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  • 06/06/2025
Moselle TV vous propose une émission spéciale dédiée au Conseil Départemental des Jeunes de la Moselle.

Le CDJ c'est une équipe de jeunes dynamiques qui font bouger les lignes et donnent un vrai souffle citoyen au territoire. Durant cette émission, découvrez leurs idées et leurs projets pour la Moselle.

Dans cette émission :

Rachel Zirovnik, vice-présidente du conseil départemental de la Moselle en charge de la jeunesse.
Elias Pulkowski, président du CDJ
Lucas Carrillo, conseiller départemental des jeunes de la Moselle
Antoine Nasso, conseiller départemental des jeunes de la Moselle
Crystal Graff, conseillère départemental des jeunes de la Moselle
Hugo Renié, conseiller départemental des jeunes de la Moselle
Sara Cayuelas Costa, conseillère départemental des jeunes de la Moselle
Zoé Marchal, conseillère départemental des jeunes de la Moselle
Maxime Curatola, ancien conseiller départemental des jeunes de la Moselle

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Transcription
00:00Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans cette émission exceptionnelle consacrée au
00:13conseil départemental des jeunes de la Moselle, le CDJ, une équipe de jeunes engagés qui font
00:18bouger les lignes et donnent un vrai souffle citoyen à notre territoire. Pendant une demi
00:22heure vous allez découvrir leurs actions, leurs idées, leurs projets pour la Moselle. Patrimoine,
00:26santé, sport, culture, vous verrez, la jeunesse est impliquée partout et pour tous. Restez avec
00:31nous c'est passionnant. Pour commencer on va d'abord vous présenter le conseil départemental des
00:35jeunes, comment fonctionne-t-il, qui le compose, quels sont ses objectifs et pour en parler nous
00:40recevons Rachel Zirovnik, vice-présidente du département en charge de la jeunesse et Elias
00:44Pulkovski, président actuel du CDJ. Bonsoir à tous les deux. Bonsoir Jean. Merci d'être là. Alors je
00:49vais commencer avec vous Rachel Zirovnik, expliquez nous quelles sont les missions principales du
00:53CDJ ? L'émission principale du CDJ c'est d'émettre des idées et de monter des projets qui vont
01:02ensuite présenter au conseil départemental des adultes, on va dire ça comme ça pour se distinguer,
01:08et dont nous allons nous servir pour orienter nos politiques tout simplement. Qui le compose alors
01:15est-ce que ça fonctionne pareil que le conseil départemental classique ? Alors au niveau de la
01:20composition, oui, puisqu'il y a 54 CD jeunes qui sont désignés dans chaque canton, donc il y a
01:28également la parité avec 27 filles et 27 garçons. Elias, pourquoi avoir voulu devenir conseiller
01:36départemental jeune ? Pour rappel vous avez été élu en 2022. C'est ça, en fait c'est la continuité de ce
01:42que j'ai entamé déjà au collège. J'ai tout de suite eu cette envie de m'engager pour mes camarades,
01:46pour les gens de mon âge. Voilà donc je suis devenu délégué de classe, délégué des jeunes au conseil
01:52d'administration de mon collège et puis un jour monsieur Frey-Burger, maire de Mézières, m'a proposé
01:56d'entrer au conseil départemental des jeunes. Alors je ne connaissais pas cette instance mais pour moi j'ai vu
02:00ça comme une chance de pouvoir porter mon engagement à un niveau supérieur. Et voilà donc ça s'est fait très
02:06naturellement j'ai eu cette envie de m'engager et puis on m'a eu l'opportunité de me présenter en
02:12tant que président et j'ai été élu donc voilà c'est un grand plaisir pour moi.
02:15Rachel Elias parle d'engagement, en quoi justement cet espace permet aux jeunes de s'exprimer ?
02:19Ça leur permet de s'exprimer dans un cadre institutionnel bien défini et ça permet aussi
02:28de valoriser je dirais leur place, leur importance et les travaux qui
02:35qu'ils nous soumettent et qu'ils entreprennent parce qu'ils sont réunis comme nous lors des
02:41réunions trimestrielles et ça leur ça les met dans un cadre certes un peu politique mais
02:49surtout ça les place dans la vie publique mozélane et ça leur permet d'agir directement.
02:55Elias on l'a dit vous avez été élu président, qu'est ce que ça change finalement d'être président ? Quelle
03:01responsabilité cela implique ?
