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Transcription
00:00Juste avant tous au cinéma, voici le top 3 des films sortis la semaine dernière,
00:05qui sont les plus appréciés par les spectateurs sur Halo Ciné.
00:08Le thriller de Kiyoshi Kurosawa, Cloud, prend la 3e place avec 3,5 étoiles sur 5.
00:15En 2e position, Anna De Armas, alias Ballerina, obtient 3,9 étoiles.
00:21Enfin, la comédie Le Répondeur, avec Donnie Podalides et Salif Sissé,
00:26est première avec un score de 4 étoiles.
00:28Passons à présent aux nouveautés de ce mercredi.
00:41Tous au cinéma passe en revue la totalité des films en salles cette semaine.
00:46Stick with me.
00:47J'ai reçu un coup de fil du studio Universal qui m'annonçait leur souhait de lancer la production d'une adaptation live de Dragon.
01:12C'était juste après avoir annoncé dans la presse que je n'étais pas fan des adaptations de films d'animation
01:19parce que je me sens au plus profond de moi un animateur.
01:21J'ai réalisé que si une personne allait diriger ce film en prise de vue réelle, autant que ce soit moi.
01:35Je connais parfaitement le cœur de cet univers et l'âme de cette histoire.
01:39Ainsi que les personnages et les lieux, il fallait que je les protège.
01:42Le fait de tourner en prise de vue réelle ouvrait d'autres possibilités comme développer la mythologie viking,
01:54approfondir les personnages et être plus immersif pendant les scènes d'action.
01:57La première fois que j'ai vu Gérard Butler mettre son costume qui pèse 50 kilos,
02:13j'ai immédiatement vu qu'il ne faisait qu'un et qu'il était instantanément le personnage.
02:18Son langage du corps, sa voix qui est devenue plus grave.
02:22Mais au bout de cinq minutes, il nous a dit « Ok, enlevez-moi ça, c'est tellement lourd ! »
02:27Je n'ai pas entendu dire qu'il m'avait viré pour le numéro deux,
02:30mais si c'était le cas, et Dieu sait que j'adore la franchise,
02:33je serais ravi de ne plus porter le costume.
02:37Ça prolongerait de quelques années l'espérance de vie de mon dos.
02:45C'était un peu comme si je portais une femme sur mes épaules toute la journée.
02:49Vous imaginez ?
02:50« Ok, chérie, allons combattre ces dragons.
02:53Ah, on va d'abord gravir ces escaliers, puis les redescendre. »
02:56Le premier jour du tournage, je m'étais mis une pression considérable.
03:08Pour éviter de ne pas savoir répondre aux questions qui me seraient posées,
03:10j'avais tout planifié dans ma tête pour ne laisser personne sans réponse.
03:15Mais quand d'autres idées se sont greffées à la scène que l'on devait tourner,
03:19j'ai commencé à paniquer et ça a duré deux jours.
03:21Au bout d'une semaine, j'ai réalisé ce qui faisait tout le charme de tourner un film en prise de vue réelle.
03:27Il s'agissait de faire confiance à votre équipe,
03:29en leur transmettant vos recherches et le fruit de votre travail d'écriture,
03:32et ils se sont impliqués, ce qui était le cas sur tout le film.
03:36C'est là que la magie commence à opérer.
03:38Bonjour, je suis le locataire de cette maison.
04:02Excusez-moi, c'est notre location ?
04:03C'est moi, le locataire officiel ?
04:05Je rentre ici dans la maison, tu comprends ?
04:07J'aime bien les films quand ça se croise,
04:10quand c'est des univers qui ne sont pas forcément ceux qu'on attend.
04:14Et là, c'est vrai que les trois couples sont totalement différents,
04:17donc on se dit, qu'est-ce qui peut se passer
04:20quand on enferme trois couples comme ça dans une maison ?
04:22Donc moi, à la lecture, j'ai trouvé ça très drôle et très touchant à la fois.
