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  • 14/06/2025
L’ancien réserviste de Tsahal Julien Bahloul était invité de L’Heure des Pros WE sur CNEWS ce samedi 14 juin. «On n’a pas le choix de se défendre, c’est un instinct de survie», a-t-il témoigné, revenant notamment sur les attaques du 7 octobre.

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Transcription
00:00Oui, absolument, on l'a vu le 7 octobre, ceux qui sont partis à l'étranger, c'était des familles pour permettre à leurs jeunes enfants qui ne pouvaient pas participer à l'effort national de se reposer.
00:08Moi, par exemple, à bout de trois semaines, mes filles faisaient des nuits blancs, je suis parti quelques jours à l'étranger pour qu'elles puissent respirer.
00:14Mais les jeunes qui sont en âge d'aller à l'armée ou dans la réserve, ils restent.
00:17Et moi, je peux vous dire que, je vous le disais, c'était le week-end de l'Aigüterad qui n'a évidemment pas eu lieu, pas de doute là-dessus.
00:23Mais je vous le dis soit, en pleine nuit, moi j'étais chez un ami, les sirènes ont commencé, j'ai foncé pour aller chez moi.
00:28Ils ont croisé les gens dans la rue, qui passaient en une seconde de la routine à l'urgence.
00:33J'ai un ami qui était en boîte de nuit, qui est sorti, qui est parti avec la mission d'uniforme.
00:36J'ai un autre ami, dont le conjoint a été rappelé tout de suite à l'armée.
00:41Voilà, c'est ça, c'est vraiment ce sentiment de... c'était entre nos mains.
00:46Ce sentiment de survie, comme vous le dites, en fait, on n'a pas ce privilège.
00:51Parce que je voyais la réaction de la France et des États-Unis, qui n'ont pas condamné Israël, qui ont même dit qu'Israël a le droit de se défendre.
00:57Ce qui est formidable.
00:58Mais au bout du compte, ceux qui sont passés à l'acte, c'est les Israéliens.
01:01Pourquoi ? Parce qu'on n'a pas le choix.
01:03Tout simplement, on n'a pas le choix.
01:04Et c'est vraiment un enfant de survie.
01:05Sous-titrage Société Radio-Canada

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