Une surveillante est morte ce mardi peu après avoir été poignardée par un élève de 14 ans lors d'un contrôle des sacs devant un collège à Nogent (Haute-Marne), suscitant une émotion immense dans les sphères éducatives et politiques.
00:00Comme vous le savez, un drame effroyable s'est produit ce matin au collège Françoise Dolto, ici à Neugent.
00:08Une jeune femme, assistante d'éducation, a été poignardée par un élève et elle est décédée suite à ses blessures.
00:17Moi je veux d'abord redire toute ma solidarité, tout mon soutien à son conjoint, ses enfants, sa famille,
00:24avec qui j'ai pu échanger avant d'entrer dans l'établissement.
00:29Je veux dire aussi toute ma solidarité à la communauté éducative qui est très choquée naturellement par ce drame.
00:38Je veux saluer leur mobilisation, la mobilisation de l'équipe du collège qui a immédiatement mis les élèves en protection
00:46et puis saluer aussi la rapidité d'intervention des forces de secours et des forces de l'ordre qui étaient sur place très rapidement.
00:54Je voudrais redire que le gouvernement, que je suis très mobilisé pour prévenir de tels drames,
01:02vous savez qu'avec Bruno Retailleau nous avons mis en place des fouilles pour éviter l'introduction d'armes blanches dans les établissements.
01:11Ce sont 6000 fouilles qui ont été réalisées ces dernières semaines, près de 300 armes qui ont été saisies.
01:19Et puis j'ai également décidé de systématiser les conseils de discipline.
01:23Quand on a une arme qui est introduite dans un établissement, on a eu 600 conseils de discipline qui se sont tenus.
01:30Au-delà, c'est naturellement une réponse globale qu'il faut avoir et le Premier ministre aura l'occasion de s'exprimer dans les prochaines heures,
01:39notamment sur une meilleure régulation de la vente de ces armes blanches ou de ces armes par destination.
01:46Naturellement, on doit agir aussi sur la santé mentale.
01:50Et j'ai demandé, suite aux assises de la santé scolaire, que dans chaque établissement, il y ait un protocole de repérage et de prise en charge
01:59pour les jeunes qui peuvent avoir des problèmes psychologiques ou psychiatriques.
02:05Et avec le ministre de la Santé, on s'est assuré que les jeunes signalés par l'Éducation nationale bénéficiaient d'une priorité
02:12pour la prise en charge dans les centres médicaux psychologiques.
02:16Est-ce qu'on sait le profil du CISBO pour l'instant ? Est-ce que vous pouvez nous dire là-dessus ?
02:22Alors peut-être M. le procureur pourra préciser, mais vous dire que c'est un jeune d'une famille dont les deux parents travaillent,
02:28qui ne présentait pas de difficultés particulières, qui était ambassadeur harcèlement et ses professeurs sont totalement sidérés de ce qui a pu se produire.
