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  • 15/06/2025
Avec William Thay, Président du think tank Le Millénaire & Nicolas Corato, Président fondateur du think tank Place de la République

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##LE_DEBAT_DE_LA_SEMAINE-2025-06-15##

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Transcription
00:00Bruno Retailleau a-t-il raison de fustiger mai 68 ?
00:04Ce n'est pas le premier à le faire spécialement.
00:05A droite, rappelez-vous Nicolas Sarkozy.
00:08En 2007, il nous reste quelques jours pour enterrer l'héritage de mai 68.
00:12Mai 68 a-t-il accouché d'une société laxiste, trop permissive,
00:17comme le dit le ministre de l'Intérieur, qui aurait engendré des barbares cette société ?
00:21On en débat avec William Thay.
00:23Bonjour, président fondateur du think tank Le Millénaire, Nicolas Corato.
00:29Bonjour, président fondateur du think tank Place de la République.
00:34William Thay, pour votre think tank qui est plutôt classé à droite,
00:37c'est un vieux classique du genre, quand on est de droite de critiquer mai 68 ?
00:41Ce n'est pas uniquement un classique, c'est une vérité,
00:42parce qu'en fait il y a deux choses structurantes qui ont coulé la France.
00:46La première, c'est l'élection de François Mitterrand en 1981.
00:49L'élection de François Mitterrand en 1980 n'aurait pas été permise
00:51sans une victoire culturelle de la gauche à travers mai 68.
00:54Et en fait, la double victoire de mai 68 et de la victoire de François Mitterrand
00:58a ruiné notre économie parce que François Mitterrand a dépucelé notre économie,
01:02a fait en sorte que la France soit déclassée.
01:04On le prend avec des exemples très simples,
01:06avec le PIB par habitant de la France, de l'Allemagne et des Etats-Unis en 1981
01:09qui était exactement le même.
01:11Et aujourd'hui, les Etats-Unis ont quasiment un PIB deux fois supérieur au nôtre.
01:15Et l'Allemagne a également un PIB par habitant qui est supérieur au nôtre.
01:17Et ensuite, après ce déclin économique, est en paire également avec un déclin moral et sociétal.
01:25Et pourquoi est-ce que mai 68 a cassé en fait la rupture qu'on avait sur deux choses essentielles ?
01:30Un, c'est qu'en fait ils ont fait une rupture notamment contre la figure du père,
01:34donc contre les grandes figures d'autorité qu'était le général de Gaulle.
01:37et c'est en abattant la figure d'autorité,
01:39c'est en abattant tous les repères moraux qu'on avait,
01:42l'ordre, la religion,
01:44peut-être pour ou contre religion, c'est pas l'affaire.
01:46Mais en fait ils ont cassé tous les repères qui ont structuré la société
01:49pour créer en fait une société du désordre
01:51où règne finalement l'impunité, la violence, la barbarie,
01:55donc la société rêvée de Nicolas.
01:57Nicolas Corato.
01:59Intéressant, je crois que vous avez bien résumé William le débat.
02:02Nous avons une droite aujourd'hui excessivement réactionnaire,
02:05je dirais même réactionnaire contre elle-même
02:07et vous venez de la définir,
02:09c'est une droite qui est nostalgique du sabre et du goupillon.
02:13Monsieur Retailleau...
02:14Pourquoi le sabre ?
02:15Le sabre c'est l'ordre, l'autorité, le goupillon,
02:17vous nous dites c'est la religion, j'ai entendu.
02:19Vous venez de le dire,
02:21ce qui structure une société c'est l'ordre et la religion.
02:24Et je pense qu'effectivement c'est ce qui nous distingue
02:27et nous sépare catégoriquement sur les chantiers politiques
02:30et sur la manière dont nous voyons la société.
02:33Moi ce qui m'intéresse chez Bruno Retailleau
02:35c'est deux choses.
02:36D'abord vous dites mai 81, 68,
02:39vous auriez pu revenir au Front Populaire,
02:41mais allez pousser jusqu'au bout.
02:45Je pense que monsieur Retailleau derrière mai 68,
02:48derrière 81,
02:49derrière 45 et les jours heureux,
02:52le Conseil National de la Résistance,
02:53c'est intéressant mais j'y reviendrai,
02:55a finalement un vrai problème.
02:56Le problème de monsieur Retailleau c'est la Révolution Française.
02:59C'est une droite ?
