- 12/06/2025
Les invités de Nelly Daynac débattent de l'actualité dans #180minutesInfo du lundi au vendredi
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00:00:00Bonjour à tous, une nouvelle édition en votre compagnie pour 180 minutes, de fait 120 minutes aujourd'hui puisque vous aurez l'heure inter avec Elliot Deval à suivre.
00:00:09Nos invités sont en place ainsi qu'Audrey Berthaud qu'on va retrouver tout de suite pour le journal.
00:00:12On parlera évidemment de ce terrible crash aérien qui s'est produit dans le nord-ouest de l'Inde aujourd'hui, juste après l'éphémérite du jour.
00:00:18Chers amis, bonjour. Nous fêtons aujourd'hui une très bonne fête à tous les Guis, dont le Saint-Patron, originaire d'Espagne, fut un grand ami de Saint-François d'Assise.
00:00:35Guy Guido Vignotelli, c'est son nom officiel, rejoint le fondateur des Franciscains moins de 24 heures après l'avoir rencontré.
00:00:44Il vend tous ses biens et dans la foulée, il fonde un petit couvent non loin de Cortona, ce qui explique qu'on l'appelle souvent Guido da Cortona.
00:00:55Un autre récit rapporte qu'il se retire non pas dans un couvent mais dans une grotte où il prêche la pénitence.
00:01:02Quoi qu'il en soit, il impressionne ses frères par sa joie et sa simplicité, mais aussi par les nombreux miracles qui sont liés à sa vie.
00:01:10Saint-François, disparu depuis plusieurs années déjà, lui apparaît un jour pour lui annoncer sa mort deux jours plus tard.
00:01:19Effectivement, le surlendemain, le 23 juin 1247, il meurt en prononçant ses paroles.
00:01:26« C'est l'heure. Voici venir mon cher François. Debout tout le monde, allons avec lui. »
00:01:33Et voici pour finir un extrait de la lettre de Saint Paul aux Corinthiens qui est lue à la messe de ce jour.
00:01:40« Là où l'esprit du Seigneur est présent, là est la liberté. »
00:01:45C'est tout pour aujourd'hui. À demain, chers amis. Ciao.
00:01:49Et nous voici, c'est l'heure du journal avec Audrey Berthaud.
00:01:55Bonjour Audrey. On va évidemment évoquer ce crash aérien qui s'est produit dans le nord-ouest de l'Inde.
00:01:59Un avion d'un compagnie Air India, reliant la ville d'Armedabad à Londres, s'est écrasé.
00:02:05Mais alors, juste après le décollage.
00:02:07L'avion transportait 242 personnes, dont 169 Andiens, 53 Britanniques, 7 Portugais et 1 Canadien.
00:02:1512 membres de l'équipage également étaient présents dans l'avion.
00:02:17Michel Chevalet, bonjour, vous êtes avec nous en plateau.
00:02:20Michel Chevalet, que s'est-il passé ? Qu'est-ce qu'on sait pour l'instant sur ce crash ?
00:02:25On est nombreux à chercher à le savoir.
00:02:30Simplement, on va être qu'au niveau des hypothèses.
00:02:331. Air India, c'est une compagnie très sérieuse qui coule à la planète.
00:02:372. Elle est avec un avion, les Boeing 787, qui est un très bon appareil,
00:02:42qui est fabriqué à plus de 1000 exemplaires, qui n'a pas de problème.
00:02:453. Les équipages sont bien formés.
00:02:48Et là, vous avez donc un appareil qui décolle.
00:02:50Il monte, là j'ai eu les informations, 400 pieds.
00:02:53400 pieds, ça fait 130 mètres.
00:02:55Donc le train n'était même pas encore sorti.
00:02:57On le voit sur les images.
00:02:59Et vous voyez qu'il ne monte pas, mais très cabré d'habitude.
00:03:02Quand vous décollez, c'est l'ascension.
00:03:05Là, et puis d'un seul coup, on voit qu'il n'avance pas.
00:03:12Fions-nous les effets de perspective avec les images.
00:03:14Mais on voit qu'il n'est pas cabré, il ne monte pas, il ne monte pas, il ne monte pas.
00:03:18Et puis d'un seul coup, il commence à s'enfoncer.
00:03:21Et là, il va tomber à plat.
00:03:22Autrement dit, il perd de la vitesse.
00:03:25S'il perd de la vitesse, il était en pleine poussée.
00:03:27C'est donc qu'il a pu la pousser du moteur.
00:03:28Or, la consigne, les consignes de certification, c'est avec un bimoteur, si j'opère un moteur au décollage, ça peut peut-être arriver.
00:03:37Je dois continuer à pouvoir décoller et assurer la sécurité avec un seul moteur.
00:03:42Donc ça n'aurait pas dû se produire s'il y avait eu un problème sur un moteur.
00:03:45Donc moi, mon hypothèse, c'est qu'il y a un problème sur les deux moteurs.
00:03:49Et qu'il n'avait pas de chance, en fait, de s'en sortir.
00:03:51On ne voit pas de flammes, on ne voit pas d'explosion sur les moteurs.
00:03:53Il n'a pas mangé les oiseaux.
00:03:55C'est une hypothèse qui aurait permis que les moteurs se seraient étouffés, mais pas tout de suite.
00:04:01Michel, on s'est tous posé, à vrai dire, la question et on a tous des réflexions sur ça.
00:04:06Pourquoi, statistiquement, on sait que les avions s'écrasent plus au moment du décollage ?
00:04:10Pourquoi c'est une phase particulièrement sensible ?
00:04:11Attendez, il y a deux périodes les plus sensibles dans l'aviation pour un avion.
00:04:17C'est la période de décollage, parce que vous luttez contre l'apesanteur.
00:04:20Vous êtes tributaire de la poussée de vos moteurs.
00:04:22Et puis, l'autre, c'est l'atterrissage.
00:04:24On l'a vu dernièrement, ce qui s'était produit, avec celui qui s'est posé sur le ventre
00:04:30et qui a été s'écraser sur des balises.
00:04:32C'est les deux périodes les plus délicates.
00:04:36Une autre question, parce qu'on voit les images.
00:04:39L'avion, on a l'habitude de voir des images où l'avion vraiment pique du nez.
00:04:43Là, ce n'est pas du tout le cas.
00:04:44Il descend très, très lentement.
00:04:45En fonction des images, il décroche, il est très sain, il décroche à plat, par perte de vitesse.
00:04:52Il n'a pas assez de vitesse, donc pas assez de vent sur les ailes, donc pas de portance, ça ne porte pas.
00:04:57Mais il ne peut pas, dans ces cas-là, se poser ?
00:05:00Il ne peut plus se poser, il est au-dessus de la ville.
00:05:03Il faut une surface plane, dans ce cas.
00:05:05C'est pour ça que, dans l'Hudson, le pilote américain avait réussi à rimer son...
00:05:12C'était son intelligence de dire...
00:05:13Et le faire amérir, pardon, son avion.
00:05:15Et ce qu'il a fait sur l'Hudson, je crois que dans toute l'histoire de l'aéronautique, on ne le refera jamais.
00:05:21Jamais.
00:05:21Toutes les conditions étaient réunies.
00:05:23Dernière petite question, très rapide.
00:05:25Et on aura l'occasion d'en reparler dans le courant du débat.
00:05:27Est-ce qu'à votre sens, il pourrait y avoir des survivants, là ?
00:05:30Ou ça vous paraît compliqué ?
00:05:31Est-ce qu'il y aura des survivants, ou ça vous paraît compliqué ?
00:05:33Quand un crash, peut-être dans la partie arrière de l'avion, mais surtout vous avez vu la boule de feu,
00:05:39parce qu'il avait 70 tonnes de kérosène dans les ailes.
00:05:45S'ils n'ont pas été tués dans le choc, ils peuvent périr brûlés.
00:05:50Merci beaucoup.
00:05:51On en reparlera tout à l'heure avec un ancien commandant de bord qui vous accompagne,
00:05:55Pierre-Michel Cande, qui sera avec nous d'ici quelques minutes.
00:05:59Ne rien laisser passer.
00:06:00Ça, c'est le message de Bruno Retailleau ce matin, le ministre de l'Intérieur,
00:06:02qui a annoncé la dissolution à la fois de la Jeune Garde et de Lyon Populaire,
00:06:07un groupe d'ultra-droite,
00:06:08et la Jeune Garde, évidemment, ce mouvement antifa.
00:06:11Oui, vous voyez ce message posté sur X.
00:06:13Je me félicite que les organisations La Jeune Garde et Lyon Populaire
00:06:16aient été dissoutes ce matin en Conseil des ministres.
00:06:19En revanche, le décret de dissolution du groupe Urgence Palestine
00:06:22n'a pas été présenté en Conseil des ministres aujourd'hui.
00:06:25Et on passe à la chronique éco.
00:06:27On reste avec vous dans un instant.
00:06:28On va parler du budget vacances des Français.
00:06:30Votre programme avec Zéro Optical.
00:06:35Zéro Optical, le réseau des opticiens en pharmacie.
00:06:39Votre programme avec Magnolia.fr.
00:06:41Changez votre assurance de prêt et économisez sur Magnolia.fr.
00:06:45Comparateur en assurance de prêt immobilier.
00:06:472035 euros, Nelly, c'est le budget moyen que les Français prévoient
00:06:52de consacrer à leurs vacances d'été,
00:06:55selon la dernière étude de Cofidis.
00:06:57Une somme légèrement en augmentation par rapport à l'année dernière,
00:07:00puisque c'est 185 euros de plus cette année.
00:07:04Autre chiffre, près de 9 vacanciers sur 10
00:07:06constatent une hausse des prix en un an.
00:07:08La majorité des Sondés prévoit donc de restreindre certaines dépenses
00:07:12comme les achats plaisir ou bien les restaurants.
00:07:14Et à noter toutefois que 63% des Français disent avoir l'attention
00:07:19de partir en vacances tout de même cet été.
00:07:22Et ça, c'est 8 points de plus qu'il y a un an.
00:07:24Merci beaucoup.
00:07:25Ça en fait quand même près de 40% qui ne partent toujours pas.
00:07:28Toujours sans souvenir.
00:07:30Merci.
00:07:30On enchaîne avec nos invités.
00:07:32Jean-Christophe Gallien, nos argent.
00:07:33Bonjour Jean-Christophe.
00:07:34Bonjour Mélie.
00:07:35Évidemment Yohann Uzaï et Bernard Cohen Haddad.
00:07:37Bonjour Mélie.
00:07:37Pour le cercle de réflexion, Étienne Marcel.
00:07:40Bonjour Sabrina Birlin.
00:07:41Je viens vers vous parce qu'évidemment,
00:07:42on continue de penser aux familles,
00:07:45enfin à la famille de cette surveillante endeuillée à nos gens,
00:07:48mais plus largement aux élèves qui ont subi aussi ce traumatisme.
00:07:51Sachez que les cours ont repris dans ce fameux collège d'olto à nos gens,
00:07:55alors que les établissements du pays ont observé une minute de silence
00:07:58en hommage à cette surveillante qui a été tuée à coup de couteau par un élève.
00:08:01Bonjour Marie-Victoire Dieudonné.
00:08:02Et vous êtes sur place.
00:08:03On n'ose à peine imaginer les mines, les conversations,
00:08:06peut-être même les sanglots qui ont frappé les uns et les autres
00:08:10à la reprise des cours ce matin.
00:08:16Oui exactement.
00:08:17Les collégiens étaient particulièrement,
00:08:20avec un visage crispé, particulièrement marqué par l'émotion,
00:08:23comme on peut tout à fait l'imaginer ici à nos gens.
00:08:27Alors cette matinée, elle a été très dense,
00:08:30elle a été tournée autour d'un mot d'accueil de la directrice.
00:08:34Ensuite, en effet, de cette minute de silence,
00:08:37et enfin d'activité créative et puis sportive,
00:08:40c'est la directrice qui a accueilli les élèves avec le maire de nos gens,
00:08:44leur expliquant qu'il fallait rester unis,
00:08:47qu'ils n'étaient pas seuls dans cette violence.
00:08:50Et ensuite, une minute de silence qui a été vécue
00:08:53comme un véritable moment de recueillement.
00:08:55L'objectif pour la communauté éducative,
00:08:57c'est vraiment de faire en sorte que les élèves puissent échanger,
00:09:01parler, s'exprimer,
00:09:03pour bien sûr dépasser l'éventuel traumatisme
00:09:06pour les nombreux collégiens qui étaient là au moment des faits.
00:09:10Et puis pour cet après-midi,
00:09:11c'est la règle du cas par cas qui va s'appliquer,
00:09:14puisque les élèves ne sont pas tous dans l'obligation
00:09:17de retourner dans l'établissement.
00:09:20Car en effet, ce matin, comme vous le disiez,
00:09:22Nelly, ils sont arrivés au compte-gouttes avec beaucoup d'émotions.
00:09:25Ils nous ont confié à être stressés,
00:09:27le pas a été pressé,
00:09:28le visage tendu, crispé,
00:09:31évidemment marqué par la tristesse
00:09:33à l'initiative en tout cas de la famille de Mélanie.
00:09:36Une marche blanche aura lieu demain
00:09:38au départ de l'hôtel de ville à partir de 18h.
00:09:40Merci beaucoup de nous avoir retranscrit
00:09:44toutes les émotions qui traversent évidemment ce corps enseignant,
00:09:47ses parents d'élèves et ses élèves sur place.
00:09:49Évidemment, on n'aimerait pas être à leur place,
00:09:52à l'heure qu'il est.
00:09:53La minute de silence, ça fait débat.
00:09:54Alors écoutez, évidemment,
00:09:56une des membres du gouvernement,
00:09:57en l'occurrence Catherine Vautrin,
00:09:57qui était notre invitée ce matin,
00:09:59qui pense que c'était la chose à faire.
00:10:00Et puis, il y en a dans la sphère politique
00:10:02qui pense que peut-être on aurait dû s'en passer à cet âge-là.
00:10:06Écoutons d'abord Catherine Vautrin.
00:10:07Si cette minute de silence permet
00:10:10que les enfants rentrant de l'école
00:10:12parlent à la maison de cette minute de silence,
00:10:15que les parents expliquent et échangent
00:10:18avec leurs enfants sur ce drame,
00:10:21sur ce côté absolument inacceptable,
00:10:24eh bien à ce moment-là,
00:10:25nous passons de l'hommage, du respect
00:10:27à un élément éducatif.
00:10:29Et moi, je souhaite que cette minute de silence
00:10:32soit aussi dédiée à cela.
00:10:33En revanche, il y en a une qui n'est pas tout à fait en phase avec elle,
00:10:36c'est Ségolène Royal, ancienne candidate à la présidentielle,
00:10:39qui pense que c'est plus perturbant qu'autre chose.
00:10:41Regardez ce tweet.
00:10:42Mais non, ne faites pas de minutes de silence imposées
00:10:44dans tous les établissements scolaires
00:10:45sur l'affreux drame de nos gens.
00:10:46C'est n'importe quoi.
00:10:47Laisser les enfants et les adolescents tranquilles
00:10:48au lieu de les plonger dans un stress
00:10:50en les forçant à penser à un drame horrible.
00:10:55Je ne sais pas.
00:10:55C'est peut-être difficile d'avoir un avis tranché sur la question.
00:10:57Tiens, Bernard.
00:10:58Non, mais est-ce que les enfants ne regardent pas la télévision ?
00:11:01Eh bien, pas tous, figurez-vous.
00:11:02Oui, mais enfin, tout le monde en parle de cette affaire.
00:11:05Et malheureusement, on en parle.
00:11:06On en parle trop parce que c'est tous les jours.
00:11:09Donc, moi, je me dis, heureusement qu'on n'a pas eu
00:11:10Ségolène Royal comme présidente de la République.
00:11:13Parce que pour vous, il faut absolument les sensibiliser.
00:11:15Mais je crois que c'est important.
00:11:16Et que ça va changer quelque chose à la société collective.
00:11:18Non, ça changera rien, mais c'est important
00:11:19de sensibiliser les jeunes au risque,
00:11:22au risque aujourd'hui d'aller à l'école
00:11:24et d'avoir une assistante,
00:11:27une conseillère d'éducation,
00:11:29un professeur
00:11:30qui est un martyr.
00:11:33Y compris un de ses élèves.
00:11:35Le problème, c'est qu'il y en a de plus en plus.
00:11:36Donc, si on commence à faire des minutes de silence
00:11:37à chaque fois qu'il y a un drame dans une école
00:11:39parce qu'on va vouloir les traiter
00:11:40à la même échelle, au même degré,
00:11:43je ne sais pas.
00:11:43Moi, personnellement,
00:11:45pardon, je ne serai pas président de la République.
00:11:46On n'aura pas être d'accord.
00:11:46J'aurais tendance à être d'accord avec elle.
00:11:49Pour le coup, je suis rarement d'accord avec elle,
00:11:50mais là-dessus, oui.
00:11:52Honnêtement, je n'ai pas d'avis sur la question
00:11:53parce que je ne suis pas psychologue,
00:11:54je ne suis pas expert de ce genre de choses
00:11:56et du comportement des enfants.
00:11:59Mais je constate quand même,
00:12:00c'est factuel,
00:12:01que Ségolène Royal trouve toujours
00:12:03le moindre prétexte
00:12:04pour critiquer le gouvernement désormais.
00:12:05Après avoir fait des pieds et des mains
00:12:07auquel elle aurait aimé appartenir.
