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  • 11/06/2025
Lors de l'émission La Matinale du 11/06, Karl Olive, député ensemble pour la République des Yvelines est revenu sur déclaration d'Emmanuel Macron en réaction à la mort de la surveillante à Nogent : «Ce n'est pas un fait divers, on voit bien qu'il y a une répétition de drames, qui sont inexplicables, irrationnels».

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Transcription
00:00Oui, c'est des retours de terrain, Romain Desarbres, évidemment.
00:04Alors, ce n'est pas la solution, il y a des solutions,
00:07mais aujourd'hui, il est de notre devoir de prendre un certain nombre de sujets à bras-le-corps.
00:12Et quand, sur le terrain, au quotidien, on s'aperçoit, par exemple,
00:16que sur des marchés forains, on a la possibilité d'acheter des opinels,
00:19d'acheter des couteaux de cuisine, y compris quand on est mineur, il faut dire stop.
00:23Ce n'est pas ça qui va empêcher, évidemment, quelqu'un d'aller prendre un couteau
00:27dans le tiroir de la cuisine de ses parents.
00:30Mais ça, plus ça, plus ça, des petites pierres sur petites pierres,
00:33ça nous permet peut-être d'affaiblir ou d'aménuiser, si l'on peut dire,
00:38le fléau qu'on, malheureusement, retrouve au quotidien parfois.
00:43Vous êtes député des Yvelines, vous avez été longtemps maire de Poissy,
00:46vous connaissez le terrain par cœur.
00:50Cette violence chez les jeunes, vous l'avez vue monter, vous la constatez également,
00:55et comment vous l'expliquez ?
00:57D'abord, je l'explique sur le fait que la société est une société fracturée.
01:04Je vous le disais à votre micro, la violence dans le sport ne s'arrête pas aux portes du stade,
01:08la violence de notre société ne s'arrête pas aux portes, je dirais, des classes et des écoles.
01:13On a un véritable sujet d'abord d'éducation, et on a une responsabilité parentale à mettre en place.
01:19Rappelez les règles, et une fois que les règles sont rappelées, qu'elles ne soient pas appliquées et pas interprétées.
01:25La deuxième chose, je crois qu'il faut évidemment être dans la prévention.
01:28Rappelez-vous ce que je vous disais, Romain Desarbres, on traite le mal, mais ce serait bien de traiter aussi les racines du mal.
01:33On a un vrai sujet de santé mentale en France.
01:36Investir dans la psychiatrie, dans la santé mentale, ce n'est pas une dépense, c'est un investissement.
01:43Il faut bien se le mettre en tête.
01:45Si on arrive à faire de la prévention, on sera moins surpris, malheureusement,
01:49par rapport à des drames que l'on peut vivre comme celui de Mélanie hier.
01:54Karl-Oliv, une dernière question un peu plus politique.
01:58Quelques heures seulement après le meurtre de Mélanie, le président de la République disait
02:03« On ne peut pas vivre dans une société où on passe d'un fait divers à l'autre ».
02:07Il a eu cette déclaration qu'il semble assumée totalement sur le lavage de cerveau.
02:11On lave le cerveau des Français en leur parlant de faits divers.
02:16Ce qui tente à montrer qu'il minimise ce qui se passe réellement en France.
02:21Est-ce qu'il est dans le déni et comment vous expliquez cette position ?
02:26Franchement, quelques heures après le meurtre de Mélanie,
02:27aller à la télévision au 20h de France 2 pour dire que c'est la faute des chaînes info,
02:31parce que c'est le sous-texte qu'il faut comprendre,
02:33et j'allais dire que c'est de la faute de CNews,
02:35parce que c'est le sous-texte du sous-texte qu'il faut comprendre.
02:38Je trouve ça totalement scandaleux, pour vous dire le fond de ma pensée.
02:42Et vous ?
02:43Romain Desartes, je ne veux pas faire du sous-texte, du sous-texte dans le sous-texte.
02:46Je pense que le président n'a pas voulu faire passer le message.
02:49En tout cas, moi, ce que je peux vous dire, c'est que ce n'est pas un fait divers.
02:51On voit bien qu'on a une répétition, malheureusement,
02:54de drames qui sont inexplicables, parfois irrationnels,
02:58mais qui existent aujourd'hui dans notre pays.
03:00Et il faut qu'on traite les racines du mal.
03:02Et je pense qu'on doit avoir une concorde nationale par rapport à cela.
03:05Moi, je suis stupéfait de la récupération politique qu'on peut avoir sur le sujet.
03:09Il faut arrêter avec ça.
03:10Et puis, on arrête avec le « il n'y a qu'un faucon ».
03:12Il n'y a pas de petites ou de grandes idées.
03:14Il y a des idées pour s'emparer de ce sujet.
03:15Et c'est ça que moi, j'appelle de tous mes vœux,
03:18pour que les drames comme celui d'hier, malheureusement, n'interviennent plus.
03:21Et c'est ça que je vous souhaite.
03:22Et c'est ça que vous savez.
03:23Merci.
03:24Merci.
03:24Merci.
03:25Merci.
03:26Merci.
03:26Merci.
03:26Merci.

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