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  • il y a 5 jours
Sur CNEWS, vendredi 13 juin, Claude Moniquet revient sur la mort du chef du renseignement des gardiens de la révolution, Mohammad Kazemi : «Ces éliminations ont beaucoup de sens».

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Transcription
00:00Le général Mohamed Kazemi, qui dirigeait le service de renseignement interne et indépendant des gardiens de la Révolution,
00:08qui a été tué, en même temps d'ailleurs que deux de ses adjoints, les généraux Hassan Mofragner et le général Morsen Bagheri.
00:15Alors c'est extrêmement important parce que ça prouve qu'outre les installations nucléaires et la défense italiarienne,
00:20les Israéliens continuent à cibler directement le haut commandement des gardiens de la Révolution.
00:26Et les gardiens, comme ça qui est souvent répété depuis quelques jours, c'est l'épine dorsale du régime.
00:31Ils contrôlent une partie des services de sécurité, ils contrôlent le programme nucléaire.
00:36Ils ont, via le programme nucléaire, la main sur la quasi-totalité de l'économie iranienne.
00:41Mais ils participent également, plusieurs de leurs officiers sont également des cadres du Vezalat et Etalat,
00:48le ministère du Renseignement et de la Sécurité, qui est lui le renseignement officiel d'État iranien.
00:56Et les gardiens siègent au Conseil suprême de sécurité nationale.
01:00Le renseignement des gardiens de la Révolution est étroitement lié à la force Al-Quds,
01:04qui est responsable des opérations du régime iranien et des gardiens à l'étranger.
01:11Donc effectivement, ces éliminations ont beaucoup de sens.
01:15Depuis vendredi, le chef des gardiens, Hassan Salami, deux de ses adjoints,
01:20aujourd'hui les chefs du renseignement, le chef de la force aérospatiale des gardiens
01:25et au moins une trentaine d'officiers supérieurs des gardiens de la Révolution ont été tués.
01:30C'est un bilan qui est quand même très impressionnant et qui affaiblit cette organisation.

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