
50:09où on vous demande juste de signer la feuille de présence le jour du conseil d'administration.
50:14En ce qui concerne Schein, on ne sait pas quelle est sa rémunération.
50:19Tout ce que l'on peut constater, c'est que pour M. Castaner,
50:22il a quitté le gouvernement pour un destin en or massif.
50:28Et pendant ce temps-là, évidemment, en France, le chômage augmente.
50:34On se désindustrialise.
50:37Évidemment, la version positive, celle de M. Macron, c'est qu'on émet beaucoup moins de carbone.
50:43Oui, mais surtout, on emploie beaucoup moins de personnes dans les usines.
50:48Et effectivement, on les exporte vers la Roumanie, le Maroc.
50:54La Chine, c'était très à la mode.
50:56Ça va le devenir un tout petit peu moins.
50:59Tiens, j'ouvre quand même une petite parenthèse sur la Chine.
51:03Et sur ce commentaire triomphaliste de Donald Trump mercredi dernier,
51:08« Ça y est, j'ai mis la Chine à genoux.
51:12Mon ami Xi Jinping a accepté mes conditions.
51:16Il s'est rendu sans aucune condition.
51:21Et la Chine va donc payer 55% de tarifs douaniers sur ces exportations,
51:29tandis que les États-Unis, eux, ne se voient opposer qu'un tarif de 10% de la part de la Chine.
51:34Bon, qui peut croire une chose pareille ?
51:38Alors oui, les négociations de Londres se sont terminées en fait sur un statu quo,
51:44puisque 55% de droits de douane, c'est grosso modo à peu près les 50 qu'il y avait avant la Réunion.
51:51C'est juste que les États-Unis auraient gratté 5% de plus.
51:57Mais en fait, c'est 5% de plus en plus des 50.
52:00Ce sont bien les consommateurs américains qui vont les payer.
52:03Et oui, quand Trump dit qu'il a taxé la Chine, en fait, il taxe le consommateur
52:09parce que c'est lui qui va évidemment payer la différence.
52:12Alors 55% de plus sur un produit Shine, conseillé par Castaner ou Temu,
52:19il y a de fortes chances qu'effectivement les Américains réduisent fortement leurs importations de Chine.
52:26Bon, la Chine, elle a plus ou moins déjà trouvé la parade.
52:28Alors elle, elle dit moins 25% d'exportation vers les États-Unis.
52:33Les douanes américaines disent moins 34%.
52:36Bon, alors chacun surestime ou sous-estime un petit peu l'effet des tarifs douaniers.
52:43Et puis la Chine, par contre, voit ses exportations vers le Vietnam augmenter de 25%, vers la Thaïlande de 15%.
52:50Vous avez compris, pour contourner les tarifs américains, la Chine exporte vers d'autres pays un peu moins taxés
52:58qui, à leur tour, réexportent vers l'Occident.
53:02En tout cas, l'accord de Londres a quand même une vertu, c'est de rétablir les exportations de terres rares chinoises
53:13vers les États-Unis, vers l'Occident en général, terres rares sans lesquelles il n'y a plus de moteurs électriques,
53:20plus de centrales à inertie sur les missiles, plus de téléphones portables, etc.
53:28Ah oui, j'oublie bien sûr les éoliennes. Oui, il ne fallait pas que j'oublie les éoliennes,
53:33puisqu'en fait, on apprend, et là encore, il a fallu aller chercher dans les déclarations de responsables de l'EDF.
53:41En fait, l'État français s'est engagé à acheter 200 euros le mégawatt produit à l'éolien.
53:49Je rappelle que pour le nucléaire, on était à 42 euros et qu'on va peut-être passer un petit peu au-delà de 60.
53:5550% de hausse, ce n'est pas rien. Mais entre même 60 et 200, c'est de 1 à 3.
54:04Bref, ces tarifs prohibitifs garantissent quasiment l'impossibilité de réindustrialiser la France,
54:14sauf à créer des usines entièrement automatisées et ne fonctionnant qu'à l'électricité et avec un minimum de personnel dedans.
54:25Oui, la décarbonation à la française, c'est ça. C'est l'exportation de la pollution vers des pays étrangers
54:33et on réimporte les activités les moins polluantes, mais qui sont également les moins créatrices d'emplois.
54:41Eh bien, il va falloir avec ça trouver 40 milliards, nous dit-on, d'ici le 14 juillet.
54:46Allez, d'ici le 14 juillet, on aura certainement appris qu'il faut en fait trouver 100 milliards parce que l'OCDE
54:54vient de revoir à la baisse les objectifs de croissance des États-Unis, de l'Europe et de la France.
55:01Vous le savez, les hypothèses sur lesquelles sont bâties le PLF 2025, projet de loi de finances, sont complètement fantaisistes,
55:10voire totalement bidons. En revanche, la hausse des ponctions ou la réduction de tous les avantages sociaux,
55:20ça, attendez-vous à une rentrée qui sera très chaude.
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