- 07/07/2025
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Court métrageTranscription
00:00...
00:00Tous au cinéma passe en revue la totalité des films en salles cette semaine.
00:15Moi, je pense qu'il ne faut pas le faire, le film, là.
00:23Dr. Henry Loomis, c'est Zora Bennett, notre mission spécialiste.
00:27Sorry, what mission ?
00:29Si je pouvais imiter Steven Spielberg, je serais très heureux, mais personne ne peut l'imiter.
00:46J'essaie donc simplement en tant qu'artiste d'apprendre de lui et de faire un film qui respecte son style.
00:51Je me suis retrouvé au téléphone avec lui un jour et il m'a dit « Fais ce que tu veux ».
01:05Il m'a vraiment donné la permission de faire mon film à ma façon.
01:09Donc, ça a été un véritable soulagement pour moi, car je n'avais plus à tenter à tout prix de faire une copie de l'original.
01:21Je pouvais simplement essayer de réaliser un film que j'aimais et qui, je l'espère, plaira aux gens.
01:26Les enfants naissent naturellement avec cette peur des monstres.
01:42Est-ce qu'ils ne se cacheraient pas sous le lit ?
01:43Ils ont cet instinct et quand on grandit, on a tendance à le perdre.
01:47Les films comme Jurassic Park sont là pour vous faire revivre ces sensations de l'enfance.
01:50Je ne sais pas comment on peut se retrouver face à un T-Rex qui nous poursuit, qui essaye de nous manger, sans trouver ça horrifique.
02:06Mais ça reste cette sorte d'effroi amusant que l'on ressent dans les parcs à thèmes, où l'on sait qu'il n'y a pas de danger.
02:11Et je pense que la raison pour laquelle les enfants aiment les dinosaures, c'est parce qu'ils provoquent une peur amusante.
02:15Quand vous terminez le film et que vous partez du cinéma, il n'y a plus de dinosaures.
02:18Donc il y a cette possibilité de mettre la peur dans une case.
02:23C'est effrayant sur le coup, mais une fois que vous retournez dans le monde réel, vous n'êtes plus traumatisé.
02:27Vous êtes née le 12 mars 1989.
02:49On sait que vous avez atteint un niveau de vie absolument délirant, très vite.
03:00Je suis trop pressée d'en savoir plus.
03:02Je me tais.
03:04Allez-y.
03:04En lisant le scénario, j'ai déjà eu l'impression de rentrer dans une œuvre contemporaine d'un artiste contemporain à part,
03:12qui maîtrise tout, l'écriture, son sujet, les personnages, qui veut pour tel personnage.
03:20Je voyais du coup Jérôme jouer cet assistant, je voyais Adèle et j'imaginais des choses qui n'étaient pas du tout ce que j'avais imaginé en lisant,
03:27mais qui étaient exactement pile ce que Dupieux avait imaginé de cette magaloche.
03:32Je suis née avec une insensibilité congénitale à la douleur, oui.
03:37Tout le monde est déjà au courant, je ne l'ai jamais caché.
03:42Tout le monde est au courant, mais tout le monde ne sait pas forcément ce que c'est.
03:44Est-ce que vous pourriez me l'expliquer rapidement ? Ça m'intéresse.
03:47C'est comme être aveugle en fait.
03:50Sauf qu'au lieu de ne pas voir, on ne ressent pas la douleur physique.
03:54Tu rentres tout de suite dans un ADN et un univers, donc tout ça a construit le personnage,
03:57de par sa maladie, son insensibilité à la douleur,
04:00et le fait qu'elle soit en combalescence, donc le plâtre, la minerve.
04:03Et puis après tu le composes dans le corps, etc., en trouvant sa colère en fait.
04:07Je pense que c'est quelqu'un d'isolé, de frustré et de dénervé,
04:10qui du coup n'a rien à perdre et qui en fait quelqu'un d'immoral et de parfois méchant.
04:20Dès la lecture, il y a un ton, il y a quelque chose de singulier chez Campin.
04:23Et puis après dans la manière de faire, il y a quelque chose d'extrêmement ludique.
04:27Sur le plateau, tous les gens, ils prennent aussi beaucoup de plaisir à travailler avec lui.
04:33Quand on est acteur, c'est vrai qu'ils l'emmènent sur des propositions,
04:37pour le coup, je crois de perso, un peu, voire très singulières,
04:40et qui sont assez jouissifs, parce qu'elles ne sont pas habituelles.
04:42C'est mon heure de pause, pourquoi tu gueules comme ça ?
04:44Il y a les deux gitans encore.
04:45Vous n'avez que ça à foutre de votre vie sans déconner ?
04:52Elle est convalescente, vous voyez pas ?
04:53Elle doit se reposer, donc vous lui foutez la paix et vous respectez les gens un peu.
04:57Mais ta gueule toi, on fait ce qu'on veut !
04:58On veut juste faire une photo avec elle, ça va !
05:00J'avoue, on fait rien de mal !
05:01Ben si, vous la faites chier en fait !
05:03Il maîtrise son projet de bout en bout,
05:05et donc j'ai compris pourquoi j'avais ce sentiment,
05:07comme ça imperceptible, d'être prêt dans ses meubles,
05:11d'être dans son salon à lui.
