- 04/06/2025
Les Vraies Voix responsables avec Muriel Papin, déléguée générale de l’association No plastic in my sea ; Xavier Louy, co-auteur de "France-sur-mer: un empire oublié" publié aux éditions du Rocher ; Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France.
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France, 19h-20h, les vraies voix responsables.
00:06Bienvenue dans les vraies voix responsables de ce mercredi 4 juin.
00:11Comment mieux protéger l'océan ? On en parle à l'occasion de l'UNOC, la conférence des Nations Unies sur ce sujet qui se tiendra la semaine prochaine à Nice.
00:20Des régions entières sont menacées par la montée des eaux, des glaces qui fondent sur nos pôles,
00:24des espèces de poissons et de mollusques et de crustacés toujours plus nombreuses à être menacées d'extinction pour cause de surpêche ou de changement climatique,
00:33des magnifères marins qui ingèrent du plastique en grande quantité.
00:36La liste des menaces s'allonge, reste à voir si les périls peuvent être enrayés par les grands événements comme celui des Nations Unies à Nice dans quelques jours,
00:44car la mer est une ressource économique cruciale à condition de ne pas la détruire.
00:48Avec nous ce soir Muriel Papin, délégué général de l'association No Plastic in My Sea.
00:54Qui lutte contre la pollution plastique. J'espère que vous avez apprécié l'accent. Bonsoir.
00:58Bonsoir.
00:59Avec nous Xavier Louis, co-auteur de France sur mer, un empire oublié, aux éditions du Rocher.
01:04Vous travaillez sur ce sujet depuis des décennies.
01:06Vous aviez même fait des rapports sur la mer pour Jacques Chirac lorsqu'il était à l'Elysée. Bonsoir.
01:11Avant qu'il rentre.
01:11Avant qu'il rentre à l'Elysée.
01:13Et on vous connaît bien sur Sud Radio, on vous retrouve très régulièrement.
01:17Et j'espère qu'on se retrouve cet été, mon cher Philippe.
01:21Il n'y a pas de raison.
01:22Et enfin, Lamia S. M. Lally, présidente de Sea Shepherd France, ONG de défense de la biodiversité marine.
01:30Bonsoir.
01:31Bonsoir.
01:32Allez, on va commencer par cet événement.
01:34Il y a un son bizarre.
01:35Je ne sais pas si c'est chez vous, Lamia S. M. Lally.
01:37Ça me parle en anglais dans le casque.
01:39Ah, c'est possible.
01:41Attendez.
01:41Alors, en français, ce serait ennuyeux.
01:45Mais en anglais, je pense que c'est encore pire.
01:48Vous m'entendez ?
01:50Allô ?
01:53On va recaler le son.
01:55C'est parfait.
01:56Normalement, c'est bon.
01:57Oui, là, c'est parfait.
01:58Allez, on va commencer par parler de cet événement.
02:01Est-ce que cet événement, il peut changer quelque chose dans la ressource, les océans, etc.
02:08On va commencer avec vous, comme vous êtes à distance, Lamia S. M. Lally.
02:11Et pourquoi a-t-il lieu ?
02:14Quels sont ses objectifs ?
02:16Alors, moi, j'aimerais que l'objectif, ce soit qu'on ratifie le traité sur la haute mer, en l'occurrence,
02:21et qu'on prenne des engagements forts.
02:24Et d'ailleurs, à mon sens, avant de parler de ressources ou d'économie,
02:31j'ai envie qu'on resitue la priorité sur la notion vitale, en fait, de l'océan.
02:39Puisqu'on parle beaucoup de changement climatique.
02:43Je rappelle que l'océan est le premier organe de régulation du climat.
02:46Et d'une manière très simple, au-delà des questions économiques,
02:49si l'océan meurt, nous mourrons.
02:51Donc, c'est ça, je pense, qu'il faut vraiment resituer, changer de regard.
02:55C'est avant d'être un milieu à exploiter et des ressources à préserver.
02:59Encore une fois, c'est d'abord et avant tout de la survie de l'humanité dont il s'agit.
03:03Et j'espère que ce message, il passera de manière très claire
03:05et qu'il se matérialisera avec des engagements concrets.
03:09Donc, pour ça, je demande à voir.
03:11On va le savoir très, très facilement.
03:14On verra bien s'il peut traiter sur la haute mer et ratifier ou pas.
03:18Bon, les pronostics sont lancés.
03:21Je ne suis pas forcément hyper optimiste, pour rien vous cacher.
03:24Mais j'espère qu'au moins, ça sera l'occasion
03:25de mettre sur le devant de la scène des questions fondamentales
03:29sur la préservation de l'océan et de la vie marine.
03:30Pour résumer votre pensée, elle est churchillienne.
03:33Wait and see. Muriel Papin.
03:34Écoutez, de notre côté, on trouve que ça permet de mettre la lumière
03:39sur le sujet de l'océan et sur tous les enjeux liés à l'océan.
03:42Donc déjà, en soi, ça, c'est un point positif.
03:46Les sujets sont nombreux.
03:47Vous les avez cités.
03:48On a parlé de surpêche, de la haute mer.
03:51Nous, on va plutôt parler évidemment de pollution plastique.
03:53Et la pollution plastique, je rejoins ce qui vient d'être dit, en fait.
03:57Défendre l'océan, c'est défendre l'humanité.
03:59Parce qu'on se rend compte aujourd'hui qu'avec la pollution plastique,
04:02on a une pollution aussi microplastique qui atteint nos corps
04:06et qui atteint la santé humaine.
04:08Donc c'est vraiment aussi nous défendre en défendant l'océan.
04:12Et ça, il faut qu'on en ait collectivement conscience.
04:14Et ça, c'est déjà un bon point.
04:15Xavier Louis.
04:16J'apporte un peu une nuance.
04:18C'est-à-dire que je rends hommage à celles et ceux qui mettent d'abord en avant
04:23la protection de la planète, la protection de nos océans.
04:28Mais il ne faudrait pas, et là, je m'asquerai un peu info sur ce qui vient d'être dit,
04:33qu'on oublie l'exploitation des océans.
04:37Il faut que nous exploitions les océans.
04:40Il ne faut pas bloquer toute exploitation.
04:41C'est en plus, et j'espère qu'on en parlera au cours de cette émission,
04:46c'est une énorme chance pour la France.
04:49Si la France veut retrouver sa grandeur, sa force économique,
04:52redevenir une grande puissance mondiale, c'est grâce à son domaine maritime.
04:57Est-ce que dans ce type de conférences, on pense avant tout aux enjeux globaux
05:02ou aux enjeux nationaux ?
05:04Parce que c'est quand même important de rappeler que chacun défend aussi,
05:08vous me passerez l'expression, son bistec ou son morceau de gras,
05:10où là, ce sera plutôt son morceau de poisson, selon que vous préférez.
05:13La mienne, elle s'aime la vie.
05:16Non, je pense que justement, il faut qu'on sorte de cette billion de courses au profit,
05:23devenir des leaders, etc.
05:25Il faut qu'on adopte une vision globale.
