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  • 09/06/2025
MEDI1TV Afrique : MEDI1 SOIR 20:00 - 08/06/2025

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News
Transcription
00:00On est toujours ensemble sur Média TV, merci de nous rester fidèles. Voici les titres de votre journal.
00:21Joie de l'Aïd, c'est le nom de la campagne lancée par l'agence Bayt Malal-Rots au premier et deuxième jour de l'Aïd d'Al-Adha.
00:32Elle a permis à des enfants et à 350 familles mardessies démunies de bien célébrer la grande fête musulmane.
00:39La troisième conférence des Nations Unies sur l'Océan s'ouvre ce londi à Nice où le ballet des chefs d'État a déjà démarré.
00:52Le Maroc, grand défenseur de nos écosystèmes marins, y prend part.
00:56Le président américain Donald Trump déploie des militaires en Californie face aux manifestations contre sa politique d'expulsion de migrants à Los Angeles.
01:09Le Maroc, encore et toujours aux côtés des Palestiniens, sous l'impulsion de Sa Majesté Loura Mohamed VI, l'agence Bayt Malal-Rots a encore permis cette année à 350 familles palestiniennes démunies de célébrer l'Aïd d'Al-Adha.
01:29Et ce, à travers Joa de l'Aïd, une campagne lancée par l'agence au premier et deuxième jour de cette grande fête musulmane.
01:39Dans la matinée, des bonbons de l'Aïd ont été distribués dans les cours de la mosquée Béni à l'Aqsa.
01:49Des paniers de nourriture ont été aussi livrés au domicile des familles bénéficiaires.
01:54Cet événement, financé par l'Association marocaine de soutien à la reconstruction en Palestine, a proposé une soirée pour enfants avec des spectacles, des costumes et la distribution de cadeaux aux tout-petits, remplissant leur cœur de joie et d'espoir pour un avenir meilleur.
02:13Et on poursuit ce journal sur la côte d'Azur, pas pour parler de ce thème art, mais plutôt d'économie bleue, avec la troisième conférence des Nations Unies sur l'Océan,
02:29qui s'ouvre officiellement ce lundi à Nice, où le ballet des chefs d'État a déjà démarré.
02:35Une conférence que la France entend transformer en sommet de mobilisation.
02:40Le Maroc, grand défenseur de nos écosystèmes marins, y prend part aussi.
02:45Le Maroc qui va co-présider dès demain le sommet Afrique pour l'Océan dédié aux enjeux de l'économie bleue sur notre continent.
02:54Et jusqu'au 13 juin donc, exploitation minière des fonds marins, traité international sur la pollution plastique,
03:00et régulation de la surpêche et de la pêche illégale seront au cœur des discussions.
03:12Dénéla Bidine, expert en réglementation environnementale, revient sur les enjeux de la troisième conférence des Nations Unies sur l'Océan.
03:22Ensemble, nous l'écoutons.
03:23Eh bien, ce sommet, parmi les sommets organisés par les Nations Unies, est le plus important.
03:32C'est un sommet de grande envergure qui va réunir beaucoup de chefs d'État et de gouvernement.
03:38Et c'est le troisième du genre qui est organisé par les Nations Unies.
03:44Le premier a été organisé à New York en 2017.
03:47Le deuxième, à Lisbonne en 2022.
03:51Et c'est le troisième qui sera organisé à Nice à partir de demain jusqu'au 19 juin.
03:58Ce sommet est organisé le lendemain de la célébration par la Communauté internationale de la Journée mondiale des océans
04:06et qui est organisé dans une conjoncture d'une grande importance d'une part
04:14et avec beaucoup de problèmes que connaît les océans, les mers à travers le globe.
04:23Les océans, c'est 70% de la planète Terre.
04:29Et c'est le futur de l'humanité au niveau de l'alimentation, de l'énergie et de la biodiversité.
04:40Actuellement, cette conférence va dresser en quelque sorte le bilan de santé des océans
04:48qui est vraiment alarmant à cause de la dégradation de ces océans
04:55qui ne cessent malheureusement de s'accélérer au niveau de la flore,
05:03au niveau de la biodiversité et surtout au niveau de la température des océans
05:09et le climat qui règne au niveau des océans
05:13et qui influence d'une manière catégorique les conditions climatiques
05:21et considérée comme une cause du problème au niveau du climat que connaît la Terre.