03:02Bah c'est tout de suite passé à un niveau supérieur parce qu'on se sent doté d'une
03:10grande mission en fait par rapport à mes camarades, par rapport aux jeunes de la Moselle c'est une
03:14grande responsabilité et puis j'ai senti que mes camarades croyaient en moi tout simplement en
03:19mon projet, en ma vision de ce que le CDJ pouvait faire et devait faire et puis pendant ces trois ans voilà on a
03:25essayé de faire un maximum de projets sur des thématiques différentes, d'aller à la rencontre des jeunes, de
03:30communiquer, de promouvoir et toujours de mettre en avant notre département à travers cette démarche.
03:35Alors Rachel Zeronique, les jeunes du conseil départemental jeunes sont en relation avec les adultes
03:40forcément, comment ce lien se concrétise-t-il ?
03:43Alors concrètement, on encourage après la désignation de chaque binôme pour chaque canton, moi j'encourage mes collègues adultes à les accompagner donc nous sommes invités à chaque séance plénière que j'écoute.
03:58que j'évoquais précédemment, donc là on peut les accompagner. Je les encourage également ainsi que les maires et les autres élus à les faire participer à la vie du canton.
04:13Nous les invitons au titre du département de la Moselle à toutes les actions qui sont organisées au niveau mosellant.
04:19Donc voilà, c'est leur donner de la visibilité, les accompagner, les épauler aussi peut-être parfois lorsqu'ils veulent faire certaines actions ou pour qu'ils se fassent connaître et reconnaître.
04:32Alors Elias, il s'est passé plein de choses lors de votre mandat.
04:37À votre arrivée, vous avez proposé la création notamment d'un poste de vice-présidente. Cela n'existait pas jusque-là.
04:42Pourquoi c'est important pour vous ?
04:44C'est tout simplement que le CDJ est composé de 54 jeunes, 27 garçons, 27 filles et pourtant il est dirigé par une seule personne et toujours un garçon ou une fille.
04:54Et je me suis dit, puisque le CDJ a cette volonté de promouvoir la parité, de la respecter, pourquoi pas mettre ça à la présidence tout simplement ?
05:02Un président, une vice-présidente ou une présidente, un vice-président.
05:05Voilà, c'est une idée qui a surgi comme ça et je me suis dit que ça serait bien en fait de mettre ça en place pour vraiment continuer dans cette volonté de parité au sein de notre Assemblée.
05:16Et un mandat qui était riche, justement, on va le découvrir.
05:18Merci à tous les deux de vous rester bien sûr avec nous pendant l'intégralité de cette émission.
05:22Nous allons maintenant accueillir Antoine Nassau et Lucas Cario, conseillers départementaux jeunes de la Moselle.
05:28Alors venez, rejoignez-moi, venez. Bonsoir Antoine et Lucas.
05:34Avec vous, on va évoquer le patrimoine de Moselle. Il est riche mais souvent méconnu des jeunes générations.
05:40C'est pourquoi les membres du CDJ ont voulu lui redonner toute sa place.
05:44On parle de fort, de citadelle, de cathédrale. Vous avez fait un vrai travail de valorisation.
05:49Alors quelle était votre idée ? Expliquez-moi.
05:51Alors notre idée qui était de base, c'était de mettre en valeur le patrimoine de Moselland.
05:57Donc de donner la parole à notre territoire pour raconter ces histoires, ces lieux emblématiques.
06:03Mais surtout montrer qu'il y a une vraie richesse à transmettre.
06:06Une vraie richesse ? Alors on ne peut pas tout montrer. Vous avez dû sélectionner des lieux, c'est ça ?
06:10Oui c'est ça. Donc ces lieux, on les choisit en fonction de nos envies, en fonction des suggestions qu'on reçoit et en fonction aussi des sites qui sont plutôt méconnus de la part des plus jeunes.
06:24On prend énormément de plaisir à tourner ces vidéos et on choisit ces lieux parce que nous sommes friands de connaître davantage d'informations sur ces sites qui nous tiennent à cœur.
06:34Alors c'est lesquels ces sites finalement qui ont été sélectionnés ?
06:36Alors pour l'instant nous avons tourné des vidéos au Fort Wagner. C'est la première vidéo que nous avons réalisée.
06:43Nous avons également réalisé un tournage au fort du Hackenberg, à la citadelle de Bitsch, ainsi qu'à la cathédrale de Metz.
06:51C'est la dernière vidéo en date que nous avons réalisée et vous pouvez la retrouver sur Youtube sur notre chaîne Moselle Jeunesse.
06:57Qu'est-ce que vous avez appris finalement avec ce travail ? Qu'est-ce qui ressort finalement de cette valorisation ?
