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  • 04/06/2025
Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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News
Transcription
00:00:00– Mercredi 4 juin 2025, Morandini live numéro 1669 sur CNews, première chaîne Info de France.
00:00:11Bonjour et bienvenue en direct à la une aujourd'hui, un zapping un peu particulier
00:00:15puisque nous allons rendre hommage à deux personnalités très différentes
00:00:19dont on a appris la disparition ce matin.
00:00:22Cette grande figure de la culture et du journalisme, Philippe Lavreau,
00:00:25qui est décédé des suites d'un cancer à l'âge de 88 ans à Paris.
00:00:29Et puis nous rendre hommage également dans un instant à la chanteuse Nicole Croisi, qui est décédé également.
00:00:34Mais tout d'abord donc, Philippe Lavreau, homme de lettres, homme d'une incroyable culture passionnée des Etats-Unis.
00:00:40Il avait également travaillé dans les médias sur Europe 1, où il avait député comme reporter à l'âge de 18 ans.
00:00:46Puis RTL, Paris Match, TF1 et Antenne 2, où il avait présenté Antenne 2 Midi, le grand journal de la mi-journée à l'époque.
00:00:53Qu'il a écrit et réalisé plusieurs films, dont 100 mobiles apparents en 71, rive droite, rive gauche en 1984.
00:01:01Philippe Lavreau avait également participé au lancement de Direct 8.
00:01:05C'était le 31 mars 2005.
00:01:07Souvenez-vous, c'était aux côtés de Vincent Bolloré.
00:01:09Bonsoir, bienvenue sur Direct 8.
00:01:19Bonsoir, bienvenue sur Direct 8.
00:01:21Vincent Bolloré.
00:01:23Philippe Lavreau, nous sommes très heureux de vous accueillir ce soir.
00:01:26Cela fait 20 ans en France qu'il n'y avait pas eu de nouvelle chaîne gratuite.
00:01:31On a vu fleurir de nombreuses chaînes payantes, mais pas de chaîne gratuite depuis la naissance de la 6.
00:01:35Et on est heureux ce soir d'inaugurer la TNT, qui va permettre à 45 millions de Français d'avoir des nouvelles chaînes.
00:01:44Alors, on voudrait évidemment saluer d'abord nos concurrents et amis.
00:01:46Bien sûr.
00:01:47Et en particulier, peut-être Jean-Paul Baudcrou et Énergie.
00:01:50Oui.
00:01:50On est content de commencer avec lui ce soir.
00:01:52Il avait été un des premiers avec les radios libres.
00:01:55Et Jean-Paul, bonne chance à toi.
00:01:57Je sais que ta chaîne commence en même temps que la nôtre.
00:01:59Voilà, et hasard de l'actualité, vous le savez, c'est 8 et Énergie 12 qui avaient commencé en même temps, ont été arrêtés par l'Arcom.
00:02:07Ce matin, dès l'annonce de la disparition de Philippe Lavreau, Pascal Praud est venu très ému sur le plateau de la matinale pour lui rendre un hommage bouleversant.
00:02:16Philippe Lavreau qui était de 1936 comme Nicole Croisi et Philippe Lavreau qui avait un lien particulier, évidemment, avec notre groupe.
00:02:24Puisque Philippe était présent à l'antenne il y a encore quelques jours sur C8 parce qu'il était à l'origine de la création avec Vincent Bolloré de Direct8 qui était devenu D8 et C8.
00:02:38Et puis Philippe Lavreau qui est sans doute pour ma génération quelqu'un qui a donné envie d'être journaliste.
00:02:46Quand j'avais 15 ans, 16 ans, 17 ans, il y avait une génération exceptionnelle qui était arrivée au début des années 70, qui avait pris le pouvoir dans les médias.
00:02:57C'est Jean-Pierre Elkabach, c'est Bernard Pivot, c'est Jacques Chancel.
00:03:01Ce sont tous ces gens qui ont été incroyablement inspirants et qui étaient multifacettes puisque Philippe était un journaliste, un immense journaliste qui avait commencé sa carrière en Algérie.
00:03:14Je crois qu'il était pour une radio française.
00:03:18Il était à cette époque-là avec, je crois qu'ils étaient une jeune génération à témoigner de la guerre d'Algérie.
00:03:30Il avait écrit d'ailleurs un très joli roman qui s'appelait « Des feux mal éteints ».
00:03:34Et quand je dis multifacettes, il a écrit je ne sais combien de chansons, cinquantaines de chansons pour Johnny Hallyday.
00:03:42Il avait écrit « Symphonie » sur la 9e, je crois, un texte incroyablement moderne sur l'écologie pour Johnny Hallyday qui ne chantait pas, mais qui parlait, qui disait les paroles qu'avait écrits Labreau.
00:03:58Oui, et en plus d'écrire des chansons, c'était un homme de radio, Philippe Labreau, de 1985 à 2000.
00:04:05Il a dirigé les programmes de RTL pour ensuite devenir vice-président de la station.
00:04:09Et ce matin, justement, sur RTL, le directeur de l'information, Hervé Béroux, a fait part de son émotion.
00:04:14C'est une immense figure de RTL qui disparaît.
00:04:18Et évidemment, notre maison ce matin est traversée par une très grande émotion parce que Philippe Labreau a été pendant 15 ans, 15 ans consécutifs, 15 ans consécutifs, pardon, le patron de RTL aux côtés de Jacques Rigaud.
00:04:32Il en a été le directeur des programmes, c'était un homme de programme, de contenu, Philippe Labreau avant tout.
00:04:38Et il en a été aussi le vice-président aux côtés de Jacques Rigaud.
00:04:42De très grandes années de RTL, entre 1985 et 2000, 15 ans de succès, 15 ans pendant lesquels Philippe Labreau a porté cette maison.
00:04:53Souvent à l'antenne d'ailleurs aussi, il était un, comme il savait tout faire, comme il connaissait tout, les Etats-Unis, l'affaire Kennedy, le cinéma, la chanson.
00:05:04Évidemment, Philippe était très régulièrement aussi à l'antenne de cette maison.
00:05:08Et autre hommage ce matin, celui d'un autre de ses compagnons de médias, Alain Duhamel, qui sur BFM TV s'est souvenu de l'exigence de Philippe Labreau.
00:05:16Ce qui me frappait évidemment, c'est que c'était un homme multitalent, que c'était un homme qui faisait bien tout ce qu'il faisait et qui faisait des choses extraordinairement différentes.
00:05:28Il écrivait des bons romans. Son regret dans la vie, c'est de ne pas avoir eu le Goncourt, mais il a eu beaucoup de succès avec ses romans.
00:05:35C'était quelqu'un qui était un parolier célèbre et heureux.
00:05:39C'était ce qu'on oublie souvent. Quelqu'un qui était un metteur en scène de cinéma, qui avait fait plusieurs bons films avec de très bons acteurs d'ailleurs.
00:05:48Et puis, c'était un journaliste extraordinaire dans la mesure où il introduisait en France, qui est un pays souvent grognon, quelque chose du volontarisme et de l'optimisme américain.
00:06:04– Et sur Direct 8, Philippe Labreau a présenté l'émission de débat, l'angle de bois s'abstenir, puis l'émission deviendra l'essentiel chez Labreau,
00:06:13qu'il animera jusqu'au dernier jour de la chaîne C8, montrant son humour également lors des dernières minutes de son émission.
00:06:19– Tout le monde est sur le plateau, toutes les équipes, tous ceux qui ont participé à cette émission, aventure de 4 ans qu'on a eu l'honneur et le plaisir de partager avec vous.
00:06:29On termine toujours l'essentiel en musique, on vient de le faire avec Thibaut, mais moi je voudrais clore définitivement le chapitre par une petite chanson que je vous propose.
00:06:38– L'essentiel, ça s'appelle, l'essentiel d'abord, non ce n'était pas le radeau de la méduse, ce bateau, on se le dise au fond des ports, dis au fond des ports.
00:06:50Il naviguait dans l'essentiel, sur la grand marge, l'audiovisuel, et s'appelait les talents d'abord, les talents d'abord.
00:06:58Son fluctuate n'expergique, c'était bien toute la culture, non des plaisants aux jeteurs de sort, aux arcoms de sort.
00:07:08Son capitaine et ses matelots n'étaient pas des enfants de salauds, mais des amis franco-de-port, des talents d'abord.
00:07:18De la télé, j'en ai fait beaucoup, mais la seule qui ait tenu le coup, qui n'est jamais virée de bord, virée de bord.
00:07:28Naviguait dans l'essentiel, sur la grand marge, l'audiovisuel, et s'appelait les talents d'abord.
00:07:35Les talents d'abord, vos talents à vos courses.
00:07:39– Voilà, Philippe Labreau qui était un homme de culture, un homme cultivé, un homme très exigeant avec lui-même et avec les autres,
00:07:45comme le rappelle Laurence Ferrari ce matin, qui raconte ce souvenir aux obsèques de Johnny Hallyday, où elle était aux côtés de Philippe Labreau.
00:07:53– Et j'avais aussi une dimension d'être assez cotée pendant l'enterrement de Johnny Hallyday,
00:07:57à la Madeleine, il avait effectivement préparé son thèse jusqu'au dernier moment.
00:08:01Et tout ça, évidemment, c'était un talent immense, mais auprès d'une souffrance, d'une exigence personnelle
00:08:06qui était une espèce de, voilà, qui le dévorait.
00:08:10Et c'était en permanence, il remettait la barre plus haut, il se challengeait en permanence,
00:08:14et c'était quelqu'un qui voulait juste atteindre le sommet.
00:08:16– Voilà, et quelqu'un qui restait très abordable pour l'avoir côtoyé d'ailleurs à Direct 8,
00:08:20c'est vrai que c'est quelqu'un qui était ouvert, c'est quelqu'un qui était ouvert au dialogue
00:08:23et qui essayait toujours de monter les gens vers le haut, et c'est vrai que c'était un vrai brunner
00:08:27pour cet homme qui était très respectable.
00:08:29Et après une pneumonie en 1996, Philippe Labreau avait vécu une expérience de mort imminente,
00:08:33et il en avait parlé en 2023 sur Le Figaro avec Damien Canivès et Sarah Lecoeuvre.
00:08:39– Depuis que j'ai vécu, ce que j'ai raconté dans un de mes livres,
00:08:42la traversée, la mort approchée, j'ai failli mourir, moi, Cochin, il y a 35 ans,
00:08:48d'une grave maladie des poumons, et j'ai eu même, je l'ai raconté,
00:08:53une expérience de mort approchée, je me suis vu mourir.
00:08:56– Vous vous êtes vu ?
00:08:57– Je n'ai plus peur du tout, je sais que ça va arriver, c'est comme ça,
00:09:02je pense que ça arrivera, et j'espère le plus tard possible,
00:09:04mais je l'accepte, il faut accepter cette idée.
00:09:09Mais une fois que tu l'as accepté, il faut l'oublier.
00:09:12Ne pensons pas à la mort tous les jours.
00:09:15– Bouleversant d'entendre Philippe Labreau parler de la mort,
00:09:19Philippe Labreau qui nous a quittés aujourd'hui.
00:09:21Autre disparition, la disparition de Nicole Croisi, 88 ans,
00:09:25chanteuse emblématique des années 70,
00:09:27avec des titres comme Parlez-moi de lui, Une femme avec toi,
00:09:30ou Téléphone-moi, ou bien sûr Shabadabada,
00:09:33avant d'écouter parler Nicole Croisi,
00:09:35qui évoquait elle aussi la mort il y a quelques mois sur RTL.
00:09:38Souvenez-vous de ce tube, Téléphone-moi.
00:09:40C'est décidé, cette nuit je parle,
00:09:46il n'en sait rien, il lit son journal,
00:09:51je n'ai pas osé lui parler,
00:09:53et lui dire que je le quittais.
00:09:58Mes yeux se posent ici et ailleurs,
00:10:03des souvenirs me parlent de ton cœur,
00:10:07J'ai besoin d'entendre ta voix,
00:10:12le courage me manquait de moi.
00:10:18Téléphone-moi,
00:10:22appelle-moi et dis-moi,
00:10:26que tu m'aimes,
00:10:28que tu m'aimes,
00:10:30que tu m'aimes.
00:10:35Voilà, Nicole Croisil,
00:10:37qui avait évoqué la mort il y a quelques mois sur RTL,
00:10:40en affirmant qu'elle ne souhaitait pas vivre jusqu'à 100 ans.
00:10:45Donc, non, moi, 87 ans,
00:10:48ça va aller, quoi, ça va aller,
00:10:50mais croyez-moi, je ne vise pas les 100 ans.
00:10:54Je suis autonome, il faut que je reste autonome.
00:10:57Dès que je ne serai plus autonome,
00:11:00je pense que je disparaîtrai rapidement.
00:11:03On aura bientôt le choix.
00:11:06Si les députés font leur travail,
00:11:09on aura bientôt le choix.
00:11:10On pourra, quand on commence à devenir dépendant,
00:11:16ou que la maladie prend le dessus,
00:11:19on aura droit
00:11:20à ce que
00:11:23les médecins
00:11:26nous aident
00:11:27à disparaître
00:11:28avant que ce soit
00:11:29la catastrophe.
00:11:31Je veux dire physique.
00:11:33Supporter la douleur,
00:11:34c'est une chose,
00:11:35mais quand ça devient...
00:11:38Je l'ai vu,
00:11:39je l'ai vécu avec des gens,
00:11:40je l'ai vécu avec ma mère.
00:11:42Voilà, Nicole Croisil,
00:11:43qui évoquait la mort
00:11:44et qui évoquait la souffrance
00:11:46et qui était au cœur
00:11:46de l'actualité, bien évidemment.
00:11:48Allez, une dernière fois,
00:11:49donc on écoute la voix hors norme
00:11:50de Nicole Croisil,
00:11:51cette fois,
00:11:52Une femme avec toi.
00:11:54Aujourd'hui,
00:11:55quoi qu'on fasse,
00:11:56nous faisons l'amour
00:11:57près de toi.
00:12:00Le temps paraît si court
00:12:02parce que tu es un homme
00:12:05et que tu es gentil
00:12:07et que tu sais rendre
00:12:10belle la vie.
00:12:13Toi, tu es gay
00:12:14comme un italien
00:12:15quand il sait
00:12:16qu'il aura
00:12:18de l'amour
00:12:19et du vin.
00:12:22C'est toujours comme
00:12:23la première fois
00:12:24quand je suis enfin
00:12:27devenue femme.
00:12:30femme, femme, femme, une femme
00:12:41avec toi.
00:12:44Voilà, quelle voix,
00:13:07quelle voix, Nicole Croisil
00:13:08qui nous a également quitté ce matin.
00:13:10Dans un instant,
00:13:11donc on va passer en revue
00:13:12tout le reste de l'actualité.
00:13:12Mais tout de suite,
00:13:13les tops et les flops
00:13:14d'audience d'hier soir
00:13:15avec Mister Audience,
00:13:16Ayas Kévin,
00:13:16va-t'en.
00:13:19Hier soir,
00:13:20nouveau carton pour la série
00:13:21Alex Hugo
00:13:22qui a permis à France 3
00:13:23d'arriver une nouvelle fois
00:13:24largement en tête
00:13:24à 4,6 millions.
00:13:26Sur TF1,
00:13:27Koh-Lanta est deuxième
00:13:28avec un score correct
00:13:29à 3,1 millions
00:13:29et donc largement
00:13:30dominé par la 3.
00:13:32Mais le gros flop
00:13:32de la soirée
00:13:33était réalisé par France 2.
00:13:35La soirée,
00:13:35mieux dans sa tête
00:13:36par l'on santé mentale
00:13:37présentée par Faustine Bollard
00:13:38et Jimmy Mohamed
00:13:39n'a tiré qu'un million
00:13:40de 100 000 personnes
00:13:41et surtout
00:13:41s'est retrouvé battu
00:13:42par la série
00:13:43d'M6 9-1-1.