05:30Cette réunion fera en sorte que la communauté internationale
05:38se rende compte de l'importance et de la gravité de la situation
05:44pour essayer de se mettre d'accord sur une réglementation adéquate
05:52pour stopper ces phénomènes de dégradation, de pollution
05:57et de l'utilisation surtout au niveau du transport marin des mers
06:02par des navires polluants
06:06ou bien essayer principalement de faire en sorte
06:12que le carbone, la décarbonisation du transport maritime.
06:18Je vous le rappelle, le Maroc co-présidera ce lundi avec la France à Nice
06:24le sommet Afrique pour l'océan dédié aux enjeux de l'économie bleue sur notre continent
06:29et toujours pour Zinal Abidine et Housseni, expert en réglementation environnementale.
06:34Le choix porté sur le Maroc est loin d'être anodé ensemble.
06:39Certainement parce que vous le savez, le Maroc est un leader au niveau du climat,
06:46au niveau des efforts pour la conservation des mers et des océans.
06:52Le Maroc est doté, comme tout le monde le sait, d'un littoral d'une grande importance
06:57soit sur la Méditerranée, soit sur l'Atlantique,
07:01avec des courants d'une très grande importance au niveau de la flore.
07:07Et le Maroc, depuis la COP 22 organisée à Marrakech,
07:14suite à la COP 21 organisée à Paris,
07:18est un acteur, un grand opérateur au niveau de la conservation,
07:28au niveau de la législation et surtout au niveau de la coopération africaine,
07:36au niveau de la conservation des ressources naturelles de l'Afrique,
07:40qui est considéré, comme vous le savez,
07:43c'est le futur de l'humanité au niveau de l'alimentation.
07:47Et le Maroc, bien sûr, au niveau de la recherche scientifique,
07:51au niveau des accords internationaux
07:54et au niveau des centres académiques et universitaires que connaît le pays,
08:00est doté de beaucoup d'experts internationaux
08:07qui travaillent au niveau du Maroc et au niveau international,
08:13les organismes internationaux,
08:16sur ce même thème qui est celui d'essayer de faire de l'économie de la mer,
08:23qui est actuellement une source de problèmes,
08:29une économie bleue qui conserve et respecte les règles nécessaires
08:39pour conserver la flore marine pour le bien de l'humanité tout entière.
08:46– Restons dans le Royaume, nous sommes dans la ville du Détroit,
08:51Tanger, où la police a interpellé hier soir un individu soupçonné d'implication
08:56dans un accident de la circulation avec délit de fuite et conduite dangereuse
09:00mettant en péril la sécurité des usagers de la route.
09:04Une vidéo relaie sur les réseaux sociaux montre le suspect conduire,
09:08nous le voyons sur ces images, de façon périlleuse,
09:10en plein centre de Tanger, provoquant un accident et des dommages matériels
09:14avant de prendre la fuite.
09:16Identifiée et interpellée par la suite,
09:19l'auteur des faits a vu son véhicule être saisi
09:21et envoyé à la fourrière municipale.
09:24Le mis en cause a été placé en garde à vue.
09:27Nous restons au Maroc, où le procureur général du Roy,
09:30près du tribunal de première instance,
09:33Delkelad Esrarna, a annoncé l'ouverture d'une enquête
09:36suite à l'accident survenu ce matin
09:39dans la commune de Soulalaz,
09:41faisant 7 morts et 7 blessés.
09:44L'accident est survenu sur la RN23
09:47suite au renversement dont triporteurs
09:50avec 14 individus à bord se dirigeant vers un site d'estivage.
09:55Aussitôt alertés, les autorités locales
09:57et les services de la gendarmerie royale
09:59et de la protection civile se sont rendus sur les liens.
10:05Pas de répit à Gaza.
10:07L'horreur se poursuit dans une enclave palestinienne affamée
10:11mais aussi toujours pilonnée par une armée israélienne
10:15prête à tout sauf à arrêter d'activer sa machine de guerre sur Gaza
10:20où plus de 10 personnes ont été tuées aujourd'hui.