00:12:08Pour appartenir au gouvernement,
00:12:10elle ne cesse de le critiquer
00:12:11sur tous les sujets
00:12:12dès que le gouvernement prend une initiative,
00:12:15mais que ce soit sur la politique intérieure,
00:12:16vers la politique internationale,
00:12:18immédiatement,
00:12:18c'est une critique très acerbe
00:12:20de Ségolène Royal.
00:12:21Je la soupçonne,
00:12:22je la soupçonne
00:12:23de draguer LFI
00:12:24pour trouver une circonscription
00:12:25lors des prochaines élections législatives.
00:12:28C'est une hypothèse,
00:12:29mais je suis assez convaincu.
00:12:31Vous donnez l'exemple carrément.
00:12:32Oui, oui, oui.
00:12:33Une bonne analyse.
00:12:35C'est du dépit amoureux.
00:12:36C'est vrai que vous avez raison
00:12:38de dire que la répétition
00:12:39fait que, après,
00:12:41ça banalise cette mine de silence.
00:12:42C'est clair.
00:12:42Là, en l'occurrence,
00:12:43je pense qu'il y a quand même
00:12:44un moment qui fait que,
00:12:46collectif,
00:12:46de toute manière,
00:12:47c'est clair que les réseaux sociaux
00:12:48en dehors de la télé,
00:12:49même s'ils ne regardent pas la télé,
00:12:50ils sont impactés par l'affaire,
00:12:51ça en discute.
00:12:52C'est vrai qu'il faut
00:12:53que ça soit une mine de silence,
00:12:54mais en tout cas,
00:12:55quelque chose qui soit accompagné
00:12:56d'un verbatim fort
00:12:58de la part du co-enseignant.
00:12:59S'il n'y a rien qui explique
00:13:00pourquoi on fait ça,
00:13:01c'est-à-dire que ce n'est pas bien,
00:13:02et qu'il y a un risque,
00:13:03ça ne sert à rien,
00:13:04pour le coup,
00:13:04je suis d'accord avec vous.
00:13:05Par contre,
00:13:05il faut accompagner
00:13:06parce que ce n'est pas banalisé non plus.
00:13:08C'est-à-dire que ce n'est pas
00:13:08un événement normal,
00:13:09et à partir de là,
00:13:10ça se passe dans l'espace éducatif.
00:13:12Il faut que cet espace réagisse,
00:13:13sinon, pour le coup,
00:13:15ça banalise dans la place.
00:13:15Le meurtre est présumé,
00:13:16on s'y intéresse aussi,
00:13:17parce qu'hier,
00:13:17à travers cette conférence de presse
00:13:18du procureur de la République,
00:13:19on a appris beaucoup de choses
00:13:20sur ce qu'il avait dit.
00:13:21En l'occurrence,
00:13:22ça a été frappant de voir
00:13:23à quel point il faisait preuve
00:13:25d'un manque d'empathie criant.
00:13:27Sabrina,
00:13:28le parquet requiert la mise en examen
00:13:29du suspect pour meurtre,
00:13:30et non pas pour assassinat.
00:13:32Pourquoi on n'a pas retenu
00:13:34l'aspect de préméditation ?
00:13:36C'est ça, tout à fait.
00:13:37Le geste prémédité de la chose
00:13:39n'est pas retenu par le parquet
00:13:41à ce stade.
00:13:42On va tenter de l'expliquer.
00:13:44D'abord, il faut regarder
00:13:44le code pénal
00:13:45pour définir la préméditation.
00:13:48Dans le code pénal,
00:13:48il est indiqué que c'est une résolution
00:13:51formée avant l'action
00:13:53de commettre un crime
00:13:53et la préparation des moyens
00:13:55de le faire.
00:13:56En gros, il faut des éléments
00:13:57bien concrets
00:13:58qui montrent une volonté ferme
00:14:00et organisée à l'avance.
00:14:02de tuer, par exemple,
00:14:03l'achat programmé
00:14:04de l'arme du crime.
00:14:06Ici, l'arme du crime,
00:14:06c'est un couteau de cuisine,
00:14:08certes un grand modèle,
00:14:09une lame de 20 cm,
00:14:10mais cela reste facilement accessible.
00:14:13On peut donc pencher
00:14:14pour un geste non préparé.
00:14:16L'âge du suspect peut aussi compter.
00:14:18Il n'a que 14 ans.
00:14:19C'est un adolescent.
00:14:20Le suspect aussi a déclaré des choses
00:14:22en garde à vue,
00:14:23qu'il voulait s'en prendre
00:14:24un surveillant,
00:14:25tuer un surveillant,
00:14:26sans définir lequel,
00:14:27suite à une altercation
00:14:28qui avait eu lieu
00:14:28la semaine précédente.
00:14:29« Il ressassait l'envie de tuer »,
00:14:31rapporte le procureur.
00:14:33Or, « ressasser »,
00:14:34ce n'est pas organisé,
00:14:35ce n'est pas planifié.
00:14:37Il était aussi question
00:14:37à un moment d'un mail
00:14:38que le suspect aurait envoyé
00:14:40à un conseiller d'éducation,
00:14:42un message où il parlait
00:14:43de sa volonté de tuer.
00:14:44Là aussi,
00:14:44le procureur de la République
00:14:45de Chaumont affirme qu'en État,
00:14:47il n'y a pas d'éléments
00:14:48qui vont dans ce sens.
00:14:49Et puis,
00:14:49la personnalité complexe
00:14:51du suspect
00:14:52qui a dû peser
00:14:53dans la balance.
00:14:54D'un côté,
00:14:54aucun antécédent judiciaire,
00:14:56il était référent
00:14:56à harcèlement
00:14:57dans son collège
00:14:58et de l'autre,
00:14:59quand même exclu
00:15:00à deux reprises
00:15:01pour des bagarres.
00:15:02Mais depuis décembre,
00:15:03plus rien.
00:15:04Autant de contre-addictions
00:15:05qui ont sans doute joué
00:15:06dans le choix
00:15:08pour le parquet
00:15:09à ouvrir cette information
00:15:09judiciaire pour meurtre
00:15:10et non assassinat.
00:15:12La peine encourue aussi,
00:15:14elle est amoindrie,
00:15:15le suspect risque
00:15:16dans l'effet
00:15:16un maximum
00:15:17de 15 ans de prison.
00:15:19Merci beaucoup, Sabrina.
00:15:20Alors,
00:15:21le vrai débat
00:15:21qui se pose aujourd'hui,
00:15:22c'est cette nouvelle stratégie
00:15:25pour muscler
00:15:26la prévention
00:15:27de la délinquance
00:15:27et l'autorité parentale.
00:15:29C'est ça, aujourd'hui,
00:15:30que le gouvernement
00:15:31doit explorer.
00:15:32Jean-Noël Buffet
00:15:33a été missionné,
00:15:34vous savez qu'il dépend
00:15:34du ministère de l'Intérieur,
00:15:35il a été missionné
00:15:36pour ça.
00:15:38Il nous dit,
00:15:39et je trouve que c'est
00:15:40un élément assez intéressant
00:15:41de discussion,
00:15:42l'isolement
00:15:42de certains enfants
00:15:43est aussi lié
00:15:44dit-il au désintéressement
00:15:46des parents
00:15:47et donc à cet égard,
00:15:49il faut effectivement
00:15:51se repencher
00:15:52sur la responsabilité
00:15:53des parents.
00:15:54Vous êtes d'accord
00:15:55avec lui
00:15:55sur le fait
00:15:57qu'il y a un désintérêt
00:15:58croissant,
00:15:58pas de tous les parents,
00:15:59encore heureux,
00:16:00mais de parents
00:16:02qui peut-être eux-mêmes
00:16:02sont trop afférés
00:16:03à être sur les réseaux sociaux
00:16:04et à faire leurs histoires
00:16:05sur leur téléphone ?
00:16:06Non seulement je suis d'accord
00:16:07avec lui,
00:16:08moi j'ai une définition,
00:16:09c'est des apatrides.
00:16:11Souvent ils n'appartiennent
00:16:12plus à rien,
00:16:13il n'y a plus de noyau
00:16:13où ce noyau est virtualisé.
00:16:15Vous savez,
00:16:16même quand il n'y a pas
00:16:17de séparation,
00:16:18on peut très bien vivre
00:16:19dans un espace familial
00:16:20qui n'a plus de réalité.
00:16:22Et donc ça veut dire
00:16:23que ça c'est dans le cas
00:16:24où ça va plutôt pas mal,
00:16:26c'est-à-dire quelque part
00:16:26ils sont encore dans une maison.
00:16:28Il y a des cas
00:16:28où ils sont séparés,
00:16:29donc ils vivent
00:16:30dans des alternances permanentes
00:16:31sans aucune existence
00:16:32réelle aujourd'hui,
00:16:33si ce n'est d'être
00:16:34appartenant à deux univers
00:16:35qui eux-mêmes
00:16:36recréent
00:16:37en des univers familiaux.
00:16:38Et puis après ça continue.
00:16:39Et puis quand on va
00:16:40dans d'autres espaces,
00:16:41regardez l'autre fois
00:16:41quand il y a eu l'affaire
00:16:42du Paris Saint-Germain,
00:16:43il y avait des gamins
00:16:44de 12-13 ans dehors partout.
00:16:45Tous ceux qui peuvent
00:16:46se promener dans les différents
00:16:47quartiers de cette ville
00:16:48ou ailleurs
00:16:48avaient des gens de 11-12 ans.
00:16:50Quand je dis 12-13 ans,
00:16:51ce n'est pas vrai.
00:16:51Donc ils sont dehors,
00:16:52c'est-à-dire qu'à un moment donné
00:16:53à 11-12 ans,
00:16:53même si on veut fêter
00:16:54la victoire d'un club,
00:16:55on est libéré par ses parents,
00:16:56ce n'est pas normal
00:16:57à 11h du soir, minuit,
00:16:581h du matin, a fortiori.
00:16:59Donc oui, bien sûr
00:17:00qu'il faut revenir à la base.
00:17:02La base, c'est le noyau familial.
00:17:03Et je vous le dis,
00:17:04ces apatrides ont besoin
00:17:06qu'on les accompagne
00:17:07et qu'on les aide aussi.
00:17:07Et ça relance même le débat
00:17:08sur le volet pénal de la chose.
00:17:10D'ailleurs, Catherine Vautrin,
00:17:11qui était ce matin,
00:17:11on ne va pas l'entendre,
00:17:12mais elle a rappelé
00:17:13la proposition de loi en cours.
00:17:15Écoutez aussi Marine Le Pen,
00:17:16qui est invitée
00:17:17d'une autre station de radio,
00:17:19elle est revenue
00:17:20sur la responsabilité des parents
00:17:23telle qu'elle existe
00:17:24dans le code pénal aujourd'hui.
00:17:25Quoi qu'on en dise,
00:17:27quand on est parent,
00:17:29eh bien, on a une obligation
00:17:30de surveillance.
00:17:32Et il y a un article
00:17:32dans le code pénal,
00:17:33l'article 227-17,
00:17:34qui dit que s'il y a
00:17:36un défaut de surveillance
00:17:37qui compromet la santé,
00:17:39la sécurité ou la moralité
00:17:41de l'enfant,
00:17:42eh bien, les parents
00:17:42sont responsables.
00:17:43Cet article-là
00:17:44n'est quasiment jamais utilisé.
00:17:47Donc, on a un arsenal juridique,
00:17:49utilisons-le
00:17:50et arrêtons de vouloir inventer
00:17:52des nouvelles choses
00:17:53qui sont de surcroît inefficaces.
00:17:55Mon cher Bernard,
00:17:58elle a raison ?
00:17:59Je me posais la question.
00:18:00On a déjà un arsenal existant,
00:18:01sauf qu'on ne l'active jamais ?
00:18:02Non, mais bien sûr qu'on a un arsenal.
00:18:03Il faut quand même revoir
00:18:03la politique pénale des mineurs.
00:18:05On ne peut pas l'exclure.
00:18:07Je veux dire,
00:18:07ce type d'acte
00:18:09ne doit pas être minoré.
00:18:11Je crois qu'il y a un vrai problème
00:18:12entre ce que nous attendons,
00:18:13ce qu'attend la population,
00:18:15ce que décident les magistrats.
00:18:18Cette capacité aujourd'hui
00:18:19d'accompagner de mesures,
00:18:22on va dire,
00:18:22moins lourdes,
00:18:23ce type de crime
00:18:25n'est plus supportable.
00:18:27On pense d'abord
00:18:28à la famille de cette surveillante.
00:18:32On pense à la famille
00:18:34des enfants qui,
00:18:35ici ou là,
00:18:36sont sortis de l'école
00:18:37et ont été poignardés.
00:18:39Arrêtons d'être un peu hors sol.
00:18:41Ce que dit Marine Le Pen,
00:18:42bien entendu,
00:18:43que les parents sont responsables,
00:18:44mais responsables,
00:18:45j'essaie de comprendre.
00:18:46De quoi ?
00:18:47C'est eux qui vont faire la prison ?
00:18:49C'est eux qui vont payer
00:18:50l'indemnité ?
00:18:52C'est eux qui vont combler...
00:18:55On va leur retirer les allocs ?
00:18:57On va leur retirer un logement ?
00:18:58Est-ce que ça va rendre la vie ?
00:19:00Est-ce que ça va minorer ?
00:19:02Est-ce que c'est important pour moi,
00:19:03en tous les cas ?
00:19:03Est-ce que ça va minorer
00:19:04la douleur de cette famille
00:19:06qui a perdu une femme ?
00:19:07Ce que j'attends,
00:19:09c'est que l'auteur de ces actes
00:19:11soit vraiment sanctionné.
00:19:12Et c'est bien là,
00:19:13aujourd'hui,
00:19:13l'enjeu républicain.
00:19:15C'est qu'on a de plus en plus
00:19:16des mineurs
00:19:17qui commettent des actes
00:19:19que l'on considère
00:19:20comme actes secondaires
00:19:21alors que ce sont des crimes
00:19:22qui sont à l'auteur...
00:19:22Et meurtre, c'est pas pareil
00:19:23qu'assassinat.
00:19:23Oui, mais justement,
00:19:25des actes de violence
00:19:27sur des personnes
00:19:28qui dévalorisent
00:19:29la personne humaine.
00:19:31Il y a un enjeu,
00:19:33évidemment,
00:19:33l'enjeu de la sanction
00:19:33et capitale,
00:19:34mais ce gamin,
00:19:36parce que c'est un gamin
00:19:37de 14 ans,
00:19:38il va aller en prison,
00:19:39bon d'accord,
00:19:39il va ressortir,
00:19:40il aura quoi ?
00:19:42Donc il va ressortir
00:19:44à 20 ans.
00:19:45L'enjeu de la réinsertion,
00:19:47c'est quelque chose
00:19:47qui est primordial
00:19:49dans ce cas-là.
00:19:49Parce qu'on va l'envoyer
00:19:50en prison 6 ou 7 ans,
00:19:51c'est très bien,
00:19:52mais s'il n'est pas suivi
00:19:53comme il se doit,
00:19:54il va ressortir
00:19:55encore plus dangereux
00:19:56qu'il ne l'est aujourd'hui.
00:19:57Le véritable enjeu
00:19:58pour ces gamins-là
00:19:59qui sont déjà des meurtriers
00:20:00à cet âge-là,
00:20:01c'est vraiment
00:20:01comment est-ce qu'on les suit
00:20:02en prison,
00:20:03comment est-ce qu'ils se réintègrent
00:20:04et comment est-ce qu'ils se réinsèrent
00:20:05dans la société.
00:20:06Yohann,
00:20:07je voulais quand même
00:20:07dire un petit mot politique
00:20:08parce qu'aujourd'hui,
00:20:09il y a eu le Conseil des ministres,
00:20:10on sait qu'Emmanuel Macron
00:20:11profite de toutes les antennes
00:20:13qui lui sont proposées
00:20:14pour critiquer déjà
00:20:16ses détracteurs
00:20:17et parler de faits divers
00:20:18en disant qu'à force d'en parler,
00:20:19on va tous devenir fous.
00:20:20Ce n'est pas le même Emmanuel Macron,
00:20:22j'ai envie de dire
00:20:22qu'il y a le Macron des villes
00:20:23et le Macron des champs
00:20:25en fonction du public
00:20:26et de l'auditoire.
00:20:27Il y a le Macron de lundi
00:20:28et le Macron du jeudi.
00:20:28Parce que quand il est
00:20:28en Conseil des ministres,
00:20:30il parle des inhibitions
00:20:31de la violence.
00:20:32Ce n'est pas tout à fait
00:20:32la même chose quand même.
00:20:33C'est complètement différent,
00:20:35vous voulez dire.
00:20:35Mais c'est tout le problème
00:20:36du président de la République.
00:20:37Pourquoi est-ce qu'il a fait
00:20:38un score lamentable
00:20:39dans son interview
00:20:40sur France 2 mardi soir ?
00:20:41Le pire score
00:20:42de la 5e République
00:20:43pour un président en exercice.
00:20:45Mais parce que d'abord,
00:20:46il parle trop,
00:20:47on ne l'écoute plus,
00:20:48il parle de tout et de rien.
00:20:49Mais en plus,
00:20:49quand il parle,
00:20:50on sait que sa parole,
00:20:51hélas,
00:20:52et vous savez à quel point
00:20:53je respecte sa fonction,
00:20:54mais quand il parle,
00:20:55hélas,
00:20:56on n'accorde plus d'importance
00:20:57et de crédit
00:20:57à ce qu'il dit.