07:03Nous avons appris beaucoup d'éléments sur notre beau département qui est le département de la Moselle.
07:10Nous avons rencontré le chroniqueur Laurent Dutch qui nous a apporté de très précieux conseils sur la manière dont on pourrait dynamiser nos vidéos,
07:19ou comment on pourrait les rendre plus accessibles aux jeunes.
07:23Et nous sommes donc très fiers de pouvoir porter ce projet qui est important.
07:28Vous avez eu des retours des habitants, des élus ?
07:30Oui, bien sûr, on a toujours des retours qui sont très positifs lors qu'on diffuse nos vidéos, lors d'événements, même lors des collèges.
07:39On a même des propositions de faire d'autres lieux qu'on n'a pas encore faits.
07:43Et cela montre que les Mosellans sont quand même attachés à leur histoire et à leur patrimoine.
07:47Est-ce que vous pensez que les jeunes se sentent plus concernés grâce à votre travail, en tout cas ceux qui l'ont vu ?
07:52Oui, parce que s'ils ne seraient pas intéressés, ils ne regarderaient pas nos vidéos, mais il faut trouver quand même la bonne manière de leur en parler,
07:59avec des formats qui leur parlent, comme les vidéos, même des publications sur les réseaux sociaux.
08:04Et c'est là qu'a été notre défi pour notre projet.
08:08Si on ouvrait un petit peu le sujet, quelles seraient les autres idées pour justement mettre toujours en valeur le patrimoine Moselland ?
08:14Alors, nous sommes débordants d'idées à ce sujet.
08:18On aimerait bien tourner des vidéos dans les Hauts-Fourneaux, emblèmes de notre région, au domaine de l'Indre, ou encore dans les mines de fer de Neuf-Chef.
08:31Donc, notre mandat, lui, touche à sa fin.
08:35Et nous aimerions donc que la prochaine Assemblée puisse continuer sur notre lignée.
08:40Oui, transmettre, rester dans la continuité, Elias. Pourquoi c'est essentiel, selon vous, que les jeunes s'approprient le patrimoine local ?
08:47Je pense que ce qu'il faut garder à l'esprit, c'est que les jeunes sont les adultes de demain.
08:51Demain, les adultes, ce seront nous, ce seront les jeunes de 10, 18 ans, 20 ans, 25 ans, tout.
08:57Et il faut que ces jeunes prennent bien conscience, et nous aussi, à travers ça, que la transmission de la mémoire de nos aînés qui se sont battus pour nous,
09:05battus pour notre liberté, elle passe par nous. C'est à nous de la faire vivre, de faire vivre les commémorations dans les petits villages, dans les grandes villes.
09:12Et si les jeunes prennent conscience de la beauté du patrimoine qui les entoure, mais aussi de la richesse des gens qui sont autour d'eux,
09:20ça va forcément nous pousser, nous porter plus haut, et vraiment nous encourager à faire vivre la mémoire de ceux qui se sont battus pour notre liberté.
09:28– Rachel Zérovenik, le département vous âge-t-il, et si oui, comment de renforcer les passerelles entre le patrimoine et la jeunesse ?
09:37– Alors, les passerelles entre le patrimoine et la jeunesse, elles se font déjà, pour la preuve, ils ont voulu travailler dans ce sens,
09:45et bien sûr, on les a suivis et accompagnés.
09:48– Vous savez, il y a des différents services au sein du département de la Moselle,
09:54et il y a de nombreuses passerelles qui existent entre la jeunesse, la culture,
09:59il y a aussi le soutien à la vie associative, donc culturelle,
10:03donc en fait, ces passerelles, enfin, la transversalité, elle se fait déjà naturellement.
10:10– Nous travaillons également dans le cadre du prolongement, on va dire, de l'héritage des Jeux Olympiques,
10:17à avoir aussi un rapprochement entre l'héritage, avec l'héritage sportif et l'héritage culturel,
10:22donc voilà, ça ne les concernera peut-être plus forcément, comme ça a été dit,
10:29puisque voilà, leur mandat touche à sa fin, mais ce sera forcément un axe de travail
10:35qui sera conservé pour la prochaine mandature.
10:37– Merci en tout cas Antoine et Lucas, et bravo pour le travail que vous avez réalisé.
10:43Je vais maintenant inviter les deux autres intervenants à me rejoindre.
10:48On va parler d'engagement pour la santé et le bien-être,
10:51de thème important pour les jeunes élus, la précarité menstruelle et la santé mentale.
