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  • 11/06/2025
Retrouvez l'édito politique de Jean-François Achilli

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##L_EDITO_POLITIQUE-2025-06-11##

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Transcription
00:00Dites-moi Jean-François qui dit d'abord bonjour.
00:02Bonjour Jean-Jacques.
00:02Les questions sont nombreuses.
00:04Je la reposerai sans cesse cette question.
00:06Et je vais vous la reposer encore une fois.
00:08Comment nous préoccupons-nous des raisons qui font que des adolescents s'équipent d'armes blanches
00:14et les utilisent pour blesser et tuer ?
00:17C'est la question de fond.
00:18C'est la question fondamentale.
00:21Fondamentale.
00:22Fondamentale.
00:24Les politiques semblent désarmer.
00:27Ils n'ont pas de réponse.
00:28Ils n'ont pas de réponse aujourd'hui face à la violence des mineurs.
00:32Oui, il n'est plus possible de se voiler la face.
00:34Il faut se préoccuper de notre jeunesse.
00:37On parle de la santé mentale.
00:39Il y a l'état de notre jeunesse.
00:41Ça a été abordé par toutes sortes de personnalités, y compris le chef de l'État.
00:45Notamment sur les écrans, vous savez.
00:47Les jeunes qui vivent dans un monde à part.
00:49L'adolescence a toujours eu un temps de révolte, de dissociation, de différenciation avec les parents.
00:55On a tous vécu ça.
00:56Mais là, nous sommes dans un schéma particulier, Jean-Jacques Bourdin, avec une addiction aux écrans, parfois de 10 à 12 heures par jour.
01:02Alors, oui, chacun y est allé de sa proposition.
01:04Vous l'avez rappelé.
01:05Donner des réponses coûte que coûte.
01:08Parce que c'est l'émotion.
01:09C'est le règne de l'émotion médiatique.
01:12Il faut répondre tout de suite à un fait divers.
01:14Alors, c'était les portiques de François Balleroux et l'interdiction des réseaux sociaux pour les moins de 15 ans d'Emmanuel Macron.
01:21Pourquoi pas ? Ce sont des éléments de réponse.
01:24Des éléments.
01:24Nous avons eu la joute politique qui était inévitable.
01:28Marine Le Pen, qui ne s'y est pas trompée, qu'il dit à l'Assemblée Nationale, il s'agit bien d'un drame et non pas d'un fait divers sur lequel on brène ou hacherait.
01:36Réponse au président de la République, à distance.
01:38Le problème, Jean-Jacques, c'est que de ne pas parler de ces difficultés fabriquent de la sidération quand les drames surviennent et de l'émotion médiatique.
01:48Les réactions des leaders nous montrent qu'ils sont totalement dépassés.
01:51Ils n'ont pas de solution.
01:52Ils n'ont que des idées jetées ça et là.
01:55Et vous avez raison de rappeler que près de Chaumont, il y a nos gens, 3500 habitants, pas plus.
02:00Nous ne sommes pas dans une cité de non-droit hors de contrôle.
02:03C'est une ville tranquille.
02:04Ce n'est pas un fait divers.
02:05C'est un fait de société.
02:06Mais évidemment, évidemment.
02:08Et les politiques sont dépassés.
02:11Parce que ce drame s'ajoute à une trop longue série d'attaques mortelles au couteau.
02:15Oui, il faut rappeler les professeurs Samuel Paty, Dominique Bernard, tués dans des attaques dites terroristes.
02:21Mais là, c'était terroriste.
02:23Il y avait des explications et des réponses.
02:28Il y avait un cadre de gris de lecture facilement identifiable.
02:34Là, on ne sait plus.
02:34Et ça vaut pour Thomas à Crépole, ça vaut pour Elias à Paris, ça vaut pour Benoît à Dax.
02:40Et aussi, il y a tous ces jeunes casseurs.
02:42Parce qu'il n'y avait pas que des majeurs.
02:43Il y avait beaucoup de mineurs après le Paris Saint-Germain dans les rues.
02:47C'est une liste funeste qui raconte une société confrontée à une ultra-violence.
02:52Sauf qu'il faut se méfier, Jean-François, et ne pas tout mélanger.
02:55Ça n'a rien à voir avec Crépole.
02:57Ça n'a rien à voir avec les deux professeurs.
03:00Chaque histoire est un cas particulier.
03:02Mais bien sûr, mais bien sûr, bien sûr.
03:04Chaque histoire est un cas particulier.
03:04Il n'y a pas de réponse sécuritaire globale pour l'ensemble de ces faits de société.
03:09Et les premières réponses politiques vont-elles suffire ?
03:12Là, je suis profondément déçu par les politiques sur ces questions-là.
03:18Il y a des mots, ça.
03:20Qui prend du recul ?
03:21Qui prend du recul ?
03:23François Bayrou, le Premier ministre, j'ai noté,
03:24il veut faire de cette vague qui progresse, ce fléau, un ennemi public.
03:29C'est-à-dire prendre le problème à bras-le-corps.
03:30Ça, ce sont des mots.
03:32Ce sont des mots.
03:33Bruno Retailleau, à distance, qui a dit que les portiques, ça ne marchait pas
03:37parce que certains couteaux sont en céramique.
03:39Bruno Retailleau, je l'ai trouvé très sur la retenue.
03:42Il dit, sommes-nous face à un cas de santé mentale ?
03:46Y a-t-il autre chose ?
03:47Il s'interroge, il dit, la réponse est le ministre de l'Intérieur,
03:50dont on dit qu'il est martial, droit dans ses bottes.
03:52Il explique, lui, que la réponse ne peut pas être que sécuritaire.
03:57Je vous fais une comparaison.
03:58Aux Etats-Unis, Jean-Jacques Bourdin,
03:591 à 2 millions d'incidents de criminalité ou de violence
04:02chaque année dans les écoles publiques américaines.
04:05C'est comme le narcotrafic, c'est quelque chose qui se développe.
04:08C'est déjà le cas aux Etats-Unis.
04:10Ce qui ne se passe aux Etats-Unis, vient en France.
04:11C'est en Europe, en France.
04:13Donc c'est le cas chez nous, il faut tout mettre sur la table.
04:15Jean-Jacques Bourdin est un modèle de société,
04:18c'est vrai, qui a été déconstruit au fil des ans.
04:20Il faut regarder les jeunes, il faut regarder ce qui se passe chez eux,
04:23il faut essayer de rebâtir notre modèle.
04:25En Europe, regardez ce qui s'est passé à Graz,
04:28en Autriche, 21 ans,
04:30un ancien élève,
04:31il est revenu dans son établissement,
04:33il a tiré, il a tué 10 personnes.
04:35C'est exactement ce qui se produit aux Etats-Unis.
04:36Exactement ce qui se produit aux Etats-Unis.
04:38Il est 7h52.
04:40Merci d'être avec nous.
04:41C'est David Lysnard,
04:43le maire de Cannes,
04:45mais surtout,
04:46et aussi,
04:47le président de l'Association des maires de France.
04:50sera mon invité tout à l'heure,
04:51de 8h30 à 9h.
04:53Merci.

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