Bercy a demandé à chaque ministère de présenter des réductions de dépenses en vue du budget 2026. Amélie de Montchalin, ministre chargée des Comptes publics, va recevoir chaque ministre pour préparer le budget ce mardi.
Regardez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 10 juin 2025.
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00:00RTL Matin
00:02Et tout de suite l'invité de RTL Matin, elle est la ministre qui cherche des milliards.
00:08Thomas, vous recevez aujourd'hui Amélie de Montchalin, ministre des Comptes Publics.
00:11Bonjour et bienvenue sur RTL, Amélie de Montchalin.
00:14Bonjour.
00:14Le compte n'y est pas, c'est vous qui l'avez dit ce week-end à vos collègues ministres priés de se serrer la ceinture pour l'année prochaine.
00:20Vous allez commencer à les recevoir tout à l'heure.
00:22Je voudrais qu'on soit vraiment hyper concret ce matin.
00:24Qui va devoir faire des économies ?
00:26Est-ce que tous les ministères, sans exception, sont concernés ?
00:30Aujourd'hui, tous les ministères sont sous le regard des Français.
00:34Tous les agents qui gèrent de l'argent public sont sous le regard des Français.
00:38Pourquoi ? Parce que c'est le dernier moment pour avoir du courage.
00:41Pourquoi je dis que c'est le dernier moment ?
00:43Parce que notre situation est telle que nous sommes le dernier pays de la zone euro à avoir le déficit que nous avons.
00:48Parce qu'aujourd'hui, nous avons le choix, en tant que pays, de décider ce que nous voulons faire pour nos armées,
00:53pour notre défense, pour notre hôpital, pour notre éducation.
00:55Si on ne fait pas aujourd'hui, si on ne prend pas aujourd'hui ces décisions,
01:00alors bientôt, ce seront les institutions internationales, nos créanciers privés qui décideront pour nous.
01:05Vous avez parlé de l'issue telle éventuelle du FMI, le Fonds monétaire international.
01:09On en est là aujourd'hui ?
01:10On en est à un moment où on doit prendre des décisions historiques.
01:13Nous avons beaucoup protégé les Français, les entreprises, les emplois, pendant des crises inédites.
01:19La crise du Covid, la crise de l'inflation, la guerre en Ukraine.
01:23Aujourd'hui, il faut que nous ressaisissions l'arme budgétaire, que nous nous remettions en ordre,
01:28que nous rangions au fond la maison.
01:30Pourquoi ? Parce que si nous ne le faisons pas, effectivement, d'autres décideront pour nous.
01:34Vous savez, chaque année...
01:35Pardon, je vous repose la question, mais il y a un risque de tutelle du FMI ?
01:38Chaque année, bien sûr qu'il y a un risque.
01:39Il y a un risque de tutelle des institutions internationales, des institutions européennes, de nos créanciers.
01:43Mais qu'est-ce que vous avez fait depuis 8 ans ?
01:45Parce que la guerre en Ukraine, ça a concerné tout le monde, le Covid, ça a concerné tout le monde,
01:49l'inflation, ça a concerné tout le monde, et les autres pays ne sont pas dans cet état-là.
01:51Mais parce que les autres pays savent et réussissent à courageusement se dire qu'une dépense publique,
01:57un euro public, chaque année, chaque année, on se demande s'il est bien investi dans le quotidien des Français,
02:03s'il fait une différence, s'il est là...
02:06Nous, on gasquille.
02:07Nous, au fond, on a une forme de tendance à se laisser aller,
02:10à considérer qu'un euro qui est là, il est là pour toujours.
02:12Et donc, l'exercice que je vais avoir avec mes collègues,
02:16vous savez, ce n'est pas un exercice comptable.
02:18C'est un exercice où, au fond, moi, je représente les contribuables,
02:20je représente les Français, et je dis à chacun de mes collègues,
02:22qui sont des personnalités d'envergure, qui ont de l'expérience,
02:25qui veulent d'ailleurs peser dans le débat public, et c'est formidable,
02:28de dire, au fond, est-ce que chaque euro de votre budget,
02:31est-ce qu'il est visible, utile dans le quotidien des Français ?
