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Transcription
00:00On n'est pas bloqué si on a décidé d'être un homme libre.
00:03Moi, je me suis toujours présenté tel que j'étais.
00:07Et j'ai certes essayé de ne jamais me mêler de politique,
00:11parce que je ne pense pas que ce soit bien utile.
00:13Il y a des gens dont c'est le métier pour ça.
00:17Par contre, si je pouvais faire des prises de parole sociétales,
00:20j'ai essayé de le faire toujours au long des années, oui.
00:24Vous avez défendu de nombreuses causes, vous êtes investi dans des associations,
00:27et c'est vrai, par certains titres aussi.
00:28Dès que ça peut être à travers la chanson, je préfère.
00:32C'est plus rassurant, c'est plus confortable ?
00:35Ce n'est pas simplement rassurant et confortable,
00:38c'est que c'est quand même la musique, c'est mon truc à moi, si vous voulez.
00:42Et donc, je pense que si ça doit avoir de la force,
00:47ça n'aura plus de force si ça passe par la chanson.
00:50C'est ce que vous pensez ?
00:51C'est un art populaire, la chanson.
00:53Et quand on arrive à raconter une chose importante,
00:56si on arrive à trouver la façon de le faire dans une chanson.
01:00Écoutez, au moment de la peine de mort,
01:02Badinter m'avait envoyé une lettre, il m'avait dit
01:04« Écoutez, votre chanson, elle fait plus pour la cause
01:07que des discours ou des conférences. »
01:09Il m'avait dit.
01:10Ça m'avait d'ailleurs énormément flatté et fait très plaisir.
01:14Et si lui le disait, dont c'était le combat principal à l'époque,
01:17on va dire que j'avais cru ce qu'il m'avait dit.
01:20Sous-titrage Société Radio-Canada
01:26Sous-titrage Société Radio-Canada
01:27Sous-titrage Société Radio-Canada

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