03:00Non mais monsieur Retailleau, reprenons Raymond Aron,
03:02monsieur Retailleau est le représentant,
03:03et l'héritier d'un courant idéologique et politique à droite,
03:06qui est une droite réactionnaire,
03:07qui n'a jamais digéré l'héritage révolutionnaire.
03:10Et il y a...
03:11On parle de quel héritage ?
03:12Là ici en l'espèce,
03:13quand on le relie à un fait divers épouvantable ?
03:15Je vais vous dire, on parle par exemple
03:16de l'héritage qui reconnaît le droit naturel,
03:19c'est-à-dire l'égalité de droit entre tous les hommes.
03:21Quand vous traitez et quand vous qualifiez de barbare
03:24une partie de la société
03:25et que vous l'excluez de champ du fait civilisationnel,
03:28du fait de la société,
03:29vous niez le droit naturel.
03:31Est-ce qu'on a le droit de dire, par exemple,
03:33et on parle de faits là plus que de personnes,
03:35qu'un adolescent qui poignarde à près de dix reprises,
03:38dont une fois avec la lame qui s'enfonce de 18 cm
03:41dans le corps de la poignette de la surveillante,
03:44que c'est un acte barbare
03:45et que par conséquent l'adolescent qui a commis cet acte
03:47est un barbare ?
03:48Je vais vous dire,
03:48moi ce qui me marque dans cet acte,
03:51c'est que justement,
03:52cet acte il a eu lieu pendant une fouille,
03:55en présence d'autorités.
03:56De gendarmes.
03:57qui respectaient les règles.
03:58Donc c'est la faute des gens.
03:59Non, non, non, attendez.
03:59Deux gendarmes,
04:00deux surveillantes
04:01qui a été assassinées.
04:03Ce qui prouve bien...
04:04C'est d'ailleurs un miracle,
04:05la présence forte des gendarmes.
04:06Ce qui prouve bien qu'on était bien
04:08dans un schéma
04:09où s'exprimait l'autorité
04:11que récalait à Corée,
04:12accrie le ministre de l'Intérieur.
04:13Et pourquoi est-ce que cet adolescent,
04:15malgré...
04:16Non, mais Nicolas,
04:16c'est un peu la route.
04:17Malgré cette expression de l'autorité
04:19est passé à l'acte.
04:20On devrait se poser cette question.
04:21On devrait se poser cette question
04:22de savoir pourquoi est-ce que
04:23cet adolescent est passé à l'acte.
04:25Et je vais finir là-dessus.
04:26Moi, quand j'entends
04:27M. Retailleau
04:28nous expliquer que...
04:30Parce que...
04:30Quelle est la société
04:32qu'il veut pour nous ?
04:33C'est une société
04:33de l'ordre,
04:34de l'autorité.
04:35De la sécurité.
04:36Quand on n'a que l'autorité
04:37à vendre à un pays,
04:39quand on n'a que l'autorité...
04:40Pourquoi pas que ?
04:41Non, mais...
04:42C'est mieux que rien, non ?
04:44Avec derrière l'idée
04:44que c'est le peuple
04:47qui est responsable.
04:48Vous comprenez ?
04:48C'est nous qui sommes devenus
04:49des barbares.
04:50Parce que pardonnez-moi,
04:50moi, quand le président de l'Intérieur
04:52me dit
04:52M. 68 a engendré des barbares,
04:54moi je suis né en 1975,
04:56j'ai l'impression
04:56comme des millions de Français
04:57d'être englobés dans cette...
04:59Donc, c'est l'idée de dire...
05:00Vous savez, dans les années 40,
05:01on disait
05:02la défaite, la débâcle,
05:03c'est la faute du Front Populaire.
05:05C'est une décadence morale.
05:06C'est une décadence de la population.
05:08C'est le peuple qui est responsable,
05:09qui pense mal.
05:10Oui, enfin, pardon,
05:11mais quand les 68ards
05:12ont enterré
05:13l'héritage politique
05:14de la génération précédente,
05:15on n'a pas dit
05:15qu'ils insultaient le pays non plus.
05:17Donc, on a le droit aussi...
05:18Bien sûr qu'on l'a dit.
05:19Bien sûr qu'on l'a dit.
05:19Et vous étiez d'accord ?
05:20Mais, attendez,
05:21aujourd'hui,
05:22M. Retailleau
05:23est un savonarole,
05:24c'est-à-dire,
05:25c'est quelqu'un qui nous dit
05:25il faut un ordre moral,
05:27il faut un ordre moral
05:28et c'est par la morale
05:29qu'on va régénérer le pays.