10:23Cinq d'entre elles ont perdu la vie
10:25près d'un centre de distribution d'aide à l'ouest de Rafa
10:29où l'armée israélienne a encore ouvert le feu.
10:32L'histoire se répète donc autour de l'un des sites de la Fondation humanitaire de Gaza
10:37une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israëls
10:43et depuis son ouverture plus de 120 Gazaouis ont été tués.
10:50Et dans ce contexte, des Gazaouis déplacés sans défense
10:55continuent de survivre avec entre leurs mains
10:58pas des armes mais des instruments de musique
11:01pour tenter de ne serait-ce que le temps d'une journée
11:05faire résonner au-dessus de leur tente des notes
11:08même en plein chaos.
11:10Ils chantent l'amour mais aussi l'espoir de voir un jour
11:12l'horreur quitter à jamais Gaza.
11:15Kenza à la vie.
11:16Dans le camp d'Al-Jundi Al-Majroul au centre de Gaza
11:21un professeur du Conservatoire national Edward Said
11:25a choisi d'apporter un peu de lumière à l'ombre des tentes.
11:29Entouré d'enfants déplacés, il a formé le groupe Gaza Bird Singing
11:34mêlant chants traditionnels et divers instruments.
11:37Dans un espace réduit entre les toiles, les notes s'élèvent
11:40défiant le bruit des drones et des bombardements.
11:43Au fil des répétitions, les notes de Oud et les voix des enfants
11:47résonnent au-dessus de ces tentes, attirant curieux et famille.
11:51A Khan Younes, j'ai créé un groupe appelé Gaza Bird Singing.
11:58Le groupe comprend des enfants déplacés du nord de Gaza.
12:01Je cherche entre les tentes et je trouve beaucoup d'enfants
12:04qui ont du talent.
12:05Ils chantent bien et jouent de la guitare.
12:07Aujourd'hui, j'ai cinq autres collègues qui enseignent des instruments.
12:11Nous faisons donc de notre mieux pour répandre la joie et l'amour de la musique
12:16malgré cette situation.
12:21Pour ce professeur, transmettre la musique est synonyme de dignité, d'espoir et d'identité.
12:27Ces instants musicaux sont une parenthèse d'émotion,
12:31un moment où l'on respire autrement, loin du vacarme de la guerre.
12:35Les enfants, eux, chantent l'envie de vivre, de rêver, de croire encore à un avenir.
12:40Je suis originaire de Beit Hanoun et nous avons été déplacés une douzaine de fois
12:47dans différents endroits.
12:48Nous avons fini par atteindre le sud et après un certain temps,
12:52ils nous ont dit que la guerre était finie.
12:53Alors nous sommes retournés dans notre ville, Beit Hanoun.
12:56Nous étions heureux de revenir, mais ensuite nous avons été forcés de fuir à nouveau.
13:01Chaque fois que nous sommes déplacés, j'ai peur et mon cœur s'emballe.
13:04Maintenant, chaque fois que j'ai peur, je me tourne vers la musique.
13:07Nous espérons que cette guerre se terminera bientôt.
13:12Dans un territoire meurtri, la musique devient un acte de survie et de résistance.
13:17L'initiative de ce professeur illustre la résilience d'un peuple attaché à sa dignité et à sa culture,
13:24car même au milieu des ruines, Gaza fait entendre sa voix.
13:27L'armée russe annonce ce dimanche attaquer la région ukrainienne de Dnipro-Petrovsk,
13:35bordant celle de Donetsk et de Zaporizhia, déjà partiellement sous contrôle russe.
13:41Une première en plus de trois ans de conflit,
13:44à un moment où les négociations de paix sont dans l'impasse.
13:48Plutôt dans la journée, les autorités de cette région avaient fait part de morts
13:52dans un bombardement russe à Mejova, une localité située à 13 km de la région de Donetsk.
13:58L'annonce de cette opération intervient à un moment où Moscou et Kiev s'accusent mutuellement
14:03de perturber en échange de prisonniers et de soldats tués.