02:34Je repose ma question, il y a des économies possibles dans tous les ministères.
02:37Dans tous les ministères, on peut faire mieux.
02:39Dans tous les ministères, on peut se poser des questions
02:41sur la manière d'utiliser le mieux l'argent.
02:43Dans les ministères régaliens, parce que...
02:45La justice, l'intérieur ?
02:46La justice, l'intérieur, les armées.
02:47Nous avons des lois de programmation.
02:49On ne fait pas la petite semaine, une année, on fait des policiers,
02:51l'année prochaine, on les...
02:52Ça n'aura aucun sens.
02:54On a donc ces lois de programmation.
02:56La question pour l'année prochaine, c'est,
02:57est-ce qu'on fait tout ce qui était prévu ?
02:59Est-ce qu'on fait différemment ?
03:00Est-ce qu'on fait un peu plus ?
03:01Est-ce qu'on fait un peu moins ?
03:02Donc on n'est pas sûr de faire tout ce qui était prévu ?
03:03Il y aura peut-être moins de policiers, il y aura peut-être...
03:06Vous savez, dans les ministères, il n'y a pas juste des policiers.
03:09Il y a les moyens qu'on leur donne,
03:10il y a la manière dont on s'organise,
03:12il y a les agences, il y a les opérateurs,
03:13il y a notre structure.
03:14Parce qu'au fond, si c'est de l'argent que les Français
03:16ne voient pas dans leur quotidien, ça s'appelle la gabegie.
03:18Et moi, je suis là, dans ces entretiens,
03:20et je veux vraiment le dire aux Français,
03:22en tant que représentant de tous ceux qui payent des impôts
03:24et qui veulent savoir si à la fin, ça fonctionne,
03:26si les services publics fonctionnent,
03:28s'ils voient la différence,
03:29et si surtout, on finance nos priorités,
03:31pas nos habitudes, nos priorités.
03:33Il y a une question qui est un sujet tabou, explosif,
03:36celle des fonctionnaires.
03:38Y a-t-il trop de fonctionnaires aujourd'hui en France, oui ou non ?
03:40Ce n'est pas tabou, ce n'est pas explosif.
03:42Moi, j'ai été la ministre des fonctionnaires,
03:44et ça a été l'expérience politique, je pense,
03:46qui a été la plus formatrice et la plus marquante.
03:47Il y en a trop.
03:48Ce qui est certain, c'est que tous ceux qui ont géré les fonctionnaires
03:52comme des petits bâtons,
03:53vous savez, le fameux 1 sur 2, ça n'a pas marché.
03:55C'était Nicolas Sarkozy.
03:56Il y a une autre chose qui n'a pas marché,
03:58c'est qu'à chaque fois qu'on s'est dit,
03:59il y a un problème, on met plus de moyens,
04:01une espèce de fuite en avant,
04:03plus de moyens, plus de fonctionnaires.
04:05Ça a eu une conséquence très néfaste sur les fonctionnaires.
04:08C'est que ceux qui étaient en poste
04:10n'ont pas pu être augmentés.
04:11On n'a pas pu pour eux les former.
04:13On n'a pas pu pour eux leur donner les compétences utiles.
04:16Vous voulez moins de fonctionnaires, mieux payés ?
04:17Exactement.
04:18Donc il y a trop de fonctionnaires aujourd'hui ?
04:19Exactement.
04:20Aujourd'hui, on a eu des hausses de recrutement
04:23dans des ministères,
04:24où du coup, la conséquence que ça a,
04:26c'est que nous n'avons plus,
04:27et nous n'aurons plus dans les prochaines années,
04:29les moyens d'augmenter,
04:30d'augmenter les salaires,
04:31de nous rendre attractifs.
04:32Combien il y en a trop des fonctionnaires ?
04:33Il y a eu plus de 23% de fonctionnaires en 5 ans,
04:35on disait dans le journal de cette année.
04:36Il y en a combien en trop ?
04:37C'est pour ça que...
04:38Moi, je ne vais pas vous donner un chiffre aujourd'hui,
04:39parce que sinon, ça veut dire les compter comme des petits mots.
