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  • 12/06/2025
Jean Lassalle se lance dans le one-man show ! Retrouvez le spectacle "Jean dans la salle, mes anecdotes d'une vie" en tournée dans toute la France et au théâtre de la Tour Eiffel à partir du 9 octobre (12 représentations). La billetterie ouvre le 12 juin.
Regardez L'invité de 9h40 avec Amandine Bégot et Thomas Sotto du 12 juin 2025.

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Transcription
00:00L'invité du 9-10
00:01Jean, il faut que tu fasses des efforts pour qu'on te comprenne.
00:05Essaye de bien prononcer.
00:07Vous avez entendu Jean Lassalle ?
00:08C'était le conseil de Robert Ménard à l'instant, pour vous.
00:10Ah bon, monsieur Robert !
00:12Je viens de te voir là-bas, sur un écran immense.
00:16Il faisait tout un panne de mur.
00:19Bonjour Jean Lassalle.
00:21Vous n'êtes plus à l'Assemblée nationale,
00:23mais l'ancien député des Pyrénées-Antiques
00:24et ancien candidat à la présidentielle que vous êtes
00:26sera sur la scène du théâtre de la Tour Eiffel à Paris.
00:28Ce sera à partir du 9 octobre 2025
00:30et puis on tourne dans toute la France
00:32et c'est la raison pour laquelle on vous reçoit
00:33et on est heureux de vous avoir ce matin.
00:35Bienvenue à vous.
00:37Déjà, vous êtes à l'heure.
00:38C'est bien, il paraît que vous êtes tout le temps en retard.
00:39C'est vrai ou c'est une légende autour de Jean Lassalle ?
00:41Non, j'ai toujours été en retard
00:42parce que maman m'a mis 9 jours
00:44à me donner le jour.
00:47Parce que j'étais un peu trop gros,
00:49elle avait 17 ans.
00:50J'étais son premier, heureusement.
00:51Mais je faisais 4,9 kilos.
00:534,9 kilos.
00:54Donc, je n'ai jamais pu rattraper ces 9 jours.
00:56Et cette anecdote-là fait partie de tout ce que vous racontez.
00:58Ah non, ce n'est pas une anecdote, c'est une réalité.
01:01J'ai été certifié par maman de tourbip, etc.
01:04Donc, vous êtes né quel jour, entre le 1er et le 9 ?
01:05Le 3 mai.
01:06D'accord.
01:07Le 3 mai, il s'avait donc commencé...
01:08Ce qui fait qu'il a fallu changer le nom de mon prénom
01:11et tout parce que j'ai dû m'appeler Julien
01:13et finalement, je me suis appelé Jean.
01:15Mais enfin, peu importe.
01:16Bon, toute cette vie, vous la racontez dans ce spectacle
01:21Jean dans la salle, c'est le titre du spectacle.
01:25La billetterie, on le rappelle, ouvre aujourd'hui.
01:27Pourquoi est-ce que vous aviez envie de monter sur scène ?
01:29Je n'avais aucune envie de monter sur scène.
01:32Ah, alors.
01:34Je suis un combattant.
01:36J'étais maire le plus jeune de France.
01:39J'ai enquillé 27 élections sans aucun échec.
01:45Un petit peu la présidentielle, quand même.
01:46Oui, mais la présidentielle, je savais que ça n'était pas fait pour moi.
01:54Même si vous avez fait mieux qu'Anne Hidalgo et mieux que Fabien Roussel à la précédente.
01:58Tous, oui, après, il y a un point de la grande RPR.
02:01Non, mais c'est pour ça que j'ai, pour vous, Thomas Soto, une estime qui ne se démentira jamais.
02:07Vous m'avez invité là où les autres ne m'invitaient jamais.
02:09C'est pour ça d'ailleurs que je suis arrivé là, et grâce à l'immense souffresse,
02:13je ne suis pas là pour dire du bien non plus, du mal, je veux dire,
02:16de la souffresse et de l'autre, de l'Ipsos et de tout le modèle.
02:20Le spectacle, pourquoi ?
02:22Alors, le spectacle, c'est-à-dire que je suis obligé de me laisser aller un petit peu pour me préparer.
02:28Oui, mais c'est aussi pour ça que...
02:29Et alors, le spectacle, c'est un couple d'amis qui sont producteurs,
02:35Philippe Marot et Magda, qui ont une société de production de bon niveau,
02:41et qui m'ont parlé il y a trois ans de l'idée de raconter quelques-unes de mes anecdotes en scène.
