Emission du 04/06/25 où Pauline Roussin Bouchard sera avec nous pour parler de sa 28e place à l'US Open. La Française est de mieux en mieux sur le LPGA et nous expliquera pourquoi.
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00:00Bonjour, bienvenue dans Swing, le podcast de Journal du Golfe sur l'équipe.fr et également
00:14sur Journal du Golfe TV. Au sommaire de cette édition, nous irons de l'autre côté de l'Atlantique
00:20pour retrouver Guillaume Diojo, notre consultant favori, qui évoquera bien évidemment la nouvelle
00:25victoire de Scotty Scheffler, incontestable numéro un mondial et incontestable meilleur
00:30joueur du monde. Nous aurons également Pauline Roussin-Bouchard, 28e de son US Open, son meilleur
00:36résultat en carrière dans un tournoi majeur. Et enfin, nous aurons Alexander Levy, qui a fait un
00:42très beau tournoi du DP World Tour en Autriche. Et nous aurons Olivier Olissondo, le caddie de Martin
00:48Couvrat, auteur d'un nouveau top 10 également en Autriche. Pour commencer cette émission, nous allons
00:53de l'autre côté de l'Atlantique retrouver Guillaume Diojo, notre consultant favori, coach de
00:58l'Altus Performance Floride, qui travaille avec Cameron McCormick et qui a évidemment suivi
01:02la nouvelle victoire de Scotty Scheffler au Memorial Tournament. Bonjour Guillaume !
01:07Bonjour Arnaud !
01:08Guillaume, ça fait longtemps qu'on ne vous a pas eu, mais là, une énième victoire, j'allais
01:13dire, de Scotty Scheffler, non, la 16e de sa carrière, mais surtout la 3e de l'année.
01:17À nouveau, un Elevated Tournament. Jusqu'où va aller Scotty Scheffler, Guillaume Diojo ? C'est
01:23incroyable ?
01:24C'est effectivement absolument incroyable. Où est-ce qu'il va aller ? C'est difficile
01:32d'imaginer où il va aller. La seule chose que l'on peut analyser, c'est évidemment ses
01:38performances et surtout la qualité de ses performances et la qualité de ses victoires.
01:42parce qu'effectivement, comme vous le dites, c'est hallucinant. Il a un contrôle de ce
01:48qu'il fait dans tous les domaines, que ce soit au grand jeu, au petit jeu absolument
01:53hallucinant, avec un point, je dirais, qui est plus impressionnant que le reste, c'est
01:59son jeu de fer, qui est sa grande, grande force, ce contrôle qu'il a sur ses trajectoires,
02:04le contrôle qu'il a sur sa face de club. Et oui, c'est très difficile de trouver
02:13des mots simples pour Scotty Scheffler, malgré le fait que ce qu'il fasse soit très simple.
02:18Mais c'est absolument impressionnant. Et où il va s'arrêter, c'est difficile de le
02:21dire. Mais en tout cas, on ne le voit pas s'arrêter.
02:24Guillaume, vous étiez en France, vous êtes en Floride pour l'académie de Cameron McCormick,
02:29le coach de Jordan Spice. Donc, vous êtes au contact des Américains, de l'enseignement.
02:34On parle que de Scheffler, que de son swing. On analyse, on essaye de comprendre pourquoi
02:39il est aussi fort.
02:41Bien sûr, bien sûr. C'est sûr que sur toutes les chaînes et principalement
02:46Golf Channel, c'est Scheffler toute la journée. C'est d'essayer de comprendre pourquoi
02:51il est aussi fort, d'essayer de... Voilà, c'est toute la journée. C'est pourquoi
02:58est-ce que Scottie Schaeffler est aussi fort. Est-ce qu'il va battre les records de
03:00Tiger Woods ? C'est les deux points qui passent quotidiennement en boucle sur les
03:05chaînes américaines.
03:05Et vous, avec Cameron, vous en parlez ?
03:10Oui, bien sûr qu'on en parle. C'est tellement impressionnant. Bien sûr qu'on en parle.
03:13Bien sûr qu'on en parle et tout le monde est assez sidéré par le fait qu'il est...
03:18Enfin, tout le monde est sidéré. Et moi, mon analyse qui me fait halluciner, c'est
03:22à quel point ce joueur... Et vous savez à quel point je suis un fan de
03:28Tiger Woods, et pour moi c'est le plus grand de tous les temps, mais à quel point
03:30ce joueur est probablement le meilleur joueur de faire de tous les temps en perdant l'équilibre
03:35quasiment à chaque fois. Donc c'est ça qui fait un peu halluciner tout le monde, c'est
03:38que c'est le joueur le plus précis avec un équilibre qui est un tout petit peu déséquilibré,
03:47si je peux utiliser ce terme. Donc oui, tout le monde hallucine, tout le monde en parle
03:52et tout le monde est subjugué par ce contrôle, le contrôle qu'il a de sa face au club et
03:56par le fait que son mauvais coup est en général meilleur que les bons coups des autres joueurs.
04:01Guillaume, on sait que vous êtes un spécialiste de toute la technologie des plaques de force.
04:06Vous avez étudié son swing, justement, cette perte d'équilibre et en même temps ce contrôle
04:11total ?
04:14Oui, oui, tout à fait. J'avais fait il y a quelque temps d'ailleurs une analyse pour le journal
04:18du golf où en fait, ce que j'avais mis en avant à ce moment-là, c'est que son bas
04:22du corps effectivement bougeait énormément, ça j'apprends rien à personne, mais que son
04:27haut du corps par contre lui était extrêmement stable. Donc ça c'est le premier point qui
04:31est dans l'analyse de ce que fait Scottie Schaeffler important, c'est que même si on a
04:36l'impression qu'il est instable, son haut du corps qui est complètement lié au club
04:43est extrêmement stable et bouge très très peu. Et je dirais le point le plus important
04:48chez Scottie Schaeffler, je l'ai dit tout à l'heure, c'est le joueur qui a probablement
04:54le meilleur contrôle de la face de club de tous les temps. Et ce que fait quotidiennement
04:59Scottie Schaeffler, tous les jours, pendant 15 minutes, c'est qu'il a ce fabuleux grip
05:04moulé qu'on voit régulièrement, principalement comme on le voit à l'écran ici quand il
05:09s'échauffe avec son coach Randy Smith. Et ce qui veut dire qu'avoir un grip absolument
05:14neutre et idéal lui permet d'avoir une face de club qu'il contrôle complètement.