04:41Ce qui est sûr, c'est qu'il faut revenir à une situation
04:43où les Français voient la différence dans leur quotidien.
04:46Je vous donne un exemple d'une administration
04:47qui s'est réformée, c'est les impôts.
04:49Il y a eu 25% de moins de fonctionnaires aujourd'hui
04:52qu'il y a 10 ans.
04:54Comment ?
04:55Parce qu'on a fait la réforme du prélèvement à la source,
04:57parce qu'on a réorganisé notre présence sur le territoire.
05:00Je pense qu'aujourd'hui, les Français le disent,
05:02les administrations des impôts
05:03est l'une des administrations qu'ils considèrent
05:04la plus réactive, la plus modernisée.
05:07Pour les impôts, c'est possible ailleurs.
05:08Bien sûr.
05:09Donc, moins 25%, c'est possible ailleurs.
05:11C'est possible si vous faites quoi ?
05:12Pas si vous dites moins 25%,
05:13pas si vous dites un sur deux.
05:15C'est possible si vous dites,
05:16on va améliorer le service public,
05:18on va se poser des questions,
05:19on va arrêter d'avoir des agences, des opérateurs,
05:214 ou 5 organisations qui font la même chose.
05:23Plus personne n'y compte rien.
05:24Mais ça ne sert à rien, ces organisations ?
05:25Aujourd'hui, on a des agents d'Etat qui...
05:27Si vous voulez les supprimer ou les fusionner,
05:29c'est que vous ne les trouvez pas formidablement utiles.
05:31C'est qu'elles font toutes la même chose.
05:31Elles sont toutes utiles,
05:33mais parfois elles sont en doublon.
05:35Parfois elles sont toutes utiles,
05:36mais parfois, les élus locaux notamment en voient beaucoup,
05:39ils disent à la fin,
05:40qui me sert pour faire quoi ?
05:41Et en faisant ça,
05:42sans faire de casse sociale,
05:44à horizon 2 ou 3 ans,
05:45on peut faire 2 à 3 milliards d'économies.
05:472 à 3 milliards.
05:48Pour les agences et les opérateurs,
05:49parce qu'il y a un tiers des agences et des opérateurs,
05:51je vous le confirme ce matin,
05:52sur lesquels nous allons soit les fusionner,
05:54les fusionner entre elles,
05:55les fusionner avec le ministère,
05:56soit les supprimer,
05:57soit réduire la voilure.
05:58Bref, nous demander, à nouveau je vous le dis,
06:00que chaque euro que les Français payent
06:02avec leurs impôts soient utiles dans le quotidien.
06:06Si à cette question,
06:07les ministres et nous-mêmes,
06:09nous ne savons pas répondre,
06:10alors ça veut dire que cet euro,
06:11il n'est pas utile.
06:12Ça veut dire qu'il ne faut pas le dépenser,
06:14ça veut dire qu'il faut qu'on puisse réduire ainsi,
06:16vous voyez, faire des économies.
06:17Ce n'est pas quelque chose qui est impossible,
06:19c'est possible avec méthode,
06:21et c'est possible en ayant le courage
06:22de se dire que c'est le moment.
06:24Amélie de Manchalin,
06:24j'ai pas mal de questions concrètes à vous poser,
06:26et il ne nous reste pas beaucoup de temps.
06:27L'année blanche, est-ce que c'est une hypothèse ?
06:29Autrement dit, on reprend le budget de 2025
06:32Est-ce que c'est aujourd'hui une hypothèse
06:34pour faire ces 40 milliards d'économies ?
06:36C'est une idée que certains parlementaires,
06:37notamment le président du Sénat,
06:38ont mis dans le débat.
06:39Mais j'y reviens.
06:41Ce n'est pas parce que je vais écrire le même argent
06:43et que je vais dire qu'il n'y a pas de revalorisation
06:45qu'on sait faire.
06:47Pour qu'il y ait le même argent
06:48ou qu'il y ait moins d'argent,
06:49il faut faire des réformes.
06:51Il faut s'interroger.
06:53Moi, je ne suis pas président du Sénat,
06:54donc j'ai envie de comprendre ce que vous me dites.