02:47J'ai résisté pendant trois ans, puis à la fin, je n'ai pas su résister.
02:53Et je me suis dit, après tout, pourquoi pas ?
02:55C'est vous qui avez écrit le texte et tout ?
02:57On n'a rien écrit pour l'instant.
02:59C'est des anecdotes que je leur ai racontées pour voir,
03:04et après, on va se voir au mois de doutes.
03:09Oui, il va falloir, parce que si ça commence le 9 octobre...
03:11Voilà, alors il faut savoir tenir le timing,
03:14mais ça, en gros, je savais respecter les deux minutes,
03:18on skie les deux minutes, le quart d'heure, ce qui était rare.
03:22Je pense.
03:24Ça vous fait peur ou pas la scène ?
03:26Non, c'est moi qui me fais peur.
03:29Pourquoi ?
03:30Mais, non, c'est-à-dire, est-ce que je vais arriver à bien...
03:36Est-ce que j'aurai les moyens de me préparer à ce rôle
03:40qui est totalement nouveau pour moi ?
03:43Moi, je suis un combattant.
03:44Moi, j'étais là pour porter la voix de ceux qui n'en ont plus.
03:49Et ils sont de plus en plus nombreux.
03:51Mais...
03:52Mais ça sera un spectacle militant, du coup ?
03:54Vous allez faire passer des idées, ou c'est un spectacle de plaisir ?
03:57Non, je vais raconter peut-être des idées,
03:59mais c'est dans les combats que j'ai pu mener.
04:02C'est des moments qui me sont venus.
04:05Youtube, on a immortalisé un.
04:08C'est le premier enterrement,
04:11alors que je viens d'être élu mère,
04:13trois jours avant.
04:14C'est vrai.
04:15Et il faut trois curés pour mettre le malheureux ancien adjoint,
04:20qui était fort heureusement pas de mon équipe,
04:23en terre.
04:24Et puis,
04:26bon, le permis de conduire...
04:28J'étais le seul député à perdre mon permis de conduire
04:31pendant l'exercice du mandat.
04:34Et à l'époque,
04:35il fallait 36 mois d'attente
04:37avant de le repasser.
04:39Et passer devant une bonne femme,
04:41à la préfecture de Pau.
04:42Une dame.
04:43Une dame.
04:43Je n'en dis plus rien.
04:44Bon, on va écouter un extrait.
04:47Dans les temps forts de votre carrière de député,
04:51il y a notamment celui-ci,
04:52où vous poussez la chansonnette en Barnet.
04:54On est en 2003.
04:56La parole est à M. Sarkozy.
04:58M. le Président,
05:00Mesdames et Messieurs les députés,
05:02le Premier ministre vient.
05:07M. le Président,
05:07s'il vous plaît,
05:08s'il vous plaît,
05:09vous pouvez vous asseoir
05:10et ne pas chanter dans cette hémicycle.
05:13Asseyez-vous,
05:14Asseyez-vous,
05:15M. le Président,
05:17comment ça fait à dire ?
05:18M. le Président,
05:19vous pouvez vous asseoir,
05:20s'il vous plaît.
05:20Jean-Louis Debré,
05:22qui présidait alors l'Assemblée nationale,
05:24s'agace sacrément.
05:26Vous gardez quel souvenir ?
05:28Pourquoi vous aviez fait ça,
05:29comme ça, tout d'un coup ?
05:30Je l'avais froidement programmé.
05:33Ah oui.
05:34Parce que j'avais averti Sarko,
05:36dans un couloir,
05:38à la veille des congés de la Noël,
05:40on venait de fermer la gendarmerie d'Urdos,
05:42alors que moi, je finissais le tunnel du Samport,
05:45qui m'a coûté si cher politiquement,
05:49parce que les promesses de l'État n'ont absolument pas été tenues,
05:53je n'y suis d'ailleurs jamais passé de saut,
05:55il a été inauguré contre mon gré,
05:58et Sarkozy avait été de ceux qui avaient le plus promis.
06:03Et un jour, bien qu'il ne pût pas le voir en peinture,
06:07Chirac avait décrété que c'est lui qui répondrait aux questions d'actualité,
06:12parce que Ferry,
06:15pas le grand Ferry de l'époque,
06:18avait mis tous les enseignants dans la rue,
06:21le pauvre Ayagor nous avait sorti une nouvelle espèce,
06:25qui s'appelait les intermittents du spectacle,
06:27qui gueulait partout,
06:28qui ne voulait pas faire le festival d'Avignon, etc.
06:29Donc il fallait quelqu'un qui réponde.