00:20:58Parce qu'il est capable
00:20:59de dire effectivement
00:21:00le week-end dernier
00:21:01que les médias font
00:21:02du lavage de cerveau,
00:21:03qu'on parle trop
00:21:04des faits divers,
00:21:05mais finalement,
00:21:06c'est sous-entendre
00:21:06qu'il n'y a pas plus
00:21:07de criminalité et de délinquance
00:21:08qu'avant.
00:21:09Et le jeudi,
00:21:10comme il le fait aujourd'hui
00:21:10en Conseil des ministres,
00:21:11dire qu'il y a une désinhibition
00:21:13de la violence,
00:21:14sous-entendu une explosion
00:21:15et des actes
00:21:16de plus en plus forts.
00:21:17Donc, il dit blanc le dimanche
00:21:18et il dit noir le jeudi.
00:21:20Il l'avait déjà fait
00:21:20à propos du PSG, non ?
00:21:22Non, mais attendez,
00:21:23mais il passe son temps
00:21:24à dire blanc un jour
00:21:25et noir quelques jours plus tard.
00:21:27Mais il le fait
00:21:28sur les sujets
00:21:28de politique intérieure,
00:21:29sur les questions
00:21:30de migration,
00:21:31sur les questions de sécurité.
00:21:32Il le fait concernant
00:21:33la politique internationale.
00:21:35On le voit à propos d'Israël.
00:21:36Il est capable
00:21:37de dire tout et son contraire
00:21:38à quelques jours d'intervalle.
00:21:40Donc, hélas,
00:21:41et c'est dramatique
00:21:41parce qu'il est président
00:21:42de la République,
00:21:43on accorde plus d'importance
00:21:44et de crédit
00:21:45à ce qu'il dit.
00:21:46Oui, le en même temps,
00:21:47finalement,
00:21:47il n'aura jamais varié
00:21:48de sa ligne.
00:21:49Sa politique,
00:21:50ça aurait été le en même temps
00:21:51permanent, tout le temps.
00:21:52C'est cette définition-là.
00:21:53Maintenant, moi,
00:21:53je suis moins à 100% d'accord
00:21:55là-dessus
00:21:56parce que je pense
00:21:56qu'il y a une inclination
00:21:58quand même depuis quelques semaines
00:21:59qui va vers les gauches,
00:22:01s'il vous plaît.
00:22:01Oui.
00:22:02Et je pense que c'est
00:22:03très largement lié au fait
00:22:04qu'on sait très bien
00:22:04que dans les prochaines semaines,
00:22:06sinon mois,
00:22:07la tentative d'unir
00:22:08des minorités de droite
00:22:09dans un gouvernement instable
00:22:12et très minoritaire
00:22:13va cesser.
00:22:14Et donc, il lui faut trouver
00:22:15très vite,
00:22:16en tout cas préparer assez vite
00:22:17par ses verbatimes
00:22:19auxquels il ne croit pas forcément.
00:22:20On ne sait pas trouver
00:22:21sa position réelle idéologiquement.
00:22:22Il est en train de préparer
00:22:24un virage
00:22:25qui est celui
00:22:25qui l'amènera
00:22:27à aller du centre-gauche
00:22:28vers quelque chose d'autre
00:22:29et on verra à ce moment-là
00:22:30comment les gauches réagiront.
00:22:31Mais c'est ce qu'on sent
00:22:32quand même depuis un certain temps.
00:22:33Il est assez cohérent là-dedans
00:22:35avec de temps en temps
00:22:36un petit retour en arrière
00:22:37qui fait effectivement
00:22:38qu'il peut encore plaire
00:22:39à des gens ailleurs,
00:22:40notamment pour ce qui concerne
00:22:41sa marque personnelle.
00:22:42Le problème,
00:22:42c'est qu'il ne plaît plus à personne
00:22:43précisément à force de dire
00:22:44tout et son contraire.
00:22:45Il a perdu à la fois
00:22:46l'électorat de droite
00:22:47et l'électorat de gauche
00:22:48qui lui est très largement défavorable
00:22:50depuis très longtemps déjà.
00:22:51Mais là, il ne s'agit plus d'électorat,
00:22:52il s'agit du personnel politique
00:22:53à l'Assemblée nationale
00:22:54et des partis politiques.
00:22:54Oui, mais qui sont soumis
00:22:55à leur électorat
00:22:56et qui ne pourraient pas répondre
00:22:58au président de la République
00:22:59compte tenu de la pression populaire.
00:23:02Bernard ?
00:23:03Non, mais je pense que
00:23:04l'analyse
00:23:04d'une réorientation
00:23:07du macronisme
00:23:08vers la gauche
00:23:10de gouvernement,
00:23:12il suffit de voir
00:23:12l'intervention
00:23:13du
00:23:17monsieur
00:23:19excusez-moi,
00:23:20j'ai un trou,
00:23:21mais du nouveau
00:23:22secrétaire général
00:23:23au plan
00:23:24Clément Beaune
00:23:27sur les élections municipales
00:23:28à Paris
00:23:29où on voit bien
00:23:29que j'ai tellement oublié
00:23:31compte tenu de son activité
00:23:32intense à Paris.
00:23:36Effectivement,
00:23:37il y a un héliotropisme
00:23:38vers une nouvelle alliance
00:23:40pour peut-être
00:23:41choisir un candidat
00:23:42qui ne sera pas
00:23:43un candidat
00:23:44de la droite républicaine.
00:23:45C'est ce que je crois
00:23:46et je ne sais pas
00:23:47si ça va accoucher
00:23:49une souris
00:23:49ou si ça va être
00:23:50un choix efficace.
00:23:52Merci beaucoup.
00:23:53On va marquer une petite pause.
00:23:54On reviendra pour parler
00:23:54de ces nouveaux migrants
00:23:56qui sont rassemblés maintenant
00:23:57devant la mairie
00:23:58du 11e arrondissement,
00:23:59toujours aidés
00:23:59évidemment dans leur entreprise
00:24:00par les associations
00:24:02qui leur prêtent secours
00:24:03et qui les guident
00:24:04dans leurs différentes
00:24:05démarches administratives.
00:24:07On sera sur place
00:24:08avec une de nos équipes.
00:24:09A tout de suite.
00:24:11Nous voici de retour
00:24:15avec Audrey Berthaud
00:24:16pour le journal.
00:24:16Rebonjour Audrey.
00:24:17Ce crash aérien
00:24:18dans le nord-ouest de l'Inde,
00:24:19un avion de la compagnie
00:24:20Air India
00:24:21qui reliait la ville
00:24:22d'Armedabad à Londres
00:24:23s'est écrasé
00:24:24juste après le décollage.
00:24:26On vient de l'apprendre,
00:24:27il n'y a apparemment
00:24:28aucun survivant
00:24:29selon le chef
00:24:30de la police de la ville.
00:24:31L'avion transportait
00:24:33242 personnes
00:24:34dont 169 indiens,
00:24:3653 britanniques,
00:24:377 portugais,
00:24:381 canadien.
00:24:3812 membres d'équipage
00:24:40se trouvaient également
00:24:41dans l'avion.
00:24:42L'appareil,
00:24:42un long courrier
00:24:43de type Boeing 787
00:24:44a décollé
00:24:45à 13h39,
00:24:46heure locale
00:24:47et s'est écrasé
00:24:48juste après son envol
00:24:49hors du périmètre
00:24:50de l'aéroport
00:24:51après avoir émis
00:24:52un appel d'urgence.
00:24:54Le procès
00:24:54de l'attentat
00:24:55de Condé-sur-Sarte
00:24:56a débuté
00:24:57au début du mois de juin
00:24:59devant la cour d'assises
00:24:59spéciales de Paris.
00:25:00Le principal accusé,
00:25:02Michael Chiolo,
00:25:03a revendiqué l'attaque
00:25:04et l'a vivement justifié
00:25:05au nom du groupe
00:25:06État islamique.
00:25:07L'attentat a eu lieu,
00:25:08je le rappelle,
00:25:09en 2019.
00:25:10Deux gardiens
00:25:11avaient été
00:25:11grièvement blessés.
00:25:13Tanguy Hamon,
00:25:14bonjour,
00:25:14vous suivez ce procès
00:25:15pour CNews.
00:25:16Aujourd'hui,
00:25:17c'est une journée
00:25:17importante, Tanguy,
00:25:19parce que ces deux survivants
00:25:20qui ont été attaqués
00:25:21vont témoigner.
00:25:22Oui, exactement.
00:25:28Et ces deux surveillants
00:25:29nous sont décrits
00:25:29comme étant toujours
00:25:30sous le choc,
00:25:32extrêmement touchés,
00:25:33encore traumatisés,
00:25:34même, on peut le dire.
00:25:35Ils ne souhaitent d'ailleurs
00:25:36pas se parler directement
00:25:39à la presse.
00:25:40Et c'est pour ça
00:25:40que cette journée
00:25:41est si importante,
00:25:43parce qu'ils vont être
00:25:43interrogés
00:25:44par les juges
00:25:45de la cour d'assises
00:25:46spéciale de Paris.
00:25:47On va donc enfin
00:25:48pouvoir savoir
00:25:49ce qu'ils ont vécu,
00:25:51ce qu'ils ont ressenti
00:25:52au moment où le terroriste
00:25:53et sa compagne
00:25:54les ont attaqués
00:25:55au couteau
00:25:56pour tenter
00:25:56de les égorger.
00:25:58Je rappelle que
00:25:58ces deux surveillants
00:25:59ont pu survivre
00:26:00grâce à un réflexe
00:26:01de protection
00:26:02et à l'intervention
00:26:03de leurs collègues
00:26:04qui leur ont permis
00:26:05de quitter la pièce
00:26:06où ils étaient
00:26:07pris au piège.
00:26:08Bref, vous l'avez compris,
00:26:10leurs mots vont être
00:26:10extrêmement forts.
00:26:12C'est un moment
00:26:13très important
00:26:14du procès
00:26:14qui se joue aujourd'hui.
00:26:16Merci beaucoup
00:26:17cher Tanguy.
00:26:19Plus de 25 ans
00:26:19après la disparition
00:26:20d'Estelle Mouzin,
00:26:21son père a signé l'état
00:26:22pour faute lourde
00:26:23et déni de justice.
00:26:24Lors de l'audience
00:26:25qui s'est tenue hier
00:26:26à Paris,
00:26:27Eric Mouzin
00:26:28dénonce l'amateurisme
00:26:29dans l'enquête.
00:26:30Tous les détails
00:26:30de Michael Dos Santos.
00:26:33Mars 2020,
00:26:34Michel Fourniret
00:26:35avoue avoir tué
00:26:36Estelle Mouzin.
00:26:37Il meurt un an plus tard
00:26:38avant même
00:26:39d'être jugé.
00:26:40Aujourd'hui,
00:26:41le père d'Estelle Mouzin
00:26:42déplore un amateurisme
00:26:43dans la gestion du dossier.
00:26:45Pour le père
00:26:45de la FIET de 9 ans
00:26:46disparu en 2003
00:26:48à Guermante
00:26:48en Seine-et-Marne,
00:26:49la piste du tueur
00:26:50en série
00:26:51des Ardennes
00:26:51a été sous-exploitée.
00:26:53Lors de l'audience,
00:26:54le procureur
00:26:55a reconnu
00:26:55des manquements
00:26:56au service public
00:26:57de la justice
00:26:58à l'égard
00:26:58d'Eric Mouzin,
00:26:59mais nie toute responsabilité
00:27:01de l'Etat.
00:27:02La source de préjudice
00:27:03la plus importante
00:27:04est la non mise
00:27:04en examen
00:27:05de Michel Fourniret
00:27:06et son épouse
00:27:06entre 2006
00:27:07et 2019.
00:27:08Mais dans la mesure
00:27:09où il s'agit
00:27:10de décisions juridictionnelles
00:27:11contre lesquelles
00:27:12le demandeur dispose
00:27:13de voie de recours,
00:27:14il n'y a pas lieu
00:27:15d'engager la responsabilité
00:27:16de l'Etat.
00:27:18Le père d'Estelle Mouzin
00:27:19évoque également
00:27:20un déni de justice
00:27:21au vu du délai
00:27:22de l'instruction
00:27:22qu'il juge déraisonnable,
00:27:24un argument
00:27:25rejeté par le procureur.
00:27:27Il n'est pas démontré
00:27:27de particulière période
00:27:29de carence
00:27:29ou d'inaction.
00:27:30Certes,
00:27:31des juges d'instruction
00:27:31se sont succédés,
00:27:32mais aucun d'eux
00:27:33n'a laissé l'affaire
00:27:34des mois sans rien faire.
00:27:35Éric Mouzin
00:27:36réclame 150 000 euros
00:27:38au titre des préjudices
00:27:39matériels et financiers
00:27:40ainsi que 200 000 euros
00:27:42au titre de préjudices morales.
00:27:44La décision sera rendue
00:27:46le 3 septembre prochain.
00:27:48Et puis sachez,
00:27:49pour finir ce jour-là,
00:27:50que la famille de Gaulle
00:27:51a remis à l'État
00:27:51le manuscrit
00:27:52du fameux appel
00:27:53du 18 juin 1940.
00:27:55Ce 18 juin 1940
00:27:56qui a bien sûr
00:27:57marqué l'histoire de France
00:27:58et de la Seconde Guerre mondiale.
00:27:59Je le rappelle,
00:28:00ce jour-là,
00:28:00depuis Londres,
00:28:02Charles de Gaulle
00:28:02prenait la parole
00:28:03sur la BBC.
00:28:04Il appelait à résister
00:28:05face à l'Allemagne nazie.
00:28:06Une cérémonie
00:28:07a donc eu lieu ce matin
00:28:08à la maison d'enchaire
00:28:09Arc-Rial à Paris.
00:28:10Écoutez son petit-fils.
00:28:13J'espère que c'est
00:28:14un document inspirant.
00:28:15On le disait tout à l'heure
00:28:16en galégeant un peu,
00:28:18mais ce n'est pas parce
00:28:18qu'aujourd'hui,
00:28:19la situation n'est pas
00:28:20formidable pour notre pays
00:28:22qu'il ne faut pas y croire.
00:28:25En 1940,
00:28:26la France n'existait plus.
00:28:28Elle n'existait plus.
00:28:30Et puis pour autant,
00:28:31il s'est passé
00:28:31un certain nombre de choses
00:28:32dont l'appel du 18 juin
00:28:34a été l'élément
00:28:35véritablement primal,
00:28:37encore une fois,
00:28:38et qui montre
00:28:39qu'eux-mêmes,
00:28:40quand tout va mal,
00:28:41les choses peuvent se redresser
00:28:42et la France peut se redresser.
00:28:45La France,
00:28:45elle est français,
00:28:46parce que sans les français,
00:28:47on n'arrivera à rien.
00:28:49Donc,
00:28:49il faut que tout le monde
00:28:49s'y batte.
00:28:50magnifique geste.
00:28:51Merci beaucoup,
00:28:52ma chère Audrey.
00:28:53On va refermer
00:28:54cette deuxième édition.
00:28:56Petite pause
00:28:56et puis on parlera
00:28:57de ces migrants
00:28:58qui font pression
00:28:59sur l'État
00:29:00à travers,
00:29:00vous savez,
00:29:00toujours les mêmes associations
00:29:01qui les défendent.
00:29:02Cette fois,
00:29:03plusieurs centaines
00:29:04se sont installées
00:29:05sur le parvis
00:29:06de la mairie
00:29:06du 11e
00:29:07avec une mise en scène
00:29:09évidemment
00:29:10assez bien orchestrée
00:29:11et que nous relatera
00:29:12Régine Delfour.
00:29:15Ils resteront là,
00:29:15d'ailleurs,
00:29:15Régine,
00:29:16c'est ce que vous allez
00:29:16nous raconter
00:29:17tant qu'on ne leur propose
00:29:19pas de solution
00:29:20d'hébergement.
00:29:21A tout de suite.
00:29:26Nous voici avec nos invités.
00:29:28On va parler,
00:29:28je vous le disais,
00:29:29de ces associations
00:29:29qui soutiennent les migrants
00:29:31et qui sont en train
00:29:32en ce moment
00:29:32de faire pression
00:29:33sur l'État
00:29:34à Paris en particulier.
00:29:35On avait beaucoup évoqué
00:29:36ce qui s'était passé
00:29:37avec l'expulsion
00:29:38de la gaieté lyrique.
00:29:40C'était une saga
00:29:40qui avait pris plusieurs semaines.
00:29:42Cette fois-ci,
00:29:42250 migrants
00:29:43sont rassemblés
00:29:43sur le parvis
00:29:44de la mairie
00:29:45du 11e
00:29:46arrondissement.
00:29:47C'est à l'initiative
00:29:47de l'association
00:29:48Utopia 56
00:29:49qu'on ne présente plus.
00:29:51Bonjour Régine Delfour.
00:29:52Vous êtes dans ce quartier
00:29:53aujourd'hui.
00:29:55On a vu ces poubelles
00:29:57et ces happenings
00:29:57qu'on a voulu créer
00:29:58en images
00:29:59il y a quelques heures
00:30:00et resteront là
00:30:01tant qu'on ne leur propose
00:30:02pas de solution
00:30:02d'hébergement.
00:30:04Avec qui discutent-ils
00:30:05pour l'instant ?
00:30:07Pour l'instant,
00:30:08ils ne discutent
00:30:08avec pas grand monde
00:30:09puisque le maire
00:30:10n'est pas venu
00:30:11à leur rencontre.
00:30:13Vous pouvez le voir
00:30:13sur les images
00:30:14de Florian Doré.