14:10Allons aux Etats-Unis.
14:11Sur place, des militaires de la garde nationale ont commencé à arriver ce dimanche à Los Angeles
14:17sur ordre de Donald Trump, une décision qualifiée de délibérément incendiaire
14:22par le gouverneur de Californie, Kevin Newsom,
14:26qui a prévenu qu'elle ne ferait qu'aggraver les tensions.
14:30Ce déploiement intervient après deux journées de manifestations,
14:33parfois violentes, contre la politique migratoire du président américain,
14:37qui encouragent les expulsions de migrants sans statut,
14:40et principalement latino-américains, dans cette ville où vit une forte population de même origine.
14:47Les Italiens invités à se prononcer aujourd'hui et demain par référendum
14:55sur une mesure visant à faciliter l'obtention ou non de la nationalité,
15:00ainsi que sur l'abolition de lois libéralisant le marché du travail.
15:06Deux changements auxquels s'oppose le gouvernement,
15:08qui a appelé à s'abstenir afin d'invalider le résultat du vote
15:12en résidant non européen sans lien de mariage ni de sang avec l'Italie,
15:18doit actuellement vivre dans le pays pendant dix ans
15:22avant de pouvoir demander la naturalisation au processus,
15:26qui peut ensuite prendre des années.
15:28La proposition soumise à référendum propose de réduire ce délai à cinq ans,
15:34ce qui a l'ignoré l'Italie sur l'Allemagne et la France.
15:42Le Rwanda s'est retiré de la communauté économique des États de l'Afrique centrale,
15:47dénonçant une dérive, je cite, de cette organisation
15:50en faveur de la République démocratique du Congo.
15:53Une décision prise par Kigali à l'issue du 26e sommet ordinaire de la CAAC
15:58qui s'est tenu hier à Malabo.
16:01Le Rwanda regrette que son droit à la présidence rotative
16:04prévu par l'article 6 du traité constitutif
16:07ait été, je cite, délibérément ignoré lors du sommet.
16:15C'est une guerre presque oubliée.
16:17Nous sommes au Soudan, où l'armée et les paramilitaires
16:20se livrent à des combats sans merci.
16:22Le pays fait face aussi à une urgence sanitaire critique.
16:26Près de mille nouveaux cas de choléra
16:27sont enregistrés chaque jour à Khartoum,
16:30selon Médecins sans frontières.
16:32Une épidémie qui s'ajoute à une situation déjà dramatique.
16:35La guerre civile déclenchée en 2023
16:41a entraîné l'effondrement du système de santé.
16:4480% des hôpitaux sont aujourd'hui hors service.
16:48Les centrales électriques qui alimentaient
16:50les réseaux de distribution d'eau
16:52ont été la cible de bombardements
16:54entraînant la prolifération rapide de l'épidémie
16:57dans 12 autres régions du pays.
16:59Le choléra maladie d'origine hydrique
17:01se propage d'autant plus rapidement
17:03dans ces conditions précaires.
17:05En l'absence de traitement,
17:07elle peut être fatale en quelques heures.
17:09Évidemment, en ce qui concerne les conséquences du conflit
17:17sur le système d'eau et le système de santé,
17:20sur l'hygiène des gens,
17:21beaucoup de gens ont été déplacés à plusieurs reprises.
17:24Donc, ils n'avaient pas d'abri, ni même de maison.
17:26Ou alors, ils vivaient dans des abris surpeuplés.
17:29La promiscuité, le manque d'eau, le manque d'hygiène
17:31et le manque d'accès aux soins de santé,
17:33tout cela a contribué à augmenter le nombre de cas de choléra
17:36et à compliquer les efforts déployés
17:38pour maîtriser la maladie et l'épidémie.
17:44Ce sont plus de 71 000 cas enregistrés
17:48et plus de 1770 décès.
17:51Ces chiffres sont bien en dessous de la réalité
17:53car les zones d'affrontement
17:55et les régions les plus isolées
17:56restent difficilement accessibles.
17:59L'ampleur exacte de l'épidémie de choléra
18:01reste très difficile à établir.
