Denis Devallois : «Le mis en cause fait part d’une certaine fascination pour la violence»

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Le procureur de la République de Chaumont, Denis Devallois, revient sur le meurtre de Melanie G., tuée par un collégien : «Le mis en cause fait part d’une certaine fascination pour la violence et pour la mort ainsi que pour les personnages les plus sombres des films et séries».

Transcript

00:00Il fait part d'une certaine fascination pour la violence et la mort,

00:04ainsi que pour les personnages les plus sombres des films ou des séries télévisées.

00:10Il est adepte de jeux vidéo violents, sans pour autant être addict à ses jeux

00:14selon ses propres termes et selon les déclarations de ses parents.

00:18Il utilise peu les réseaux sociaux.

00:22D'une manière générale, ce jeune homme apparaît en perte de repère

00:26quant à la valeur de la vie humaine,

00:27à laquelle il ne semble pas attacher une importance particulière.

00:33Il a indiqué aux enquêteurs avoir voulu s'en prendre à une surveillante

00:36sans cibler en particulier l'une d'entre elles.

00:40Dans l'établissement, il n'y a que des dames qui exercent cette fonction.

00:45Il ne ciblait donc pas particulièrement la victime, Mme Mélanie G.

00:50Il indique avoir agi ainsi parce qu'il ne supportait plus le comportement

00:54des surveillantes en général, qui aurait eu, selon lui,

00:58une attitude différente selon les élèves.

01:01Il ne peut pas toutefois relater précisément les événements

01:04qui expliqueraient ces sentiments d'injustice subie et de colère.

01:09Merci.

01:10Merci.

01:11Merci.

01:12Merci.

01:13Merci.

01:14Merci.

01:15Merci.

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