05:28La France a une énorme responsabilité,
05:30parce qu'elle a le deuxième plus grand espace maritime mondial.
05:32C'est une opportunité, mais c'est surtout une responsabilité en matière de protection,
05:38d'abord et avant tout de protection.
05:40Alors certes, l'océan détient beaucoup de richesses.
05:45À mon sens, on n'en est pas du tout à s'inquiéter du fait qu'on ne va plus exploiter l'océan,
05:49puisqu'on le surexploite depuis des siècles.
05:53On a surpêché l'océan au-delà de toutes les limites,
05:57et on est dans une logique de compétition, de concurrence au niveau mondial,
06:01qui est en train de tout détruire.
06:03Et donc oui, je veux bien que l'obsession, ce soit que la France redevienne une grande puissance économique.
06:07On voit bien qu'aujourd'hui, dans cette course justement au profit, à la puissance économique, à la croissance,
06:14on n'y arrive pas, on n'y trouve pas notre compte.
06:17Regardez, les Français font partie des plus grands consommateurs d'anxiolithiques et d'antidépresseurs.
06:21Quand on fait le ratio entre le PNB, le niveau de vie et le niveau de bonheur des gens,
06:29on voit bien que ça ne colle pas.
06:30Donc moi, je pense qu'on se trompe complètement de chemin.
06:33Donc voilà, c'est un discours qu'on entend beaucoup, ce qu'on vient d'entendre.
06:36Moi, je m'inscris en faux par rapport à ça justement,
06:38et je pense que c'est l'occasion de revoir nos priorités et de se poser la question
06:43si le plus important, c'est de redevenir une grande puissance économique
06:47et d'être leader sur l'exploitation de l'océan,
06:50ou si c'est plutôt de voir comment est-ce qu'on pourrait se comporter
06:53en tant qu'espèce faisant partie du vivant,
06:58revoir quel est notre curseur,
06:59qu'est-ce qui fait finalement qu'on est heureux sur cette planète,
07:02plutôt que d'être complètement addict au pouvoir, à l'argent et à la concurrence mondiale.
07:09Mais il y a quand même une concurrence mondiale qui existe
07:11et à laquelle on ne peut pas s'extraire.
07:13Je ne sais pas ce que vous vous pensez, mais c'est quand même une réalité.
07:15Attendez, on se...
07:16Bien sûr, mais c'est bien justement que la France montre l'exemple
07:19parce qu'elle est la deuxième surface maritime mondiale
07:22et qu'elle soit plutôt dans une logique de protection.
07:25Et ça ne veut pas dire ne plus rien faire, ne plus rien pêcher,
07:28ce n'est pas ce que je suis en train de dire.
07:29mais que l'objectif, la philosophie, elle soit d'abord
07:33dans une logique de protection et d'unité
07:35plutôt que dans une logique de concurrence et d'exploitation.
07:38Voilà, c'est juste pour modifier un peu le curseur.
07:40D'abord, un point, si on prend la colonne d'eau,
07:44on est la première, on a le premier domaine maritime mondial.
07:48Excusez-moi, qu'est-ce que vous appelez la colonne d'eau ?
07:51La colonne d'eau, c'est-à-dire qu'on n'a pas...
07:53Moi, la colonne d'eau, c'est dans un immeuble.
07:54Si on prend ce qu'on appelle, dans les zones économiques exclusives,
07:57normalement, vous êtes souverain sur la colonne d'eau,
08:01c'est-à-dire les ressources halieutiques,
08:03en ce qui concerne la pêche,
08:04mais aussi l'exploitation des fonds et du sous-sol.
08:07C'est-à-dire le pétrole offshore...
08:09Les nodules, etc.
08:11On a, ce que n'ont pas fait les Américains,
08:14on a obtenu en 2015 500 000 km² de plus par l'extra plaque.
08:19Et donc, on a la première...
08:21Mais on n'a que la colonne d'eau pour ces 500 000 km².
08:25Mais donc, si on prend la colonne d'eau,
08:27on est devant les Américains.
08:29Et surtout, on est sur toutes les mers du monde.
08:32C'est ça qui est important.
08:33Je répondrai sur le reste aussi.
08:35Je voudrais vraiment qu'on sorte du débat qu'on a là,
08:37où on oppose environnement et économie.
08:40En fait, c'est complètement stérile
08:42de vouloir surexploiter les océans,
08:44parce qu'à un moment, il n'y aura plus rien.
08:46Je n'ai jamais dit ça.
08:48Et je n'oppose pas l'un à l'autre.
08:49Non, mais ce que moi, je voudrais dire, si je peux parler,
08:52c'est que ça me semble très important
08:53qu'on ait aussi un autre rapport à l'économie
08:56et à l'économie bleue,
08:57parce que l'économie bleue, c'est un terme
08:59qui est quand même un peu du greenwashing
09:00ou du bluewashing.
09:02Mais en fait, ce qui est vraiment important,
09:03c'est d'avoir en tête que,
09:05quand on est dans une logique économique
09:06qui ne préserve pas l'environnement,
09:10eh bien, en fait, on tue aussi l'économie.
09:12Et si je prends le cas de la pollution plastique,
09:14en fait, on tue l'économie touristique, par exemple.
09:16Et la surpêche, on a montré que dans certaines zones,
09:19à un moment, les pêcheurs, ils n'avaient plus rien à pêcher.
09:22Donc, en fait, il faut vraiment ne pas opposer les deux.
09:25Préserver l'océan, c'est préserver la ressource
09:27et essayer d'avoir une approche aussi raisonnée
09:29des métiers qui vivent de l'océan.
09:31Et bien sûr, ces métiers, il faut les respecter.
09:34Mais voilà, et ça, dès qu'on est dans l'excès, on voit ça.
09:37Donc, je pense que c'est important aussi à l'UNOC
09:40et on va avoir aussi des entreprises qui seront là,
09:42qui vont jouer leur rôle d'influence auprès des États,
09:44des États évidemment qui vont défendre leur intérêt.
09:46Mais c'est vraiment important que de plus en plus,
09:49on arrête d'opposer économie et écologie, c'est stérile.
09:53Restez bien avec nous pour ce débat sur les océans
09:55alors que l'UNOC va commencer, c'est du côté de Nice.
09:59Vous voulez réagir, poser des questions sur les mers, les océans ?
10:02Appelez-nous au 0826 300 300.
10:04On se retrouve dans quelques instants avec nos invités.
10:06Sud Radio.
10:08Sud Radio.
10:09Parlons vrai.
10:09Parlons vrai.
10:10Sud Radio.
10:11Sud Radio.
10:12Les vraies voix qui font bouger la France.
10:1419h-20h.
10:15Les vraies voix responsables.
10:17Retour des vraies voix responsables.
10:19On parle à l'occasion du sommet de l'UNOC.
10:21C'est les Nations Unies qui vont parler des océans.
10:23À Nice, ce sera la semaine prochaine.
10:25On parle de la protection des océans avec Muriel Papin, délégué général de l'association No Plastic in My Sea.
10:32Je n'ai pas trop fait attention à l'accent qui lutte contre la pollution plastique.
