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  • 11/06/2025
C'est une réaction un peu surréaliste hier soir que celle d'Emmanuel Macron, interrogé sur l'insécurité et les violences dans notre société sur France 2. Le Président de la République a confirmée son idée de "lavage de cerveau", de Barinwashing exercé par certains médias et de citer un exemple... Celui des puces de lits ! On ne voit pas vraiment en quoi les puces de lits seraient un faits divers, mais c'est le seul exemple trouvé par le Président de la République alors que quelques heures plus tôt la France a vécu un drame avec la mort d'une jeune femme surveillante de collège...

Et "en même temps", Emmanuel Macron a assuré être dans «l’accompagnement, l’affection, et dans l’action» face à ce drame. Reste que, selon lui, «comme toujours, on sort les propos de leur contexte». Et Emmanuel Macron de justifier sa pique : «Il y a des moments d’indignation sur l’écologie et ensuite ça sort complètement du débat public», a-t-il déclaré, tout en dénonçant «une tyrannie du fait divers».

«Ils finissent par rendre les gens fous parce que les gens ont le sentiment de passer d’un fait divers à l’autre, en passant des punaises de lit le matin à un drame qui s’est passé la journée. Il y a des gens qui regardent la télévision ou les réseaux sociaux, ils sont dans une société de l’information qui passe d’un fait divers à l’autre, a-t-il grincé à ce sujet. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas avoir de la considération pour ces personnes qui vivent cela (des drames), accompagner les familles, qu’il ne faut pas réagir de manière intraitable.»

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Transcription
00:00Il y a quatre jours dans la presse régionale, Monsieur le Président, vous reprochiez à certains, je vous cite, de brainwasher sur les faits divers, de faire du lavage de cerveau sur les faits divers.
00:10Aujourd'hui, avec ce meurtre horrible, ils peuvent vous reprocher d'être en décalage avec la réalité, d'être dans le déni vis-à-vis de l'insécurité. Marine Le Pen parle de déconnexion.
00:20Oui, parce que Marine Le Pen est malhonnête et sans pudeur. Sans pudeur parce que quand il arrive ce qui s'est passé aujourd'hui, on ne commande pas. On est dans l'accompagnement, on est dans l'affection et dans l'action.
00:35Et après, comme toujours, on sort les propos de leur contexte. Qu'est-ce que j'ai dit ? On m'interrogeait sur, justement, notre sujet du jour, l'écologie. J'ai dit ce qui est formidable, c'est qu'il y a des moments d'indignation, puis après, ça sort complètement du débat public. Complètement.
00:47Et ce que je dis, c'est ce que notre société vit. C'est la tyrannie du fait divers. Je ne parle pas du tout des drames quand ils arrivent comme ça. Mais enfin, on a pendant 15 jours eu un débat national sur les puces de lits.
01:01Ça, c'est les faits divers. 15 jours. Et d'un seul coup, les punaises de lits. Merci de me corriger. Merci beaucoup.
01:06Oui, mais c'est un fléau pour beaucoup de gens.
01:08C'est un fléau pour beaucoup de gens auxquels on s'est attaqué, mais avec beaucoup de désinformation qui a été faite.
01:12Je dis simplement qu'il y a des gens qui regardent la télévision et qui, aujourd'hui, ou les réseaux sociaux, sont dans une société de l'information qui passe d'un fait divers à l'autre.
01:24Et donc, ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas avoir de la considération pour les personnes qui vivent cela, accompagner les familles, ce que je fais depuis 8 ans de là où je suis,
01:32qu'il ne faut pas réagir de manière intraitable. Quand on parle d'insécurité, depuis le premier jour, je suis mobilisé sur l'insécurité, avec les gouvernements successifs.
01:40Et qu'il s'agisse de la lutte contre le terrorisme, où on a mis en place une politique inédite, qu'il s'agisse de la lutte contre les narcotrafiques,
01:46où on est encore en train de le faire, de la sécurité du quotidien, sans coups férir.

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