05:30C'est extrêmement dangereux.
05:33Cette idée,
05:33cette idéologie
05:34est extrêmement dangereuse.
05:34William Thess.
05:35Alors, il y a deux points.
05:37Son argumentaire
05:37ne tient absolument pas la route,
05:39malheureusement.
05:39Pourtant, des fois,
05:40tu t'en sors un peu mieux que ça.
05:41La première chose,
05:42c'est la question des barbares.
05:43Tu dis que ce Retailleau
05:45exclut les barbares de la société.
05:46Je pense que ce sont les barbares
05:47eux-mêmes
05:48qui se sont exclus de la société.
05:49Je ne vais pas te rappeler
05:50les principes de la justice de Beccaria.
05:52Qu'est-ce que disent
05:52les principes de la justice de Beccaria ?
05:54Je vais te le rappeler.
05:55On enferme les gens en prison
05:57parce qu'ils sont nuisibles
05:58à la société.
05:59Or, lorsque vous avez
06:00des personnes, Nicolas,
06:01qui poignardent d'autres personnes
06:03qui se baladent dans la rue
06:04avec des armes blanches,
06:05avec des couteaux,
06:06avec la volonté de nuire,
06:07qui tuent pour un regard,
06:08qui tuent pour une cigarette refusée,
06:10qui tuent uniquement
06:11parce qu'on ne respecte pas
06:12les codes sociétaux
06:13qu'eux-mêmes veulent imposer,
06:15uniquement aussi pour
06:15des différentes questions
06:17comme le respect
06:18ou je ne sais pas quoi.
06:19Est-ce que tu penses
06:19que ces personnes-là
06:20peuvent vivre
06:21avec la grande majorité
06:23des citoyens,
06:24c'est-à-dire 99,99 %,
06:26c'est le premier point.
06:27Donc moi, je pense que
06:28lorsque tu as des personnes
06:29comme ça
06:29qui ne respectent pas nos codes,
06:31qui agissent de manière impunie
06:33et qui agissent
06:33avec des crimes et des délits,
06:35je pense que ces personnes
06:35doivent être enfermées
06:36dans la société.
06:36Ensuite, après,
06:37pour revenir sur le débat
06:38qui est pourquoi est-ce
06:39qu'on arrive à une société
06:39comme ça ?
06:40Je pense que la société
06:41est comme ça
06:41parce que de toute façon,
06:43le discours politique
06:43aujourd'hui n'a qu'une seule valeur,
06:45c'est de pouvoir construire,
06:46enfin, pour les questions économiques
06:47qui sont interdépendantes,
06:48etc.,
06:48donc il y a un autre sujet.
06:49Sur la question sociétale
06:51et sur la question morale,
06:53le pouvoir politique
06:54peut modifier
06:56les différentes générations
06:57dans un sens
06:58ou dans un autre.
06:59Et je pense que
07:00ce que dit Bruno Rétaillot,
07:01c'est que ton courant politique
07:03et le courant politique
07:04de tes alliés,
07:04donc c'est-à-dire Mélenchon et compagnie,
07:06ont fait en sorte,
07:07à travers les discours
07:07de mai 68,
07:08lorsque tu dis
07:09qu'il est interdit d'interdire,
07:10lorsqu'on autorise
07:11notamment des manifestants
07:13à lancer des pavés
07:13contre les représentants de l'État,
07:15donc les forces de l'ordre,
07:16lorsque tu autorises
07:17des gens...
07:17Personne n'a autorisé, pardon.
07:18Non, non, mais autorisé,
07:19mais vous avez quand même
07:19des gens, Jean-Marie,
07:21qui en fait lançaient des pavés
07:22contre les représentants de l'État,
07:23donc ceux du général de Gaulle
07:25en disant qu'attaquer
07:26les forces de l'ordre,
07:26c'est attaquer le général de Gaulle.
07:27Donc, quand tu as des personnes
07:28comme ça,
07:29qui concurrencent l'autorité de l'État
07:30dans ce qu'on appelle
07:31les territoires perdus de la République,
07:32qui attaquent des pompiers,
07:33qui attaquent des policiers,
07:34qui attaquent des maires,
07:35qui attaquent tous les représentants
07:36de l'État,
07:36en fait, tu as des discours
07:37qui autorisent
07:38et qui légitiment la violence
07:39de barbares
07:40contre l'État
07:41et que non,
07:42qui défient l'autorité,
07:43je pense que c'est ce qu'il veut dire
07:44et je pense que c'est
07:44cette culture politique
07:45qu'il faut combattre
07:46parce que sans autorité,
07:47tu n'as pas d'ordre,
07:48sans ordre,
07:49tu n'as pas de vivre ensemble
07:50parce que la base du contrat social,
07:51c'est que chacun délègue
07:52sa liberté individuelle
07:54pour faire corps
07:55et pour respecter
07:56les règles qui sont communes.