00:30:15il y a beaucoup de femmes
00:30:16ce sont des familles
00:30:17en fait.
00:30:17Ce sont des femmes
00:30:18et des enfants
00:30:19qui sont ici.
00:30:20Certaines d'entre elles
00:30:21ont un titre de séjour
00:30:22mais elles sont à la rue
00:30:24pour des raisons
00:30:25des histoires personnelles.
00:30:27J'ai échangé
00:30:28avec une jeune femme
00:30:28qui me disait
00:30:29qu'elle avait été victime
00:30:30de violences conjugales
00:30:31donc elle avait dû
00:30:31quitter son mari.
00:30:32Il y a d'autres
00:30:33qui sont arrivées
00:30:34il n'y a pas très longtemps
00:30:35et avec ces nouvelles
00:30:37les conditions climatiques
00:30:39puisqu'il commence
00:30:40à faire chaud
00:30:40elles réclament un toit
00:30:43pour elles
00:30:44et pour leurs enfants
00:30:45des enfants
00:30:46qui sont scolarisés.
00:30:47Il y avait une jeune
00:30:47qui était en CM2
00:30:49qui m'expliquait
00:30:50qu'elle vivait
00:30:52à Bagnolet
00:30:53sous une tente
00:30:54et en fait
00:30:54elle était dans une école
00:30:55à Sarcelles.
00:30:56Donc il y a des situations
00:30:57qui sont quand même
00:30:58assez compliquées.
00:30:59Alors là,
00:30:59ce sont vraiment
00:31:00des familles
00:31:01des femmes
00:31:02avec leurs enfants
00:31:02il y a des bébés aussi
00:31:03donc ils sont installés
00:31:05ici depuis hier soir
00:31:07là il y a une petite pause
00:31:08parce qu'elles tapaient
00:31:09sur les poubelles
00:31:10pour essayer
00:31:11effectivement
00:31:11de faire sortir
00:31:12le maire
00:31:13du 11e arrondissement
00:31:14elles vont refaire du bruit
00:31:16puisque l'objectif
00:31:17c'est de rencontrer
00:31:18ce maire
00:31:18et qu'il puisse
00:31:19leur proposer
00:31:21une solution pérenne
00:31:22en fait Nelly.
00:31:23Un petit mot
00:31:24sur le rôle des associations
00:31:25que j'ai évoquées à l'instant
00:31:26est-ce qu'ils sont visibles
00:31:27est-ce que vous avez pu
00:31:28vous entretenir avec eux
00:31:29sur ce qu'ils comptent faire
00:31:30et comment ils
00:31:32leur viennent en appui
00:31:33en fait ?
00:31:35Alors en fait
00:31:36Utopia 56
00:31:37qui est ici
00:31:38apporte des vivres
00:31:39apporte de l'eau
00:31:40et puis aussi
00:31:41des produits d'hygiène
00:31:42notamment pour les enfants
00:31:43eux ils sont à l'initiative
00:31:45donc de cette opération
00:31:46parce qu'en fait
00:31:47ils les expliquent
00:31:48qu'ils n'ont plus
00:31:48les moyens en fait
00:31:50de subvenir
00:31:51aux besoins
00:31:51de ces familles
00:31:52et ils espèrent
00:31:53que les pouvoirs publics
00:31:54vont prendre en charge
00:31:55ces familles.
00:31:56Merci beaucoup
00:31:57pour toutes ces précisions
00:31:58Régine Delfour
00:31:59hier encore
00:32:00je vous précise
00:32:01d'autres migrants
00:32:01qui étaient installés
00:32:02un petit peu plus loin
00:32:03le long du canal
00:32:04Saint-Denis
00:32:05ont été évacués
00:32:06par les forces de l'ordre
00:32:07c'est dramatique
00:32:08mais que faire ?
00:32:09Et on ne peut pas
00:32:09les associations
00:32:12n'ont plus les moyens
00:32:13de prendre en charge
00:32:14ces migrants
00:32:14mais l'État
00:32:16n'a plus les moyens
00:32:16non plus
00:32:17de prendre en charge
00:32:18ces migrants
00:32:18alors dans un monde idéal
00:32:19on aimerait pouvoir loger
00:32:20soigner, scolariser
00:32:21tout le monde
00:32:22mais ça n'est pas possible
00:32:24il y a des Français
00:32:25d'accord ?
00:32:26des Français
00:32:26qui vivent dans des taudis
00:32:28qui n'ont pas les moyens
00:32:29de se loger
00:32:29ou qui attendent
00:32:30du logement social
00:32:30depuis 10 ans
00:32:31et des personnes
00:32:31qui arrivent de l'étranger
00:32:33s'installent sur une place
00:32:34et exigent un logement
00:32:35mais dans quel monde ?
00:32:36Enfin ça n'est pas possible
00:32:37il y a des enfants
00:32:38naturellement c'est dramatique
00:32:39mais nous n'avons pas
00:32:40les moyens de les scolariser
00:32:41les classes sont des âges surchargés
00:32:43nous n'avons pas
00:32:44les moyens de les soigner
00:32:46les hôpitaux sont en état
00:32:47de déliquescence
00:32:48nous n'avons pas
00:32:49les moyens d'accueillir
00:32:50ces personnes-là
00:32:50et nous avons encore moins
00:32:51les moyens de les intégrer
00:32:53regarder la situation
00:32:54migratoire de notre pays
00:32:55les différences culturelles
00:32:57les problèmes que ça pose
00:32:58dans de nombreux quartiers
00:32:59et même désormais
00:33:00sur l'ensemble du territoire
00:33:01nous ne pouvons plus
00:33:02intégrer, assimiler
00:33:03ces populations
00:33:04donc nous n'avons plus
00:33:05les moyens de les accueillir
00:33:06il faut envoyer un message
00:33:07très clair
00:33:08et le gouvernement
00:33:09ne le fait pas
00:33:10le gouvernement tergiverse
00:33:11nous ne pouvons plus le faire
00:33:12un seul message
00:33:13rentrez chez vous
00:33:14j'entends que c'est peut-être dramatique
00:33:16je ne sais pas
00:33:17dans quelles circonstances
00:33:18ils vivent dans leur pays
00:33:19mais nous ne pouvons plus
00:33:20les accueillir
00:33:21ça n'est pas possible
00:33:22en fait Bernard
00:33:22Kohenadat
00:33:23c'est pas forcément
00:33:24un problème d'humanité
00:33:25parce qu'on ne peut pas
00:33:26rester insensible
00:33:26aux soeurs d'un enfant
00:33:27qui dort sur le trottoir
00:33:28c'est pas ça la question
00:33:29c'est un problème
00:33:30de politique globale
00:33:32migratoire
00:33:33assumée par les états
00:33:34qui ferait en sorte
00:33:36qu'ils ne prennent pas
00:33:36les risques inconsidérés
00:33:37pour venir dans nos contrats
00:33:38il y a un problème aussi
00:33:40de politique intérieure
00:33:41Nelly
00:33:42parce que ça c'est
00:33:42dans le 11ème arrondissement
00:33:43je vous rappelle
00:33:44qu'Anne Hidalgo
00:33:44est conseillère municipale
00:33:46du 11ème arrondissement
00:33:47c'est pas anodin
00:33:48et qu'il y a quelques mois
00:33:49on avait aussi
00:33:50la gaieté lyrique
00:33:52qui avait été envahie
00:33:53par un certain nombre
00:33:54de migrants
00:33:54ça avait été une catastrophe
00:33:56pour le café
00:33:58qui faisait langue
00:33:58et que la mairie de Paris
00:33:59avait refusé
00:34:00toute évacuation
00:34:01donc on voit bien
00:34:02qu'il y a aujourd'hui
00:34:03une partie des associations
00:34:04avec le soutien
00:34:06de la mairie de Paris
00:34:07c'est-à-dire de l'hôtel de ville
00:34:08pour pouvoir monter en épingle
00:34:10ce type de situations
00:34:10qui sont des drames humains
00:34:12qui sont aussi
00:34:13des problèmes de santé
00:34:14et d'hygiène
00:34:17surtout pour ces familles
00:34:18qui avaient des enfants
00:34:19regardés dans la rue
00:34:20c'était le cas aussi
00:34:21devant l'hôtel de ville
00:34:23pendant un certain nombre
00:34:23de mois
00:34:24ceux qui ont pris le métro
00:34:25à l'hôtel de ville
00:34:26avec les tentes
00:34:27donc on voit bien
00:34:27qu'il y a une volonté
00:34:28de passer en force
00:34:29alors qu'il y a
00:34:30un vrai problème
00:34:31de migrants
00:34:32de migration
00:34:33d'hébergement
00:34:34et que malheureusement
00:34:35ce n'est pas
00:34:36en faisant ce type
00:34:37de seating
00:34:39et d'hébergement
00:34:40de fortune
00:34:41dans des conditions sanitaires
00:34:42qu'aucun être humain
00:34:44ne peut trouver
00:34:46responsable
00:34:47de laisser continuer
00:34:48ce ping-pong
00:34:49entre l'Etat
00:34:50et la mairie de Paris
00:34:52alors petite précision
00:34:53néanmoins
00:34:53parmi ces familles
00:34:54il y en a certaines
00:34:55qui sont munies
00:34:55de titres de séjour
00:34:56et dont les enfants
00:34:57sont scolarisés
00:34:58de manière régulière
00:35:00si je puis dire
00:35:00mais globalement
00:35:01sur la politique
00:35:02qu'on met en oeuvre
00:35:03il y a les chiffres
00:35:06que les politiques
00:35:07manient avec
00:35:08un peu de légèreté
00:35:09moi je trouve
00:35:10et puis à l'arrivée
00:35:11il y a les images
00:35:11des gens
00:35:12qui souffrent réellement
00:35:13on ne peut pas dire
00:35:14oui venez comme vous êtes
00:35:15parce qu'on est sympa
00:35:17et qu'on veut laisser
00:35:18entrer tout le monde
00:35:19et puis après
00:35:19on s'en désintéresse
00:35:20et on les laisse comme ça
00:35:21c'est complètement ridicule
00:35:22la pression est faite
00:35:23à partir d'une population
00:35:25qui sont des femmes
00:35:25et des enfants
00:35:26c'est pas tout à fait hasardeux
00:35:28c'est pas anodin
00:35:29c'est à dire que pour le coup
00:35:30ce qui est important aussi
00:35:32c'est que le politique
00:35:33ne laisse pas traîner non plus
00:35:34c'est à dire que plus
00:35:35si vous voulez
00:35:35on peut comprendre
00:35:37qu'il y ait des actions
00:35:38de pression de ce type
00:35:39mais il faut y répondre
00:35:40il faut y répondre
00:35:41très rapidement
00:35:41c'est à dire qu'il faut
00:35:42une coordination
00:35:42mairie d'arrondissement
00:35:4311ème arrondissement
00:35:44mairie centrale
00:35:46Méditalgo
00:35:47préfecture de police
00:35:48on ne peut pas laisser traîner
00:35:49et s'enquister
00:35:50des situations
00:35:50qui montrent d'ailleurs
00:35:51aux associations
00:35:53à ces familles
00:35:55mais aussi
00:35:55au reste du pays
00:35:56qu'il y a des moments
00:35:57de latence
00:35:58et donc on peut
00:35:58impulser quelque chose
00:35:59qui fait une pression
00:36:00et qu'il y aura un résultat
00:36:01quand on laisse
00:36:02trop longtemps
00:36:03ce qui s'est passé
00:36:04dans le 3ème arrondissement
00:36:05c'était pas très loin
00:36:06à la gaieté lyrique
00:36:07on doit à un moment donné
00:36:09passer par la force
00:36:10mais pourquoi
00:36:10on ne fait pas très vite
00:36:12quelque chose
00:36:12immédiatement
00:36:14alors que là
00:36:14on les est restés
00:36:152 mois
00:36:152 mois et demi
00:36:163 mois
00:36:16pour ces gens là
00:36:17pour ces familles là
00:36:18pour ces enfants
00:36:19c'est inadmissible
00:36:20de voir cette situation là
00:36:21maintenant
00:36:21on ne peut pas nous
00:36:22ça a été très bien dit
00:36:24aujourd'hui
00:36:24dans les conditions
00:36:25qui sont les nôtres
00:36:25supporter le poids
00:36:28évidemment d'un flux migratoire
00:36:29de plus en plus important
00:36:30lié à plein de raisons
00:36:31objectivées
00:36:32ou pas objectivées
00:36:33la réalité c'est celle-là
00:36:34maintenant
00:36:34je vous le dis
00:36:35il faut très vite agir
00:36:36là où j'en veux
00:36:37moi aux politiques
00:36:37aujourd'hui
00:36:38et à l'administration
00:36:39en général
00:36:39c'est de ne pas être capable
00:36:41de se mettre en situation
00:36:42de crise immédiate
00:36:43je vous le redis
00:36:44mairie d'arrondissement
00:36:44mairie centrale
00:36:45préfecture de police
00:36:46et de traiter ces situations
00:36:47très rapidement
00:36:48plus vous laissez partir
00:36:49ce sujet
00:36:50là il fait beau
00:36:51c'est encore acceptable
00:36:52ça fait des images sympathiques
00:36:53les enfants jouent dans la rue
00:36:54s'il pleut demain
00:36:55s'il fait froid
00:36:55s'il y a une autre affaire
00:36:56donc on est face à quelque chose
00:36:57qui n'est pas géré
00:36:58moi où j'en veux
00:36:59encore une fois
00:36:59aux trois entités présentes
00:37:01l'état a ses responsabilités
00:37:02la municipalité centrale aussi
00:37:03et celle du 11ème finalement
00:37:05bah oui
00:37:06qui est mise face à quelque chose
00:37:07et bah la réalité
00:37:08c'est qu'on ne traite pas
00:37:08il ne vient pas
00:37:09la mairie centrale ne vient pas
00:37:10il n'y a pas de réalité
00:37:11soit on veut que ça se passe comme ça
00:37:12c'est à dire qu'on laisse pourrir la situation
00:37:14parce qu'on se renvoie à la balle
00:37:15on met de la pression politiquement
00:37:16c'est un enjeu qui devient politique
00:37:18et soyons clairs
00:37:19c'est un enjeu politique
00:37:20pourquoi des femmes
00:37:21et j'en reviens à ce que j'ai au début
00:37:22pourquoi des femmes et des enfants
00:37:23comment vous résistez à ça
00:37:24comment vous résistez à ça
00:37:26mettons de côté le droit d'asile
00:37:28parce que même s'il est souvent dévoyé
00:37:29c'est un problème à part
00:37:30mais déjà il y a une aberration
00:37:32on accorde dans ce pays
00:37:33des titres de séjour
00:37:34à des personnes
00:37:34qui n'ont pas les moyens
00:37:35de se prendre en charge
00:37:36donc de fait
00:37:37si on leur donne des titres de séjour
00:37:38et qu'ils n'ont pas les moyens
00:37:39de se prendre en charge
00:37:40ça signifie que c'est nous
00:37:41collectivement
00:37:41qui allons les prendre en charge
00:37:43je l'ai dit
00:37:43ça n'est plus acceptable
00:37:45ça n'est plus possible
00:37:45parce que nous n'avons plus
00:37:46les moyens de le faire
00:37:47donc il ne faut plus accorder
00:37:48de titres de séjour
00:37:49à l'exception du droit d'asile
00:37:50je l'ai dit
00:37:51c'est un problème particulier
00:37:52mais il ne faut plus accorder
00:37:53de titres de séjour
00:37:54à des personnes
00:37:55qui n'ont plus les moyens
00:37:56de se loger elles-mêmes
00:37:58et deuxième chose
00:37:59enfin non mais là
00:38:00c'est quand même quelque chose
00:38:00qui est aberrant
00:38:02il faut couper absolument
00:38:03les vannes
00:38:04pour couper les vannes
00:38:05il faut envoyer un message clair
00:38:07c'est de dire
00:38:08à toutes ces personnes
00:38:09si vous venez en France
00:38:10de manière irrégulière
00:38:12si vous venez en France
00:38:13en situation illégale
00:38:15et bien vous ne serez jamais régularisé
00:38:17vous n'aurez pas de logement
00:38:18vous n'aurez pas le droit
00:38:19à tout un tas de choses
00:38:20parce que vous êtes venu
00:38:21alors que la France
00:38:22n'a pas souhaité vous accueillir
00:38:24vous venez de manière illégale
00:38:25vous ne serez pas régularisé
00:38:26ça c'est un message de fermeté
00:38:28qui compte tenu de la situation
00:38:29est devenu quelque chose