00:13:45Les autres chaînes
00:13:46sont quant à elle
00:13:46sous le million.
00:13:48Arte est à la 5ème place
00:13:49avec son doc
00:13:49Les coulisses de l'histoire
00:13:50en rassemblant
00:13:51832 000 personnes.
00:13:53Suivi de près
00:13:53par France 5
00:13:54et son documentaire
00:13:55Au fil de l'eau
00:13:56Le nouveau tourisme fluvial.
00:13:57TFX app de son côté
00:13:58a tiré 504 000 téléspectateurs
00:14:00avec le film
00:14:01Le coup du siècle
00:14:02suivi de TMC
00:14:03et du magazine
00:14:0490 minutes enquête.
00:14:05Mister Audience vous dit
00:14:06à demain.
00:14:08Allez, je vous présente
00:14:08mes invités
00:14:09qui vont m'accompagner
00:14:10en direct jusqu'à midi.
00:14:11Julien Audoul, bonjour.
00:14:12Bonjour.
00:14:12Merci d'être avec nous
00:14:13député de Lyon
00:14:14et porte-parole
00:14:14du Rassemblement National.
00:14:16Bruno Pommard, bonjour.
00:14:17Bonjour Jean-Marc.
00:14:17Merci d'être là
00:14:18avec l'instructeur opérationnel
00:14:19du RAID.
00:14:20Fadilla Meal, bonjour.
00:14:21Merci d'être là
00:14:22conseillère modène
00:14:22du 18ème arrondissement
00:14:24de Paris.
00:14:24Et puis Cédric Saint-Sulpice,
00:14:26bonjour.
00:14:26Bonjour.
00:14:26Merci d'être avec nous
00:14:27conseiller municipal
00:14:28à Villers-Cotterêts.
00:14:29Merci également
00:14:29d'être sur ce plateau.
00:14:31Pour débuter cette émission
00:14:32en tout cas la partie actualité
00:14:33puisque vous avez compris
00:14:34qu'on a rendu hommage
00:14:35aux deux disparitions importantes
00:14:37d'aujourd'hui
00:14:39pour débuter cette partie actualité
00:14:40je voulais qu'on aille à Marseille.
00:14:42Marseille, pourquoi ?
00:14:43Eh bien parce qu'il y a
00:14:43une décision de justice
00:14:44qui fait beaucoup parler à Marseille.
00:14:46Une mère de famille
00:14:47en décembre dernier
00:14:48avait violemment agressé
00:14:49le professeur de sa fille
00:14:50dans le 13ème arrondissement.
00:14:52Eh bien elle est ressortie libre
00:14:53hier du tribunal sans amende
00:14:55et avec seulement 6 mois
00:14:56de prison avec sursis.
00:14:57Et pourtant écoutez bien
00:14:58elle était poursuivie
00:14:59pour des faits de
00:15:00violences volontaires aggravées
00:15:02sur personnes chargées
00:15:03d'une mission de service public.
00:15:05Elle était poursuivie
00:15:05pour menace de mort
00:15:07et elle était poursuivie
00:15:08pour dégradation.
00:15:09Ivre de rage
00:15:10elle s'en était prise
00:15:11à l'enseignant
00:15:13qui se trouvait sur son chemin.
00:15:14Elle avait tenté de le gifler.
00:15:16Elle lui avait asséné
00:15:17un coup de pied
00:15:17et elle avait menacé.
00:15:19La mère de famille
00:15:19s'était ensuite enfuie
00:15:20avec sa fille
00:15:21avant d'être convoquée
00:15:22et placée en garde à vue.
00:15:25On va réécouter justement
00:15:26le reportage
00:15:27qu'on avait fait à l'époque
00:15:28puis on va revenir ensuite
00:15:29sur la condamnation.
00:15:30Regardez.
00:15:31À la sortie de l'école primaire
00:15:33Roseval-Plan à Marseille
00:15:34ce lundi après-midi
00:15:35un enseignant
00:15:36est violemment giflé
00:15:38par une parent d'élève
00:15:39à cause
00:15:39de remontrances
00:15:40que le professeur des écoles
00:15:42aurait fait à sa fille
00:15:43de 10 ans.
00:15:44Ça s'est passé devant le portail
00:15:45donc j'attendais mon fils
00:15:46et du coup
00:15:47quand la maman
00:15:47elle est venue
00:15:48relier comme ça
00:15:49qu'elle a empoigné le prof
00:15:50ben choquée
00:15:51surtout que mon fils
00:15:52il est resté choqué.
00:15:54Bon après la prof
00:15:55a eu un bon réflexe
00:15:56de fermer le portail
00:15:57donc du coup
00:15:58sinon la maman
00:15:59elle serait rentrée
00:15:59dans l'école
00:16:00et il y aurait eu un scandale.
00:16:01La mère de famille
00:16:02serait partie de l'école
00:16:03en proférant des menaces.
00:16:05Un acte de violence
00:16:06condamné par l'ensemble
00:16:07des parents d'élèves.
00:16:08On va pas taper quelqu'un
00:16:09parce qu'elle a réprimandé
00:16:10d'un enfant
00:16:11ou juste puni
00:16:12ça sert à rien.
00:16:13Ça se fait pas quoi
00:16:14il n'y a plus d'humanité
00:16:16plus d'éducation
00:16:16les parents
00:16:17ils s'en foutent.
00:16:19À en croire certains parents
00:16:20cette scène
00:16:21est loin d'être exceptionnelle.
00:16:23Il y a des faits similaires
00:16:24dans ce quartier
00:16:25dans notre quartier aussi
00:16:26mais oui
00:16:27c'est fréquent
00:16:28c'est fréquent
00:16:29dans ce quartier là oui.
00:16:30Selon une source policière
00:16:31le professeur
00:16:32a déposé plainte
00:16:33dans un commissariat.
00:16:34Voilà
00:16:35le professeur
00:16:35avait déposé plainte
00:16:36et donc
00:16:37verdict hier
00:16:38le jugement
00:16:39a été rendu
00:16:40six mois de prison
00:16:40avec sursis
00:16:41donc elle est libre
00:16:41elle est ressortie
00:16:42libre du tribunal
00:16:44et c'est assez terrible
00:16:44quand on réentend ce sujet
00:16:45qu'on avait fait
00:16:46au mois de décembre dernier
00:16:47c'est-à-dire qu'on explique
00:16:48que ça arrive régulièrement
00:16:49et ce qui s'est passé hier
00:16:50ne sert même pas d'exemple
00:16:52puisqu'elle ressort libre.
00:16:54Mathieu Ferbac
00:16:54bonjour
00:16:54merci d'être en direct avec nous
00:16:56vous êtes secrétaire général
00:16:57du syndicat national des écoles
00:16:58comment vous réagissez
00:16:59quand vous entendez le verdict
00:17:01face à ce professeur
00:17:02qui a été frappé
00:17:04et je le rappelle
00:17:05parce que c'est important quand même
00:17:06elle a été poursuivie
00:17:07pour violences volontaires
00:17:08aggravées sur personnes
00:17:09chargées d'une mission
00:17:09de service public
00:17:10menaces de mort
00:17:11et dégradations
00:17:12c'est pas rien
00:17:12Bonjour Jean-Marc Morandini
00:17:15effectivement
00:17:16cet événement
00:17:19est relativement tragique
00:17:20il est aussi
00:17:21non exceptionnel
00:17:22là on parle d'une situation
00:17:23qui s'est déroulée
00:17:24à Marseille
00:17:25il s'en est produit
00:17:26un certain nombre
00:17:27au courant des dernières années
00:17:28ça nous montre
00:17:29les risques psychosociaux
00:17:31importants
00:17:31auxquels sont confrontés
00:17:32l'ensemble des collègues
00:17:34du premier degré
00:17:35dans les écoles
00:17:37élémentaires
00:17:38et maternelles
00:17:39françaises
00:17:40alors
00:17:40ça montre aussi
00:17:43la nécessité
00:17:44probablement
00:17:44de restaurer
00:17:45un travail
00:17:46en confiance
00:17:47avec les familles
00:17:48parce que celui-ci
00:17:51semble être extrêmement
00:17:52dégradé aujourd'hui
00:17:53alors probablement
00:17:54qu'il y a plusieurs facteurs
00:17:55qui peuvent l'expliquer
00:17:56j'en vois deux
00:17:57essentiels
00:17:58le premier
00:17:59est une approche
00:17:59relativement
00:18:00consumériste
00:18:01de certaines familles
00:18:02vis-à-vis de l'école
00:18:03le deuxième
00:18:04un certain nombre
00:18:05d'attentes
00:18:05beaucoup trop
00:18:07excessives
00:18:08et non raisonnables
00:18:09de la part des familles
00:18:10vis-à-vis de l'école
00:18:11pour notre syndicat
00:18:14cette sanction
00:18:16peut paraître
00:18:17effectivement
00:18:18insuffisante
00:18:19dans la mesure
00:18:21où effectivement
00:18:22on aurait pu
00:18:23s'attendre
00:18:23à ce que cette maman
00:18:24soit condamnée
00:18:25en plus des six mois
00:18:26de prison
00:18:26avec sursis
00:18:27à une peine
00:18:29d'intérêt général
00:18:30celle-ci
00:18:31fait à notre sens
00:18:31cruellement défaut
00:18:33dans le jugement
00:18:33qui a été rendu
00:18:35ce qui est assez terrible
00:18:36à tu faire back
00:18:37c'est qu'on l'a entendu
00:18:38dans le sujet
00:18:38et vous venez de le confirmer
00:18:40c'est une situation
00:18:41qui se reproduit
00:18:42pardon
00:18:43qui se reproduit
00:18:43hélas régulièrement
00:18:44parce que
00:18:45parce que les parents
00:18:46ne respectent plus
00:18:47les professeurs
00:18:48ne respectent plus
00:18:48l'autorité
00:18:49ne respectent plus
00:18:49grand chose
00:18:50d'ailleurs en général
00:18:50ce type de parents
00:18:52et c'est vrai
00:18:53qu'une sanction
00:18:54comme ça
00:18:54finalement
00:18:55ça ne fait pas peur
00:18:57c'est-à-dire que
00:18:58quelqu'un
00:18:59qui va frapper
00:19:00un prof
00:19:00se dit
00:19:01qu'est-ce qui va se passer
00:19:02je vais aller au tribunal
00:19:03on va me donner du sursis
00:19:04je vais ressortir
00:19:05et ce n'est pas grave
00:19:06c'est ça le problème
00:19:07au fond
00:19:07c'est qu'aujourd'hui
00:19:08on manque peut-être
00:19:09d'exemplarité
00:19:10dans les sanctions
00:19:10alors c'est fort probable
00:19:13c'est une sanction
00:19:14je le disais
00:19:14symbolique
00:19:15je pense qu'elle est importante
00:19:16pour le collègue
00:19:17qui a été victime
00:19:18de l'agression
00:19:19et pour l'ensemble
00:19:20de la profession
00:19:20alors vous avez raison
00:19:22au niveau de notre syndicat
00:19:24nous pensons qu'effectivement
00:19:25il faudrait aller au-delà
00:19:27de vous à moi
00:19:30je pense que
00:19:31dans les années à venir
00:19:32l'administration
00:19:33va être obligée
00:19:34de s'outiller
00:19:35et on peut espérer
00:19:37que dans les années à venir
00:19:38on aille au-delà de ça
00:19:40c'est un premier geste
00:19:42c'est un geste symbolique
00:19:44mais c'est un premier geste
00:19:45fondateur
00:19:45et relativement important
00:19:47Merci Mathieu Ferbac
00:19:48et juste pour ajouter
00:19:49un petit quelque chose
00:19:50peut-être
00:19:50j'espère que ce ne sera pas
00:19:51dans les années à venir
00:19:52mais dans les mois minimum
00:19:53au moins dans les mois qui viennent
00:19:54je ne dis pas les semaines
00:19:55parce que je pense que
00:19:56c'est rêvé un peu
00:19:57mais au moins que ce soit
00:19:57dans les mois qui viennent
00:19:58parce que je crois
00:19:59hélas qu'on n'a pas le temps
00:20:00vu la situation actuelle
00:20:01on n'a pas le temps
00:20:02d'attendre pendant des années
00:20:03que les choses se durcissent
00:20:05et que les choses s'améliorent
00:20:06Merci Mathieu Ferbac
00:20:06d'avoir été en direct avec nous
00:20:08Julien Audoul
00:20:086 mois de prison
00:20:09pour violences volontaires
00:20:11pour menaces
00:20:11contre un prof
00:20:12mais qui a peur aujourd'hui ?
00:20:15Qui va avoir peur
00:20:16d'une justice ?
00:20:176 mois de prison avec sursis
00:20:18Avec sursis
00:20:18et donc le sursis
00:20:20aujourd'hui en France
00:20:21est un permis de recommencer
00:20:23c'est un permis de récidiver
00:20:25et j'allais dire même
00:20:26que c'est un carburant
00:20:27pour la récidive
00:20:28cette sanction
00:20:29qui est dérisoire
00:20:30elle est surtout insultante
00:20:32elle est insultante
00:20:33pour ce professeur
00:20:35elle est insultante
00:20:36pour tous les professeurs
00:20:37de la République
00:20:37qui subissent la violence
00:20:38au quotidien
00:20:39la violence
00:20:40non seulement
00:20:41de parents d'élèves
00:20:42qui sont encore une fois
00:20:43en rupture totale
00:20:45avec les voix de la République
00:20:46en rupture avec l'autorité
00:20:47et le respect
00:20:48et nos règles de vie
00:20:50mais aussi en rupture
00:20:51avec certains élèves
00:20:53parce que certains élèves
00:20:54aujourd'hui
00:20:54constituent
00:20:56des
00:20:56comment dire
00:20:57des risques
00:20:58et des facteurs
00:20:59de menaces
00:20:59pour les professeurs
00:21:01et c'est là peut-être
00:21:01je me permets d'intervenir
00:21:02c'est là peut-être
00:21:03que l'idée de Gérald Darmanin
00:21:04de petite peine
00:21:05parce qu'on ne va pas
00:21:05la mettre deux ans en prison
00:21:06cette dame forcément
00:21:07mais peut-être
00:21:08de se dire
00:21:09envoyons-la en 15 jours
00:21:11mais vraiment
00:21:12vraiment
00:21:13ce n'est pas l'idée
00:21:13de Gérald Darmanin
00:21:14c'est l'idée de Marine Le Pen
00:21:15oui d'accord
00:21:16vu la situation
00:21:18aujourd'hui
00:21:19on ne s'en fout
00:21:21on ne s'en fout pas
00:21:22mais vous avez bien raison
00:21:23vous avez bien raison
00:21:24sauf que ça fait des années
00:21:25qu'on le dit
00:21:25ça fait des années
00:21:26que vous avez M. Darmanin
00:21:27qui nous dit que ce n'est pas possible
00:21:28et qu'il ne faut pas le faire
00:21:29ça fait des années
00:21:30que nous demandons
00:21:30que notre système judiciaire
00:21:32se calque
00:21:33sur ce qui se fait
00:21:33aux Pays-Bas
00:21:34avec des très courtes peines
00:21:35d'une semaine
00:21:36de 15 jours
00:21:37pour enrayer la spirale
00:21:38des primo-délinquants
00:21:39ça fait des années
00:21:40qu'on nous dit
00:21:40on ne le fera pas
00:21:41et aujourd'hui
00:21:42ils nous disent
00:21:42on va le faire
00:21:43mais tant mieux
00:21:43tant mieux
00:21:44le problème ce n'est pas
00:21:45de mettre telle ou telle personne
00:21:46dans des institutions
00:21:48c'est qu'un problème
00:21:49qu'on doit résoudre
00:21:49de façon commune
00:21:50collégiale et ensemble
00:21:51parce qu'aujourd'hui
00:21:52la violence
00:21:54gangrène notre pays
00:21:55et touche tout notre pays
00:21:56c'est-à-dire que vous pouvez mettre
00:21:57Marine Le Pen
00:21:57ou Gérald Darmanin
00:21:58il y a un problème
00:21:59au niveau social
00:22:00et sociétal
00:22:00au niveau national
00:22:01moi j'habite une petite commune
00:22:03de Villers-Cotterêts
00:22:03et j'ai vu la délinquance
00:22:05augmenter
00:22:06et toucher de plus en plus
00:22:07de jeunes
00:22:07et pourtant c'est une ville
00:22:08qui est administrée
00:22:09par le rassemblement
00:22:09là c'est la mère
00:22:10oui c'est la mère
00:22:11le maire n'est rien responsable
00:22:15on est responsable
00:22:17je dis juste que ça touche
00:22:18tout le monde
00:22:19toutes les villes
00:22:19toutes les communes
00:22:20et c'est un problème
00:22:20qu'on doit résoudre
00:22:21mais qu'est-ce qu'on fait
00:22:21sur une mère comme ça
00:22:22quand vous avez une mère
00:22:23qui va frapper le prof
00:22:24qu'est-ce qu'on fait pour vous
00:22:26moi dans la première étape
00:22:27de la résolution d'un problème
00:22:28c'est de reconnaître
00:22:29qu'il y en a un
00:22:29et là en l'occurrence
00:22:31la justice ne répond pas
00:22:32et ne sanctionne pas
00:22:33un parent
00:22:35qui va aller
00:22:36à l'intégrité physique
00:22:37d'un prof
00:22:37donc là il y a un problème
00:22:38c'est pas normal
00:22:40pour moi ce n'est pas normal
00:22:40quand je dis 15 jours
00:22:41de prison ferme
00:22:42qu'est-ce que vous en pensez ?