10:35Xavier Louik, auteur de France sur mer, un empire oublié aux éditions du Rocher.
10:39Il a travaillé sur ce sujet pendant des décennies et notamment a fait des rapports pour Jacques Chirac
10:43et Lamia S.M. Lally, présidente de Sea Shepherd France.
10:47C'est une ONG de défense de la biodiversité marine.
10:50On va parler de la pêche.
10:51Est-ce que la surexploitation des océans est vraiment criante en termes de pêche ?
10:56Est-ce que c'est partout pareil ?
10:58Est-ce que dans toutes les mers, tous les océans ?
11:00Est-ce que c'est pour toutes les espèces ?
11:02Comment ça se passe, Lamia S.M. Lally, comme vous êtes à distance ?
11:06Aujourd'hui, la première menace qui pèse sur la vie marine, c'est la surpêche.
11:11On a exterminé 90% des grands poissons.
11:15Il y a des estimations de scientifiques de l'ONU qui prédisent un effondrement des pêcheries commerciales.
11:20D'ici à 2048, si on ne réforme pas complètement la gestion des pêches.
11:25Je pense qu'il faut qu'on revoie complètement la façon dont on pêche aujourd'hui.
11:29Je ne sais pas si vous en avez conscience, mais aujourd'hui, 40% de ce qui est pêché dans l'océan
11:33ne sert pas à nourrir les humains, sert à nourrir les animaux de ferme, d'élevage.
11:39Et ça, c'est absolument catastrophique.
11:41Aujourd'hui, les cochons et les poulets mangent plus de poissons
11:43que l'ensemble des requins ou des phoques du monde.
11:46Donc, on est aujourd'hui dans une exploitation à l'échelle industrielle.
11:53En fait, la pêche est une forme de chasse à l'échelle industrielle sur des populations sauvages.
11:58Et parce qu'on a aussi une très forte déconnexion de ce que sont les poissons,
12:01qu'on considère à peine comme des animaux,
12:03c'est vrai qu'on les tue par centaines de milliards, sans autre considération.
12:07On est aussi sur un système qui est très, très, très lourdement subventionné.
12:11Et donc, on maintient artificiellement une activité
12:13qui, si elle dépendait uniquement des capacités de l'océan,
12:16en fait, ce serait déjà effondré.
12:17Donc, il faut vraiment qu'on revoie complètement tout ça.
12:19Et ça passe aussi par les consommateurs et par la façon dont on consomme les poissons.
12:23Xavier Louis, sur la pêche, la surpêche, la France est frappée par ça ou pas ?
12:27Alors d'abord, c'est intéressant de dire qu'on a en France un institut qui s'appelle IFREMER
12:32qui fait un travail formidable.
12:34Et c'est un des plus performants au monde.
12:37pour justement suivre l'évolution de ces populations de poissons.
12:44Et en tout cas, sur la zone européenne,
12:49il n'y a pas de risque concernant les espèces concernées.
12:57Bien sûr que si.
12:58Et je voudrais qu'on parle aussi de choses qui sont mal connues de nos compatriotes.
13:04La pêche à la légine, c'est quelque chose de très intéressant.
13:08La légine est un poisson exceptionnel qui fait jusqu'à 2 mètres de long,
13:17qui se pêche essentiellement dans les mers froides australiennes et françaises.
13:23C'est-à-dire autour de Kerguelen.
13:26Et Philippe, les Français l'ignorent.
13:29C'est le deuxième poste d'exportation, pour ça que je reviens toujours à l'exploitation et à l'économie, pardon.
13:36C'est le deuxième poste d'exportation après la canne à sucre pour l'île de la Réunion.
13:40Parce que la légine, elle est vendue essentiellement, elle est exportée vers l'Inde et l'Asie.
13:47Donc là, je peux vous dire que c'est surveillé de très près, au niveau des quantités notamment.
13:54Mais ça fonctionne bien et c'est une exploitation intelligente, raisonnée et qui permet notamment à l'île de la Réunion d'avoir une économie très forte.
14:06Et il y a des quotas de pêche théoriquement, des quotas de pêche européens, comme il y avait les quotas laitiers, etc. à l'époque ?
14:12– Muriel Papin, non ?
14:14– Alors je ne suis pas une spécialiste de la pêche.
14:15– Il y a des quotas de pêche au niveau de l'Europe, tu dis comme il y avait les quotas.
14:18– Bien sûr, il y a des quotas de pêche, mais le problème, c'est qu'on est encore sur une méthode complètement archaïque qui date de l'après-guerre,
14:25qui est le rendement maximum durable, qui en fait n'a pas du tout une approche écosystémique.
14:30C'est-à-dire qu'on va raisonner espèce par espèce ou stock par stock, comme le disent les scientifiques.
14:35Et je pense qu'il y a un problème de sémantique aussi là-dedans,
14:37qui montre bien qu'en fait, on est sur une surexploitation de très nombreuses espèces de poissons.
14:44Et pour ce qui est du cas de la légine, oui, il y a une forme de pêche de légine qui rapporte de l'argent,
14:49parce que c'est un poisson qui se vend extrêmement cher.
14:51Par contre, aller pêcher un poisson qui a une durée de vie et un cycle de reproduction aussi lent à l'échelle industrielle,
14:59ça reste problématique.
15:00Et donc voilà, ce n'est pas non plus la panacée, contrairement à ce qu'on entend.
15:06Il y a aussi beaucoup de braconnage.
15:09Donc ça, c'est un autre problème.
15:13Surveillé par satellite.
15:14Oui, c'est surveillé par satellite, mais il n'empêche qu'il y a énormément de braconnage.
15:16C'est les Coréens qui viennent.
15:17Il y a plus de 40% de braconnage.
15:20Alors, il n'y a pas que l'océan, que l'océan austral.
15:24Il y a plus de 40% de braconnage, par exemple, en Afrique de l'Ouest,
15:27qui alimente près de la moitié du poisson qui est vendu en Europe.
15:31Donc vous voyez, c'est très problématique et c'est très difficile pour les consommateurs de s'y retrouver.
15:34La traçabilité sur les poissons, elle est quasiment impossible à faire de manière sûre.
15:39Et ce n'est pas les labels comme le MSC, par exemple, qui vendent surtout de la bonne conscience.
15:43Vous pouvez rappeler ce que c'est que le label MSC ?
15:45Parce que tous les auditeurs sont en courant.
15:46Pardon, c'est le label Marine Stewardship Council qui est censé garantir que le poisson que vous achetez,
15:52s'il a ce label, a été pêché dans des conditions de pêche durable.
15:56Bon, voilà.
15:57Pour l'essentiel, c'est quand même une énorme fumisterie parce qu'il y a des méthodes de pêche qui sont catastrophiques,
16:03qui obtiennent ce label.
16:05C'est juste que comme il y a quand même une prise de conscience dans l'opinion publique,
16:08et quand même on a de plus en plus de gens qui se disent,
16:09« Bon, moi j'aimerais continuer à manger du poisson, mais si je pouvais éviter de détruire l'océan au passage, ça m'irait bien. »
16:15Du coup, il y a un véritable marché aussi de la bonne conscience qu'il s'est créé.