00:38:31d'indispensable
00:38:32me semble-t-il
00:38:32merci beaucoup
00:38:33bon on va se quitter
00:38:34sur ces images
00:38:36vous restez bien sûr
00:38:37avec nous
00:38:39pour la deuxième partie
00:38:40de l'émission
00:38:41le temps de rejoindre
00:38:42Anne Fulda
00:38:43et son invité
00:38:43c'est l'heure des livres
00:38:44bien sûr
00:38:44et puis on se retrouve
00:38:45avec le journal
00:38:46on parlera aussi
00:38:47de la conférence
00:38:49sur la solution
00:38:50dite à deux états
00:38:51qui s'approchent
00:38:52à New York
00:38:53et à laquelle
00:38:54prendra part Emmanuel Macron
00:38:55sans qu'on sache
00:38:55en fait
00:38:55ce qu'il va décider réellement
00:38:56concernant
00:38:58l'état
00:38:59de Palestine
00:39:00on le devine un petit peu
00:39:01mais voilà
00:39:02ça fait débat
00:39:02ainsi que cette affiche
00:39:03décriée
00:39:04d'une conférence
00:39:06sur l'islamophobie
00:39:07avec un certain
00:39:07Raphaël Arnaud
00:39:09et surtout
00:39:09ce visage de femme
00:39:11qui manque
00:39:14en fait
00:39:14il n'y a pas de photo
00:39:16il y a un visage dessiné
00:39:17d'une femme voilée
00:39:18c'est l'invisibilisation
00:39:20je vais y arriver
00:39:21de la femme
00:39:22en oeuvre
00:39:23à tout de suite
00:39:24Nous voici de retour
00:39:30pour la suite
00:39:30de 120 minutes info
00:39:32aujourd'hui
00:39:32avec Audrey Berthaud
00:39:33rebonjour
00:39:34à la une
00:39:35évidemment
00:39:35ce crash aérien
00:39:36dans le nord-ouest
00:39:37de l'Inde
00:39:38qui a fait
00:39:38énormément
00:39:39de dégâts
00:39:40et de victimes
00:39:41c'est un avion
00:39:42de la compagnie
00:39:42Air India
00:39:43qui est relié
00:39:43une ville du nord-ouest
00:39:45indien à Londres
00:39:46et qui s'est donc écrasé
00:39:47juste après la phase
00:39:48de décollage
00:39:48204 corps
00:39:50ont été retrouvés
00:39:51c'est la police
00:39:53de la ville
00:39:54d'Amed Dabat
00:39:55qui vient donc
00:39:55de l'annoncer
00:39:57l'avion qui transportait
00:39:58242 personnes
00:40:00au total
00:40:00dont 169 indiens
00:40:0253 britanniques
00:40:037 portugais
00:40:041 canadien
00:40:0412 membres d'équipage
00:40:06également étaient à bord
00:40:07l'appareil
00:40:08à long courrier
00:40:09de type Boeing
00:40:09787
00:40:10a décollé
00:40:11à 13h39
00:40:12heure locale
00:40:13et s'est écrasé
00:40:13juste après
00:40:15son envol
00:40:16des vidéos publiées
00:40:17sur les réseaux sociaux
00:40:18montrent d'ailleurs
00:40:18que l'avion
00:40:19perd rapidement
00:40:20de l'altitude
00:40:21avant de percuter
00:40:22un bâtiment
00:40:23et de s'exploser
00:40:24d'ailleurs
00:40:24Nelly dans 30 minutes
00:40:26Michel Cando
00:40:27ancien commandant de port
00:40:28sera votre invitée
00:40:29merci beaucoup
00:40:30l'attention ne faiblit pas
00:40:32en Irlande du Nord
00:40:33avec une troisième nuit
00:40:34de violence
00:40:35anti-immigration
00:40:369 policiers d'ailleurs
00:40:37ont été blessés
00:40:386 personnes arrêtées
00:40:38La nuit a encore été marquée
00:40:40par des affrontements
00:40:41dans la lutte de Balimena
00:40:42des militants
00:40:43utilisent des cocktails
00:40:44molotov
00:40:44des feux d'artifice
00:40:45et d'autres projectiles
00:40:46contre les forces de l'ordre
00:40:48cette colère
00:40:49remonte à la semaine dernière
00:40:50après le viol
00:40:51d'une jeune fille
00:40:52par deux roumains
00:40:53le récit de ces dernières heures
00:40:54avec Augustin Donadieu
00:40:55Malgré les appels au calme
00:40:58des autorités irlandaises
00:41:00la petite ville
00:41:01de Balimena
00:41:01au nord de l'Irlande
00:41:03a connu sa troisième nuit
00:41:04de tension
00:41:04entre manifestants
00:41:06et forces de l'ordre
00:41:06Les habitants
00:41:08toujours choqués
00:41:09du viol d'une fillette
00:41:10par deux jeunes roumains
00:41:11sont déterminés
00:41:13à faire entendre leur voix
00:41:14Nous considérons
00:41:16que la police
00:41:17ne fait rien
00:41:17pour mettre fin
00:41:18à ce qui arrive
00:41:18à ces pauvres petites filles
00:41:19Donc oui
00:41:20ce que nous faisons
00:41:21est un peu extrême
00:41:22mais c'est pour faire passer
00:41:23le message
00:41:23que nous devons agir
00:41:25et défendre
00:41:26notre propre peuple
00:41:27En ce troisième jour
00:41:30de violence
00:41:30d'autres localités
00:41:32ont connu des tensions
00:41:33car en Irlande
00:41:34comme dans d'autres pays
00:41:35d'Europe
00:41:35l'insécurité
00:41:36liée à l'immigration
00:41:37se répand
00:41:38On ne se sent plus
00:41:40en sécurité
00:41:41quand on se promène
00:41:42dans notre propre quartier
00:41:43J'ai dû acheter
00:41:44un gros chien
00:41:45pour qu'il m'accompagne
00:41:46partout quand je sors
00:41:47Il y a tellement d'étrangers
00:41:52Balimena est envahie
00:41:54Moi-même
00:41:55je ne me sens pas
00:41:56en sécurité
00:41:56dans les rues
00:41:57et je pense
00:41:58que ce qui se passe
00:41:59c'est une bonne chose
00:41:59car c'est vraiment
00:42:00un très gros problème
00:42:01En deux jours d'affrontement
00:42:0432 policiers
00:42:05ont été blessés
00:42:066 personnes
00:42:07ont été arrêtées
00:42:08Les représentants
00:42:09du gouvernement
00:42:10nord-irlandais
00:42:10appellent une nouvelle fois
00:42:12au calme
00:42:12pour les prochains jours
00:42:13C'est un rendez-vous
00:42:15attendu
00:42:16dans le monde
00:42:16de la technologie
00:42:17et il a ouvert
00:42:17ses portes hier
00:42:18Le salon VivaTech
00:42:20est l'un des salons
00:42:20les plus importants
00:42:21d'Europe
00:42:22en matière de start-up
00:42:23et de tech
00:42:23pour sa neuvième édition
00:42:25les idées
00:42:26sont toujours aussi innovantes
00:42:27vous allez le voir
00:42:28notamment dans le milieu médical
00:42:29les explications
00:42:30de Félix Pérolas
00:42:32Est-ce que tu peux faire
00:42:33coucou avec tes deux mains
00:42:33c'est-à-dire ?
00:42:35Je n'ai pas le droit
00:42:37de le coucher
00:42:37Comme de nombreuses
00:42:39innovations technologiques
00:42:40au salon VivaTech
00:42:41ce robot est au service
00:42:43du milieu médical
00:42:44ses fonctions
00:42:45lui permettent
00:42:46notamment de pallier
00:42:47les soignants
00:42:47dans les tâches répétitives
00:42:48ou d'accompagner
00:42:50les enfants
00:42:50Pour qu'il y ait
00:42:51un peu d'enchantement
00:42:52dans ces quotidiens
00:42:53qui ne sont pas
00:42:54tellement amusants
00:42:54dans la mesure
00:42:55où c'est des enfants malades
00:42:56et le robot les accompagne
00:42:57jusque dans la salle
00:42:58de radiothérapie
00:42:59là où même leurs parents
00:43:00ne peuvent pas aller
00:43:00à cause des radiations
00:43:01Autre innovation prometteuse
00:43:03parmi les 13 500 start-up
00:43:05ces lunettes
00:43:05qui s'adressent
00:43:06aux personnes
00:43:07qui souffrent
00:43:07de pertes auditives
00:43:08Dans ces lunettes-là
00:43:09vous avez six micros
00:43:11qui sont ici
00:43:12et ici
00:43:13et vous avez aussi
00:43:14deux haut-parleurs
00:43:14et donc ce qui se passe
00:43:15c'est qu'en fonction
00:43:16de là où vous allez regarder
00:43:18ça va amplifier
00:43:19la voix
00:43:20le son d'une conversation
00:43:21Elles sont connectées
00:43:22à une application
00:43:23permettant de régler le son
00:43:25en fonction
00:43:26de son environnement
00:43:27on a testé
00:43:27et c'est plutôt réussi
00:43:29Une invention
00:43:29qui a un prix
00:43:31Ces lunettes
00:43:31au super pouvoir
00:43:32ont été lancées en France
00:43:33il y a deux mois maintenant
00:43:35elles sont disponibles
00:43:37chez les opticiens
00:43:38le prix conseillé
00:43:39c'est 1100 euros
00:43:41Après une année 2024 record
00:43:43où le salon
00:43:44avait attiré
00:43:44plus de 165 000 visiteurs
00:43:46l'événement
00:43:47espère cette année
00:43:49la présentation
00:43:50de 300 innovations mondiales
00:43:51Je me les commande demain
00:43:54ou alors c'est un prototype
00:43:55non ?
00:43:55C'est pas en vente encore ?
00:43:56Je sais pas encore
00:43:56Bon, écoutez
00:43:57je vais me renseigner
00:43:58auprès de Maxime Leguay
00:43:59qui a l'air de bien connaître la question
00:44:00Qui a essayé les lunettes
00:44:00Voilà
00:44:01Merci beaucoup
00:44:02c'est très joli
00:44:02ça lui va très bien
00:44:03Yone Uzaï toujours là
00:44:04Jean-Christophe Gallia
00:44:06on accueille Alexis Isard
00:44:07Bonjour Alexis
00:44:08Je rappelle que vous êtes
00:44:09des anciens députés
00:44:10Renaissance
00:44:11Merci d'être parmi nous
00:44:13Rémi Branco
00:44:14Bonjour
00:44:14Bonjour
00:44:14Vice-président du conseil départemental
00:44:16du Lot
00:44:17et évidemment
00:44:18Bernard Cohen Haddad
00:44:19qui est resté avec nous
00:44:20pour le cercle de réflexion
00:44:21Étienne Marcel
00:44:22Revenons à l'émotion
00:44:23qui se poursuit
00:44:25du côté du collège
00:44:26Dolto de Nogent
00:44:27C'est en Haute-Marne
00:44:28avec des cours
00:44:29qui ont repris
00:44:29certes ce matin
00:44:30mais dans quelle ambiance
00:44:31pesante
00:44:32on imagine à peine
00:44:33ce qui a pu traverser
00:44:34la tête des élèves
00:44:35et des enseignants
00:44:36qui ont bien connu
00:44:36cette surveillante
00:44:37Mélanie qui a été tuée
00:44:38à coup de couteau
00:44:38par un élève avant-hier
00:44:40Bonjour Mathieu Devesse
00:44:41vous êtes sur place
00:44:41Cette minute de silence
00:44:43qui a été observée
00:44:44dans beaucoup
00:44:45d'établissements scolaires
00:44:46en France
00:44:46elle devait avoir
00:44:48une résonance particulière
00:44:50évidemment dans ce collège
00:44:52et sans doute
00:44:52ponctuée de sanglots
00:44:53aujourd'hui
00:44:53Exactement Nelly
00:44:58un moment de recueillement
00:44:59indispensable
00:45:00pour les 150 élèves
00:45:01qui ont décidé
00:45:02d'assister
00:45:03à cette minute de silence
00:45:04c'est-à-dire à peu près
00:45:05la moitié
00:45:06des élèves scolarisés
00:45:07dans ce collège
00:45:08une minute de silence
00:45:09observée derrière moi
00:45:11à l'intérieur
00:45:11de la cour
00:45:12de l'établissement
00:45:13à l'écart
00:45:14des journalistes
00:45:14mais nous avons quand même
00:45:15réussi à interroger
00:45:16quelques élèves
00:45:17à la sortie du collège
00:45:19beaucoup de sentiments
00:45:19partagés
00:45:20de la tristesse
00:45:21de la colère
00:45:22mais aussi
00:45:22de la joie
00:45:23et du soulagement
00:45:24soulagement
00:45:25c'est ce que nous expliquaient
00:45:26ces élèves
00:45:26d'avoir pu se réunir
00:45:28et d'expliquer
00:45:29comment ils avaient chacun
00:45:30vécu ce drame
00:45:31c'était également
00:45:31le souhait
00:45:32de la communauté éducative
00:45:34c'est-à-dire
00:45:34pas de cours
00:45:35aujourd'hui Nelly
00:45:36mais seulement
00:45:37des activités
00:45:38des jeux de société
00:45:39des mots
00:45:40une élève
00:45:41de 6ème
00:45:41nous a notamment
00:45:42raconté
00:45:43avoir écrit
00:45:43un poème
00:45:44en hommage
00:45:45à Mélanie
00:45:45sachez que
00:45:46la grande majorité
00:45:47des élèves
00:45:47ainsi que leurs familles
00:45:48seront présents
00:45:49demain aux alentours
00:45:50de 18h
00:45:51ici
00:45:51donc devant ce collège
00:45:52pour le début
00:45:53de la marche blanche
00:45:54en hommage à Mélanie
00:45:55Merci beaucoup
00:45:56pour toutes ces précisions
00:45:57Mathieu Devez
00:45:57en direct de Nogent
00:45:58en Haute-Marne
00:45:59Tout le monde n'est pas d'accord
00:46:01avec l'initiative
00:46:02alors on a senti
00:46:03que par exemple
00:46:04du côté de Ségolène Royal
00:46:05qui a tweeté sur la question
00:46:06elle s'interroge
00:46:08sur l'opportunité
00:46:09de confronter
00:46:09les élèves
00:46:11à ce genre
00:46:11de moment
00:46:13de réflexion
00:46:14parce que peut-être
00:46:15selon elle
00:46:16cela crée-t-il
00:46:17un climat anxiogène
00:46:19je ne sais pas si on pourra
00:46:19techniquement apercevoir
00:46:21le tweet en question
00:46:22Catherine Vautrin
00:46:23ce matin
00:46:23voilà
00:46:24nous ne faites pas
00:46:25de minutes de silence
00:46:26c'est n'importe quoi
00:46:27laissez les enfants
00:46:28et les adolescents
00:46:29tranquilles
00:46:29au lieu de les plonger
00:46:30dans un stress
00:46:30en les forçant
00:46:31à penser à un drame horrible
00:46:32Alexis Lizard
00:46:33et Rémi Branco
00:46:34vous êtes d'accord
00:46:35vous avez un avis
00:46:36tranché sur la question
00:46:37c'est quelque chose
00:46:37qui est utile
00:46:38dans le sens où
00:46:38on a à peine le temps
00:46:40de se remettre
00:46:40de ce type de crime
00:46:43dans un établissement scolaire
00:46:44qu'on doit encore
00:46:45se reponger dans un nouveau
00:46:46et c'est bien
00:46:46de confronter les élèves
00:46:47à ce type de cas
00:46:49quand on voit
00:46:49le profil du jeune
00:46:51qui émet aucun regret
00:46:52qui avait prémédité
00:46:54son acte
00:46:54moi je crois
00:46:55que c'est important
00:46:56d'en parler avec les jeunes
00:46:57et de bien comprendre
00:46:57ce qui se passe dans leur tête
00:46:58oui prémédité
00:46:59et pourtant
00:46:59je rappelle quand même
00:47:00sur le plan pénal
00:47:01que le parquet
00:47:02a requis une mise en examen
00:47:03pour meurtre
00:47:04et non pas assassinat
00:47:05donc en fait
00:47:05il n'a même pas retenu
00:47:06le caractère de préméditation
00:47:07il s'en expliquera
00:47:08sans doute plus avant
00:47:10Rémi Branco
00:47:11ça vous surprend
00:47:11cette sortie de ces collègues royales
00:47:12vous êtes en phase avec elle
00:47:13ou pas trop ?
00:47:14moi ce que je comprends
00:47:15c'est qu'on ne peut pas
00:47:16renvoyer des collégiens
00:47:17à l'école
00:47:17au collège le lendemain
00:47:18et faire comme si
00:47:19de rien n'était
00:47:19et ne pas avoir de moment
00:47:20de recueillement
00:47:21d'échange entre eux
00:47:22on ne va pas reprendre le collège
00:47:23comme si de rien n'était
00:47:24c'est évidemment impossible
00:47:25mais partout en France ?
