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  • 07/06/2025
Axel Ronde, porte-parole du syndicat CFTC-Police, évoque le procès de l'affaire Nahel. «Nous ne sommes pas les punching-ball de la République», s'insurge-t-il.

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Transcription
00:00Effectivement, on a l'impression, en tous les cas,
00:02il y a eu beaucoup de pression politique dès le départ de cette affaire.
00:06Il y a eu des interventions du président de la République,
00:09mais au-delà de ça, il y a eu d'autres partis politiques
00:10qui ont immédiatement critiqué l'action de notre collègue
00:14sans savoir finalement ce qui s'était passé.
00:16Donc on a l'impression que, oui, il y a eu une volonté derrière
00:20de faire fi de tous les moyens que nous avons,
00:25en tout cas un cadre juridique et judiciaire précis,
00:29puisque l'article L435-1 du Code de la sécurité intérieure
00:34prévoit l'ouverture de feu dans les cas de refus d'obtempérer.
00:40Donc on va effectivement attendre le débat judiciaire réel,
00:45en tous les cas au niveau de la Cour d'assises,
00:47savoir réellement ce que vont mettre dedans,
00:52parce qu'en tous les cas, nous, on ne comprend pas,
00:53parce que nous, on travaille tous les matins, tous les jours,
00:56chaque 24h sur 24, avec cette optique de, finalement,
01:00de cette loi de la sécurité intérieure,
01:02qui nous permet d'ouvrir le feu et d'être sereins,
01:05si vous voulez, qu'on va travailler et ne pas se dire
01:08qu'on va repartir en prison, parce qu'il y a une volonté
01:11derrière cela, parce que, finalement, des images ont pu choquer,
01:15et parce que, finalement, on ne respecte pas le cadre légal
01:19pour les fonctionnaires de police.
01:20Nous ne sommes pas des Pouching Bonnes de la République.

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