05:12J'ai travaillé six mois comme matchmakeuse.
05:39C'était mon gagne-pain parce que
05:41Durant dix ans, j'ai écrit des pièces,
05:44mais ma passion ne me permettait pas de payer mon loyer à New York.
05:47Je pense avoir plus appris sur la nature humaine en six mois que durant toute ma vie.
06:09Les gens sont honnêtes avec vous quand ils essaient de vous décrire leur partenaire idéal.
06:13Ils ouvrent leur cœur et ce que j'ai entendu m'a choquée.
06:18Il n'est question que des chiffres, la taille, le poids, les revenus, l'âge.
06:23Ils en parlent comme si cela définissait la personne, mais c'est totalement faux.
06:27Il s'agit apparemment d'une comédie romantique où vous êtes censé rire et ressentir des émotions.
06:53Mais le cœur de l'histoire vous confronte à un thème sérieux.
06:57À un moment, un personnage dit « Rappelle-toi, je ne suis pas une marchandise, je suis une personne. »
07:02Il s'agit là d'une pensée radicale quand on se réfère à ce qui se passe aujourd'hui dans nos sociétés.
07:07Je suis avant tout intéressée, en tant que cinéaste, par la nature humaine et plus particulièrement le rapport de l'humain à l'amour.
07:23C'est un thème universel et intangible, alors même que notre monde est plus que jamais matérialiste.
07:30Pourquoi n'est-ce qu'il n'y a même pas de marier ?
07:35Parce qu'ils sont lignes.
07:39Et parce qu'ils sont hopefuls.
07:40Au secours, s'il vous plaît, j'ai besoin d'aide !
07:49Ils arrivent, s'il vous plaît !
07:50Madame, vous entendez ?
07:52Une gamine retrouvée dans un champ.
07:56Passionnelle ?
07:57Je crois pas, ils étaient plusieurs.
07:59C'est quoi votre journal ?
08:00Détective.
08:01C'est pour faire chier ton père que t'es venu faire ton stage au journal.
08:04Je pensais que ça nous rapprocherait.
08:06Les rapaces du titre, on est persuadés que dans un premier temps, ça va être l'effet diversier.
08:11Avec leurs méthodes, leurs papiers de magazine un petit peu cheap, les couleurs criardes, les titres un peu racoleurs.
08:20Et puis plus on avance, plus on se rend compte que c'est peut-être pas que eux, parce qu'il y a les lecteurs, mais il y a aussi les hommes qui tuent.
08:27Et puis potentiellement le spectateur, parce qu'on attend quelque chose, on attend quoi ? Du spectacle, de la violence ?
08:33J'ai besoin que vous me disiez ce que vous savez, vous.
08:35Tout ce que je sais, c'est qu'elle, elle était défigurée.
08:38On l'a aspergé d'acide.
08:39On l'entend hurler.
08:43Donne-moi une semaine, je remue un peu la sauce, je vois ce qu'on a.
08:46Une semaine.
08:47C'est une histoire qui te prend là et qui ne te lâche plus jusqu'à la fin, jusqu'à l'explosion du film.
08:51Ça fait qu'en fait, c'est en tension, ça monte, ça monte, ça monte, ça monte.
08:53Donc du coup, j'ai bien aimé ça.
08:57Après, évidemment, il y a la relation qu'elle a avec son père.
09:00Ton père, quand il voit la photo de Jessica, il pense que ça aurait pu être ma fille, alors que toi, tu penses que ça aurait pu être moi.
09:05Plus personne n'utilise ça maintenant.
09:08Je te reçois, Nemesis.
09:14Qu'est-ce que tu fous, là ?
09:15Le gars, il a une enquête à faire, il découvre quelque chose, il le fait, c'est sa vie, c'est sa passion, c'est son métier, en tout cas.
09:24Mais il y a quelque chose qu'il a loupé, c'est, je ne dirais pas l'éducation de sa fille, mais les rendez-vous avec sa fille.
09:30Des rendez-vous cruciaux qu'un enfant peut avoir dans son évolution.
09:36Et ça, ça m'a passionné.
09:39Ça marche sur lui, sur tous les autres aussi.
09:45Le film commence par le réveil dans le désert du personnage interprété par Sam.
10:15Cette scène est une métaphore qui illustre le désert émotionnel et son statut quo dans la vie.
10:22Je pense qu'il doit se réveiller huit fois dans le film.
10:24Je me réveille dans plein d'endroits différents.
10:27Dave, hi, vous avez rencontré ma femme ?
10:29Oui.
10:29Nous avons vraiment besoin de cette fête, et nous voulons que tout soit parfait.
10:32Vous pouvez nous prendre, nous montrer votre île.
10:35Vous pouvez faire ma back ?
10:36C'est un réveil à la réalité.
10:41Il s'extrait de ce qui semblait être un été de rêve sans fin,
10:45et il prend graduellement conscience de la situation dans laquelle il s'est emprisonné.
10:49Le cœur du film, c'est ce que l'on ne dit pas.
