Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • 12/06/2025
Lors de l’émission Punchline présentée par Laurence Ferrari le 12/06/2025, la journaliste Françoise Laborde était présente sur le plateau. Elle est revenue sur la violence : «En France il y a une indignation à géométrie variable».

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Oui, elle a 14 ans. C'est vrai qu'il bénéficiera vraisemblablement de l'excuse de minorité, même s'il y a eu quelques cas où elle avait été levée dans des circonstances particulières.
00:11Moi, ce que je voudrais dire, c'est que d'une manière générale, vis-à-vis de ces jeunes, on a perdu complètement la main.
00:19C'est-à-dire que, que ce soit sur la violence extrême de ces gamins, que ce soit sur, merci de le rappeler, sur les enfants pris en charge par l'aise de l'aide sociale à l'enfance, 300 000 en France,
00:32qui sont dans des foyers d'une extrême violence, qui sont des bombes à retardement, qui sont promis à des avenirs extrêmement difficiles.
00:41La plupart finissent SDF, drogués, enfin, dans des situations épouvantables.
00:45Dans des réseaux mafieux, de prostitution.
00:47Et moi, je trouve que, vis-à-vis de tout ça, on a, aujourd'hui, en France, une indignation à géométrie variable.
00:54C'est-à-dire que, moi, quand je vois qu'après la victoire du PSG, on fait la fête comme si de rien n'était,
01:01alors qu'il s'est passé des choses épouvantables et qu'on découvre, au fur et à mesure, qu'il y a eu des gamins qui, non seulement, ont tout cassé,
01:07mais se sont, y compris attaqués à des appartements sans rentrer, sans s'en prier aux personnes,
01:11et que le Président de la République, ça ne l'empêche pas de dire champion camarade, ou bravo l'égout de l'émec.
01:17– Frérot ? – Oui, mon frère.
01:19– Frérot ? – Frérot, oui.
01:21– Non, c'est moi qui dis frérot.
01:22– Mon frère, mon frère.
01:23– Bon, bref. Mais Éric a raison. Camarade, c'est la référence PC. Frérot, c'est la référence…
01:29– Bon, Dieu.
01:29– Voilà. Et aujourd'hui, on a les mêmes qui disent, ah mon Dieu, quelle horreur, on a des enfants de 14 ans qui sont violents.
01:35Mais ce que je veux dire, c'est qu'on a complètement baissé les bras vis-à-vis de ça. On ne fait rien. On s'en fout complètement.
01:43À tous les niveaux. Je vais dire, dans les établissements scolaires, les parents ne sont pas convoqués quand il y a un problème avec les enfants.
01:50– Si, ils sont convoqués, ils ne viennent pas. Et puis, il n'y a pas de relance. Voilà. Ils ne viennent pas.
01:55– Non, mais là, ce n'était même pas une famille à problème. Je veux dire, on pourrait imaginer qu'après une affaire comme ça, dans un établissement scolaire,
02:02il y ait une réunion des parents d'élèves que la société, à un moment donné, prenne. Et tu as envie de prendre en charge ce problème.
02:08Personne ne s'en occupe et on a le sentiment que tout le monde s'en fout. Et vous avez raison, quand Elisabeth Borne dit
02:13« c'était un enfant sans histoire » et qu'il est en plus référent, comme l'a dit Éric, anti-harcèlement, alors franchement, là, je veux dire…
02:21– Je ne pense pas que tout le monde s'en fiche.
02:22– Sous-titrage ST' 501

Recommandations