05:18Donc je pense que ça pour tous les gens qui nous écoutent, c'est le point que j'aime
05:22bien mettre en avant et que je mets en avant quotidiennement avec les joueurs que j'entraîne
05:27ici, c'est de leur dire si votre grip est très juste, vous aurez un contrôle de la
05:33face de club qui sera forcément meilleur. Et c'est important de le remettre en avant
05:37parce que justement, comme vous l'avez dit, il y a toute cette technologie dont on parle
05:40beaucoup aujourd'hui, mais il y a les points fondamentaux du jeu de golf qui sont le grip,
05:45la posture, qui ne sont surtout pas à négliger. Et je trouve que ce qui est génial avec Scottie
05:50Schaeffler, c'est qu'il remet ça au goût du jour. Et j'aime bien le remettre aussi
05:55au goût du jour quotidiennement parce que c'est super important.
05:57Guillaume, vous êtes très pris, mais deux petites questions quand même pour finir sur
06:01deux de vos joueurs ou presque. En tout cas, Jordan Spice, de retour en haut de leaderboard,
06:05l'élève de Cameron McCorvik, votre associé. On imagine que ça vous fait très plaisir,
06:10presque autant qu'à moi.
06:13Bien sûr, bien sûr. Surtout qu'il n'était pas supposé revenir aussi vite, car les chirurgiens,
06:25comme vous le savez, probablement, il s'est fait opérer du poignet. Les chirurgiens
06:29lui indiquaient une année qu'elle allait être encore un peu difficile et qu'il allait retrouver
06:32100% de ses capacités au mois de... en fin d'année. Et aujourd'hui, les résultats
06:41sont extrêmement satisfaisants. Surtout cette semaine sur un tracé aussi difficile
06:46que Murfield Village. Donc ça prouve que la qualité de son jeu est impressionnant. Et bien
06:54évidemment, on en est super satisfaits, Cameron surtout, et toute l'équipe, car Jordan Spice
07:01pour nous est un élément important de notre organisation. Et en tout cas, on est ravis
07:06qu'ils jouent mieux.
07:07Allez, on reste du même côté de l'Atlantique, mais on s'intéresse aux femmes cette fois
07:12et on accueille avec nous Pauline Roussin-Bouchard. Bonjour, Pauline.
07:16Bonjour.
07:18Pauline, 28e de l'US Women's Open, on imagine satisfaite de ce résultat ?
07:25Oui, oui, surtout meilleur résultat en majeur, donc très satisfaite.
07:31On sait, on va y revenir, c'est un des parcours les plus exigeants. Vous n'avez pas fait de double
07:35boguet de toute la semaine, mais en revanche, un malheureux triple boguet le samedi. On imagine
07:40qu'il vous reste un peu en travers de la gorge, celui-là ?
07:43Non, enfin oui, bien sûr, parce que ça fait toujours un peu mal de faire un trip, mais
07:49à la fois, j'ai tellement sauvé de situations, tellement fait de cheap pot, tellement de
07:56mid-pot, que voilà, c'est arrivé. C'est dommage que ça soit arrivé à ce moment-là. Est-ce
08:02que ça aurait pu être évité ? Oui, mais il y a d'autres moments où ça s'est bien
08:07passé et ça aurait pu moins bien se passer. Donc voilà, ça s'est compensé et puis
08:11je suis vite passée à autre chose parce que ça arrive, parce que les parcours du
08:15US Open sont faits pour. Voilà.
08:19Vous êtes vite passée à autre chose puisque vous avez fait birdie sur les deux trous suivants,
08:23la fameuse bounce back ability. Comment on se remet d'un triple boguet et comment on arrive
08:28à enchaîner derrière avec deux birdies pour quasiment effacer cette erreur, Pauline ?
08:33Alors, je dois avouer que j'ai rigolé du triple quand il est arrivé parce que c'était
08:38vraiment, c'était un peu idiot comme situation. Donc voilà, c'est, je me suis juste appuyée
08:46sur ce que je faisais de très bien. Il y avait beaucoup de choses qui étaient très bien
08:49et en l'occurrence, voilà, je n'ai juste pas laissé affecter ça. Et je suis juste vite
08:56revenue sur ce que je peux contrôler et sur un parcours du US Open, c'est prendre le
09:01fairway et prendre le green. Voilà, le plus de fairway, le green en régulation. Et
09:06puis, il s'avère que du coup, j'ai très bien coté aussi. Et donc, ça s'est bien
09:10goupillé derrière. Bon voilà, j'ai pu m'appuyer sur les points forts et j'ai focus
09:16sur les points forts et j'ai laissé le trip derrière.
09:19C'est le parcours le plus dur sur lequel vous ayez évolué pour cette US Open, Pauline ?
09:25Oui et non. C'est-à-dire que tous les parcours du US Open sont tous faits pour être très
09:34très durs et pour tester tous les aspects de notre jeu. Mais ils sont tous différents.
09:40C'est-à-dire que je crois que c'était mon quatrième US Open et c'était complètement
09:46différent. Voilà, c'était un style un peu plus links, mais qu'on ne peut pas jouer comme
09:51un links avec des greens en dôme, des balles parfois inarrêtables sur les greens, sur quelques
09:56par trois. Et donc, oui, définitivement, un des parcours les plus difficiles et rendu
10:01difficile.
10:02L'US Open, c'est quand même le test ultime pour le jeu. Ça permet de faire un bon point.
10:12Comment vous analysez cette semaine et l'état de votre jeu après cette US Open, Pauline ?
10:17Ça fait un petit moment, ça fait depuis New York que je joue bien et que ça ne s'enchaîne
10:26pas encore complètement. Le putting est très bien, le chipping et tout s'améliore.
10:31Et donc, voilà, après une semaine que j'ai passé à l'US Open, tout est à peu près
10:38très bien calé. Et c'est pour ça que j'ai pu performer et finir 28e. Après, on trouve
10:47toujours des petites choses à améliorer, évidemment. Mais globalement, j'ai un jeu qui est assez
10:53complet et j'en suis vraiment satisfaite.
10:54Vous disiez que c'est le meilleur résultat en majeur de votre carrière. On imagine que
10:58ça fait du bien au moral. Ça fait du bien. Vous dites que vous êtes dans la bonne direction.
11:02Oui, ça fait du bien. Et puis, ça fait du bien aussi de sentir que le travail paye
11:08un peu plus rapidement dans le sens où j'ai fait une grosse, grosse préparation pour
11:13US Open. J'avais déjà joué le parcours quatre fois avant le premier tour avec des
11:19longues heures passées à l'entraînement, à faire des répétitions parce qu'on a vite
11:24su qu'il y aurait beaucoup de putts entre six et dix pieds du trou parce que les
11:31grinds sont rapides, pentues et j'y ai passé des heures. Et d'avoir justement senti, m'être
11:38senti plus à l'aise avec une bonne frappe de balle et que les répétitions ont payé
11:43rapidement, ça aussi. Ça fait du bien au moral. Ça fait du bien à la confiance.
11:47Et puis, ça montre que ça va dans le bon sens aussi.
11:50Vous vous entraînez toujours avec David Ledbetter, c'est votre coach. Il vous a aidé
11:54sur cette US Open ?
