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00:02Trois mots dans l'actu, Félix, qui sont surveillantes, pompiers et fringues.
00:05Une surveillante de 31 ans est morte poignardée par un élève lors d'un contrôle de sac organisé avec la gendarmerie
00:11à l'entrée d'un collège de Nogent dans la Haute-Marne.
00:13Les corps de deux jeunes pompiers de 23 et 24 ans retrouvaient sans vie à la onde en laine.
00:17Ils avaient été ensevelis par l'effondrement d'un immeuble en flamme hier soir.
00:21Et puis le Sénat adopte à l'unanimité la proposition de loi contre la mode éphémère.
00:25Un an après l'Assemblée nationale, le géant chinois Xi'in.
00:29Et c'est plus de 7000 nouvelles références quotidiennes et particulièrement ciblées par le texte.
00:34Les vraies voix sud radio.
00:37Notre nation est endeuillée à chaque fois qu'un serviteur de l'État perd la vie dans l'exercice de ses fonctions.
00:43En la mémoire de nos trois compatriotes décédés, je vous invite à observer une minute de silence.
00:50Une minute de silence à l'Assemblée nationale pour deux drames et trois victimes dans l'exercice de leurs fonctions.
00:55Ces deux jeunes pompiers morts ensevelis dans l'Aisne, on en reparlera dans un instant.
00:59Mais aussi cette assistante d'éducation de 31 ans mortellement poignardée.
01:02A plusieurs reprises par un élève ce matin à l'entrée du collège, Françoise Dolto de Nogent dans la Haute-Marne.
01:08Elle assistait à un contrôle de sac par les gendarmes.
01:10Opérations organisées justement dans le cadre de la lutte contre le fléau des armes blanches chez les mineurs.
01:15Rappelle sur place la ministre de l'Éducation nationale, Elisabeth Borne.
01:18On était précisément dans une opération de fouille organisée sous l'autorité du procureur en lien avec la principale du collège par les gendarmes.
01:28Donc beaucoup de jeunes attendaient la fouille de leur sac et ont été témoins de cette scène extrêmement violente.
01:34Ils sont choqués par ce qu'ils ont pu voir.
01:36Ils sont aussi très choqués de voir qu'un de leurs camarades a pu commettre un acte aussi effroyable.
01:41Et un camarade qui était très intégré dans le collège, c'est un jeune d'une famille dont les deux parents travaillent,
01:48qui ne présentait pas de difficultés particulières.
01:52Ambassadeur harcèlement et ses professeurs sont totalement sidérés de ce qui a pu se produire.
01:58Un collégien qui avait été tout de même exclu à deux reprises du collège pour perturbation de la classe,
02:03mais qui n'était plus identifié comme causant des difficultés depuis novembre,
02:06a précisé aussi Elisabeth Borne auprès de l'agence France Presse.
02:09De son côté, en tout cas, le Premier ministre François Bayrou remet sur la table la question des portiques de sécurité à l'entrée des établissements.
02:16Il l'a dit à l'Assemblée nationale.
02:17Je crois, même si les premières expériences n'ont pas été évidentes,
02:23qu'on doit travailler sur les portiques à l'entrée des établissements.
02:27Des portiques avaient été mis en place dans certaines régions françaises.
02:32Ils n'ont pas été maintenus partout,
02:34mais je suis persuadé que nous ne pouvons pas rester simplement dans l'observation des accidents qui se multiplient.
02:42Et donc, le gouvernement a lui aussi l'intention d'aller dans le sens de l'expérimentation de portiques à l'entrée des établissements scolaires.
02:50François Bayrou, tout à l'heure à l'Assemblée nationale,
02:52le chef de l'État de son côté dénonce un déferlement de violences insensées.
02:55« La nation est en deuil et le gouvernement mobilisé pour faire reculer le crime », ajoutait Emmanuel Macron.
03:01Est-ce que les portiques, ça peut servir à quelque chose ?
03:03A genre que maintenant, avec un contrôle de gendarmerie, une surveillante peut mourir sous les coups de couteau.
03:07Alors, les portiques, pourquoi pas ?
03:09Mais ça impose surtout une rigueur impitoyable à l'égard de tous ceux qui sont porteurs d'un couteau.
03:17Allez, très rapidement, je crois qu'on a la démonstration.
03:21Alors, c'est amusant quand même que le gouvernement insiste pour mettre en place des portiques qui ne marchent pas,
03:24en constatant que ça ne fonctionnait pas, mais on le met quand même.