06:56C'est oui ou c'est non l'année blanche ?
06:58C'est une hypothèse ou ce n'est pas une hypothèse ce matin ?
07:00Sur un plan budgétaire,
07:01de dire que les ministères dépenseront moins
07:03ou pour certains,
07:04ils dépenseront le même argent.
07:05C'est ce que globalement je vous dis
07:06depuis le début de l'interview.
07:07La question, ce n'est pas le combien,
07:09la question c'est le comment et pour faire quoi.
07:12Les Français, est-ce qu'ils les intéressent ?
07:14Ce n'est pas de savoir comment comptablement,
07:15à la fin, les plus et les plus
07:16ou les moins et les moins font des chiffres.
07:18Si les prestations sociales n'augmentent pas,
07:20ça les intéresse.
07:21L'année blanche, c'est ça aussi.
07:23C'est pour ça que c'est un sujet
07:24que les parlementaires ont mis dans le débat.
07:25Moi, je pense que notre première priorité,
07:28ce n'est pas de se dire
07:28on va faire des réformes, au fond,
07:31qui seraient la facilité.
07:33Notre enjeu, c'est qu'on fond,
07:35et moi je me bats pour ça,
07:36c'est qu'on garde notre liberté en tant que pays.
07:38Et que notre liberté en tant que pays,
07:40c'est de faire des choix, à nouveau,
07:41qui mettent l'argent là où les priorités sont.
07:44Si certains considèrent que les priorités
07:46sont dans le soutien de telle ou telle catégorie,
07:48il faut qu'on puisse le financer.
07:49Mais ça veut dire que du coup,
07:50il faut qu'on fasse des réformes ailleurs.
07:51Alors moi, j'ai une question à poser
07:52sur les niches fiscales.
07:54Elles coûtent une fortune à l'État.
07:55Vous connaissez l'adage,
07:56dans chaque niche fiscale
07:57se cache un chien enragé.
07:58Je voudrais comprendre un cas très concret.
07:59Le CESU, pour les emplois à domicile.
08:01Aujourd'hui, tous les particuliers employeurs
08:03peuvent en bénéficier pour payer
08:04une femme de ménage, payer une nounou.
08:06Est-ce que ça, ça va changer ?
08:07Est-ce que ça pourrait être limité
08:08en fonction des revenus, par exemple ?
08:10Ce que j'ai à vous dire sur ce sujet,
08:12c'est d'abord, il y a deux sujets
08:13sur lesquels je crois que collectivement,
08:14nous voyons que ça marche
08:15et qu'il ne faut pas y toucher.
08:17C'est tout ce qui touche
08:18à la garde d'enfants
08:18et c'est tout ce qui touche
08:20à l'accompagnement des personnes âgées.
08:21Je le dis très solennement,
08:23ces deux sujets-là sont utiles,
08:25sont efficaces,
08:26accompagnent des personnes.
08:27Je crois que collectivement,
08:28nous avons envie
08:28et nous avons besoin de soutenir.
08:30Il n'y aura pas de changement.
08:31Et les femmes de ménage ?
08:32Là, les parlementaires disent des choses
08:34sur un certain nombre de...
08:35Il y a 26 métiers aujourd'hui
08:36dans les services à la personne.
08:38Il y a des parlementaires qui disent
08:39écoutez, on évalue,
08:40la Cour des comptes évalue.
08:41Est-ce qu'au fond,
08:42c'est le bon périmètre ?
08:43Est-ce que c'est le bon taux de remboursement ?
08:45Quel est le bon équilibre
08:46entre le travail au noir
08:47qu'on ne veut pas encourager
08:48et le bon usage de l'argent public ?
08:50Donc les femmes de ménage,
08:51vous posez des questions.
08:52Mais il y a aussi,
08:53vous avez des cours à domicile,
08:54vous avez des gens qui font du sport à domicile,
08:55vous avez aussi des gens...
08:56Vous avez plein de choses
08:57qui sont aujourd'hui soutenues.
08:58Ce ne me semble pas anormal
09:01ni même illégitime
09:02que les parlementaires,
09:04le gouvernement...