11:56Bien sûr. Oui, oui, oui. David et voilà, Brad Faxon pour le putting. Le staff n'a pas changé
12:02et on continue toujours à bosser à fond.
12:06Alors, justement, vous...
12:09Oui, allez-y, Pauline.
12:10Je fais une petite parenthèse parce que j'ai eu Alain Alberti aussi pendant le tournoi
12:16parce qu'on fait encore beaucoup de petits jeux ensemble et sur un parcours comme
12:20US Open, on s'est assuré que je l'ai eu par message avant la veille du dernier tour
12:26parce que je n'étais pas très satisfaite de mes coups à 40 mètres et j'ai eu Alain
12:30pour justement rectifier ça et ce qui m'a beaucoup aidée le lendemain parce que j'en ai eu
12:34dès le deuxième trou. Ce ne sont pas les coups les plus faciles avec des greens surélevés
12:39et du vent avec. Voilà.
12:41Et alors, comment on... Ce n'est pas en visio, c'est par message ? Comment on travaille
12:45à distance ?
12:46Pauline ?
12:49Eh bien, déjà, ça prend quelqu'un qui répond rapidement, qui est disponible et puis qui a l'œil
12:57surtout et qui... Donc, j'envoie les vidéos avec évidemment toujours le même angle,
13:02la même hauteur et puis... Et puis, on travaille comme ça avec... Par message audio, par téléphone,
13:08par message. Et après, voilà, j'ai l'habitude depuis 2019, depuis que je suis partie à la fac,
13:16de travailler à distance. Donc, ça ne change pas beaucoup, même si j'avoue que, voilà,
13:20une fois de temps en temps, d'avoir un œil en direct, évidemment, c'est toujours mieux.
13:27Et c'est-à-dire, vous lui envoyez des vidéos du terrain, il vous répond immédiatement
13:30et vous vous corrigez immédiatement sur le terrain ou vous essayez d'assimiler immédiatement ?
13:34Ah non, c'est interdit, ça. On ne peut pas faire ça.
13:36Non, non, mais pas pendant le parcours, mais je veux dire, à l'entraînement ?
13:39Ah oui, oui, oui, complètement. Là, en l'occurrence, bon, il était tard parce qu'on a dû...
13:42Je crois qu'on a fini... J'ai dû mettre les pieds sur la zone d'entraînement après ma partie
13:46le samedi soir à 18h. Je crois qu'on est parti à 19h45, quelque chose comme ça.
13:51Donc, il ne m'a pas répondu tout de suite, mais j'ai envoyé les vidéos et le lendemain matin,
13:56je savais que j'aurais une réponse et j'ai pu me mettre au travail directement à l'entraînement, à l'effortement.
14:01D'accord. Et alors, juste pour savoir, c'était un peu quoi, ces conseils ?
14:04Et vous les avez mis en pratique et donc, apparemment, ça a marché ?
14:08Ce n'était pas très décalé. J'avais juste besoin d'avoir un œil extérieur sur ce qui pouvait causer
14:16une petite erreur de contact. Les lie à l'US Open sont très sablés, très rats,
14:20et ça ne laisse pas de place à l'erreur. Et donc, c'était juste pour m'aider à focus
14:26sur une petite clé qui permettait de sécuriser un peu le contact et de mettre pas mal de spins
14:33à 40 mètres. Il m'a donné trois options. Il m'a dit, tu peux faire une des trois.
14:37Et ça, c'est bien passé comme ça.
14:39Pauline, vous aviez eu votre carte en 2022. Vous l'aviez gardée, perdue en 2023.
14:43C'est votre retour. Comment vous le vivez, ce retour sur le LPGA ?
14:47Pauline, c'est le tournoi, quatre quarts passés. Vous vous situez comment ?
14:51Comment vous estimez votre début de saison et votre retour ?
14:55Je pense que je ne vais pas faire de retour sur mon début de saison parce que je suis en pleine saison.
14:59Donc, il n'y a pas de retour vraiment à faire.
15:01Et mes focus une semaine après l'autre.
15:08Disons que je suis beaucoup plus heureux. Les choses sont beaucoup plus calées.
15:12Mes bases sont beaucoup plus claires sur comment j'ai envie d'évoluer sur le LPGA.
15:17On fait du LPGA, ce qu'on a envie qu'il soit.
15:22Jusqu'à maintenant, oui, ça a été pas mal les montagnes russes sur les quelques dernières semaines.
15:29Et un peu un ascenseur émotionnel aussi.
15:32Mais voilà, je m'y plais. Je sais que je joue bien et que ça avance dans la bonne direction.
15:38Que je suis entourée des bonnes personnes.
15:39J'ai un cadet extraordinaire et donc on fait vraiment une belle équipe.
15:46Et c'est qu'une question de temps avant que les résultats suivent un peu plus.
15:51Mais il y a beaucoup de positifs chaque semaine et donc on s'appuie là-dessus.
15:56Pauline, vous nous aviez dit que vous étiez une athlète avant d'être une golfeuse.
15:59C'est vraiment ça ? C'est vraiment le sport au centre de votre vie avant le golf ?
16:03C'est un équilibre. C'est-à-dire que le golf est devenu mon métier et le sport fait partie de moi.
16:18Et en fait, je ne peux pas faire l'un sans l'autre.
16:21Donc oui, athlète, d'abord, parce que c'est ce qui me permet d'être bien mentalement, d'être bien physiquement.
16:28C'est ce qui me permet, par exemple, sur une semaine du S-Open, de faire 140 kilomètres dans la semaine sans sentir un impact sur mon corps.
16:36Et d'utiliser le foncier de cette manière-là.
16:41Donc voilà, ça a ses avantages.
16:44Et je l'utilise pour être une meilleure golfeuse, mais aussi une meilleure personne.
16:50Donc oui, le sport, il y a un équilibre.
16:55Voilà, golf et sport, c'est équilibré.
16:59Et par semaine, il y a un équilibre.
17:01Et si des fois, je fais un peu plus de golf, ce n'est pas grave.
17:04Mais un peu plus de sport, ce n'est pas grave non plus.
17:06Donc je joue sur les deux.
17:08C'est quoi la suite du programme maintenant, Pauline ?
17:13Eh bien, cette semaine, je joue le ShopRite à Atlantic City.
17:16Et après, j'enchaîne, Mayer, KPMG, Dao, Evian, Scottish, British et tout l'été.
17:26Evian, c'est le tournoi le plus important de la saison pour vous, Pauline ?
17:31C'est un des tournois les plus importants.
17:33En tout cas, un des tournois qui me tient le plus à cœur.
17:34Surtout que je n'ai pas vu ma petite famille depuis janvier
17:38et que je vais pouvoir les retrouver sur cette semaine-là aussi.
17:43Donc voilà, un tournoi qui me tient à cœur, évidemment.
17:46En tout cas, merci beaucoup, Pauline, d'avoir été avec nous.
17:48Encore bravo pour sa 28e place.
