L’avocat, Gilles-William Goldnadel, revient sur le meurtre de Magali G. : «Nous sommes en présence d’un crime gratuit».
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00:00Oui, écoutez, j'ai aucune compétence particulière, c'est quand même un cas assez unique.
00:07Il n'y a aucun litige avec la malheureuse victime, ça n'est pas une victime de la société,
00:15il n'y a apparemment pas de problèmes familiaux, donc...
00:19C'est quasiment le scénario d'adolescence, parce qu'adolescence qui est une série,
00:24que vous pouvez voir d'ailleurs sur Netflix,
00:26qui est formidable d'ailleurs, qui est quatre séries, quatre épisodes,
00:32c'est dans une famille lambda, anglaise, la seule différence c'est que le garçon
00:37tue une de ses petites amies de 15 ans, et ce qui est intéressant,
00:42et c'est la seule fois que ça se fait comme ça, c'est que le point de vue c'est sur la famille
00:46de l'agresseur, et non pas sur la famille de l'agressé,
00:51généralement on est sur la famille de la victime, et là on est sur la famille de l'agresseur,
00:54et vous avez les parents qui sont démunis, puisqu'ils disent qu'est-ce qu'on a fait,
00:59qu'est-ce qui s'est passé, termine, Gilles ?
01:03Oui, mais c'est vous qui m'avez interrompu, historiquement, si je peux me permettre.
01:08Alors finissez.
01:09Non, ce que je veux dire, il y a l'hypothèse maléfique de Joseph,
01:15mais on est vraiment en présence, si j'ose dire, même si ça n'existe pas,
01:20d'un crime gratuit.
01:23Oui, et c'est pour ça qu'on cherche une explication,
01:25parce qu'en fait il n'y a pas de crime gratuit.
01:28Peut-être que l'explication, pardon de le dire, psychiatrique,
01:32va peut-être arriver, parce que je peine à expliquer.
01:34Sous-titrage Société Radio-Canada