04:27Nous sommes des gens civilisés.
04:30Dolly Deep s'isoler pour pondre son livre.
04:32Je ne partage pas.
04:33Le loyer sera divisé par trois.
04:36Quand j'ai su que j'allais tourner avec Clovis,
04:38enfin que les partenaires étaient Clovis et les autres acteurs,
04:41dont beaucoup viennent de la comédie française,
04:43je savais que ça allait être un jeu précis et en finesse.
04:47Les acteurs de théâtre, il y a quelque chose,
04:49il y a une notion de travail avant et de troupes
04:51qui font que je savais qu'il y a une sincérité recherchée
04:55et justement de ne pas trop en montrer et de ne pas trop en faire.
05:00L'important, c'est de bien anticiper les différences de chacun.
05:02Petit vache !
05:05Ça va mieux ? J'ai failli aller à l'hygiène pour t'aider à sortir.
05:08C'est marrant, ces vacances, avec tous ces incônes.
05:11C'est quoi ces couilles de ment ?
05:13Elle cherche un peu dans tes souvenirs.
05:15Le film raconte une histoire de gens qui ne se connaissent pas
05:18et ça, au début du tournage, on avait exactement la même chose.
05:21C'est-à-dire qu'à part Claina et Pauline,
05:25les autres, je ne les connaissais pas bien.
05:27Aucun des interprètes qui sont sur le film
05:40sont des gens qui viennent...
05:43Tout le monde est très impliqué.
05:46Alors évidemment, avec des cultures différentes,
05:48des manières d'aborder le travail différemment,
05:51mais ça travaille.
05:52Et ça, je pense que c'est quand même une des clés,
05:56c'est l'implication.
05:57Je ne veux pas être ce père qui ne sait plus parler à son fils
06:00ou avec toi.
06:02Moi, je suis un fan des caméras cachées, par exemple.
06:05Et Damien, il dit un truc génial.
06:07Il dit, je ne pourrai jamais aussi bien jouer
06:10que ceux qui ne sont pas au courant.
06:11Et donc, quand on n'est pas au courant,
06:13moi, j'adore ces espèces de pied de nez-là,
06:18de dire un truc qui n'est pas prévu dans la prise
06:20et le regard de l'autre qui n'attend pas,
06:22ça redonne du jeu et puis, hop, ça repart dans quelque chose.
06:26Donc, c'est ça qui est bien.
06:27Tout le monde dit, oui, plus tard, plus tard.
06:30Plus tard, c'est souvent trop tard.
06:32Une belle morale sur qu'est-ce qu'on fait des autres,
06:36comment on avance aussi dans la vie avec des nouvelles personnes.
06:40Enfin, moi, j'ai bien aimé.
06:41C'est un film qui fait du bien, qui est aussi sur l'altruisme.
06:48Je voulais qu'on passe le plus bel été qu'on ait jamais eu.
06:52Il n'est pas fini, l'été.
06:53Il faut dépasser ses a priori sociaux et culturels
06:56pour se regarder d'humain à humain.
07:00Mais, bon, c'est fait avec légèreté.
07:03Mais c'est ça qui en ressort.
07:04Il y a un côté, je ne sais pas, chaleureux et tendre.
07:08Alors, les femmes autistes adultes dites à haut niveau de fonctionnement,
07:20celles qu'on appelait autrefois Asperger,
07:22parviennent mieux que leurs homologues masculins
07:24à s'adapter et à se camoufler socialement.
07:28C'était ça qui m'intéressait, effectivement.
07:30C'était de me dire, qu'est-ce que ça signifie pour ce personnage de Katia,
07:34pour ce personnage féminin de ce diagnostic ?
07:39Qu'est-ce que ça lui apporte, elle ?
07:41Qu'est-ce que ça lui explique ?
07:44Comment elle peut s'accepter, en tout cas,
07:46être sur ce chemin d'acceptation de ce qu'elle est ?