16:19Et ces labels ne sont finalement surveillés que par eux-mêmes.
16:22Et donc, pour l'essentiel, c'est une fumisterie.
16:25Xavier Louis, vous ne voulez pas réagir ?
16:27On va plus parler des plastiques dans un…
16:29Ce n'est pas trop votre sujet.
16:30On va parler du plastique dans quelques instants sinon.
16:33Oui, ce que je peux juste ajouter, c'est que dans les techniques de pêche,
16:36il y en a qui sont vraiment dévastatrices pour les fonds marins
16:39parce qu'elles raclent les fonds et il y a des images qui ont circulé il y a peu de temps.
16:43Il y a Greenpeace qui a balancé des gros rechets sur les fonds marins pas très loin de nos côtes.
16:47Et elles dévastent absolument tout.
16:50Donc c'est bien, c'est l'occasion aussi, c'est bien que vous fassiez cette émission,
16:53c'est l'occasion aussi que les gens regardent des vidéos, qu'ils se renseignent, qu'ils aillent voir.
16:57Parce qu'en fait, on est déconnecté de ce qu'on mange.
17:00Alors, il y a quand même une chose importante.
17:02On parlait notamment il y a quelques temps du thon rouge de Méditerranée
17:05dont les Japonais sont très friands, notamment en sushi, en sèche.
17:09Ça se vend très cher aussi.
17:11Ça se vend très cher, je ne suis jamais allé au Japon, donc je ne peux pas dire le prix,
17:14mais il paraît que ça se vend très cher.
17:15On a fait de gros efforts, la pêche a été interdite.
17:18Et après, l'espèce d'après, elle a été réduite en quantité.
17:23C'est vrai, elle a été grandement réduite en quantité.
17:25Et a priori, maintenant, ça va mieux, Xavier Louis, parce qu'on a pris des mesures fortes.
17:29Oui, mais on pourrait parler de la coquille Saint-Jacques.
17:32Et tout d'un coup, on s'est trouvés presque en surabondance de coquilles Saint-Jacques l'hiver dernier.
17:38Donc, c'est pour ça que ça va.
17:39Ça ne risque pas d'arriver avec le thon rouge, par contre.
17:41Oui, encore que vous allez sur Clipperton et vous avez tout ce que vous voulez en thon.
17:48Mais ça ne veut pas dire que c'est en surabondance.
17:52Ça ne veut pas dire qu'en surabondance.
17:54Les poissons prédateurs ne peuvent pas être en surabondance.
17:56Ils s'en portent très bien.
17:57Les Mexicains qui viennent pêcher dans nos eaux françaises, ils s'en portent très très bien du thon.
18:02Biologiquement parlant, les thons ne peuvent pas être en surabondance.
18:06Ça n'est pas possible.
18:07Et ils servent de nourriture aux grands prédateurs.
18:09Et pour ceux qui l'ignorent, on a une population d'orques ibériques qui est endémique du sud de l'Espagne,
18:13de la région de Gibraltar, qui est en danger critique d'extinction,
18:16parce qu'elle s'est spécialisée en thon rouge et qu'on a tellement surpêché le thon rouge
18:19qu'en fait, les mamans orques n'arrivaient même plus à avoir de petits pendant 20 ans.
18:23Il n'y a aucun bébé qui a survécu.
18:24Donc il faut savoir que quand on surexploite une espèce de poisson,
18:27ça impacte toutes les autres espèces et notamment les prédateurs marins
18:31qui en ont un besoin vital contrairement à beaucoup d'enfants.
18:33Mais la zone où la surexploitation est la pire, je crois que c'est l'Asie, c'est ça, Xavier Louis ?
18:37Oui, c'est déjà pour des raisons de population gigantesque.
18:39C'est 3 milliards d'habitants en Asie.
18:41C'est l'Afrique de l'Ouest.
18:41Et l'Afrique de l'Ouest ?
18:42L'Afrique de l'Ouest, mais pas parce que la surconsommation est faite par les Africains eux-mêmes,
18:46mais parce que notamment il y a les Russes, les Européens, les Asiatiques
18:49qui vont surpêcher en Afrique.
18:51C'est un supermarché à ciel ouvert.
18:52Tout le monde se sert allègrement.
18:54Et c'est du poisson ensuite qui est vendu sur les États, notamment Européens.
18:57Vous avez raison en revanche d'insister sur les méthodes de pêche.
19:00C'est ça aussi qui crée un vrai problème.
19:04Aujourd'hui, la première cause de mortalité des manifers marins,
19:11dauphins, baleines et phoques, et des oiseaux marins, ce sont les filets de pêche.
19:14C'est le poisson qui est dans nos assiettes qui a été pêché de manière catastrophique.
19:18Vous avez résorbé Philippe.
19:19Ce que je voudrais, c'est qu'on ne fasse pas tout sur les ressources agriotiques.
19:22Parce que l'océan, moi j'insiste beaucoup là-dessus.
19:27Pardon, je vais reparler de la France qui est quand même une grande puissance
19:31qui peut devenir, sans contexte, une des trois premières puissances mondiales économiques
19:37grâce à son empire maritime, car c'est bien le seul empire sur la planète.
19:42Puisque je rappelle que les journées commencent à Mataoutou, à Wallis et Futuna,
19:48et les journées se terminent en France, toujours à Papayeté, en Polynésie.
19:55Donc la France est le seul empire sur la planète.
19:58Mais quand on parle de l'exploitation des océans, les ressources agriotiques,
20:02c'est une chose, mais j'ai envie de dire que c'est presque une petite chose.
20:06Il y a tout le problème du dessalement de l'eau de mer,
20:09qui est une chose vitale pour les années qui viennent.
20:13Et les deux leaders mondiaux, c'est des entreprises françaises, pour dessaler l'eau de mer.
20:17C'est tout ce qui concerne l'exploitation des algues, pour le coup.
20:20Et les algues, c'est pour la santé, c'est pour la nourriture, c'est pour l'énergie.
20:25En termes d'énergie aussi, il n'y a pas que des ressources fossiles dans la mer.
20:32Il y en a, bien sûr.
20:33Et on a les meilleures entreprises pour ce qui est de l'exploitation offshore.
20:37Ça aussi, c'est une force pour la France, essentielle.
20:41Mais il y a tout ce qui est marémoteur.
20:44Rappelons quand même que c'est la France, avec le général de Gaulle,
20:49qui a le premier mis en place.
20:51L'usine marémotrice de la Rance.
20:52L'usine de la Rance, qui fonctionne toujours d'ailleurs.
20:54Qui fonctionne toujours.
20:56Bon, ça n'a pas fait passer à l'époque le général de Gaulle pour un écolo.
21:00Allez, on va parler tout de suite des plastiques.
21:02Mais après une courte pause de pub.
21:04Restez bien avec tout, on livre et voix responsable.
21:06Sud Radio, votre avis fait la différence.
21:10J'adore vous inviter, la variété de vos émissions.
21:14Je suis bercée par le rythme de Sud Radio.
21:17Sud Radio, parlons vrai.