00:22:4315 prisons
00:22:43moi je pense que c'est même pas assez
00:22:45de frapper un professeur
00:22:48je trouve que c'est inadmissif
00:22:50et c'est un peu de nouveau
00:22:51Bruno Pommard
00:22:52je vais vous arrêter
00:22:54tous
00:22:54Julien
00:22:56également vous
00:22:57c'est que
00:22:58les courtes peines
00:22:59j'ai fait une tribune là-dessus
00:22:59je pense que c'est intéressant
00:23:01concrètement
00:23:02comment on les met en place ?
00:23:04expliquez-moi
00:23:05on a 83 000 prisonniers
00:23:07dans la pays
00:23:07comment on prend en charge
00:23:08les milliers de jeunes
00:23:10qui sont des primo-déincans
00:23:11pour les mettre 15 jours
00:23:12moi je suis d'accord
00:23:13mais Gérard Darmanin a dit
00:23:13il veut faire des préfabriqués
00:23:15il veut faire des prisons
00:23:17en préfabriqués
00:23:17même pas pour ces jeunes
00:23:18non mais moi pour les 15 jours de peine
00:23:20ça n'a pas allé
00:23:20structurellement
00:23:21comment on peut faire ?
00:23:22on peut avoir au gouvernement
00:23:23le Rassemblement National
00:23:24l'extrême gauche
00:23:25ou je ne sais qui
00:23:26je veux dire le problème
00:23:27était impossible à résoudre
00:23:29c'est ça le problème
00:23:29mais il y a une solution
00:23:30mais non mais
00:23:31il y a une solution
00:23:32attendez
00:23:32je vais travailler sur l'éducation
00:23:34on s'en va
00:23:34non Jean-Marc
00:23:35c'est foutu
00:23:36c'est pire
00:23:36je le dis à chaque fois
00:23:38que je vais sur ce plateau
00:23:38oui mais vous en foutez
00:23:40non je ne m'en fout pas
00:23:41mais qu'est-ce que vous allez faire
00:23:42contre la mère ?
00:23:42c'est la mère qui doit éduquer
00:23:43ses enfants
00:23:44et c'est elle qui frappe
00:23:45il y a des maisons
00:23:47des familles
00:23:47qui existent dans certaines villes
00:23:48il y a tout un tas de dispositifs
00:23:50à mettre en amont
00:23:51en place
00:23:52il y a un dispositif
00:23:53avant la prison
00:23:53qui est aussi de taper au portefeuille
00:23:55et de suspendre
00:23:56c'est difficile
00:23:56parce que c'est vraiment
00:24:01une réponse globale
00:24:02beaucoup de choses ont été dites
00:24:03moi ce que je remarque
00:24:04c'est que vous parlez
00:24:05de violence à l'école
00:24:06qui était un sanctuaire
00:24:07moi je me souviens
00:24:08que mes parents
00:24:08la première des choses
00:24:09d'une autre génération
00:24:10c'est qu'on idolâtrait
00:24:12les enseignants
00:24:12la parole humaine
00:24:13elle était respectée
00:24:15même le policier
00:24:15même le gendarme
00:24:16ce n'est plus le cas
00:24:17et donc
00:24:18parce que vous parlez
00:24:19de violence
00:24:19mais il y a eu
00:24:20des enseignants
00:24:21qui ont été égorgés
00:24:23décapités
00:24:23oui mais c'est autre chose
00:24:24c'est autre chose
00:24:25c'est l'islamisme
00:24:26c'est pas à tout à fait pareil
00:24:28non bien évidemment
00:24:29ça ne vaut pas
00:24:30ce que je veux dire
00:24:31c'est des familles dysfonctionnelles
00:24:32je voudrais aussi noter
00:24:34ça veut dire quoi dysfonctionnelles ?
00:24:35dysfonctionnelles
00:24:36c'est-à-dire qu'ils n'acceptent pas
00:24:37l'autorité
00:24:37qu'ils ne donnent pas
00:24:38comme modèle
00:24:39à leurs enfants l'autorité
00:24:40donc qu'est-ce qu'on fait ?
00:24:41par exemple
00:24:41attendez laissez-moi quand même
00:24:43donner l'environnement
00:24:44dans lequel on est
00:24:45la première des choses
00:24:47vous avez raison
00:24:48la sanction
00:24:48la fermeté
00:24:49parce que c'est la seule chose
00:24:51qui marche
00:24:51et ce n'est pas suffisant
00:24:53en effet peut-être
00:24:54de ces deux mois
00:24:55ou ces six mois
00:24:57je crois
00:24:57par sursis
00:24:58pour autant
00:24:59ce que disait notre ami
00:25:00est vrai
00:25:01vous n'allez pas enfermer
00:25:03alors que tout le monde
00:25:04dit qu'il n'y a pas assez de place
00:25:06et qu'aucun
00:25:07je dirais
00:25:08élu local
00:25:09ne souhaite
00:25:09avoir une prison
00:25:10sur son territoire
00:25:11donc ça c'est le constat
00:25:12on l'a compris
00:25:13qu'est-ce qu'on fait ?
00:25:14qu'est-ce qu'on fait ?
00:25:15moi je veux des solutions
00:25:16la première des solutions
00:25:18c'est en effet
00:25:19prendre en main
00:25:20quand même
00:25:20parce que ce que vous ne dites pas
00:25:22ce que vous ne dites pas
00:25:24c'est que la majorité
00:25:26à Marseille
00:25:27des parents présents
00:25:29dénonçaient cette action
00:25:30mais qu'est-ce qu'on fait ?
00:25:31qu'est-ce qu'on fait ?
00:25:32ça c'est la politique
00:25:33c'est le constat
00:25:34ça c'est un constat
00:25:35qu'est-ce qu'on fait avec cette maire ?
00:25:37la maire c'est très simple
00:25:38il faut absolument
00:25:40qu'il a fermeté
00:25:40ça veut dire quoi ?
00:25:41on fait quoi ?
00:25:41c'est pas moi
00:25:42qu'est-ce qu'on fait ?
00:25:44on peut mettre en place des TIG
00:25:46mais reprenez la situation
00:25:50le juge qui a décidé ça
00:25:52c'est une maire de famille
00:25:55qui est peut-être seule
00:25:56avec 3 ou 4 gosses
00:25:57expliquez-moi factuellement
00:25:59on peut sur le plateau de l'île
00:26:00il faut la sanctionner
00:26:01on la voit en prison pendant 2 ans
00:26:02allez
00:26:02mais qu'est-ce qu'on fait des gosses ?
00:26:06les services sociaux sont incapables
00:26:07de prendre en charge
00:26:08il y a de la responsabilité
00:26:09mais déjà qu'elle n'a fait
00:26:10plus de prestations sociales
00:26:11il y a de la responsabilité
00:26:12ce serait un bon signal
00:26:13encore une fois
00:26:14avant la prison
00:26:15et effectivement
00:26:15il faut construire
00:26:16des places de prison
00:26:17échec du président Macron
00:26:18les 15 000 places de prison
00:26:20de 2017
00:26:20on n'en a jamais vu le jour
00:26:22parlez-vous de la prévention
00:26:23d'éducation
00:26:24on fait de même
00:26:25cette mère de famille
00:26:26comme d'autres
00:26:27touche de l'argent public
00:26:28touche des allocations familiales
00:26:30des prestations sociales
00:26:31à droit à certains avantages
00:26:32il faut à un moment donné
00:26:33suspendre ces avantages
00:26:34le symbole c'est qu'il y a une sanction immédiate
00:26:39on ne touche plus d'argent
00:26:40parce qu'on a commis un acte délictuel
00:26:42si vous n'avez pas de responsabilité
00:26:45des familles de délinquants
00:26:46ou de délinquants
00:26:47vous n'aurez aucun résultat
00:26:49à la représentation nationale
00:26:51moi je vais vous dire
00:26:51elle n'est pas tabou
00:26:52mais elle doit être posée
00:26:54on va continuer à en parler
00:26:55dans un instant
00:26:56je vais vous dire pour l'instant
00:26:56c'est la seule proposition concrète
00:26:58que j'ai eue sur le plateau
00:26:59tous les autres
00:26:59vous m'avez fait déconstard
00:27:00de quoi ?
00:27:01de retour ?
00:27:01oui les prestations
00:27:02c'est la seule proposition concrète
00:27:04qui a été faite
00:27:05vous vous faites du pipo
00:27:06vous faites du vent
00:27:07vous faites du vent
00:27:08on fait le signe aux infos
00:27:10on n'en va pas dans un instant
00:27:11à tout de suite
00:27:11vous avez verré
00:27:12le coup près est tombé
00:27:18la justice confirme
00:27:19la démission d'office
00:27:20de Marine Le Pen
00:27:21de son mandat
00:27:21de conseillère départementale
00:27:23du Pas-de-Calais
00:27:24après sa condamnation
00:27:25pour détournement
00:27:26de fonds publics
00:27:27dans le dossier
00:27:28des assistants
00:27:28eurodéputés
00:27:29qui lui a valu
00:27:30outre l'inégibilité
00:27:314 ans d'emprisonnement
00:27:33dont 2 fermes
00:27:35il faudra supprimer
00:27:36le texte de Nicole Belloubet
00:27:38car il interdit
00:27:39les courtes peines de prison
00:27:40or je pense que ça fait partie
00:27:41des solutions
00:27:42les mots ce matin
00:27:44de Bruno Retailleau
00:27:45qui réagissait
00:27:46aux faibles condamnations
00:27:47suite aux violences
00:27:48commises en marge
00:27:49de la victoire du PSG
00:27:50et puis il a traversé
00:27:52le siècle comme personne
00:27:53les mots de Maxime Saada
00:27:55président de Canal Plus Sur X
00:27:56suite à l'annonce
00:27:57de la mort de Philippe Labreau
00:27:59le journaliste, écrivain,
00:28:01réalisateur, parolier
00:28:02passé par RTL
00:28:03et Paris Match
00:28:04entre autres
00:28:04s'était éteint
00:28:05à l'âge de 88 ans
00:28:07à Paris
00:28:07l'homme de télévision
00:28:09s'était également illustré
00:28:10en cofondant
00:28:11la chaîne Direct 8
00:28:12en 2005
00:28:13puis était devenue
00:28:14l'une des figures clés
00:28:15de C8
00:28:16Mais oui, mais moi je ne suis pas
00:28:19contre
00:28:2011h06
00:28:21Le débat là
00:28:23il fait rage sur le plateau
00:28:2311h06 sur ces news
00:28:25merci d'être avec nous
00:28:25on continue à parler
00:28:26de ce qui s'est passé
00:28:27à Marseille
00:28:27cette femme
00:28:28qui est allée taper
00:28:30le professeur
00:28:31elle a été jugée
00:28:33pour violence volontaire
00:28:35aggravée
00:28:36sur personne chargée
00:28:36d'une mission
00:28:37de service public
00:28:37suivie de menaces de mort
00:28:39suivie de dégradation
00:28:40puisqu'elle avait
00:28:40violemment agressé
00:28:42le professeur
00:28:43elle avait giflé
00:28:44elle lui avait asséné
00:28:44un coup de pied
00:28:45elle avait menacé
00:28:46résultat
00:28:476 mois de prison
00:28:48avec sursis
00:28:48elle est ressortie libre
00:28:49du tribunal
00:28:50Julien Audou
00:28:50le disait
00:28:51l'une des solutions
00:28:52qu'on peut trouver
00:28:53pour taper fort
00:28:54ça peut être
00:28:55de supprimer
00:28:56les allocations
00:28:57sociales
00:28:57vous n'êtes pas d'accord
00:28:59Bruno Pommard ?
00:29:00Mais non
00:29:00je dirais oui
00:29:02en théorie
00:29:03en pratique
00:29:04c'est quasiment
00:29:04inapplicable
00:29:05pourquoi ?
00:29:06parce que souvent
00:29:06vous avez ces femmes là
00:29:07qui sont des familles
00:29:08monoparentales
00:29:09je ne stigmatise pas
00:29:10les familles monoparentales
00:29:11en disant ça
00:29:12qui sont avec 2-3 gosses
00:29:13j'en accueille
00:29:14Christine Kelly m'envoie
00:29:15à travers son association
00:29:16des familles comme ça
00:29:17je vous assure
00:29:18qu'elles sont dans une détresse
00:29:19imaginable
00:29:20donc elles ont un gamin
00:29:21qui fait des conneries
00:29:22lourdes
00:29:23ou elle-même
00:29:23à la limite
00:29:24ok
00:29:24on lui enlève quoi ?
00:29:26300 euros par mois
00:29:26qu'est-ce que ça va créer ?