17:50Et on en est persuadé, vous êtes repartis vers les sommets.
17:54Ce n'est pas la dernière fois qu'on vous a cette année à cette antenne.
17:56Bonne continuation, Pauline.
17:58Merci beaucoup.
17:59Merci beaucoup.
18:00À très bientôt.
18:00Pauline Roussin-Bouchard, 28e meilleur résultat en majeur.
18:06Après, il a un très bon début de carrière, un très bon début en 2022 sur l'LPG.
18:10Elle avait eu du mal en 2023, un peu de mal l'année dernière.
18:13Mais c'est reparti et on sent qu'elle va retrouver les sommets des tournois,
18:19les sommets des leaderboards.
18:22En tout cas, c'est toujours un plaisir de la voir toujours aussi souriante
18:24et rafraîchissante, Pauline.
18:26Allez, on passe de l'autre côté de l'Atlantique cette fois
18:29et on revient sur le tour européen.
18:32On a notre premier invité, Alexander Lévy.
18:34Bonjour, Alex.
18:36Bonjour.
18:37Bonjour à tous.
18:38Alex, question récurrente.
18:41Content de cette 17e place ou déçu par ce dimanche au-dessus du par ?
18:46Contents du résultat en lui-même, c'est le meilleur résultat de la saison.
18:56Donc, de temps en temps, il faut savoir se satisfaire de ce qu'on fait.
19:01Déçu du dimanche, dommage.
19:05Il y a eu deux doubles bogaies qui m'ont coûté un peu cher.
19:07Mais sinon, dans l'ensemble, c'est une semaine ultra positive.
19:12Donc, je suis plutôt très content du jeu produit
19:17et de ce que j'ai pu mettre en place pendant cette semaine.
19:22Qu'est-ce qui vous a manqué le dimanche pour faire un nouveau score sous le par
19:24et rester dans le top 10 ?
19:28Je pense que c'est des détails.
19:31Même en faisant ce que j'ai fait, j'ai eu trois occasions de birdie au 16 et au 17
19:40et une occasion de digueule au 18 franche.
19:44J'en ai mis aucune.
19:45Donc, même avec ce qui s'est passé sur le parcours,
19:49si j'avais réussi à glisser ne serait-ce que deux putts,
19:52ça aurait pu faire un top 10.
19:53Donc, ça ne joue vraiment à rien.
19:54Donc, c'est pour ça qu'il faut regarder dans la globalité
19:57et qu'il y a eu énormément de positifs cette semaine.
20:01J'imagine que l'adrénaline des dernières parties sur le tour,
20:04ça avait dû vous manquer.
20:05Donc, ça a dû vous faire plaisir quand même dimanche
20:07d'être cinq parties avant la fin
20:10et d'être parmi les leaders et de jouer la gagne
20:13ou en tout cas au moins un podium.
20:16Oui, c'était quelque chose que je n'avais pas fait depuis un moment.
20:21Je crois que ça faisait pratiquement trois ans.
20:24Donc, forcément, c'est quelque chose qui m'avait manqué.
20:28Voilà, je trouve que je l'ai plutôt bien géré.
20:32Ça ne s'est vraiment pas goupillé dans le bon sens.
20:35Mais voilà, je me suis accroché.
20:38C'était revenu.
20:39J'ai refait un double vogué au 12.
20:41Alors que je sortais trois birdies, 9, 10, 11.
20:45Non, il y a plein de bonnes choses.
20:47Et comme tu peux le dire, effectivement, ça faisait un moment.
20:49Et je trouve que déjà, ça m'avait bien manqué.
20:53Mais que le niveau de jeu est là
20:55et que ça présage de très belles choses pour l'avenir.
21:00Oui, c'est ça.
21:01On le voit.
21:02Vous avez déjà eu à ce micro.
21:03On le sent.
21:04Votre jeu va dans le bon sens, Alex.
21:07Oui, le jeu est dans le bon sens.
21:12Voilà, après la Chine, je me sentais déjà bien.
21:18Je n'ai pas eu de chance.
21:19En Turquie, je suis tombé malade.
21:24Donc, je n'étais pas à 100%.
21:25Donc, je n'ai pas pu surfer sur cette vague.
21:28Mais là, je sens qu'il y a un gros enchaînement.
21:32Il y a un gros enchaînement de tournois qui arrive.
21:34Les plus gros tournois en fin de saison.
21:35Donc, je pense qu'il y a de belles opportunités.
21:41Et maintenant, c'est à moi de faire le taf
21:42pour m'offrir les meilleurs résultats possibles.
21:49Pas de Pays-Bas cette semaine, Alex ?
21:52C'était prévu.
21:54Il n'y a pas un peu de frustration après cette belle semaine,
21:56même si elle s'est mal terminée en Autriche ?
21:59Oui, c'est sûr que ça aurait été bien de continuer.
22:04Mais voilà, c'est comme ça que j'avais fait le calendrier.
22:07J'ai trois semaines.
22:08Après, trois semaines off.
22:11Après, j'ai quatre semaines, deux semaines off.
22:14Et là, on va enchaîner grave jusqu'à la fin de la saison.
22:17Donc, voilà.
22:18Et comme j'ai dit, les gros points sont en fin de saison.
22:22Voilà, je ne suis plus dans la bonne direction.
22:24Voilà, il faut mettre un peu plus de putts.
22:28Je pense que voilà, un peu plus de putts me permettra
22:31d'avoir de très bons résultats.
22:35Mais mon jeu est là.
22:36Et voilà, comme j'ai dit, en Autriche, je me sentais bien.
22:40J'étais en dernière partie.
22:41Je l'ai plutôt bien géré.
22:43C'était vraiment pas loin de faire un top 10, voire un top 5.
22:47Donc, voilà, il faut être patient et continuer à surfer sur cette vague
22:52et avoir surtout un très bon mindset.
22:55Parce que c'est grâce à ça que je vais réussir à faire une très belle performance.
23:00J'imagine que ça valide le travail que vous faites.
23:03Vous allez travailler quoi maintenant avec Jérôme Tenis et Raphaël Jacquelin ?
23:06C'est quoi au programme de ces prochaines semaines
23:09avant de reprendre la compétition ?
23:13Je pense que ce que je fais, ce que je mets en place avec tout mon staff
23:20est plutôt très bon.
23:24Voilà, que ce soit le côté physique avec François et Guillaume
23:30et le côté golfique avec mon caddie Sam, Raph et Jérôme.
23:39Donc voilà, je suis bien en place.
23:40Il faut continuer à faire les bonnes choses.
23:41Et après, je pense que le plus important,
23:44voilà, c'est vraiment après cette semaine,
23:47je sens vraiment que j'ai le jeu pour.
23:50Et il faut juste mettre la tête dans le droit chemin.
23:53Et voilà, ça va être mon axe de travail ces trois prochaines semaines.