18:07Après deux ou trois mois de guerre,
18:09l'approvisionnement en eau s'est arrêté.
18:11L'électricité se coupe, puis se rétablit.
18:14Mais aujourd'hui, nous n'avons plus d'eau.
18:16C'est au-delà de toute lutte
18:17et en ce moment, il y a énormément de souffrance.
18:19L'Organisation mondiale de la santé
18:26a lancé une campagne de vaccination
18:28en coopération avec le ministère soudanais
18:31de la santé en utilisant 115 000 doses disponibles.
18:35Face à cette double crise humanitaire et sanitaire,
18:39Médecins sans frontières appellent
18:40à une mobilisation urgente
18:42pour éviter que le système de santé soudanais
18:45ne s'effondre totalement.
18:46La réforme agraire au Zimbabwe
18:51pendant l'ère Mugabe au début des années 2000
18:53a vu de nombreuses terres appartenant
18:56à des blancs redistribués aux locaux.
19:00Aujourd'hui, anciens et nouveaux agriculteurs
19:02travaillent, mais dans la main,
19:04pour relancer le secteur agricole
19:06autrefois florissant.
19:07Il est un bel ad.
19:09Dans ce champ de paprika au cœur de Zimbabwe,
19:12Daniel Burger, quatrième génération
19:15d'une famille d'agriculteurs
19:16et Myriam Moupa-Bawaché, première de sa lignée,
19:21disserte de la qualité de la récolte
19:23au milieu de ce tapis verdoyant
19:24constellé de vermillon.
19:27Les deux voisins travaillent main dans la main
19:29pour perpétuer l'ancienne tradition agricole
19:32du Zimbabwe, grenier du continent
19:34jusqu'à la réforme agraire des années 2000.
19:37Au début, certains infirmiers blancs étaient en colère,
19:44mais nous avons réussi à discuter en toute bonne foi
19:47et à aller de l'avant.
19:49Je tiens donc à dire que la nouvelle politique foncière
19:52du gouvernement est très positive pour nous,
19:54car elle va donner une identité aux noirs.
19:57Au début des années 2000,
20:03quelques 4000 exploitations détenues
20:05par des propriétaires blancs
20:07avaient alors été confisquées.
20:09Car 20 ans après l'indépendance de 1980,
20:12une grande partie des terres agricoles
20:14appartenait alors encore à la minorité blanche.
20:17Myriam Moupa-Bawaché a été l'une des milliers
20:21de bénéficiaires à la redistribution.
20:23Et même si elle ne connaissait rien à l'agriculture à ses débuts,
20:27sa petite ferme vivrière est aujourd'hui florissante.
20:32Certains n'étaient peut-être pas agriculteurs à leur début,
20:35ils étaient peut-être des hommes d'affaires en ville,
20:37mais dès que vous acquérez un lopin de terre
20:40et que vous vous installez dans une ferme,
20:42que cela vous plaise ou non,
20:43vous devez devenir agriculteur,
20:46vous devez être actif.
20:49Les fermiers blancs ne nous ont jamais laissés tomber,
20:52mais bien au contraire,
20:54ils ont apporté leur propre tracteur
20:56et leur propre matériel
20:58pour venir nous aider,
21:00ce que nous avons trouvé très gentil.
21:04Après des débuts timides,
21:05la parcelle de Myriam Moupa-Bawaché
21:08est désormais si féconde
21:09qu'elle n'a plus rien à acheter,
21:11si ce n'est du sucre et de l'huile de cuisson.
21:14Le coût de la réforme agraire au Zimbabwe
21:16lancé par Robert Mugabe
21:18a été considérable tant financièrement
21:20que socialement.
21:22Cette réforme a eu des conséquences néfastes
21:25sur l'économie,
21:26notamment une baisse de la production agricole
21:28et une hyperinflation.
21:31L'État s'est d'ailleurs engagé
21:33à verser plus de 3 milliards de dollars
21:35aux agriculteurs expropriés.
21:37Dans ce journal, nous sommes à Paris
21:42où l'art urbain s'offre une vitrine inédite,
21:45un immeuble entier au cœur du quartier de la Défense
21:47s'est métamorphosé en galerie éphémère
21:49mêlant graffiti, fresques monumentales
21:53et portraits contemporains.