21:20Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France.
21:2219h-20h, les vraies voix responsables.
21:25Retour des vraies voix responsables avec Muriel Papin,
21:28déléguée générale de l'association No Plastic in My Sea,
21:31dont vous avez compris, pas de plastique dans ma mère.
21:33Xavier, enfin ma mère, M.E.R. évidemment.
21:36Xavier Weick, auteur de France sur mer, un empire oublié,
21:39aux éditions du Rocher, qui travaille dessus depuis fort longtemps.
21:42Vous avez même fait des rapports pour Jacques Chirac.
21:44Lamia S.M. Lally, présidente de Sea Shepherd France,
21:46ONG de défense de la biodiversité marine.
21:48On va désormais, surtout à vous, parler des plastiques.
21:51Où est-ce qu'on en est des plastiques dans les mers et les océans ?
21:54Muriel Papin.
21:55On est face à une pollution absolument considérable,
21:58avec une partie qui est visible.
21:59On voit tous quand on va en bord de mer,
22:01et même d'ailleurs quand on va en bord de rivière,
22:04exactement, des sacs plastiques, des bouteilles plastiques,
22:07et d'autres objets.
22:09Beaucoup d'objets d'ailleurs de la restauration à emporter aussi,
22:11qui parfois ont l'air en carton,
22:13mais qui finalement ont toujours une couche de plastique,
22:14parce qu'il y a beaucoup de plastique caché.
22:16Vous voulez parler des gobelets notamment ?
22:18Oui, tout à fait.
22:18Vous prenez une boîte pour une salade,
22:21ou un gobelet à emporter,
22:23il y a toujours une couche de plastique,
22:24parce que sinon ça ne serait pas imperméable.
22:26Donc en fait, tous ces plastiques-là,
22:28souvent on les retrouve en effet dans l'environnement,
22:30mais ça c'est la part visible.
22:32Il y a toute la part invisible,
22:33c'est la part des microplastiques.
22:34Et les microplastiques, il y a plusieurs sortes.
22:36Il y a ceux qui en fait sont liés à la fragmentation des déchets plastiques.
22:41Donc ils vont se fragmenter,
22:42la bouteille plastique va se fragmenter à un moment,
22:44il faut des dizaines d'années en petits morceaux.
22:47Une bouteille en plastique standard,
22:48elle met combien d'années à s'auto-dégrader jusqu'à disparaître dans l'océan ?
22:53Plus de 400 ans.
22:54Mais ce qui est très complexe,
22:55Oui, c'est très complexe.
22:56Mais ce qu'il faut avoir en tête,
22:58c'est que la bouteille plastique,
23:00elle commence à dégradation dès l'usage.
23:02C'est-à-dire que quand vous buvez de l'eau dans une bouteille en plastique,
23:05ou une boisson,
23:07eh bien vous avez des microplastiques
23:08qui vont partir du contenant
23:11et qui vont se retrouver dans ce que vous ingérez,
23:14ce que vous avalez.
23:15Et ça, on ne s'en rend pas compte.
23:16C'est là où le plastique est vraiment une matière complexe,
23:19c'est-à-dire qu'à la fois il dure très longtemps,
23:22et en même temps, il se désagrège petit à petit dès la consommation.
23:26Donc c'est pour ça que cette part invisible de la pollution plastique,
23:29c'est l'occasion d'en parler aussi.
23:31Parce que si on reparle maintenant des océans,
23:33en fait, il y a autant, voire plus de pollution microplastique
23:36qu'on ne voit pas à l'œil nu que de pollution plastique.
23:39Donc ça va être des micro-déchets.
23:40Ça va être aussi, ça non plus, les gens ne le savent pas,
23:42c'est que dans le processus de fabrication du plastique,
23:45on transporte dans les océans des granulés de plastique.
23:48C'est la matière première.
23:49Les plastiques souvent c'est des granulés.
23:50Et quand on injecte un plastique, c'est souvent des granulés.
23:52Voilà, c'est des granulés avant et on les transporte.
23:54Et on a aussi des pollutions qui sont liées au fait
23:56que de temps en temps, il y a des containers qui tombent,
23:58de temps en temps, il y a des sacs qui tombent.
23:59Et on va retrouver sur des plages aussi,
24:01il y a eu beaucoup de scandales sur les plages françaises il y a un an,
24:04où les gens ont retrouvé en permanence des micro-billes de plastique.
24:08Et là, c'est très compliqué de récupérer ces déchets-là et de les traiter.
24:12Mais quelles sont les conséquences dans l'océan du plastique,
24:15sur la faune et la flore ?
24:17Alors, les conséquences sont considérables,
24:19puisqu'on dit aujourd'hui que toutes les espèces marines sont concernées
24:23et que 90% d'entre elles sont soit blessées,
24:27soit par de l'étranglement, soit ingèrent du plastique.
24:30Et donc, il y a des conséquences sur les espèces marines,
24:35souvent par ingestion.
24:36C'est-à-dire, par exemple, on sait que les tortues,
24:3780% des tortues en Méditerranée avalent du plastique.
24:40Quand elles sont autopsiées, on sait qu'il y en a 80%.
24:43Et à quoi on le voit, si c'est du plastique invisible ?
24:45Elles ont des billes de plastique qui se reforment dans le tube digestif, je ne sais pas ?
24:49Quand il y a des autopsies sur des mammifères, des tortues, des animaux marins qui décèdent,
24:55et on trouve dans leur estomac, et des oiseaux,
24:57parce qu'il y a beaucoup d'oiseaux qui avalent du plastique,
24:58et on trouve dans leur estomac des morceaux de plastique.
25:00Là, c'est un plastique qui est visible, c'est des petits fragments de plastique.
25:04C'est ce niveau-là de fragmentation.
25:05Parfois, ça va être aussi un sac plastique,
25:07ça va être une bouteille sur un mammifère marin,
25:09ça va être évidemment des plastiques plus importants.
25:11Et on peut imaginer, on les retrouve décédés souvent,
25:13parce qu'il y a soit de l'occlusion intestinale,
25:16soit le fait qu'ils ont l'impression d'être à satiété,
25:20et donc ils ne s'alimentent plus, et donc ils s'épuisent.
25:24Il y a une conséquence vraiment importante sur les animaux marins,
25:27et après, évidemment, ce plastique rentre dans la chaîne alimentaire.
25:30Et qu'est-ce qui se passe pour l'humain ?
25:32Parce que la chaîne alimentaire, les humains sont quand même dedans.
25:35On est très content de manger de temps en temps une darne de saumon,
25:38des crevettes ou un dos de cabillaud.
25:40Quelles sont les conséquences, il doit y en avoir plusieurs,
25:43sur la santé humaine ?
25:45Alors ça, c'est de plus en plus documenté par les scientifiques.
25:48Et en effet, on sait, les scientifiques disent qu'on inhale,
25:53parce que c'est aussi dans l'air, les microplastiques,
25:56par l'évaporation de la mer, il pleut des microplastiques.
25:58Donc on inhale des microplastiques et on ingère via la chaîne alimentaire,
26:02et ça va jusqu'à 5 grammes par semaine.