00:29:27ça va créer un approche
00:29:29je suis d'accord
00:29:30moi je pense que
00:29:30cette question
00:29:31est d'une responsabilité politique
00:29:33la représentation nationale
00:29:35peut
00:29:35il n'y a pas de tabou
00:29:36elle peut évoquer
00:29:38cette question
00:29:38elle sera débattue
00:29:39de façon démocratique
00:29:41c'est ce que tu disais
00:29:42c'est-à-dire
00:29:43que tous les tenants
00:29:43et les aboutissants
00:29:44après
00:29:45moi je ne sais pas
00:29:46moi je ne suis pas
00:29:46au coeur de la justice
00:29:48mais il y a peut-être
00:29:49un discernement
00:29:50de sa conscience
00:29:52qui a été altérée
00:29:53je ne sais pas
00:29:53non non il n'y a pas eu
00:29:54il n'y a pas eu ça
00:29:54il ne faut pas trouver
00:29:56des décisions
00:29:56mais je ne sais pas
00:29:57des décisions
00:29:58vous nous demandez
00:29:59de commenter
00:30:00une décision
00:30:00non
00:30:00je vous dis
00:30:00qu'est-ce qu'il faut faire
00:30:02vous êtes une fan politique
00:30:03je vous demande
00:30:04qu'est-ce qu'il faut faire
00:30:05pour faire un exemple
00:30:07pour donner une leçon
00:30:08qu'est-ce qu'il faut faire
00:30:09avec cette femme
00:30:10moi je pense qu'il faut
00:30:10travailler sur le cas
00:30:11moi je vous dis
00:30:12six mois avec sur six
00:30:13ce n'est pas un exemple
00:30:13moi je dis qu'il faut
00:30:14peut-être réaffirmer
00:30:15en effet l'autorité
00:30:17à travers une sanction
00:30:18plus grave
00:30:19mais il faut travailler
00:30:20en amont
00:30:20il faut travailler
00:30:21mais c'est trop tard
00:30:22pour elle
00:30:22pour elle
00:30:23pour elle c'est trop tard
00:30:24non mais une mère de famille
00:30:25qui a 40, 45 ans, 50 ans
00:30:27c'est trop tard
00:30:28vous n'allez pas l'éduquer
00:30:30ce que vous avez envie d'entendre
00:30:30c'est qu'il faut absolument
00:30:32plus de fermeté
00:30:33et il faut enlever
00:30:34les allocations familiales
00:30:36mais vous verrez
00:30:36mais c'est parce que
00:30:37j'ai envie d'attendre
00:30:38il y a peut-être
00:30:38une autre solution
00:30:39mais donnez-la moi
00:30:39mais je vous la donne
00:30:40non
00:30:40mais si je vous dis
00:30:42il faut absolument
00:30:43s'appuyer
00:30:43faire de la médiation
00:30:44ça fait 40 ans
00:30:46qu'on fait ça
00:30:47mais non monsieur
00:30:47il n'y a pas eu
00:30:49de travail de fond
00:30:50autour de la part
00:30:52Cédric Saint-Sulfille
00:30:53c'est Julien Audoul
00:30:53oui
00:30:54moi je pense
00:30:55qu'un comportement déviant
00:30:57d'un parent comme ça
00:30:59doit être sanctionné
00:30:59par la justice
00:31:00et là encore une fois
00:31:01la justice ne répond pas
00:31:03et il y a une défaillance
00:31:046 mois exurci
00:31:05ça va encourager d'autres parents
00:31:06à aller taper des professeurs
00:31:07et là où je ne suis pas d'accord
00:31:09avec vous Julien Audoul
00:31:10c'est sur la suppression
00:31:10des allocations familiales
00:31:12ça engendrait
00:31:13de la misère
00:31:14de la misère
00:31:14dans la misère
00:31:15parce qu'il y a les enfants
00:31:16par contre
00:31:16vous parlez des enfants
00:31:17oui mais les enfants
00:31:18et elles ne montrent pas
00:31:20le bon exemple
00:31:20à ces enfants
00:31:21en allant taper
00:31:22un professeur d'école
00:31:24un matin
00:31:25parce qu'elle n'est pas contente
00:31:26de l'attitude qu'elle a eue
00:31:27avec ses enfants
00:31:28s'ils ont été déviants
00:31:29dans une classe
00:31:30par contre
00:31:31quand on est déviant
00:31:33et qu'on agresse
00:31:34comme ça des professeurs
00:31:34un policier
00:31:35un agent
00:31:36un fonctionnaire
00:31:38de police
00:31:40ou public
00:31:40moi je pense
00:31:41que la justice
00:31:42doit répondre
00:31:43avec beaucoup plus
00:31:44de fermeté
00:31:45parce que sinon
00:31:45ça va engendrer
00:31:46comment on peut dire ça
00:31:49ça c'est le bal
00:31:50de l'impuissance
00:31:51vous tournez en rond
00:31:52non
00:31:52c'est pas de l'impuissance
00:31:53mais vous voulez
00:31:54engendrer de la misère
00:31:55dans la misère
00:31:56parce que derrière
00:31:56il y a les enfants
00:31:57et par contre
00:31:58il faut aussi responsabiliser
00:31:59les parents
00:31:59mais dire
00:32:00de supprimer
00:32:00les allocations familiales
00:32:02je trouve que c'est facile
00:32:03c'est beaucoup plus complexe
00:32:04que ça
00:32:04oui c'est complexe
00:32:05je vais vous dire
00:32:08déjà un professeur
00:32:09c'est un fonctionnaire
00:32:09de la république
00:32:10oui on est d'accord
00:32:11c'est un fonctionnaire
00:32:11de la république
00:32:12c'est un beau métier
00:32:12c'est un très beau métier
00:32:13il est là justement
00:32:14pour éduquer
00:32:15et instruire la jeunesse
00:32:17vous avez une mère de famille
00:32:18qui agresse ce professeur
00:32:20c'est extrêmement grave
00:32:21c'est très grave
00:32:22s'il n'y a pas de punition
00:32:23s'il n'y a pas de punition
00:32:24aux yeux de ses enfants
00:32:25c'est à dire qu'aux yeux
00:32:27de ses enfants
00:32:27ils verront leur mère
00:32:29qui a agressé
00:32:29leur professeur
00:32:30ou un professeur
00:32:31de la république
00:32:32et il n'y aura jamais eu
00:32:33de sanction
00:32:33c'est à dire que
00:32:34l'absence de sanction
00:32:36va légitimer cette agression
00:32:37vous voulez sanctionner
00:32:38la famille
00:32:38vous voulez sanctionner
00:32:39la famille
00:32:40moi je parle de la justice
00:32:41et donc demain
00:32:41au niveau de la justice française
00:32:43vous n'aurez pas seulement
00:32:45une délinquante
00:32:46vous n'aurez pas seulement
00:32:47une délinquante
00:32:48si vous n'avez pas de sanction
00:32:49moi je vous parle de la justice
00:32:50c'est un problème de justice
00:32:51si à un moment donné
00:32:51il n'y a pas
00:32:526 mois de sursis
00:32:52pour moi
00:32:53en même temps
00:32:53s'il n'y a pas de sanction
00:32:55s'il n'y a pas de réparation
00:32:57et s'il n'y a pas de justice
00:32:58vous aurez effectivement
00:33:00des enfants
00:33:00qui vont prendre exemple
00:33:02sur leur mère délinquante
00:33:03donc il faut que la responsabilité
00:33:05de la justice
00:33:06il faut que la sanction
00:33:06tombe
00:33:07et la suspension
00:33:08est une mesure de justice
00:33:11c'est vrai parce que
00:33:12monsieur Oudou le dit
00:33:13il n'y a pas de sanction
00:33:13oui si il y a une sanction
00:33:15elle n'est pas
00:33:16elle n'est pas à l'image
00:33:17de ce que vous souhaitez
00:33:17elle est virtuelle
00:33:18elle n'est pas à l'image
00:33:19de ce que vous souhaitez
00:33:20il y a une sanction
00:33:21vous voulez la prison
00:33:23non mais dites-le clairement
00:33:24la sanction
00:33:24pas seulement
00:33:25la sanction
00:33:26c'est la dissuasion
00:33:27vous voulez
00:33:27vous voulez
00:33:28vous voulez de la prison
00:33:30le ministre de la justice
00:33:32a fait je pense
00:33:34a tenu des propos
00:33:35en disant
00:33:35qu'aujourd'hui
00:33:36il demandait
00:33:37que les prisons
00:33:39ne soient pas plus remplies
00:33:40parce qu'on ne peut pas y aller
00:33:42donc vous proposez
00:33:43d'aller en prison
00:33:44alors que vous savez
00:33:45que ça ne sera pas possible
00:33:47oui mais
00:33:48attendez
00:33:49matériellement
00:33:50donc il faut dire
00:33:51avec vous on ne fait rien
00:33:53je sais que votre parti
00:33:54il a le monopole
00:33:56la sanction
00:33:57c'est la dissuasion
00:33:58maintenant il faut que ça soit
00:33:59possible
00:34:00et vraisemblable
00:34:01je reviens
00:34:02parce que
00:34:03Jean-Marc
00:34:04vous ne m'avez pas entendu
00:34:06parce que vous avez l'impression
00:34:07que c'était une façon
00:34:08de botter en touche
00:34:09en vous parlant
00:34:10des familles
00:34:11mais les familles
00:34:12c'est très important
00:34:13quand toutes les familles
00:34:14on le voit dans les quartiers
00:34:16se rebellent
00:34:17et dénoncent
00:34:18vous l'avez vu
00:34:18avec ce qui s'est passé
00:34:20sur la drogue
00:34:20par rapport à ce qui s'est passé
00:34:25avec les violences
00:34:27et bien il y a des jeunes
00:34:28issus d'une guerre
00:34:29qui se sont levés
00:34:30et qui ont dit
00:34:31stop
00:34:31ça suffit
00:34:33et donc
00:34:34le fait que
00:34:34dans le reportage
00:34:36on dise
00:34:37toutes les familles
00:34:38à Marseille
00:34:39en tout cas
00:34:39sur ce sujet
00:34:40ont dénoncé
00:34:41moi je dis
00:34:42que c'est quelque chose
00:34:43de positif
00:34:44sur lequel on peut s'appuyer
00:34:45le problème c'est qu'il y a
00:34:46une chaîne
00:34:47moi je suis d'accord
00:34:47avec Julien Audoul
00:34:48je suis d'accord avec tous
00:34:49sanctionner
00:34:50c'est important
00:34:50le problème c'est qu'il y a
00:34:51une chaîne derrière à suivre
00:34:52c'est à dire que si demain
00:34:53on met cette dame
00:34:54un mois en prison
00:34:55pourquoi pas
00:34:55pas pour enlever
00:34:56des allocations
00:34:57mais la mettre en prison
00:34:58carrément
00:34:58qu'est-ce qu'on fait des enfants
00:34:59il faut qu'il y ait un suivi
00:35:00social derrière
00:35:01pour la famille
00:35:02il y a toute une chaîne
00:35:03à mettre en place
00:35:04qui est impossible actuellement
00:35:05parce qu'on n'arrive plus
00:35:06à suivre
00:35:06le problème c'est qu'aujourd'hui
00:35:08il n'y a rien qui va
00:35:09honnêtement
00:35:09je veux vous parler
00:35:12de ce qui se passe à Bordeaux
00:35:13à Bordeaux
00:35:14vous avez un chauffeur de bus
00:35:15qui s'appelle Jean-Christophe
00:35:16qui le 7 mai 2025
00:35:17à 11h15 du matin
00:35:18donc en pleine journée
00:35:19il est agressé dans son bus
00:35:20il est insulté
00:35:21il est frappé
00:35:23insulte
00:35:24coup de poing
00:35:24coup de tête
00:35:25il est au sol
00:35:26il perd connaissance
00:35:27il doit être opéré des ligaments
00:35:28qu'est-ce qui se passe ?
00:35:30aujourd'hui il est menacé
00:35:31de licenciement
00:35:32parce qu'on dit
00:35:33ah oui mais vous êtes sorti
00:35:33de votre cabine de chauffeur
00:35:34mais on est chez les fous
00:35:36regardez il s'est confié
00:35:37à ses risques
00:35:38Jean-Christophe Colombeau
00:35:40nous montre le courrier
00:35:41qu'il a reçu de son employeur
00:35:42conducteur de bus à Bordeaux
00:35:44il a été agressé en mai dernier
00:35:45après avoir demandé
00:35:46à un jeune de dire bonjour
00:35:48en montant dans le bus
00:35:48les insultes sont tombées
00:35:50il a alors quitté son poste de conduite
00:35:52pour lui demander de sortir
00:35:53et les coups violents
00:35:54sont arrivés eux aussi
00:35:55c'est un courrier
00:35:56que j'ai reçu le 28 mai
00:35:57pour une convocation
00:35:59préalable à l'entretien
00:36:00monsieur nous vous informons
00:36:03que nous sommes amenés
00:36:04à envisager à votre égard
00:36:05une sanction disciplinaire
00:36:06pour aller jusqu'au licenciement
00:36:08j'ai eu le soutien
00:36:09de la direction
00:36:09qui m'a téléphoné le jour même
00:36:11et puis quelques jours après
00:36:12je reçois ça
00:36:12c'est choquant
00:36:14c'est troublant
00:36:15et ça me rend malade
00:36:16pour son employeur
00:36:17ce chauffeur n'a pas respecté
00:36:18les consignes de l'entreprise
00:36:19il est normal
00:36:20qu'il rende des comptes
00:36:21ce conducteur n'a pas respecté
00:36:23les règles
00:36:23en matière de gestion
00:36:25d'un incident
00:36:26puisqu'il a quitté
00:36:27son poste de conduite
00:36:27il a posé la main
00:36:28sur un voyageur
00:36:29il l'a obligé physiquement
00:36:31à descendre du bus
00:36:32nous allons lui demander
00:36:33de nous fournir des explications
00:36:34Jean-Christophe se demande
00:36:35si sa réaction
00:36:36en voulant faire descendre
00:36:37cette personne
00:36:38était la bonne solution
00:36:39mais l'agressivité ambiante
00:36:40et les insultes
00:36:41deviennent insupportables
00:36:42peut-être que c'était pas
00:36:43la meilleure chose
00:36:44à faire que j'ai faite
00:36:45mais on n'a pas
00:36:47longtemps à réfléchir
00:36:48vous encaissez
00:36:49vous encaissez tous les jours
00:36:50la réflexion
00:36:50et vous dites rien
00:36:51vous faites le lâcher prise
00:36:52comme on nous demande de faire
00:36:53mais au bout d'un moment
00:36:55il faut l'extérioriser
00:36:56donc là
00:36:57c'était une fois de tout
00:36:58il en a encore pour des semaines
00:37:00à se remettre
00:37:01psychologiquement
00:37:01et physiquement
00:37:02car il a été opéré
00:37:03de deux ligaments déchirés
00:37:05mais il compte bien
00:37:06se rendre à sa convocation
00:37:07le 17 juin prochain
00:37:08Bruno Pomar
00:37:09c'est désespérant
00:37:10cette société
00:37:11elle est désespérante
00:37:12oui il n'y a surtout
00:37:12aucun discernement
00:37:13de la part des dirigeants
00:37:15de cette compagnie de bus
00:37:16c'est lamentable
00:37:17parce qu'il a agi
00:37:18comme un citoyen
00:37:19tu dis rentre
00:37:20tu dis bonjour
00:37:21etc
00:37:21et ce qui est dramatique
00:37:23encore une fois
00:37:23c'est que
00:37:23le manque de discernement
00:37:25des cadres là
00:37:26est inquiétant
00:37:26parce que lui
00:37:27il est exposé tous les jours
00:37:28à vivre ces moments là
00:37:30qui sont toujours
00:37:30très difficiles
00:37:31surtout d'aller bien
00:37:32vous avez vu
00:37:32il a encore le bras en écharpe
00:37:34c'est tout simplement scandaleux
00:37:35et il est convocé
00:37:35pour un licentiment
00:37:36appelez-les
00:37:37j'ai un marre pour savoir
00:37:38vous avez vu
00:37:38il s'est expliqué
00:37:39j'applique la règle
00:37:41le responsable
00:37:41c'est à dire
00:37:42oui mais il ne doit pas
00:37:42quitter leur poste
00:37:44c'est stupide
00:37:44c'est une bêtise
00:37:45on est chez les uns
00:37:46c'est un truc
00:37:46comment vous réagissez
00:37:48moi je pense que la peur
00:37:48doit changer de camp
00:37:49et là on voit
00:37:50que c'est un honnête travailleur
00:37:50qui a essayé
00:37:51de simplement gagner sa vie
00:37:52et qui se retrouve
00:37:53avec un moral brisé
00:37:55une vie brisée
00:37:56et là aujourd'hui
00:37:57son employeur risque
00:37:58de le virer
00:37:58parce qu'il a témoigné
00:37:59qu'il a été médiatiquement
00:38:00il demande juste
00:38:01de la justice
00:38:02et on constate
00:38:04que dans ce pays
00:38:04en fait
00:38:04il n'y a plus personne
00:38:05qui dirige
00:38:06il n'y a plus de capitaine de bateau
00:38:07en fait
00:38:07toute la société
00:38:08est en train de se fracturer
00:38:10la peur est passée
00:38:14chez les honnêtes citoyens
00:38:15qui demandent tout simplement
00:38:16à vivre
00:38:16de façon normale
00:38:18et on prend un bus
00:38:20on se fait agresser
00:38:20dans le métro
00:38:21on n'est plus en sécurité
00:38:22et il n'y a personne
00:38:23qui propose des solutions
00:38:24mis à part des effets d'annonce
00:38:26parfois qui n'aboutissent à rien
00:38:27et qui ne viennent jamais
00:38:28mais vous savez
00:38:29moi je suis sensible
00:38:30à ce que dit ce monsieur
00:38:30parce qu'il dit
00:38:31bon j'ai peut-être pas eu
00:38:32la bonne réaction aujourd'hui
00:38:33mais c'est vrai que voilà
00:38:34il n'a pas eu de formation
00:38:35donc même lui culpabilise
00:38:37donc c'est bien
00:38:38la direction
00:38:38il se trouve en question
00:38:40il est sorti
00:38:40il a voulu mettre le mec dehors
00:38:42parce qu'il insultait
00:38:43parce qu'il ne parlait pas bien
00:38:44c'est vrai
00:38:44c'est une mise en danger
00:38:46mais je pense que la direction
00:38:47l'a pris comme ça
00:38:47une mise en danger
00:38:48c'est à dire
00:38:49vous lui mettez un avertissement
00:38:53mais vous ne le menacez pas
00:38:54d'extensément
00:38:54enfin on est chez les dingues
00:38:56mais cette direction de bus
00:38:58est lamentable
00:38:59elle est lamentable
00:39:00parce que quand on sait
00:39:01ce qui s'est passé
00:39:02notamment pour un autre
00:39:03chauffeur de bus
00:39:04à Bayonne
00:39:05qui a été lynché
00:39:06qui a été massacré
00:39:07pour une histoire de masque
00:39:09qui était également
00:39:11dans son bon droit
00:39:11qui voulait faire respecter
00:39:13la règle
00:39:13et moi je salue
00:39:14le courage
00:39:15de ce chauffeur de bus
00:39:15parce qu'effectivement
00:39:17compte tenu du contexte
00:39:18la moindre réflexion
00:39:19peut aboutir à un lynchage
00:39:21peut aboutir à une agression
00:39:22ultra violente
00:39:23il a fait respecter la règle
00:39:25et il a aussi assuré
00:39:26la sécurité des passagers
00:39:27face à un individu
00:39:28qui visiblement
00:39:30avait envie
00:39:31de foutre le bordel
00:39:32donc moi je salue ce courage
00:39:34mais la direction
00:39:35est d'une lâcheté
00:39:36mais inouïe
00:39:37vous savez le résultat
00:39:38Fadil Améal
00:39:39le résultat de tout ça
00:39:39c'est qu'au fond
00:39:40plus personne va bouger
00:39:41c'est à dire le prochain
00:39:42les chauffeurs de bus
00:39:43quel message on envoie
00:39:44aux chauffeurs de bus
00:39:44où qu'ils soient d'ailleurs
00:39:45pas qu'à Bordeaux
00:39:46on leur envoie comme message
00:39:47ne bougez pas
00:39:47il peut se passer
00:39:48n'importe quoi
00:39:49dans votre bus
00:39:50laissez-vous vous faire insulter
00:39:51laissez
00:39:52et pourquoi pas
00:39:53agresser une femme
00:39:54laissez une femme
00:39:55se faire agresser
00:39:56dans votre bus
00:39:56surtout ne bougez pas
00:39:57de votre poste
00:39:58mais enfin on est où ?