00:47:26partout en France
00:47:27je pense que c'est utile
00:47:28parce que tout le monde
00:47:28en a parlé
00:47:29on parle des réseaux sociaux
00:47:30je pense qu'il n'y a pas
00:47:32un collégien en France
00:47:32qui n'en a pas entendu parler
00:47:33y compris chez moi
00:47:34dans le Lot
00:47:35c'est un drame
00:47:35qui a marqué tout le monde
00:47:36et chaque collégien doit se dire
00:47:38mais ça aurait pu arriver chez moi
00:47:39puisqu'il n'y a pas de raison
00:47:40c'est en Haute-Marne
00:47:41c'est pas dans des quartiers sensibles
00:47:43d'une grande ville
00:47:44dont on se sentirait éloigné
00:47:45parce qu'on se dit
00:47:46c'est ailleurs
00:47:46c'est loin
00:47:46ça peut être partout
00:47:47la violence elle est partout à l'école
00:47:49ça fait de nombreuses années
00:47:50que la communauté éducative
00:47:51y est confrontée
00:47:51je regrette que Ségolène Royal
00:47:53fasse ce type de polémique
00:47:54sur un drame
00:47:55franchement il y a autre chose à dire
00:47:56sur ce qui est en train de se passer
00:47:57Voilà qui est très clair
00:47:57la responsabilité parentale
00:47:59dans l'ultra-violence
00:48:01qu'on voit trop souvent
00:48:02chez les adolescents
00:48:03évidemment ça relance le débat
00:48:04sur le volet pénal
00:48:05Catherine Vautrin
00:48:06a rappelé la proposition
00:48:08de loi en cours
00:48:08on va l'écouter la ministre
00:48:09Si cette minute de silence
00:48:12permet que les enfants
00:48:14rentrant de l'école
00:48:15parlent à la maison
00:48:16de cette minute de silence
00:48:17que les parents
00:48:19expliquent
00:48:20et échangent
00:48:20avec leurs enfants
00:48:22sur ce drame
00:48:23sur ce côté
00:48:24absolument inacceptable
00:48:26et bien à ce moment là
00:48:27nous passons
00:48:28de l'hommage
00:48:29du respect
00:48:30à un élément éducatif
00:48:31et moi je souhaite
00:48:32que cette minute de silence
00:48:34soit aussi dédiée à cela
00:48:35On écoute sans expliquer
00:48:37on a déjà fait le débat
00:48:37on va écouter
00:48:38si c'est possible
00:48:39maintenant
00:48:39sur la proposition de loi
00:48:41Bon ça marche pas
00:48:45on a des petits problèmes techniques
00:48:46aujourd'hui je vous le cache pas
00:48:47Non mais c'est vrai
00:48:49et à côté de ça
00:48:50on a Marine Le Pen
00:48:51là je pense qu'on ne pourra
00:48:52pas l'écouter non plus
00:48:53Jean-Christophe Gallien
00:48:55qui nous dit
00:48:55il y a déjà un article
00:48:57dans la loi actuelle
00:48:58écoutons Catherine Vautrin
00:48:59et ensuite Marine Le Pen
00:49:00ça y est ça remarche
00:49:01Il y a une proposition de loi
00:49:04qui vient d'être discutée
00:49:05qui est la proposition de loi
00:49:07de l'ancien Premier ministre
00:49:08Gabriel Attal
00:49:09et dans cette proposition de loi
00:49:11il y a pour la première fois
00:49:13la création d'un délit
00:49:15de soustraction précisément
00:49:17à ses obligations légales
00:49:19d'un parent
00:49:20ce qui montre bien
00:49:21qu'être parent
00:49:22c'est une responsabilité
00:49:24Et vous êtes favorable
00:49:25Bien sûr
00:49:25et que chaque parent
00:49:27doit assumer les responsabilités
00:49:28qui sont les siennes
00:49:29on a une responsabilité
00:49:30en tant que parent
00:49:31et que cette responsabilité
00:49:33d'élever
00:49:33d'accompagner son enfant
00:49:35on doit l'apporter
00:49:36Une nouvelle loi
00:49:37mais Marine Le Pen
00:49:38l'a dit ça existe déjà
00:49:39alors on ne comprend pas très bien
00:49:39il y a un article
00:49:40dont le levier
00:49:42n'est jamais activé
00:49:43pour mettre les parents
00:49:44dans leur responsabilité
00:49:45pourquoi on est toujours
00:49:46obligé de réécrire la loi ?
00:49:48Les parents sont responsables
00:49:48de leurs enfants
00:49:49je veux dire
00:49:50c'est une évidence
00:49:52mais le terme responsabilité
00:49:54est un terme
00:49:55qu'on a oublié
00:49:56qu'on ne prononce plus
00:49:57la responsabilité
00:49:58plus personne ne sait
00:49:59ce que ça veut dire
00:49:59faire preuve de responsabilité
00:50:01oui on a tous
00:50:02une responsabilité
00:50:03dans la vie au quotidien
00:50:04on a tous une responsabilité
00:50:05dans ce qui se passe
00:50:06dans la société
00:50:07le terme de responsabilité
00:50:08je crois qu'il faut responsabiliser
00:50:10à nouveau les gens
00:50:11effectivement
00:50:11qui se dédouanent
00:50:12quand même
00:50:13un peu trop facilement
00:50:14de leurs erreurs
00:50:15de tout ce qu'ils peuvent faire
00:50:17de mal éventuellement
00:50:18dans la vie
00:50:19mais ce terme de responsabilité
00:50:21est presque devenu au fond
00:50:22j'allais dire un gros mot
00:50:23alors peut-être pas
00:50:24mais en tout cas
00:50:25c'est quelque chose
00:50:26qu'on a oublié
00:50:26oui on a tous
00:50:27une part de responsabilité
00:50:28et quand on commet
00:50:29un crime
00:50:30quand on commet un délit
00:50:31quand on commet ne serait-ce
00:50:32qu'une faute
00:50:33et bien notre responsabilité
00:50:34précisément
00:50:35c'est de l'assumer
00:50:36et d'en assumer
00:50:37les conséquences
00:50:37il y a une phrase
00:50:38de Jean-Louis Buffet
00:50:40ministre délégué
00:50:41à l'intérieur
00:50:42qui m'a frappé
00:50:44parlant de ça
00:50:45et des parents
00:50:46il dit
00:50:46alors qu'il a été missionné
00:50:47pour travailler
00:50:48sur cette ultra-violence
00:50:49l'isolement de certains enfants
00:50:50est aussi lié
00:50:50dit-il
00:50:51au désintéressement
00:50:52des parents
00:50:53il y a un désengagement
00:50:55au quotidien
00:50:55de certains parents
00:50:56qui lâchent un peu prise
00:50:57et qu'on ne nous parle pas
00:50:58à chaque fois
00:50:59de responsabilité professionnelle
00:51:00ou d'une surcharge mentale
00:51:02je ne sais quoi
00:51:03dans leur propre foyer
00:51:04il laisse ses enfants
00:51:05un peu errer
00:51:06et faire leurs activités
00:51:08de leur côté
00:51:08ça existe même
00:51:09lorsqu'il y a
00:51:09un noyau familial
00:51:10qui est très stabilisé
00:51:11paradoxalement
00:51:12ça peut exister
00:51:13dans ces conditions-là
00:51:14parce que
00:51:14si vous voulez
00:51:15il y a un changement
00:51:17un changement
00:51:18de tonalité
00:51:19un changement
00:51:19d'engagement
00:51:20dans cette responsabilité
00:51:21avec aussi
00:51:21une génération
00:51:22de parents
00:51:23qui sont
00:51:24nés dans l'univers
00:51:26de l'enfant
00:51:27qui était l'enfant roi
00:51:28celui qui a droit à tout
00:51:29donc en réalité
00:51:29dans un contexte
00:51:30où si vous rajoutez
00:51:31par-dessus
00:51:32les rapports entre hommes
00:51:33et femmes
00:51:33à l'intérieur
00:51:34de ce contexte-là
00:51:35vous avez
00:51:36des conflictualités
00:51:37et de responsabilités
00:51:38à l'intérieur du noyau
00:51:39alors je ne vous dis pas
00:51:39quand il y a séparation
00:51:41et quand il y a
00:51:42multitude de séparations
00:51:43là j'appelle ça
00:51:44les enfants apatrides
00:51:45effectivement
00:51:45ils n'ont pas besoin
00:51:46d'être dans des conditions
00:51:46difficiles
00:51:47pour se retrouver isolés
00:51:48voire être en permanence
00:51:50balottés
00:51:50c'est comme une migration
00:51:51on parlait de migrants
00:51:52tout à l'heure
00:51:52c'est les enfants migrants
00:51:53si vous voulez
00:51:54entre deux univers
00:51:55trois univers
00:51:56et parfois
00:51:57ils sont même laissés
00:51:57dans cet espace
00:51:58sans autre solution
00:52:00de communication
00:52:01que le voisinage
00:52:03les réseaux sociaux
00:52:04évidemment
00:52:04leur téléphone devient
00:52:05effectivement
00:52:05leur meilleur ami
00:52:07leur meilleur moi
00:52:07et puis vous avez
00:52:08de l'autre côté aussi
00:52:09disons-le clairement
00:52:10des univers
00:52:11où là pour le coup
00:52:12par nature
00:52:13culturellement
00:52:14on se retrouve
00:52:15face à quelque chose
00:52:15qui auparavant
00:52:16était organisé
00:52:17par le collectif
00:52:18et qui on retrouve ici
00:52:19après un mouvement
00:52:20population
00:52:21se retrouve dans des endroits
00:52:22où la femme seule
00:52:23ne peut pas s'occuper
00:52:24et puis c'est pas son rôle
00:52:25historiquement
00:52:25donc c'est le quartier
00:52:26qui le fait
00:52:27les enfants de 11, 12, 13 ans
00:52:28se retrouvent dans des situations
00:52:29où ils sont lâchés
00:52:30dans la nature
00:52:31et à ce moment-là
00:52:32on produit
00:52:32tout ce qu'on peut produire
00:52:33c'est pas exactement
00:52:34la même situation
00:52:34mais c'est quand même
00:52:35pas très loin
00:52:35mais sur l'impact
00:52:36Bernard
00:52:37des réseaux sociaux
00:52:38et du numérique
00:52:39en général
00:52:39est-ce qu'il y a une forme
00:52:40d'angélisme
00:52:41de la part des parents
00:52:41qui font un peu semblant
00:52:43de ne pas voir
00:52:43ce qui se passe
00:52:44sur les réseaux
00:52:45qui fréquentent leurs enfants
00:52:46là même
00:52:47où ils ne devraient pas
00:52:48se trouver
00:52:48à vrai dire
00:52:49qui ferment les yeux
00:52:50bien entendu
00:52:51qu'il y a la responsabilité
00:52:52des parents
00:52:52mais aussi des parents
00:52:53qui sont débordés
00:52:54avec des jeunes
00:52:54qui sont de plus en plus
00:52:55autonomes
00:52:57dans un certain nombre
00:52:58de cercles
00:52:58qui sont soit les réseaux sociaux
00:53:00soit les associations
00:53:01autonomes
00:53:01parce qu'on leur accorde
00:53:02cette autonomie
00:53:03parce qu'on a laissé faire
00:53:04parce que l'autorité
00:53:05parentale
00:53:06n'a plus la même puissance
00:53:07n'a plus la même valeur
00:53:08les sociétés
00:53:10ou les associations
00:53:11culturelles
00:53:12les organisations
00:53:13de quartiers
00:53:16les groupes
00:53:17ou les clans
00:53:18ça c'est une réalité
00:53:19aujourd'hui
00:53:20et ça malheureusement
00:53:21une famille monoparentale
00:53:23qui travaille
00:53:24ou qui est loin
00:53:25d'un certain nombre
00:53:26de réalités quotidiennes
00:53:29parce que quand vous avez
00:53:30plusieurs enfants
00:53:31les plus âgés
00:53:32les plus âgés
00:53:33sont un peu en roue libre
00:53:35et puis il faut aussi
00:53:36Nelly
00:53:37il faut le reconnaître
00:53:37bien confortable
00:53:38de laisser faire
00:53:39merci beaucoup
00:53:40on marque une courte pause
00:53:40on revient
00:53:41à d'autres sujets
00:53:42le positionnement
00:53:44d'Emmanuel Macron
00:53:45sur la Palestine
00:53:46est-ce qu'il ira
00:53:47vers la reconnaissance
00:53:47d'un état palestinien
00:53:48à l'occasion
00:53:48de cette conférence
00:53:50de New York
00:53:50il y a beaucoup de questions
00:53:51qui se posent aussi
00:53:52autour de cette conférence
00:53:53sur l'islamophobie
00:53:54elle qui devait avoir lieu
00:53:55à Perpignan
00:53:57Louis Alliot
00:53:57a demandé son interdiction
00:53:58on sera en direct
00:53:59avec Louis Alliot
00:54:00à tout de suite
00:54:00nous revoici
00:54:05pour la suite du débat
00:54:06120 minutes info
00:54:07cet après-midi
00:54:08Jean-Christophe Gallien
00:54:08Bernard Cohen Haddad
00:54:09Rémi Branco
00:54:10et Alexis Isard
00:54:11sont là
00:54:12ainsi bien sûr
00:54:12que Yohan Uzay
00:54:14on est à quelques jours
00:54:15d'une conférence
00:54:15sur une solution
00:54:17dite à deux états
00:54:19au Proche-Orient
00:54:19cette conférence
00:54:20est prévue à New York
00:54:21elle sera d'ailleurs
00:54:22co-présidée par Emmanuel Macron
00:54:23et le prince héritier saoudien
00:54:25Mahmoud Abbas
00:54:27à cette occasion
00:54:27a envoyé un courrier
00:54:28au président de la République
00:54:29où il dit
00:54:30on va voir un extrait
00:54:31de ce qu'a tweeté
00:54:32d'ailleurs Emmanuel Macron
00:54:33à ce propos
00:54:33être favorable
00:54:34à la démilitarisation
00:54:35du Hamas
00:54:36à faire en sorte
00:54:36qu'il soit écarté
00:54:37de la future gouvernance
00:54:38il nous dit
00:54:39Emmanuel Macron
00:54:39mais il exprime
00:54:40l'attachement du peuple palestinien
00:54:41à la solution à deux états
00:54:42deux peuples deux états
00:54:43la sécurité et la paix
00:54:45des engagements concrets
00:54:46et inédits
00:54:46qui témoignent
00:54:47d'une volonté réelle d'avancer
00:54:48le moment
00:54:49nous dit-il
00:54:50est décisif
00:54:51mais la vraie question
00:54:52c'est celle-ci
00:54:53est-ce qu'il va aller
00:54:54vers la reconnaissance
00:54:54d'un état palestinien
00:54:56comme il l'avait semblé
00:54:57le signifier
00:54:58il y a encore quelques semaines
00:54:58je le crains
00:55:00je le crains
00:55:01alors la reconnaissance
00:55:02d'un état palestinien
00:55:03pourquoi pas
00:55:04il faudrait que ça arrive
00:55:06un jour
00:55:06mais ça n'est pas le moment
00:55:07ça n'est pas le moment
00:55:08parce que nous sommes
00:55:09moins de deux ans
00:55:10après les atrocités
00:55:10du 7 octobre 2023
00:55:12et ça donnerait le sentiment
00:55:13notamment dans le monde arabe
00:55:14dans la rue arabe
00:55:15mais dans le monde arabe
00:55:16en général
00:55:16que la violence paye
00:55:18que le terrorisme paye
00:55:20puisque nous serons
00:55:21je l'ai dit
00:55:21moins de deux ans
00:55:22après ce qui s'est passé
00:55:23et on vient reconnaître
00:55:25cet état palestinien
00:55:26alors il y a
00:55:27Mahmoud Abbas
00:55:27qui veut donner des gages
00:55:28est-ce qu'il ne va pas
00:55:28s'appuyer là-dessus
00:55:29finalement Emmanuel Macron
00:55:30pour dire
00:55:31on va le faire
00:55:31non mais donner des gages
00:55:32quel gage
00:55:32est-ce que Mahmoud Abbas
00:55:33il n'a pas la main
00:55:34mais est-ce que Mahmoud Abbas
00:55:35est en situation
00:55:36de libérer les otages
00:55:37dans la bande de Gaza
00:55:37non
00:55:38est-ce que Mahmoud Abbas
00:55:39est en situation
00:55:40de dire au Hamas
00:55:41de déposer les armes
00:55:43la réponse est non
00:55:44donc déjà
00:55:44ces deux conditions-là
00:55:45ne sont pas réunies
00:55:46pour reconnaître
00:55:46un état palestinien
00:55:47donc je l'ai dit
00:55:48le moment n'est pas venu
00:55:49encore
00:55:50on pourrait le comprendre
00:55:51on pourrait se dire
00:55:52bon
00:55:52les conditions dans la bande de Gaza
00:55:54ne sont à l'évidence
00:55:55pas réunies
00:55:55mais Emmanuel Macron
00:55:56a obtenu la reconnaissance
00:55:58d'Israël
00:55:58par un grand nombre
00:55:59de pays musulmans
00:56:00je comprends pour l'instant
00:56:01que ça n'est pas le cas
00:56:02je ne crois pas
00:56:03que dans une semaine
00:56:04un grand nombre
00:56:05de pays musulmans
00:56:06s'apprêtent à reconnaître
00:56:07l'état d'Israël
00:56:07donc il n'y a pas
00:56:08cette contrepartie-là
00:56:09qui avait pourtant été fixée
00:56:11initialement
00:56:11par le président de la République
00:56:12donc si ça revient
00:56:13à reconnaître
00:56:14unilatéralement
00:56:15l'état palestinien
00:56:17contrepartie
00:56:18sans engagement
00:56:19ce serait à l'évidence
00:56:21dans le contexte
00:56:21me semble-t-il
00:56:22une erreur politique majeure
00:56:23Rémi Branco
00:56:24vous qui êtes un homme de gauche
00:56:25est-ce que le moment est venu
00:56:26où en effet
00:56:27les conditions
00:56:27ne sont absolument pas réunies
00:56:28y compris les contreparties
00:56:29qui avaient été réclamées ?