26:04Et on en retrouve ensuite...
26:06C'est-à-dire qu'on ingère des plastiques en respirant ?
26:09On inhale des plastiques.
26:10Donc en respirant ?
26:11Oui, oui, oui.
26:12On inhale des plastiques.
26:13Et les conséquences sur la santé, c'est quoi ?
26:16Alors, il y a deux types de conséquences.
26:17On retrouve des microplastiques partout dans le corps humain.
26:19On en retrouve dans le sang, on en retrouve dans le cerveau,
26:22on en retrouve dans les poumons, on en retrouve le pire.
26:26On en retrouve dans le placenta, du côté du fœtus.
26:29Donc en fait, aujourd'hui, on parle de bébés pré-pollués au plastique
26:32et aux additifs chimiques du plastique,
26:34parce qu'il y a des additifs chimiques dans le plastique.
26:36Voilà, donc c'est pour ça que pour l'humain,
26:38les conséquences sont importantes.
26:39Et là, on parle du fait qu'on a du plastique,
26:41des produits chimiques dans le corps.
26:42Mais après, c'est des pathologies.
26:44C'est des maladies digestives,
26:45c'est des maladies cardiovasculaires,
26:48c'est des risques hyper importants sur la fertilité.
26:50Excusez-moi, les plastiques dans le sang,
26:53ça n'a pas l'effet du cholestérol qui bouche les artères.
26:56Ça, ça a quelles conséquences sur le sang ?
26:58Des maladies cardiovasculaires ou autre chose ?
27:01Alors, sur les maladies cardiovasculaires,
27:03il y a une étude qui montrait qu'on trouvait plus de microplastiques
27:06chez des patients qui avaient eu des accidents cardiovasculaires.
27:10D'accord.
27:11Que chez d'autres patients.
27:12Donc en fait, on commence à faire des corrélations avec des pathologies.
27:15De la même manière qu'on sait que les problèmes d'infertilité masculine
27:20sont liés à l'exposition aux phtalates qu'on retrouve majoritairement dans les plastiques.
27:23Donc là, ce n'est même pas la pollution,
27:24c'est même l'usage de produits plastiques.
27:26D'accord.
27:27Et ça pose des gros problèmes de fertilité masculine uniquement ?
27:30Il y a aussi des problèmes de reproduction pour les femmes.
27:33Mais en tout cas, sur les phtalates,
27:34c'est majoritairement sur les spermatozoïdes que ça joue.
27:37La qualité des spermatozoïdes.
27:38Et il y a cinq continents théoriquement terrestres.
27:41Et on parle d'un sixième continent de plastique.
27:44Vous connaissez ce sixième ?
27:45Il est où ce sixième continent de plastique ?
27:47Avant tout, on va donner la parole à l'ami Assem Lali.
27:55Oui, pardon.
27:57Ce n'est pas vraiment un continent dans le sens où...
28:00C'est l'expression utilisée.
28:01Oui, mais il y en a plusieurs d'ailleurs,
28:06des sortes de vortex qui ont concentré d'énormes quantités de plastique
28:13qu'on appelle continents de plastique.
28:15Donc ça, c'est la partie visible.
28:17Mais effectivement, comme ce qui a été dit précédemment,
28:21c'est la partie visible de l'iceberg.
28:22Le pire, c'est tout ce qu'on ne voit pas,
28:24ce qui se retrouve aussi dans les poissons et dans les poissons qu'on ingère.
28:26Et en ça, oui, c'est une des premières menaces
28:31qui pèsent sur la survie des animaux marins.
28:36Et je précise aussi, pour refaire quand même le lien avec la pêche,
28:39c'est que sur la question des macro-déchets plastiques,
28:42la majorité des macro-déchets plastiques sont des engins de pêche
28:45qui ont été perdus ou jetés en mer.
28:49Xavier Louis ?
28:50Ce qui serait intéressant, c'est qu'on réfléchisse aux solutions.
28:53Ça va être le dernier module de l'émission.
28:55Justement, non, parce que moi, j'essaie de faire un lien.
29:01Donc l'idée, c'est clair, c'est qu'aujourd'hui,
29:03il faut d'abord diminuer l'usage des emballages plastiques,
29:07notamment, voire les éradiquer à terme,
29:11ce qui suppose de trouver une autre solution.
29:15Alors, on est déjà passé des sacs en papier,
29:17des sacs en plastique aux sacs en papier.
29:20Est-ce que, justement, on ne pourrait pas mettre le paquet,
29:23aujourd'hui, sur ce qu'on peut faire à partir des algues ?
29:27Car les algues, je pense, pourraient nous donner la solution.
29:30Eh bien, justement, on va en parler dans quelques instants
29:33parce qu'il faut faire une courte pause publicitaire
29:35et on se retrouve pour parler des solutions.
29:37Restez bien avec nous dans Les Vraies Voix.
29:38Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France,
29:4619h-20h, les vraies voix responsables.
29:49Retour des vraies voix responsables.
29:51On parle des océans avec Muriel Papin,
29:53délégué général de l'association No Plastic in My Sea.
29:56Xavier Louis, co-auteur de France sur mer,
29:58un empire oublié aux éditions du Rocher,
30:00qui avait travaillé dessus pendant des décennies,
30:01a fait notamment des rapports pour Jacques Chirac
30:03et enfin l'amie à S.M. Lally,
30:05présidente de Sea Shepherd France,
30:07ONG de Défense de la Biodiversité Marine.
30:09On va parler des solutions au plastique.
30:12Moi, je me souviens, on en parlait pendant la pause.
30:15Quand j'étais gamin, il y avait le comptoir à consigne,
30:18il n'y avait pas de bouteilles en plastique.
30:20Quand on buvait de l'eau minérale, du vin,
30:23de la limonade, du jus d'orange, ce que vous voulez,
30:26c'était des bouteilles en verre, on les ramenait en plastique.
30:29Est-ce que ce ne serait pas ça la bonne solution
30:31pour réduire drastiquement la consommation de plastique Muriel-Papin ?
30:34C'est une des solutions, vous avez complètement raison.
30:37C'est une qui est importante.
30:38Et c'est vrai que si on prend par exemple l'exemple de Coca-Cola,
30:40je ne sais pas si on peut citer des marques, mais ça y est, c'est fait.
30:42Maintenant, c'est fait, alors.
30:44Qui remporte régulièrement...
30:45Une marque américaine qui fait des sodas avec des couleurs rouges,
30:48on aurait compris aussi.
30:49Donc en tout cas, cette marque-là,
30:51qui fait des sodas régulièrement,
30:52elle est citée comme le plus grand pollueur plastique
30:55parce que c'est elle qu'on retrouve le plus dans l'environnement.
30:57Ce sont les bouteilles de cette marque-là.
30:58Et historiquement, ils ont fait un choix.
31:00Avant, ils étaient avec du verre réemployable.
31:02Ils ont fait un choix à un moment de passer sur le tout plastique
31:05et sur l'usage unique.
31:06Et c'est pour ça qu'on les retrouve aujourd'hui
31:08sur toutes les plages du monde
31:10et que ce sont les plus gros pollueurs plastiques.