00:39:59vous avez raison
00:40:00c'est édifiant
00:40:01moi ce que je retiens
00:40:02quand même
00:40:03c'est qu'il y a une faute
00:40:05professionnelle
00:40:05de la direction
00:40:06parce que c'est à la direction
00:40:08de donner
00:40:09les procédures
00:40:10il avait la procédure
00:40:11justement
00:40:12mais attendez
00:40:14ce que je pense
00:40:15c'est que la direction
00:40:16j'ai évoqué pas mal de cas
00:40:18de travail social
00:40:19c'est que les temps
00:40:20ont changé
00:40:21alors peut-être
00:40:22qu'elle a une façon
00:40:23de fonctionner
00:40:23qui date des années
00:40:25d'il y a 20 ans
00:40:26mais aujourd'hui
00:40:27il y a des cas
00:40:29très très précis
00:40:30d'agression
00:40:31et il faut que la direction
00:40:32s'adapte
00:40:33et dise concrètement
00:40:34quelles sont les procédures
00:40:36collectives à faire
00:40:37non mais ils ont dit
00:40:38visiblement
00:40:39à part de dire
00:40:40restez coquatrés
00:40:40voilà c'est ça
00:40:41mais c'est ça la procédure
00:40:41la procédure
00:40:42parce qu'ils veulent pas
00:40:43la direction ne veut pas
00:40:44qu'ils prennent de risque
00:40:45parce qu'après
00:40:45ils pourraient se retourner
00:40:46contre la direction
00:40:47il faut faire gaffe à tout
00:40:48c'est à dire
00:40:48laisser faire
00:40:49laisser faire
00:40:49juridiquement maintenant
00:40:50c'est tellement compliqué
00:40:51et donc ça c'est grave
00:40:52mais moi j'ai beaucoup
00:40:53d'espoir
00:40:54le fait que ce soit
00:40:55médiatisé par les médias
00:40:59ils vont reculer
00:41:00ils vont sans doute reculer
00:41:01et c'est une bonne chose
00:41:03oui c'est ça
00:41:03sur une seule chaîne
00:41:04bon autre sujet
00:41:06enfin non pas autre sujet
00:41:07d'ailleurs on parle toujours
00:41:08des vols et des violences
00:41:09on va revenir à ce qui s'est passé
00:41:10ce week-end
00:41:10parce que vous savez
00:41:10qu'on suit les procès
00:41:13qui se déroulent
00:41:14les comparutions immédiates
00:41:15et on a continué
00:41:16à suivre hier
00:41:16les comparutions immédiates
00:41:18après les violences
00:41:19de ce week-end
00:41:19sur 21 prévenus
00:41:20jugés hier mardi
00:41:22donc en comparutions immédiates
00:41:23seulement 8
00:41:24ont eu de la prison ferme
00:41:25mais moi je voudrais
00:41:26qu'on s'arrête
00:41:26sur 2 cas ce matin
00:41:28juste
00:41:28parce que c'est 2 cas
00:41:29qui moi m'ont surpris
00:41:30ce sont 2 hommes algériens
00:41:33en situation irrégulière
00:41:34alors le premier
00:41:35donc situation irrégulière
00:41:37il est accusé de vol
00:41:38il a été remis en liberté
00:41:40hier
00:41:40il n'a même pas
00:41:41d'interdiction du territoire
00:41:42voilà c'est bon
00:41:43deuxième algérien
00:41:45lui il a eu une OQTF
00:41:46il est accusé
00:41:47d'avoir frappé un policier
00:41:48il est ressorti libre
00:41:49également sous OQTF
00:41:50regardez
00:41:51c'est le cas notamment
00:41:54de Asenbe
00:41:55un ressortissant algérien
00:41:56de 29 ans
00:41:57et visé par une obligation
00:41:58de quitter le territoire français
00:41:59interpellé pour avoir
00:42:01porté des coups de pied
00:42:02à un policier
00:42:03il a été condamné
00:42:04à 7 mois de prison
00:42:05avec sursis
00:42:05et une amende totale
00:42:06de 500 euros
00:42:07autre profil jugé ce mardi
00:42:09celui de Ahmed F
00:42:10un Algérien
00:42:11en situation irrégulière
00:42:12âgé de 33 ans
00:42:14mis en cause
00:42:15pour vol avec effraction
00:42:16en réunion
00:42:16il est cop de 6 mois de prison
00:42:18avec sursis
00:42:19et 500 euros d'amende
00:42:20mais n'a pas été interdit
00:42:22de territoire français
00:42:23Bruno Pommard
00:42:24mais qu'est-ce qui se passe
00:42:25dans ce pays ?
00:42:26qu'est-ce qui se passe
00:42:27en France en ce moment ?
00:42:28ces deux individus
00:42:29sont déjà hors la loi
00:42:29puisqu'ils sont OQTF
00:42:31donc déjà ils sont hors la loi
00:42:32et ensuite on trouve le moyen
00:42:33de leur mettre du sursis
00:42:35alors que ça méritait
00:42:36largement du ferme
00:42:37encore une fois
00:42:38encore une fois
00:42:39vous avez des juges
00:42:40dans ce pays
00:42:41je vous rappelle
00:42:41la loi permet beaucoup de choses
00:42:43après c'est le juge
00:42:44qui l'applique
00:42:44à sa mesure
00:42:46il y a tellement de choses
00:42:47que je ne comprends pas
00:42:47que j'ai besoin d'explications
00:42:48expliquez-moi
00:42:49ces deux personnes
00:42:49sont en situation irrégulière
00:42:51au minimum
00:42:51une OQTF en plus
00:42:52ils sont en situation irrégulière
00:42:54sur notre territoire
00:42:54ils sont devant la justice
00:42:56donc il y a des policiers
00:42:57autour etc
00:42:57et on leur dit
00:42:58merci au revoir
00:42:59vous repartez ?
00:42:59on devrait les foutre
00:43:00un CERA au minimum
00:43:01bien sûr
00:43:01et ensuite essayer
00:43:02de les expulser
00:43:03mais visiblement
00:43:04les relations avec l'Algérie
00:43:05ne sont pas évidentes
00:43:05ah tiens
00:43:06à la réponse graduée
00:43:07c'est même pas ça
00:43:08mais concrètement
00:43:10concrètement
00:43:11comment on les laisse repartir
00:43:12déjà on leur donne du sursis
00:43:14c'est-à-dire que
00:43:14non seulement ils sont
00:43:15en situation irrégulière
00:43:15mais ils foutent le bordel
00:43:16excusez-moi de le dire clairement
00:43:17ces gens-là
00:43:18sont en France
00:43:19ils sont en situation régulière
00:43:20ils foutent le bordel
00:43:21dans nos rues
00:43:21et on leur dit
00:43:22bon allez
00:43:23attention la prochaine fois
00:43:24alors qu'ils ne doivent pas
00:43:25être là
00:43:25je ne comprends pas
00:43:27je ne comprends pas
00:43:27je pense que
00:43:28n'importe qui
00:43:29un honnête citoyen
00:43:30est terrifié
00:43:31par cette décision
00:43:32de justice
00:43:32est terrifié
00:43:34parce que si on prend
00:43:34le cas
00:43:35de ce délinquant algérien
00:43:37sous obligation
00:43:37de quitter le territoire français
00:43:38ça faisait depuis 2023
00:43:40qu'il avait cette obligation
00:43:41de quitter le territoire français
00:43:42donc depuis 2023
00:43:43depuis deux ans
00:43:44en fait
00:43:45l'état français
00:43:45lui a signifié
00:43:46qu'il était indésirable
00:43:47et qu'il devait partir
00:43:49et il est toujours
00:43:49sur notre sol
00:43:50et là il se permet
00:43:52dans le cadre d'émeutes
00:43:53sans commune mesure
00:43:54depuis celle de 2023
00:43:55je rappelle
00:43:56les centaines d'incendies
00:43:57les deux morts
00:43:58les 32 policiers
00:44:00gendarmes blessés
00:44:01les 7 pompiers
00:44:01qui ont été agressés
00:44:03les centaines d'agressions
00:44:05partout en France
00:44:06dans le cadre de ces émeutes
00:44:07on lui dit
00:44:08ben c'est pas grave
00:44:08tu vas continuer
00:44:09tu vas rester
00:44:10t'auras du sursis
00:44:11c'est à dire
00:44:11c'est pas grave
00:44:12continue
00:44:13mais c'est délirant
00:44:14c'est délirant
00:44:14et là moi j'en veux
00:44:16d'une à Bruno Rotaillot
00:44:17qui n'a rien fait
00:44:18je le redis
00:44:19parce que si aujourd'hui
00:44:20on en est là
00:44:20avec l'Algérie
00:44:21qu'on ne peut pas
00:44:21et qu'on est dans
00:44:22l'incapacité de renvoyer
00:44:24les délinquants algériens
00:44:25sous OQTF
00:44:26c'est parce qu'il n'y a pas
00:44:26de bras de fer
00:44:27j'en veux
00:44:28à part
00:44:28si je puis me permettre
00:44:29quand même
00:44:29si je puis me permettre
00:44:30je lui redoule
00:44:31vous savez que
00:44:31Bruno Rotaillot
00:44:32n'est pas seul
00:44:33et que
00:44:33Emmanuel Macron
00:44:35n'a pas la même vision
00:44:36bien sûr
00:44:37et c'est celle
00:44:38d'Emmanuel Macron
00:44:38qui s'applique
00:44:39c'est à dire que
00:44:39Bruno Rotaillot
00:44:40était pour le bras de fer
00:44:41Emmanuel Macron
00:44:42est pour le dialogue
00:44:42mais Bruno Rotaillot
00:44:43accepte d'être
00:44:44le ministre
00:44:45de M. Macron
00:44:46pour l'instant
00:44:46pour l'instant
00:44:47Bruno Rotaillot
00:44:48il a la responsabilité
00:44:49d'avaler des anacondas
00:44:50tous les jours
00:44:51et des boas
00:44:52en se disant
00:44:52je ne peux rien faire
00:44:53ce qui est quand même délirant
00:44:54c'est vrai que ça se pisse
00:44:55M. Odoul
00:44:56il ne faut pas tout mélanger
00:44:56Bruno Rotaillot
00:44:58est ministre de l'Intérieur
00:44:59c'est à dire qu'il est en charge
00:44:59de la sécurité intérieure
00:45:01tout ce qui est
00:45:02en relation avec
00:45:02les affaires étrangères
00:45:03concerne le président
00:45:04de la République
00:45:05ou le ministre
00:45:06des affaires étrangères
00:45:07c'est pas Bruno Rotaillot
00:45:08qui annonce
00:45:08la réponse graduée
00:45:09c'est pas lui
00:45:11qui annonçait
00:45:11le renvoi des OQTF
00:45:12en Algérie
00:45:13il ne peut pas le faire
00:45:14parce que justement
00:45:15c'est le ministre
00:45:16de l'Intérieur
00:45:17de la parole
00:45:17vous êtes député
00:45:18de la République
00:45:19c'est vrai
00:45:19laissez parler Cédric
00:45:21il ne faut pas dire
00:45:24ce que les Français lui demandent
00:45:26c'est la sécurité
00:45:27des Français
00:45:28et là en l'occurrence
00:45:29on a des personnes
00:45:29en situation irrégulière
00:45:31qui réalisent
00:45:32des casses
00:45:34des faits de délinquance
00:45:35sur notre territoire
00:45:36c'est le rôle
00:45:36du ministre de l'Intérieur
00:45:37donc si on attrape
00:45:38ce genre d'individu
00:45:38c'est la case prison
00:45:40par contre
00:45:41ou cras
00:45:41ou cras
00:45:43oui bien sûr
00:45:43cras en l'occurrence
00:45:45et du coup
00:45:45sur ce qui s'est passé
00:45:47après la victoire
00:45:49du Paris Saint-Germain
00:45:49dans les rues de Paris
00:45:51ou dans les rues françaises
00:45:52ça concerne aussi
00:45:53des enfants
00:45:54qui sont issus
00:45:54de la République
00:45:55et qui sont français
00:45:55non mais moi
00:45:56j'ai pris ces deux cas
00:45:59où ces gens
00:45:59sont en situation irrégulière
00:46:01et on les laisse partir
00:46:03ils font des choses irrégulières
00:46:05c'est une défaillance
00:46:06de la justice
00:46:06et là il y a un vrai problème
00:46:08c'est pas la première
00:46:09depuis tout à l'heure
00:46:10excusez-moi
00:46:11mais on peut pas dire
00:46:11qui est le ministre
00:46:12de la justice aujourd'hui
00:46:14il était anciennement
00:46:15il a une expérience
00:46:15de ministre de l'Intérieur
00:46:16il faut essayer
00:46:17de parler des choses
00:46:17Gérald Darmanet
00:46:18il est ministre de la justice
00:46:19mais il y a l'indépendance
00:46:20de la justice
00:46:20oui mais il a une expérience
00:46:22de ministre de l'Intérieur
00:46:22ça va être exactement
00:46:23la même affaire
00:46:24le parquet peut faire appel
00:46:26et dans ce cas-là
00:46:26c'est le ministère
00:46:28des Français
00:46:28mais l'appel ira
00:46:29dans le sens du juge
00:46:30évidemment
00:46:31les Français
00:46:31aujourd'hui
00:46:32de tous bords
00:46:33qu'ils soient de gauche
00:46:34de droite
00:46:34du Front National
00:46:36ou d'extrême-gauche
00:46:37attendent beaucoup plus
00:46:38de fermeté
00:46:39au niveau de la justice
00:46:40donc quand on va voter
00:46:41c'est pas l'extrême-gauche
00:46:42quand on va voter
00:46:43pour des politiciens
00:46:44il faut que derrière
00:46:45il y ait des résultats
00:46:46aujourd'hui depuis 15, 20, 30 ans
00:46:48il n'y en a pas
00:46:49Fadil Améal
00:46:50vol et violence
00:46:51ils sont en situation irrégulière
00:46:53on les laisse ressortir
00:46:54du tribunal tranquille
00:46:55on va dire
00:46:55attention
00:46:56recommencez pas
00:46:56parce que la prochaine fois
00:46:57c'est la prison
00:46:58c'est sans appel
00:46:58en effet la justice
00:47:00il y a une forme d'impunité
00:47:02qu'il faut regarder
00:47:03de très près
00:47:04ce qui se passe
00:47:05mais moi je la relaie pas
00:47:06à l'affaire algérienne
00:47:07qui est une affaire
00:47:08beaucoup plus complexe
00:47:08on parlait de ce cas particulier
00:47:10non mais oui d'accord
00:47:11mais je vous ai répondu
00:47:12de façon très précise
00:47:13et donc
00:47:14en même temps
00:47:15est-ce qu'il nous appartient
00:47:16de juger
00:47:17des décisions de justice
00:47:18moi je n'ai pas le dossier en bas
00:47:19mais sur le principe
00:47:21ça paraît incroyable
00:47:22qu'ils ne soient pas expulsés
00:47:24vous savez à quoi ça me fait penser
00:47:26ça me fait penser
00:47:26à l'histoire des mariages
00:47:27quand on oblige les mères
00:47:28à marier des gens
00:47:29dans le QTF
00:47:30à un moment on se dit
00:47:31mais personne ne se pose
00:47:33s'assoie à 30 secondes
00:47:34et réfléchit en disant
00:47:35ces gens là
00:47:36sont en situation irrégulière
00:47:36ils ne devraient pas être en France
