Le journaliste, Gilles-William Goldnadel, sur les débordements après la victoire du PSG : «La semaine dernière, c'était l'anti-France qui était dans la rue».
00:00D'abord, je trouve que les discours prononcés par Marine Le Pen et M. Bardella,
00:08même s'ils ont une fonction un peu très vénitienne, c'est un discours public,
00:12sont à la hauteur des énormités qui ont été proférées par le président de la République.
00:18C'est tout. Pardon.
00:20Rien ne m'a choqué sur le fond de ce qui a été dit.
00:24Maintenant, l'exemple du Portugal, il est pertinent, effectivement.
00:30Oui, parce que c'est à la même heure, pour les mêmes raisons, c'est-à-dire un match de foot au même endroit.
00:37Je réfute l'explication un peu commode, un peu facile de M. Melun sur le poids de la colonisation.
00:48En réalité, le venin de l'anti-France, et d'une certaine manière les immigrés n'y sont pas pour grand-chose,
00:55a été inoculé constamment par l'extrême-gauche médiatique et par l'extrême-gauche politique de la France insoumise.
01:04Mais pas seulement, ils ont expliqué tranquillement que le beau Français, avec son béret, c'était un sale raciste, style Dupont-Lajoie.
01:21Mettez-vous à la place des gens quand on vous dit ça.
01:24Et puis, ce n'est pas la peine de travailler.
01:26Vous ne pouvez pas vous en sortir, on ne vous recrutera pas.
01:30Mais n'importe quelle communauté cédera à ça.
01:33Donc, la semaine dernière, ou je ne sais pas, il y a 15 jours, c'était l'anti-France qui était dans la rue à cause, très largement, de certains Français.
01:43Pourquoi les Français d'origine portugaise ne réagissent pas de la même manière ?
01:49Mais on a expliqué que les Français étaient anti-arabes, monsieur, monsieur Praud.
01:53Ils n'ont pas dit qu'ils étaient anti-lusitaniens.