10:55Alors on accueille pour cela Christelle Graff et Hugo Renier, bonsoir.
10:59– Bonsoir Jean. – Bonsoir.
11:00– Alors vous avez voulu parler de cette problématique, la précarité menstruelle,
11:04pourquoi vous avez décidé de faire un focus là-dessus ?
11:07Qui veut commencer ? Estelle ?
11:09– Alors nous avons fait de ce sujet une priorité dès le début de notre mandat.
11:13Donc pendant trois ans, nous nous sommes mobilisés afin de sensibiliser
11:18et proposer des solutions concrètes afin de changer le regard
11:22et d'améliorer les mentalités et ouvrir le dialogue sur un sujet
11:27qui touche des domaines fondamentaux tels que l'éducation, la santé, le sport, etc.
11:33afin de briser le silence en donnant la parole directement aux jeunes.
11:36– Alors Christelle a parlé de solutions concrètes, quelles sont-elles ces solutions que vous avez mises en place ?
11:41– Ces solutions, avant de trouver une solution, nous nous sommes mis dans un cas.
11:46Nous avons rencontré des professionnels de la santé, dont une sage-femme de la PMI.
11:50Nous avons discuté énormément et parmi nos solutions, nous avons réalisé un sondage auprès des jeunes
11:54pour mieux connaître leur point de vue.
11:55On a également mené des actions de sensibilisation, on a fait énormément de choses sur les journées du 28 mai,
11:59les journées de l'hygiène mensuelle.
12:01Et du coup, nous avons essayé d'être un maximum communiquant sur les réseaux sociaux
12:05pour essayer de sensibiliser la plupart des jeunes pour comprendre en fait ce que nous essayons de mener.
12:10– Alors vous avez réalisé des vidéos témoignages,
12:12on voyait aussi un manifeste aux instances de la République.
12:15Comment vous êtes organisé pour faire tout cela ?
12:17– Donc nous avons réparti les tâches selon les talents et les envies de chacun.
12:21Donc certains se sont occupés du script, d'autres du tournage, des montages.
12:25C'est le fruit finalement d'un travail, d'une accumulation de travail en visioconférence et aussi en présentiel.
12:36Concernant le manifeste, nous avons rédigé un document collectif synthétisant nos constats
12:42et nous avons relayé ce manifeste via le service du département.
12:47– Et vous avez été aidé avec des partenaires comme l'UNICEF par exemple, quelle a été leur implication ?
12:53– Donc l'UNICEF il a joué un rôle clé, il nous a soutenu tant sur le fond que sur la forme,
13:01il nous a aidé à structurer notre démarche, à avoir une portée plus large
13:06et c'est vraiment un accompagnement sans faille,
13:10notamment par le biais de Dominique Stann et des jeunes ambassadeurs.
13:14– Rachel Zervenik, pourquoi est-ce que c'est important que des sujets comme cela passent par les jeunes finalement ?
13:21– C'est important parce que ça les concerne directement en premier lieu.
13:25Bon, la précarité mensuelle concerne, on va dire, peut concerner toutes les femmes,
13:30mais effectivement ce sont les jeunes femmes à partir du moment où elles sont concernées
13:36qui peuvent être dans une situation compliquée et moi je trouve cela vraiment très intéressant
13:44que les jeunes du conseil départemental se soient emparés de ce sujet.
13:52et j'apprécie aussi le fait que dans les groupes de travail qui se sont constitués,
14:00même si ça se révèle être un problème uniquement féminin,
14:06en tout cas il y avait un consensus et il y avait un travail qui était mené à la fois par les garçons et les filles.
14:13Donc ça démontre pour moi aussi une évolution positive à mes yeux des mentalités.
14:20et je trouve que c'est très positif pour l'avenir.
14:24– Elias, vous confirmez, tout le monde était impliqué.
14:25– Ah oui, c'est ça, bien sûr, des garçons aussi.
14:27Le problème s'est vraiment fait ressentir parce que je pense que ces dernières années,
14:31ça touche de plus en plus de personnes pour des raisons X ou Y,
14:35mais tout le monde indirectement est concerné par ce problème.
14:38Ça rejaillit sur toutes les couches de la société.
14:41Donc bien sûr, au sein du CDJ, tout le monde était concerné,
14:44comme je pense au sein de la société, de plus en plus de mentalités s'éveillent à ce problème.
14:48– Merci beaucoup, Cristal, Hugo.
14:51On reste dans la thématique santé, notamment la santé mentale.
14:55Pour en parler, j'accueille Sarah Caillou et Las Costa.