00:47:37on ne devrait pas les marier
00:47:39là dans le cas présent
00:47:41la loi doit être changée
00:47:41vous avez raison
00:47:42ces gens là sont en situation
00:47:43irrégulière
00:47:45ils foutent le bordel
00:47:47dans le pays
00:47:47et ils ne les laissent pas
00:47:49il ne faut pas les laisser ressortir
00:47:50c'est du bon sens
00:47:51mais personne n'en a visiblement
00:47:52quant à la petite remarque
00:47:53sur les enfants de la République
00:47:55effectivement
00:47:56beaucoup sont
00:47:57français
00:47:58mais ne pas vouloir
00:48:00regarder en face
00:48:01le lien
00:48:02avec une immigration
00:48:03qui n'a pas été assimilée
00:48:05depuis 30 ans
00:48:05dont le résultat
00:48:07s'est manifesté
00:48:07dans les rues de Paris
00:48:08on est sur la 4ème
00:48:08ou 5ème génération
00:48:09mais oui mais il y a un échec terrible
00:48:12un échec sur le refus d'assimiler
00:48:14un échec sur l'intégration
00:48:15et sur le vivre
00:48:17monsieur vous pensez
00:48:18qu'on a vu
00:48:18dans les rues de Paris
00:48:20c'est la banlieue déchaînée
00:48:22c'est la banlieue non assimilée
00:48:24c'est la banlieue
00:48:26avec des drapeaux palestiniens
00:48:27c'est la banlieue
00:48:28qui a la haine de la France
00:48:29qui a la haine du flic
00:48:30et qui a la haine de l'ordre
00:48:32voilà
00:48:32et ça c'est le résultat
00:48:33c'est une chose
00:48:34monsieur O'Doul
00:48:36que vous mettez les lèvres
00:48:37et ne pas avoir
00:48:38c'est ce discours
00:48:39c'est ce discours
00:48:41c'est ce discours
00:48:42c'est ce discours
00:48:44c'est votre discours
00:48:44qui discrédite vos thèses
00:48:46parce que vous généralisez
00:48:48si vous m'avez dit
00:48:49une partie
00:48:51une partie de la jeunesse
00:48:52aujourd'hui
00:48:53dans les quartiers difficiles
00:48:55qui a subi quand même
00:48:56parce qu'il faut expliquer
00:48:57des difficultés
00:48:58et qui ne réagit pas
00:49:00en termes de citoyenneté
00:49:01je vous dirais
00:49:02la perfusion sociale
00:49:03les subventions
00:49:04vous voulez venir avec moi
00:49:05dans Lyon
00:49:05venez avec moi dans Lyon
00:49:07pour voir la jeunesse
00:49:07je connais mieux que vous
00:49:09la situation
00:49:10des quartiers difficiles
00:49:11vous êtes dans Paris
00:49:11dans Lyon
00:49:12il faut prendre le train
00:49:13pour aller à Paris
00:49:14vous allez faire le glissement
00:49:15sémantique
00:49:16c'est bientôt
00:49:17maintenant
00:49:17évidemment
00:49:18ceux qui ne croient plus
00:49:19en la république
00:49:20ce sont des immigrés
00:49:21bientôt ils vont être musulmans
00:49:23et bientôt
00:49:24ils seront terroristes
00:49:25parce que c'est ça
00:49:26votre discours
00:49:27je vous laisse
00:49:27votre dérive
00:49:28sémantique
00:49:29mais non mais permanent
00:49:29qui vous discrédite
00:49:30parce qu'il y a des choses
00:49:32il y a des choses positives
00:49:33que vous pouvez dire
00:49:35et que je peux retenir
00:49:36mais je ne peux pas
00:49:37dans la mesure
00:49:38vous faites des généralités
00:49:39vous faites des généralités
00:49:40je trouve que votre constat
00:49:44il est sélectif
00:49:44partiel et partiel
00:49:45parce que hier
00:49:46dans les premières condamnations
00:49:47il y avait un Aurélien
00:49:49et quel est le lien
00:49:49avec l'immigration
00:49:50je vous dis que
00:49:51aujourd'hui ce sont
00:49:52des jeunes français
00:49:53qui sont peut-être
00:49:54parfois issus
00:49:55de l'immigration
00:49:56c'est vrai
00:49:56mais on en est
00:49:57peut-être à la quatrième
00:49:57ou cinquième génération
00:49:59et là
00:49:59le premier sujet
00:50:00qu'on a évoqué
00:50:00dans l'émission
00:50:01non mais vous pouvez
00:50:02citer les prénoms
00:50:02alors
00:50:03le premier thème
00:50:06qu'on a évoqué
00:50:08justement
00:50:09j'ai un physique méditerranéen
00:50:12je m'appelle
00:50:12Cédric Saint-Sulpice
00:50:13donc moi demain
00:50:15si je suis déviant
00:50:17et qu'on me filme
00:50:17vous allez faire le raccourci
00:50:18pourtant je m'appelle
00:50:19Cédric Saint-Sulpice
00:50:20moi j'ai été choqué
00:50:41je suis choqué
00:50:42depuis maintenant
00:50:43plusieurs années
00:50:43de voir que des enfants
00:50:44de la République
00:50:45ont des comportements
00:50:47ultra violents
00:50:48peu importe que ça soit
00:50:49pendant les émeutes
00:50:50de l'après-naël
00:50:51ou que ça soit
00:50:51pendant la victoire du PSG
00:50:52mais quand je regarde
00:50:54les vidéos
00:50:54moi je suis censé
00:50:55et que je vois par exemple
00:50:56des individus
00:50:57qui agrippent un pompier
00:50:58et qui parfois
00:50:59ont le physique
00:51:00qui me ressemble
00:51:00et pourtant moi
00:51:01je m'appelle
00:51:02Cédric Saint-Sulpice
00:51:03j'ai un physique méditerranéen
00:51:04ou voire maghrébin
00:51:05parce que j'ai des origines
00:51:06et là vous êtes en train
00:51:09de m'expliquer
00:51:09que parce qu'il y a
00:51:11des comportements violents
00:51:12délinquants
00:51:12c'est en lien
00:51:13avec l'immigration
00:51:14pourtant mon nom
00:51:14moi c'est Saint-Sulpice
00:51:15mon nom appartient
00:51:162000 ans d'histoire
00:51:17je vous donne quelque chose
00:51:19de très factuel
00:51:19par rapport aux yeux
00:51:20et vous votre constat
00:51:21il est fait par rapport aux yeux
00:51:22et non par rapport au réel
00:51:23c'est de l'élite faciès
00:51:25c'est de l'élite faciès
00:51:26déjà premièrement
00:51:29si vous me permettez
00:51:32de répondre
00:51:33que ce soit pour les émeutes
00:51:34de 2023
00:51:34ou pour les exactions
00:51:36les exactions intolérables
00:51:38après la finale du PSG
00:51:39il y a évidemment
00:51:40un lien avec l'immigration
00:51:41qui n'a pas été assignée
00:51:42c'est faux ?
00:51:43non ce n'est pas faux
00:51:44non ce n'est pas faux
00:51:45mais laissez le parler
00:51:46ils sont nés en France
00:51:46justement
00:51:47c'est ça le problème
00:51:492025
00:51:50c'est ça l'échec
00:51:51les premières
00:51:51les 60
00:51:53laissez-moi parler
00:51:53si vous pouvez me laisser parler
00:51:55moi je vous laisse les dérouler
00:51:56très clairement
00:51:58moi je n'en veux pas
00:51:58à ces jeunes
00:51:59à ces délinquants
00:52:00et ces racailles
00:52:01moi j'en veux
00:52:01aux différents gouvernements
00:52:03qui n'ont pas forcé
00:52:04à l'assimilation
00:52:05j'en veux à ces gouvernements
00:52:06qui ont parlé d'intégration
00:52:07et de vivre ensemble
00:52:08le vivre ensemble
00:52:09n'existe pas
00:52:09quand vous voyez ces images
00:52:11qui ont choqué
00:52:11tout le monde
00:52:12d'agression
00:52:13de jeunes filles en vélo
00:52:14d'agression de pompiers
00:52:15de tirer
00:52:16non il n'existe pas
00:52:17c'est le vivre
00:52:18c'est le généraliser
00:52:20et oui il y a un lien
00:52:21avec l'immigration
00:52:21et bien sûr qu'il y a un lien
00:52:23avec le refus
00:52:24d'assimilation
00:52:25parce que si ces jeunes
00:52:26aimaient la France
00:52:26ils ne cracheraient pas
00:52:27sur les forces de l'ordre
00:52:28ils ne tireraient pas
00:52:29en mortier sur les forces de l'ordre
00:52:30quand on aime la France
00:52:31il y a une minorité visible
00:52:32qu'ils ne tirent pas
00:52:33sur les policiers
00:52:34mais vous faites
00:52:34Julien Doule
00:52:35c'est cette minorité
00:52:37qui aujourd'hui
00:52:38est responsable
00:52:39de l'augmentation
00:52:39des accords
00:52:40ce qui me gêne
00:52:42vous
00:52:42les politiques
00:52:43moi même si je suis maire
00:52:44je ne suis pas en politique
00:52:45ce qui me gêne
00:52:45vous les politiques
00:52:46au même titre d'ailleurs
00:52:47que l'extrême gauche
00:52:48j'ai eu les romans
00:52:48il y a peu de temps
00:52:49sur un plateau de télé
00:52:50ça a été une catastrophe
00:52:50ce que je voulais dire
00:52:55c'est qu'à chaque fois
00:52:56c'est de dire
00:52:57c'est les banlieues
00:52:59ne généralisez pas
00:53:00croyez-moi
00:53:00ça vous aidera
00:53:01même politiquement
00:53:02je vous donne un conseil
00:53:03là-dessus
00:53:03je crois que
00:53:04non non mais les banlieues
00:53:04moi je les connais
00:53:05je vous l'assure
00:53:05j'ai fait 36 ans
00:53:06que je suis dans l'associatif
00:53:07excusez-moi
00:53:07ce qui était sur les champs
00:53:08c'était quand même pas
00:53:09mais d'accord
00:53:10mais ce que je veux dire
00:53:10non mais quand on dit
00:53:11ça vient des banlieues
00:53:12mais moi le premier je l'ai dit
00:53:13et Léoman m'a dit
00:53:15vous y vivez
00:53:16pas d'amalgame
00:53:17ça vient pas de 100%
00:53:19de banlieues
00:53:19mais c'est principalement
00:53:21de la banlieue
00:53:21excusez-moi
00:53:22mais non mais
00:53:22soyez précis
00:53:23parce qu'il y a tout un tas
00:53:24de gens
00:53:24comme partout
00:53:25en religion et autres
00:53:26qui vivent normalement
00:53:28et à force de généraliser
00:53:30comme vous faites
00:53:30et comme fait l'extrême gauche
00:53:32sur d'autres sujets
00:53:32ça vous discrédite
00:53:34bon Gérald Darmanin
00:53:35lui veut hausser le ton
00:53:35en tout cas
00:53:36c'est ce qu'il a dit hier
00:53:36sur TF1
00:53:37regardez
00:53:37il faut accepter
00:53:41des choses encore plus dures
00:53:42que n'étaient les peines planchers
00:53:43qui ne concernaient
00:53:44que les récidivistes
00:53:45je propose
00:53:46de supprimer le sursis
00:53:47qu'il n'y ait plus
00:53:49d'avertissement
00:53:50mais que tout de suite
00:53:51dès la première condamnation
00:53:52ce soit de la prison ferme
00:53:54ou une peine extrêmement ferme
00:53:56et deuxièmement
00:53:56qu'on puisse faire des peines minimales
00:53:58à partir du moment
00:53:58où le juge
00:53:59a reconnu la culpabilité
00:54:00de quelqu'un
00:54:01c'est un changement radical
00:54:01mais cette radicalité
00:54:03on en a besoin
00:54:03j'espère que
00:54:04dès la rentrée septembre
00:54:05nous puissions faire
00:54:06supprimer le sursis
00:54:07tout ou partie de ce sursis
00:54:09et mettre en place
00:54:10des peines minimales
00:54:11dans un projet de loi
00:54:12ou dans une proposition de loi
00:54:13et finalement
00:54:14c'est la fin
00:54:15de tout ce qu'on voit
00:54:15de tous les sujets
00:54:16qu'on traite depuis tout l'heure
00:54:17est-ce qu'on supprime le sursis
00:54:18Fadi Laméal
00:54:19dans certains cas
00:54:20je pense qu'il faut étudier
00:54:21cette question
00:54:22de façon très très forte
00:54:23moi personnellement
00:54:24j'y suis favorable
00:54:25mais voilà
00:54:26en fonction
00:54:26pour quelles infractions
00:54:28c'est ça
00:54:28il faut que ça soit discuté
00:54:30voilà
00:54:30si le mec il a fait
00:54:31un détournement de fond
00:54:32de sa boîte
00:54:32on va pas les tout
00:54:34en prison systématiquement
00:54:35quand on attaque les policiers
00:54:36quand on attaque les gendarmes
00:54:37quand on attaque les instituteurs
00:54:39voilà
00:54:40mais la question qui s'oppose à Marc
00:54:41et je vais la poser à Julien Audoul
00:54:42puisque si un jour
00:54:44il vous arrive de gérer ce pays
00:54:46je vous le souhaite à la limite
00:54:47pourquoi pas
00:54:48comment on fait concrètement
00:54:50pour mettre ces centaines
00:54:52voire ces milliers
00:54:53de personnes
00:54:54en prison
00:54:54où est-ce qu'on les met
00:54:55comment on fait
00:54:56on construit
00:54:56moi je pense
00:54:57on attend ça depuis 10 ans
00:54:58déjà on le demande depuis des années
00:55:00c'est très bien si ça arrive
00:55:02j'en doute personnellement
00:55:03puisqu'on voit bien
00:55:03que le gouvernement
00:55:04essaye de reprendre
00:55:05les propositions du Rassemblement
00:55:06pour ne pas les appliquer
00:55:08concernant le sursis
00:55:10effectivement
00:55:10moi je le redis
00:55:11c'est un permis de récidive
00:55:12il faut que ce sursis
00:55:13disparaisse
00:55:14notamment
00:55:15pour les atteintes
00:55:16à l'intégrité physique
00:55:17aujourd'hui on a une banalisation
00:55:18des atteintes
00:55:19à l'intégrité physique
00:55:20de la violence
00:55:21notamment contre les dépositaires
00:55:22de l'ordre public
00:55:23qu'ils soient
00:55:24fonctionnaires de police
00:55:25qu'ils soient
00:55:26également professeurs
00:55:28pompiers
00:55:29ou autres
00:55:29ce sursis
00:55:30encore une fois
00:55:31est une peine virtuelle
00:55:32qui donne bonne conscience
00:55:34à la justice
00:55:34en disant
00:55:34il y a une peine
00:55:35qui a été donnée
00:55:35mais pour le délinquant
00:55:37parce que l'objectif de la peine
00:55:38c'est qu'elle soit dissuasive
00:55:39non pas seulement
00:55:40pour le délinquant
00:55:41mais pour tous les autres
00:55:41pour qu'elle serve d'exemple
00:55:43c'est ça le mot
00:55:43et bien c'est parfait
00:55:44est-ce que la prison
00:55:45est dissuasive ?