31:12La bouteille plastique, c'est l'un des objets qu'on retrouve le plus.
31:14Et donc, il y a un gros travail à faire
31:16dans le secteur de l'eau et des boissons embouteillées.
31:18Et c'est vrai que la bouteille en verre
31:21qu'on va réemployer, ramener...
31:23L'avée et réemployée ?
31:24L'avée, évidemment, avant de la remplir, c'est essentiel.
31:26Mais l'autre chose qu'il faut aussi avoir en tête,
31:29parce qu'il y a une logique de décarbonation,
31:31transporter des liquides,
31:33ça a une empreinte carbone,
31:35c'est que le mieux,
31:36pour ce qui est de l'eau en tout cas,
31:38c'est de boire l'eau du robinet quand on peut,
31:40quand on est dans un pays où on peut le faire.
31:41Ça, c'est le mieux.
31:42Quitte à la filtrer si on trouve qu'elle a un goût,
31:45si on n'a pas complètement confiance.
31:46Il y a plein de machines qui existent pour la filtrer à la maison,
31:49ne fustent que des caractes.
31:49Ou des pastilles, quand on fait de la randonnée,
31:51on sait ce que c'est ?
31:53Tout à fait.
31:53En tout cas, ces deux axes majeurs,
31:57c'est qu'on sort de l'usage unique,
31:58on revient au réemploi des emballages,
32:00c'est par l'exemple des bouteilles en verre,
32:02et globalement aussi,
32:04on change d'usage,
32:05et pour l'eau et les boissons,
32:07on est beaucoup plus sur l'usage de l'eau du robinet
32:09qu'on peut à la maison filtrer, gazéifier, aromatiser,
32:12on peut faire plein de choses.
32:13En fait, on peut faire son soda à la maison,
32:15il y a des machines qui existent aujourd'hui.
32:16Il y a des machines qui existent,
32:17on ne citera pas de marque,
32:18mais on y pense.
32:19Voilà, et les sirops qui vont avec.
32:20Donc ça, comme la bouteille de plastique,
32:22c'est vraiment un gros point noir,
32:24là déjà, on a tout un champ de solutions possibles.
32:28Xavier Louis, vous parliez des algues.
32:29On peut faire plein de choses avec les algues également,
32:31qui sont beaucoup plus bio que le plastique.
32:32Pour la bouteille de soda,
32:34je n'ai pas cité de marque, vous avez remarqué.
32:35Je pense qu'il y a encore plein de choses
32:37à trouver, à inventer,
32:40avec les algues notamment,
32:41parce que moi, ma préoccupation,
32:42préoccupation, ça explique un peu ma position
32:45depuis, et ma réaction au début de cette émission.
32:49Je me méfie de tout ce qui va être écologie punitive,
32:52c'est-à-dire les réglementations qu'on met en place
32:55pour empêcher la pêche,
32:57pour empêcher ceci, pour empêcher cela.
32:59J'essaie toujours d'être positif.
33:02Et par exemple, c'est de mettre le paquet,
33:04mais au niveau international,
33:06sur justement tout ce qu'on peut faire
33:08avec les algues, à partir des algues,
33:10notamment, par exemple, remplacer le plastique.
33:13Pourquoi pas faire des emballages ?
33:15Je crois qu'il y a déjà une partie qui existe,
33:17mais on peut aller beaucoup plus loin.
33:18Et par ailleurs, sur la façon de supprimer
33:21ou d'éliminer le plastique,
33:23je suis un peu surpris
33:24qu'on n'utilise pas plus l'incinération,
33:27d'autant qu'on sait traiter les fumées,
33:30et ça éviterait que ça finisse dans la mer.
33:33Excusez-moi, il y a une chose qui est intéressante
33:35qu'on fait en Allemagne,
33:36notamment sur tout ce qui est consommation,
33:39ça s'appelle la Pfund,
33:40C'est la consigne,
33:41quand on boit une bouteille en plastique,
33:43il faut la rapporter au bistrottier,
33:45enfin, quand vous achetez ça dans un kiosque,
33:47vous le ramenez,
33:48et vous touchez 50 centimes d'euros,
33:5030 centimes, je ne sais plus combien c'est.
33:52C'est une solution, ça aussi, pour le plastique,
33:54parce qu'il n'y a pas que le verre.
33:55Alors, vraiment,
33:57je voudrais juste revenir là sur l'incinération,
33:59parce que ce qui est important,
34:00c'est qu'il y a une logique de hiérarchie
34:03de traitement des déchets,
34:04du plus vertueux au moins vertueux.
34:05Le plus vertueux, c'est réduire.
34:07Donc, on trouve des solutions pour réduire les emballages,
34:09pas faire de mini-emballages,
34:11voilà, réduire.
34:12La deuxième solution, c'est réemployer.
34:14Donc, c'est la bouteille en verre qu'on va réutiliser,
34:16par exemple,
34:17ou sur un festival,
34:18l'éco-cup, aussi, qu'on réutilise.
34:20Elle est en plastique, souvent,
34:21mais on la réutilise.
34:23Ce n'est pas un déchet à usage unique.
34:25Et on peut la garder 15 ans.
34:26Et on peut la garder très longtemps.
34:28Donc, le réemploi, on réduit.
34:29Ensuite, on réemploi.
34:30Ensuite, on recycle.
34:31Et ensuite, seulement, on incinère.
34:33Donc, l'incinération,
34:34ce n'est pas si vertueux que ça.
34:36Voilà, donc ça, c'est un point important.
34:37Ce n'est pas vertueux,
34:38mais ça évite, effectivement,
34:39que ça aille dans la mer.
34:39C'est ça que je veux dire.
34:40Et je voudrais juste parler des textiles.
34:42Ça, c'est hyper important,
34:43parce qu'en ce moment,
34:44il y a des débats sur la loi fast fashion,
34:46et ça rejoint ce que vous disiez
34:47sur la logique économique.
34:48Est-ce qu'on doit être punitif,
34:50régulé ou pas ?
34:51Il faut savoir que les textiles synthétiques
34:53relarguent des microplastiques
34:55et contribuent massivement
34:56à la pollution microplastique.
34:58Et que le fait que ces textiles
35:00soient très peu chers
35:00fait qu'il y en a de plus en plus
35:01sur le marché
35:02et que ça pollue de plus en plus.
35:04Donc, là aussi,
35:05moi, je serais vraiment très favorable
35:06à ce qu'il y ait une régulation.
35:08Et ça nous protège aussi économiquement.
35:10Ça protège les emplois français
35:11par rapport à l'industrie chinoise,
35:14notamment de la fast fashion.
35:16Samia et Semlali,
35:17qu'est-ce que vous allez proposer
35:18votre...
35:18Enfin, pas vous,
35:19mais votre ONG à l'UNOC ?
35:22C'est l'AMIA.
35:23Comme priorité.
35:24Comment ?
35:24L'AMIA, qu'est-ce que j'ai dit ?
35:27Samia.
35:28Et autant pour moi.
35:29Ça arrive souvent.