14:59Bienvenue parmi nous.
15:01– Bonjour.
15:02– Bonsoir.
15:02– Bonsoir.
15:03– Alors, pandémie de Covid-19, conflits armés, attentats, crise climatique,
15:07pression scolaire, risques liés à Internet et à l'utilisation des médias sociaux
15:10sont autant de facteurs de risque, finalement,
15:12qui pourraient contribuer à expliquer que la santé mentale des jeunes s'est nettement dégradée.
15:16Quel était votre objectif, tout simplement, pour y remédier ?
15:20– On considère qu'on ne peut pas vraiment remédier à la santé mentale.
15:23Il n'y a pas de solution miracle.
15:24On ne peut pas tout améliorer en un clic.
15:27Et en plus, lors de notre nature, comme vous avez pu le voir,
15:29on a agi sur beaucoup de problématiques.
15:31Donc ça a été très compliqué.
15:33On va dire qu'on a eu un peu moins d'un an pour s'emparer du sujet.
15:36Et en un an, on ne peut pas l'étoffer tellement c'est large.
15:38Il y a tellement d'aspects à prendre en compte.
15:40En plus, on n'est pas professionnel de santé.
15:41On est mineur, on ne pouvait pas vraiment agir dessus.
15:44Cependant, on a beaucoup fait de sensibilisation,
15:47notamment avec les élus adultes.
15:48On a vraiment beaucoup énervé, je pense, les élus adultes.
15:52On en parlait à chaque fois.
15:53Parce que c'est vraiment un sujet qui est récent, qui est d'actualité.
15:56Et au cours des anciennes mandatures, jamais personne ne s'en était emparé.
16:00– Quel conseil avez-vous voulu partager avec les autres jeunes sur ce sujet ?
16:04– Prenez soin de vous, vraiment c'est important.
16:07La santé mentale, c'est comme la santé physique.
16:10C'est quelque chose qui se préserve, quelque chose qui peut se dégrader,
16:12mais qui peut s'améliorer.
16:14Il faut toujours en parler.
16:15Si un jour on ressent quelque chose, que ce soit quelque chose de positif ou négatif,
16:18vraiment, parlez-en, écoutez-vous, écoutez votre corps et prenez soin de vous.
16:22– Justement, comment on peut repérer les signes d'un mal-être ?
16:25Ce n'est pas toujours facile finalement quand on est jeune.
16:27– Bien sûr, il y a des signes qui sont plutôt communs.
16:31Bien sûr, chacun réagit de sa propre façon.
16:33Il y en a qui vont plus le cacher, il y en a qui vont plus rigoler.
16:36Mais d'habitude, on peut voir qu'il y a souvent une perte de sommeil,
16:39justement un gain de sommeil, une perte d'appétit, peut-être un isolement
16:43où justement, il y a des paroles qui ne trompent pas,
16:45comme donner ce qu'on a ou dépenser beaucoup ce qu'on a,
16:49comme s'il n'y avait plus de faim.
16:50Il y a vraiment des signes qu'il faut repérer.
16:51– Merci beaucoup, en tout cas, Sarah.
16:55Votre intervention est déjà terminée.
16:57Après le patrimoine, le sport et la santé, donc place à la culture.
17:00Pour cela, c'est Zoé Marshall qui nous rejoint.
17:03Bonsoir.
17:04Alors, vous allez nous parler d'une initiative qui s'appelle Culture Aid.
17:08Elle a été lancée en 2024.
17:10En quoi ça consiste exactement ?
17:12– Donc, Culture Aid, c'est une aide qui est née
17:15suite à la volonté de vouloir valoriser la créativité des jeunes,
17:20axée exclusivement sur les domaines culture aid et artistique.
17:25C'est donc une aide matérielle ou financière destinée aux jeunes de 11 à 25 ans
17:30domiciliés en Moselle avec un projet précis.
17:33– Qu'est-ce qu'il faut faire pour en bénéficier justement de cette aide ?
17:37Quelle démarche doit-on faire ?
17:39– Donc, pour bénéficier de cette aide, il faut répondre à certains critères.
17:42Donc, il faut, comme je l'ai dit précédemment, être âgé de 11 ans jusqu'à 25 ans
17:46et être domicilié en Moselle.
17:48et donc porter un projet culturel, artistique, créatif, personnel ou collectif
17:53qui a un impact sur la vie locale ou départementale.
17:57Puis, simplement, il faut faire sa demande en ligne sur le site Moselle.fr.
18:00– Ça se passe sur Internet.