00:55:46on va parler juste après
00:55:46on va faire la pause
00:55:47on va parler d'images
00:55:48qui circulent
00:55:48sur les réseaux sociaux
00:55:49regardez
00:55:50on va en regarder
00:55:51quelques exemples
00:55:53non c'est pas ça du tout
00:55:54c'est les images de la prison
00:55:55des images de la prison
00:55:57qu'on va regarder
00:55:58voilà
00:55:58ce monsieur
00:56:00il s'est fait une piscine
00:56:01il s'est fait une piscine
00:56:01dans sa prison
00:56:02ça circule depuis 24 heures
00:56:03sur les réseaux sociaux
00:56:03alors c'est pas daté
00:56:04je pense que ça a été fait
00:56:05cet été visiblement
00:56:07parce qu'il a l'air
00:56:07de faire chaud
00:56:08il s'est fait une piscine
00:56:09et puis vous allez voir
00:56:10un autre extrait tout à l'heure
00:56:10où il nargue les policiers
00:56:11il dit mais moi
00:56:12j'ai deux téléphones
00:56:13j'ai deux téléphones
00:56:14il a 700 000 vues sur TikTok
00:56:15c'est ce qu'il raconte
00:56:16on en parle dans un instant
00:56:17restez avec nous
00:56:18à tout de suite
00:56:18sur CNews
00:56:19tout comme les syndicats pénitentiaires
00:56:29Bruno Retailleau
00:56:30refuse l'extradition
00:56:32prévue la semaine prochaine
00:56:33de Mohamed Amra
00:56:34pour être entendu
00:56:35sur son évasion
00:56:36en plus de moyens coûteux
00:56:38le ministre de l'Intérieur
00:56:39fustige les risques
00:56:40encourus
00:56:40d'autant que les mesures
00:56:41de la loi narcotrafic
00:56:42permettent le déplacement
00:56:44des juges
00:56:44dit-il
00:56:45une motion de censure
00:56:47de LFI
00:56:47examinée dès cet après-midi
00:56:49à l'Assemblée
00:56:50dans le viseur
00:56:51des insoumis
00:56:51la loi Duplon
00:56:52sur l'agriculture
00:56:53toutefois
00:56:54elle a peu de chances
00:56:55d'aboutir
00:56:55puisque ni le RN
00:56:56ni le parti socialiste
00:56:58ne devraient la voter
00:56:59et puis la fumée
00:57:01provoquée par les feux
00:57:02de forêt au Canada
00:57:03s'étend désormais
00:57:04jusqu'aux Etats-Unis
00:57:05et à l'Europe
00:57:06les dizaines de méga-feux
00:57:07qui ravagent le centre
00:57:08du pays
00:57:09ont provoqué
00:57:10l'évacuation
00:57:10de 26 000 personnes
00:57:12et 2 millions d'hectares
00:57:13ont déjà brûlé
00:57:14une virulence
00:57:15qui inquiète
00:57:16les autorités
00:57:1711h36 sur CNews 37
00:57:22même
00:57:22soyons fous
00:57:23merci d'être en direct
00:57:24avec nous
00:57:25on va continuer
00:57:25à parler de l'actualité
00:57:28en particulier
00:57:28de ce qui se passe
00:57:29dans les prisons
00:57:29alors depuis 24 heures
00:57:30si vous êtes sur les réseaux sociaux
00:57:31vous avez peut-être vu
00:57:32comme moi cette vidéo
00:57:33qui circule
00:57:34alors elle n'est pas datée
00:57:35je pense
00:57:35enfin je l'ai bien regardée
00:57:36je pense que ça date
00:57:37de cet été
00:57:37en réalité
00:57:38mais là elle tourne à fond
00:57:40sur les réseaux sociaux
00:57:40c'est un détenu
00:57:41qui est dans sa cellule
00:57:43qui se vante
00:57:43d'avoir 700 000 vues
00:57:44qui se vante
00:57:46d'avoir plusieurs téléphones
00:57:47il dit
00:57:47vous savez
00:57:48les surveillants sont venus
00:57:50ils ont fouillé
00:57:51ils ont trouvé
00:57:51deux téléphones à moi
00:57:52mais ce qui se passe
00:57:53c'est que j'en ai encore deux
00:57:54et il les montre
00:57:55regardez cette séquence
00:57:56elle est sur Alice
00:57:57dédicace à personne
00:58:00c'est pour ça
00:58:01je vous aime
00:58:01je vous ai dit
00:58:03TikTok
00:58:03je suis à 700 000 vues
00:58:05ils ont cassé ma cellule
00:58:06ils ont cassé ma cellule
00:58:08ils ont mis
00:58:09voilà
00:58:10j'ai souri
00:58:11je suis content
00:58:11ils ont cassé ma cellule
00:58:13hop
00:58:14ils m'ont pris trois téléphones
00:58:16chargeurs
00:58:17dédicace à personne
00:58:18c'est pour ça
00:58:19c'est pour ça qu'on vous aime
00:58:20c'est la fête
00:58:21ça continue
00:58:21et je précise quand même
00:58:49que bien évidemment
00:58:50il a visage découvert
00:58:51sur les réseaux sociaux
00:58:51nous pour des problèmes
00:58:52de droit à l'image
00:58:53vous vous rendez
00:58:54en plus c'est le monde à l'envers
00:58:55pour des problèmes
00:58:55de droit à l'image
00:58:56nous on est obligé
00:58:57de flouter à la télé
00:58:59alors que sur les réseaux sociaux
00:59:00lui se montre
00:59:01s'expose
00:59:02et il est immédiatement
00:59:03reconnaissable Bruno Pauvin
00:59:04mais il y a un règlement
00:59:05intérieur à la prison
00:59:06quand ils vont voir ces images
00:59:07normalement
00:59:08le règlement voudrait
00:59:09qu'on le foute
00:59:09à la limite au mitard
00:59:10à l'isolement total
00:59:11mais non mais
00:59:11qu'est-ce qu'on fait
00:59:13on va pas lui couper la tête
00:59:14il faut sanctionner
00:59:16à part qu'ils ont tous
00:59:17les téléphones dans les prisons
00:59:18oui je sais bien
00:59:18on a mis des brouilleurs
00:59:19on en met pas partout
00:59:20on a mis des filets
00:59:22anti-drone
00:59:22on en met pas partout
00:59:23on fait tout à moitié
00:59:24c'est ça le problème
00:59:27Cédric Saint-Sulpice
00:59:28la question est
00:59:29comment rendre
00:59:29ces téléphones
00:59:30et par quels moyens
00:59:31on peut empêcher
00:59:31que les téléphones rentrent
00:59:33pour empêcher
00:59:34ce type
00:59:35de circuler
00:59:36sur les réseaux sociaux
00:59:37et les brouilleurs
00:59:37c'est pas la solution
00:59:38parce que ça brouille
00:59:38c'est le cas de dire
00:59:39le téléphone
00:59:40c'est même pas ça
00:59:41le pire
00:59:42Cédric Saint-Sulpice
00:59:43le pire c'est quand même
00:59:44qu'il n'en a rien à faire
00:59:45c'est-à-dire que vous vous rendez compte
00:59:46que le mec il en est
00:59:47à mettre ses vidéos
00:59:48sur les réseaux sociaux
00:59:49à dire
00:59:50ouais j'ai 700 000 vues
00:59:51ils sont venus
00:59:52ils m'ont fouillé
00:59:52ils m'ont pris
00:59:53deux téléphones
00:59:54hop j'en ai encore deux
00:59:55et je vous emmerde
00:59:55c'est ça ce qu'il s'est à dire
00:59:57c'est la conséquence
00:59:58du lac
00:59:58en rapport avec la justice
01:00:00c'est qu'aujourd'hui
01:00:00la prison ne fait plus peur
01:00:02parce que la prison
01:00:03permet d'avoir quand même
01:00:05un certain confort de vie
01:00:06même quand on est condamné
01:00:07à six mois
01:00:08un an
01:00:08ce qui est dramatique
01:00:10on ne les fait pas
01:00:12et par contre
01:00:12il y a des champs d'action
01:00:15que peut faire
01:00:16le gouvernement
01:00:17c'est déjà
01:00:18de se poser
01:00:18comment rentre
01:00:19ce genre de téléphone
01:00:20et peut-être
01:00:21avec l'algorithme
01:00:22de Titos
01:00:23supprimer ce type de vidéo
01:00:24qui circule
01:00:24moi je me mets à la place
01:00:26de la victime
01:00:28ou des victimes
01:00:28de ce triste individu
01:00:29qui voit
01:00:30ce pauvre type
01:00:32je ne vais pas dire
01:00:32d'autres noms
01:00:33se pavaner
01:00:34sur les réseaux sociaux
01:00:35avec la banane
01:00:35avec ses téléphones
01:00:37je trouve ça
01:00:38scandaleux
01:00:39et ce qui est scandaleux
01:00:40c'est que
01:00:40pour arriver en prison
01:00:41pour que ce mec
01:00:42soit dans une cellule
01:00:43il a dû en faire des choses
01:00:45parce qu'aujourd'hui
01:00:45en France
01:00:46pour aller en prison
01:00:47il faut vraiment
01:00:48avoir mis la barre
01:00:49très très haut
01:00:49en termes de criminalité
01:00:50sinon vous avez
01:00:51soit un bracelet
01:00:52soit un travail d'intérêt général
01:00:54soit du sursis
01:00:55soit n'importe quoi
01:00:56donc même
01:00:57cette prison
01:00:58qui n'est plus du tout
01:00:59dissuasive
01:01:00pour le délinquant
01:01:01parce qu'on n'y va jamais
01:01:02finalement
01:01:02quand vous y allez
01:01:04elle n'est pas du tout
01:01:05dissuasive
01:01:05parce qu'en fait
01:01:05vous avez
01:01:06ce genre de personnage
01:01:07qui se considère
01:01:09au Club Med
01:01:10voilà
01:01:10Club Med
01:01:10vous avez dit le mot
01:01:11regardez
01:01:12autre image
01:01:13donc cette fois
01:01:13il nous présente
01:01:14sa petite piscine
01:01:14parce qu'il fait chaud
01:01:15je vous l'ai dit
01:01:22allez pas m'énerver
01:01:24avec la tête
01:01:25je suis sûr
01:01:29c'est pour ça
01:01:43je vous aime
01:01:43Bruno Pommard
01:01:45même vous
01:01:46vous êtes sidéré
01:01:48oui c'est pathétique
01:01:49je pense aux policiers
01:01:50qui les ont mis en prison
01:01:51aux gardiens
01:01:52de prison
01:01:54qui voient ça
01:01:55effectivement
01:01:55ça nous déstabilise
01:01:57totalement
01:01:58et quand on sait
01:02:00les conditions
01:02:00dans lesquelles sont
01:02:01nos prisonniers en France
01:02:02parce qu'on a 83 000
01:02:03prisonniers quand même
01:02:04donc on a 130%
01:02:05de surcharge
01:02:07pondérale
01:02:08non mais
01:02:08d'occupation
01:02:09dans ces prisons
01:02:11c'est vrai que ça pose
01:02:13question
01:02:13et en même temps
01:02:14ce que je comprends pas
01:02:14c'est que les surveillants
01:02:15ils voient la piscine là
01:02:16mais au bout d'un moment
01:02:17les surveillants
01:02:18c'est toute la journée
01:02:19ils ont des milliers
01:02:20de mecs à gérer
01:02:20au bout d'un moment
01:02:21s'ils commencent à regarder
01:02:22tout ça
01:02:22là il va y avoir
01:02:23des sanctions
01:02:23c'est certain
01:02:24mais à un moment donné
01:02:25qu'est-ce que vous voulez
01:02:25quand on parlait
01:02:27la dernière fois
01:02:27des activités
01:02:28à faire en prison
01:02:28culturelle
01:02:30ou sportive
01:02:31je voudrais qu'on la remette
01:02:33plein pot quand même
01:02:33cette image
01:02:34parce que je trouve
01:02:35elle est folle
01:02:36cette image
01:02:37il est en prison
01:02:38je vous rappelle
01:02:38c'est pas le clomède
01:02:39comme le disait
01:02:40Julien Audoul
01:02:40il est en prison
01:02:41il est en train
01:02:42de nous présenter
01:02:42il a réussi à se faire
01:02:43une piscine
01:02:44il a réussi à se faire
01:02:45une piscine
01:02:45il a réussi à la remplir
01:02:47d'eau
01:02:47et il s'allonge
01:02:48et en live
01:02:49tranquillement
01:02:50et il fait ça sur TikTok
01:02:51il a 700 000 vues
01:02:52sur TikTok
01:02:53et il est content
01:02:55Bruno Pommard
01:02:55mais comment ?