11:11La façon dont on passe à côté d'opportunités et de potentiels qu'on n'atteindra jamais.
11:19Les routes qu'on n'emprunte pas parce qu'on est influencé par une rencontre.
11:22C'est super ici.
11:47Mais non, tu n'es pas ça, ça fait deux fois que tu te dis.
11:52Ce que j'ai voulu construire, c'est que, même si c'est une bulle,
11:56ce film c'est un peu une bulle entre les deux films qui l'entourent,
12:01parce que c'est une trilogie.
12:02Le troisième est en écriture, le premier c'était Voyage en Italie.
12:05Mais c'est vrai que c'est sur la trajectoire de Scoop qui est un peu mise en stand-by,
12:10même si on voit bien que ça avance plutôt dans le mauvais sens, dans ce film-là.
12:15Tu vas où ?
12:16Je vais me balader.
12:17Tu vas te balader ?
12:18Mais qu'est-ce qui est ici ?
12:20On ne comprend jamais ce qu'il fait.
12:21Je crois que j'ai oublié de fermer la bagne.
12:23Je dirais que c'est un film sur ce qu'on partage en famille pendant les vacances,
12:26donc on peut aller le voir en famille pendant les vacances.
12:28C'est un bon miroir et voilà.
12:30On peut se dire que les autres, ils ne sont pas mieux que nous.
12:34On va être très sévères, parce que les vacances, ça va très mal se passer.
12:38Parfois, je pense que ça peut renvoyer des situations
12:40qui peuvent être ennuyeuses quand on les regarde,
12:44ou très drôles ou au contraire plutôt tristes à certains moments.
12:48Et je pense qu'on voit différemment des situations qu'on a déjà vécues
12:53après avoir vu le film.
12:55C'est tes mains qui se posent sur moi.
12:59Pourquoi il y a un trou dans tout, Miss Lille ?
13:01On avait donc tous des oreillettes avec une bande-son
13:04et on devait jouer tous en même temps cette partition.
13:06C'est un playback, c'est-à-dire qu'il faut vraiment être dans la scène
13:11et répéter ce qu'on entend.
13:12Cette bande-son, c'est la vraie bande-son de 2016 avec mes enfants.
13:17Tout ça, c'est des choses qui ont été enregistrées à l'époque
13:20et que j'ai montées et que j'ai retravaillées, etc.
13:24Mais c'est vraiment la voix de ma fille
13:26quand elle avait l'âge de Bérénice.
13:29Moi, je pense qu'il ne faut pas le faire, le film.
13:32Il ne se passe rien.
13:33Il se passe tout.
13:34Moi, je pense qu'il faut le faire, ce film.
13:37Il ne se passe rien.
14:04Je pense qu'il faut le faire, ce film.
14:11Je pense qu'il ne se passe rien.
14:13J'ai pas le faire, ce film, je pense qu'il ne se passe pas.
14:15Il ne se passe pas ici.
15:17J'ai piraté ce train, j'en ai pris le contrôle total
15:19Pas cool, mauvais délire
15:23J'accélère
15:24Je ralentis
15:25J'accélère, je ralentis
15:28J'accélère, je ralentis
15:29Mais il est complètement pété du casque
15:31Si on veut pas finir en bouillie au terminus
15:33Il faut remonter jusqu'à la locomotive pour freiner en manuel
15:36Le 23 avril 2013
15:49Ce jour-là, j'ai perdu ma mère
15:51Mais le truc, c'est qu'elle s'est liée avec son frère
15:54Jorgen
15:55Mon oncle
15:56Le mari de Jeanne
15:58Moi, je voulais pas qu'il y aille
15:59Et on va traiter de rap à joie
16:01On s'est moqués de moi
16:01Mais je savais que c'était de la folie
16:03En même temps, ça pas été facile tous les jours
16:04Mais ça tient
16:06Ça tient ici sur l'île
16:08Car on vit tous avec
16:10Ou plutôt sans
16:11Mais c'est pas qu'il y aille
16:14Mais c'est comme ça.
16:16Tout le monde se passe quand même.
16:19Bonjour, je heiße Johanna. Je vais vous présenter dans un français.
16:25Je vais m'en parler un peu de ça.
16:27Ils ont parlé un peu comme les situations.
16:31Je ne voulais pas dire les choses.
16:34J'en suis vraiment élevé à Johanna.
16:37C'était une fois fou, j'en ai.
16:40C'est pourquoi j'ai écrit ce que j'ai écrit, pour garder ça.
16:52Les rapports de cette société qui n'aident à l'environnement
16:55sont les rapports de Bergman.
16:57Nous pensions que nous ne savons pas vraiment pas
16:59parce qu'il n'a pas dit qu'il n'a pas dit.
17:01C'est ce qu'on pensait qu'il était intéressant.
17:03Il était bien sûr que les gens devraient un travail.
17:06Non, ils ne travaillent pas !
17:09Si on s'intéresse au cinéma moderne,
17:11je dirais qu'il est sans doute le cinéaste le plus sous-estimé.
17:35On passe seul.
17:39C'est ce qu'il sera le plus important dans votre vie.
17:43C'est ce qu'il sera le plus beau dans le choc.
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