09:05Mais je le redis,
09:06tout ce qui touche à la garde d'enfants,
09:08tout ce qui touche
09:08à l'accompagnement des personnes âgées,
09:12Après, les parlementaires
09:13peuvent décider autrement.
09:14Mais moi, je ne souhaite pas qu'on y touche.
09:15Le problème, c'est que les principes
09:16sortent souvent la réalité du terrain.
09:17Par exemple, il y a la grogne des taxis.
09:20Vous leur dites quoi ?
09:20On vous soutient
09:21ou on ne cédera pas
09:22parce que la sécu explose ?
09:24Il y a eu ma prime rénov' aussi.
09:25Voilà, comment on fait ?
09:26Parce que chaque fois,
09:27on dit voilà,
09:27on va faire des économies là-dessus,
09:28puis une corporation se lève
09:29et dit non, pas question,
09:30et hop, les gouvernements reculent.
09:31Si vous me permettez,
09:31sur la prime rénov',
09:32j'aimerais y retourner.
09:33Allez-y.
09:33Le président de la République
09:34a 100 fois raison de dire
09:36que c'est une politique nécessaire.
09:38Mais il a tellement raison
09:39que c'est aussi
09:40100 fois plus intolérable
09:42que n'importe quoi
09:43de considérer
09:44qu'aujourd'hui,
09:45on a de la fraude massive.
09:46Oui, énormément de fraude.
09:4712% de fraude.
09:48Qu'est-ce que Valérie Létard
09:49a annoncé ?
09:50C'est de dire,
09:51et je veux le dire aussi
09:52à ce micro,
09:53les Français,
09:53les artisans
09:54qui veulent rénover vos maisons,
09:56vous pouvez envoyer vos dossiers.
09:57Vous pouvez les envoyer
09:58jusqu'à la fin du mois de juin.
10:00En juillet, août
10:01et début septembre,
10:02nous allons faire
10:03une revue totale.
10:04Tous les dossiers
10:05des honnêtes gens
10:05qui ont été déposés
10:06seront payés.
10:08Donc il n'y aura pas de trou
10:08dans la raquette.
10:09Tous les dossiers
10:09des fraudeurs
10:10seront exclus.
10:11Ça nous permettra de quoi ?
10:12Au 15 septembre,
10:13de réouvrir le guichet
10:14et d'allouer 100%
10:16des fonds
10:17qui sont,
10:17vous voyez,
10:18dans cette politique publique
10:19à usage
10:20des personnes honnêtes.
10:21Aujourd'hui,
10:22ce n'est pas un sale jour
10:23pour la rénovation énergétique.
10:25Ce n'est pas une sale journée
10:26pour les Français
10:26qui veulent faire des travaux.
10:27C'est un sale jour
10:28pour les fraudeurs.
10:29Et nous n'aurons pas
10:30la main qui tremble.
10:31Pour les honnêtes gens,
10:32même en juillet et en août,
10:32ils auront droit
10:33à la prime rénov' ?
10:33Si le dossier a été déposé,
10:35il sera payé en juillet et août
10:36s'il est honnête.
10:38Et ensuite,
10:38ils peuvent déposer les dossiers
10:39et je le dis à ce micro
10:40jusqu'à la fin du mois de juin.
10:42Et à nouveau,
10:43à partir du 15 septembre,
10:43entre-temps,
10:44on aura fait quoi ?
10:45On aura fait le ménage
10:46pour que les fraudeurs
10:47n'utilisent pas
10:48des dispositifs utiles
10:49tout à fait nécessaires
10:51pour notre pays
10:52à des fins qui sont
10:53du trafic,
10:54de la criminalité organisée.
10:55Et à nouveau,
10:56ce ne sont pas
10:57des économies de bouche-chandelle.
10:58Ce sont des priorités
10:59que nous servons
11:00et nous les servons
11:01avec sérieux.
11:02Je pense que les Français
11:02nous le demandent
11:03et je le ferai, vous voyez,
11:03avec beaucoup de volontarisme.
11:05Merci Amélie de Monchard.
11:05Restez avec nous.