07:49Quand on lui a dit toute sa vie, à 35 ans, jusqu'à 35 ans,
07:53qu'elle était à côté, voilà, qu'elle n'y arrivait pas.
07:59Voilà, donc il y avait ce personnage-là et ce Fred,
08:03qui est un bon gars, qui est amoureux, comme elle est amoureuse,
08:07et qui, pour lui, effectivement, a l'impression que c'est anecdotique
08:12et que c'est un mot en plus, que ça ne changera pas grand-chose.
08:14Pour lui, ça change...
08:15Au début, il pense que ça ne va pas changer grand-chose,
08:18que c'est un mot, que c'est...
08:19Voilà, et je pense qu'il ne mesure pas aussi l'importance
08:23de la signification pour elle.
08:28On n'aurait jamais dû se remettre ensemble.
08:29Moi, tous les moments que je passe avec toi, ils sont tellement remplis.
08:33C'est un combat amoureux, quoi.
08:34C'est-à-dire vraiment essayer, malgré les différences,
08:38ou avec les différences, de faire en sorte qu'on puisse vivre sereinement
08:41et de réinventer le code amoureux.
08:45Il y a des moments où je suis vraiment épuisée
08:47et quand je vois les autres, je me demande comment ils font.
08:51Laisse-moi !
08:53Tu n'as pas d'imaginer que ça a été facile pour moi,
08:55s'entendre dire constamment
08:56« Votre fille ne parle pas assez, est trop timide ».
08:59Au moment du diagnostic, il y a un soulagement,
09:01mais il y a un soulagement mêlé aussi de regrets.
09:06S'ils l'avaient su plus tôt.
09:09Et après, que faire de tout ça ?
09:11Je pense qu'il y a vraiment deux parties du film.
09:13Parce qu'une fois qu'on a le diagnostic,
09:15oui, on apporte la nouvelle de manière joyeuse aux proches.
09:18Les réactions sont différentes.
09:20Il y a des réactions de « mais non, non », enfin, de rejet.
09:23Il y a des réactions un peu comme le personnage de Thibaut
09:24où c'est plus « et alors ».
09:26Et puis en fait, ça le rattrape un peu quand même.
09:28Où il se dit « mais en fait, ça veut dire quoi ? »
09:29Et c'est comment on intègre cette nouveauté dans leur vie.
09:36On ne peut pas vivre tout le temps reclus,
09:37comme si les autres n'existaient pas.
09:39En fait, c'est que je me demande si je ne suis pas autiste.
09:41Autiste ?
09:42Oui.
09:44Katia, c'est important de comprendre
09:46que vous n'êtes pas incapables,
09:48vous n'êtes pas inférieures,
09:50vous êtes différentes.
09:50Bonne journée.
10:01Madame, le sac, ça ne va pas être possible.
10:03J'ai une jeune femme qui a un sac de voyage
10:04rempli d'affaires personnelles non risquées.
10:06Déjà, ils sont cons, tu peux viser de guineter.
10:08Je dirais que c'est le portrait d'une jeune femme
10:11qui vient seule à Paris
10:13et qui vient pour assister aux Jeux Olympiques.
10:17Mais au final, c'est plus un film sur la solitude
10:19et les rencontres qu'on peut faire aussi
10:21quand on se retrouve seule.
10:23Bon, c'est déjà à me sentir un petit peu mal
10:25parce que je n'avais pas ma coloque olympique.
10:27C'est ma demi-sœur.
10:28On a le même père, pas la même mère.
10:30Et ma nièce a 8 ans.
10:32Le Déclic, ça a été une discussion
10:33avec un de mes producteurs, Arnaud Brutin,
10:36qui m'a proposé de faire un film pendant les JO.
10:41Pour tourner pendant les JO,
10:42ça a été toute une organisation,
10:44déjà à l'écriture,
10:45d'essayer de savoir les endroits
10:48où on pouvait tourner,
10:49c'est où ce serait plus compliqué.