00:56:31Alors moi je l'espère
00:56:31et je l'espère
00:56:32parce que je le crois
00:56:33aujourd'hui on va dans le mur
00:56:34ça fait 60 ans
00:56:36qu'on a une guerre larvée
00:56:37continue, discontinue
00:56:38ça fait plus de 600 jours
00:56:39qu'on est en guerre intense
00:56:41avec un risque de famine
00:56:42avec aujourd'hui
00:56:43un désastre humanitaire
00:56:44et qu'on a
00:56:45aujourd'hui
00:56:46une solution face à nous
00:56:47soit on fait
00:56:48ce choix de deux états
00:56:50et auquel cas
00:56:51on peut demander
00:56:51en contrepartie
00:56:52le désarmement du Hamas
00:56:54et je le dis
00:56:55ça ne peut se faire
00:56:56qu'avec les voisins
00:56:57les puissances du Golfe
00:56:58parce que le Hamas
00:56:59ne s'arme pas tout seul
00:57:00le Hamas ne se finance pas
00:57:02tout seul
00:57:02si Mahmoud Abbas
00:57:03est en incapacité aujourd'hui
00:57:04de désarmer le Hamas
00:57:05c'est parce que d'autres puissances
00:57:07le financent
00:57:07et donc c'est pourquoi
00:57:08là pour le coup
00:57:09je suis d'accord
00:57:09avec le président Macron
00:57:10il faut aller vers
00:57:11la reconnaissance à deux états
00:57:12mais elle ne peut se faire
00:57:13qu'avec l'ensemble
00:57:14de la communauté
00:57:15des pays arabes
00:57:15qui financent pour certains
00:57:17le Hamas
00:57:17on le sait très bien
00:57:18qui parfois même
00:57:18hébergent certains
00:57:19de ses dirigeants
00:57:20mais si on ne va pas
00:57:21vers cette solution
00:57:21à deux états
00:57:22la guerre nourrira le ressentiment
00:57:24le ressentiment
00:57:24nourrira la guerre
00:57:26et nourrira demain
00:57:27les terroristes futurs
00:57:28dans la bande de Gaza
00:57:29en gros ce qu'il nous dit
00:57:29c'est que s'il faut
00:57:30obtenir la garantie
00:57:30qu'on coupe les sources
00:57:32d'approvisionnement
00:57:33auprès des pays concernés
00:57:34et c'est évidemment
00:57:35ce que dit le président
00:57:36de la république
00:57:36les conditions
00:57:37qui l'énoncent actuellement
00:57:38elles ne sont évidemment
00:57:40pas réunies
00:57:40mais ça n'empêche pas
00:57:41de travailler
00:57:41pour faire en sorte
00:57:42qu'elles le soient
00:57:42ce que dit le président
00:57:43de la république
00:57:44c'est au moment
00:57:45où le Hamas
00:57:46sera démilitarisé
00:57:47que les otages
00:57:48seront libérés
00:57:49que des élections
00:57:50auront eu lieu là-bas
00:57:51parce que les élections
00:57:52sont bloquées
00:57:52depuis un certain
00:57:53nombre d'années
00:57:53là on créera
00:57:54les conditions
00:57:55de reconnaissance mutuelle
00:57:56d'un état palestinien
00:57:56mais quelle est l'alternative
00:57:57parce que depuis 20 ans
00:57:59ils ont pignon sur rue
00:58:00ils ont annihilé
00:58:01à vrai dire
00:58:02toutes les autres forces politiques
00:58:03donc je ne vois pas
00:58:04aujourd'hui
00:58:04quelle est l'alternative
00:58:05pour reprendre le flambeau
00:58:06justement le fait
00:58:07que Mahmoud Hamas
00:58:08se mouille dans cette affaire
00:58:09à base lui-même
00:58:11est réputé corrompu
00:58:12et il est
00:58:13l'autorité palestinienne
00:58:16n'a pas fait ses preuves
00:58:17franchement
00:58:18Jean-Christophe
00:58:19le sujet
00:58:19c'est malheureusement
00:58:21moins cette idée
00:58:22de deux états
00:58:23que un
00:58:24la diplomatie française
00:58:26qui cherche quand même
00:58:27à se reconnecter
00:58:28durablement
00:58:29avec un certain nombre
00:58:30d'acteurs
00:58:30musulmans
00:58:32en tout cas arabes
00:58:33et qui sont
00:58:34eux-mêmes
00:58:35très peu motivés
00:58:36aujourd'hui
00:58:36sur le système
00:58:38à deux états
00:58:38en ne laissant pas
00:58:39traitement motivés
00:58:40ils sont dans un autre contexte
00:58:41tout le monde a un peu
00:58:42son agenda personnel
00:58:43après il y a un agenda
00:58:44Emmanuel Macron
00:58:45dans l'idée que
00:58:47sa marque globale
00:58:48il cherche à la pousser
00:58:49un peu sur des grands sujets
00:58:50donc là
00:58:51co-chair et co-présidé
00:58:53avec MBS
00:58:53même avec MBS
00:58:54ça l'intéresse
00:58:55parce que malgré tout
00:58:56c'est ce registre international
00:58:57il pense à l'après
00:58:58il pense à l'après
00:58:59c'est pas la France
00:59:00pour le coup
00:59:00c'est pas la marque France
00:59:01encore moins la marque européenne
00:59:02c'est la marque Emmanuel Macron
00:59:03et puis il y a le troisième point
00:59:04je vous le redis
00:59:05moi je suis
00:59:07une trajectoire
00:59:08qui anticipe
00:59:09le fracas
00:59:10de la minorité
00:59:12de gouvernement
00:59:12des droites
00:59:13pour aller vers
00:59:13une minorité
00:59:15de gouvernement
00:59:15des gauches
00:59:16qui sauvera
00:59:16en partie
00:59:17la suite
00:59:18d'Emmanuel Macron
00:59:18en tant que chef de l'état
00:59:19et donc il va vers la gauche
00:59:21de plus en plus
00:59:21de plus en plus
00:59:22alors puisqu'on parle de la gauche
00:59:23j'aimerais parler de cette conférence
00:59:24sur l'islamophobie
00:59:25qui était prévue à Perpignan
00:59:27avec une affiche
00:59:28que vous avez sans doute
00:59:29tous aperçues
00:59:29et qui passe évidemment mal
00:59:30tant elle invisibilise
00:59:33la femme
00:59:33et le pire
00:59:34vous le voyez au milieu
00:59:35c'est qu'il y a un député
00:59:36en l'occurrence
00:59:38Raphaël Arnaud
00:59:39qui y est associé
00:59:40évidemment
00:59:41c'est pas très étonnant
00:59:42me direz-vous
00:59:43lorsqu'il s'agit
00:59:44de s'afficher
00:59:45avec les fréristes
00:59:47ceci dit
00:59:47et avant de retrouver
00:59:48Louis Alliot
00:59:49qui sera en direct
00:59:50avec nous dans un instant
00:59:50regardez ce qu'a tweeté
00:59:53Florence Bergeau-Blacler
00:59:54qu'on ne présente plus
00:59:55et qui est une sommité
00:59:56sur ces questions
00:59:58elle nous dit
00:59:59que voilà
00:59:59le député du parti
01:00:00proto-islamiste
01:00:00LFI
01:00:01participe à des conférences
01:00:01organisées par les frères
01:00:02où les visages des femmes
01:00:03sont masqués
01:00:03que croyez-vous qu'il fera
01:00:04si vous votez pour lui
01:00:06bonjour Louis Alliot
01:00:07merci d'être avec nous
01:00:08maire de Perpignan
01:00:09vice-président
01:00:10du Rassemblement National
01:00:11cette conférence
01:00:12elle était initialement prévue
01:00:14demain à 18h
01:00:15dans votre vie
01:00:15vous en avez demandé
01:00:16l'interdiction
01:00:17et vous avez pris d'ailleurs
01:00:18un arrêté d'interdiction
01:00:18de manifestation
01:00:19où en est-on
01:00:20à l'heure où on se passe
01:00:21ça a été validé ?
01:00:24écoutez
01:00:24j'ai reçu un coup de fil
01:00:25de la préfecture
01:00:25qui me dit
01:00:26qu'elle n'a pas les moyens
01:00:27d'interdire cette
01:00:28c'est pas une conférence
01:00:29c'est une manifestation
01:00:30c'est une conférence déguisée
01:00:32sur
01:00:33dans un quartier prioritaire
01:00:35et dans une zone
01:00:36d'ailleurs
01:00:37de sécurité
01:00:38et donc je trouve ça
01:00:39assez aberrant
01:00:40que cette manifestation
01:00:42se tienne
01:00:43parce qu'il y a
01:00:44beaucoup de salles
01:00:45dans Perpignan
01:00:46qu'ils auraient pu
01:00:47louer ou demander
01:00:49et ils auraient pu tenir
01:00:50leur conférence
01:00:51même scandaleuse
01:00:52parce que c'est quand même
01:00:53un pays de liberté
01:00:54la France
01:00:54mais ils auraient pu
01:00:55la tenir dans une salle
01:00:57j'allais dire
01:00:58entre eux
01:00:58non là non
01:00:59c'est dans l'espace public
01:01:00et aujourd'hui
01:01:02le maire
01:01:02n'a même pas les moyens
01:01:03d'interdire
01:01:04ce genre de manifestations
01:01:05et donc la préfecture
01:01:06vous dit non
01:01:06mais matériellement
01:01:07logistiquement
01:01:08c'est pas faisable
01:01:09c'est pas possible
01:01:10c'est pas faisable
01:01:12il n'y a pas
01:01:12les motifs
01:01:14pour le faire
01:01:15et qui plus est
01:01:17même s'ils n'ont
01:01:18même pas fait
01:01:18la demande officielle
01:01:19d'accord
01:01:20c'est à dire
01:01:20qu'ils ont distribué
01:01:22les affiches
01:01:23ils ont fait un appel
01:01:24à venir à cette
01:01:25manifestation
01:01:26de conférence
01:01:27mais ils ne l'ont pas
01:01:28déposé à la préfecture
01:01:29et la loi
01:01:30et la France
01:01:31fait qu'aujourd'hui
01:01:32eh bien ils pourront
01:01:33tenir leur manifestation
01:01:34avec un arrêté du maire
01:01:36qui n'en veut pas
01:01:37mais avec l'autorisation
01:01:39de la préfecture
01:01:40et donc du gouvernement
01:01:42alors revenons à l'affiche
01:01:43parce que c'est elle
01:01:44qui fait beaucoup parler
01:01:45on verra après
01:01:46ce qui se dit
01:01:47de facto
01:01:49à cette conférence
01:01:50enfin cette manifestation
01:01:51comme vous dites
01:01:51il n'y a plus de limite
01:01:52le dessin plutôt qu'une photo
01:01:53ça c'est la marque
01:01:55de l'islamisme
01:01:55bientôt à ce rythme
01:01:56il n'y aura plus de visage
01:01:58vous vous souvenez
01:01:58de l'affaire des poupées
01:01:59de Roubaix
01:01:59où on ne dessine même plus
01:02:02les yeux
01:02:03le nez
01:02:03la bouche
01:02:03c'est un peu ça
01:02:05qui nous attend
01:02:05non ?
01:02:06à ce rythme
01:02:06écoutez
01:02:08on sait très bien
01:02:09que la fille
01:02:09a fait le choix
01:02:10du communautarisme
01:02:11et j'allais dire
01:02:13flatte
01:02:14un certain nombre
01:02:16d'écoles
01:02:17de pensée islamistes
01:02:18dont les frères musulmans
01:02:20et d'autres
01:02:21et que dans cet espace
01:02:23j'allais dire
01:02:24idéologique
01:02:25politique
01:02:25et religieux
01:02:26et bien
01:02:27ils en sont
01:02:28les principaux ambassadeurs
01:02:29mais malheureusement
01:02:30aujourd'hui
01:02:31dans une ville
01:02:32comme Perpignan
01:02:33et bien
01:02:33on fait venir
01:02:34un fichier S
01:02:35député
01:02:37donc très
01:02:38très connu
01:02:39aujourd'hui
01:02:39pour agiter
01:02:41j'allais dire
01:02:42le séparatisme
01:02:43en quelque sorte
01:02:43et continuer
01:02:45à diviser
01:02:46la population française
01:02:47et à monter
01:02:48la population
01:02:48les uns
01:02:50contre les autres
01:02:51et finalement
01:02:52à créer
01:02:53un sentiment
01:02:54de peur
01:02:55au sein
01:02:56de français
01:02:57ou pas de français
01:02:59d'ailleurs
01:02:59mais au sein
01:03:00de la population
01:03:01et tout cela
01:03:02dans les non-dits
01:03:04de la loi
01:03:05ou en tout cas
01:03:06dans les angles
01:03:07morts
01:03:07de la loi
01:03:08mais malheureusement
01:03:09on n'a pas un gouvernement
01:03:10qui prend les choses
01:03:11à bras le corps
01:03:12et qui décrète
01:03:13une bonne fois pour toutes
01:03:14qu'un certain nombre
01:03:15d'idéologies islamistes
01:03:17doivent être interdites
01:03:18et dans celle-là
01:03:20les frères musulmans
01:03:21après tout
01:03:22c'est interdit
01:03:22en Égypte
01:03:23interdit aux Émirats
01:03:24arabes unis
01:03:25interdit dans un certain
01:03:26nombre d'autres pays
01:03:27pourquoi en France
01:03:28on ne prend pas
01:03:30les mesures
01:03:30d'interdire
01:03:31cette école de pensée
01:03:33c'est quand même
01:03:33un grand mystère
01:03:34Louis Alliot
01:03:35on a vu il y a quelques jours
01:03:36ce rapport
01:03:37qui parlait
01:03:37de l'antrisme
01:03:38et de l'impact
01:03:40du frérisme
01:03:40dans les cercles musulmans
01:03:42et de l'impact
01:03:43au niveau des mosquées
01:03:44au niveau des écoles
01:03:45etc.
01:03:46avec un ratio
01:03:46qui ne paraissait pas
01:03:47très important
01:03:47est-ce que pour vous
01:03:48on minimise l'impact
01:03:49du frérisme
01:03:50dans la sphère
01:03:51sociétale française
01:03:52aujourd'hui
01:03:52et qu'au fond
01:03:54c'est plus pernicieux
01:03:54qu'on ne le pense
01:03:55est-ce que vous
01:03:56vous en faites
01:03:56l'expérience
01:03:57au niveau de votre mairie
01:03:58où ils ont
01:03:59des entrées cachées
01:04:01dans de nombreux cercles ?
