Le procureur de la République de Chaumont, Denis Devallois, revient sur le meurtre de Melanie G., tuée par un collégien : «Le mis en cause déclare avoir eu l’intention de tuer».
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00:00Alors, les investigations se poursuivent comme je vous l'indiquais, mais aucun élément parvenu à ma connaissance n'indique que celui-ci n'aurait exprimé son projet, notamment sur l'espace numérique auquel vous faites allusion.
00:11Est-ce qu'on a entendu dire également qu'il avait poursuivi la victime ? Il avait commencé à l'idée assez bien, plus d'un peu plus tôt, et c'était poursuivre, et il avait poursuivi ce projet ?
00:22Alors, les faits se sont passés dans un périmètre étroit, et se sont passés vraiment très rapidement, quelques secondes à peine, quelques minutes peut-être.
00:31Donc, la victime n'a pas eu le temps d'avoir un parcours tel que celui que vous décrivez.
00:37Vous avez indiqué qu'il avait ressassé ce projet de tuer une surveillance, n'importe laquelle, et vous avez ouvert l'enquête des chefs de meurtre. Est-ce que ça veut dire que vous ne retenez pas à ce moment-là la première question ?
00:48Alors, la question de la qualification se pose et évoluera, et elle sera probablement évoquée également demain, à l'issue de la garde à vue.
00:57Vous avez indiqué qu'il n'avait pas de trouble mental, je pense que vous avez dit, qu'il n'avait jamais été suivi par la maison de l'adolescent, de notre structure, de l'issue des hommes.
01:07L'intéressé n'a jamais manifesté de symptômes ou de signaux justifiant qu'il fasse l'objet d'un suivi, notamment d'ordre médical.
01:15Est-ce que l'expertise psychiatrique interviendra nécessairement dans le cadre de cette procédure, qui est de nature criminelle ?
01:26Vous avez dit que les éditions se poursuivent, M. le procureur. Est-ce que cet élève en aurait parlé en amont avec ses camarades de classe ?
01:33Ça fait partie des éléments que nous vérifions actuellement.
01:36Est-ce qu'il avait part de son intention claire de tuer ou il voulait de laisser tuer ?
01:40Alors, la mise en cause nous déclare avoir eu l'intention de tuer.
01:47Les tests sont produits en présence des gendarmes qui ont pu intervenir très vite.
01:51La configuration des lieux, vous savez, c'est pas possible d'empêcher les attaques ?
01:54Alors, représentez-vous l'entrée des élèves dans un collège. Il y a 320 élèves, je crois, dans le collège de Chaumont.
02:00Donc, une arrivée massive d'élèves et 5 gendarmes qui sont en train de procéder à un contrôle dont rien ne laisse penser qu'il va survenir un acte d'une telle gravité.
02:11Je rappelle que 22 contrôles ont été diligentés au cours des dernières semaines dans notre département, des contrôles du même type, notamment 14 en zone de gendarmerie.
02:23Et lors de ces contrôles, aucune arme n'a été découverte. Ce fut le cas, notamment, le 25 avril 2010, devant le collège Françoise-Doltaud de Nogent.
02:32Il était donc difficile de concevoir que des faits aussi dramatiques puissent survenir.
02:37– Peut-être une question pour l'atelier. Surveillance, pourquoi est-elle également participée au contrôle des sacs ?
02:45– Alors, si je peux me permettre de répondre, mais vous compléterez mon colonel, il y a une répartition des rôles.
02:51La surveillante se trouve à l'entrée de l'établissement, comme dans tous les établissements, pour vérifier les carnets de correspondance des élèves
02:57et s'assurer que les élèves qui bénèdent dans l'établissement, eh bien, sont bien des élèves de l'établissement.
03:01– Le contrôle aléatoire, ce ne sont pas tous les sacs qui sont vérifiés, est un contrôle fait par les forces de l'ordre,
03:08en l'occurrence celle de la gendarmerie, sur réquisition du procureur de la République.
03:11– Dans des pays qui fait part d'une fascination pour la violence pour la mort, notamment en ce temps des partenaires séries télévisées,
03:17des jeux vidéo violents, est-ce que ce sont des sources d'inspiration dans ces séries télévisées, dans ces jeux vidéo ?
03:23– Alors, il évoque certaines sources d'inspiration, mais c'est peut-être un peu prématuré pour détailler celles-ci.
03:28– Et donc, c'est une pure co-incidence, s'il est passé à l'attaque le jour où il y avait ce contrôle,
03:33il n'était pas au courant, il n'a pas ce contrôle aléatoire ?
03:36– Personne n'était au courant de la survenance de ce contrôle aléatoire.
03:39Donc, il n'y a pas de corrélation entre le fait qu'il ait mûri ce projet, puis mis celui-ci en œuvre,
03:46et la présence des gendarmes et ce contrôle inopiné à l'entrée du collège ce jour-là.
03:50– Et si j'ai bien compris le contrôle de la cuisine de ses parents ?
03:53– Exactement, exactement, c'est un couteau de cuisine.
03:56– Qu'est-ce que vous disiez de cette surveillante, lorsqu'en garde à vue, vous l'avez posé la question ?
04:00Vous disiez quoi de cette femme que vous connaissez ?
04:03– Alors, c'est un des aspects que j'ai tenu à souligner et que je rappelle.
04:07Le mis en cause nous indique ne pas avoir eu de grief particulier contre cette surveillance
04:13et ne pas la cibler particulièrement.
04:14ils voulaient s'en prendre, selon ses dires, un membre du personnel d'encadrement
04:19avec un ciblage plus précis sur les surveillantes de cet établissement,
04:24mais je reprends encore une fois ces termes, n'importe laquelle.
04:27– Oui, il a l'espoir.
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