18:01– Voilà.
18:02Sur Moselle.fr et remplir un formulaire en ligne
18:05qui sera ensuite envoyé au service jeunesse du département
18:08qui décidera si le projet mérite une aide financière
18:13suite à une grille de critères assez précises.
18:16– Vous avez déjà des exemples de projets qui ont été soutenus ?
18:19– Donc, oui. À ce jour, on a soutenu 14 projets avec CultureAid.
18:24L'exemple le plus révélateur, je pense, c'est l'exemple de Benjamin Stock
18:28qui est un jeune au Zélande de Rimlin.
18:30C'est un grand passionné de musique qui est également batteur.
18:34Récemment, il a accompagné le groupe Indochine sur scène à Amnéville.
18:40Et donc, CultureAid a pu l'aider à remplacer ses baguettes
18:44et tout son matériel de batterie.
18:46– Pourquoi c'est important finalement d'aider ceux qui ont des projets,
18:49des envies dans le milieu culturel ?
18:51Pourquoi il faut les encourager ?
18:53– Sur le territoire mozélan, il y a beaucoup de jeunes
18:56qui ont des projets et beaucoup d'idées.
18:58Mais le principal mur qui se dresse face à eux, c'est le financement.
19:03Et il ne faut pas que ce soit un frein pour eux.
19:04Et je pense qu'il faut les encourager car c'est quand même…
19:07La créativité, c'est très important chez les jeunes à cet âge.
19:10– Rachel Zérovenik, comment vous voyez évoluer ce dispositif ?
19:13Est-ce qu'on pourrait dans les prochaines années le voir
19:16s'élargir à d'autres domaines que la culture ?
19:18– Pourquoi pas ? Nous évoquions en préambule les passerelles
19:22entre la jeunesse et la culture.
19:24Je ne voulais pas trop en révéler,
19:27mais culturel, c'est typiquement une application directe
19:33des passerelles qui existent.
19:36Moi, ce que je souhaite, c'est que ce dispositif culturel aide
19:42déjà perdure dans un premier temps.
19:45Et ensuite, je pense peut-être suivant les candidatures,
19:50enfin les dossiers reçus, si on voit qu'il y a des choses
19:54qui sortent du règlement actuel, on pourrait l'étoffer et l'élargir.
19:59Et je voudrais compléter ce qu'a dit Zoé.
20:03Donc, les dossiers sont reçus par le service jeunesse,
20:06mais ce sont des jeunes qui les valident
20:10et qui les approuvent en séance plénière.
20:13Ça, c'est aussi le traitement, on va dire, administratif du dossier
20:19se fait par le service jeunesse, mais ce sont les jeunes qui valident
20:23et qui approuvent les dossiers reçus.
20:25De la création jusqu'à la création, c'est les jeunes qui s'en occupent.
20:29Voilà.
20:29Merci beaucoup, Zoé.
20:31Et pour clore cette émission, on revient sur ceux qui étaient à votre place
20:35il y a quelques années.
20:36Qu'ont-ils fait depuis ?
20:37Comment l'expérience CDJ a influencé leur parcours ?
20:40Réponse avec Maxime Curato, l'ancien conseiller département Jeul.
20:43Bonsoir.
20:44Bonsoir.
20:46Alors Maxime, quels souvenirs vous gardez-vous de cette expérience ?
20:49Beaucoup de souvenirs.
20:50Déjà, c'est une expérience humaine.
20:51Donc, on garde énormément de souvenirs avec nos camarades,
20:54avec le service jeunesse, avec les élus qui nous ont accompagnés
20:56pendant ces trois ans.
20:58Et puis après, il y a aussi des projets, des projets qu'on garde tous en tête.
21:02Si j'en ai retenu deux, c'est surtout le projet sur le harcèlement
21:05et sur le développement durable.
21:07Deux projets qui ont vraiment animé le cœur de notre mandat
21:10et qui en resteront marqués à jamais pour les moments qu'on a pu vivre
21:14dans la production de ces projets, mais aussi pour ce qui en a découlé derrière.
21:19Est-ce que cette expérience vous a marqué ou influencé
21:22dans vos choix ensuite d'orientation ?
21:24Bien sûr, Rachel le disait en propos introductif.
21:27Même si c'est une instance qui ne se veut pas politique,
21:30elle a quand même vocation un peu à l'aide, ou du moins dans son organisation.
21:35J'ai toujours été intéressé par les sciences politiques.
21:37Donc, c'est tout naturellement qu'après mon CDJ,
21:39je me suis orienté vers des études de sciences politiques.