23:57Continuer à faire les mêmes choses,
23:59mais surtout à mettre la tête dans la dynamique la plus positive possible
24:03pour me permettre d'être le plus en confiance
24:05et le plus performant possible sur les prochaines semaines.
24:09Vous êtes depuis quelques années sur le tour, Alex,
24:13même si là vous revenez.
24:15La carte, on n'y pense pas ?
24:17Il ne faut pas y penser ?
24:18Comment ça se passe ?
24:20Honnêtement, je vais être tout à fait honnête avec vous.
24:29Après la semaine dernière,
24:31j'ai vraiment ressenti des choses que ça faisait un long moment
24:35que je n'avais pas ressenti,
24:36ne serait-ce que sur la frappe de balle,
24:38sur la qualité de mes coups,
24:40sur la créativité aussi.
24:42La carte, je n'y pense pas.
24:46Je pense plutôt à gagner ma sixième victoire
24:49plus que me dire que ma carte ou pas ma carte.
24:54Voilà, jusqu'à la fin de saison,
24:57j'ai 15 opportunités.
24:59Si je continue à faire les bonnes choses,
25:04à mettre mon mindset dans le bon chemin,
25:08je sais que j'aurai des opportunités.
25:11Et dans ces moments-là,
25:12il faudra juste laisser parler les clubs
25:15et juste kiffer au maximum.
25:19Alex, vous l'avez dit,
25:19vous avez déjà gagné cinq fois sur le tour.
25:21Vous êtes aussi fort que lors de vos victoires
25:23ou même peut-être plus fort ?
25:25Comment vous vous sentez ?
25:28Physiquement, plus fort, ça c'est sûr.
25:31Je pense que mentalement, golfiquement,
25:33je pense que les coups,
25:37j'ai vraiment vu que je pouvais les retaper,
25:41même sous le moment de pression.
25:43Je fais vraiment des coups performants
25:45qui m'ont fait vraiment plaisir.
25:48Donc là-dessus,
25:48il n'y a pas d'inquiétude ou quoi.
25:54Maintenant, je pense que
25:55j'ai pas mal négligé le côté mental
25:58pendant un petit moment.
25:59Et je pense que ça m'a,
26:01désolé l'expression,
26:02m'a pété un peu à la gueule
26:03sur les dernières années.
26:07Et je suis en train de faire
26:08un gros travail là-dessus
26:09pour me remettre vraiment
26:10sur le droit chemin.
26:12Et je pense qu'aussi
26:13de voir les petits jeunes
26:16arriver, nous pousser,
26:18parce que ça nous pousse
26:19de les voir bien jouer.
26:21Et toutes ces choses-là
26:22font que ça donne envie
26:25et ça me donne envie
26:27de faire encore de belles choses.
26:29Le mental, vous le travaillez comment
26:31et avec qui, Alex ?
26:35Avec tout mon entourage.
26:37voilà, je discute beaucoup.
26:41Je pense qu'honnêtement,
26:42je peux voir tous les bons psychologues,
26:48n'importe quel psychologue.
26:50Mais le travail doit venir de toi.
26:54Je pense que j'ai eu aussi
26:55certains déclics et compréhension aussi.
26:58et ça, c'est le plus important.
27:02Maintenant, je travaille tous les jours,
27:04même dans le quotidien,
27:05dans la vie de tous les jours,
27:06dans des moments où, de frustration,
27:09j'essaye de mieux gérer les choses,
27:13d'avoir un discours beaucoup plus positif
27:15sur moi-même,
27:17sur toutes ces petites choses.
27:20c'est des petits détails
27:21qui font qu'on se prépare
27:23au mieux mentalement.
27:26Et voilà, à un moment,
27:28tout ça, ça va payer.
27:31Pour terminer, Alex,
27:32vous avez évoqué un peu
27:33les petits jeunes qui vous poussent.
27:34Il y en a un qui a encore fait top 10
27:35ce week-end,
27:37son sixième de la saison.
27:38Une victoire.
27:39C'est Martin Courat.
27:40Il vous impressionne, Martin, Alex ?
27:41Il vous impressionne, Martin, Alex ?
27:44Ouais, mon petit Martin,
27:46je l'adore.
27:47C'est quelqu'un...
27:48On a grandi tous les deux
27:49au Golfe de Frégate.
27:50Donc, c'est quelqu'un que je connais
27:51depuis très, très longtemps.
27:56Et pour parler de mindset,
27:57je pense qu'il a un vrai mindset
27:59de champion.
28:00Et voilà, moi, je pense qu'il a
28:03un très bel avenir.
28:04Maintenant, je pense qu'il faut
28:05le laisser tranquille.
28:07Il travaille dans son coin.
28:08Il fait les bonnes choses.
28:11Il sait que s'il a n'importe
28:14quelle question, il peut me demander.
28:15Je serai toujours là pour lui.
28:16Et voilà, je pense qu'il a
28:19vraiment un bel avenir.
28:22Et sa première saison
28:24sur le DP World Tour
28:25est vraiment exceptionnelle.
28:27Et voilà, je ne lui souhaite
28:29que du bon.
28:30Et effectivement, moi aussi,
28:32ça me tire vers le haut.
28:34De voir quelqu'un,
28:35un petit jeune de 22 ans
28:37que je connais depuis qu'il a 5 ans,
28:39que je voyais au Golfe de Frégate
28:41en train de taper des balles,
28:42faire de belles choses comme ça,
28:44forcément, ça tire vers le haut.
28:47Et voilà, de temps en temps,
28:49je me revois un peu en lui
28:50quand je suis arrivé sur le circuit
28:52avec ses grands yeux,
28:53tout heureux avec ce sourire.
28:57Et c'est sûr que ça donne
28:58une dynamique ultra positive
29:00pour nous tous.
29:02Merci, Alex.
29:05C'est toujours un plaisir
29:05de vous avoir.
29:07Bonne entraînement.
29:08Et puis, à très bientôt
29:10pour de nouveaux résultats.
29:12Ça semble très, très bien reparti.
29:14Merci beaucoup, Alex.
29:16Merci à vous.
29:17À bientôt.
29:20Voilà, Martin Couvrin,
29:21on vient d'en parler
29:23avec Alexander Levy.
29:25On avait voulu avoir son caddie
29:26Olivier Elisondo
29:27juste après sa victoire en Turquie
29:30il y a un peu moins d'un mois.
29:32On n'avait pas pu l'avoir,
29:33un agenda un peu trop chargé.
29:35Eh bien, cette fois-ci,
29:36c'est bon.
29:36Après le nouveau top 10
29:38de Martin Couvrin,
29:39on est avec son caddie,
29:41Olivier Elisondo.
29:41Bonjour, Olivier.
29:43Bonjour.
29:44Alors, Olivier,
29:46merci d'être avec nous.
