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  • 06/06/2025
Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a ouvert le bal mardi matin, au lendemain des premières condamnations à Paris, estimant qu'elles n'étaient «plus à la hauteur», et a proposé de «faire évoluer radicalement la loi» en supprimant notamment les aménagements de peine obligatoires et le sursis. Mais pour le magistrat Georges Fenech, les juges sont «des politiques déguisés en juges».

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Transcription
00:00Une séquence qui est extraordinaire, où l'on voit finalement un ministre de la Justice,
00:04la politique, impuissant, face à ceux qui croient être des juges.
00:08En réalité, ce ne sont plus des juges, ce sont des politiques déguisées en juges,
00:14car ils font ce qu'ils veulent.
00:16Et pour faire la démonstration de mon propos, je vais vous citer une phrase
00:20que j'ai retrouvée dans mes archives de juges qui parlent, de juges syndiqués certes,
00:24mais voilà ce qu'ils disent.
00:25« Le juge n'est pas neutre, sa décision n'est pas dépourvue de tout engagement,
00:30c'est au contraire un acte politique et que nous entendons politiser
00:34pour que le débat entre ouvertement dans le prétoire. »
00:38On ne peut pas dire mieux.
00:39Ces juges qui ne sont pas élus, comme vous le dites, ont leur propre politique
00:43et ils se fichent comme de l'an 40 de ce que pense M. le garde des Sceaux.
00:47C'est ça la gravité.
00:48La gravité, c'est que la séparation des pouvoirs est vécue
00:52et que aucun garde des Sceaux ne veuille remettre à leur place des magistrats.
00:56Cher Jean-Claude...
00:57Sous-titrage Société Radio-Canada
01:02...

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