35:30C'est pas grave.
35:32Non, sur la question du plastique,
35:34je ne vais peut-être que rejoindre
35:35ce qui a été dit sur l'évidence
35:37qu'effectivement,
35:38il faut absolument commencer
35:39par réduire
35:40et donc revoir complètement
35:41la façon dont on consomme
35:43le plastique.
35:45Après, sur la question de la régulation,
35:46à mon sens, c'est important.
35:47C'est vrai qu'on parle beaucoup
35:48d'écologie punitive.
35:50Il ne faut surtout pas être
35:50dans l'écologie punitive, etc.
35:53Au-delà de ça,
35:53je pense qu'il faut aussi
35:54quand même qu'on se responsabilise
35:56puisque là,
35:57on n'est pas encore
35:59dans l'écologie punitive.
36:00Je veux dire,
36:00la pire des écologies punitives,
36:02ça va être le retour de boomerang
36:04qu'on va se prendre
36:05face à l'effondrement du vivant
36:06et face aux conséquences
36:09du changement climatique.
36:11la vraie punition,
36:12elle va être là.
36:13Mais c'est important
36:13de mettre en place
36:14des régulations
36:15parce que sinon,
36:16tout le monde fait absolument
36:17tout et n'importe quoi
36:18et ça sera au détriment
36:19de tous.
36:21Donc, c'est un peu comme,
36:22si vous voulez,
36:22avec le code de la route.
36:24Pour le code de la route,
36:25on met des limitations de JTS,
36:26il y a des radars,
36:27il y a des amendes
36:28et c'est dans l'intérêt
36:29du bien commun.
36:30Et pour ça,
36:30il faut qu'on régule,
36:31il faut qu'on mette des règles,
36:32qu'on mette des limites
36:33parce que sinon,
36:33on ne peut pas vivre ensemble.
36:34Sinon, ça devient
36:35tout et n'importe quoi.
36:36Pour l'écologie,
36:37c'est pareil
36:37et ce n'est pas une punition,
36:38c'est du bon sens.
36:39Et si on veut survivre
36:40tous ensemble,
36:41il va falloir qu'on mette
36:41tout ça en place.
36:42Encore une fois,
36:43ça n'est pas une punition,
36:44c'est ce qui nous permettra
36:45justement d'éviter le pire.
36:47Et ça peut donner lieu
36:48à plein de choses ingénieuses,
36:49effectivement,
36:50celui qui s'intéresse
36:51beaucoup à l'économie,
36:52mais ça permet aussi
36:53de créer plein de nouveautés.
36:55Il faut juste
36:55qu'on se réinvente.
36:57Une question,
36:58il nous reste à peine
36:59une minute à tous les trois.
37:00Quand vous êtes à distance,
37:01on va commencer avec nous,
37:02vous, Lamia.
37:03Est-ce que ce sommet
37:05va être un succès
37:05ou ça va faire flop ?
37:07J'aimerais avoir
37:08une boule de cristal
37:09ou j'aimerais avoir
37:10le pouvoir de décider
37:11de l'issue
37:12et vous dire
37:12que ça va être
37:13un succès retentissant
37:14qui va marquer
37:14un grand changement
37:15dans l'avenir de l'océan.
37:16Ça, c'est mon souhait.
37:17Maintenant, encore une fois,
37:18ça revient à ce que
37:19je vous ai dit tout à l'heure.
37:21J'attends de voir le résultat,
37:22ce qui va ressortir
37:23de très concret.
37:23Mais en tout cas,
37:24ça va être l'occasion
37:24de braquer les projecteurs
37:25sur la question de l'océan
37:27et ça, c'est une bonne chose.
37:28Ça va être un flop
37:29ou un succès pour vous,
37:30Xavier Louis ?
37:31Je ne le prends pas comme ça.
37:32D'abord, je me réjouis
37:33que c'est lié en France
37:34et justement que la France
37:36se mette au premier rang
37:38sur la question
37:39de l'exploitation des océans.
37:43Donc, de toute façon,
37:44je pense que ça fera avancer
37:46les choses
37:46en regrettant
37:47que les très grandes puissances
37:49n'y soient pas.
37:52Vous pensez que ça va être
37:53un succès ou un flop ?
37:54En ce qui concerne le plastique,
37:56j'espère que ça va être
37:57une étape importante
37:58vers le succès
37:59parce qu'on a en ce moment,
38:01en tout cas en août,
38:02ça va suivre à Genève,
38:04on aura le plaisir
38:04d'en reparler peut-être,
38:05les négociations
38:06d'un traité international
38:07contre la pollution plastique.
38:08La pollution plastique
38:09n'a pas de frontières,
38:10on a besoin d'un traité international
38:11comme les accords de Paris
38:12pour le climat.
38:13Ça se négocie en août à Genève
38:15mais il y a plein de pays
38:15qui seront là
38:16pour en parler aussi à Nice
38:17et on espère que la France
38:19va pouvoir les fédérer
38:19vers une position ambitieuse.
38:21Merci beaucoup Marie Papin,
38:22déléguée générale
38:23de l'association No Plastic in Maisy.
38:25Xavier Louis,
38:25co-auteur de France sur mer,
38:26un empire oublié
38:27publié au Rocher
38:28qui a travaillé avec Jacques Chirac
38:29notamment sur la mer.
38:31Lamia Essémlali,
38:32présidente de Seas Sheffert France.
38:34Merci à vous
38:35et tout de suite
38:35les vrais voix du foot
38:37avec notre ami
38:38Tonton Maurizio
38:39qui n'a pas mis son maillot du PSG
38:40contrairement à ses promesses.
38:41Vous pouvez le mettre,
38:42je l'ai promis,
38:42je vais le mettre.
38:43Ah d'accord,
38:43alors le menu ce soir,
38:44la victoire du PSG.
38:47La victoire du PSG,
38:48on est obligé d'intervenir.
38:49Ensuite,
38:49on parlera de l'équipe de France
38:50qui va jouer demain
38:51un match important.
38:52Et puis,
38:52il y a un autre match ce soir aussi,
38:54l'autre demi-finale,
38:55Allemagne-Portugal.
38:56Voilà,
38:56et donc on va débattre de tout ça.
38:57On a un invité plateau,
38:59un supporter du PSG
39:00et on aura Bastien Aubert,
39:02notre partenaire
39:03de but de football club
39:04pour faire un point mercato.
39:06Voilà,
39:06on va essayer d'être complet.
39:07On a une heure
39:08pour traiter tout ça,
39:09mais ça va bouger.
39:10Et puis ça va bouger.
39:11Et puis évidemment,
39:11on pense aux Bleus
39:12qui vont jouer demain soir
39:13contre l'Espagne.
39:14Désolé pour moi,
39:15c'est la revanche
39:16d'il y a un an,
39:17la demi-finale perdue
39:18de 1 en Ligue des Nations
39:19alors qu'on menait un à zéro.
39:21Allez,
39:21tout de suite,
39:22vous allez retrouver Sud Radio
39:23à votre service
39:24et nous,
39:24on se retrouve pour Les Vraies Voix
39:25demain 17h.
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