01:04:03Écoutez
01:04:03s'ils ont des entrées cachées
01:04:05je ne les connais pas
01:04:06parce que l'État
01:04:06ne m'informe pas
01:04:07de ces entrées cachées
01:04:08mais on voit très bien
01:04:09qu'il y a de plus en plus
01:04:10j'allais dire
01:04:11de visibilité
01:04:12dans l'espace public
01:04:14sur par exemple
01:04:15le port du voile
01:04:17chez des très très très
01:04:18jeunes filles
01:04:19et ça on peut dire
01:04:20que c'est quand même
01:04:21l'influence
01:04:22d'une partie
01:04:24de l'islam politique
01:04:25politique en France
01:04:27et je pense
01:04:28sans beaucoup
01:04:29me tromper
01:04:30que cet islam politique
01:04:31est financé
01:04:33de l'extérieur
01:04:34et on sait très bien
01:04:35qui finance
01:04:36les écoles de pensée
01:04:37des frères musulmans
01:04:38partout dans le monde
01:04:39mais comme ces pays-là
01:04:42sont aussi des partenaires
01:04:43économiques importants
01:04:45et quelquefois
01:04:46des filières économiques
01:04:47importantes sur notre territoire
01:04:49y compris en matière sportive
01:04:51et bien j'ai l'impression
01:04:52que personne ne fait rien
01:04:53on en parle beaucoup
01:04:54mais on agit peu
01:04:55c'est bien là le problème
01:04:56merci beaucoup Louis Alliot
01:04:58d'avoir répondu
01:04:59à nos questions
01:05:00aujourd'hui
01:05:01d'avoir pris le temps
01:05:03de répondre à nos questions
01:05:03au maire de Perpignan
01:05:04je rappelle
01:05:04donc voilà
01:05:05la manifestation aura lieu
01:05:07faute de raison
01:05:09pour l'en empêcher
01:05:09d'exciter la préfecture
01:05:11Rémi Branco
01:05:12sur ce qu'il dit
01:05:14sur l'impact
01:05:15du frérisme
01:05:17ça vous inquiète
01:05:18ce que fait LFI
01:05:18en s'associant aujourd'hui
01:05:19à ces gens
01:05:21qui n'ont
01:05:21pas de problème
01:05:23à voler les petites filles
01:05:23de 5-6 ans
01:05:24sans leur demander leur avis
01:05:25vous l'avez rappelé
01:05:26je suis un homme de gauche
01:05:27et parce que je suis un homme de gauche
01:05:28je suis un homme laïc
01:05:29donc déjà
01:05:29le terme d'islamophobie
01:05:30moi me dérange
01:05:31on a le droit
01:05:32dans ce pays
01:05:32de critiquer des religions
01:05:33que ce soit la religion musulmane
01:05:35la religion catholique
01:05:35la religion juive
01:05:36en revanche
01:05:37on a l'interdiction absolue
01:05:38c'est un délit
01:05:39d'être raciste
01:05:40envers des musulmans
01:05:41envers des juifs
01:05:42envers des catholiques
01:05:42donc déjà
01:05:43moi j'ai un problème
01:05:43en tant qu'homme de gauche
01:05:44et laïc
01:05:45avec ce mot
01:05:45j'ai un deuxième problème
01:05:46parce que je suis de gauche
01:05:47et que je suis féministe
01:05:48attaché à l'égalité femmes-hommes
01:05:49c'est le traitement différencié
01:05:51d'hommes en photo
01:05:52et d'une femme en dessin
01:05:53qui est pour moi
01:05:53inacceptable
01:05:54mais parce que je suis un homme de gauche
01:05:56et que je suis aussi attaché
01:05:56à la liberté d'expression
01:05:57pour ma part
01:05:58je suis contre la décision
01:05:59du maire de Perpignan
01:06:00et j'estime que cette réunion
01:06:01peut avoir lieu
01:06:01Oui, je suis contre son souhait
01:06:04et je comprends la position de l'Etat
01:06:06parce qu'à titre personnel
01:06:07je ne vois pas de trouble
01:06:07à l'ordre public
01:06:08je suis profondément en désaccord
01:06:09avec certains des manifestants
01:06:11des ordinateurs
01:06:13de la manifestation
01:06:13ça va de soi
01:06:14en revanche je ne comprends pas
01:06:15au nom de quoi
01:06:16on pourrait aujourd'hui l'interdire
01:06:17Johan et puis Jean-Christophe
01:06:18pour la réponse
01:06:19et puis après
01:06:19on passera à un autre thème
01:06:21Écoutez, il n'y a pas de surprise
01:06:22le projet de la France insoumise
01:06:24c'est de livrer notre pays
01:06:25aux islamistes
01:06:26donc on est dans la continuité
01:06:28de ce qu'ils préparent
01:06:29pour notre pays
01:06:30si par malheur
01:06:31ils arrivaient au pouvoir
01:06:32regardez ce qui se passe
01:06:33en ce moment
01:06:34vous avez
01:06:34un certain nombre de députés
01:06:36de la France insoumise
01:06:37qui se précipitent
01:06:37sur Al Jazeera
01:06:38chaîne pros du Qatar
01:06:39pour y être interviewés
01:06:41vous avez des députés
01:06:43de la France insoumise
01:06:44qui accueillent
01:06:44à l'Assemblée nationale
01:06:46au Palais Bourbon
01:06:47des islamistes
01:06:49qui ont tenté
01:06:50d'accueillir des terroristes
01:06:51je dis bien des terroristes
01:06:52Ercilia Soudé
01:06:53députée LFI
01:06:54a tenté de faire venir
01:06:55Mariam Aboudaka
01:06:56membre du FPLP
01:06:58organisation terroriste
01:06:59palestinienne
01:07:00à l'Assemblée nationale
01:07:01heureusement
01:07:02Yaël Braun-Pivet
01:07:02s'y est opposé
01:07:03mais elle a tenté
01:07:04de le faire
01:07:06vous voyez bien
01:07:07que la France insoumise
01:07:08clairement
01:07:09son projet
01:07:10est extrêmement clair
01:07:12et Raphaël Arnaud
01:07:13naturellement
01:07:13participe de cela
01:07:15ils applaudissent
01:07:15dès demain
01:07:16ceux qui appellent
01:07:17à l'intifada
01:07:18dans les rues de Paris
01:07:19les exemples
01:07:20on pourrait en parler
01:07:21pendant des heures
01:07:21donc maintenant
01:07:22ceux qui soutiennent
01:07:24ce mouvement
01:07:25savent précisément
01:07:26ce qu'ils font
01:07:26moi je considère
01:07:27que LFI
01:07:28le parti
01:07:28est un parti
01:07:29qui est devenu
01:07:30quasiment un parti
01:07:31ennemi de notre pays
01:07:32et qu'ils sont coupables
01:07:33de trahison
01:07:34c'est de la haute trahison
01:07:34de la sédition
01:07:35c'est de la trahison
01:07:36compte tenu de ce qu'est
01:07:37notre pays
01:07:37c'est de la trahison
01:07:40je trouve cette campagne
01:07:42catastrophique
01:07:43et je crois que
01:07:44Louis Alliot
01:07:44a participé
01:07:45à ce qu'il voulait
01:07:45c'est-à-dire
01:07:46de créer de la polémique
01:07:47dessus
01:07:47et ce qui est terrible
01:07:48dedans
01:07:48c'est que
01:07:51cette chérine
01:07:52peut-être qu'elle avait
01:07:52réellement envie
01:07:53de participer
01:07:54à cette conférence
01:07:54et de parler
01:07:55on n'en sait rien
01:07:55et d'ailleurs
01:07:56on ne parle pas d'elle
01:07:57on n'écoute pas sa voix
01:07:58et c'est encore
01:07:58la France insoumise
01:08:00face aux réactions
01:08:01d'autres hommes
01:08:02sur ce plateau
01:08:02d'ailleurs
01:08:03qui sont en train
01:08:03de critiquer ça
01:08:05et peut-être que
01:08:05cette chérine
01:08:06elle avait réellement
01:08:06envie de participer
01:08:07cette conférence
01:08:07on ne le sait pas
01:08:07on ne le saura pas
01:08:08d'ailleurs
01:08:08je pense qu'il ne faut pas
01:08:09se laisser abuser
01:08:10la réalité qui est en train
01:08:12de se passer
01:08:12vous avez l'exemple
01:08:13cette semaine
01:08:13enfin les dix derniers jours
01:08:15du travail politique
01:08:16qui est réalisé
01:08:16par la France insoumise
01:08:17à la différence
01:08:18de tous les partis
01:08:19de ce pays
01:08:19Rima Hassan
01:08:20qui utilise
01:08:22la Méditerranée
01:08:24la cause palestinienne
01:08:25pour monter
01:08:26sa propre marque
01:08:27et celle de son parti politique
01:08:28là vous avez
01:08:29une réalité
01:08:30c'est pas
01:08:30Chérine s'en fout
01:08:31de qui est Chérine
01:08:31il s'en fout
01:08:32il s'en fout
01:08:33il l'utilise
01:08:33mais vous avez des Chérines
01:08:35qui sont tout à fait d'accord
01:08:35pour être masquées
01:08:36on va les derrière
01:08:37vous voulez dire la même chose
01:08:38mais pas de la même manière
01:08:39mais elle est instrumentalisée
01:08:40ils utilisent le terrain
01:08:41c'est une autre version
01:08:42ils sont sur le terrain
01:08:43ils vont aller chercher
01:08:45à mobiliser leurs troupes
01:08:46et c'est ça ce qui se passe
01:08:47c'est que ce travail politique
01:08:48il est un vrai travail
01:08:50de défense politique
01:08:50on a une multiplication
01:08:51sur des affiches
01:08:52d'une banalisation
01:08:54et d'un effacement
01:08:55des femmes
01:08:56je te rappelle
01:08:57ce qu'on a vu aussi
01:08:58sur l'affiche
01:08:59la marche des fiertés
01:09:01où la laïcité
01:09:02ça a été dit tout à l'heure
01:09:03est complètement effacée
01:09:05aujourd'hui
01:09:06on est dans l'intégrisme politique
01:09:07et dans l'intégrisme religieux
01:09:08on ne peut plus accepter ça
01:09:09ce n'est pas acceptable
01:09:11c'est extrêmement grave
01:09:12pour la démocratie
01:09:13après qu'on débatte
01:09:14de ceci cela
01:09:14qu'on soit pour ou contre
01:09:15c'est un autre problème
01:09:16mais on est en train
01:09:17d'afficher
01:09:18une invisibilité
01:09:20une invisibilisation
01:09:22des personnes
01:09:23et de la laïcité
01:09:23dans l'espace public
01:09:24qui pour moi
01:09:25en tant que républicain
01:09:26me choque
01:09:27fondamentalement
01:09:28c'est clair
01:09:29je partage ça
01:09:30bon en tout cas
01:09:31elle aura lieu demain
01:09:32cette manifestation
01:09:33je voulais qu'on parle
01:09:35qu'on garde quelques minutes
01:09:36pour parler de ce crash aérien
01:09:37qui a eu lieu
01:09:37dans le nord-ouest
01:09:39de l'Inde
01:09:39c'est un avion
01:09:40de la compagnie Air India
01:09:41qui reliait la ville
01:09:42d'Armedabad
01:09:43à Londres
01:09:44et qui s'est écrasé
01:09:45juste après le décollage
01:09:46vraiment
01:09:47littéralement
01:09:48une minute
01:09:48une minute trente
01:09:49et on a appris
01:09:50entre temps
01:09:51qu'il n'y avait
01:09:51aucun survivant
01:09:52sachant que
01:09:53les trois quarts des corps
01:09:55pour l'instant
01:09:55ont été retrouvés
01:09:56parmi les passagers
01:09:58qui étaient à la fois
01:09:59de nationalité indienne
01:10:01britannique
01:10:02il y avait quelques portugais
01:10:04ainsi qu'un canadien
01:10:05parmi les ressortissants
01:10:06qui prenaient l'avion
01:10:07ce jour-là
01:10:08évidemment
01:10:08on a beaucoup de questions
01:10:09Michel Chevalet
01:10:10merci de nous avoir rejoint
01:10:11on accueille aussi
01:10:13Pierre-Michel Cando
01:10:14qui est ancien commandant
01:10:15de bord
01:10:15et consultant
01:10:17aéronautique
01:10:18bonjour Pierre-Michel
01:10:19première question
01:10:21il s'écrase
01:10:22qu'est-ce qui peut
01:10:23justifier
01:10:24ou expliquer
01:10:25une telle avarie mécanique
01:10:27aussitôt dans le vol
01:10:28Michel ?
01:10:29il n'y a que deux
01:10:29on n'a pas toutes
01:10:31les informations
01:10:32il n'y a pas mal
01:10:32d'hypothèses
01:10:33mais enfin
01:10:33il n'y a que deux cas de figure
01:10:35soit il y a un problème
01:10:36technique
01:10:37on va y revenir
01:10:37soit il y a un problème
01:10:39humain
01:10:40c'est-à-dire
01:10:41de pilotage
01:10:41l'équipage
01:10:42l'équipage
01:10:44ça s'est déjà produit
01:10:45donc
01:10:46la situation
01:10:47c'est un avion
01:10:48qui était
01:10:48quasiment au maximum
01:10:50de sa charge
01:10:51il était plein
01:10:52il devait avoir
01:10:5470 tonnes de carburant
01:10:55donc
01:10:55c'est un très bel appareil
01:10:57vendu à plus de 1000 exemplaires
01:11:0080 compagnies dans le monde
01:11:01ont ce type de Boeing
01:11:02c'est un très bel appareil
01:11:03il décolle
01:11:05il décolle
01:11:05mais vous voyez
01:11:06qu'il monte
01:11:07mais
01:11:08il ne monte pas beaucoup
01:11:10il ne monte pas beaucoup
01:11:10et surtout
01:11:11à un moment
01:11:12vous voyez
01:11:12on a l'impression
01:11:13qu'il va ralentir
01:11:14qu'il va ralentir
01:11:15il est à plat
01:11:16et puis après
01:11:16il essaye de relever le nez
01:11:18parce qu'il s'aperçoit
01:11:18et l'avion
01:11:19ne va pas décrocher
01:11:21il perd de la vitesse
01:11:22s'il perd de la vitesse
01:11:23il perd de la portance
01:11:24parce que c'est le vent
01:11:25qui fait dans le vent
01:11:26et donc
01:11:26il va tomber
01:11:27à plat
01:11:28sur des immeubles
01:11:29il était à 130 mètres d'altitude
01:11:31vous voyez
01:11:32donc
01:11:32il fallait juste
01:11:33de décoller
01:11:34Pierre-Michel Candeau
01:11:37oui
01:11:37c'est un moment sensible
01:11:39vous aviez
01:11:40toujours à l'esprit
01:11:41qu'il pouvait se passer
01:11:41quelque chose
01:11:42de sérieux
01:11:43ou de grave
01:11:44au moment du décollage
01:11:44ça requiert
01:11:45une attention particulière
01:11:46pas de grave
01:11:48mais on s'entraîne
01:11:50toute l'année
01:11:51à la panne
01:11:52d'un moteur au décollage
01:11:54sur les bimoteurs
01:11:55et un moteur aussi
01:11:56sur les cadrimoteurs
01:11:58j'ai volé sur cadrimoteurs
01:11:59mais on est parfaitement
01:12:01entraîné
01:12:02et les performances
01:12:03de l'avion
01:12:04sont calculées
01:12:05pour décoller
01:12:06avec un moteur en panne
01:12:08donc là
01:12:08a priori
01:12:09comme disait Michel
01:12:10ils ont eu
01:12:12une perte de puissance
01:12:13a priori
01:12:14sur les deux moteurs
01:12:15alors
01:12:16les hypothèses
01:12:18écoutez
01:12:18il y en a beaucoup
01:12:19d'abord
01:12:19je vais vous dire
01:12:20tout de suite
01:12:21que maximum
01:12:21la semaine prochaine
01:12:23on va savoir
01:12:24ce qui s'est passé
01:12:25parce qu'on va retrouver
01:12:26les enregistreurs
01:12:28l'enregistreur
01:12:29de conversation
01:12:30où les pilotes
01:12:31lancent un mayday
01:12:32c'est à dire
01:12:33un signal de détresse
01:12:35et on va aussi
01:12:36étudier
01:12:38les paramètres
01:12:39il y a un millier
01:12:40de paramètres
01:12:40techniques
01:12:41dans l'enregistreur
01:12:42de paramètres
01:12:43donc
01:12:44on va
01:12:45évidemment
01:12:46savoir
01:12:47les hypothèses
01:12:48si vous voulez
01:12:48moi
01:12:49j'ai vaguement
01:12:50vu
01:12:51la vidéo
01:12:52qui a été prise
01:12:53par un
01:12:54portable
01:12:56on voit pas
01:12:57grand chose
01:12:57en fait
01:12:58mais comme dit
01:12:58Michel
01:12:59il semblerait
01:13:01qu'il y ait
01:13:04une sorte
01:13:05de décrochage
01:13:06c'est à dire
01:13:07une perte
01:13:09de contrôle
01:13:10de l'appareil
01:13:10au décollage
01:13:11donc
01:13:12normalement
01:13:13le décollage
01:13:14c'est
01:13:14à une certaine vitesse
01:13:16on décolle
01:13:17dès que
01:13:18le vario
01:13:19c'est à dire
01:13:19qui indique
01:13:20qu'on commence
01:13:21à monter
01:13:22est positif
01:13:23le pilote
01:13:25qui n'est pas
01:13:25aux commandes
01:13:26annonce
01:13:26à celui
01:13:27qui est aux commandes
01:13:28vario positif
01:13:30là
01:13:30le commandant
01:13:31ou le copilote
01:13:33demande
01:13:34de rentrer
01:13:35le train
01:13:35on rentre
01:13:36le train
01:13:37et à partir
01:13:37de là
01:13:38on va attendre
01:13:39une certaine
01:13:40altitude
01:13:41pour commencer
01:13:42à rentrer
01:13:43les volets
01:13:43mais
01:13:44mais
01:13:45mais
01:13:46s'il y a eu
01:13:47erreur humaine
01:13:48erreur de calcul
01:13:49parce qu'il faisait
01:13:5038 degrés
01:13:52ça peut changer
01:13:53la donne
01:13:54terriblement
01:13:54chaque degré
01:13:55ça peut faire
01:13:56une tonne
01:13:57donc c'est
01:13:59terrible
01:13:59et donc
01:14:00s'il y a eu
01:14:02erreur humaine
01:14:03erreur de calcul
01:14:05des paramètres
01:14:06ou alors
01:14:07une erreur
01:14:08c'est déjà arrivé
01:14:09malheureusement
01:14:10une rentrée
01:14:12des volets
01:14:15un peu trop tôt
01:14:17donc là
01:14:17en fait
01:14:18il y a beaucoup
01:14:18de paramètres
01:14:19de facteurs
01:14:20possibles
01:14:20il y a aussi
01:14:21l'entretien
01:14:21des moteurs
01:14:22c'est possible ça ?
01:14:23non
01:14:23un problème
01:14:24d'entretien
01:14:24sur les moteurs
01:14:25ça vous paraît
01:14:25non
01:14:26c'est quand même
01:14:26une compagnie
01:14:27sérieuse
01:14:28et donc
01:14:30moi ce qui m'ennuie
01:14:30c'est les deux moteurs
01:14:32et donc il faut
01:14:33surtout pas
01:14:34oublier que
01:14:35l'Inde et le Pakistan
01:14:37sont pas très copains
01:14:38il peut y avoir
01:14:39quelque chose
01:14:39mais moi ce qui m'étonne
01:14:41ce qui m'étonne
01:14:42c'est que
01:14:43au moment où le train
01:14:45est rentré
01:14:45l'équipage lance
01:14:47un signal de détresse
01:14:48et ça
01:14:49le train d'atterrissage
01:14:51n'était pas encore rentré
01:14:52on le voit sur les images
01:14:52donc ça allait très vite
01:14:54le train n'était pas rentré
01:14:55donc est-ce qu'il n'a pas
01:14:56eu une inversion
01:14:57c'est-à-dire qu'au lieu de rentrer
01:14:58de train
01:14:58ils rentrent les volets
01:14:59voilà parce que c'est arrivé
01:15:00bon
01:15:01il y a toujours le facteur humain
01:15:02moi si je vous suis
01:15:03c'est plutôt une erreur humaine
01:15:04en fait
01:15:04ça peut être une erreur humaine
01:15:07mais ça peut aussi être
01:15:08une erreur technique
01:15:09mais on va le savoir
01:15:11et là
01:15:11je m'incline devant
01:15:13les victimes
01:15:14de l'avion
01:15:15et du sol
01:15:16et oui
01:15:16parce qu'il y a un village
01:15:18sur lequel ils se sont écrasés
01:15:19en bout de piste
01:15:19merci beaucoup
01:15:20j'imagine que vous allez
01:15:21continuer d'en parler
01:15:22dans les autres éditions
01:15:22merci aussi les autres invités
01:15:23dans un instant
01:15:24c'est l'heure inter
01:15:25avec Elliot Deval
01:15:27et moi je vous dis
01:15:27à demain dès 14h
01:15:28pour une nouvelle édition
01:15:29180 minutes info cette fois
01:15:30merci
01:15:31merci
01:15:31merci
01:15:32merci
Recommandations
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