07:57Est-ce que la gauche
07:57a un problème
07:58avec l'autorité
07:59et la sécurité ?
08:00Non, je pense que la gauche,
08:01elle a toujours considéré
08:03deux choses.
08:04Que l'ordre républicain,
08:06c'était l'ordre
08:07et la justice sociale.
08:09Et qu'on ment aux Français
08:10quand on leur dit
08:11que toute la solution,
08:12c'est le rétablissement
08:13de l'autorité.
08:14Parce que vous pouvez
08:15rétablir l'autorité
08:15et ça fait,
08:16pardonnez-moi,
08:17ça fait depuis
08:18le ministre Manuel Valls
08:19à gauche
08:21et ensuite
08:22tous les ministres de l'Intérieur
08:23qu'on a eu un discours
08:24sur l'autorité.
08:25Est-ce que la délinquance
08:26a reculé dans ce pays ?
08:28Est-ce que la violence
08:29a reculé dans ce pays ?
08:30Ce que je veux dire,
08:31c'est qu'à partir du moment
08:32où vous focalisez
08:33l'attention publique
08:34et le débat public
08:35sur la seule question
08:36de l'autorité,
08:37vous ne faites rien d'autre.
08:38Ça veut dire que
08:38la réponse pénale,
08:39par exemple,
08:40qui consisterait,
08:41si on suivait
08:42ce que Bruno Retailleau
08:43à généraliser
08:45les peines de prison
08:45courtes
08:46dès le premier délit grave,
08:48c'est une mauvaise réponse
08:49pour vous ?
08:49Je vais vous dire,
08:50la France
08:50est le pays de l'OCDE,
08:52le quatrième pays de l'OCDE
08:53qui emprisonne le plus
08:54les mineurs.
08:55Est-ce que la France
08:56est le quatrième pays
08:57de l'OCDE
08:58le plus sûr
08:58et le plus sécurisé ?
08:59Donc il y a un problème
09:00de sécurité quand même.
09:01Bien sûr qu'il y a un problème
09:02de sécurité,
09:02mais c'est la réponse
09:03qui n'est pas la bonne.
09:04Donc on répond comment alors ?
09:04Cette réponse unique
09:05et équivoque,
09:06qui est une réponse facile,
09:07qui est celle de l'ordre
09:08et de l'autorité.
09:09Je prends un exemple
09:10très concret
09:10parce que ce sera plus simple.
09:11Vous voulez réduire
09:12la violence chez les jeunes ?
09:13J'ai rien demandé.
09:14Réformer la lettre sociale
09:15à l'enfance.
09:16Arrêter de générer
09:17des délinquants
09:18qui viennent
09:19de l'aide sociale
09:19à l'enfance.
09:20Vous voulez réduire
09:20la violence chez les jeunes ?
09:22Supprimez Parcoursup.
09:23Vous voulez réduire
09:24la violence sur les hommes ?
09:25Mettez de l'argent
09:25dans l'éducation.
09:26Bien sûr,
09:27c'est l'aide sociale
09:28à l'enfance
09:28et Parcoursup
09:29qui ont poussé
09:32les débordements
09:33par exemple
09:33de jeunes
09:34qui génèrent
09:34une personne à la fois.
09:36C'est moi qui fait régner
09:37l'ordre.
09:37L'aide sociale à l'enfance
09:37violente les enfants
09:39dans ce pays.
09:39L'aide sociale à l'enfance
09:40génère de la délinquance.
09:42Je prends par exemple
09:42ce qui s'est passé
09:43après la victoire
09:47du Paris Saint-Germain.
09:48Vous avez eu des jeunes
09:49par exemple
09:49qui ont allumé
09:51les forces de l'ordre.
09:53C'est un sujet
09:54extrêmement grave.
09:56Rien à voir
09:56avec l'aide sociale à l'enfance.
09:57Ce qui s'est passé
09:58après la victoire du PSG
09:59rien à voir
09:59avec l'aide sociale à l'enfance.
10:02Vrai sujet
10:02l'aide sociale à l'enfance.
10:03Vous pourrez doubler
10:04tripler les peines.