21:55Le zoo Art Show retrace sur 4000 m2
21:59plus de 4 décennies d'histoire
22:01dans des mouvements artistiques
22:03les plus populaires et controversés.
22:06Au cœur de ce bâtiment parisien
22:11de 5 étages,
22:12le public découvre
22:13une expérience immersive unique.
22:15Entre œuvres murales,
22:17spectacles, ateliers d'initiation
22:19et jeux de lumière,
22:20le zoo Art Show réunit
22:22près de 500 artistes
22:23venus des 4 coins du monde
22:25pour célébrer cet art
22:26longtemps marginalisé.
22:28Lancé en 2018,
22:29ce concept inédit
22:31s'est rapidement imposé
22:32par son approche singulière
22:33de l'art urbain,
22:35investissant des bâtiments entiers,
22:36des façades gigantesques
22:38ainsi que des bus,
22:39tramways et lieux publics
22:41emblématiques.
22:42Des noms célèbres comme
22:43Benxi,
22:44Monsieur Chat ou J.R.
22:45ont ouvert la voie
22:46à toute une génération d'artistes
22:48qui conjuguent désormais
22:49engagements esthétiques
22:51et expérimentations.
22:54L'art urbain,
22:55on a essayé de le présenter
22:56depuis sa naissance,
22:57c'est-à-dire du tag,
22:58le graffiti pur et dur.
23:00Donc vous allez découvrir
23:01un premier étage
23:02qui va vous tout simplement
23:04vous présenter
23:05le travail d'énormément
23:08d'artistes parisiens
23:09qu'on peut voir dehors,
23:10en fait,
23:11des graffeurs tout simplement.
23:12Ensuite,
23:13on va avoir un étage
23:13qui est plutôt là
23:14où on se trouve
23:15consacré au graffiti,
23:16mais le graffiti
23:17qui va pousser jusqu'à
23:18ses formes les plus contemporaines,
23:20donc l'abstraction,
23:21le figuratif,
23:22etc.
23:23Apparu dans les années 70
23:25avec les premiers tags
23:26sur les rames de métro
23:27new-yorkaises,
23:29l'art urbain s'est peu à peu
23:30imposé comme un mouvement
23:31à part entière,
23:32mêlant contestation,
23:34esthétisme
23:35et liberté d'expression.
23:36Aujourd'hui,
23:37il s'invite dans les grandes villes
23:38et les espaces culturels,
23:40devenant un pilier reconnu
23:42de la scène artistique
23:43contemporaine.
23:44On a tous testé
23:45un petit peu justement
23:46de peindre avec ces bombes
23:48un petit peu sur les murs.
23:49À notre époque,
23:51c'était quand même
23:51quelque chose
23:52qui était particulièrement interdit,
23:54qui n'était pas représenté
23:55en galerie ou autre,
23:57comme on peut le voir aujourd'hui.
24:00De l'illégalité des débuts
24:01à la reconnaissance institutionnelle,
24:04l'art urbain redéfinit
24:05notre rapport à l'espace public.
24:08À travers cette exposition,
24:10Paris rend hommage
24:11à une discipline
24:11en constante mutation,
24:13où la rue devient toile
24:14et le mur langage universel.
24:16On a les du sport
24:18dans ce journal
24:19après leur victoire
24:20vendredi face à la Tunisie.
24:22Les lions de l'Atlas
24:24se feront face
24:24l'anti au guépard du Benin.
24:27Un match amical
24:27qui se jouera
24:28à guichet fermé
24:29sur la pelouse
24:30du complexe sportif
24:32de Fès.
24:33Le comité d'organisation
24:35invite les supporters
24:37qui se rendront au stade
24:38à respecter
24:39le dispositif
24:41organisationnel
24:42et sécuritaire
24:42mis en place.
24:48C'est la fin
24:49de cette édition.
24:50Merci de l'avoir suivie.
24:51L'info se poursuit
24:52sur Median TV
24:53et Median TV Afrique.
24:54Sous-titrage Société Radio-Canada
25:08Générique

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