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  • 15/06/2025

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Transcription
00:00Hardement, le pays a été dans une incertitude politique aussi dense,
00:03c'est Havé Morin, nous ne sommes pas encore dans ce qu'on appelle le « money time »
00:08et pourtant le désaveu d'Emmanuel Macron est toujours aussi fort.
00:11Un sondage Odoxa-Backbone indiquait il y a déjà un mois que 84% des Français
00:15ne souhaitaient pas qu'ils se représentent en 2032,
00:19puisqu'effectivement il y a cette petite musique qui monte.
00:22Pour 2027, ce qui nous intéresse, Édouard Philippe trace sa route
00:26et croit en une victoire au centre.
00:27Les Français pourtant n'ont jamais été autant en demande de radicalité.
00:32Alors, la question c'est qui ou quelle droite pour gagner en 2027 face aux extrêmes ?
00:39La première question que moi j'aimerais qu'on pose, c'est est-ce qu'on doit attendre 2027 ?
00:48Concrètement, vous appelez la décision d'Emmanuel Macron ?
00:50Moi je dis qu'on est en train de perdre un temps précieux d'un pays en grande difficulté.
00:55Vous avez vu les sujets qu'on a évoqués.
00:56Peut-être, mais enfin la décision n'appartient qu'à un seul homme.
00:58Eh bien oui, mais si on a le sens du pays...
01:01Il faut qu'il parte.
01:02Mais on va être content de vous inviter Emmanuel Macron à démissionner.
01:04Je dis que le président de la République, il dirait, au nom de l'intérêt de la France,
01:08pour ne pas perdre deux ans dans l'état dans lequel se situe la vie politique,
01:14avec une partie de l'Assemblée nationale,
01:16où on a le sentiment d'avoir Robespierre, Marat et Saint-Just,
01:19qui sont là pour couper les têtes tous les jours...
01:22Et qui est Robespierre, qui est Marat et qui est Saint-Just ?
01:25Oui, les Mélenchonistes et les filles, etc.
01:27Il a complètement exclu Emmanuel Macron à démissionner.
01:29Oui, bah écoutez, non mais vous voyez bien...
01:30Et qu'il a dit qu'il irait jusqu'au bout de son mandat.
01:34Vous avez vu dans quel état est la France.
01:36Vous avez vu dans quelle situation budgétaire nous sommes.
01:39Vous voyez bien qu'on est face à des problématiques sur lesquelles on a besoin de réponses.
01:43Donc vous dites aujourd'hui qu'il parte, il faut qu'il démissionne.
01:45Je dirais, moi, si vous voulez mon point de vue...
01:52Le président de la République dirait, voilà, la situation du pays est trop grave.
01:57On voit bien que rien ne bouge, rien n'avance.
02:00J'ai un autre sondage sur la presse concurrente, je ne sais pas si vous avez vu.
02:05L'état d'opinion favorable dans lequel est le couple exécutif.
02:10Bien.
02:12Disons, on laisse le temps au parti politique de s'organiser.
02:15Le temps, les primaires, pas les primaires, choisir son candidat, pas comme ça le jour au lendemain.
02:20Et on décide qu'il y a un rendez-vous qui aura lieu en fin d'année ou en début d'année prochaine.
02:24Ce serait, je pense, rendre service au pays.
02:27Rendre service aux Français.
02:29Est-ce qu'on peut se dire qu'une seule fois, plutôt que d'aller au Groenland aujourd'hui,
02:34on puisse se dire, voilà, l'intérêt majeur, l'intérêt supérieur de la nation, pour reprendre une formule du général de Gaulle,
02:42c'est celle de faire en sorte qu'on puisse avoir un pays qui est un exécutif,
02:46qui puisse décider, mettre en œuvre des réformes avec un parlement qui va le suivre.
02:49Alors, imaginons que ça se concrétise.
02:51Imaginons que Emmanuel Macron vous téléphone et dit, vous avez tout à fait raison, je quitte.
02:55Alors là, qui soutenez-vous pour la suite ?
02:57Ah ben moi, je l'ai déjà dit au moment de la...

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