29:47On n'avait pas pu vous avoir
29:48il y a un peu moins d'un mois
29:50après la victoire
29:51de Martin Couvrin
29:52en Turquie.
29:53Mais là, on vous a.
29:55Avant de revenir
29:56sur ce nouveau bon résultat
29:57en Autriche,
29:58on va revenir
29:59sur cette victoire.
30:00J'imagine que
30:01c'est un moment
30:02très agréable
30:03quand vous y repensez.
30:06Oui, ça fait toujours plaisir
30:07de regoûter à ça.
30:09Ça faisait un petit moment
30:10que je n'avais pas eu
30:11cette chance-là
30:12sur le Tour.
30:15Donc, oui,
30:16c'est des super moments.
30:18C'est pour ça
30:19qu'on fait ce job.
30:20C'est pour ces sensations-là.
30:23Il vous a surpris,
30:24Martin,
30:25en Turquie ?
30:26Oui, il m'a surpris.
30:29Mais en fait,
30:30contrairement à…
30:32On pourrait croire
30:32qu'il m'a surpris
30:33le dernier tour.
30:34Mais en fait,
30:34c'est plutôt le troisième tour
30:35qui m'a surpris
30:36parce qu'on n'était pas
30:37dans une grande journée.
30:40Il a su verrouiller
30:41les neuf derniers
30:42pour ne pas faire d'erreur,
30:44ne pas se mettre
30:45dans le rouge.
30:46et c'est là
30:47qu'il m'a le plus surpris,
30:48en fait.
30:49Oui, c'est ça.
30:50On en avait parlé
30:50avec lui à l'époque
30:51et puis avec d'autres acteurs
30:53du golfe français.
30:55À 22 ans,
30:56c'est bluffant
30:56d'avoir aussi bien géré
30:58son samedi ?
31:01Oui, parce qu'en fait,
31:02on ne se rend pas compte,
31:03mais c'est dur
31:05quand on est en tête
31:05le samedi.
31:07Il y a un peu plus
31:08de pression, forcément.
31:10Et on sait
31:10qu'un tournoi,
31:11ça ne se gagne pas
31:12le samedi,
31:13mais ça peut se perdre.
31:13Et on n'était pas
31:18dans une grande journée,
31:19mais on jouait bien.
31:21Mais il a su verrouiller
31:22vraiment sur les neuf derniers
31:23pour ne pas faire d'erreur
31:24et de rester en contact
31:25pour le dimanche, en fait.
31:28Olivier, on avait eu Martin
31:29juste après sa victoire.
31:30Il nous avait confié
31:31que le samedi,
31:32il avait reçu pas mal
31:32de messages
31:33qui lui disaient
31:33« c'est dommage ».
31:36Voilà, un peu des commentaires
31:38de gens un peu négatifs
31:39sur cette troisième journée.
31:41Il faut faire attention
31:42à ça un peu.
31:43à gérer l'entourage
31:45des joueurs
31:46qui peuvent être
31:47un peu négatifs
31:48et qui n'ont pas vu
31:48la belle performance
31:49de Martin
31:50et qui ont plutôt vu
31:51le score au-dessus du par
31:53plutôt que cette belle journée
31:55qu'il maintenait
31:55dans le tournoi.
31:57Oui, ça,
31:58c'est quelque chose
31:59qui lui est propre à lui,
32:00en fait,
32:00parce qu'on ne peut pas…
32:01Je ne suis pas avec lui
32:02à 24, déjà.
32:04Et c'est souvent
32:05sur les réseaux
32:06ou par message.
32:08Voilà.
32:08Donc après,
32:10quand on sait
32:12qu'on joue bien,
32:13on passe à autre chose
32:14et puis voilà,
32:16il faut penser à autre chose
32:17en fait,
32:17tout simplement.
32:19Ça paraît simple
32:20sur le papier,
32:21mais voilà,
32:22ça, c'est à lui de gérer.
32:23On ne peut pas l'aider
32:23de ce côté-là
32:25parce que je ne suis pas
32:25avec lui.
32:26Le soir,
32:27on a chacun nos vies.
32:28Donc voilà,
32:30moi, je vais l'aide
32:30sur le parcours.
32:31Encore huitième
32:33ce week-end
32:34en Autriche,
32:36sixième top 10
32:37de la saison.
32:38C'est impressionnant
32:38pour une première saison
32:39sur le DP World Tour,
32:41une telle régularité,
32:42Olivier.
32:43Oui,
32:44on ne se rend pas compte
32:44en fait.
32:45Il ne faut pas oublier,
32:46c'est un rookie.
32:46Donc,
32:47il découvre le tour,
32:49il découvre
32:49des nouveaux parcours,
32:50des nouveaux joueurs.
32:53Mais Martin,
32:53à cette faculté,
32:55il apprend vite,
32:56très vite même.
32:57Donc,
32:58c'est encore
33:00un bon résultat.
33:04Je ne sais pas
33:05comment dire,
33:05mais ça peut surprendre,
33:07mais moi,
33:08ça ne me surprend pas trop
33:09en fait.
33:10Quand on voit
33:10son niveau de jeu,
33:12la façon dont il apprend,
33:14je ne vais pas dire
33:16que c'est normal,
33:16mais c'est encore
33:22un bon résultat
33:23malgré le samedi
33:23qu'on a eu.
33:24C'est un bon résultat.
33:26Olivier,
33:26c'est quand même
33:27l'année dernière,
33:28il était sur le Challenge Tour.
33:29Il est monté
33:30un peu de justesse.
33:32On n'avait pas forcément
33:33vu venir,
33:33même s'il était
33:34en équipe de France,
33:35même s'il était
33:36un talent prometteur.
33:38Là,
33:38c'est le meilleur
33:39début de saison
33:40au plus haut niveau
33:41d'un joueur français
33:42de tous les temps.
33:43Il a battu
33:44le record de précocité
33:46à 22 ans
33:46de victoire
33:47sur le DP World Tour.
33:48C'est quand même
33:49bluffant
33:50par rapport à sa saison
33:51sur le Challenge Tour
33:52l'année dernière,
33:52même si elle était très bonne.
33:53Là,
33:54il fait un début
33:54stratosphérique.
33:56si on regarde bien
33:58aussi l'année dernière,
34:00il a fait beaucoup
34:00de top 10.
34:03Ce n'est pas anodin
34:04quand on fait
34:04beaucoup de top 10.
34:07Il a juste manqué
34:08la victoire
34:09l'année dernière.
34:10Mais l'année dernière,
34:12c'était une bonne saison.
34:13C'était même
34:13une très bonne saison aussi.
34:14C'était une saison
34:15de formation aussi.
34:18Là,
34:18faire autant de top 10
34:20aussi vite,
34:22c'est bluffant.
34:23mais comme j'ai dit,
34:25avec son niveau de jeu,
34:28je ne vais pas dire
34:29que c'est normal.
34:30mais je ne suis pas surpris
34:33en tout cas.