03:27Si ça n'appelle pas ça de l'esbrouf politicienne, c'est pas mal.
03:29On n'a pas les moyens de payer qui que ce soit dans l'éducation nationale,
03:31et on met des portiques aux entrées, même quand les gendarmes sont là, ça ne suffit pas.
03:34Et avec des couteaux de céramique, on ne va pas aller loin.
03:36C'est ça, je pense que malheureusement, c'est des annonces, comme toujours, action-réaction,
03:41il n'y a pas de vision de long terme.
03:42Et dès qu'il y a un drame, on ressort les viennes anciennes.
03:45Franchement, je ne personne n'y croise.
03:47Allez, le deuxième mot, pompiers, deux d'entre eux ont péri,
03:49qui ensevelis dans l'incendie d'un immeuble à Lens, dans l'Aisne.
03:53Il y a deux jeunes pompiers volontaires de 23 et 24 ans,
03:56morts en accomplissant leur mission, porter secours.
03:58Leur corps a été retrouvé sans vie en début d'après-midi.
04:01Ils intervenaient hier soir sur l'incendie d'un immeuble dans le centre-ville de Lens,
04:05mais un plafond de l'immeuble, endommagé par le feu, s'est effondré sur eux,
04:09comme le raconte un salarié de restaurant, voisin Christophe,
04:12était intervenu un peu plus tôt pour secourir un vieux monsieur handicapé
04:15qui habitait justement dans ce bâtiment.
04:16Lui, il dormait au rez-de-chaussée et à la fumée, elle était au-dessus.
04:19Donc quand je suis rentré chez lui, je ne sentais rien.
04:22Donc je l'ai prévenu et on l'a sorti, quoi.
04:25Et il y a un autre monsieur qui était là, je lui ai demandé d'appeler les pompiers en même temps.
04:28Et c'est moi qui ai fait rentrer le pompier avec le badge,
04:31parce que là-bas, c'est un truc automatique.
04:33Et à un moment donné, on a entendu un boom et en fait, il y avait deux jeunes pompiers.
04:38Un témoignage recueilli par l'AFP, deux jeunes pompiers retrouvés,
04:41donc sans vie en début d'après-midi sous les décombres.
04:43Ils ont perdu la vie en portant secours fidèles jusqu'au bout à leur engagement.
04:47Salut sur X le président Macron.
04:49Le pays, dit-il, est aux côtés de leur famille, de l'ensemble des sapeurs-pompiers de France.
04:53Alors, troisième mot, fringue, le Sénat a adopté à l'unanimité la proposition de loi contre la mode éphémère.
04:58Autrement appelé la fast fashion, ces vêtements qui coûtent quelques euros,
05:01qui viennent de l'autre bout de la planète et qui sont bien souvent quasiment à usage unique.
05:05L'Assemblée avait proposé une notation environnementale sur le modèle un peu du Nutri-Score,
05:09avec ensuite un système de malus, dépendant de cette notation, malus environnemental,
05:13mais aussi l'imitation de la publicité ou encore des influenceurs.
05:17La version sénatoriale cible tout particulièrement le géant chinois, Chine.
05:21Et c'est 7220 nouvelles références quotidiennes, selon une estimation de l'AFP.
05:25C'est vrai que c'est un modèle à fort impact environnemental,
05:28précise la députée Anne-Cécile, violent rapporteur de la proposition de loi initiale,
05:32celle qui venait de l'Assemblée nationale.
05:34Ces mastodontes, de par leur modèle économique, polluent mais dix fois plus.
05:39Un Chine, c'est 900 fois plus de nouvelles références par jour qu'une marque française.
05:45Ça part par avion 600 gros porteurs tous les jours.
05:48Ça n'a rien à voir, même avec la fast fashion historique que l'on connaît,
05:52européenne notamment, ça n'a rien à voir.
05:55Mais c'est vrai que nous, ce qu'on souhaitait, c'était de dire,
05:57allez, on embarque tout le monde, ceux qui font très très très mal seront très pénalisés,
06:01et puis ceux qui ont encore un petit bout de chemin à faire, on les accompagne.
06:06Des propos recueillis par Jean-Jacques Bourdin.
06:07En tout cas, après l'adoption à l'unanimité cet après-midi de la version sénatoriale
06:11de cette loi contre la mode express,
06:12une commission mixte paritaire devrait plancher sur une sorte de mix
06:16entre les textes des deux assemblées qui ne sont pas tout à fait les mêmes.
06:19Merci beaucoup Félix Mathieu. Vous restez avec nous.