10:51Et ensuite, pendant le tournage,
10:53ça a été pareil, beaucoup d'organisations.
10:55Il y avait certains endroits
10:56où on avait des autorisations,
10:57d'autres où on ne les avait pas.
10:59Et du coup, le tournage a été vraiment façonné
11:03par l'événement.
11:04et voilà.
11:06J'ai un Mathieu avec un Argentin sur Tinder.
11:09Très belle photo.
11:10Oui, lui, ça doit être un félu de sport.
11:12Si tu me parles encore une seule fois des JO,
11:14je te jure que je vais péter un câble.
11:16Les derniers JO à Paris, c'était il y a 100 ans
11:17et les prochains, ce sera dans 100 ans.
11:19Donc, il y avait un peu, effectivement,
11:20quelque chose où c'était intéressant
11:22d'essayer de faire un film au cœur de tout ça.
11:28Flyers, t-shirts anti-JO.
11:30Ça ne vous dit rien ?
11:30Rien.
11:31Je suis venue simplement pour la natation.
11:34C'est ma seule semaine de vacances.
11:36Franchement, je dirais que ça va.
11:37On n'a pas eu des grosses galères
11:38parce qu'on était assez préparés
11:39et on était aussi préparés à ce que les galères arrivent.
11:43C'est les JO, c'est le bordel.
11:45Vous êtes fatiguées.
11:45La police aussi est fatiguée.
11:47Vous le comprenez, ça ?
11:48Moi, j'adore la bataille du Solferino,
11:50mais il y a aussi beaucoup de films comme ça
11:51que j'adore qui se passent pendant des événements.
11:54Et je pense que aussi,
11:56moi, j'ai commencé à faire mes courts-métrages comme ça,
11:59à plonger des histoires de fiction
12:01dans des espaces, dans des événements.
12:04Je suis désolée pour tout à l'heure.
12:06Je passe par une espèce de folle dépressive.
12:08Non, non.
12:08Souvent, c'est des films où il n'y a pas vraiment de budget
12:10et on peut se servir de ces événements-là
12:13comme un décor.
12:15D'un coup, il y a énormément de matière autour.
12:19C'est hyper foisonnant.
12:20Blandine, tu en veux du gâteau ?
12:21Non, c'est bon, merci.
12:22J'en ai déjà eu pas mal.
12:26C'est-à-dire qu'on peut mourir dans les bouchons
12:33dans ce pays, ici, ici.
12:35Il y avait une vendeuse ici, n'est-ce pas ?
12:36Pepe ?
12:37Une femme.
12:37Elle faisait les beignets haricots.
12:41Commissaire Bilon.
12:45Sois-je pas présent pour ta famille ?
12:47Ton travail a pris le dessus sur tout.
12:48Le nom que tu portes là,
12:49c'est le nom de ma mère.
12:50Il faut avoir un peu de conscience de ça.
12:53Tu me parles encore et toujours des traditions.
12:54Arrête de traumatiser ta faute.
12:56Je protège ma faute.
12:57Mais tu ne me parles pas faute.
12:59Évidemment, on va naviguer dans cette société camerounaise
13:02avec ses hauts et ses bas,
13:03ses défauts, ses qualités.
13:06Mais ce n'est pas le sujet.
13:07Mais en tout cas, c'est une découverte aussi.
13:09Je peux comprendre que plein de gens
13:10qui ne la connaissent pas
13:11soient un peu plongés dedans
13:13et se prennent un peu
13:14certains comportements ou autres
13:17en pleine gueule.
13:18Mais s'il y a à traiter
13:20d'un point de vue social de ce film,
13:21c'est oui, c'est la posture du patriarcat.
13:24Savoir les limites,
13:27jusqu'où ça va
13:28et ce que ça a comme conséquence
13:29sur les enfants.
13:31Sur nous, c'est Blackie.