01:02:57non mais j'entends bien
01:02:57et en même temps
01:02:58et en même temps
01:02:59dans ces prisons
01:02:59compte tenu de la complexité
01:03:01quand on parlait
01:03:02à un moment donné
01:03:02des activités sportives
01:03:03qu'on leur fait faire aux mecs
01:03:04on est obligé
01:03:04pourquoi ?
01:03:05moi je pense toujours
01:03:06aux agents pénitentiaires
01:03:07parce que si on leur fait
01:03:08pas jouer au football
01:03:08on n'a pas joué au football
01:03:09en prison
01:03:10à ce moment là
01:03:10on fait comme on faisait
01:03:11au Venezuela etc
01:03:12et on interdit tout
01:03:13on leur met des monètes
01:03:14du matin au soir
01:03:14on est obligé de faire ça
01:03:16sinon ce sont les surveillants
01:03:18de prison
01:03:18qui souffrent plus
01:03:19que les prisonniers
01:03:20consternation
01:03:22consternation
01:03:23et impunité totale
01:03:25et en même temps
01:03:26ils narguent
01:03:27ils continuent de nuire
01:03:28au sein de la prison
01:03:30ils continuent
01:03:31à donner des modèles
01:03:32contre-productifs
01:03:33pour les jeunes
01:03:34et c'est vrai
01:03:35la prison
01:03:36elle était perçue
01:03:38comme pathogène
01:03:39maintenant c'est le club
01:03:40et c'est vrai
01:03:41que quand on voit ça
01:03:42on se dit
01:03:43est-ce que ces actes-là
01:03:44sont punissables
01:03:45à part couper le flux
01:03:47des images
01:03:48que peut-on faire ?
01:03:49alors ça la piscine
01:03:50je ne pense pas
01:03:50que ce soit punissable
01:03:51en revanche
01:03:52être sur TikTok
01:03:53et avoir des téléphones
01:03:54et il est payé
01:03:54il est payé
01:03:55700 000 vues
01:03:55il doit toucher des rangs
01:03:56par TikTok le mec
01:03:57c'est le truc
01:03:59c'est vrai que ça
01:03:59c'est pas dans l'indécence
01:04:00la question que je me pose
01:04:02c'est est-ce que notre pays
01:04:03est prêt à baisser drastiquement
01:04:05les conditions de détention
01:04:06les droits de l'homme
01:04:07mon cher ami
01:04:08il ne s'agit même pas
01:04:10de laisser les conditions
01:04:10mais il s'agit juste
01:04:11le téléphone est interdit
01:04:12il est interdit
01:04:12il n'y a pas que le téléphone
01:04:13il n'y a pas que le téléphone
01:04:14qui rentre
01:04:15mais les droits de l'homme
01:04:16regardez
01:04:17regardez les prisons
01:04:18en toute sécurité
01:04:19que veut faire Darmanel
01:04:20les 200 narcotrafiquants
01:04:21on a dit
01:04:22pas de téléphone
01:04:23rien du tout
01:04:23la ligue des droits de l'homme
01:04:24ou je ne sais quelles associations
01:04:25on commence à dire
01:04:26mais non quand même
01:04:27on ne va pas les laisser
01:04:28ils vont s'en sauvager totalement
01:04:29c'est déjà des sauvages
01:04:30face à la situation
01:04:32il y a certains maires
01:04:33qui haussent le ton
01:04:34et qui décident de faire
01:04:35des couvre-feux
01:04:36face aux mineurs
01:04:38on est allé voir
01:04:39ce que ça donnait
01:04:39parce qu'on annonce souvent
01:04:40dans cette émission
01:04:41on dit telle ville
01:04:43ou tel village
01:04:43je vais mettre des couvre-feux
01:04:44qu'est-ce que ça donne
01:04:45on est allé à Mions
01:04:46c'est dans la métropole lyonnaise
01:04:47nous depuis le jeudi 29 mai
01:04:49les mineurs de moins
01:04:49de 17 ans
01:04:50à lui
01:04:51il est monté jusqu'à 17 ans
01:04:52quand même
01:04:52donc c'est assez haut quand même
01:04:54parce qu'en général
01:04:54c'est 13 ans
01:04:5512-13 ans
01:04:56là le maire a dit
01:04:57les mineurs de moins de 17 ans
01:04:58ils ne peuvent circuler
01:04:59seuls la nuit
01:05:00et donc on est allé sur place
01:05:01et on a fait le premier bilan
01:05:02regardez
01:05:02depuis une semaine
01:05:05il est impossible
01:05:06pour les jeunes
01:05:07de moins de 17 ans
01:05:08non accompagnés
01:05:09d'une personne majeure
01:05:10de se balader
01:05:11dans les rues de Mions
01:05:12après 22 heures
01:05:13le maire
01:05:14assume cette décision
01:05:15j'ai voulu taper fort
01:05:17parce que maintenant
01:05:17il y en a marre
01:05:18stop
01:05:19un couvre-feu
01:05:20a été instauré
01:05:21dans cette commune du Rhône
01:05:22mesure exceptionnelle
01:05:24pour lutter
01:05:25contre les ansibilités nocturnes
01:05:27répétées ces derniers mois
01:05:28à la suite
01:05:29de la dégradation
01:05:30sur une piste intergénérationnelle
01:05:32qui nous ont dégradé
01:05:32le 21 mai
01:05:33on en a pour 40 000 euros
01:05:34de dégâts
01:05:35et moi je refuse
01:05:36que ce soit les impôts
01:05:38de mes concitoyens
01:05:39qui payent
01:05:39les dégradations des autres
01:05:40moins de nuisances
01:05:42et plus de sécurité
01:05:43dans les quartiers concernés
01:05:45les habitants
01:05:46saluent la décision
01:05:48une très bonne idée
01:05:49pour la population
01:05:50de Mions
01:05:51certains jeunes
01:05:52qui sont un petit peu
01:05:53dans la délinquance
01:05:54et de faire un couvre-feu
01:05:55ça peut être la solution
01:05:56ça peut plus durer comme ça
01:05:57les enfants
01:05:58qui traînent dans la rue
01:06:00à 10 heures du soir
01:06:01il y en a une quinzaine
01:06:02qui font n'importe quoi
01:06:03qui cassent les choses
01:06:04voilà
01:06:05donc il fallait
01:06:06qu'ils fassent quelque chose
01:06:06et il est intervenu
01:06:08je trouve ça très bien
01:06:09du maire
01:06:10le couvre-feu
01:06:11s'applique de 22h
01:06:13à 6h du matin
01:06:14jusqu'au mois d'août prochain
01:06:16Fadi Laméal
01:06:17bonne idée
01:06:18écoutez
01:06:19je ne suis pas trop favorable
01:06:20ah bon ?
01:06:21pourquoi ?
01:06:21parce que je considère
01:06:22j'ai l'impression
01:06:23d'être revenu au Covid
01:06:24où il fallait
01:06:25une interdiction de sortir
01:06:27et donc
01:06:28pénaliser finalement
01:06:30toutes les personnes
01:06:31alors qu'il y a
01:06:31un minimum de jeunes
01:06:34qui sont en perdition
01:06:35par contre
01:06:36bon
01:06:37peut-être qu'il faut
01:06:38étudier
01:06:39voilà
01:06:39on verra le bilan
01:06:41au mois d'août
01:06:41si on met la France
01:06:44je dirais
01:06:46c'est compliqué quand même
01:06:48moi personnellement
01:06:49Fadi Laméal
01:06:50vous êtes pleine
01:06:51de bonnes intentions
01:06:52heureusement
01:06:53mais vous ne voulez rien faire
01:06:54mais non
01:06:55excusez-moi
01:06:56excusez-moi de vous dire comme ça
01:06:57mais non parce que c'est tellement difficile
01:06:58mais oui mais c'est pas difficile
01:06:59la preuve il y arrive
01:07:00en quoi c'est difficile
01:07:01écoutez c'est comme dans une famille
01:07:02dans une famille
01:07:03vous avez trois enfants
01:07:05il y en a un qui déconne
01:07:06vous allez punir les trois
01:07:07est-ce qu'à 13 ans
01:07:07un enfant doit être dehors
01:07:08à 23h
01:07:09est-ce qu'à 13 ans
01:07:10un enfant doit être dehors
01:07:11il faut savoir d'abord
01:07:12répondre à ma question
01:07:13je ne peux pas vous
01:07:14oui vous pouvez
01:07:15mais bien sûr
01:07:15mais je vous brusque
01:07:16non je ne vous brusque pas
01:07:17je vous aime
01:07:18est-ce qu'à 13 ans
01:07:20c'est à retenir
01:07:21est-ce qu'à 13 ans
01:07:22un enfant doit être
01:07:23mais non là c'est 17 ans
01:07:23non mais d'accord
01:07:24est-ce qu'à 13 ans
01:07:25peut-être sûrement
01:07:26donc c'est peut-être
01:07:27c'est l'âge
01:07:28ah mais déjà c'est pas pareil
01:07:29mais non mais c'est la mesure
01:07:30en 17 ans
01:07:31Jean-Marc
01:07:32on arrive toujours
01:07:33ça va faire rire
01:07:33peut-être je viens au doule
01:07:34je ne sais pas
01:07:35vous savez que je suis très branché
01:07:36par les accès
01:07:37éducation prévention
01:07:38on en revient toujours
01:07:40au même sujet
01:07:40si on ne veut pas
01:07:42toutes ces problématiques
01:07:43etc
01:07:43il faut mettre en place
01:07:43je ne sais pas ce que fait le maire
01:07:44par exemple
01:07:45en termes de médiation
01:07:46d'équipe de médiation sur le terrain
01:07:47moi vous savez
01:07:48je l'ai fait pendant 10 ans
01:07:48à Corbeil-Esson
01:07:49vous le faites rire
01:07:49mais oui mais c'est pour ça
01:07:51mais non mais oui
01:07:51mais ça me fait de la peine
01:07:52en même temps
01:07:52mais oui parce que
01:07:54ça dénigre le travail
01:07:55que je fais
01:07:56mais 10 ans
01:07:58à Corbeil-Esson
01:07:59où je faisais de la médiation
01:08:00sur le terrain
01:08:00en tant que flic
01:08:01je peux vous assurer
01:08:02que ça marchait
01:08:03ça a toujours marché
01:08:03le problème c'est que les élus
01:08:05ont l'impression de dire
01:08:06c'est l'affaire du régalien
01:08:08de la police etc
01:08:08de régler
01:08:09ces problèmes de sécurité
01:08:10si on ne veut pas
01:08:11ces dérapages
01:08:13de comportement des jeunes
01:08:14il faut qu'il y ait sur le terrain
01:08:15des gens qui s'en occupent
01:08:16alors ceux qui sont
01:08:17vous êtes pour le couvre-feu ?
01:08:18non je suis pour
01:08:18oui je suis pour là
01:08:19mais il faut aussi
01:08:20les deux peuvent l'ensemble
01:08:22mais bien sûr
01:08:22voilà les deux
01:08:23vous l'avez dit
01:08:23tout simplement
01:08:24la médiation
01:08:24l'éducation est essentielle
01:08:26si on ne fait pas ça
01:08:26on ne s'en sortira
01:08:27jamais
01:08:28alors Julien Oudou
01:08:28c'est vous
01:08:29que vous faites une seule discussion
01:08:30l'éducation oui
01:08:33non et je ne dénigre pas
01:08:36votre travail
01:08:36je constate seulement
01:08:38que ça fait 20 ans
01:08:39qu'on a augmenté
01:08:40le nombre de médiateurs
01:08:41et notamment
01:08:42des fameux grands frères
01:08:43et des grands frères
01:08:44c'est pas vrai
01:08:44il y a des grands frères
01:08:45partout
01:08:45qui ont le lien etc
01:08:46qui quelquefois
01:08:48son grand frère le jour
01:08:49est délinquant la nuit
01:08:50on en connait
01:08:51c'est fini
01:08:52moi je les ai connus
01:08:52le résultat des cours
01:08:54c'est qu'il faut
01:08:55effectivement que les parents
01:08:56fassent leur travail
01:08:57qu'ils éduquent leurs enfants
01:08:58qu'ils leur inculent
01:08:59certaines valeurs
01:08:59et surtout certaines limites
01:09:01parce que moi
01:09:01excuse moi je ne suis pas très vieux
01:09:03mais je me rappelle
01:09:03quand j'avais
01:09:04quand j'avais 15-16 ans
01:09:10on était des bandes de jeunes
01:09:12à sortir
01:09:13il n'y avait aucun problème
01:09:14parce qu'on avait des limites
01:09:15aujourd'hui
01:09:16pour une certaine frange
01:09:18de la jeunesse
01:09:18il n'y a aucune limite
01:09:19on peut aller tabasser
01:09:21on peut aller dégrader
01:09:22et donc
01:09:23la mesure de ce maire
01:09:25n'est pas évidemment
01:09:26l'alpha et l'oméga
01:09:27mais en tout cas
01:09:27c'est un palliatif
01:09:28et visiblement
01:09:28il est soutenu par sa population
01:09:30donc que demande le peuple ?
01:09:31j'entends bien
01:09:31mais il faut que ça soit
01:09:32une réponse globale
01:09:33c'est ce que je veux dire
01:09:34parce qu'à chaque fois
01:09:34on fait du rap-piaissage
01:09:35on fait ça
01:09:36mais il y a un travail
01:09:37de fond à mener
01:09:38et encore une fois
01:09:39vous aviez sûrement
01:09:40des éducateurs
01:09:40ou une association
01:09:41qui vous suivent
01:09:42pas du tout
01:09:42jamais
01:09:42alors en même temps
01:09:43c'était pour sa génération
01:09:44mais moi
01:09:45une magnifique éducatrice
01:09:46moi je l'ai vécu
01:09:47concrètement
01:09:48je peux vous assurer
01:09:48que ça avait du sens
01:09:49j'ai eu des entraîneurs
01:09:52dans mes clubs de foot
01:09:52ok très bien
01:09:53mais j'ai pas eu
01:09:54ça fait partie d'éducateurs
01:09:55qu'est-ce que ça vous inspire
01:09:57les propos de Julien Oudoul ?
01:09:58déjà moi je voulais revenir
01:09:59sur le maire
01:10:01moi c'est ce que ça fait du bien
01:10:03de voir des maires
01:10:03qui prennent des très bonnes décisions
01:10:05comme celui de Villacotter
01:10:07parce qu'il y a une défaillance
01:10:12il y a une défaillance
01:10:12aussi parfois parentale
01:10:13où parfois les enfants
01:10:14sortent à des heures
01:10:15qui ne sont pas convenables
01:10:16après 23 heures
01:10:17un enfant de 15 ans
01:10:18qui est dehors
01:10:18c'est compliqué
01:10:19mais non
01:10:20je termine mon propos
01:10:22c'est un exemple
01:10:22donc généralisé
01:10:23vous verrez
01:10:24non mais
01:10:26juste un mot
01:10:27c'est vrai que
01:10:27donc ce maire
01:10:28a pris une très bonne décision
01:10:30il a expliqué
01:10:30qu'il a mis en place
01:10:31ce couvre-feu
01:10:32parce qu'il y avait
01:10:34des dégradations
01:10:34à hauteur de 40 000 euros
01:10:35par des mineurs
01:10:36et parfois
01:10:37et depuis ça n'existe plus
01:10:38depuis qu'il y a le couvre-feu
01:10:39tout va bien
01:10:39et tout le monde est content
01:10:40merci à tous
01:10:41de nous avoir suivis
01:10:43on se retrouve demain
01:10:45dans un instant c'est
01:10:46Sonia Mabrouk
01:10:46à demain à 10h35
01:10:47et d'ici là
01:10:47soyez prudents
01:10:48Sous-titrage Société Radio-Canada

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