21:41C'est aujourd'hui ce que vous faites.
21:42Voilà, c'est ça.
21:44En quoi c'est valorisant de faire partie du conseil départemental jeune,
21:47peut-être pour ceux qui nous regardent et qui aimeraient justement
21:50être conseiller départemental jeune ?
21:52C'est valorisant parce qu'il y a déjà vraiment une prise en considération de la jeunesse,
21:56que ce soit encore une fois par les services ou par les élus.
21:59Il y a vraiment une écoute attentive de ce que les jeunes veulent,
22:02de ce que les jeunes souhaitent plutôt,
22:04mettre en place au sein de la collectivité.
22:06Et c'est vrai que le sentiment qu'on a eu avec l'ensemble de mes collègues du CDJ 3.0,
22:12mais que je suis sûr est partagé aujourd'hui par les 4.0,
22:16c'est qu'on est vraiment considéré et il n'y a jamais de nom à un projet.
22:21C'est-à-dire que si un projet n'est pas faisable,
22:23on va expliquer pourquoi et on va essayer de voir comment on peut le faire.
22:26Et ça, c'est important parce qu'il n'y a pas de blocage de la part des élus.
22:30Les jeunes ne sont pas là juste pour de la figuration.
22:32Et il y a vraiment un travail qui est fait aussi derrière pour faire entendre la jeunesse
22:36et pour permettre aussi à tous les jeunes maux-élans de se sentir représentés dans une instance.
22:41Est-ce qu'il y a aussi de la transmission entre les différents conseils départementaux de jeunes ?
22:47Est-ce que vous êtes en lien, par exemple, avec les conseils départementaux 4.0 ?
22:52Bien sûr, on garde un lien et ça, c'est quelque chose qui a été transmis, je pense,
22:56depuis la première génération des CDJ.
22:58C'est-à-dire que nous, pendant mon mandat, j'ai été accompagné avec l'ensemble de mes collègues
23:02par le CDJ précédent.
23:04Comme nous, on a accompagné, je l'espère qu'on a réussi à vous donner quelques clés,
23:09quelques outils pour faire en sorte que le CDJ 4.0 puisse démarrer sur de bons rails.
23:15Donc voilà, on a essayé de faire au mieux, de leur transmettre une certaine boîte à outils
23:19pour leur donner les rouages, mais il est important aussi que chaque CDJ marque son mandat.
23:26Donc c'est aussi notre volonté de ne pas trop leur en transmettre
23:29pour que c'est qu'ils puissent faire sa place et leur empruntre,
23:32qu'elles soient retenues encore aujourd'hui et après, demain, quand ils ne seront plus en mandat.
23:38Merci Maxime.
23:39Elias, lors de ces trois dernières années, vous avez vécu deux moments très forts,
23:43les Jeux olympiques et paralympiques 2024 et les 80 ans de la libération de la Moselle.
23:48Comment cela a marqué, impacté votre mandat ? Qu'est-ce que vous retenez finalement de ces trois ans ?
23:53Déjà, c'est énormément de fierté d'avoir pu participer, d'avoir pu être le mandat
23:57sous lequel ces deux grands événements se sont produits.
24:01Les Jeux olympiques, tout d'abord, je commencerai par là, de Paris, Jeux olympiques et paralympiques 2024 de Paris.
24:07Paris n'avait plus accueilli de Jeux olympiques d'été depuis 1924, 100 ans.
24:11Donc forcément, être le mandat en place à ce moment, c'est une grande fierté.
24:15Et je pense qu'en fait, ça a été vraiment un catalyseur de notre rassemblée,
24:20dans le sens où ça nous a vraiment rassemblés.
24:22On s'est sentis portés aussi par la liesse générale qui se produisait à cette époque.
24:26On a eu la chance de participer à plein d'événements sur le territoire mosellant,
24:30les caravanes Moselle Terre de Jeux,
24:32plein d'événements qui mettaient en valeur notre territoire et le côté sportif.
24:36Et le 31 août 2024, on a eu la chance de se rendre à Paris
24:39pour assister à des événements autour des Jeux paralympiques, des matchs, la fanzone
24:44et vraiment participer à cette liesse populaire.
24:47Ça a vraiment été une grande chance.
24:49Quant aux 80 ans, je pense que c'est sur un ton beaucoup plus sérieux qu'on l'a abordé
24:55avec vraiment quelque chose qui a duré toute l'année 2025, même auparavant.