10:05Vous pourrez doubler
10:05tripler le nombre
10:06de policiers
10:07et de gendarmes
10:07dans ce pays.
10:08Vous pourrez doubler
10:08et tripler le nombre
10:09de places de prison.
10:10Si vous ne mettez pas
10:11en place
10:12une vraie politique
10:12de justice sociale
10:13vous n'arriverez jamais
10:15à réduire la violence.
10:16Pardonnez-moi de vous le dire
10:17ça ne fonctionnera pas.
10:18Ça n'a jamais fonctionné.
10:20Un mot pour conclure
10:21ce débat
10:22parce qu'on est rattrapé
10:23aussi par l'actualité.
10:24Vous dénoncez le laxisme
10:25William T.
10:26Est-ce que ça veut dire aussi
10:27que vous félicitez
10:28du fait que Nicolas Sarkozy
10:29l'ancien président de la République
10:30soit aujourd'hui
10:32officiellement privé
10:32de sa légion d'honneur
10:33à cause de sa condamnation ?
10:35Écoutez, moi je pense
10:35qu'il y a deux sujets.
10:36Est-ce que lorsque
10:37vous avez commis une faute
10:38il faut payer ?
10:39Oui.
10:39Donc c'est normal qu'il paie.
10:40Mais moi je pense que
10:41sur l'affaire où il a été condamné
10:43donc les deux affaires
10:43en question
10:44je pense malgré tout
10:45que c'est pas exclu
10:47qu'il y ait une erreur judiciaire
10:48et qu'on le saura plus tard.
10:50Je pense que c'est une bonne conclusion
10:52à notre débat.
10:53Durales c'est de l'ex.
10:55La loi est dure
10:56mais elle est nécessaire.
10:57Elle est la même pour tout le monde
10:58mon cher William.
10:59Elle est la même pour ceux
11:00que votre ministre de l'Intérieur
11:01qualifie de barbares
11:02que pour ceux qui violent
11:05la loi
11:05et ceux qui ont le droit de l'Etat
11:06et une personne à la forme.
11:09Et je finis là-dessus
11:09parce qu'on peut agiter
11:11des valeurs morales
11:12comme M. Retailleau
11:13et donner des leçons
11:14à tout le monde
11:14mais l'exemple doit venir d'en haut.
11:17Et comme le disait très bien Erasme
11:18le poisson pourrit par la tête.
11:20Non mais je viens de te dire
11:21qu'une personne...
11:23Il faut arrêter d'incriminer
11:24la population
11:24sur ce qui n'est qu'après
11:26le déclin de notre pays
11:28et peut-être que l'élite politique
11:29de ce pays
11:30se regarde en face
11:30et tire les conséquences
11:32de ses actes.
11:32Et donc arrêter de donner
11:33des leçons de morale.
11:34Bah oui oui.
11:34Mais c'est exactement
11:35ce que fait M. Retailleau.
11:36Ce sera un vœu pour tout le monde.
11:39Non mais moi je viens
11:39d'exprimer très clairement
11:40s'il a commis une faute
11:41c'est normal qu'il l'appelle.
11:43La question c'est
11:43est-ce qu'il a vraiment
11:44commis une faute ?
11:44Mais ça les juifs
11:45on y reviendra.
11:46Ça a été tranché
11:46on a été tranché
11:47à des juges.
11:48Vous remettez en cause
11:48le jugement des juges ?
11:49Moi je pense que tu verras
11:51qu'il y aura des affaires
11:51qui vont être révélées plus tard.
11:52On y reviendra plus tard.
11:53Très bien.
11:54Mais c'était important
11:55dans le complotisme.
11:56Mais si c'est du complotisme.
11:57On a le droit aussi
11:57d'appeler à la révision
11:58d'un procès un jour ou l'autre.
12:00La révision d'un procès.
12:01Pourquoi pas ?
12:01C'est ce que demande
12:02Nicolas.
12:02C'est ce que nous demande
12:03à William Thé.
12:03C'est déjà arrivé
12:04à plusieurs reprises
12:04que les juges soient trompés.
12:05Allez.
12:06Ce sera un autre débat
12:07sur Nicolas Sarkozy.
12:08Merci à tous les deux.
12:10William Thé
12:10du Think Tank Le Millénaire
12:12classé à droite.
12:12Vous l'aurez entendu.
12:13Merci à vous Nicolas Corato
12:15du Think Tank Place de la République
12:16classé à gauche.
12:17Vous l'aurez constaté.
12:18Merci à tous les deux.

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