34:34Samedi,
34:34il est en tête du tournoi
34:35à un moment.
34:36Il fait un triple
34:37et est suivi
34:37de 4 bogeys.
34:39Oui,
34:39suivi de 4 bogeys.
34:40Dans ces moments-là,
34:42qu'est-ce qu'on pense
34:43quand on est caddie ?
34:44Qu'est-ce qu'on fait ?
34:45On est un peu impuissant.
34:46J'imagine que les bogeys
34:47découlent un peu
34:48de ce triple.
34:49Qu'est-ce que vous dites ?
34:50Qu'est-ce qui se passe ?
34:51Justement,
34:52ça peut paraître bizarre.
34:55Le triple,
34:56on a fait une petite erreur
34:57de ligne,
34:57on a été un peu agressif.
35:00Ça arrive,
35:01on fait une petite erreur.
35:02Après,
35:02les bogeys,
35:03derrière,
35:03c'est des faits de jeu.
35:05Parce que
35:06ce qu'on ne voit pas
35:07à la télé,
35:08c'est que la balle,
35:09elle est sale.
35:10On est au bord du fairway,
35:12on ne doit être
35:12même pas un maître
35:13du fairway.
35:14Il n'a plus beaucoup
35:15en Autriche.
35:16La balle est sale
35:17et donc elle est partie
35:18à contre-sens.
35:20Ça,
35:20ça arrive,
35:21on ne peut pas gérer ça.
35:22Le bogey,
35:22il arrive vite.
35:23Derrière,
35:24on fait un coup,
35:26on sait que le bancaire
35:26à gauche,
35:27sur le par 3,
35:28il est,
35:29tout va bien.
35:30On est dans le bancaire,
35:31on est injouable
35:31dans le bancaire
35:32contre la lèvre.
35:32Ça,
35:32on ne peut pas gérer.
35:33En fait,
35:34ce sont une série
35:34de faits de jeu
35:35et on a pris cher.
35:36quand on sort du parcours,
35:39ce qu'on retient le plus,
35:40nous,
35:41en tout cas,
35:41c'est qu'on a fait
35:42un burly pour finir,
35:43ce qui pourrait arrêter
35:45l'hémorragie en tout cas
35:46et qu'on était surtout
35:47au moins 7 après 11.
35:48Donc,
35:48ça veut dire que le jeu
35:49est là
35:49et qu'il faut faire un reset
35:52et repartir
35:53et repartir au taf.
35:57Même si ça peut,
35:59on peut prendre
35:59une grosse claque,
36:00mais il a cette capacité
36:02à garder le positif
36:04et on vous appelle négatif.
36:06Olivier,
36:08ça commence à…
36:09Enfin,
36:10où ça se sent
36:10de plus en plus
36:11le PGA Tour
36:11l'an prochain ?
36:15Pour l'instant,
36:16on est en bonne voie.
36:16Maintenant,
36:16la saison est longue.
36:17Elle n'est pas finie.
36:18Il y a encore
36:19pas mal de tournois.
36:20On n'en a fait que 14 ou 15,
36:21je crois.
36:22Donc,
36:22il en reste encore quelques-uns.
36:25Pour l'instant,
36:25il faut continuer à bosser.
36:26Il faut continuer
36:27à faire ce qu'on fait
36:28et ne pas s'arrêter.
36:31Voilà,
36:31tout simplement.
36:31si on est bon,
36:34on sera sur le PGA Tour.
36:35Si on n'est pas bon,
36:36on continuera
36:37l'apprentissage
36:38sur le Tour.
36:40C'est quoi
36:40ses principales forces
36:41à Martin, Olivier ?
36:44Alors,
36:47il n'a pas de points faibles.
36:48Il n'a pas de secteur faible.
36:49C'est plutôt ça.
36:52Ça ne veut pas dire
36:53qu'il ne faut pas
36:53continuer à aller travailler,
36:54mais il drive bien,
36:57il pote bien
36:57et il ferraille lourd.
37:00là, dimanche,
37:01c'était violent,
37:03le jeu de fer.
37:08Tout le monde le dit,
37:09encore une fois,
37:10la fédération,
37:11parmi les entraîneurs,
37:12parmi les joueurs,
37:14sans vous,
37:14il n'en serait pas là ?
37:16Non,
37:17ça,
37:17c'est faux.
37:17Ça,
37:18c'est attention,
37:18il ne faut pas se mélanger.
37:20Moi,
37:20je ne suis pas indispensable,
37:22je suis une aide.
37:23Je lui ai fait certainement
37:23gagner beaucoup de temps.
37:24Ça,
37:25c'est...
37:26On ne va pas dire le contraire.
37:27Il a eu la chance
37:28de profiter dans un cursus amateur
37:30pour faire la transition.
37:32Il a eu cette chance-là.
37:34Moi,
37:35je ne suis qu'une aide,
37:35en fait.
37:36Les cadets,
37:37on ne joue pas,
37:38on est là pour aider les joueurs.
37:40On essaie de les aider du mieux,
37:43mais on n'est pas indispensable.
37:44Personne n'est indispensable
37:45dans ce projet.
37:46Le seul qui est indispensable,
37:47c'est le joueur.
37:49Ça,
37:49il ne faut pas l'oublier,
37:50c'est lui qui tape la balle.
37:51On reconnaît bien là
37:52votre modessie
37:52qu'on n'avait pas eu
37:53depuis longtemps,
37:54cette antenne.
37:56Non,
37:56mais c'est la vérité
37:57parce qu'en fait,
37:58voilà,
37:58moi,
37:58je lui ai fait bénéficier
37:59de mon expérience
38:00et j'ai eu la chance
38:01de faire beaucoup de tournois
38:02sur le tour,
38:03d'avoir des victoires,
38:05des gros,
38:05gros tournois,
38:06de connaître cet environnement-là.
38:08Après,
38:08c'est lui qui tape dans la balle,
38:09c'est lui qui a cette capacité.
38:13Moi,
38:13je suis là juste pour l'aider
38:14du mieux que je peux
38:15et voilà,
38:16après,
38:17l'avantage qu'on a eu,
38:18si on peut dire ça,
38:20c'est que quand on est arrivé
38:21sur le tour,
38:22on avait des automatismes,
38:24en fait.
38:24On avait travaillé ça
38:25depuis trois ans,
38:26trois ans et demi.
38:28C'est là où ça fait gagner
38:29beaucoup de temps,
38:30en fait,
38:31contrairement à certains joueurs
38:32qui n'ont pas cette chance-là,
38:34en fait.
38:34Mais là aussi,
38:35c'était un pari quand même
38:37pour vous
38:37de prendre le sac
38:39de ce gamin
38:40encore amateur
38:42et de lâcher
38:43le monde professionnel
38:44pour suivre Martin.
38:45Il fallait croire en lui,
38:46il fallait croire en vous,
38:47il fallait croire en votre destinée,
38:48en votre équipe.
