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  • 04/06/2025

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Transcription
00:00Christopher Baldelli est avec nous et évidemment vous êtes sur l'antenne d'Europe 1, même si la Maison Rouge est concurrente de la Maison Bleue.
00:10Ce qui est intéressant dans le profil de Philippe Labreau, c'est la génération à laquelle il appartient Christopher Baldelli.
00:16Quand j'avais 18 ans, je l'ai dit plusieurs fois et on a le même âge tous les deux, Jacques Chancel, Bernard Pivot, Marcel Julien,
00:23tous ces gens c'était très inspirant pour nous parce que c'était des gens qui avaient beaucoup de talent.
00:29C'est une génération exceptionnelle, les Elkabach, les Moujottes, tous ces gens-là.
00:32Il y a beaucoup de talent et tout repose quand même sur la culture et l'écriture.
00:37Pivot, Chancel, Julien, Labreau, il y a cette filiation de l'écriture qui est moins présente, disons-le, aujourd'hui.
00:45Alors c'est très exact, mais ce qui me frappe, et c'était le cas chez Philippe Labreau, mais chez tous ceux que vous avez mentionnés,
00:51d'abord on perd un peu des phares et des repères, mais la vie est ainsi faite, mais c'est triste.
00:55Et on ne sait plus quels sont nos phares et nos repères aujourd'hui, si je veux dire.
00:58Mais la chose que j'ai adorée chez Philippe Labreau, c'est qu'un homme aussi cultivé,
01:03qui était lui-même un artiste, ait toujours eu le sens quand il a dirigé des médias du grand public.
01:10C'est quelque chose qu'on partageait tous les deux, c'est-à-dire la volonté de permettre au plus grand nombre
01:15d'avoir accès à la culture. Pas un élitisme, pas un parisianisme, même si lui pouvait être très pointu en matière culturelle,
01:23mais cette volonté de donner, d'être généreux, vis-à-vis du public.
01:29Et pour moi, c'est une de mes règles de vie en tant qu'homme de médias,
01:33mais c'est vraiment ce que j'ai toujours trouvé et aimé chez Philippe Labreau, au-delà de l'homme lui-même.
01:38Merci.

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