25:00On s'est rendu aux quatre coins du département pour montrer notre écharpe,
25:03montrer qu'on était là, que la jeunesse s'intéressait à cette transmission de mémoire
25:07de Gravelotte jusqu'au canton de Beach,
25:10où on a assisté à la commémoration de la libération du dernier village mosellant.
25:16Ça a été des grands moments d'émotion qu'on a pu vivre,
25:19mais je pense que ça a surtout marqué tout le monde
25:21parce que voir des personnes qui se sont battues pour nous,
25:24qui nous expliquent, qui nous haranguent en nous disant
25:26qu'il faut qu'on continue cette transmission de mémoire,
25:28qu'il faut qu'on continue à commémorer ceux qui sont morts pour la France
25:31et pour la liberté, c'était des grands moments d'émotion
25:34vraiment dans deux registres complètement distincts,
25:36mais une grande fierté d'avoir pu vivre ça.
25:38Pour conclure avec vous, Rachel Zéroveni,
25:41quel bilan vous faites tout simplement du CDJ 4.0 ?
25:45Le bilan que j'en ferai, c'est que déjà leur adresser mes remerciements
25:52pour tout le travail qu'ils ont entrepris et leur implication.
25:55leur dire, comme je leur dis quasiment à chaque fois qu'on est ensemble,
26:03qu'on a des séances de travail, c'est qu'ils peuvent être fiers d'eux,
26:08ils doivent être fiers d'eux, et que voilà,
26:12que tout... je ne sais pas, c'est un peu émouvant pour moi
26:16parce qu'on touche à la fin, et voilà,
26:20je me suis attachée au CDJ du mandat précédent, à eux,
26:28voilà, non, surtout une grande fierté,
26:30et les remercier pour leur implication, croire en leur projet,
26:35et voilà, se faire confiance, se faire confiance,
26:38parce qu'on a évoqué la santé mentale, comme l'a dit Sarah.
26:42Alors, c'était... ça n'avait pas été exprimé de manière aussi directe,
26:48voilà, c'était peut-être un peu sous-jacent
26:50dans les thématiques de harcèlement, de choses comme ça,
26:53mais voilà.
26:54Et moi, ce que je trouve bien avec cette nouvelle génération,
26:59c'est qu'ils ont conscience de ça,
27:03qu'ils doivent se préserver,
27:04mais moi, en même temps, je leur dis préservez-vous,
27:06mais restez-vous-mêmes, croyez en vous,
27:09et voilà, ayez confiance en vous,
27:13et soyez fiers de vous, voilà,
27:15parce qu'il faut donner confiance à cette jeunesse,
27:18comme l'a dit Elias,
27:19ce sont les adultes de demain,
27:22ils ont peut-être une manière différente
27:25de fonctionner,
27:28peut-être que celle que nous avons eue,
27:30à la fois dans l'approche du travail,
27:32des études, du paraître, de plein de choses,
27:35seulement, ils savent faire,
27:37ils savent se débrouiller,
27:38ils ont travaillé, on a connu le Covid,
27:41ils ont continué à travailler entre eux en visueux,
27:43voilà, ils ont un mode de fonctionnement différent,
27:46mais ils travaillent,
27:47ils savent bosser sur le fond,
27:49et ils sont pleins de ressources.
27:50Et moi, je demande que,
27:52je suis impatiente,
27:54même si c'est un peu une fin de mandat,
27:55mais je suis également impatiente
27:57de voir arriver
28:00les nouveaux conseillers départementaux jeunes,
28:05à partir du mois de l'édition,
28:08enfin, la session 5.0,
28:10ils seront mis en place à partir de septembre,
28:13et nous sommes en pleine campagne de désignation,
28:16donc s'il y a des jeunes
28:17qui sont nés entre 1er juin 2010
28:21et le 1er juin 2013,
28:23et qui ont envie de rejoindre cette aventure,
28:28ils peuvent vous contacter
28:30ou contacter Moselle Jeunesse,
28:31en tout cas,
28:33toutes les candidatures seront les bienvenues.
28:36Voilà, n'hésitez pas,
28:36si vous avez entendu le message de Rachel Zerounik,
28:38merci beaucoup, en tout cas,
28:40à tous,
28:41et merci à tous nos invités
28:42pour leur présence, leur énergie,
28:44leur engagement aussi.
28:45Le CDJ de la Moselle
28:46est une belle preuve
28:47que la jeunesse a des choses à dire,
28:49à proposer, à construire.
28:50Merci à vous de nous avoir suivis.
28:52On vous retrouve très vite sur Moselle TV.
28:54Bye bye.

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