13:34Tu es camerounais, non ?
13:36Donc tu es intelligent.
13:37Il faut me raconter ce qui s'est passé.
13:40On peut travailler dans des conditions pareilles.
13:42Ce genre de personnes n'ont pas le temps, en fait.
13:44Ce genre de personnes n'ont pas le temps
13:46par rapport aux enfants,
13:48à une certaine éducation et tout,
13:50où beaucoup considèrent
13:52qu'à partir du moment
13:52que tu as un toit et à manger,
13:55fais ton taf.
13:56Mais je voulais qu'il soit
13:57à un niveau de tension.
13:58Je ne voulais pas en faire
13:59quelqu'un, je ne sais pas,
14:02avec tout le respect que j'ai
14:03pour le milieu ouvrier,
14:05je ne voulais pas quelqu'un
14:06qui ait le poids de la société
14:07sur les épaules
14:08dans une sorte de souffrance.
14:10Je voulais quelqu'un d'une posture.
14:12Je voulais quelqu'un d'une stature.
14:13Je voulais quelqu'un qui soit en tension.
14:14Et donc, la posture du flic,
14:17du commissaire qui mène son enquête,
14:18c'est super.
14:20Parce qu'en plus,
14:20ça lui donnait
14:21une sorte d'élégance.
14:22Et ça me rappelle aussi,
14:23voilà, mon père
14:25ou les personnes que je connaissais,
14:26ils avaient cette élégance.
14:27Même si on est milieu populaire,
14:29on a grandi avec des parents
14:30très élégants, en fait.
14:30Je ne sais pas si c'est un pouvoir magique ou pas.
14:41En tout cas, plus jeune,
14:42ça peut faire souffrir.
14:43Même adulte, ça peut faire souffrir.
14:45Mais non, non, non,
14:46on est les rois du silence,
14:49mais pas, j'allais dire,
14:51du non-dit.
14:51Ce n'est pas du non-dit,
14:52parce qu'il y a une pudeur exacerbée.
14:55C'est délicat, c'est délicat.
14:59Mais il n'y a pas besoin,
15:00en fait, genre à styliser le film.
15:02Le film, il est à taille humaine.
15:04Et notre taille humaine,
15:05en fait, pour ceux qui ont vécu ça,
15:08beaucoup l'ont vécu,
15:08parce que ce n'est pas propre au Cameroun,
15:10ce n'est pas propre à l'Afrique,
15:11c'est propre à des millions de foyers,
15:13c'est universel.
15:15Le silence, on sait ce que ça procure.
15:18On stoppe les mensonges,
15:20de toi à moi.
15:22Toi, tu es un homme,
15:22moi, je suis un homme.
15:25Je ne souhaite à personne
15:26d'être dans ma position là.
15:27Choisis entre laisser la violence perdurer
15:29ou l'exercer soi-même.
15:32Quelqu'un doit bien faire le boulot.
15:41Le monde, Chuck.
15:45Tout ce que tu as aimé,
15:48tout ce que tu vois,
15:51chaque année que tu vives,
15:52c'est un homme.
15:58C'est un monde.
15:59C'est un homme.
16:00C'est un homme.
16:00Sous-titrage Société Radio-Canada
16:31Quant au début des années 2000, Yann avait récupéré par hasard les images de 1962, la bande-son avait disparu.
16:41Des films préparés par Yann le maçon.
16:49Quand vous êtes sorti de prison.
16:52Là, là, c'est pas de la vieille histoire. Non, c'est important.
17:00Sous-titrage Société Radio-Canada
17:17Sous-titrage Société Radio-Canada
17:34Sous-titrage Société Radio-Canada
17:35Sous-titrage Société Radio-Canada
17:52Sous-titrage Société Radio-Canada
17:53Sous-titrage Société Radio-Canada
17:54Sous-titrage Société Radio-Canada
17:55Sous-titrage Société Radio-Canada