06:32Et c'est là que je me suis dit,
06:33tiens, aujourd'hui ça va être le jour,
06:35parce que je ne pouvais pas me mettre à chanter
06:37comme le ministre de l'Intérieur annonçait.
06:39Il y avait encore deux morts en Corse et deux morts au Pays-Bas.
06:42Il y avait quand même une intention politique derrière tout ça.
06:44Vous êtes un personnage,
06:46vous avez le sens du show,
06:47vous avez le sens de la politique,
06:48vous avez toujours joué un peu sur ces deux registres,
06:51mais la contrepartie c'est que
06:53plus ça allait, plus vous avez été moqué.
06:55Est-ce que vous avez souffert de ces moqueries ?
06:58Elles font partie du combat.
06:59Elles vous touchent ou pas ?
07:01C'est-à-dire, ça vous touche aussi, Thomas.
07:04Il n'y a pas un seul être
07:05qui n'est pas touché par la moquerie.
07:08Moi, elle a commencé très jeune
07:09quand j'étais sur les ventes de l'école déjà,
07:11et que j'avais fait,
07:12que je faisais français, troisième langue,
07:14après le béarnais et l'espagnol.
07:16Parce que je ne vais pas être émergé.
07:18Mais je savais que ça faisait partie du jeu et du combat.
07:21Là où c'est devenu un peu plus gênant,
07:24c'est quand petit à petit,
07:25à part Thomas Soto et quelques autres,
07:27tout le monde vous a fermé le micro à la gueule.
07:31Vous comprenez ?
07:32Et donc, je fais effectivement dans l'anecdote
07:34et dans le show un petit peu.
07:36Ça vous manque aujourd'hui, la politique ?
07:39Je ne suis pas...
07:40Ce n'est pas la politique qui me manque.
07:42C'est l'action.
07:42Dans un pays qui s'effondre,
07:44dans une Europe évanescente,
07:46je ne sais plus où elle est.
07:47Et dans un monde qui est ce qu'il est.
07:49Mais donc, vous allez vous présenter au municipal l'an prochain,
07:52la présidentielle dans deux ans ou pas ?
07:53Non, j'ai déjà fait tout ça.
07:54C'est fini tout ça ?
07:55La présidentielle, peut-être.
07:55Non, la présidentielle, oui.
07:57Parce que ça ne servira pratiquement à rien
07:59si ce n'est à rappeler,
08:02d'une manière gaulliste et gaullienne,
08:04que nous étions encore un grand pays,
08:06il n'y a pas si longtemps.
08:07Donc vous serez candidat en 2027 ?
08:09Je verrai.
08:11Aujourd'hui, je suis là pour parler de mon spectacle.
08:14Absolument.
08:14Mes anecdotes d'une vie.
08:15Mais rien, je ne m'interdis rien
08:17tant que je suis en vie.
08:19Amandine, vous êtes une coquine.
08:21Non, pas du tout.
08:23Cédric de Domera, au 64-900,
08:26pose une question justement pour vous.
08:28Comme vous montez sur scène,
08:29appréciez-vous quand M. Laurent Gérard vous imite ?
08:32Peut-être un petit extrait de Laurent Gérard.
08:33Bonjour à tout le monde.
08:34Bonjour aux auditeurs de Gazelle.
08:36Je fais vite, j'ai garé mon âne en double fil.
08:38Je suis la compatriote.
08:40De la France et de l'automère.
08:43Que voyez-vous chez moi dans les Pyrénées ?
08:45Nous avons l'habitude de tâter les robes
08:49et de flatter les cloupes.
08:52Ça vous fait marrer ou vous êtes comment ?
08:54Non, ça c'est des chansonniers.
08:56C'est une très vieille tradition française.
08:58Qui vous plaît ?
08:59Non, c'est l'humour à la française.
09:01Ce n'est pas l'humour caustique des Anglais,
09:04des mutiches.
09:05C'est l'humour à la française.
09:07Nous sommes le pays des plus grands
09:10en matière de rire.
09:11Et eux, ils font partie encore.
09:14J'étais le plus grand invité
09:15de Paris 1ère
09:18qui fait les chansonniers là.
09:20Bon, mais ce type-là, c'est normal.
09:23Mais là,
09:24ça fait partie du jeu.
09:26C'est des chansonniers.
09:27Ils travaillent leur texte.
09:29Ils vérifient leurs informations.
09:31Et l'humour belge ?
09:32Amène l'humour belge
09:34et beaucoup plus subtil
09:34qu'on ne le croit.

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