38:48Alors là,
38:49c'est pareil,
38:49c'est pareil,
38:50il faut mettre tout
38:51dans le contexte.
38:52Voilà,
38:52moi,
38:52j'avais décidé
38:53de faire un petit break
38:54à un moment.
38:57La fédération
38:58m'a recruté
38:59justement
38:59par rapport
39:00à mon cursus,
39:01mon vécu
39:02pour aider des joueurs
39:03à gagner du temps.
39:05Et voilà,
39:06après ma mission,
39:06elle est un peu,
39:07l'année dernière,
39:08ma mission avec
39:09de la fédé,
39:10c'était de rester avec Martin,
39:11mais de l'aider
39:12du mieux que je pouvais.
39:14Et puis après,
39:16quand on commence
39:17une aventure comme ça,
39:18quand on monte sur le tour,
39:20on a un choix à faire,
39:21est-ce qu'on fait le choix
39:21de la fédé,
39:22est-ce qu'on fait le choix
39:23du tour ?
39:24Et là,
39:24c'était évident,
39:25c'est repartir sur le tour,
39:29voir jusqu'où ça peut aller,
39:30jusqu'où je peux l'aider.
39:32Le choix était videu
39:33pour moi.
39:35Il ne faut pas oublier
39:36que tous les cadres,
39:37on aime bien ça,
39:38en fait,
39:39on aime bien
39:39l'adrénaline,
39:41la compète.
39:43Moi,
39:44j'ai eu la chance
39:44d'avoir vécu
39:45en Turquie,
39:46d'avoir vécu ça,
39:47mais on fait ça pour ça,
39:50en fait,
39:51et faire les plus gros
39:52tournois du monde.
39:53C'est ça qui nous animera,
39:55vivement la suite
39:57pour votre association,
39:58et d'ailleurs,
39:58c'est quoi la suite,
40:00Olivier,
40:01le programme de Martin ?
40:02Là,
40:02vous ne jouez pas
40:03cette semaine
40:05aux Pays-Bas,
40:06c'est quoi la suite ?
40:06Non,
40:08on reprend en Italie,
40:09Italie,
40:12attendez,
40:12je vais regarder,
40:13parce que je crois
40:14que c'est Italie-Munique,
40:16je ne dis pas de bêtises,
40:17Scottish,
40:18et peut-être le British.
40:21Après,
40:21on va faire un break
40:22cet été,
40:23et on va reprendre
40:23au British Masters
40:25jusqu'à l'Open de France.
40:28Vous le voyez aller où,
40:32Martin ?
40:32Vous qui avez pas mal
40:33d'expérience.
40:36Il n'y a pas de limite,
40:37il n'y a pas de limite.
40:44On est là pour essayer
40:45d'être dans les meilleurs
40:45joueurs du monde,
40:46de gagner le plus de temps
40:47possible,
40:47et voilà,
40:50pour moi,
40:52il n'a pas de limite.
40:52voilà.
40:55Vous avez été avec
40:57Grégory Bourdie,
40:58vous avez eu
40:58quelques victoires
41:00à nouveau,
41:02une nouvelle pépite,
41:04un des meilleurs joueurs
41:04français.
41:06J'imagine que ça doit
41:07vous faire du bien
41:08quelques années après
41:08de revivre
41:09tout ce chemin
41:11vers le haut niveau
41:13et bientôt
41:13les plus grands tournois.
41:14Ouais,
41:16comme j'ai dit,
41:18on fait ça pour ça
41:18et goûter
41:22à ces moments-là,
41:23c'est indescriptible.
41:24Les trois derniers trous,
41:25les quatre,
41:26cinq derniers trous,
41:27c'est monter
41:28de l'adrénaline.
41:31Quand on sait
41:32qu'on a une chance
41:32de gagner,
41:33qu'il va se passer
41:33quelque chose,
41:34c'est quelque chose
41:35d'incroyable.
41:37Après,
41:38puis en plus,
41:38ce qui était assez marrant,
41:39c'est que c'était
41:40Greg qui commentait
41:41sur le canal,
41:42donc c'est assez marrant.
41:44C'est vrai que c'était
41:45un joli clin d'œil.
41:46Merci beaucoup,
41:47Olivier,
41:47d'avoir été avec nous
41:48et puis à très bientôt
41:49et encore bravo
41:50pour votre flair
41:52d'avoir repéré
41:53le talent de Martin
41:55et de l'avoir accompagné.
41:56Merci.
41:57Merci à vous,
41:57en tout cas.
41:58Merci.
41:59Pour terminer
42:00cette émission,
42:01on place maintenant
42:02au Loppen de Roissy,
42:04tournoi du circuit français
42:05qui s'est terminé
42:06vendredi dernier
42:08sur le golfe de Roissy
42:09et nous écoutons
42:10Edgar Catherine,
42:11le vainqueur
42:12de cette sixième édition
42:14de cet Open de Roissy.
42:23C'est un vrai bonheur.
42:24Honnêtement,
42:25j'apprécie ce tournoi,
42:26j'apprécie ce parcours.
42:28Ça a été assez dur aujourd'hui
42:30malgré le fait
42:31que j'avais un peu d'avance.
42:32Donc, je suis soulagé
42:33et très heureux.
42:34Plus on grandit,
42:36plus ça peut être différent,
42:37plus ça devient un métier.
42:39Voilà,
42:39en reprenant,
42:40j'ai vraiment retrouvé
42:41l'envie de m'entraîner,
42:43de me préparer.
42:45Ce n'était pas forcément
42:46les tournois,
42:46le problème,
42:47c'était l'extérieur
42:49que je n'avais plus du tout.
42:51Moi, mon objectif de cette année,
42:53c'est les cartes européennes
42:54qui se passera
42:56entre octobre et novembre.
42:58Ça a toujours été
42:59mon objectif de cette année.
43:01J'ai joué sur le circuit français.
43:02Je joue sur le circuit français
43:04pour me préparer à ça.
43:05Je ne pouvais pas rester
43:06pendant neuf mois
43:07à mon traîner
43:08et au practice.
43:09Donc, voilà,
43:10c'est ça mon objectif,
43:12réintégrer le challenge tour
43:13et peut-être mieux
43:14si j'en suis capable.
43:16Voilà, Edgar Catherine,
43:36victorieux pour la deuxième fois
43:37de ce tournoi disputé à Roissy.
43:40Vous pouvez d'ailleurs,
43:41juste après cette émission,
43:43retrouver le magazine de 13 minutes
43:45que la rédaction de Journal du Golfe
43:47a tourné lors de cette épreuve.
43:50Merci à tous de nous avoir suivis
43:51et merci évidemment à Hugo Ponce
43:53à la réalisation.
43:55On se retrouve la semaine prochaine
43:56avec un podcast spécial US Open.
43:58Salut à tous.
43:59Bye bye.