Lors des questions au gouvernement à l'Assemblée Nationale, François Bayrou a été vivement interpellé par les députés après le meurtre d'une surveillante par un élève de 14 ans en Haute-Marne.
Le Premier Ministre en a profité pour préciser qu'il souhaitait le gouvernement travaille à "l'expérimentation" de portiques de détection d'armes à l'entrée des établissements scolaires.
Mais les avis sont partagés, notamment du côté d'Eric Ciotti qui ne considère pas cette mesure comme suffisante pour régler la problématique des armes dans ces établissements.
"Pourquoi pas, mais cela ne sera pas suffisant! Ca ne réglera pas le problème! Le problème, c'est la réponse pénale, des structures de placement pour les mineurs qui n'ont rien à faire dans des établissements scolaires.", a-t-il lancé.
Et de pointer du doigt "la responsabilité des parents qui doit être réaffirmée et réinstallée. C'est tout une chaîne... Ce ne sont pas simplement les portiques qui vont éliminer des armes! Ceux qui veulent tuer, ils se débrouilleront hélas toujours!"
"Sans répression, il n'y aura pas de protection!", a-t-il affirmé.
Et de regretter "On a laissé trop dériver notre société. On a laissé sans repère trop d'enfants dans cette société. Il faut aujourd'hui reprendre le contrôle!"
Le Premier Ministre en a profité pour préciser qu'il souhaitait le gouvernement travaille à "l'expérimentation" de portiques de détection d'armes à l'entrée des établissements scolaires.
Mais les avis sont partagés, notamment du côté d'Eric Ciotti qui ne considère pas cette mesure comme suffisante pour régler la problématique des armes dans ces établissements.
"Pourquoi pas, mais cela ne sera pas suffisant! Ca ne réglera pas le problème! Le problème, c'est la réponse pénale, des structures de placement pour les mineurs qui n'ont rien à faire dans des établissements scolaires.", a-t-il lancé.
Et de pointer du doigt "la responsabilité des parents qui doit être réaffirmée et réinstallée. C'est tout une chaîne... Ce ne sont pas simplement les portiques qui vont éliminer des armes! Ceux qui veulent tuer, ils se débrouilleront hélas toujours!"
"Sans répression, il n'y aura pas de protection!", a-t-il affirmé.
Et de regretter "On a laissé trop dériver notre société. On a laissé sans repère trop d'enfants dans cette société. Il faut aujourd'hui reprendre le contrôle!"
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00:00Ce drame appelle à une prise de conscience, enfin, enfin, avant qu'il ne soit définitivement trop tard.
00:08Les portiques, pourquoi pas ? Ça peut être un élément, mais c'est pas ça qui réglera le problème.
00:19Le problème, c'est la réponse pénale, c'est des structures de placement pour les mineurs qui n'ont rien à faire dans des établissements scolaires.
00:29C'est la responsabilité des parents qui doit être réaffirmée, réinstallée. C'est toute une chaîne et c'est pas simplement les portiques qui vont éliminer des armes par destination.
00:44Mais ceux qui veulent tuer se débrouilleront hélas toujours si on ne les identifie pas et si on ne les place pas dans une situation de ne pas nuire à la communauté éducative, aux enseignants, à leurs camarades.
00:58C'est tout cela qu'il faut reconstruire avec beaucoup de détermination.
01:01Oui, mais vous pensez que la répression, c'est la seule méthode pour arriver à réduire ?
01:08Sans répression, il n'y aura pas de protection. Sans responsabilisation des parents, il n'y aura pas aussi de réponse parfaite.
01:16Bien sûr, le risque zéro n'existe pas, mais on a laissé trop dériver notre société, on a laissé sans repère trop d'enfants dans cette société et donc il faut reprendre aujourd'hui quelque part le contrôle.